La Métropole

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04 September 1914
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LA MÉTROPOLE 5 HlilB le ni 121e Année J "^No 245 «.dition -A. 13 EDITION DU MATIN Vendredi 4 septembre 1914 Le nouveau Pape : Benoît XV LA GUERRE Dans l'expectative Le nouvsau Pape Rom®, 3 septembre. - Le cardinsl délia Chiesa est élu pape. Il a pris le nom de Benoît XV. (Havas-Reuter). Benoît XV Le cardinal Jacques délia Chiesa est l'ar-ècvêqae du siège métropolitain de Bologne L'heure tardive à laque-Ile nous recevons \j nouvelle de l'élection du nouveau Pape ue nous permet pas de nous étendre longuement sur sa biographie. Disons simplement que le cardinal délia Chiesa, fils du marquis délia Chiesa, appartient à une des plus nobles et plus anciennes familles italiennes qui a déjà donné à l'Eglise nombre de dignitaires éminents. Benoît XV est né à Gênes le 24 novembre 1854 et est donc figé de 60 ans. Il fit ses études au collège de Cap rama | liRome et les termina à la célèbre Acadé-; mie des Nobles Ecclésiastiques. kprès avoir été pendant plusieurs an-l nfo secrétaire-auditeur à la très impor I fia te'nonciature de Madrid, où il se distingua par son zèle et par son esprit, il revint à Rome. Grand ami du cardinal Rampolla, il fut bientôt placé par Léon XIII qui l'aimait beaucoup, au poste important de sous-secrétaire pour les affaires ordinaires de la secrétairerie d'Etat et du chiffre, où il remplit avec ardeur ses délicates fonctions.Le 16 décembre 1907, il fut nommé di rectement archevêque do Bologne, où il se fit aussitôt aimer. Enfin, il fut créé cardinal l'an dernier. Esprit extrêmement fin et distingué, savant éminent, d'un© culture étendue. Benoit XV eat aussi un diplomate de l'école des Léon XIII et des llampolla. Il connaît admirablement le français et l'espagnol. Dans la période troublée où nous vivons, on peut attendre de grandes choses du nouveau chef de la barque do Pierre! Vive le Pape ! Vive Benoit XV. LA GUERRE LA SITUATION isseit dégagé. iMiidies Dans le Brataisf Anvers, 3 septembre, 10 heures du soir. — (Officiel). _ [ La situation est stationnaire cans les pro-rinces d'Anvers et'du Limbourg Hasse.lt est complètement dégigé. » * » Des troupes allemandes, sans aicune espèce d'utilité militaire, ont allumé quèques incendies dans les villages de la rég.oii de Assche et se sont livrées à leurs actes labituels de pillage. * * * Dans le nord du Brabant les troupes d occupation destinées à couvrir les vefces de communication ont élevé de nombreux retranchements et ont détruit devant leur front plusieurs ponte sur la Dyie. Le retour de la Reine Lçndree, 2 septembre. — Le « Times » dit. S. M. la Reine des Belges a déjeuné avec Leurs Majestés Britaniques au Palais de Bu-ckingham, mardi dernier ? et ayant accompli le but de Sa courte visite en Angleterre in y mettant les enfants royaux en sûreté, elle retournera prochainement à Anvers fta place, pense-t-elle, étant près de son maf: et de son peuple. Le obérai Oailieni défendra Paris jusqu'au bout Paris, 3 septembre. — (Officiel). A l'armée de Paris, aux habitants de Paris : Les membres du gouvernement de la Répuni iqne ont quitté Paris pour donner une im pulsion nouvelle à la défense nationale. J'ai reçu le mandat de défendre Paris contre l'envahisseur. Ce mandat je le remplira1 jusqu'au bout. Le gouverneur militaire de Paris, commandant de l'armée de Paris, .(signé). GALLIENI "Les Français es Alsace ? Paris, 3 sept. — On lit dans le c M essaie ro s : Baie, 3 sept. —- On dément que les Français ont été battus dans la Haute Alsace mais on assure que les Allemands ont été repoussé» sur le Rhin. Paris, 3 sept. — On lit dans t Le Petit Parisien » : Bâle, 3 sept. — On croit savoir que le général Deimling poursuivi par les troupes françaises a passé le territoire suisse où il a été oapturé. Les Rosses en Angleterre Londres, 3 septembre. — On lit dans le « Daily Mail » : De nombreux soldats russe* ont passé Stroud (Glouoester) dans la nuit de vendredi pour aller joindre le front du Nord. Les hommes furent applaudis jusque dans tes nues («were cheered to tne sky»). Une communication particulière nous apprend d'autre part qu'une année russe e auitté Arleaugel, profitant de la saison de l équinoxe qui rend la mer. Blanche navigable, Les Busses à lœniphrj Pétrograde, 3 septembre. — Du t Dailj Chronioîe » : L© bruit que les Russes pénétrèrent dam Konigsbcrg et qu'ils sellaient maîtres de lî ville et la forteresse, n'est pas encore confirmé.(N. d. 1. R. — On a vu que Konigsberf est investi, ce qu'il ne faut pas confondre avec reddition.) lanvâau siissès ÉS' Japonais Tokio, 2 septembre» — Les Japonais on »ccupé des îles Qui 9e trouvent à l'en, urée du golfe de Kiao-Tchéou et y ont immergé plus de mille mines flottantes. Ces îles, qui forment une espèce de demi oercta à Penlrée cki golfe, aippartieninemt i ■rois groupes : les To-lo-Sar, les ChO-Taiu ci les Ka-Ti-Mio. — (Router). Les tas centre Attila I! Le Cap, 2 septembre. — L'ordre du joui voté par koelamation dans une réunion ténue à la mairie aujourd'hui, approuve le goirver nemeut qui défend l'intégrité de l'Empire ei condamne le barbarisme allemand, principalement la destruction de Louvain. Le général Botha a appointé au gouverne-ment une aide complète, qui ""détruit l'espoii allemand d'entretenir l'animosité anglo-boer L'auelience anglaise a fait une réeeptior splendide à M. Roits, président du Sénat ex président de l'Etat libre d'Orange. M. Reit; qualifie le Kaiser de second Attila. (Reuter's télégram company.) Les Serbes marche» sur Bodapsst Nous avons ou la bonne fortune do ren contrer un haut personnage serbe qui ee1 arrivé des Balkans, en passant par Paris. Nous lui avons demandé de vouloir biei nous exposer comment se présente la situatioi du côté serbe et voici, très exactement, ce qu'il nous a déclaré : « Après La bataille de Losndtaa, où nos trou pes ont mis en déroute tout le contingent autrichien, environ 150,000 hommes, qui restaient Les troupes envoyées contre nous, nom nous recueillons. p Notre premier plan stratégique exolusi vement défonsif, ayant réussi- dans 6e* moindres détails, nous avons pu nettoyer notre territoire de tout envahisseur et bientôt si ce n'est déjà commencé, nous allons portei l'offensive sur le territoire hongrois. » Le soldat serbe, il l'a prouvé lors dof deux dernières guerres, excelle particulière-mont dans l'offensive et vous pouvez être certain que nous sommes à la hauteur de* forces austro-hongroises quoique supérieure* en nombre. Nous voulons une revànche el nous l'aurons. Rien ne nous arrêtera dam notre marche sur Budapest. » Du reste, nous a déclaré notre in ter-locateur le? cnance* d'un* nouvelle confédération balkanique se précisent tous les jour? davantage. Les Serbes n'ont gardé aucune animosité contre les Bulgares et il ne fallai 1 que l'intervention d'un tiers, pour ramener un rapprochement des deux nation1 --cours. Cette intervention s'est produite e1 plus rien ne subsiste de l'ancienne animosité, Chacun y a mis un peu du sien ou piutôl de ce qu'il convoite, et tout va bien. Le Grèce n'a jamais cessé d'être à nos côtés. Quant à la Roumanie, je puis voua affirmer le sachant de bonn^ource, que le peuple toui entier, avec à sa tête, le prince héritier, n'r qu'un désir, c'est de délivrer ses trois mil lions de frères de Transylvanie et les deus millions de congénères de la Bukovine qui depuis trop longtemps souffrent sous le jonp •vustro-hongrois. La Roumanie se rond trèf bien compte qu'elle a tout à gajrner en se rangeant franchement du côté de la Triple intente par son entrée dans la confédéral or balkanique. » A MALINES MM. Keersinackers, douteux Orahay, d'An» et Maurice Dockers, ainsi que l'abbé Barbé se sont encore rendus luer à Malinet» h l'effet de rapporter à Anveis tout et» qu'il était possible des couvres d'art encore existantes, lis ont pu enlever de l'église de Notre-Dame au delà de La îJvle, la statue de la Vierge aux Sept Douleurs de Faidherbe. A l'église St-Jean ces messieurs ont enlevé des chasubles de valeur dont l'une est estimée à 75,009 francs. Dans les caves de l'évêché, on a trouvé le t Grand Van l>yck », ainsi que des ciboires en or, des missels d'une valeur artistique inappréciable, etc. M. l'abbé Barbé est resté à MaKriC*. dant le retour pour aujourd'hui de ses collaborateurs.Fia situation à Malin es est excellente, de mômo que dans les environs. Le quartier général a lenand en Be pue Londres, ier septembre. — Il semble- qiv le quartier génénaJ de l'Etat-major généra! îililemand a été déplacé de Bruxelles à Hal, <ur la %SBe priirucLpaliô vers ia France, viA Mons et Charleiroi. ^ Les renforts anglais AUX INDES Bombay. 30 août. — Lexs déclarations do .ord Kitchener et de lord Crewe relativement à l'emploi de l'armée des Indes dans la guerre ont causé ici une grande fierté et une vivp satisfaction. Les Indes se sont lancées avec enthousiasme dans la préparation à la guerre et une vague -l'ardent patriotisme passe sur tout le pays. La présence de troupes indo-britanniques sur \a ligne de feu, accompagnées par lours propres princes, était la chose nécessaire pour seller la dévotion passionnée des Indes à l'Empire dans la nob!-e et héroïque lutte qui ^e déroule en ce moment. Tout 1e monde sait que ces troupes donneront dès preuves multiples de leur courage et de leur persévérance ; tout le monde croit qu'elles couronneront ces qualités par l'humanité dont elles feront preuve, tout 1p monde aidera à maintenir la paix intérieur© de façon à ce que presque toute l'armée de campagne puisse so rendre sur le front si cela est nécessaire. Les réfugiés hindous de l'Afrique orientale iKemande racontent des histoires épouvantables de spoliation et de mauvais traitement. Ils furent dépouillés de tout leur avoir et soumis h toutes sortes d'outrages et de priva-L nions. Heureusement, le consul britannique 'es prit sous sa protection. Les Hindous de l'Afrique orientale prient pour le triomphe des Anglais et s'engagent comme volontaires. — («Times»). En Afrique australe Johannesburg, 30 août. — Le général Beyers, parlant aux troupes cantonnées ici, leur a dit que lorsqu'on ces derniers jour* od entendit parler de volontaires arrivant de tous les côtés, la valeur d'un coips organisé d'hommes susceptibles do discipline et dirigée par des chefs de valeur est clairement démontrée.Il avait pleine confiance en disant que ses auditeurs feraient l'impossible pour soutenir la vieille réputation d'hommes de guerre que possèdent les Sud-Africains. An milieu d'acclamations enthousiaste®, le vénérai répéta ce qu'il avait toujours dit depuis qu'il était commandant général à savoir : que chaque fois que le pays serait menacé le . Boer et le Britannique se rangeraient côté h , côte et combattraient jusqu'à la dernière goutte de leur sang. (Reutor. ) EN AUSTRALIE Melbourne, 30 août. — M. Cook, premier ministre du Oommonwcilth australien, a déclaré que les préparatifs pour l'envoi en Europe d'un corps expéditionnaire australien avancent progressivement. I* gouvernement fait actuellement appel aux volontaires pour former de nouveaux contingents et le3 dispositions existante» continueront à être maintenues pour obtenir un entraînement efficace ot pour permettre l'envoi d'un second corps, dès que le premier sera embarqué. L'existence de la nation est en péril, a dit M. Cook, et les Australiens sont prêta à prendre leur part du fardeau sans faiblir. Dan» un manifeste électoral le premier ministre a dit que le coût des corps expéditionnaires sera de cinq millions df» livres (12-5 million# d* francs). Il espère éviter une taxe de gueirro. (Q< ntral New*). Abonnez-vous directement à la poste NOUS SOMMES DANS L'IMPOSSIBILITE MATERIELLE QE SERVIR SOUS 3AN0E LES INNOMBRABLES A-BONNF-MENTS QU'ON NOUS DEMANDE DE L'INTERIEUR DU PAYS. DU RESTE. LA REMISE DES CORRESPONDANCES SUBIT UN RETARD AP-PRECIASLEABONNEZ-VOUS A LA POSTE DIRECTEMENT. Haut les âmes! L« jour où Attila II déchaîna sur notrt pays les horreurs de la guerre, la sifcuar tion se précisait «n une alternative éiroi te et clairerou bien les hordes de l'envahisseur seraient refoulées, et la guerre se>rait courte; ou bien la poussée teatonne tien drait en échec l'effort des alliés, et la guerre serait longue. Oh, bien naturellement, le sentiment de la patrie profanée, du droit méconnu, delà civilisation menacée, de la paix européenne mise pour toujours en péril, ce sentiment fit sourire à la réalisation du premier terme du dilemme: le barbare immédiatement repoussé, le droit triomphant et la paix prochaine! Nous avion* espéré trop ! La guerre n'aura pas été aussi brève que cela,- encore que pour notre compte, au témoignage du monde en tier, nous ayons apporté à l'œuvre de dé fense universelle une contribution magnifique, supérieure à toute espérance. En tout cas, les alliés n'ont pu faire reculer le colosse teuton. Ils lui ont même abandonné le terrain primitivement occupé en avant de leurs défenses naturelles pour reculer assez loin derrière celles-ci.Maintenant, de quoi demain sera-tri] faitî L'envahisseur sera-t-il arrêté bientôt dans sa marche pivotante, en attendant qu'on le refoule? Ou bien nos allié? ploieront-ils encore? Vous l'ignorez e=t je n'en sais rien. Mai» il est une vision h laquelle la conscience de l'Europe ne s'habituera jamais celle de l'écrasement de toute notre civilisation traditionelle sous le caporalisme oppresseur, brutal et sauvage, qui caractérise désormais pou r nous, en traits d' feu et de sang, la « emlture >» allemande. L'Allemagne sera vaincue puisqu'elle ne pourrait être victorieuse qu'après avoii répandu la dernière goutte de sang di dernier des soldats belges, anglais, français ou russes. En d'autres mots, l'Europe n'esrt pas mûre pour la domination suprême d'Atti la II. Elle aura raison de lui en un, er deux ou en trois actes; mais elle en aurr raison l Alors, préparons-nous donc nous-mêmes, vigoureusement, froidement, résolu ment à affronter sans nous émftuvoir lef délais ot les épreuves qui peuvent non? séparer encore de l'heure où le sol natio nal sera déblayé à nouveau, de la horde étrangère. # Pour nous, plus encore que pour no? alliés, l'écrasement do l'envahisseur esl l'inéluctable condition de notre indépen danoe et de notre repos pour l'avenir Plus qu'à aucun© nation au mondes le souci de la vie même nous impose d'être prêts aux derniers sacrifioeo pour ne pae nous laisser asservir à l'Allemagne à l'heure même où viennent d'être oousa crées pour jamais, au plus profond de nos âmes, l'horreur et l'exécration du nom allemand. De tout oela, la conclusion «t claire et impérieuse au regard de tout Belge sou cieux de l'avenir pour lui-même et pour son pays. L'écrasement de 1» ruée allemande étant certain, fatal, nécessaire, sachons jusqu'au bout y apporter notre contribution t?t l'atteindre stoïquement avec une fierté et une discipline dignes du spectacle qu< nos propres soldats ont déjà donné au monde. Pour cela, bannissons plus que jamais de nos pensées et de nos propi*» les regrets st-ériles, les critiques inconsidérées. Ne permettons plus qu'autour de nous des hâbleurs inutile#, qui ne font rien qui savent tout et qui en remontrent h chacun, émettent des réserves quelconque; sur ce que font nos dirigeants civils o?i militaires, nos miuistrcs, nos magistrat?, nos officiers, nos soldats. Prenons pour principe d'admettre qu'en ce moment^ dans notre pays, tous ceux qui ont à faire.quelque chexw le font bien, puisqu'ils le font dans un sentiment de devoir et do patriotisme. Arrière donc non seulement les trem-bleurset les froussards, mais aus«si les pe« simistes, les maussades, les colporteur* d'alarmes, les éternels méfiants qui n? ^avenir regarder en faoe les difficultés in réparables d'événements comme ceux que ious traversons, sans céder à la miséraM*-manie d'en accuser précisément ceux qui travaillent et peinent pour en avoir raison.En un mot. serrans les rangs, sentons , nous les couaea, ne formons plus qu'il n bloc compact et résolu autour des chefs qui portent la responsabilité de nos su-prêmes intérêts pa/triotiquea e»t, au-dessus d'eux tous autour 4u Roi. L'heure n'e«t pas aux potins irréfléchis, aux bavardages compromettants, impatients, étourdis ou même simplement inutiles. Elle commande la volonté froide ot inébranlable de rester ce que nous sommes et de défendre jusqu'au bout ne>tre existence et notre avenir. La réalisation de ce résultat suppose l'écrasement final do nos envahisseurs. Et le salut de la civilisation morale de l'humanité est à ce prix. bu sgmjtêtMes §r§e«|e«5 Le c Patris » d'Athènes, journal officieux, écrit : Léo journées mémorables do Liège que l'Histoire glorifiera, sont une leçon vivante pour lee petits peuples ayant pour idéal 1a liberté et la ferme volonté de vivre par eux-mêmes.la petite Belgique pacifiqûg, toujours éprise ao sciences et d'arts, championne de le civilisation européenne s'oppose, fière et in-domptabla, à la marée des divisions teutonnes l La décision dea Belges qui brisa l'élan allemand ne se rencontre que chei lee nations con6câojites de leur honneur et de leurs droits et c'est ce sentiment qui leur a donné la fewoe nécessaire de se mesurer avec un adversaire d'une supériorité numérique écrasante. Aussi nos sympathies et notre admiration vont-elle*. aux Belges, non pares qu'ils se trouvent être les alliés des uns ou les adversaires des antres, mais parce qu'ils sont, comme nous, un peuple pertiit, jaloux de ses libertés et toujours aux la brèche de la civilisation e<t gui sait au besoin défendre son sol et ses royera menacés. Noua souhaitons que le vaillant peuple belge, dont la bravoure fut déjà célébrée il j a deux mille ans par Jules César, ressorte de e;ette épreuve terrible plus fort que jamais afin de lui permettre cle continuer son œuvre de progrès ot d» civilisation pour le plus grand bien de l'Humanité. * * * Dans un autre article, le môme journal grec s'exprime en cet. termes : La résistance formidable des Belges contre les forces envahissantes des armées allemandes est une des plus belles épopées que l'histoire ait enregistrées. Leur défensive provoque l'admiration et la sympathie dn monde entier, car ils luttent pour défendre lentr sol violé, leurs foyer* attaqués et leur honneur national meurtri «m* jamais avoir provoqué personne ou montré la moindre intention belliqueuse. Aussi pendant de longues journées, les masses germaniques vinrent-elles se briser et s'anéantir devant Liège. Cette résistance admirable d'un petit peuple défendant son pays contre le torrent d" l'invasion teuton i que n'a d'égale dans l'histoire que la lutte héroïque des Athénien' contre les Perse* et le soulèvement d<» lr> Suisse au Ï4me siècle avec le légendaire Guillaume TeU pour s'affranchir du jemg odie?ux de l'Autriche. Encore un! Mort du prince Schdnaïch-Cavolatt L'état-civS de Bruxelles a rédigé l'acte d« décèe du prince de Schënaïcih, blessé lors dm dernier* oombata. 12 s'agit ici soit du prinoe Carolath-Ben-t-heœa, ooent* de SohÔnaïoH lieutenant des uhlan», de 22 arat, soit au prinoe George», du prince QnilAauia* ou du prinoe Sieghard, tous jeunes offiol«m dea uhlans. On redouble de todris pour eaursr 1e duo d« Meckhwnbourg qui séjourne encore ton jours à rti&fri de nBe. Nos denx éditions sont complètement différentes. Paris n'aura pas faim Amsterdam, 2 septembre. — Oa mande de Paris au « Telograaf », le 23 aoû* : Toutes le& mesures possibles sont prises ot les préparatifs s® font énergiquemeent. De* dépôts de provision» giganteequeo sont constitués. On ne verra plu» une réédition d<? Paris affamé, comme en 1870. Et outr* oela on réduit an strict minimum le nom.br* de bouches inutiles. L'attitude de l'Italie L'Autriche continue ses précautions Paris, 3 septembre. — Ou kt dan» la « Gazette de Lausanne ». 1» 8 : On confirme que lee for©** autrichiennes sont concentrées autour de Tncuto avoo 200' canons, les ooiniu unîoatioms interdite* entre Goritz et Triwtô. On Ht dans 1» « Figaro le 8 : Le gouvememeaMt autrichien a expulsé de Vienne sept correspondante de journaux italien?.(N. d. 1. R. — A rapprocher de l'annemoe de la dé fer se de la frontière vénitienne. ) L'opinion italienne Un de nos concitoyens s reçu la lettre mi-, vante qui rovèlo l'état d'esprit des LtaKeut à l'égard de l'Allemagne : € Dans la présente hitte gigantesque pour laquelle tous les voeux de la nation italienne vont aux défenseur» de la civihwtion, tant! moi que mes compatriotes, souhaiton» d» tout/ cœur une prompte et ma<mifiquo victoire aux; armées b el ^o-fra.n co-anglaises. » Et enthousiasmé pour l'héroïsme démontré par les vaillantes troupe» beJgen, auquerî tout le monde rend hommage, je tai» en particulier mes vœux sincères de bonheur è vous, mon cher ami, et à toua les Beltgaa, parmi lesquels j'ai plusieurs amis, en me souhaitant de pouvoir sous pou avoir le prra d pleisnr de leur serrer la main ave? la satiftf«ct.mn aussi. HUE L'ITALIE AURA CONTRIRUE A LA CHUTE DES DEUX BARBARES EMPEREURS. » a»K m La neutralité bienveillants appréciée par un Allemand La soi-dxnant «neutralité bienveillantr» («wohlwollenti* Neutralitdt*) &è$ qrfcllf dépasse l'appui pvrrmeni diplomatique., r.nt également contraire an concept de la neutralité et justifie l'adversaire à traiter l'ami de l'ennemi de la même façon que l'ennemi lui-même* 99» LISZT. («Das Vôiberrechi» 7me édition, 1Ô11, par. 4t.) Cet acte est contraire au droit des gens Nos troupes ont occupé le Luxembourg *t fouleiU peut-être le sol belç*. (Mouv« ment et approbation.) Cet aeU cet contraire au droit des ffene, LS CRANCSUKR D* VXMPIRE V ALLBH AON lt (Comnt® rendu sténographiqu«* d© la séance au Eeicbsta* du 4 août 1914.) . Tous au travail ! La guerre économique L'action du prolétariat On écrit au t Peuple » : La t Métropole » d'Anvers lance aux capitalistes belges un appel à la guerre économa-pie contre l'Allemagne, dans le but de ruinei :-6tt>e dernière plue «virement que ne feraieu; les plus sanglantes victoires des alliés. Bravo ! l'ne nation qui s'est mise au bar Je l'humanité par des atrocités qui dépas îe-nt en horreur celles dee époques les plut vombres de l'histoire, n'a plus droit à l'exis tenoe. Mais puisque voua avez commencé cetU guerre allece jusqu'au bout et faites pour le» travailleurs ce que von» faite» pour Tes Cïapi tialiirtee : indiquez^lêur> dans une liste nom classés par catégories de professions, le emplois qu occupaient chez nous les barba res d'Outre-Hh;n. Il n'est pas adinissiblie qu< les sujets d'Attila II reviennent chez nom après la crise, car il n'en est jws un qui m nous ait espionné, dupé, craché à la fao< son mépris de neutre nationalité^ d'ailleurs r>u«0 mt le bel ce de la génération actueTl* dent un des parents ne soit mort sur le cham] ris batai'île ou qui n'ait sourfen-t de la pré sente gu*vrre, qui voudra travailler encor< aux côtés d'un teuton ou se trouver son *e* ordres ? Le* industriels et les commerçants prét^n dent bien que T Allemand est mieux prépan qur le Beiîsre an travaîl de bureau et o'u'h» qu'il est plus appliqué st mieux discipliné .Te répond» : si leo Beî-èés, dans l'art d»» ls guerre, n'ont pa^ dégénéré sut leur» ano£ très, ce* Flamands et ce» Wallons fameui dans l'histoire ils le» égalent aussi dans tou les antres* domaine de l'activité sociale où dan» le passé, ils s'étaient acquis une renom mée universelle. îy» Bslgs travaille pour vivre, il n'est vo îonta-ire que sur le champ de bataille ; i veut qn'on 1<? reepeote r<t déteste la muf Plerie; il n'aime pss qu'o»n V craiîrne : i "«t bon camarade ; il a de la promptitude e de l'initiative : pas besoin d'un bâton pou le faire travaitler, car 3 a de l'honneur et d dijmité. Ài les industried» et les commerçants behre veulent ouvrir 1rs yeux fuir nos qualité, i ne .sera paa difficile de pourvoir au rempîa* cernent cLes cinquante mille « albochvs que le guerre a rappelée ohez eux et pour facilite* la choee, aixxxklona av-cc méthode et à la manière ae Leur» multiplee «t puissantef » Vereiniguiigen ». Par exemple, prenons au hasard l'industrie armurière. Rien ne sera plus facile que d'obtenir une liste complète dee emplois de directeurs, ia» cénieurs, représentants, chef» de «rrvioe, chef «le bureau de vente, oontre-nnaltree, dactylographes, etc. — variante cl»T>uu le 3 a/>ôt à la Fabrique Nationale d'arme» de guwre. aux anciens établissements Pie^er à Hérita) ^t autres établissomente simila'r*w ; le pr». mier employé venu de ces firmes vous la Communlquexria avec plaisir. Faites de môme pour toutes les autres industries, tout*3* le» agenoes. toutes lee mai» ^ons de commerce. Vous fw«e une rpuvnf des plus utiiles eft voua donneres à dee mal» lier» et des milîùer» d'ingénieur» et d'«tn» nîoyéci belges, l'occasion de p<Kt«iler et d'ob» tenir les places qni leur conviennent. » Le ton de cette lettre et le* prorw^-itir^» qu'eue formule^ moutr# jusqu'à quef d««rré l'exacpérabion inquabfable rau^winri a'ie-mande et les atrorit«^s commises par le^ Krtv dards îzermaa'ins, e*nt 1m Kelees, l.<* ^ ibou» fi eux» ri paisibles que non» connai®-"ions avant ce» «ombres événement». ; Le « Peuple » peut être certain <ju€ nous ne faillirons pae à notre devoir.Nou$ dresserons la liste qu'il demande, mais ' pour l'instant cette liste serait inutile. C est en communion d'idées avec vntr4 "on frère socialiste que nous avons con»-wenc.ê notre campagne afin de donner dans la mesure du possible du travail ait plus grand nombre, i Au travail tout de suite 1 - Il y a da la besogne possible ! Maisx dis à prisent, nous demandons 'tux chefs de firmes qui avaient des AU* mands ch.es eux de pourvoir à leur rem* placement pour quand les affaires reprend i dron t. Procédés allemands On a tiré... Le correspondant du c Maasbode » s'est rendu mardi à Heyst-op-den-Borg, "Heyst-Goor et Boissohot. Comme ou le sait, dit-il, Heyst-op-den-Bery fu; bombardé vendredi matin. C'était paraît-il, on châtiment, parce qu'on avait tiré mu tes Allemands. Et e^eux-ci, cette fois, ne mentaient pas. Il a été effectivement tiré sur eux, MAIS PAR DRS TROUPES BELGE31 Une pa trouille des uhlans avec quelques officr'er avait été surprise la veille par les Belges, qu firent mordre la poussière a plusieurs d'earfcn eux, tandis qu'il» blessaient un oficier supé rieur allemand. Oenx-ci déposèrent leuirs blee sés dans u,n bois, d'oii les Belges le* avaient amenés déjà h leurs ambulances, lorsque deu-heures plus tard, une automobile blindé* prussienne arriva. Lee occupants ne purent que constater le décès de l'officier supérieur qui était enterré... Oela criait vengeance. Vendredi quelque» uhlans, de l'artillerie et environ cinquante hommes d'infanterie arrivèrent du côté d'Ae^fhot. T^es canon»" orirent position h Boisscîlot, et. de là. boni bardèrent Heyst-op-don-Berg. Il fallait hier faire un exemple, n'est-ce pas, pt^que or avait tiré ? Qu'importe si ce fut par des sol dais, on avait tire, voilà tout ! Quelques mai. sors furent démolies on avances, et nnnnd c* châtiment fut ju®6 suffisant, lés Allemand' cassèrent an pillage, puis après le pillage, sf Avertirent en donnant la chasse aux habitants.On enfonça des portes, traînant les homme* au dehors, pourehassnnt les fugitifs. Et on le< rangea en lon^ms colonnes qtii furent diri gées sur Bruxelles. ^ _ Parmi le» victime» de cette punition, citon-Icv» vénérable* curés de Boisschot, de Groot loo, de Hevst-Ooor et les chapelain» de Tr*» meioo et de Boissehot. Le chapelain d* Tremeloo et le cur«^ de Grootloo, enfuis di leurs paroisess détruites par l'incendie étaient les hôtee du curé de Boisschot. Les prêtre» durent marcher en tête et h curé de Bois&ehot fut plusieurs fois Contran-' à coups de orosse cl» fusil d'avancer pins vite Cinq cents homme* — mais aussi d^s gamins ce treize s.ns K peine — furent amené? ainsi. Un vieillard de 66 ans et un jeune hom me de 19 an» furent fusillés tandis qu'il' essayaient de fuir. Actuellement, 1« calme est revenu. Ix-babibants rentrent ches eux, mais d'aucun' vont tenter de se réfugier en Hollande. U-sont en proie à une ançoisse mortelle, e' craignent à tout moment le retour des brute# allemande». Oilleo-ci ont toujours beau jeu de d-re. Ot a tiré... Germanisation ? Le «Maaslxxîie. eita-ait l'crtiol» EnÎTant <Jt «Berliner Borsenccmrier» : « Maintenant qu'un gouvernement aile mand a été instauré en Belgique, l'intérêt d< l'existence économique allemande exige *am conteste que lea créanciers IVxnanda bénéfi -ient de mesures spéciales vij-> vit» do leur débiteur» belges, permettant le roulement d< leur» créance» sous le régime allemanel eiis tant. 13 est surtout nécpssaire d'é'ab'ir ut 'x>ntrfile immédiat dans des ville# comm< Lié»» et Namur, oti la guerre a o^ovoqué d* multiples modifiesotion» k la prepneT-é privée pouvant permettra l'insolvabilité voulu» d< débiteur» >>elges.» Le «Maasbode» ajoute ces commenta-re* : Ce prétexte de garantie de créances n'a-t-i :>a* plutôt pemr but1 de hâter la çerman''aa tion des province» voléce à la Belgique? Oax vowm ce qui va m produire: Le» débiteur» de la vallée de la Meus, ayant en pour la plupart leurs bien» saccagé et pillés, sont dans l'impossibilité de paver er: •* moment leurs dettes. On les poursuivrai dono devant la justice allemande (fui étenc sa» juridiction sur lee provinces conquise». Une déclaration en faillite snivra, qui m& nera aux enchères publiques les propriété»" terrains, usines, etc... que ces débiteurs tv>ut raient enoors posséder. 13 ne se présenter* '■ertaine-ment pas d'acquéreurs bel ires — qu l'on trouverait d'ailleurs éventuellement 1< moyen d'écarter (N. de 1. R.) — des Alîe mands pourront dono les acquérir «n éobanî* i'uTi morceau ds pain. Ceux-ci precxlnon ainsi pied à titre privé darra m province belge* oti ils pourront se fixer, ou envoyer îe c-om-patrict/»*. Cependant, avant que l'on en poît arrivé 11 |— oar nous n'émettons qu'une supposition — le gouvernement allemand de»-r*ii bit a se demander, nom seulement t'il cet lo^al, nuai» simplement équitable de ruiner ainsi rrrem^. diablement la population de la Belgique orientale, déjà partiellement ruinée en os moment. Les honnôtos gens réprouveront tous tes suggestion du lierliner Bflrsenc*>nrîer. H cx^av viendrait plutôt de donner à cecto populatâoB malheureuse le cra.hr.e qui lui permet/t^-a-t de relever de «e» ruine», M 'es plu» grandes facilité* pour s'acquitter de «es dettes. Telle serait, du moins, l'attitude d'un vainqueur ohevaleresque. Le banditisme prussien à Wavre Le 22 août( le général allematid cxsmjiis»-'lîuit la deuxième armée aJtamende, M d» Bulow, impose à la viJl^ d^ « pcwsr expier, disait-il, l'inqualifiable conduite de ses haoitante contraire au droit de» «ren» «6 aux usages de la guerre qni attaquèrent ps# surprise le» troupes aiîlemandee » — c'c«t tôt» jours le même prétexte ab^umen-t faux — la somme énorme de 3 million» d» francs. Il erigeait- le paiement sur l'heure de I millions en or, et le solde pcmr le 1er septer»" bre 1914. La sommation se terminait aius : • Pi>ur m'as3urer que Va contribution eer* payée, j'emmènerai comme ota«*»« un nombre mfRsant de citoyens que je tiendrai pri»r»o-•iTers si le se>lde n'est pa» pavé. I* nl3e ét Wavre sera incendiée et détruite «tn» éa^nj T>our personne et les innocents paieront ave» lee coupables. » Par ordre du général en ch<*f, commua* dant les étape» de la 2me arm^o. > Son Excellence («r) mn Nii«b«P, » Le chef <rétât~major. o HAHN7K, i Lieutenant-oniloasû », N'est-ce ps» purement seands/Veux r A Namur Oertsnde. 1er s*?pte<mbre. — Dn AmâriœlK qui, an prix d© nombi-o^i*?« difficu-ltAi, s réus. si à traverser lea lignes allemand*^, e»t arri*-4 ici et s déclaré que le» Allemand» avaien4 fait sauter l'hAtei d^> rillo de Namur Lee habitants terrorisé n'étaient p« à même de dire ce ejui avait motivé ce nouvel acte de vandalisme. A Louvain Malinee, 3 septembre. — De» réfugiés d» lyouvaws arrivés ici ont déclaré que, orïutrei» -ement à ce ^ui a été dit, î'hôW de ville n'a pas été dé+rœt. D est occupé p»r une oçarde prussienne qui a hissé le drapeau alSe-uand sur la tour. Les mines lia Haye 3 septembre. — La légation asb* glaise dit, k propos des mines den» k» eau* britanniques: Le gouverneroe»* britannique a appris, qus l'on di»*ait qu'un chalutier lr» landais fut coulé par une mine ver» ie 20 août, à 25 milles de rembouebur© de 1» Tyoe, . Un journal étranger aurait affirmé qu'u . ^'agissait d'une mme anglai»». Or, bien que es Allemands aient semé des mines, c» qui donnait à l'Amirauté sughuas W droit d oa , vgir de même, l'affirmation du çouv»rnemen^ , anglais, donnant l'a*?.urancs qu aucune mme anglaise n'a été placée, reeta entièrement i oxaobe. , Le* inines déni il «et question ©ont es«ni-niées en mer, à trente mille» de l'embouchure de la Tvn«. Eli»» * furent plseé-s, VON P\ft DES VAISSEAÛX DE GUERRE ALLEMANDS, ni en vwtu de néoee^'t^ taotiqoee nennérée» par d^e opération» mîîit&ire» d^-ter» I mineer mai sn ha*ird PAR DES CHALU. TIEHS ALLEMANDS dont u« oert*in nota» bre paraiw^ct avoir été chargée de cet/te be» ■^ogne. L'un de ex* chaintiers, que l'on a r* àl'oanvre, est le « AK. 24, Emden ». èl G AND La garde-civiqud Ij& civique de G-and a été réarmée à • n ouvert) lcnxîL 1^*» wagons contenant le» ancceti, bavr»» sacs, oc^uturon» et m'iiiitwxns a*»^ent été rA» eipediée d'Aawer» ilarx» la |oun^e de sam^iL Pendant la nuit de ramedi à dln>«rfiche to«| ' avait été soigneTawtruent ex<uu<nie, Ur.é ot atat» sé par le KeiTtc* de l'armement dt ls. «rarde» Toute la garde civique est consignée k pasv tir d» ce jour. Plus aucun membre de la milioe citoyenne , n'est autorisé de s'abseater de la ville.

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