La Métropole

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s.n. 1914, 02 April. La Métropole. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/542j679q1m/
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LA MÉTROPOLE AJBOlVTVH^VtBJ^ M = rr ...4âÉi#ll. 15« UO S£ • «#•••*••••• r_ o _ 5tx mois .«••••••••••• ?* trois mois .•.*•••••••••«• %uu Dd rabonne à tous les bureaux de poste et aux tacteuri. ETRANGER, le port en sus: poui 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours de 4 à 10 pages 59,ruedes Peignes, Anvers Administration: » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces r la petite Chronique sportive la ligne ligue ... fr. 0 30 fr. 3 ÛO Annonces financ.icL » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la ligne, d | 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix & convenir Pour tonte la publicité, saui celle de la province d'Anvers, «'adresser à VAGENCE HAVAS : à BRUXELLES : S, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : n3. Cheaoside E. C. Jeudi 2 avril 1914 La rive gauche )o( TOUS voulez voir comment on peut s'y ire pour gâcher, compromettre, périr rémédiablement une cause, veuil-|re, s'il vous plaît, le « Matin » er à propos de la rive gauche. s'agit toujours de l'opinion de M. ■butte que le moment n'est pas venu Ebattre le régime du port à créer à %le. Cela, ne veut certes pas dire que bment n'est pas venu depuis long-b, s'il n'est même pas3é, de préparer igime par de sages, prévoyantes et ss négociations entre parties intéres-lont la première, sans contredit, est le d'Anvers. qu'est-ce que la ville d'Anvers, don: es projets d'extension maritime de-?5 ans ont poi.^sé vers la rive gau-tenté, proposé ou négocié pour pré-une solution sortable? a, rien, rien ! 1 Pardon, elle a tout >our amplifier et exagérer l'avenir rive gauche et mener ainsi ceux qui sèdent à la garder avec une ténacité int plus irréductible. i Matin /> rappelle bien inutilement i les manifestations qui se sont pro-i depuis 25 ans en faveur de Pin-ration de la rive gauche. C'est une iclature de collégien qui veut pa-documenté mais qui ne contient es choses vieilles comme les rues et es de tous les Anversois un peu au nt de leur histoire contemporaine, is y retrouvons cependant une perle: Î5 mai 1893 (il y a 21 ans) le collège œrs décide (sic) qu'il est impossible Hor d'un pont ou d'un tunnel sans fer en même temps les questions ropriation et d'incorporation de la fâ,ucbe ». > eii tendez bien, le collège a décidé R.T-ïo'jEt qu'a-t-il fait depuis lors rer l'appropriation ou Finition ? La réponse est facile, parce ours la même: rien, rien, rien 1 T'^aintenan que ceux qui devaient mouvaient seuls prendre des ini-pratiques n'ont rien fait; mainte-iue la Ville d'Anvers a ignoré, né-méconnu tous ses devoirs, il faut er tout de même ! C'est le « Matin » >nne le ralliement, le panache de Quichotte en tête et sa lance au ! rive gauche, nous n'allons plus la p*, la poursuivre avec le tact, le ' et la discrétion que pareille œuvre •rte. , non ! Vous allez voir, pauvre slleputte, comment on entend cela Matin » d'Anvers 1 La rive gauche, 'exigeons, il nous la faut, au be-tous irons la prendre! raux, catholiques, socialistes, tous tous autour du « Matin »! Le e gloire est arrivé! formalités légales, l'accord des parties intéressées, la ratification îentaire, foin de tout cela! Nous nous préparer à conquérir le cou-ur la gorge ce qu'il nous faut et ce 3us voulons ! Le succès de pareille • rise ne se discute pas. Chacun le >. s ferons, on le comprend, l'écono-'une protestation contre une aussi ire escapade. S'il plaît au « Matin » Dousser à fond, nous marquerons les Ipour fixer les responsabilités dé-s que chacun aura à porter dans .tntesque et retentissante gaffe où *irviendra sans doute pas même à t t les hommes politiques sérieux f parti. pus nous trompions sur ce point, resterait qu'une conclusion à tirer, qu'ils veulent tenter un grossier politique pour donner le change sur Bise perdue d'avance et perdue par maladresses autant que par leur e. s écrivions hier qu'il ne reste plus Matin » que le port de la rive i à démolir pour qu'il puisse se d'avoir renié tout ce qu'il a défen-? matière d'extension maritime à 3 pourrions n'être pas loin de cette re palinodie. / Bridoie. ît pays, Grand peuple Journal » de Paris, qui n'a certes > clérical, a publié, il y a quelques me étude de M. Léopold Mabilleau. ste en la matière, sur le projet de loi aux assurances sociales, déposé par ernemeiit belge. M. Mabilleau consta- < par le dépôt de ce projet, le parti lue a donné « une nouvelle preuve de plesse et de son sens réaliste de la i. sociale » : > me bornerai, dit-il, du projet lui-à le louer en disant qu'il est aus? ; &ux que hardi: 'je le définirai en di-u il est à la fois le plus démocratique plus libéral qui soit dans aucune lé->n connue ». tf. Mabilleau conclut par cette sug-compa raison : rur 9 francs par an, la France as-le pension aux héros qui auront tra-pictorieuseme'.t, et par leur propre les trois cercles de l'enfer social qui firent du repos mérité: maladie, in-, chômage. ur 24 francs par an (12 francs pour vlie, 6 francs pour l'invalidité, 6 lr. vieille&se, l'assurance belge prend à ne tous les risques des travailleurs, en ;ant au.» travailleurs eux-mêmes pour lir la tâche de leur salut. ément, CE PETIT PAYS EST UN ) PEUPLE ». n'empêchera évidemment pas libe-socin liâtes le continuer à prétendre :ouvernement catholique est en dessous ses devoirs. empêche que beaucoup d'anticléricaa.\ lisent le a Journal » de Paris. Ils pu s'y rendre compte combien Us actemem informés par les journaux «•aux belges sur les gestes du gou ent >ut-être, qui sait, oette leçon typique TOra-t-elie les yeux. L'Actualité Encore la crise angiaist & Il n'est guère facile de se fair< une idée exacte de la situation po ^jfJL litique en Angleterre. Cette situa tion enange du jour au lendemain et chaqu< séance du parlement apporte dans les débat un nouvel élément dont il convient gêné paiement de tenir très sérieusement compt dans l'appréciation des événements et d< leurs conséquences possibles. Les deux gran des surprises des dernières séances de la Chambre des Communes furent d'un côt l'annonce de M. Asquith qu'il prenait le A*>r tefeuille de la guerre après le départ du cc îonel Seely et Je l'autre l'affirmation de 6i Edward Grey que le gouvernement prépar un projet de décentralisation administrative et judiciaire donnant un véritable Hom llule à chacune de® quatre parties d Royaume-Uni. Ce ne serait donc plus seule ~ient l'Irlande mais encore l'Ecosse, le pav d2 Galles et l'Angleterre proprement dit qui jouiraient d'une organisation autonome En ce qui concerne La résolution de M.Af quitfi de prendre le portefeuille de la guerre il faut reconnaître qu'elle ne manque pas d crânerie ni même d'une certaine élégance d geste qui devrait lui garantir les sympathie même de ses adversaires politiques. Le pre mier ministre a parfaitement reconn qu'après ce qui s'était passé, il fallait à 1 tête du War Office non plus un ministre quel conque mais un homme d'une autorité ir contestable et d'unxprestige indiscuté. 1 t'agit, en effet, de ramener l'armée à l'obéif sance et au sentiment de son devoir. 0 c'est là une tâche particulièrement délicat en Angleterre, en ce moment. Personn n'ignore que les officiers qui se sont révolté cc tre les décisions du gouvernement et qu ont dicté au ministre de la guerre comme tout le cabinet leurs conditions sont les fil des nobles lords unionistes qui ne veulent uicun prix du Home llule et qui ont bas leur résistance contre l'autonomie irlandais ir deux facteurs importants: l'armée, o pour mieux dire le corps d'officiers recrut parmi les membres de leurs familles et sur l< lloi lui-même. M. Asquith se trouvera don. djvant la nécessité de s'attaquer non seule ment aux idées un peu spéciales que se fon oes officiers de leurs devoirs mais encor< aux excitations qui leur viennent des rang: i ême de leurs parentô et de leurs amis po litiques. Une des premières résolutions qu lui incombera sera de remplacer les générau: . rench et Etwart à la tete de l'état-majo général. A qui va-t-il confier leur succès s:on? On a cité le nom de Kitchener puis en eore quelques autres, mais en réalité le pré sident du Conseil se trouve toujours devan cette éventualité de se heurter à un refus pa solidarité avec les officiers rebelles. D'ailleur il ne peut pus licencier toute l'armée par suit< du refus d'obéissance des officiers, nécessité à laquelle il pourait être réduit cepen dants'il devait extirper complètement l'espri-de résistance des officiers. Il est vrai qu'en Angleterre, il est plus facile de trouver de< pairs à créer que des officiers à nommer dans ces conditions. Cette simple constation suffil pour montrer ce qu'il faut penser de la ma nière de certains journaux parisiens de pré senter la situation en intitulant gravemeni leurs informations de Londres par ces mots a Le Parlement contre l'armée ». Ces terme< sont à renverser si l'on veut indiquer la si tuation exacte. Les officiers se sont révolté: contre le gouvernement et contre les dé cisions du parlement. C'est là un fait qu l'on n'oserait nier. M. Asquith d'ailleurs en acceptant 1 portefeuille de la guerre s'est exposé à un éventualité assez désagréable. Il doit se sou mettre à réélection et il oourt toujours h risque d'un échec si même cet échec paraî t ès peu probable. Les unionistes dans tou les cas font tous les efforts pour le mettre er minorité et ils sont allés jusqu'à suscite] la candidature du fameux agitateur Larkii contre le premier ministre. î admettant que M. Asquith soit sort victorieux de la lutte électorale et qu'il ai réussi à inspirer aux officiers les sentiment* les plus justes sur leurs devoirs, il rester? encore à vaincre la résistance du Roi, que lee unionistes ont cessé de mettre en avant danf leur lutte contre le Home Rule. Us n'onl cessé de prétendre que le devoir du souverain était d'opposer son « veto » à la loi accor-lant l'autonomie à l'Irlande. En réalité donc, il faudrait briser la résistance des unionistes pour s'assurer l'assentiment de la couronne ii 1a loi du Home Rule. Les feuilles unionistes ont à certains moments prétendu que le parlement par lequel le pouvoir d'empêchei indéfiniment l'application d'une loi dont s< prévalait la Chambre des Lords fut brisé n< serait toujours pas reconnu par la Couronn< q1 i cependant a signé cet Act. Ces affirma tions sont peut-être fausses mais elles ex pliquent trop parfaitement certaines chose; pour qu'on puisse les considérer comme ab solument sans fondement. M Il suffit / ,ins aucun doute de ces exrnsi lorations {our montrer les difficultés de h situation de M. Asquith et du ministère li béral devant la situation politique actuelle J. Joerg. XBflCW Anvers et Rotterdam en mars >o( — Au cours du mois de mars ,1e port d'Anvers a reçu la visite de 656 navires, jaugeam ju total 1 million 293,549 tonnes, dont 2( voiliers et 630 vapeurs; en mars de l'annee dernière ces chiffres étaient respectivemeni de 626 navires jaugeant 1 million 215,89î tonnes ; soit une augmentation pour le moù tcoulé de 30 navires et de 77,654 tonnes . Le nombre des voiliers a sensiblement di minué au cours de ce mois; leur nombre, ei effet, ne s'élève qu'à 26. d'un tonnage d< 12,124 tonnes contre 41 de 27^920 tonnes er mars 1913, so!t une diminution de 15 bâ timents et de 15,796 tonnes. Le nombre des navires entrés à Anvers de puis le 1er janvier 1914 s'élève à 1,748 na jaugeant 3 millions 491.870 tonnes contre l,75v navires de 3 millions 490,901 t. qui constitue pour l'année courante une diminution de 15 navires et une augmenta-t.i n de 969 tonnes. On constate pour ces trois premiers mois de 'année une diminution de 8 voiliers et d'un tonnage de 15,796 tonnes; tandis que les vapours sont en augmentation de 3 unités et de 16,553 tonnes. Le port de Rotterdam reçut en mars écoulé , ^ navires d'un tonnage de million 101,238 tonnes, contre 866. navires ie 1 million 051,289 tonnes en mars 1913, S,'n^ne a,,Sm&ntation de 46 navires et de 1J.J4J tonnes. Pour les trois premiers mois ,-cc nnee If nombr-e des navires entrés se r par 2,441 avec un tonnage de 2 million 986,64] tonnes contre 2,440 navires langeant 2 millions 912,970 tonnes au cours Je la meme période de l'anné® 1913, ce qui : .:t pour l'annee courante une augmentation 1 tui navire et de 73,671 tonnes. Échos > LAVÏLLE ~ Programme de la journée : 5 FETE8 ET CONFERENCES 3 Musée royal de pointure. — K. 3 heures, oomfé-^ rences par MM- Verlaat et Pol de Mont, sur les î peintres anglais et les portraits d'Hélène Poair-" ment. Ligue maritime belge. — A 8 heuircs 45. au k>-î cal de la Chambre de commerce, conférence par - M. E. Dockers, armateur : « Anvers ot Rotterdam, _ au point de vue des armements » (I) (projections).! r Cercle Artistique. — A 8 heures et ck-mde. confé-i renoe pax M. PLerens Gevaert : « Jortiaens, poète ^ des beuverLes » (projections» en couLeurs). 3 COURS 1 Berlitz School, 8, Melr. — Langues vivante*. î EXPOSITIONS Art contomporain. — De 10 à 5 heures, en la salle des fêtes de la Ville, Meir, Salon 1914, ou-_ vert jusqu'au 5 avrtl. Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, exposl-' tlon d'art chinois et japonais (ouveate jusqu'au e 2 avril) 2 Salle Wynen. — De 10 à 5 heures, exposLtlon s Edm. Veo-sitnaeten (ouverte jusqu'au 3 avril). Musée royal de peinture. — De 10 à 4 heures, i exposiition de peintures de la colitectdon C. L. a Cardon, die Bruxelles. Cercle Catholique. — De 10 à 4 heures, expof4-tion par la section de photographie diu OeTi-le 7 Catholique. aieetingwacJKt (ouverte jusqu'au 5 1 avrLl). r î Le temps - Nous flânions hier, aspirant à pleins pon-? mons l'air tiède, avec un plaisir dont •veus 1 ne pouvez douter, car vous l'avez certaine-1 ment partagé. ? Et comme nous, vous aurez remarqué, en-] tr'autres indices certains d'un printemps pro-[ che et durable que les restaurateurs, bras-? sériés et café6 ont sorti leurs tables et leurs 1 chaises et que des promeneurs... assis aux terrasses consommaient, le sourire aux lè-; vres, de déjà rafraîchissantes boissons. Que des hommes de tout âge déambulaient avec " des paletots do deiri-saison, endossés eu qu'ils ; portaient négligemment sur le bras, ayant ' l'air de vous dire: — Qu'il fait bon vivre. Les femmes, elles, éternel mystère, per-1 sistent — pourquoi, mon Dieu? — à sem-' mitoufler de boas et de manchons — se-r raient-elles plus prudentes que l'homme et le beau soleil qui nous sourit ne leur dirait-il encore rien qui vaille? " Les étrangers, si facilement devinés, quoiqu'ils fassent, commencent à se mettre en mouvement, et nous les voyons avec plaisir ' circuler dans nos rues, s'émerveillant des monument», des statues et de mille choses qui éveillent leur attention et que nous frôlons tous les jours avec une LndiffWence qui étonne parfois ces voyageurs venus exprès chez nous pour les voir. Puisse la bonne saison amener nombreux les excursionnistes des quatre coins de la machine ronde pour le plus grand bien de notre commerce et de la renommée de notre métropole 1 Les dernières de " Parslfaî „ Nous demandions hier avec plusieurs autres i oonfrères, que des mesures fussent prises pour permettre aux habitants de la banlieue î tt de la province, ainsi qu'aux Anvereois empêchés de se rendre au Théâtre lyrique flamand en semaine, d'assister à oe spectacle 3' unique qu'est « Parsifal » . ? D'accord en cela avec le a ELandelsblad » - la « Nieuwe Gazet » et la « Vlaamsche î Gazet » nous avions insisté pour que la Ville ; fit un sacrifice pécuniaire en vue de I'orga-ï nisation de quatre ou cinq représentations de a Parsifal ». aux prix ordinaires des places. T Collège des bourgmestre et échevins, i réuni mardi, a fait prier M. Fontaine de fâire un devis des dépemes que pourraient entraîner quatre ou cinq représentations sans i majoration des prix des places. Ayant pris connaissance de ce devis le Col-•ge s'est rendu compte qu'il était présente ment impossible à la Ville de faire la dépense nécessaire. « Parsifal » n'aurait donc plus que deux représentations à Anvers à partir d'aujourd'hui et dès lundi les décors seront enlevés. Les journaux Libéraux qui demandèrent comme nous des représentations supplémentaires enregistrent la décision du Collège sans un commentaire. On nous permettra oependant d© trouver l'il est profondément attristant de voir la vilL d'Anvers, protectrice des arts, in-1 capable de découvrir dans sa caisse de quoi ' procurer à la majorité de ses citoyens une ' pure jouissance artistique, alors qu'en tout ■ temps les sociétés de « vogelpik » peuvent compter sur la libéralité de nos édiles car- ! tellistes, et que très récemment les mêmes ■ édiles ont dépensé quelques beaux billets de mille pour l'organisation d'une mascarade qui ne fut pas même un cortège régulier. Nos édiles préfèrent le Carnaval à « Par-1 sifal ». C'est leur droit. Ajoutons que, de leur part, le contraire nous eût étonné. La police dans les bassins Ainsi que nous l'avons annoncé M. De Vo6 s'est occupé activement de la réorganisation | des services de surveillance aux quais et dans les bassins. Nous avons dit que la Ville allait prochainement faire l'acquisition d'un canot à moteur, qui serait monté par des agents <Je police agissant de concert avec le service que le gouvernement compte organiser cette année 1 encore pour la police de la rade. Le Collège échevinal s'est réuni mardi soir. Il s'eert mis d'accord sur le type de l'embar-' cation à acheter. TCn attendant que ce canot soit livré Vad- > ministration communale a cru bien faire inaugurant dès à présent le nouveau service 1 de surveillance dans les bassins. Une embarcation appartenant au service de la recette des droits de quais a été mise à la disposition des policiers, qui pourront faire sans tarder de l'excellente besogne. Les festivals de mai Mme Frances Rose de l'Opéra de Berlin qui vient de remporter un succès triomphal ians les représentations de t Salomé » et d' t Electra » au Théâtre de la Monnaie sous la direction de Richard Strauss, aura une part prépondérante dans le programme du festival de musique dramatique organisé, les 16 et 18 mai prochains, dans le Palais des fêtes du Jardin zoologique. Elle y chantera, en effet, dans le finale du • Fidélio » de Beethoven et le grand air de I^éonore le rôle d'Eglantine dans le duo aveç Lysiart dans I' « Euryanthe » de Weber, celui de ; Ctiirysotémis dans Le grandiose finale : d' « Electra » de Richard Strauss et celui de : Milada dans le poignant duo d'amour de . 1 opéra tchèque « Dalibor » de Smetana. j Nous venons également d'apprendre que < M. le lieutenant général circonscriptionnaire Heimburger et M. Ernest Van Dvck, le grand < artiste lyrique, ont accepté lift présidence < d'honneur du Festival. (j EXTÉRIEUR - r—)0(— Allemagne Le téléphone Berlin=Milan ^ Berlin, 1er avril. — La ligne téléphonique Berlin-Milan a été ouverte,ce matin.Le sous-secrétaire d'Etat aux Postes a échangé avec le Directeur des Télégraphes de Milan quel- ti ques paroles de congratulation et a exprimé 'r les^œu que oette nouvelle ligne soit un moyen de rapprochement de plus entre les deux nations. <H Angleterre " AUTOUR DE LA CRISE cp La discussion du Home-Rule aux Communes ss Une proposition de sir Edward Grey ru Londres, 31 mars. — On reprend la deuxième lecture du Home-Rule. M. Long ancien ministre conservateur, pro- uu pose le rejet du Home-Rule. Il demande des ci éclaircissements au sujet des déclarations du or président du conseil. Sir Edward Grey propose que les conversa sût tions soient reprises en prenant pour base ne l'établissement d'un système de fédération pr pour tout le pays pour dix ans. On commente beaucoup dans les oouloirs sn. les paroles de Sir Edward Grey relativement a* à la possibilité d'une transaction, basée sur ve la constitution d'une fédération. L'impres- ve s;v>:i générale est que la période aiguë de la an crise est passée et que l'on s'achemine de plus en plus rapidement vers un compromis. m Cinquante députés unionistes, après le dis- 11 cours de Sir Edward Grey. ont tenu une réu- P< nion et préparé un amendement base sur les propositions du ministre des affaires étran^è- v<! res, lesquelles, croient-ils, seront acceptables pe par les deux parties. L'< En l'honneur de M. Asquith Londres, 31 mars. — Le club national libé- m ral a voté un ordre du jour félicitant ironi- ce" quement les conservateurs de. leurs tentatives en vue de corrompre l'armée et de s'en ser- al vir comme d'un instrument politique. L'ordre du jour affirme la confiance du club dans te le gouvernement. Cet ordre clu jour a été voté au milieu des acclamations pour le Roi ' < et pour M. Asquith. ~ Pour la réélection de M. Asquith Londres, 31 mars. — On annonce que l'agi- -n tateur irlandais Larkin pose sa candidature J contre celle de M. Asquith, dans la circon- ^ scription du comté de Fife. ^ Italie ai Le mouvement gréviste m Rome, 31 mars. — Le aGiornale d'Italia» apprend de Naples que la grève des marins a j-j Jté de nouveau proclamée. Deux jaunes ont ^ été blessés dans une rixe avec des grévistes. Rome. 31 mars.— La « Tribuna » dit qu'un v( dissentiment s'est élevé entre la fédération des cheminots et le syndicat. La première -p serait opposée à la grève que te syndicat voudrait proclamer. ^ an Les postiers après les cheminots ! q j&oime, 1er avril. — On mande de Milan au p t Messagero » que le comité central des em-ployés des postes et télégraphes a décidé de faire un referendiun parmi le personnel pour cj< savoir si un ultimatum sera adressé au gouvernement au sujet des satisfactions à accor- ra der aux employés. Le Comité a décidé en outre qu'une agita- <f(l tian serait faite d'acoord avec les cheminots, f». Etats-Unis £ LE CANAL DE PANAMA Les droits de péage a Washington, bl mars. — Par 248/162 voix la Qhambre des Représentants a adopté le bill supprimant l'exemption de péage pour les V navires caboteurs américains dans le canal de Panama. Le public a suivi les débats avec-un vif intérêt. Les galeries étaient combles. M. Clark, président de la Chambre, a pro- pr noncé un discours contre le bill. Mexique La prise de Torréon El Paso, 31 mars. — On annonce officielle- et ment que la ville de Torréon s'est rendue au cji générai Villa cet après-midi . UN EMPRUNT Décret du ministre des finances ^ Londres, 1er avril. — Le correspondant du t r-, « Times » à Mexico signaie qu'un accord a jx ébé oonolu en vue de l'émission par les ban- but quee d'un emprunt gouvernemental de qua-iante-cinq millions de dollars à 90 %. Le ser- n' vioe de la dette exté7-ieure sera repris dès au- tr< jourd'hui et l'augmentation de 50 % établie qt sur les droits de douane sera abolie le 15 courant. pr Mexico, 31 mars. — Comme suite à l'em- ca prnnt intérieur de 50 millions de piastres, le ministre des finances a pris un décret dont m poici les dispositions principales : 1. Le décret du 12* janvier 1914 qui sus- (& pendait le service de la dette est abrogé à at r-tir du 1er avril. Les sommes représentant de montant des coupons seront reçues et conservées dans^ les caisses de la Banque natio- de nale et versées aux porteurs lorsque le pias- ta tre sera revenue à un cours meilleur. 2. Le deoret du 10 octobre établissant une surtaxe de 50 % sur les droits d'importation sera abrogé à partir du 15 avril. LE BLUFF DES RESELLES * Torréon n'est pas pris ! New-York, 1er avril. — Une dépêche de C Jaurez annonce que le général Carranza a K déclaré hier soir que la prétendue chute de 6 Torréon est inexacte mais il a ajouté que l'on c pouvait s'attendre à la chute de la ville à ohaque instant. ,, La source de la nouvelle d'hier soir était S» un message du consul américain à Durango i M. Brvan, secrétaire d'Etat, disant qu'on lui avait fait savoir au consulat que Tonreon ^ a-vait été capturé. mi Chine « Une nouvelle ligne de chemin de fer n> Londres, 31 mars. — Le ministre chinois dfu les travaux publics et le syndicat anglo-chi- ^ lois, ont signé un contrat pour la construc- à >ion d'environ 600 milles de chemin de fer ^ *ntre Nankin-Nan Chang et Pink-Kiang. <!' 3ette concession va renforcer grandement les ^ ntérêts anglais dans la province du Yang- ^ IV. Une autre ligne aboutissant à Nan-Keon xu Shanghaï et uhe autre reliant Nan-Cliang ^ NVou-Chang sera construite. Ce réseau aurait un millier de milles. Il faudra pour en couvrir les frais contracter un emprunt de mi' auit millions de liv. st. hypothéquées et ga-?ees sur le réseau et en dernière analyse ra garanties par le gouvernement. Les principaux employés seront anglais ainsi que le matériel. _ Albanie LA SITUATION EN ALBANIE L'accord entre le prince et le peuple Durazzo, rer avril. — On démem de la iaçon La plius absolue dons les sphères autorisées Les bruiits dome certains journaux étran- tic ?ers se font 1 "écho et concernant des troubles tic intérieurs et une situation anarebique en soi Mbaniie. On agourte qu'une parfante harmonie règinte enitre Le ©oufvonaiiai, Le gouvernementi re, X la nation. fe< D'au/lire part, on espère que l'évacuation fei bu territoire albanais du sud s'achèvera rapi- Di lement en oaniformâté des ^îgagementts pris ar la Grèce. liq Sx la Chambre -lot- Séance de mercredi La séance est ouverte à i h. 45 sous ta pré-denoe de M. Schollaert, président. Les sections Il est prooédé au tirage pour, la désdgma-xi des membres des sections pendant Le ois d'avril 1914. Le budget de la guerre I^a Chambre aborde La discussion du bud-st de la guerre pour 1914. M. Terwagne signale qu'un médecin de maililon refu«a de traiter un blessé parce l'iil ne connaissait pas Le français et s'adres-, au soldat en disant: « Encore un .idfiot qui i connaît pas Le français». Paireils faits ne devraient pas se produire. L'orateur se plaint des conditions défec-euscs dans lesquelles, à proximité d'un modère et sans dlistribution d'eau, on veut éer une éooLe de puipilles à Maeseyck. L'orateur signale La malpropreté des oud-îes dans Les casernes. Les matières premiè-s qu'on y emploie sont excellentes, mais la éparation des mets est déplorable. M. Terwagne formule encore des plaintes r La distribution des biscuits. Ceux-ai livrés ux régiments dans des caisses en bois arri-nt contaminés, avariés, rongés par les rs. De nombreuses plaintes sont arrivées i département à ce sujet. I>e député socialiste d'Anvers conseilile au iniistre de demander des rapports précis sur îygiène de La troupe et des habitations de trmée. Il signale dans les détails les ennuis éprou.-s par un médecin militaire, le docteur Cha-auville, qui en présence de l'attitude de Diumônier militaire, a été mis à la retraite. (Comme M. MonviAle s'entretient avec le Lnistre de La guerre, l'extrême-gauche pro ste). M. Caeluwaert. — Le ministre n'écoute ►solument rien. C'est scandaleux 1 M. M on ville regagne son. banc es* levant ; bras au ciel. (Rires.) M .Terwagne s'attache à démontrer que >n en a voulu essentiellement au docteur îapeauviilile, parce qu 'un jour de procession n'a pas salué Le Saint-Sacrement. (M. Terwagne parle au milieu d'un bruit tense. Il s'arrête, s'éponge et plante son rgnon sur son nez. Il regarde La droite qui .) Riez, Messieurs... (M. Delvaux va s'as-oir à côté du mâniistre de la guerre. Nouvel rêt de l'orateur.) M. Cavrot. — Voyons Delvaux, Laissez Le inistre tranquille... (Rires.) A gauche. — S'en ira... s'en ira pas... (M. elvaux se retourne vers l'orateur et lui lance s regards courroucés). M. Delvaux. — Eh ! bien,, que me voulez- nus? (Il regagne son banc.) A gauche. — Continuez maintenant, M. srwagne. M. Terwagne reprend. Il rend hommage iix sentiments humanitaires du docteur îiapeauvilile qu'il connaît depuis longtemps, mdis qu 'on a classé dans son dossier Le*; :tres d'accusation du doyen d'Arlon, on a fusé d'y mettre des malades remerciant be ►oteur des soins leur prodigués. Le ministre offrit des protections de tolé-ruce.M. Vandervelde. — Le ministre de la terre poursuit les francs-maçons. Il nous 1 dit. Chose curieuse, oette politique est n versée au Congo où M Renlcin a promis les laiser bien tranquilles. M. Demblon. — Hier, M. de Broqueville déclaré Le contraire. M. Terwagne. — Il y a des hiboux dans tte politique gouvernementale. Faisons tention. Il y a des hiboux qui massacrent ns la nuit 1 (Applaudissements à gauche.) Série de votes. La Chambre procède aux votes sur des ojets discutés antérieurement. Elle adopte par 73 voix contre 54 et 11 «tentions le budget des recettes et dépenses >tra ordinaires. Elile adopte ensuite par 80 voix contre 50 2 abstentions le budget de la dette pubîi-e.Reprise du débat M. Devèze défend un amendement tendant majorer de 8,200 fr. le crédit alloué pour le nitement des fonctionnaires et employés rmanents de l'Institut cartographique mi-aire.M. C. Huysmans regrette que Le ministre ait pas pris des mesures assez sévères coiv î des officiers de l'école d'équitation d T près i avaient molesté des bourgeois. M. Ooms insiste pour que le ministre enne des mesures en faveur des soldats semés au camp de Beverloo. M. Mon ville critique Le projet de transfor-ition des uniformes. On va augmenter Le nombre des médecins, : l'orateur, pourquoi ne songe-t-on pas à gmenter dîans Les mêmes proportions oeluû s intendants ? M. Vande Perre demande que l'on mette s sa Mes à La disposition des aumôniers dans ! casernes. M. Woeste s'occuipe des oorrectionnaires Diest e< émet Le vœu de voir supprimer t établissement. M. de Broqueville répond brièvement aux /ers orateurs. Il déclare que la défense du Luxembourg na l'objet de prochaines mesures. La suppression des compagnies correction- ires de Diest est à l'étude. Des mesures seront prises à l'égard des upables de l'équipée d'Yprès. Les travaux d'électricité et de distribution ?au au camp de Beverloo sont en voie achèvement. Quant aux incidents de l'hôpital militaire \rlon le ministre déclare que les autorités iLitaires avaient proposé un blâme à l'au-inier. Au Lieu de cela, dit-il, j'ai exigé sa mission! _ En ce qui concerne le Dr Chapeauviilile, id îst pas aussi intéiessant qu 'a bien voulu le e M. Terwagne. Les rapports de ses supé-urs lui sont très défavoraibles. Ils relèvent sa charge des fautes graves et Le considè-i.t comme incapable de diriger l'hôpital \rlon. C'est sur la proposition de l'inspec-ir général aue je l'ai déplacé de ce dernier ste, ajoute ie ministre. La d'isoussion générale est dose. Les articles des budgets sont adoptés.^ l-a Cham'bre adopte ensuite les projets atifs à l'avancement des»officiers à l'école iiiitaire, au personnel des services admamis-itifs médical, vétérinaire et musical de rmée, La séance est levée à 7 heures. Les élections législatives )0( Le résultat du poil ouvert par La Fédéira-n démocratique liégeoise pour La désigna-n de see candidats a été proclamé lundi r. [1 y a eu 1.160 votants. M. Ch. de Ponthiè-sortant, a été proclamé 1er candidat ef-rtif par 688 voix contre 442 à M. Tchof-l, qui sera 1er suppléant. Le docteur Max moulin a été désigné comme 2e effectif. M. de Ponthière figurera sur la liste catho-u« ooiAme quatrième effectif» La commission Kochette —— A LA COMMISSION D'ENQUETE ENCORE DES INTERROGATOIRES Les anciens membres du cabinet Monis f Paris, 1er avril. — La commission d'enquête Rochette a prooédé ce matiin à l'audi- r don des membres du cabinet Monis. 1 M. Emile Constant, anciens sous-secrétaire c d'Etat, est introduit Le premier. e A la demande de M. Jaurès, il répond que L M. Dumesniil ne fit jamais devant Lui allusion aux intérêts qui étaient mis en jeu pour la d remise de l'affaire Rochette. _ e M. Jaurès lui demande s'il n'a pas fait une visite à l'Elysée oes jours derniers. M. Constant refuse de répondre. Je n'ai pas à répondre, dit-il, de conversations intimes. Je viens seulement rendre compte de ce que j'ai pu savoir comme sous-secrétaire d'Etat à 1 ''intérieur, au sujet de l'affaire Rochette. y M. Jaurès insiste et Lui demande slll n'a ^ pas tenu sur Les démarches qui auraient été faites un propos qui a pu donner naissance à £ l'article de l'« Indépendant » des Pyrénées-Orientales.M. Constant répond que les propos rap o portés sont faux. Quant k ses conversations personnelles d'ami à ami., il déclare vouioir ^ Les garder pour lui. Le témoin se retire. 9 M. Cruppi, ministre des affaires étrangères ^ du ministre Monis, introduit, se borne à déclarer qu'il ne sait rien des faits de l'affaire Rochette. Il n'a été l'objet, ni directement, ni indirectement, à aucune époque d'aucune démarche quelconque. e La commission entend ensuite M. Brousse, député, directeur r-oLitioue de 1 ' (< Indérx-n sr dont» des Pyrénées-Orientales. Il déclare que l'article pubLié par ce journal est de M. d Escarguel. Celui-ci ne Te consulte jamais sur ;aes articles. Il ne connaît pas les origines de l'article en question. I-e témoin se retire. _ , M. Steeg, ancien ministre, dit_qu'il ne sait ' rien relativement à l'article publié par l'ùln- ^ dépendant» des Pyrénées-Orientales racon- 1 tant qu'un ancien membre du cabinet Monis aurait été, au moment de la remise de l'affaô- -re Rochette. l'objet d'une démarche suspecte. 1 Répondant à M. Jaurès, il reconnaît être allé à l'Elysée oes jours-ci, mais nullement pour entretenir le président de la République d'une démarche de cette sorte. MM. Messimy, Charles Dûment, Pams et Chaumet, anciens membres du cabinet Monis, déclarent tous les quatre que pendant tout le temps qu'iils firent partie du ca-bin^t, Monis et du cabinet Cai33aux ils n'entendirent jamais parler de l'affaire Rochette. Au- ic coin d'eux n'est allié à l'Elysée récemment. d La commission, a décidé d'entendre demain après-midi M. Escarguel, rédacteur à t\< Indépendant» des Pyrénées-Orientailes. Elle r îeprend ensuite l'examen de ses conclusions t relativement au rôle des gouvernements successifs. Ces conclusions sont toutes adoptées. c EWes seront communiquées oe soir. i « ! L'assassinat de M. Calmette L'INSTRUCTION DU CRIME M. Barthou entendu par M. Boucard Paris, 1er avril. — Avant de reprendre 'es interrogatoires de Mme Cailiaux, M. Bou- ■ card a tenu à entendre un certain nombre de j témoins. A 2 heures, il recevait dans son cabinet M. Louis Barthou. ancien président du conseil, qui lut à la tribune de La Chambre le rapport Fabre. — Dans un de ses précédents interrogatoires, questionnait M. Boucard, Mme Cailiaux a déclaré que Mme Gueydan vous avait Lu les fameuses lettres privées dont elle redoutait la pub'ication ? — C'est faux, répondit M. Barthou. J'ai bien rencontré Mme Cailloux quelques jours avant le drame, mais il ne fut nullement question entre nous de la campagne du « Figaro» et encore moins des documents que M. Calimette pouvait posséder. Quant à la lettre signée «Ton Jo» j'étais comme bien r (les gens; je n'ai connu son existence que le . jour où elile a été publiée. — Mais, demande 'e juge, vous étiez en s rapport avec M. Calmette. Vous vous êtes occupé de la campagne entreprise? — Si je suis intervenu auprès de M. Calmette, oe n'est que relativement à certains 1 documents touchant à la politique extérieure de la France. Je me suis d'ailleurs expliqué à la tribune du Parlement et je ne puis rien ^ dire de plius. En outie, je suis intervenu au- -1 près de M. Calmette pour qu"Ll ne publie pas Le rapport de M. Fabre. Voilà essentiellement quels ont été mes rapports avec le directeur du « Figaro ». En ce qui concerne la campa- 1' gne commencée dans ce journal, je n'y ai été ^ mêlé à aucun titre. Je revendique très hautement, dût en terminant M. Barthou, la res- T ponsabiilité de ce que j'ai fait. La crise balkanique! Une revision du traité de Bucarest? o On, mande de Rome à la ((Gazette berlinoise de Midi» qu'à l'inspiration de Vienne ^ l'éventualité d'une revision du traité de Bu- " carest y aurait été envisagée. LA SERBIE ET SES RELATIONS AVEC LES PAYS BALKANIQUES * Déclarations de M. Pasitch « Belgrade, 31 mars. — M. Pasitch, au cours de son exposé devant la Skoupcbtina, a fait c les déclarations suivantes : ' n La politique ext érieure de La Serbie n 'a pas changé de point de vue en ce qui concerne *1 l'Albanie, l-e gouvernement se trouve en r: présence du devoir de régler cette situation au plus tôt. La politique serbe s'inspire du v désir de conserver la paix'dans les Balkans o après tant de sacrifices consentis par le peu- n pie serbe. Les intérêts vitaux du pays 00m- % manden1" au gouvernement de faire 'eus se= t efforts pour que la paix soit maun.^ivje dans les Balkans. La base de la polHque serbe a -été établie par les grands événements historiques qui se sont déroulés dans les Balkans. Quatre Etats, La Serbie, Le Monténégro, la Grèce et la Roumanie, unis ot solidaires, eurent à Lutter contre l'hégémonie d'un Etal dans les Balkans, l^e gouvernement serbf ' comme les gouvernements des Etats qui si- 1: gnèrent la paix de Bucarest, estime que cett<-paix doit être préservée de toute attaque. Dans oette politique nous pouvons toujour- d compter sur Le concours de nos ailiés et notre ir entente avec la Roumanie. Comme eux.nou^ 11 sommes prêts à sauvegarder la situation créée 11 par lie traité de Bucarest. Dans oette voie, la politique serbe peut compter sur la sympa- ^ thie et l'appui politique de chacun de ces P Ebats, qui désirent maintenir !a situation i> actuelle. Il en résulte pour la Serbie le devoir Jé de continuer à fortifier et à cultiver son en- C tente avec oes puissances. Elle doit en outre p; se mettre en garde contre tout ce qui tendrait ci à ébranler ces rapports, car c'est en oeLa que. si réside la puissance de la nouvelle entente cl balkanique. La Skoupchtina a adopté ie budget des d affaire® étrangères» a jfts Sénat —)o(— Séanoe du 1er avril La séance est ouverte à 2 heures, sous la résidence «de M. le baron de Favereau, pré-ident.M. H aurez interpelle le ministre des che-iiins de fer au sujet de sa décision de créer ne gare à voyageurs à l'A liée-Verte, alors ue La jonction directe des lignes du Nord t du Midi devait avoir pour but de supprir ^ gares à rebroussement. M. Segers, ministre des chemins de fer, émontre l'utilité de la gare de l'Allée-Verte n considération des besoins actuels du trafic. M. H aurez critique le projet de jonction lord-Midi. M. Segers. — Nous nous trouvons devant n fait accompli. Il n'y a plus à y revenir. L'irascible Fléchet M. Fléchet (fait personnel) proteste contre ;s plaisanteries que certains membres de la roite se seraient permises à son adresse, ropos qui ont été recueillis par Le « Compte andu analytique» et que le rapporteur n'a as entendus dans le brouhaha de la séance. M. Orban de Xivry explique qu'il a dit, sntinuant la pensée de Wiener au sujet de» surpateurs: ((Pépin de Herstal, dont Le portait est derrière M. Fléchet, va descendre die >n cadre pour contempler son ^ continua-2>ur». Cette plaisanterie me paraît anodine. L'incident est clos. Le budget de l'agriculture M. de Nève donne lecture d'intéressantes xplicatiions sur la stomatite aphteuse. M. de Kerchove d'Exaerde réclame des sub-des pour 'es fédérations agricoles. M. Catteau s'élève contre les spéculations es grands éleveurs. L'ordre du Jour M. le comte de Baillet*Latour (motion 'ordre) propose de siéger jeudi et vendredi, linsi que mardi et mercredi prochains, jusqu'à 6 heures. Le Sénat prendrait alors huit ours de vacances. M. Fléchet observe que le Sénat n'a jamans iégé la semaine de Pâques. Quant à lui. il ne >ourra assister aux séances du Sunat qui allaient lieu pendant la semaine oe Pâques, il pris des engagements qui absorberont tourf on temps. Après un échange de vues entre M M. Van, [enpeereboom, Vinck, Fléchet et Goblet 'Alvie 13a, le Sénat adopte la proposition de 1. do Baililet-Laitour. Reprise du débat M. Vandermolen réclame l'amélioration de i poliée rurale, problème dont on s'occupe epuis tant d'années et qui attend toujours ne solution. (Très bien!) M. Vinck demande des mesures contre la lortalité infantile, Le oontrôle du lait no-amrnent.M. Hanrez proteste contre Les metnoaea ruelles employées pour abattre le bétanJ cte »oucherie. Il y a encore une quinzaine de sénateurs xrésents dans I "hémicycle ' La séance est levée à 5 heures. BRUXELLES x Au Palais. i _ . Le dîner offert mardi soir par le Roi et kft teine aux sénateurs ne s'est terminé qu'à 0 leures. Voici quel en était le menu: Consomme Alexandra Velouté Germinal Petites timbales MêdJds Pièce de txuf i\ la Orloff Côtelettes d'agneau aux Jets de houbloa Cbaufroid de volaille Rosslnl Neige en Champagne Flanc d'artichaut Colbert Pintades rôties Salade de saison Pâté de Colmar en Belle-Vue Poires à la Parisienne Glaces maltaise Fruits, Dessert* Des vins généreux ont arrosé ce royal me- Le Roi, complètement remis de sou aelflj ent, et la Reine présidaient le banquet, . été tout de simplicité et de bonne grâce^B Poisson d'avril. Divers confrères ont encore payé leur tri-ut à la vieille tradition du poisson d'avril. Un des plus réussis est celui annonçant la etm'to de M. Renkin et son remplacement 11 département des colonies par... M. Th 'ibbaut I A la bibliothèque royale. M. Van Cauwelaert écrit dans son rap-ort de la section centrale du budget des ^ienees et des arts : La se<ot; - oenbrale s'est émue des plaintes lultiples qne le public continue à faire en-end re au sujet du désarroi et de la lentesr es services à la Bibliothèque Royale. « Il paraît que les réformes introduites ans les services, il y a peu '"années, n'ont as remédié efficacement à la dô^orjran i»a-on de oette institution. Ls réda<ftion d«s italogues avance avec lenteur. La depeaiss lite jusqu'à ce jour pour oe travail est 00 dérable. et le public attend en vain. » Le visiteur de la Bibliothèque Royale es [>ligé d'indiquer à tout hasard l'ouvraç* u'il désire ; il se tourne les pouces durajiè ne demi-heure en attendant l'ouvrage d**-îandé, et s'estime heureux si. après oela. o« e lui apporte pas la nouvelle que la Biblio-hèque ne le possède pas : sinon, il pourr*, à 2S risques et périls, renouveler sa demaaids b sa dose de patience. » Cet état de choses est surtout préjudi-iable pour le visiteur de province. ne Mit fréquenter la Bibliothèque qu'à de rands intervalles et qui désire légitime ment e pas ga^niller <*n inutiles evoectations l«s . "s heures passées k FTM^*Jles. » La Bibliothèque Royale doit être ans p.ritable institution nationale, eî tout»* «00 rganisation doit être orienté* de fsc^n à inltiplier les servi oes qu'elle peut rendrs ux esprits studieux et aux savants du pays >11 fc entier. ^e La Vie militaire — x — Une belle revue. — Les Bruxellois seroné lAorisés, mercredi prochain, d'un superbs >eoiacle militaire. La revue que le lieutenant général baro® 3 Bonhoiii-e,commandant La 6e division d'ap-ée, passera ce jour-là, à l'occasion de Anniversaire de la naissance du Roi, aura ans aportance exceptionnelle. On avait esperé mvoir faire détiler quelques un.t^a vêtues j nouvel uniforme et ooiffee» du «n : ojet. Ceci ne pourra pas se roaJisor, maa >ur la première fois, les mitrailleuses a.tt«-es par des chiens figureront dans la revu**, 'est la première fois aussi que seront à ls irade les deux régiments de carabinier» éés en dédou» loment de l'ancien régiment populaire à Bruxelles. En fin, on ve>rra marier derrière l'école militaire la section , nou. >llement organisée, des 120 -infanterie et d'artillerie aspirants à M >us-iieutonanoe.

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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