La Métropole

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06 October 1914
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le m LA METROPOLE Serai 21e . Année No 279 rue des Peignes, 59 ANVERS EDITION DU SOIR me des Peignes, 59 ANVERS le iifi Mardi 6 octobre 1914 LA GUERRE La situation est bonne f eu de itaipKÉ en France EW FLANDRE SU! LEFROHT Bonnes nouvelles (De xetre envoyé spécial) Conuicli, 6 octobre. — Je puis vous annoai-per oo matin de "Wonne nouvelles. Il est iiwseustafftable que l'avance alleanande ! A été arrêté» mette et que, si l'admirable (résistance d* *os troupes continue, elle fera place bientôt à un recul sur toute la ligne. Nos vaillants soldats fournissent en ce moment un offert considérable, mais leur moral est pl'us briliijbai que jamais et tout fait prévoir que dos qu'elles pourront reprendre une rigoureuse offensive, elles fonceront avec plus de vigueur que jamais sur l'ennemi épuisé par ses vaiaes tentatives. Le duel d'artillerie, interrompu, cette nuit, % repris are® vigueur ce matin- sur la ligne âe la Notke. Nos batteries, vigoureusement appuyées p*r les forts de Broeohem et de Kessel, adn* que par la redoute de Tallaert, ont fait d® l'admirable besogne. Malgré lo vent violent, nos vaillants aviateurs ont srurvelé les positions ennemies, ré- : pérant arves yrécieion les positions assez mal choisies du reste, des canons ennemis, tandis, qu'au contraire, les pilotes allemands, qui ne : sortent que quand il fait beau, no se ris- j q liaient paa dans l'atmosphère tourmentée. Le résultai s'est pas fait attendre: plusieurs eanoiixto*»—ont—- i%o<l'uà.too AU wleaice, soit que leurs servants aient été atteinte, soit «[iîe, commo on l'a observé à diverses reprises, ils aient dû en liâte changer leurs pœ.ifciens, perdant ainsi un temps précieux.Un fait est oartairi : nous tenons mieux *que jamais la liga® do la Nèthe. Du côté de Koningshoyckt nous sommes même en progrès sérieux, et cette avance brusque de »*tre part pourrait même valoir aux AllenMwds une désagréable surprise. On a dit que le village do Mortsel était en feu. Faut-à démentir ce bmit absurde? Ce qui peut y avoir donné naissance, c'est, que le génie Wg:e a simplement dégagé, comme partout ail'eiw», le champ de tir. — Du reste, nous a dit ce matin un officier bien informé, remarquez que à un shrap-lueH ou wt' oius isolé tombe de temps en temps dan* uk village au-delà de la première ligne, cela ne signifie nullement que les Allemands ont «Vombardé» cette position. La chute de eae projectiles est le plus souvent le fait d'un* batterie ou môme d'un ou deux Canons emieaiis qui poussant une pointe har-8ie, tir ont e* hâte une volée et tournent bride prrkÊpitAaiment, sachant bien que leur position eet iateœable. sN'oublien» pas que les Allemands, dans toute leur campagne» en Belgique, ont cherché bien plus a intimider la population civile qu'à combe&tfe nos soldats. C'est leuir fax^on âe faire la guerre! Souvent même, ils sacrifient des hommes à ce jeu. No les favorisons pas en aeoueiîkuiè comme des faits de guerre 'des actes d'i*4i*îàdation sans aucune importance tacti-qi»© ! ïN'écouEea» pas non plus les prophètes de malheur qui «>eua menacent d'un bombardement immittraè.N'oublions pas qu'une semblable opération ae peut être effectuée qu'avec ctes canons de grandes dimensions, très difficiles à 1urA«»p»î*ter et à mettre en position dans les towsKaa peu consistants et très détrempés par le» pluies automnales qui entourent notr* pp«aiière ligne de défense. H cet certain qu# ks Allemands ne se risqueront pas à entrre»?e«dre oette opération sans être sûrs du s«nfe àt leurs canons. »0r, leusr «dation est précaire, car noie leur oppeseaie «a© réaiaUfice acharnée. » Conclue* veue-aiâmel» la coafiauce des Anglais Tout fait prévoir ie triomphe prochain Londres, • ©etobre. — (Retard en transmission). — La reprise de l'offensive par ?les Allié» a causé une grande satisfaction tet indique que l'immense mouvement débordant, s'étend de plus en plus vers le (Nord. La longueur du front de bataille serait maintenant de près de 300 milles. Un sentiment très optimiste, caractérise les rapports des correspondants particuliers, qui sont convaincus que quelques batailles peuvent encore continuer sur quelques points de temps en temps, pec quelques légers échecs sur d'autres $omts, l'eanemi sera forcé bientôt do se Retirer dans son propre territoire. 1 Les nouvelles du théâtre oriental sont ; également tris favorables. La bataille d'Augustovo a abouti le 3 octobre à «aie oomplète défaite des Aile- ] Jûands qui subirent de grandes pertes en i torames et es Matériel. (Bluter's Tel. Co.) les communiqués ofiicisls français La situation en France et en Russie Peu de changement Léger recul snr l'Oise Confirmation de ia vicicire du Niémen Paris, le 5 octobre. — (Communiqué de 15 heures). A notre aile gauche au Nord de l'Oise, la bataille continue très violente, son résultat reste indécis, nous avons dû sur oertains points céder du terrain. Sur le reste du front, il n'y a rien de changé. En Russie, après une bataille qui a duré 10 jours, l'armée allemande? qui opérait contre le front russe oriental et le Niémen, a été battue sur toute la ligne et effectue sa retraite en abandonnant un nombreux matériel. Elle a évacué complètement le territoire des gouvernements Suwalki et Lomja. (Havas). (Cette dépêche a été retardés en transmission).Contre-attaques repoussées Après la victoire d'Augustovo Echange de télégrammes Paris, 5 octobre. — (Communiqué de 11 heures du soir). La situation générale est stationnaire. A notre aile gauche, l'action dure toujours. Dans l'Argonne et%ur les hauts de la Meuse, nous avons repoussé les attaques de nuit es. de jour. Le Grand duc Nicolas a adressé au mi* nistro de la guerre, pour être communiqué au général Joffre, un télégramme annonçant la victoire d'Augustovo. Le général Joffre a envoyé en son nom et au nom de l'armée française, ses plus vives félicitations au généralissime de l'armée amie et alliée, pour la victoire remportéo, comme gage de succès futurs. (Havas). Toujours l'effort allemand sur l'Oise Anvers, 6 octobre. — (Communiqué de la Légation de France). De Bordeaux, 5 octobre, 17 heures 50. Pendant la journée du 4 octobre La bataille a continué très violente à notre aile garuche au Nord de l'Oise, sans résultat décisif. Des contingents importants de cavalerie allemande ont été envoyés entre Tour-comg et Lens. Sur 1* reste du front-, rien de changé. (Havas). Le sac de Lonrain On arrête l'auteur responsable (Servies spécial de la Métropole) Londres, 6 octobre. — Un télégramme de Paris annonce que le Map or von Man-teuffel — quel nom prédestiné ! — l'officier allemand, responsable de la destruction do Louvain a été fait prisonnier par les Français. Il a été reconnu par l'attaché russe à l'jétat-major français, qui l'avait connu lorsqu'il était attaché militaire d'Allemagne à Pétrograde. Un ferait singulier Leur salie de banquet Parmi Jee foruits qui courent dans les mo-mente d'angoij»© que nous tcavervsons à cette icire, il en est un que nous tenons à enregistrer parce qu'il revêt un caractère suffi-iswnmsnt équivoque. Les AMemondis, dit-on, iur*ienrt déjà désigné le local où ils célèbre-•«li-ont la prise d'Anvers. Un projet semblable avait, on le sait, été ^réparé pour Paris. Peut-être n'y a-t-iil dans e bruiit que nous relevons qu 'une Invention uée d'une identité de situation.. Mails après out leur suffisance est telle que cela est assez vraisemblable. - ' •* l ^ ^ Dans le Pays Bombardement d'Erembodegem Le lendemain du bombardement d'Alost, c'est-à-dire le lunxli 28 sex>tembre, les canons allemands poerbés sur les hauteurs de Bon-chout, ont bombardé la rive gauche de la DencLre et le village d'Ei-embodegem. lie bombardement a commencé vers dix h oui'es du maton. Les ulilans occupaient la rive diroite. Ds ont incendié 22 maisons de ce côté. . . Vers midi, les Allemands ont alors dairagé leurs canons sur TedOkeren et Terjoden. Ils croyaient que des soldats belges étaient retranchés sur le nouveau chemin de fer de Bruxelles à Ostende. Or c'étaient des paysans qui_ observaient de là .les manœuvres de l'ennemi 1 Beaucoup d'habitants se sont enfuis, au milieu d'une pluie de shrapneilJls et d'obus. Toutefois, on n'a à déplorer aucune mort d'homme. Le feu a cessé vers deux heures. L'état-onajor était venu s'installer, lundi soir, jour dru bombardement d'Erembodegem, dans un château de cette localité. Il a délogé depuis vendredi et est parti potrr Alost. Il occupe en ce moment la maison d"un échevin de cette ville. Leds réoccupé par nos troupes La commune de Lede a été réoccupée par les troupes belges, dimanche après-midi. Du côté d'Alost, les Allemands se retranchent. Au hameau « Cinq Moulins »0 ils ont abattu des arbres qu'ils ont placés en travers de 1» chaussée ; au milieu de celle-ci ils ont creusé des tranchées. Partout aussi, ils tendent des fils de fer barbelés. Ces travaux de défense semblent confirmer le pronostic que l'ennemi n'a pas l'intention d» pousser vers le Nord. A Vlierzele-Paepegem Dimanche matin, on annonçait la présence d\ine patrouille allemande dans les environs de Vliiierzelie-Paepegem. Les soldats belges furent bientôt avertis et vinrent faire la chasse A l'ennemiL Deux Allemands furent blessés, mais purent être emmenés par leurs compatriotes .Quelques instants plus tard un cyciliiste omnemi fut tué au hameau « Huylenhoek ». A Erpe Des patrouilles belges et allemandes sont entrées en contact, diiananolic dans la matinée, entre Erpe et Lede. Les Allemands, au nombre d'une trentaine, auraient eu trois monts et sept blessés; de notre côté, un carabinier qui s'était aventuré un peu loin fut tué. Les Allemands ont enterré leurs morts et emlevé leurs blessés. Dans le pays d'Audenarde Vers 11 heures, dimanche matiin, une vingtaine de cyclistes allemands se reposaient au hameau Kenselare-Berg. Ils furent surpris par une patrouille belge, mais purent prendre la fuite._ On croit qu'ils se dissimulaient dans un petit bois des environs.Nos soldats ont pu capturer un soldat aUe-marad et Pamener à Eename. A Welden Attaque d'un train 'Au oours d'une reconnaissance, des soldats ennemis ont essuyé le feu de nos troupes. Les Allemands fuirent. Utn train de voyageurs, allant dte Sottegem vers Audenarde a été attaqué par une pa-t.rouiilîe allemande. Un carreau de portière a été brisé par une balle; une femme aurait été blessée. A la gare de Gand, on a reçu toutefois une communication d'où il résulte que isorsonnc n'avait été touché. D'après les diéolarations du mécanicien, les pionniers coups de feu partirent à la limite des communies de Boekei et Welden». A Destelbergen Dimânche matin!, le comité d'E..., un aviateur français des plus réputés, a atterri danf une prairie à Destelbergen. Un soldat français accompagnait -le potobe. v v< A Baelegkem Le bruit a couru que la gare aVait été incendiée par l'ennemi.. Il est démenti aujourd'hui..Effaçons leur souvenir A l'heure où la Belgique et ses alliée,après la victoire prochaine et désormais assurée de leurs aj-mes, se préparent à faire disparaître pour toujours toute trace de l'ancienne emprise allemande, ne conviendrait-il pas qu'on fit enlever de nos villes toutes les insicûp-tions qui rappellent à notre souvenir l'existence des sujets du Kaiser? C'est ainsi que, malgré tout le mal que nous ont fait les Alboches, il y a encore à Duinsbergen (commune de HeyeVsur-Mer) une «rue des Allemands». Il suffira évidemment de oe disareit rappel pour attirer sur oe fait l'attention de l'honorable bourgmestre de Heyst. v fit & U Ligue lu Souvenir L'opinion de M. Pierre Verhaegen Voici en quels termes éloquents M. Pier- b: re Verhaegen expose dans le Bien Public a la nécessité de la« Ligue du Souvenir.» g Nous ne pouvons malheureusement que q reproduire les fragments principaux de g oet article que tout le monde doit lire : s] Potius mori quam fœdari! Ah ! la belle et noble devise 1 Et comme nous l'avons p complètement magnanimement appli: a quoe! Mais nous ne mourrons pas. La s< Belgique se relèvera de ses ruines, et ceci li est une dernière raison pQAir ne pas lais- g ser faillir notre courage et pour défendre d jusqu'à extinction de forces nos droits V violés.' • d Le Belge est doué d'un admirable u ressort vital. Loin de l'abattre, les revers é aiguillonnent, sa volonté et jamais la per- s spective de l'effort ne l'a arrêté dans ses n entreprises. Fortifié par la lutte, trempé n par la souffrance, il pansera ses plaies ; v il reconstruira ses villes et ses villages I anéantis, il refera sa prospérité économi- t que, et un jour viendra où, Dieu aidant, ^ nous serons, même dans le domaine maté- f riel, plus vivants et plus forts qu'hier. a * * * a Mais ce jour où la Belgique renaîtra à s La joie de vivre verra naître aussi un dan- d ger, contre lequel il est de notre devoir de nous prémunir dès à présent. Ce dan- 1 ger c'est que les Belges n'oublient. n Aujourd'hui ceux mêmes qui ne sont pas frappés directement, sont émus de pitié et d'indignation à la seule pensée des crimes perpétrés par la barbarie aile- r mande. Demain, quand le péril sera loin, n quand nous serons tout au bonheur de res- 1 pirer en paix, ne serons-nous pas tentés i: de jeter un voile sur nos misères passées? Epurés par l'épreuve, ne nous laisserons- a nous pas amollir au contact du bien-être t restauré? Travaillant à reconstruire ne perdrons-nous pas bien vite la mémoire f de co que les modernes vandales ont dé- f bruit chez nous? Je veux croire que nous p garderons le souvenir du mal. Je crains b surtout qu'on oublie d'où le mal nous esï venu, qu'on oublie oe que vaut la parole b allemande, la culture allemande, l'huma- t-nlté allemande, qu'on oublie que tout cela a oo sont des mots, pis encore,des mensonges c et que les Allemands ^e sont conduits vis-à vis de nous, non pas en loyaux soldats, I mais comme des bandits et des détrous- n seurs. Je crains qu'une fois la paix revenue, les Belges, pacifiques et confiants t par nature, se laissant de nouveau éblouir t par la science allemande, par la sociologie allemande, par la camelote allemande, • par l'art allemand, —• parfaitement : il y a des Belges qui admirent les conceptions sans grâce et sans âme de «leurs» architectes et de «leurs» peintres. Je crains plus encore l'emprise des affaires allemandes. Les Allemands — il faut leur reconnaître cette qualité — sont persévé- I rants ; pour arriver à leurs fins, ils ne se laissent rebuter par rien. Les affaires, tel es. le premier terrain sur lequel ils s'efforceront de rebâtir et, soyons-en certains, c'est chez nous, leurs voisins, qu'ils -essayeront tout d'abord de pénétrer par leur commerce, par leur industrie, par leurs banques. L'exportation, dont ils vivaient, leur deviendra plus nécessaire en-ccre après la guerre qu'avant ; quelque extraordinaire que cela puisse paraître, c'est ioi, en premier lieu, qu'ils tenteront d'expédier leurs marchandises et Leur nationaux. Au début, on résistera à leurs avances, au nom du patriotisme et de notre intérêt bien compris. Avant peu, si -l'on n'y prend garde ,1a résistance faibli-, ra. Ceux qui ont souffert se souviendrontr sans doute plus longtemps. Ce sont nos. fils et ceux qui naîtront de nos fils qui seront surtout exposés à perdre les fruits de la leçon de l'heure présente. Souvenons-nous de 1870. * * « A nous, à tous ceux qui veulent que la leçon reste à jamais vivante, u.n devoir i impérieux s'impose, c'est de maintenir vivace la mémoire des sinistres exploits do la barbarie et de la lâcheté teutonnes, ; c'est d'entretenir dans la population les sentiments, aujourd'hui ancrés dans les i cœurs, d'hostilité et de défiance pour tout I ce qui est allemand. Pour que cette pro- ■ pagande soit efficace et durable, la créa- ^ tion d'une association puissante est in-dispensable : il nous faut en Belgique une Ligue anti-allemande du Souvenir. a La Ligue aurait deux buts : un but de propagande, un but de préservation. La propagande de la Ligue consisterai* ' à multiplier, en Belgique et même à l'étranger, des souvenirs variés et autant i que possible, durables et parlants, de l'oc-cv.pation allemande et de ses méfaits. Le i livre, le tract illustré, la revue, le journal, l'imagerie populaire sous toutes ses formes seraient mis à contribution. Des ( monuments et des plaques oommémorati- j ves seraient érigc3 dans les villes et les i villages particulièrement maltraités. Des ! conférences, des manifestations patrioti- ' ques annuelles sur la tombe de nos héros et de nos martyrs entretiendraient dans les cœurs, tout comme en Alsace, la mémoire des procédés germaniques. Pour réaliser ce programme, la Ligue ferait appel au plus grand nombre possible de membres, dans toutes les classes de la population. Elle devrait avoir partout des correspondants actifs, des sections locales.Mais le rôle le plus important de la Ligue du Souvenir consisterait à surveiller l'ennemi,à prévenir les tentatives d'infiltration. à organiser d'une manière méthodique le boycottage des employés allemands, des produits allemands, des affaires allemandes, à expulser des affaires belges les Allemands qui s'y trouvent installés. L'Allemand doit désormais être mis hors la loi dans tous les domaines. Son honneur doit être tenu pour une chose qui n'existe .pas ; il ne faut pas faire plus de crédit à sa parole qu'à la parokj d'un faussaire ou d'un escroc j si l'on est**: amené à traiter avec lui, ce doit être com-|-1 me on traite avec un pestiféré. r * Cet interdit jeté par les Belges sur toutj, 3e qui est allemand doit être le châtiment] éternel et a an £ Lan.t de ironie, et de 1*1 •utalité germaniques. Mais oe doit être issi le monument durable que nous éri->rons dans nos cœurs, le symbole élo-lent de oette union des âmes dont la Bol-Lque offre en ce moment l'admirable îectacle. L'union des âmes, que c'est beau ! Les artis font trêve à leurs querelles. Il n'y plus que des Belges. Les classes sociales >nt rapprochées, l'intérêt personnel abo-. Tout est généreusement sacrifié à la rande cause nationale ; il n'y_ a pas une éfaillance, pas une voix discordante, oilà oe qu'a fait l'ennemi qui se flattait o nous réduire : il nous a rendus plus nis, plus forts que nous n'avons jamais bé. Eh bien ! demain, quand l'ennemi >ra balayé de notre sol, il faut que Pu-ion des âmes perdure. Il faut que nous taintenions ce sentiment national plus ivace, cette cohésion plus étroite des lelges autour du drapeau. Il faut que >utes lies bonnes volontés continuent à associer pour faire une Belgique une et 3rte, pour repousser les germes de des-grégation et de division, pour veiller ux menaces de pénétration du dehors; lia tout quand elles visent à créer le péril u dedans. Le souvenir, c'esib par lui que vivra union des âmes. Belges, n'oublions ja-îais ! PIERRE VERHAEGEN. • • • C'est tout le programme que notre di-ecteur, M. Jules Claes, a exposé de ma-ière plus succincte mais aussi complète Drsqu'il a lancé cet appel auquel jusqu'à résent 1500 adhérents ont répondu. Nous rappelons : 1°) que les noms des dhérents ne sont pas publiés pour Fins-Eint ; 2°) qu'aucune cotisation- n'est requise our l'instant. Celle-ci sera déterminée lus tard et sera nécessairement d'autant lus faible que nous serons plus nom-reux ; 3°) qu'aucun ■ comité n'est encore élu :>ute une partie intéressante, la plus in-'ressante et la plus active dans doute des dhérents possible n'étant pas encore tou-héo par notre appel. Rappelons qu'on s'inscrit, 59, rue des 'eignés, provisoirement et que La Ligue 'a aucun caractère politique. L'action des femmes belges devant être rès précieuse, une section de dames est révue. — i i < I ' i J ' ■ V—. ' Jfv-, 11 11 'i ( « 1 f ; * / i i < > « c ] I 1 c t j 5 ï s c s J * '-'-i... • <- Jè il Tous an trawaii! m ta guerre économique Un a,"ticSa da vente immédiate.— La lampe da poche-calepin de campagne. Paami les articles qui pourraient solliciter ^attention immédiate des ferblantiers nous >ign>a.io<nis une petite enveloppe pour lampe de poche de campagne. Ce type a été offert en vente à notre armée' il y a. quelque teamps. Or aujourd'hui nous le voyons en possession de la plupart des offi-dkxM allemands. Noue adiioas essayer d'en donner une description aussà_ claire que possible, regrettant de n'en pouvoir donner un croquis. Sur le plat de la boîte — car c'est de la boîte seule qu'il s'agit — se trofrve un bloc-not» formé <ie cartons bristol format carte de visite. Ces petite cartons sont engagés entre deux rainures de métal. Au-dessus du bloc-notes se trouve la petite lampe, mais pour que celle-ci projette sa lumière uniquement sur le bloc-notes et ne décèle pas la présence du porteur il faut que ia lampe soit recouverte d'un cha-peaiu avec une ouverture vers le bloc-notes. Ce chapeau esfc évidemment à charnière tant pour pouvoir renouveler la lampe que pour découvrir celle-ci. Deux contacts permettent l'allumage de la lampe : l'un est le bouton poussoir ordinaire, l'autre un contact à verrou pour l'éclairage de plus longue durée. Un crayon sur le côté du boîtier, deux pattes en cuir pour la fixation h deux boutons de la itiunique complètent ce petit appareil qui, fabriqué de suite serait _ certainement vendu -par centaines à nos offiçiers. Hui.'es minérales et gommas La firme Van De Putte et Co, rue des Juifs, 24, en réponse à notre demande nous fait savoir qu'elle s'occupe de ces articles. Dsnteliee à la main On nous demande: Ne pourriez-vous me faire connaître un débouché pour les dentelles à la main (aux fuseaux) mes acheteurs étant presque tous Allemands je ne" puis plus rien écouler et je dois laisser mes ouvrières sans ouvrage. A. Lestaeghe. Cire SVSontanwaehs Voilà un article fabriqué exclusivement par les Allemands et les Autrichiens et qui cependant est de très forte consommation. Plusieurs usines belges en emploient de très fortes quantités pour la fabrication des cirages, par exemple: La fabrication nationale de cirages de Di.vmude, la maison Balthazar de Jenieppe, Les maisons Rinskopf de Gand, etc. Cet article ne pourrait-il pas être fabriqué par nos amis ? Si à notre insu il y aurait des amis qui produiraient cet article, il nous serait agréable de connaître leurs adresses. Pour s'introduire chez nous Messieurs, Nous recevons la lettre suivante : Sous la rubrique « Tous au travail », du A ANVERS Les trains pour Anvers Depuis dimanche matin la circulation des trains a été rétablie sur la ligne de Woes, vers St-Nico'os et Anvers. Départs pour Ostende L'administration de la marine çrganise le mercredi 7 courant un voyage «payant d'Anvers à Ostende. La malle « Ville de Liège » partira à q heures diu -matin du quai Jordaens. Les prix de la traversée sont fixés uniformément à 10 fr. par personne adulte et à 5 fr. par enfant de inoins de 12 ans. Les semis billets valables pour ce voyage seront délivrés à partir de 7 heures du matin contre paiement des prix dte parcours au bureau de recettes établi à proximité du-lieu i 'embarquement. Il n'y aura pas de buffet à bord. Les bagages de poids et de volume normaux pourront Hre admis gratuitement. Selon toute probabilité, l'administration [X)urra organiser des départs analogues les deux jours suivants. • ' Les intéressés seront avertis par la voie les journaux si possible la veille diu jour du lépant. Avis important ^ POSITION FORTIFIEE D'ANVERS r etat-màjor Quartier général à Anvers, le G octobre 1914. Pour répondre aux nombreuses demandes lui me parviennent, je tiens à faire savoir Sue les navires de mer et les bateaux d'inte •ieur, à l'exception des bateaux appartenait i des nations ennemies, sont autorisés ù quit er le port. Il suffit de notiîxer leur chargement à l'état, najor de îa position fortifiée. Le lieutenant>général commandant, (s) DEGUISE. Volontaires Civils Ce groupe a reçu de la Cork S team Ship Co ^td die Cork par l'entremise des agents de ette compagnie, MM. John P. Best & Co in don important de provisions do tous genres. I^es Voloriftaireis Civils font un appel aux ^twersois de bonne volonté pour qu'ils se assent inscrire comme membre. Le groupe •st débordé, malgré ses quatre cents adlié-ents.6 ociobre Y a-t-on pensé? C'est aujourd'hui mardi u© devait avoir lieu l'ouverture du Théâtre loyal qui marque comme un des grands évé-Lements de la vie anversoise. C'est la «Vie do Bohême», de Puccini, qui evait nous faire connaître les nouveaux ar-istes d'opéra-comique recrutés avec un soin iloux par M. Corin. Les événements ont changé tout cela et il a belle lurette que l'on renonça à tout es-oir d'ouvrir encore oette saison les théâtres ubsidiés. Comme théâtre, nous aurons celui e la guerre pour occuper nos esprits ec ce ont les vaillantes troupes alliées qui y joue-ont un rôle autrement intéressant que celui e nos artistes. Ce seront lès fusils et les canons qui seront l'orchestre que conduira avec autant de ompétence que de dévouement notra vaillent état-major. X3'«st ég&Lt fe^AUCoup de fidèles du Royal lor octobre, édition d* ift&tin., tous signeà» un a truc j pouvant ôt*e employé par les maisons allemandes g&uz*- introduire sur non marchés, les produite de leur industrie nationale. En voici same oowramment. employé par les firmes #Qnt»e-lvh<n : Avant la guerre, p»®d«ita» de provenance allemande, étaient s^t«s en Fisance, en 09 qui concerne certains do droits d'en trée vraiment probilûfrife. ©'éia-ifr le cas pour les #artioies de bo£iu«tàa»ie : gauts, bas, articles tricotés, eto. »e f-sa s'est passé: ea Belgique, toutes l«s dirigées sur nos entrepôts ptfe&c — Verriers, Liège, Bruxelles, Anvers, et»., — soM momentanément exonérées du pîMorao&t des droits cU douane. En cas de -«^exyôsrtatio»., quelle qu« soit la destination tU ht auwcfeandase, auaim droit n'est prélevé ùaaa »etiK> pays. Les commerçants teutons ojo4 su habileiAent exploit* la situation. Je m'explique pas* ua «xcmpio pris sur ta vif : à l'entrepôt da BMiseSes, existait un« maison allemande — îa îbaae Ja®blé — grand importateur d'art:oUs ée> bonneterie en tous genj-cs. Cette m Mcevr.it absolument tout à l'entrepôt, ©à. la marchandise étaii manipulée par bon B<arn.h»e Remployés : on estampillait toutes 1» pièces tPun cachet D B (douane belge) on appliquait sur les paquet# des étiquettes a Bruxelles », on plombait les colis d'un plomb de douane belge, et le totrè ainsi « maquillé » partait pour la France, où ii entrait à la faveu» d'un tarif douanier considérablement abaissé, et comme de provenance belge ! Le tour était joué > £a fibme Jeclilé ne m livrait à aucun acte oemmercial en Belgique ! Agréez, Messieurs, JVxprossioià de toute m* considération. Un vérificateur des douanes. L© rachat des bona do guerr» Monsieur le Dirootew de la «Métropole» An ver*. Constatant avec plaisir- que la campaga» que vous menez contre les produits allemand» commence à produire des effets, je préoanôat de faire appel aux industriels belges étani actuellement débiteurs des Allemands, de m» eiieter, après La gueri-e, les bons que ceux-ci auront émis en Belgique, et de s'en servi? comme paiement. Sincèrement. A. Van Nie uvenhuya*» Chror^olithographl© dsflours aquarelles, etc. Voici quelques adresses qui nous ont ét4 demandées: Goossens et Cie, rue Hoberman, Curegheax Bruxelles; GauweJoos et Oie, rue Brognie*, Cureghemr; Deryck et Hendel, à Foreatj Goffard (pour les fleurs) rue Masuy, Laeken. M. Henri Van Hove, rue Montons, 72. h Borgerhout, ouvrier-conducteur chromolitW» graphe sur fer blano. désire connaître qu«îi. qu'un qui voudrait «emmeaioer ce gonre dê travail. aurcait songé, à une date qui leur est parti* culièrement chère ce qui ne leà a pas empf* chés de faire_ des vœux pour nos bons peti^i pioupious qui défendent notre sol avec uni ardeur qui fait l'admiration de tous. Une adresse russe sa PaHensent be'ge >~'ta q cs> < M. le président de la Chambre des roprésent tants a reçu la lettre que voici : A Monsieur kTPrésklcnt de la Chambne des députés belges, Toute la Russie suit avec une admiratio* sans bornes la lutte héroïque de la valeuneus» armée belge contre un ennemi cruel et implsb-cable. C'eat avec la plus profonde sympa/thi® que nous accueillons les nouvelles relatives à i abnégation inouïe d* valeureux peupia belf^e. Vos exploiits ressuscita 1* dans nos mémei* res les actions héroïques de vos ancêtres, cent actions que l'Histoire a enregistrées en lettres indélébiles dans ses annales; nous en canoë* vons d'autant plus une indignation profond^ à l'égard de la. barbarie sauvage des vandaieç allemands, qui n 'épargnera ni tes fem mes, n$ .es enfants, ni mêmes les monuments artis^. ques du plissé. Ces hordes, semblables aux liuns, ne s'arrêtent même pas à la pensée d* ce qu'il y aurait de douloureux pour eux d® voir la destruction do Dresde. d& Munich, Berlin ou 1 enlèvement de ia « Madone Six* ci ne», qu'on leur prendrait pour la iendre à l'Italie. La destruction dte LcuvxVn, co centre d'kw* ;ruction et de _ bion/jwsanao, a évoqué danç tout l'univers civilisé u» juste sentiment d'i«* iignation et de revoke. 1)'aiari* part, l'inorK dation volontaire d» provinces- florissante^ effectuée dans le but <is- défendre la Pauri^ a produit une profonde tristesse dans le® cœurs de tous ceux qui savent apprécier valeur d'un travail séculaire. Toute la Russd# est unanime à apprécier la grondeur d'un pan ïoii sacrifice. Soyez sûrs, amis beiges, que vos aacrifioaqf ne sont pas perdius et ou» l'heure approche oà nous verrons venir PalftmnchrsaenKr* univety sel à l'égard d'un «îtaen» plein d'orgueil ek de perfidie. Bientôt iss alliée même des Pru®. siens, les Bavarois, le* Saxens «t an vires, coin» prendront toute l'horreur de leur aveugk* ment. lueurs yeux s'ouwireBt et ils aoeroe» vront l'abîme vers • leouei i>e «ont entraîné* par les Hohenaollern, le» Habebour^. les ho»» l>ereaux de Prusse, les Knr ^ «t tant d'autre®, Alons ils s'affranchiront d»a jeug des Prueu siens et ils s'empresseront de fairo leur paix avec nous, pour coïtstkner dos Etats libre% sur les rumes de 3'Autriche e* c>e l'Allemagne, Dans cette couvre généreuse cie la libération de l'Europe et même de tout Punivens. à î'é* gard du militarisme cauch^narcsque de l'Allemagne, votre conduite héroïque aura été h premier et le plus grand hesioemiste de rédemption, brisant ras«yurt de rage et la foJâ* allemande. Gloire aux héros! Vive le valeureux Kcft belge ! Puisse triompher votre belle devise na* nionoile : «L'union fait la for®en. C'est aiara que, sur les ruines de l'édifice^ insensé, rw® devait être celui de l'hégémonie umiversefâ# de l'Allemagne, on verra régner lies grande pi-inoipes de -liberité, d'égalité et de fraternité Le Président du 13 4me banquet slave, à Pétmograde, Rédacteur du «Messager Hisitoriqi^ (s) GLINSKY-r

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