La Métropole

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s.n. 1914, 26 March. La Métropole. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2b8v980g03/
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LA METROPOLE 21e Année No~84 Edition B AJ30 ÏT. MKIVTg On m - ..••••••••••• S'1!"" Su mol» ***•£' im Trot. mois. . . . fr. 4 60 On r»bonn» i tous les bureaux de poste et aui iacteur». ETRANGER, le port en bus: Pour l* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux hiirMu* de poste. plutôt qu'au lournal même. le nu Journal quotidien du matin le numéro ^ Tous les jours 59.rued®s Peignes,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 CENTIMES CENTIMES Annonces î la petite Chronique sportive 1m 'ipne litrne .. .. fr. 0 30 fr. * 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la llene. » I 50 La Ville id. . 5 00 Faits divers corps id, » 3 00 Emissions rrtx 4 convenir Poui toute la publicité, sauf ceLle de la province d Anvers, l'adresser à l'AGENCE HA VAS: à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. A T , TT* Phf»ar»çirl#» R. C. Jeudi 26 Mars 1914 La première visite de Mistral a Arles racontée par lui-même Un jour de septembre, je reçus à Maillone une petite lettre du camarade Daudet, urne do ces lettres menues comme feuille de persil, bien connues de ses amis, et dans laquelle il me disait: «Mon Frédéric, demain mercredi, je par- [ tirai de Fontvieillé pour venir à ta rencontre jusqu'à Saint-Gabriel. Mathieu et Gtnivolas viendront nous y rejoindre par le chemin de; Tarascon. Le rendez-vous est à la buvette, où nous t'attendons vers les neuf heures ou jioutf heures et demie. Et là, chez Samasine, Sa belle hôtesse du quartier, ayant ensemble - bu un ooup, nous partirons à pied pour Arles. î*îe manque pas ! » Ton « Chaperon Rouge. » Et, au jour dit, entre huit et neuf heures, ï nous nous trouvâmes tous à Saint-Gabriel, I au pied de la chapelôe qui garde la montagne. | Chez Sarrasine, nous croquâmes une cerise L à l'eau-de-vie, et en avant siur la route blon-| die. Nous demandâmes au cantonnier: — Avons-nous une longue traite, pour arriver d'ici à Arles? — Quand vous serez, nous répondit-il, <lroil à la Tombe de Roland, vous en aurez encore pour deux heures. — Et où est cette tombe? — Là-bas, où vous voyez un bouquet de fcyprès, sur la berge du Vigueirat. — Et oo Roland ? .— C'était, ce qu'on dit, un fameuix capitaine du temps des Sarrasins... Les dents, allez, bien sûr, ne doivent pas lui faire mal. Saint, Roland ! Nous n 'aurions pas soupçonné, dès nous mettre en chemin, de rencontrer vivantes, au milieu des guérets et des chaumes du Trébon, la légende et la glaire du compagnon de Charlema&ne. Mais poursuivons. Allègrement, nous voilà descendant en Arles où l'Homme de Bronze frappait midi, quand, tout blancs de poussière, nous entrâmes à la porte de la Cavalerie. Et, comme nous avions le ventre à l'espagnole, mous allâmes aussitôt déjeuner à l'hôte! Pim/us. On no nous servit pas trop mal... Et, vous savez, quand on est jeune, que l'on est entre omis et heureux d'être en vie, rien de tel que la table pour décliquer le rire et les folâtre-nés.Il y avait cependant quelque chose d'en-[ un veux. Un garçon en habit noir, la tête l pommadée, avec deux favoris hérissés comme \ des houssoims, était sans cesse autour de [ nous, la serviette sous le bras, ne nous quil-; tant pas de l'œil et, sous prétex te de changer f nos assiettes, écoutait bonnement toutes nos F /rsrofes folles. _ — /Voulez-vous, dit enfin Daudet impo-tàemte, que nous fassions partir cette espèce de patelin ?... Garçon l — Plaît-il, monsieur? — Vite, va nous chercher un plateau., un plat d'argent. — Pour de quoi mettre? demanda le gar-pon interloqué. — Pour y mettre un «viédase» ! répliqua [ Daudet d'une voix tonnante. Le changeur d'assiettes n'attendit pas son reste et, du coup, nous laissa tranquilles. — Ce qu'il y a aussi de ridicule dans ces hôtels, fit alors le bon Mathieu, c'est que, [ remarquez-le, depuis qu'aux tables d'hôte les commis voyageurs ont introduit les goûts du Nord, que ce soit en Avignon, on Angouilême, à Draguiignan ou bien à Brive-la-Gaillarde. on vous 9C>rt, aujourd'hui, partout les mêmes ' F ptats: des brouets de carottes, du veau à I l'oseille, du rosbif à moitié cuit, des choux- * ! /Jours au beurre, bref, tant d'autres mange- 1 [ ries qui n'ont nii saveur ni goût. De telle • sorte qu'en Provence, si l'on veut retrouver : la cuisine indigène, notre vieillie cuisine arvoé- ' ' tissante et savoureuse, il n'y a que les caba- J lets où va manger le peuple. — Si nous y allions ce soir ? dit le peintre • Grivolas. 1 — Aidons-y, criâmes-nous tous. On paya, sans plus tarder. Le oigare allu- ' *né, on alla prendre sa demi-tasse dans un ' «cafetan» populaire. Puis, dans les rues < étroites, blanches de chaux et fraîches, et « bordées de vieux hôtels, on flâna doucement 1 jusqu'à la nuit tombante, pour regarder sur 1 îeuirs portes ou derrière le rideau de canevas transparent ces Artésiennes reines qui étaient pour beaucoup clans le motif latent de notre descente en Arles. Nous vîmes les arènes avec leurs grands portails béants, le Théâtre antique avec son couple de majestueuses colonnes, Saint-Tro-phime et son cloître, la Tête sans nez, le palais du Lion, celui des Porcelets, celui de' Constantin et celui du Grand-Prieur... Mais, en passant à la Roquette, devers la; Poissonnerie, voyant que le jour déclinait, nous demandâmes à une femme en train de tricoter son bas: — Pourriez-vous nous indiquer quelque [ petite auberge, ne soraiit-ce qu'une taverne, où l'on mange proprement et à la bonne I apostolique ? la esommère, croyant que nous voulions railler, oria aux autres Roquettières, qui à son éclat de rire, étaient sorties sur leurs [ seuils coquettement coiffées de leurs cravates I blanches, aux bouts noués en crête: t — Hé! voilà des messieurs qui cherchent I «me taverne pour souper: en sauriez-vous I .ta*;? I V'k ^ un £ros homme qui fumai! I t? •&:* as®s sur UIîe fr°rne» l0- trogne K «skunwnéo -ornme unie gourde de mendiant, B pue ne vont-i4iCj1<îz Counënc ? Tenez, mes-I Sjieurs, .venez, je i0us y conduirai, poursuivit-B « en se levant et en secouant sa pipe, il faut l 5ueTl,al 10 ce.côté. C'est sur l'autre bord K eu Rhône, au faubourg de Triinquenailile... r rJT , /^ ou vnent» Grivolas, qu'on l'ap-l Petto le Counënc ? , L'hôtelier? Paroe qu'il est d© Combs, i «n village près de Beaucaire, qui fournit ■ quelques mariniers... Moi-même, qui vous 1 «S mi° SU"? patron de et j'ai navi- : ma part. ~ ^'f-vous ailé loin? I tejvo.l * ?on' i® »'al fait voile qu'au petit i CatxXîige, jusqu'au Havrc-do-Grâoe... Mais j Pas de marinier ; «m ne se trouve en danger c I MirS"6*' • ® n,<-'la,',<5n,t '«s grandes Saintes i. Mnrœs qui nous ont toujours fiardé, il y a temps, camarades, que nous aurions sombré en mer. ' — Et l'on vous nomme ? — Patron Gafet, tout à votre service si C £>us vouliez, quelque moment, descendre au Sc bami)UC ou Qr<\z, vers les îlots de l'em-wuchure, pour voir les bâtiments qui y sont •" ®nsab!és. P't au pont de TrinqueraiIle, qui, encore à c ^tte époque, était un pont de bateaux, tout ( nous arrivâmes. Lorsqu'on le tra-J^sait sur le plandver mouvant, entablé sur c bateaux plaits juxtaposés bord à bord, on r ^taiit sous soi, puissante et vivante, la res- r Potion du fleuve. J ^ ^hône, nous prîmes à gauche, sur r p ' ot- SOUlS vieux treillage, courbée c tfcL. a^e. son puits, nous vîmes, com- c ? une espèce de gaupe, et bor- J gne par-dessus, qui raclait et écaillant ces anguilles frétillantes. A ses pieds, deux ou trois chats rongeaient, en grommelant, les têtes qu'elle leur jetait. C'est la Counënque, nous dit soudain maître Gafet. Pour des poètes qui, depuis le matin, ne rêvions que de belles et nobles Artésiennes, lid y avait de quoi demeurer interdits... . Counënque, ces messieurs voudraient souper ici. — Oh ! ça, mais, patron Gafet, vous n'y pensez pas, sans doute? Qui diiable nous charriez-vous ? Nous n'avons rien, nous autres, pour des gens comme ça... — Vo3rons, nigaude, n'as-tu pas là un superbe plat d'anguilles! — Ali! si un «catigot» d'anguilles peut faire leur félicité... — Ho! s'écria Daudet, rien que nous aimions tant que le «catigot». Entrons, entrons, et vous, maître Gafet, veuillez bien vous attabler, nous vous en prions, avec nous autres. — Grand merci ! vous êtes bien bons. Et bref, le gros patron s'étant laissé gagner, nous entrâmes tous les cinq au cabaret de Tfinquetailile. ^' f Frédéric Mistral. Les personnes souscrivant un abonnement à = LA METROPOLE = à partir du 1er avril IQ14 reçoivent gratuitement le journal, dès le jour de leur inscription jusqu'à fin mars, a e L'Actualite L'Irlande trahie & II paraît dès à présent que l'espoir (J^a très fondé que _ pouvaient avoir les 40JL Irlandais de voir enlin leurs aspira-on matière de «liome rule» réalisées tout au moins partiellement, va s'évanouir de nouveau pour longtemps sinon pour toujours. Déjà dans la lettre de notre exoelilent correspondant de Londres on pouvait, voir que les dispositions conciliantes envers les . unionistes se manifestaient un peu dans tous les milieux libéraux et l'on pariait d'acoepter , la proposition de M. B.oaiar Lavv de soumettre la question du « Home rule » non plus à un ( neferendumi des Irlandais de la province de ( 'Uisoer, mais des électeurs de tout le Royau- j ne-Uni; en d'autres termes, on se déclarait >rêt à consentir à la dissolution de la Cham- r >re des communes et à des élections géné- j ^ales sur cette question épineuse de l'auto- ( norme irlandaise. C'était donner sans aucun ioute un singulier démenti aux paroles si énergiques de M. Winston Churchill qui avait déclaré, il y a peu de jours enoore, que le gouvernement passerait outre et soumet- < trait à la signature royale le projet du «Ho- < me rule» voté par la Chambre des commu- 1 nés conformément aux dispositions du récent Par Marnent Aot en vertu duquel le consente- i ment de la Chambre des lords devenait suiper- < tlu. Il est à peine besoin de dire que des éiec- j ions générales dans ces conditions sont ter--iblement chanceuses pour les libéraux et M. 1 [>ornar Law pouvait facilement faire ses lignes de tête affirma tifs en réponse aux i questions posées par M. Asquith. Il est oon- 1 ^ainou en effet avec beaucoup pour ne pa^ lire avec la plupart de ses compagnons unic-wstes que les adversaires du gouvernement lorciront va-inqueurs de oette lutte qui se fer^t ■ iur le dos et aux dépens de l'Irlande dupée c une fois de phis. Naturellement, une fois les J inionistes au pouvoir, il est trop évident que ^ e «Home rule» disparaîtra pour longtemps ; ion pour toujours de l'ordre du jour du. Par- I ement. t < ( Depuis lors cependant, d'autres incidents «en plus graves encore se sont produits et i jui oette fois ne permettent plus le moindre t loute sur la victoire définitive et prochaine c les unionistes. A ha Chambre des communes ^ m affirmait mardi soir que le gouvernement r •lait mortellement atteint, qu'il ne lui restait c jlus qu'à démissionner et que le miinistre de T a guerre, le colonel Seely, avait déjà fait le commencement en remettant sa démission à i M. Asquith qui cependant ne l'aurait pas 1 acceptée. 1 Ce qui était arrivé, c'était tout simplement s la capitulation du gouvernement devant les c révoliuitiomnaires de l'Ulster. Pour les antéoé- 1 denits de oette affaire nous renvoyons nos c lecteurs encore à notre lettre de Londres ' parue hier matin. Elle donne un aperçu des s plus complets et des plus clairs sur l'attitude ( des ohefs responsables de l'armée, et en pre- J mier lieu des généraux Paget et Gough. Ce ■ dernier, comme on sait, avait menacé de 4 briser son épée si on l'envoyait contre les 1 révolutionnaires de l'Ulster et il s'est trouve à sa suite un très grand nombre d'officiers qui ont pris la même attitude que lui. Seulement le général Gough n'a pas été révoqué, comme les journaux de l'aile gauche du parti libéral l'avaient demandé avec beaucoup de. raison. Ce générai factieux a négocié avec le ministre de la guerre et il est rentré en Irlande ayant en poche un document écrit du général French, chef d'état-major, et représentant du ministre de la guerre par lequel le général Frech lui certifie qu'il ne sera pas envoyé contre les révolutionnaires ni lu»i ni îes officiers démissionnaires. Il paraît que le général Gough est rentré dans le camp des .nsurgés avec tous_ les honneurs dus et largement accordés d'ailleurs du triomphateur ! Cette déplorable situation a provoqué à la Nombre des communes et dans le pays uai nouvenient d'indignation facile à compren-lre. Les -t ra vaillistes et les représentants des rheminots ont aussitôt tiré de oette affaire es conclusions pratiques qu'elle comporte, ls ont affirmé" que rien ne pourra les empêcher à l'avenir de suivre les méthodes révo-utionnadres des unionistes conservateurs et !e former des armées pour la défense des grévistes contre'les troupes si le gouverne-nent s'avisait de les envoyer contre les tra-aill-eurs en grève. I^e colonel Seely devant ette attitude des travaillistes a affirmé qu'il liait communiquer les documents relatifs a a. négociation qui a eu lieu entre les chefs unionistes révolutionnaires et plus spéciale-aent entre le général Gough et le général * "rench. On attend la publication de ces ocuments, dit-on, avec< u.ne très vive curio- c Lté dans le camp unioniste et dit la dépêche v ue nous publions d'autre part avec une t éritable inquiétude dans le monde libéral et r "landais. Ce qui résultera de cette puibliica- a Lon, dit-on, est la chute inévitable du cabinet c t 9on remplacement par un ministère Lans-owne-Balfour. 1 i Ce qui est particulièrement grave dans h ette affaire, c'est que le roi Georges V, ma- ( ifestement affolé par les menaces des oran- 4 •istes de l'Ulster et de leurs associés unio- d >istes de l'Angleterre a pesé sur le gouver- 2 ement pour les faire reculer dans cette cir-onstance. Le prestige royal n'y gagnera d ertainement rien. Bien au contraire ! — d . Joerg. ' - s Echos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Association catholique et constitutionnelle d'An vers — A 8 heures et demie, au local du Chain Vlemmckx, assemblée générale. Société Royale de Géographie. — A 8 heures < demie, en la salle rouge de la Société Roya! d'Harmonie, conférence par M. J. Prickarz «Autour de la mer Noire» (projections). Ligue maritime belge. — A 8 heures trois quart en la grande salle de la Chambre de commerci 1 la Bourse, conférence de M Paul Donners : «L construction, le lancement et l'aménagement d ['«Impérator» (projections). Conservatoire Royale Flamand. — A 8 heures t demie, audition musicale d'élèves. COURS Polyglot-Club. — A 8 heures 45. au Syndicat d ;ommerce et de l'industrie, courte rue Neuve 'éunion de la section d'allemand. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, en 1 >alle des fêtes de la Ville, MeiT, Salon 1914. (Or /ert Jusqu'au 5 avril). Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, expos: Lion d'art chinois et Japonais (ouverte jusqu'à 2 avril). Salie Wynen. — De 10 à 5 heures, expositio; EJm. Verstraeten (ouverte jusqu'au 3 avril). Salle Forst. — De 10 à 5 heures, expositio d'aquarelles C. Jacquet (ouverte jusqu'au 30 mars ' Musée royale de peinture. — De 10 à 3 1/2 heure exposition de peintures de la collection C. I Cardon, de Bruxelles. La police au port Tandis que M. Albrecht, échevin du con nierce et de la _ navigation, vogue vers l'Eî pagne, pour y jouir en paix d'un oongé qu l'Association libérale semble lui avoir indi reclemmt ootroyé, M.Devos, qui s'est char g de l'intérim de l'échevinat, continue à étudie la réorganisation de la police du' port. Le bourgmestre se propose de faire car atruine un canot à moteur qui, monté far de policiers, croiserait dans les passins. Le xgenits auraient à s'entendre avec ia [K>lioe d [a rade, à créer par le gouvernement, pou se répartir les zones de surveillance. Indépendamment de oette excellente idé< VI. Devos examine la possibilité d'établir su [es quais des postes permanents de police auxquels les agents des.quais déféreraient le jndtividus qu'ils auraient surpris en contra mention d'une manière quelconque. Le bourgmestre qui est chef de la polie ît, ad intérim, chef des agents des quais, es m voie de fournir de la bonne besogne, que lu ;oul avait, après tout, qualité d'entamer. Dès à prrésent, iil semble qu'il ne soit plui question d'accorder aux agents des quais de x>uvoirs judiciaires aidant à l'encontre de le ai communale. On ne peut que souhaiter de voir M. Devo: ésoudre bientôt à la satisfaction générale U beige constitué par 1a réforme des service: Lo surveiKlanoe et de police au port. Le quai qui glisse Les entrepreneurs des travaux de réfection lu quai baladeur, aux numéros 10-11 du puai d'Herbouville, sont décidés à pousse es travaux avec la plus grande rapidité. Dans ce but, ils ont demandé l'autorisa ion de compléter leur matériel se composan l'un ponton et d'une grue flottants par un «rue et un ponton flottants appartenant à U /'ille, ainsi que par la cloche à plongeur d< 'administration des ponts et chaussées. Cette demande, apostillée par M. De Win or, inigénieur en chef, sera sans nul do»ut< avorablement acoueililic. Un comble Ne croyez pas que nous allons nous propo er une énigme: la recherclie d'un combl touveau à ajouter à tous ceux plus ou moin: [rôles inventés par l'imagination féconde de metteurs de petits jeux de société. Vous n« «ourriez d'ailleurs jamais trouver mieux qu 0 que l'on nous a raconté hier. Vous connaissez tous, au moins par ouï iire, l'état déplorable de la voirie aux bassin tat qui rend le charriage particulièremen iffiaile, la circulation des piétons pénible t qui cause de sérieux préjudices au com îerce. Ce n'est plus du pavage, mais ur haos de pavés informes déchaussés de toute: arts ne formant que fosses et bosses. Mai 1 Ville possède, pour rendre au pava-ge ains •ôlabré un peu de surface et d'uniformité ;m rouleau compresseur que l'on a souven >u voir à l'œuvre dans nos rues et qui renc ous ce rapport d'appréciables services. Or ertaines firmes, jugeant avec infiniment di aison que la situation au n. 76 des nouvelle? lorses n'était plus tolérable, demandèrent < a V'iil'le d'y envoyer son rouleau compres our, qui aurait pu en quelques heures ac omplir là d'excellente et fort utile besogne 3 naïveté des âmes candides qui croyaien es ouvriers communaux au service du publia ?t non oelui-ci à la discrétion du personne x>mimiunal ! D'abord sans écho, ta demande, réitérée ut enfin honorée d'une réponse officielle .'administration communale regrettait îv mouvoir donner une suite favorable à la re ^uête, le n. 76 étant trop éloigné pour y en w>yçr le rouleau compresseur ! On n 'expli ^uait pas si, comme ce conducteur d» >alaveuse automatique de joyeuse mémoire Delu'i du rouleau compresseur aurait trop — 3u pas assez — l'occasion de dormir au ca dù on l'enverrait là-bas! Et si déjà, le 76 est trop loin aux yeux di ['administration communale pour s'en ocou Der, on se demande avec inquiétude oe qu'i xdviendra des nouvelles instailations maritn nés situées plus loin encore ? A la Vieille Boucherie La commission du Musée des arts décora ifs, installé à la Vieille Boucherie, vien l'augmenter ses collections de quelques objet >réoteux. Elle a fait notamment^ à l'exposition d'ar -■hinois et japonais organisée au Cercle artris ique par M. Kleykamp de La Haye, l'acqui lition de quatre peintures chi,noises et d'un Kikémono japonais, — paravent peint, -igné Utamaro, un des plus brillants artiste [e la bonne époque japonaise. Mme Kleykamp a offert en cadeau a» nusée trois bois gravés originaux d'un stampe attribuée au Japonais Kunisada. .es monnaies belges frappées en 191« Les frappes de monnaies divisionnaire ['argent faites jusqu'au 30 janvier 1914 ei ertu de la convention monétaire du 4 novem re 1908, se sont élevées à 46,180,000 francs ^présentant les quatre premiers contingent nniuels et une partie du cinquième contin enjt. En 1913, les frappes ont porté sur 6 mil ons de francs. Il a été refondu des éoue elges d'une valeur de $,561,805 franc 647,030 fr. à l'effigie de Léopold 1er e ,914,775 francs à l'effigie de Léopold II) e es monnaies congolaises d'une valeur d< 3,494 francs. Ces refontes ont fourni 27,831 kgr. 754 gr 'argent fin. L'excédent de valeur nominak es pièces divisionnaires ainsi frappées, récite cle la différence entre le titre des écu< retondus et le Ditre oes monnaies ciavusion naiires. Défalcation faite des divers frais de fabrication et de vérification, le bénéfice net de k frappe de 6 millions représente une sommt de 336,580 francs qui a été versée au fonds de réserve institué par ta convention de 1908, Pour les monnaies de nickel, il a été frapr* au commencement de 1913» une somme d* 1,005,224 francs en pièces de 25 oentimei (alliage: 25 % nickel et 75 % ouivre). La fourniture des métaux a été faite par voie d'adjudication restreinte au prix d< 4 fr. 12 le kgr. pour !e nickel et de 2 fr. o^ ■ le kilogramme pour le cuivre. ? Le bénéfice net de cette frappe s'est élev<! lt à 899,000 francs, somme dont s'est enrichi le c fonds de prévision monétaire. Vers la fin de l'année ion. les ateliers monétaires ont commencé une frappe de 600,00c francs en pièces de nickel de 5 oentiimos.Elle '■ est en cours d'exécution. 1 D - - — A la Commission des XXXI a Nouvelle réunion des XXXI hier matin, sous la présidence du coiate 't Kint de Roo- - donbeke. j M. Henri Francotte s'est ' attaché tout d'abord à montrer qu'il y a en Belgique un 1 problème des petites communes. Leur grand 1 nombre soulève une difficulté aux réformes proposées. Ce point n'a pas enèore été enyi-s sagé par la commission. Oela veut-il dire 1. que la question n'a pas d: importance ? L'autonomie des petites communes, qui fait partie de nos traditions nationales, doit être sauvegardée et mise à l'abri des atteintes du pouvoir central. A ce point de vue, il y a iiou de -signaler que dans beaucoup d'arrondissements cette question intéresse non l seulement la majorité des communes, mais / aussi la majorité des habitants. Parmi les questions administratives rela-r tivos aux petites communes, M. Francotte examine spécialement la nomination des s bourgmestres, les fonctions de l'éclievinat, ^ celles des receveurs et des secrétaires com-e munaux. r La gestion financière des petites communes soulève de graves questions d'imposition et, d'une façon générale, on peut remarquer ^ que toute mauvaise gestion financière atteint toute la propriété foncière. j Tout cela montre que lo S. U. ne peut pas, par lui seul, assurer la gestion convenable " des petites communes. Il importe de recher-a cher des garanties. t M. Francotte continuera à quinzaine, j Après discussion entre MM. VanderveJde, Dejace, Destrée et Woeste, l'ordre des tra-^ vaux proposé par la sous-commission est u adopté. ! Voici ce programme : Chapitre I. — Organisation de la gestion communale : § I. Rôle des commissions spéciales (extension de l'article 92 do la ■* .' communale). # § 2. Organisation de l'information publique et professionnelle. (Article 75 de la loi communale). § 3. Mode d'intervention des contribuables 1 dans la gestion financière. 1 § 4. IReferendum communal. § 5. Recrutement du personnel administratif.§ 6. Régime des régies communales. § 7. Union des communes au point de vue - de certains services publics. t § 8. Régime spécial it appliquer aux ag-; glomérés des communes (Bruxelles, Anvers, etc.). § 9. Organisation de contentieux administratif.f] 10. Organisation de la polioe administrative.§ 11. Nomination des bourgmestres et échevins. [ § 12. Tutelle administrative. : Chapitre II. — Organisation des condi-' tiona du droit de suffrage: ' § 1. Nationalité. § 2. Sexe. § 3. Aece. (A réserver pour l'examen des garanties). ! Chapitre III. — Organisation des garanties ! du régime électoral : § 1. Procédure: la R. P. et son organisa-' tion. i § 2; Eligibilité : a) Choix préalable ; b) Oa-. tégories: c) Conditions d'élimination. ^ § 3. Corps électoral: a) Représentation | 'les intérêts et représentation proflession-ntèAle; H) Conseillers communaux surmlé-[ m enta ires (art. 4 do la loi du 11 avril 1895). i c) Suffrage égalitnire. Sufft-nge plural. Nouvelle séianc© à quinzaine. BRUXELLES au palais ae uruxenes. Le Roi a reçu, hier, à 1 heure et demie de l'après-midi, le nouvel attaché militaire de la légation d'Angleterre. Anniversaire royal. Lo Roi atteindra, le 8 avril prochain, sa trente-neuvième année. A oette occasion, le général baron de Bonhome, commandant la 6e circonscription militaire, passera une revue de la garnison. Nos héros. La commission spéciale de la Chambre chargée d'examiner le projet de loi accordant une pension de 3.600 francs à la dame Leduc, veuve Cassart, ancien lieutenant de la force ^ publique au Congo, s'est réunie mercredi. ] Elle a accueilli le projet gouvernemental _ avec la plus vivo sympathie et l'a adopté à l'unanimité. Dîners parlementaires Le premier dîner parlementaire donné oet-. to année à la Cour pour les membres du Sé-{ nat aura lieu le 31 mars. 5 M. le ministre des chemins de fer, marine postes et télégraphes et Mme Segers ont don-{ né, mardi soir, un dîner auquel assistaient . une grande partie des membres de la droite - de la Chambre et les hauts fonctionnaires 1 du département. . Les autres membres de la droite avaient 5 été conviés à la table do M. Segers, il y a quelques semaines. Le portrait de Léopold II. Le prince et la princesse Napoléon se sont rendus à l'atelier du peintre S. Detilleux , pour y voir le portrait du feu Roi,, qui prendra bientôt place dans un des salons de la > Chambre. 1 Les visiteurs ont complimenté l'artiste sur La belle ressemblance du souverain défunt. Pour les employés des télégraphes et téléphones. En présence de l'extension du service télé-■ graphique, il a été décidé de recruter, pour ; tout le pays, 327 candidats élèves télégra-' phistes ,dont 100 pour Bruxelles, 40 pour Gand-Sud, 40 pour Liége-Guillemins, etc. Cet appel n'a jamais été aussi nombreux. Lors de la réorganisation des cadres,les téléphonistes ont été oubliées. Aussi l'administration étudie-t-ello un projet de revision des règles relatives à la rémunération et à l'avancement du porsonnél féminin des téléphones,. te Jfcme"Rule La situation devient grave en Angleterre LA SITUATION EN IRLANDE La révoLe des officiers Les émeutiers triomphent? Curragh, 24 mars. — Le général Gough et le colond Mac Ewan ont été l'objet d'une réception enthousiaste à leur retour à Curragh. Les troupes les escortaient et des acclamations ont été poussées en leur honneur. Le général Gough a remercié pour l'accueil qui leur était fait et a déclaré qu'on ne demanderait pas aux soldats d'aller en Ulster et qu'en tous cas s'ils y allaient, ils n'iraient pas y porter les armes. ^ Londres, 24 mars. — Le correspondant du a Daily Mail», à Dublin, fait le récit des négociations qui eurent lieu samedi au ministère de la guerre à Londres entre le général Gough et les officiers qui l'accompagnaient d'une part et le général John French d'autre part. Le général Gough demanda au général French de signer un document déclarant qu'on n'ordonnorait pas aux officiers de porter les armes en Ulst-er. Au cours de la discussion le général French annonça qu'un personnage atendait dans la chambre voisine et que ce personnage désirait vivement que l'affaire soit réglée et qu'il ne pouvait pas attendre. Finalement le général French donna le document demandé. Bagarres à Belfast Londres, 25 mars. — Une dépêche de Belfast annonce que des bagarres entre protestants et catholiques se sont produites^ hier soir. Des pierres ot autres objets ont été lan-cée*. Deux coups de revolver ont été entendus. La police est arrivée sur les lieux et a dispersé les manifestants. Plusieurs personnes ont été blessées et plusieurs arrestations ont été opérées. A LA CHAMBRE DES COMMUNES L'attitude de l'armée et les travaillistes Conséquences logiques Londres, 24 mars. — Voici le texte des allusions, faites par le travailliste Ward, au cours des débats à la Chambre des Communes aujourd'hui et qui ont provoqué un si grand enthousiasme parmi les libéraux. «Nous avons maintenant à décider si le peuple par le voix de ses représentants peut faire des lois sans l'intervention du Roi et do l'armée.» Un autre discours important fut celui de M. Thomas, secrétaire de l'Association nationale des cheminots, qui a appuyé la déclaration de M. Ward. M. Thomas a déclaré que les 400.000 cheminots avaient notifié formellement aux compagnies de chen.'is de fer qu'une grève ..ait déclarée le 1er novembre au cas où leurs demandes ne seraient pas acceptées. L'orateur a ajouté qu'en présence de la nouvelle doctrine des conservateurs au sujet de l'armée et de la flotte, il serait de son devoir de recommander à l'association nationale des cheminots d'employer ses capitaux qui mon à un demi million de Liv. St. à l'achat d'armes et de munitions Les menaces des mineurs Londres, 25 mars. — Au cours d'un discours prononcé hier à Buckhill dans le comté <Je Cumberland où le chômage est à prévoir, un délégué des mineurs a déclaré que le moment est venu pour la formation d'une union défensive attachée à la fédération du travail, que cette union se composerait d'un corps l'h mmes bien entraînés appartenant à la Fédération du travail et qu'ils seraient prêts à prendre les armes et b. combattre pour résister à toute oppression. LA SITUATION DU GOUVERNEMENT On parle de crise Les unionistes au pouvoir? Londres, 24 mars. — Selon une information communiquée aux journaux la publication des documents promise à la Chambre des Communes par M. Asquith et à la Chambre des Lords par lord Murrey est atendue avec le r>lus vif intérêt et on assure, dans les milieux politiques, avec beaucoup d'inquiétude du côté des partisans du gouvornement.Pour la première fois dans l'histoire de la coalition do l'Ulster, les membres du gouvernement sont menacés de défections très importantes si le bruit qui court au sujet de la nature des documents apportés à Londres par le général Gough pour la disculpation des officiers, de ses collègues et de lui-mêmo est vérifié. De- événements de la plus haute gravité peuvent survenir. La gravité de la situation ne saurait être exagérée. Certains des libéraux, des travaillistes et des nationalistes condamnent absolument l'attitude du gouvernement, autant qu'on puisse la comprendre en ce moment et les quelques vois qui s'élèvent pour demander qu'on vérifie sont perdues au milieu de multiples protestations. Il faut noter comme indices les acclamations frénétiques qui ont salué les allusions faites aujourd'hui au Roi et à l'armée par les travaillistes. Jamais les plus vieux parlementaires n'avaient été témoins de pareil déchaînement d'applau-dissoments. C'est là un symptôme de la plus haute importance dans les conj<.>tures actuelles. Il est également fort symptôma-tique que les allusions faites par M. Ward n'ont soulevé aucune protestation du côbé des unionistes. Les unionistes estiment que le gouvernement du parti libéral se trouve en présence d'obstacles insurmontables pour sa politique et ils s'attendent avec joie à la chute du gouvernement. Jamais même au moment des crises les plus graves on n'avait assisté à pareille effervespence dans les couloirs. On ne parlait pas tant du côté des libéraux de l'emploi fait de l'armée par les unionistes pour arriver à leurs fins politiques que du bruit qui courait que le gouvernement allait céder aux unionistes. Démission du ministre de la guerre Londres, 25 mars. — Les journaux déclarent que le colonel Seely,# ministre de la guerre, aurait offert sa démission qui n'aurait pas été acceptée. La presse demande des explications Londres, 25 mars. — Le « Daily News » commentant la question de l'Uster déclare que la nation demande et a le droit de demander qu'on lui expli.! ■> le rôle joué par le Roi dans l'affaire de^ l'Ulster pendant ces derniers jours. La nation désire que le gouvernement explique ce va et vient continuel entre le palais de Buckingham et le ministère de la guerre de lord Reberts qui est surtout responsable du complot militaire. Elle désire aussi vivement savoir le rôle joué par ''•^rchevêoiwï de Oantarbury dons l'affaire, Le scandale Caillux La Commission enquête toujours mais n'avance guère La commission Rochelle )o( LA VERITE NE SORT PAS DE SOW PUITS.— L'OBSCURITE S'EPAISSIT — SINGULIERE CONFRONTATION Paris, 25 mars. — MM. Monis, Cailloux Faibre et Bernard sont confrontés au sujet d* la date à laquelle a eu lieu l'entrevue Monis-Faibre. Dans son procès-verbal, M. Fabre place oette entrevue le 22 mars et parle d'une intervention de M. Caillaux. Or, M.Gaiil!aiu> affirme n'être intervenu auprès de M. Monis qu'à la suite d'une démarche de M. Bernard que son amenda indique avoir eu lieu le 24. M. Jaurès déclare que la commission attache une importance sérieuse à oe différend M. Bernard déclare qu'il n'a aucune raison de n'être pas d'accord avec M. Caillou i puisque l'agenda de celui-ci porte la date du 24. M. Fabre ne croit pas possible d'avoir com mis une erreur de date, et déclare qu'il es oortain de la date du 22. M. Jaurès fait observer que si MM. Caillaux et Bernard ont eu leur première entre vue le 24, il n'a pas pu être question dam l'entretien Fabre-Monis du 22 d'une inter vent ion de M. Caillaux. Sur une question, M. Bernard déclare ru pas se rappeler s'il a vu le ministre des finances avant le procureur général, mais il ajouw que lorsqu'il vit celui-ci, il avait_ été avert qu'il pouvait demander la remise, qu'elle serait accordée. Il eut l'impression d'être devant un homme embarrassé, mais il ne sai pas si son embarras venait du fait qu'il aval reçu des suggestions. M. Caillaux affirme à nouveau de la façor la plus formelle, qu'il n'eut qu'un entrebier avec M. Bernard, le 24. M .Bernard confirme qu'il n'eut avec M Caillaux qu'un entretien et ne conteste pa' qu'il ait eu lieu le 24. M. Monis dit qu'il a l'impression que M Caillaux lui parla du renvoi au courant dlini matinée. Or, le 22 était_ un mercredi. M Cailloux n'aurait pu venir le matin, parç» que c'était son jour d'audience. M. Caillaux confirme. M. Bernard refuse de répondre à certaine: questions relatives à la conversation qu'i eut avec M. Caillaux. Il répète seulemen que celui-ci ne l'a jamais prié de demande la remise de llaffaire et ajoute que d'aprè les dates, id est certain qu'il avait l'assurance d'obtenir la remise avant sa visite à M. Cail laux. Sur ta prière de M. Jaua*ès, M. Caillou: raconte son entretien avec M. Bernard Celui-ci entra et lui parla de l'affaire' Ro chette se disant très fatigué et ajoutant qu'i v avait nécessité pour lui de rendre du reno: qu'il ne serait pas en mesure de ploidei l'affaire Rochette le 27 avril ayant l'inten tiion, ajouta-t-irl, de demander à M. Bidaui de l'Isle une remise qui ne ferait pas de diffi oultés si je n'avais pas l'opposition du pro cureur général. Je ne voyais pas pourquoi or s'opposerait à cette remise au nom du ministère puhlfic. Cependant je redoutais qu'or s'y opposât. M. CaillUaux demanda à M. Bernard si la remise pouvait comporter des inconvénients L'avocat répondit: Aucun, et ajouta: Si )* connaissais M. Monis, j'irais lui demandei s'il y a des objections du gouvernement. M, Cailloux répliqua: Vous me demandez ck poser à M. Monis la question et clé lui demander s'il y a des objections du gouvernement à la remise. M. Maurice Bernard déclare^ qu'il ne veu ni infirmer, ni confirmer le récit de M. Cail laux estimant qu'il est tenu par Je secret professionnel, mais il interdit à quiconque d'inférer quoi que oe soit de son silence. Répondant à une question, M. Bernard dii que dans son entrevue avec le prooureun général, 3 n'a pas parlé du ministre des finances. M. Fàbre affirme le contraire. M. Bernard lui oppose une absolue dénégation et soutient qu'il s'est présenté che; lui après avoir reçu avis que la remise serai! accordée. M. Monis, ensuite questionné, discute k document Fabre qu'il déclare inexistant ou point de vue des dates. Dons oe document dit-il, le procureur général fait terminer le< événements le 30. Or, l'affaire n'était^ pas finie le 30, puisque le 30 i'avoca.t refusait de faire une nouvelle démarche qu'il n'a faite que le 31- . , M. Monis soutient que Je document n a et» rédigé qu'après tin certain laps de temps. I n'a pu, d "après lui, être fait qu'après le 2' avril. M. Fabre proteste. H affirme que le document nia pas été antida té, qu 'il porte Se date exacte. Il l'a montré^ à des témoins e notamment à M. Scherdlin le 1er ou le : avril. • . M. Monis demande que le document soi soumis à l'expertise. M. Fabre ne s'y oppose pas, déclarant qu 1 ne craint aucune expertise. Sur une question, M. Fabre dit que M liarlhou étant garde des sceaux^ lui avait de-mandé s'il était possible d'obtenir une remise et lui avait dlit qu'il lui faisait oette demanda pour être agréable à M. Bernard. M. Fabre refusa et l'affaire n'eut pas d'autre suite. MM. Monis et Caillaux questionnés déclarent qu 'ils ne savent pas si le « Rappel » /'taii commandité par Rochette. M.Caillaux ajoute que M. du Mesnil lui affirma toujours qu'i n Vivait aucun rapport d'argent avec Rochette qu'il levait connu quand il était pauvre.. La commission s'ajourne à 3 heures. — x —— Autour dn scandale DANS l.E CLOAQUE Les trois fils de la Louve Sous ce titre Maurice Barres publie au lendemain de la déposition Barthou les judicieuses réflexions que voied : En voilà des histoires à dégoûter de tous nos politiciens, mais bien propres à faire de Barthou un petit SainWean à côté de Caillaux! Elles eurent l'effet qu'il en espérait, un effet calmant, lénifiant, sur ses âpres ennemis.Ah! tous les membres de la Commission n'étaient pas satisfaits! Beaucoup étaient ir' rites, d'une irritation longue ot accumulée, et plus encore de ne pas trouver le moyen de satisfaire leur haine. Mais ce malin Béarnais, bien à l'aise, trouvait autant de vérités désagréables à entendre qu'on lui posait de questions difficiles à résoudre, et les en voyait tout droit comme des pelotes sur I® mur du fronton.O miracle d'un souple joueurI Oe fut une matinée charmante, à la française. Tel est l'art subtil et familier des compatriotes du bon roi Henri IV. Je lo répète, un charmant travail biein français, mais tout de même d'une philosophie un peu courte. Sans doute, quand on est au inur de la pelote basque, ce n'ejst pas le temps de philosopher. Mais si l'on a l'honneur de tenir le rôle, le grand rôle de vengeur de 1* morale publique, que diable! il tant lo savoir! Non, Barthou, ce n'est pas pour honorer la mémoire de Calmette, pour riposter à' Caillaux, que vous avez porté courageusement à la tribune le document Fabre, c est pour dénoncer et empêcher à l'avenir l'intrusion de la politique dans l'exercice de la. justice. Mais que vais-je parler d intérêt général, d'assainissement politique, de_conception philosophique et de volonté du bien public'.Nous n'assistons pas là à des chocs de systèmes, mais à des luttes de personnalités. M.Cail-laux, M. Briand, M. Barthou, à peu de chose près, ont les mêmes vues politiques. Sans doute Caillaux veut l'impôt sur le revenu, que combattent les deux autres. Mais qui ne sent que c'est là une opinion prise comme une arme, que Barthou ou Briand auraient pu saisir s'ils l'avaient crue favorable à leur ambition, et qui ne tient pas à la formation profonde d'aucun des trois. Caillaux,Briand vt Barthou me semblent trois Jeunes chiens oui ont formé leurs forces en jouant ensemble dans le chenil parlementaire. Ce sont trois vigoureuses bêtes d'une, même portee dans la ' minutes où l'on sert la soupe. Vienne le moment où ces hommes dont les idées, les visées et l'horizon ne diffèrent pas. sont amenés à se concurrencer, à se disputer le pouvoir, ils ne savent et ne peuvent que so faire une guerre personnelle. Ils s'envient les portefeuilles 1 pour le plaisir très légitime d'exercer leur activité, mais non pour le besoin de faire triompher chacun une vue particulière. De là peut-être l'âpreté de cette lutte. Ils n« peuvent pas s'atteindre dans leurs idées: ils n'en ont pas ou bien elles leur sont communes. Ils s'atteignent dans leurs personnes. Si MM. de Mun, Ribot^ Jaurès se disputaient le pouvoir, ils n'auraient que faire de se poursuivre dans les faits de leur vie, ils se reprocheraient chacun leurs conceptions de ; l'univers. Caillaux, Briand et Barthou n'ont • r>oint de si vastes surfaces^ de frottement. Ils œ bombardent d'accusations ^ personnelles, narce ou'iLs ne peuvent pas so jeter les principes à la tête et faute de pouvoir se saisir solidement par des différences de programmes ils se saisissent aux cheveux. Oe sont trois frères que leur mère, la louve parlemen ta ire. doit regarder avec bien ^ do 'a tristesse! Mais elle-même, la pauvre bête, --lie est bien malade. Il n'y a plus de partis dans cette Chambre, ni peut être dans le navs. Rien ou'une masse amorphe et désabu--éé. avide d'être vigoureusement gouvernée, où quelques bêtes de proie se disputent, comme elles peuvent, une oréeaire rêvante. UN MOT DE M. P0INCARE A table, au fameux dîuer Tittoni, ce dîne? qui restera historique, le président avait à m droite, au lieu de Mme Caillaux... em- Mme Pichon. femme de l'ancien ministre qui a été,depuis quelques mois,surabondamment maltraite et injurié par son ancien tigre et ami, l'irascible directeur de 1' « Homme Libre ». Et comme l'unique sujet de conversation était l'assassinat de Gaston Oalmette, le président, aimable, se penchant vers sa voisine, lui dit à mi-voix : — U ne vous reste plus qu'à en faire lutanit à Clemenceau. On n'est pas plus galant... Une prétendu X... qui proteste Nice, 24 mars. — M. Darracq, mis en causfc au sujet de l'affaire Rochette proteste contre certaines informations tendant à faire supposer qu'il serait l'X... doni se préoccupe la commission d'enquête. II affirme qu'il ne connaît par Me Bernard, qu'il ne l'a jamais vu et qu'il n'a jamais été son conseil. Henry Bernstein et Calmette Paris, 24 mars. — M. Henry Bernstein vient d'adresser une lettre au «Figaroi, dans laquelle il dit que les déclarations, faites hier au juge d'instruction par une ancienne colla b oratrice du «Figaro*, le forcent à prendre k parole. M. Bernstein ajouta que tous ceux qui_ connaissent Calmette accueilleront le témoignage de Mme d'Estradere avee un haussemem4 d'épaules. Mais il n*v a pas que les amis du mo t, il y a le pays, la Cour d'assises. M. Bernstein termine en disant qu'il possède les documents précis sur la question et il se fait fort de démontrer en quelques minute? an magistrat ce que vaut-l'histoire qui lui fut contée hier. Le «Figaro» croit savoir que d'autres témoignages se produiront dans le même sens incessamment. INTÉRIEUR —)of— Les jeux d'Ostende et de Spa La section centrale chargée de Texanien da la proposition de loi de MM. Borboux, Ham-man, Serruys et Mullendorf s'est réunie,hier après-midi, sous la présidenoe de M. Ne-rmex.Elle a tout d'abord désigné M.Maurice Le-monnier en qualité de rapporteur. De la discussion qui a suivi, il résulte que la majorité de la section ost favorable an projet tendant, on lo sait, à créer une exception à la loi sur les jeux en faveur d'Ostende et do Spa, pour l'oiganisation des jeux pendant La saison balnéaire. La discussion continuera dans une séanc* qui sera fixée ultérieurement. Au Conseil général du parti ouvrier. Le Conseil général du parti ouvrier a tenti une nouvelle réunion à la Maison du Peuple pour entendre la lecture des rapporte à pré senter au prochain oon grès de Pâques,notamment celui de la commission qui s'est occupée de la revision des statuts. Jusqu'ici, dans les congrès socialistes, le vote se faisait par groupe, chaque organisme ayant une voix quelle que fût son importance Ainsi le vote d'un groupe de trompettes socialistes de Bruxelles comptant quinze ou vingt membres pouvait contrebalancer l'influence d'un syndicat de> mineurs du Hai-naut fort de quinze ou treize cents membres. Cest à cetto situation qu'on s'occupe de portez; ratnèd*.

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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