La Métropole

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s.n. 1914, 10 May. La Métropole. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h41jh3f186/
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WÂLKDVER SHOES S? F- 22.50 MEIR wsiaberJ 21e Année No 129 tra^Lïtion •" LA MÉTROPOLE ajboivkjeiviejvts On m £ 'a ~ SlJ tnolf e — Trois mois fr 4 60 On « abonne A tcjus les bureaux de poste et aux tacteurs. ETRANGER, le port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux t bureaux de poste, plutôt qu'au Journal même. le ni;me80 Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 I pages CENiIMES AnBOnces : la petite Chronique sportive la ligne ligne . fr. O 30 fo- 3 00 Annonces financ.ld. » I <59 Faits divers fin id- » 2 03 Réclames la ligne, » ï 50 La Ville ld-^ » 5 00 Faits divers corus ld. »> 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute La publicité, saui celle de la province d'An* rers, s'adresser à V AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS 8. place de la Bourse, à LONDRES : n3. rheauside E. C. WÂLKOVER5 _ SHOES R p. 22.50 m MEIR ^ 44 OLYSLAIBER FRERES Dimanche 10 mai 1914 METROPOLE d'aujourd'hui paraît sur 10 |.ages Science pour tous Les méfaits (?) de la T .S. F. I a télégraphie sans fil, en ces derniers temps n'a pus eu une très bonne presse. VL peu oublieux des innombrables vies humaines qu'ello a arrachées il la mort. »u cours de plus de cinquante catastrophes \aritimes, certains prophètes de malheur l'ont accusée des pires méfaits. A les entendre, les phénomènes d'induction , a'elle peut provoquer à bord des navires où on l'emploie, auraient provoqué plusieurs inoendies en mer, et les interférences d'ondes de puissantes stations terrestres n'auraient pas été étrangères à certaines explosions de mine, comme celle de Cardiff, de si funeste mémoire. On va môme plus loin. Plusieurs journaux mt raconté récemment qu'un électricien de Toulon avait constaté, au moment de l'explosion du cuirassé Liberté dans ce port, l'émission d'ondes de 650 mètres ne provenant d'aucun poste connu, et on est allé jusqu'à écrire que ces ondes, lancées intentionnellement par une « puissance étrangère », intéressée à la destruction de la flotte française,auraient provo Aué la terrible hécatombe dont on n'a pas encore perdu le souvenir. Qu'y a-t-il de vrai dans ces hypothèses émises le plus souvent par des personnes incompétentes et reprises avec faveur par les puMicistes, si nombreux dans la pres-j vse contemporaine, qui ne sont à l'affût que de la nouvelle sensationnelle et dul fait-divers «excitant»? La T.S.F. est-elle vraiment une invention qui comporte un aussi énorme risque, et faudra-t-il, demain, se priver de ses services pour éviter un plus grand mal ? C'est ce que nous nous proposons d'examiner ici le plus objectivement possible. Que la production des ondes herziennés soit capable de provoquer dans les masses métalliques entourant l'appareil. générateur des phénomènes d'induction qui dans oertaines conditions, peuvent se manifester par des étincelles, c'est là un phénomène tout à fait naturel, d'ailleurs cowùu depuis longtemps et contre les effets duquel on a toujours pris les précautions les plu3 sévères. II en est de mémo du reste,"remarquons-le tout de suite, pour toits les appareils électriques. La fée du vingtième siècle est capricieuse, et il faut toujours lui tenir la bride serrée, c'est-à-dire soigner par nn isolement convenable, que ses effets ne se manifestent que là où on en a besoin et de la façon qu'on a prévue. Aucune canalisation électrique n'est exempte du court-circuit, toute dynamo mal entretenue peut produire des étincelles, un plomb fusible inconsidérément placé peut produire un arc, un commutateur défec-tueu: peut donner une décharge imprévue. En fait donc, l'installation de l'énergie électrique sur un navire sous vne forme quelconque, introduit à bord une menace de danger. Est-ce à dire que cette menace soit plus grande quand il s'agit d'un générateur Eerzien? Nous no le croyons pas, et pour deux raisons. D'abord, si la tension, la pression électrique obtenue dans un tel générateur e3t élevée, la quantité d'élec- ( fcricité mise en jeu-est minime. Elle n'at- ( teint guère 3 kilowatts et le plus souvent ( ne dép sse pas 1 kilowatt et demi. En se- r oond lieu, les appareils de T. S. F. for- c ment un ensemble compact, peu compli- s q *, facile à surveiller et peu sujet aux s dérangements, ce qui n'est pas toujours (r le cas nour les canalisations de lumière \ p- • exemple, souvent très compliquées et . brès étendues. Enfin, des précautions spé- c ci aies sont prises dans l'isolement des ap- t pareils radiotélégraphiques. Tout cela n'empêche pas, certes, que 1 ces appareils peuvent produire des effets induotifs, mais il faut ajouter immédiatement que lesdits effets ont été étudiés et qu'ils ont été reconnus tout à fait inoffensifs. En 1912, notamment, M. Marconi lui-même a fait faire, à la demande d'armateurs anglais, une enquête sur cette question, dans le but spécial de se rendre ' compte s'il y avait un danger quelconque | dans l'installation et l'usage de la T.S.F. ( à bord des navires transportant des ma- , tières très inflammables, eb notamment des pétroliers. ( Dans ce but, on a opéré à l'intérieur même de la cabine radiotélégraphique f d'un navire. On a versé du naphte dans 'r un récipient et on l'a placé aussi près [ que possible d'une forte étincelle; on a à aussi imbibé du coton de ce liquide et on e l a amené dans le voisinage immédiat des n électrodes entre lesquelles jaillit l'étincel- c Le de transmission, mais on n'a pu obte-p-r,f n' ^an.s l'un cas, ni dans l'autre, *} i inflammation de la vapeur de naphte f par l'étincelle. Une expérience semblable 6 •"< été faite avec les petites étincelles qu'on t peut obtenir dans d'autres parties de t l appareil, mais ce n'est que lorsqu'on eut n fait jaillir une étincelle continue pendant n un très long temps (condition qui ne se J réalise jamais dans la pratique) qu'on put provoquer l'inflammation du naph- !! te. P . essais, qui étaient d'autant plus importants que le naphte est une des car-ldi gaisons les plus inflammables qui soient r( "7 convainquirent complètement l'ingé- 52 uieur en chef de l'armement en cause et 6 rePrésentant de M. Marconi que les P' peurs de naphte émises en vase clos ne à nLUV6 jî Jama^s être assez denses à l'inté- de n Ur,,. 11 n.e cabine de T.S. F. pour provo- ni y, .' Jgnition du liquide. A fortiori cela ait-i] impossible pour les étincelles qui I1 j Pro^uisent entre des câbles métalliques [e . g"éement d'un navire, placés à l'air a le. et qui, étant produites par indue- ]w rai Un Peu-Cbaudes qu'elles ne pour- so 5û n'enflammer aucun gaz combustible, ro. LtSUpP08anfc Q110 celui-ci puisse s'accu-0 ns Ieur v°isinage. R< Siuant aux cales, M. Marconi affirme i>r rttriK„n l, a ^ornais remarqué d'étincelles tables aux appareils générateursjGr d'ondes et qu'au surplus, leur productior serait impossible, puisque les ondes se raient arrêtées par les écrans métallique; constitués par les ponts. Nous pouvons du reste corroborer ce; faits, contrôlés par une des plus grande: autoriues existantes en T. S. F., par ui témoignage personnel. Nous connaisson: une station radiotélégraphique terrestre où une énergie de 5 kilowatts est mise er jeu et où l'éclateur se trouve placé c quelques -pas d'un groupe éleotrogène ac tionné par la benzine. Jamais on n'a con staté aucun phénomène du genre de oeuj qu'on pourrait attribuer à l'inflamma tion du gaz de naphte par l'étincelle élec trique. En ce qui concerne maintenant l'explo sion de poudre par les ondes herziennes une comparaison statistique très simpl< montrera combien cette hypothèse' est pei acceptable. L'Allemagne et l'Angleterr< possèdent des flottes de guerre beaucoup plus considérables que la France et de: stations de T. S. F. beaucoup plus nom breuscs et plus puissantes." Les côtes an glaises sont littéralement semées de cui rassés et d'arsenaux remplis de poudre et elles sont en même temps hérissées d> postes radiotélégraphiques dépendant de administrations des postes et de la mari ne. Or, ici, la poudre et les ondes her ziennes ont toujours fait bon ménage N'est-il pas pour le moins abusif, dan ces conditions, d'aller chercher midi i quatorze heures et d'attribuer à la T.S.F des catastrophes dues, comme l'a nette ment montré une longue enquête, à 1; mauvaise qualité des explosifs embarqué à bord de certains cuirassés français? Quant aux « interférences » d'ondes n'est-il pas vain de vouloir leur fair jouer un rôle mécanique quelconque quand on sait qu'il faut disposer des ap pareils les plus délicats pour déceler, , quelques centaines de kilomètres, les si gnaux des postes les plus puissants, tel lement l'énergie qu'ils possèdent en coin est faible 1 En résumé, tout bien considéré, les accusations émises contre la T. S. F. peuvent donc se réduire à la conclusion anglaise: Not proved. Deleatur. -— >-*® e <s»—<ç L'Actualité Encore les affaires cl'Oriem „ A la commission des affaires étran- drtfI Sères de la délégation autrichienne. un membre a cru devoir reprocher lu comte Berchtold son optimisme en manière internationale, optimisme qu'il déclarait exagéré. _ Cette riposte à l'exposé du ministre les Affaires étrangères s'explique facilement par la dépression et le découragement qui n'a cessé de régner en Autriche-Hongrie pendant les derniers mois de la crise balkanique. D un autre- côté cependant, comme le comte i>erchtold 1 a fait remarquer dans la réponse au critique de son optimisme, la situation s'est considérablement améliorée et il suffi 1 d'avoir sum avec un peu d'attention seulement les événements d'Orient pour applaudir sans réserves aux paroles rassurantes du ministre austro-hongrois. Comme on l'a dit à diverses reprises, 1« nœud de la situation en Orient se trouve £ Bucarest, d'où la politique des Etats balkaniques a été^certainement dirigée depuis tout un temps. Naturellement, les relations de la Roumanie avec les grandes puissances, ou plutôt avec les deux groupes de puissances, prenaient de ce fait une importance extraordinaire. Russie et Autriche-Hongrie se sont îisputé les^ bonnes grâces du Gouvernement -t du peuple roumains et la lutte à certain? moment a été suffisamment ardente pour mo-'jver de la part du comte Kitte des déclara-ions passablement sensationnelles que l'on e rappelle sans aucun doute. Si donc le onite Berchtold pouvait dans sa riposte aux critiques de son optimisme répondre que les elations austro-roumaines étaient plus que orrectes, il avait indique une raison. suffi-ante sinon péremptoire pour se montrer aus-i optimiste qu'il l'a fait. Or, c'est une dé-laration de ce genre que le comte Berchtold - ajoutée sans hésitation à la défense de son vptimisme. « Je n'ai pas besoin d'insister, i-t-il déclaré, pour vous convaincre que nous ntretenons des relations pleines de confiance :t d'amitié avec la Roumanie. » Et c'était à une constatation essentielle, comme l'au-ont compris tous les auditeurs du ministre les Affaires étrangères. Naturellement, dans ses déclarations le >omte Berchtold ne pouvait que s'occuper"des "elations entre l'Autriche-Hongrie et la Rou-name. Celles des autres pays avec le royaume voisin ne pouvaient faire l'objet de l'exa, non du ministre dans une déclaration desti-ice a la publicité. Cependant il est cl air que lans des conversations confidentielles, le cief le la politique austro-hongroise aurait pu Ionner des indications bien plus intéressante0 't h certains égards plus importantes sur le nême sujet. Il aurait pu, par exemple, parler '"s raisons qui ont motivé le voyage très prochain d'une délégation turque à Bucarest. Or avait que certains membres du ministère ttoman et non des moindres, devaient ren-re u^e visite que le général roumain Coanda •yait faite à Constantinople. Seulement cette isite était fixée à plus tard et, dit-on même, beaucoup^ plus tard qu'à la date à laquelle lie aura lieu prochainement. A Constant!-ople on éprouve soudain le besoin de hâter et échange d'acte de courtoisie à l'ééard de t Roumanie et certainement on doit avoir our cela des raisons très impérieuses. Une es principales sera incontestablement le re-! •oidissement des relations greco-roumaines, t les ministres turcâ trouvent que la situa-on actuelle est la plus favorable à la solu-ion de la question des îles à laq i >lle la Rou-îanie doit tre3 probableijient collab>rar com-io puissance médiatrice entre la Grèce et ia urquie. La proposition en a été formulée >ut au moins officieusement et conforraé-ent a la situation prise dans les fiais\ns a-r la Roumanie au lendemain de la second* lerre balkanique. M. Venizelos a eu tort incontestablement > ne pas prévoir le moment de l'intervention >umaine entre la Grèce et la Turquie ; car position est loin de s'être améliorée en vue > cette intervention. Les fautes commise^ ir les Grecs et les Epirotes ont influencé ès défavorablement la politique roumaine l'égard de la Grèce. On ne tardera sans ■ute pas à s'en apercevoir, '-ns les combats itour de Coritza., les Grecs ou, si l'on veut, < ; Epirotes, ont massacré des Koutzo-Vala-:es, protégés roumains^ et à Bucarest, on a ■ ssenti une vive irritation à ce sujet contre i Grèce. j A cela il faut ajouter cette circonstance que r difficultées suscitées à la Roumanie ne f ît certainement pas du goût de la famille Fale de Roumanie. Le roi Carol est l'oncle ç prince Guillaume de Wied. La reine de c ►umanie, Carmen Sylva, est en effet une d n cesse de Uied et très proche parente du 1. m ce Guillaume.^ Il n est donc pas indiffé- t ît aux souverains roumains de voir la c èoe^ea dépit de tous ies démentis officiels, n soutenir les Epirotes dans leur tache anti-a. banaise. Le contrecoup de cette politiqu grecque s'est fait sentir dans l'abandon de projets de mariage qui existaient entre le maisons royales de Grèce et de Roumanû On a cherche à expliquer et à interprète cette résolution. On est même aller jusqu' nier les projets qui avaient été annoncés cm pendant trop triomphalement au monde er tier pour que l'on ait pu avoir encore 1 moindre doute à cet égard. Et ces faits là su: fisent certainement pour justifier en parti l'optimisme du comte Berchtold. — J. Joerc Echos LA VILLE | Programme de la journée : ' FETES ET CONFERENCES Pour le Lait pur. — A 2 heurejs, & l'«Hôtel 1/ ■ page», assemblée préparatoire. Syndicat fàmirtin d'employéee da commerce. -A 7 heures et demie, au «Grand HOtel», solre > artistique et Uttéralre. • Jardin Zoologique. — A 11 heures, oonléreru ; par M Ch. de Bossoliere : «La culture clés œlLlel américains » Exposition d'œillets. Cercle d'Etudes photographique». — A 9 heure " et demie, réunion à la Gare du Sud. pour ur , excursion à Basel. 5 COURS Berlitz School, 8. Mdr, — Langues vivantes. 1 EXPOSITIONS Salle Foret. — De 10 à. 8 heures, exposition d" - œuvres die M Henri Tlouben (ouverte jusqu'au i 3 Les travaux d Anvers Nous publierons mardi un nouvel artio f de notre collaborateur technique Tac, ralat 3 aux travaux d'Anvers. Nos communications avec ïe litton i M. le ministre Segers vient de décider l'o - gamisation des trains directs ci-après d'Aï - rers à Blankenberghè (via Boom-Terrnonde' ; avec arrêts à Gaud (Saint-Pierre) et à Bn ges, à titre d'essai, du 1 juillet au 30 se] tembre prochain : A. Anvers (Central), départ 8 h. 57; Blai kenberghe, arrivée 11 h. 10. B. Anvers (Sud), départ 13 h. 48; Blai kenberghe arrivée, 19 heures. C. Blankenberghe départ, 17 h. 8 ; Anvea (Central) arrivée, 19 h. 15. D. Blankenberghe départ, 21 h. 2 ; Anvei (Central) arrivée, 23 h. 21. Les colonies scolaires catholiques 6 la tubercuiose Jeudi prochain, 14 mai, soixante fillette '• pauvres et pré-tuberculeuses seront envoyée à la villa scolaire de Berlaer, en plein dan la saine contrée qu'est la Campine. Les colonies scolaires catholiques contr: buent ainsi efficacement à la lutte contre 1 tuberculose. Inutile de dire que cette nouvelle exten sion de l'œuvre correspond à des dépense nouvelles, dans lesquelles les catholiques an versois tiendront à honneur d'intervenir. L'exercice écoulé ayant laissé un mali d< fr. 7,000 et les dépenses pour 1914 étant éva luées à fr. 30,000, le champ ouvert à la gé nérosité proverbiale de nos amis est large Souhaitons ardemment qu'ils s'en souvien nent ces jours-ci. Les dons seront reçus dans nos bureaux ainsi que chez M. Leenders, président du Co mité, Courte rue Neuve, 9. Les administrateurs de gauche Pour se rendre compte de la valeur gou vernement-ale d'un parti, il faut le voir i l'œuvre. M. 'Van Hoegaerden, qui est le chef di parti libéral liégeois, s'exprime ainsi sur li gestion communale des socialistes de Seraing o A Seraing même, les conseilleurs socialis tes doivent demander au gouverneur des ren geignements sur la gestion de leurs camarade politiques ! » Cette administration pourvoit de place les familles des conseillers communaux, e eile est, comme elles le sont toutes, un exem pie de dilapidation. » M. Van Hoegaerden aurait pu ajouter qu'i en est de même dans toutes les administra tions communales cartellistes, oîi les libéraux sont à'la merci des socialistes et où ceux-ci arbitres de la situation, peuvent exercer sui leurs alliés le plus honteux des chantages po litiques, se font octroyer une situation hon do proportion avec leur^ force numérique oi avec leur influence véritable, imposent d< force leur présence dans les collèges éohevi |naux et avantagent scandaleusement toute* leurs créatures. Il ne faut du reste pas chercher loin poui en trouver le phis magnifique exemple. M. Van Hoegaerden pourrait se convaincre, en venant à Anvers, que la c submersion » des libéraux par les socialistes y esi complète... Le boulevard Anvers-Bruxelles Il y a quelques jours, M. Royers, député d'Anvers, demanda à M. le ministre des Travaux publics quelle est la situation actuelle des travaux et des études concernant la route directe projetée entre Anvers et Bruxelles. Le ministre n'eut aucune peine à montrer que les travaux incombant au Gouvernement se poursuivent avec activité et méthode. C est ainsi que M. Helleputte a pu annoncer, comme tout le monde le sait, que la brèche qui doit donner accès à ce boulevard est sur le point d'être achevée. Il est évident que c'est la partie s'étendant sur territoire an ver cois qui présente la plus urgente utilité pour les Anversois. Or, si le Gouvernement a fait son devoir en ce qui concerne la brèche^ exécutée par ses soins, en est-il bien^ de même pour l'administration communale, à qui incombait la construction de la section comprise entre l'Avenue Van Ryswyck et la Chaussée de Boom? M. Strauss, éehevin des Travaux publics, a-t-il oublié qu'il y a une couple d'années', dans une réunion de l'Automobile au Paon Royal, il déclara qu'aucun effort ne serait négligé par la Ville d'Anvers afin d'arriver au prompt parachèvement du tronçon à établir par l'administrtaion communale? Après avoir, comme député, interrogé le ministre, M. Royers, qui assistait d'ailleurs h la réunion en question, pourrait, nous sem-ble-t-il, en sa qualité de conseiller communal, poser utilement une question à l'achev rin des Travaux publics au sujet de l'activité déployée par la Ville sur un terrain où e Gouvernement n'a épargné aucun effort. Le miracle de Josué a Le Matin », en dégringolant des^degrés l'Achaz, a frôlé aussi le miracle de^Josué. On sait ou on ne sait pas qu'il est reproché l Josué d'avoir prié de faire arrêter le soleil, ilors qu'il aurait dû demander à Dieu de aire arrêter la terre, puisque c'est la terre ui tourne autour du soleil, et non le soleil utour de la terre. Les exégètes répondent à cela que la bible n relatant le miracle en question (Dieu avait xaucé la prière de Josué pour lui permettre e combattré plus longtemps ses ennemis, à i lumière du jour) ne fait que citer la prière elle que Josué l'a faite et comme celui-ci ne Dnnaissait pas encore le système de Coper-io, inventé quelques milliers d'années plus [. t,ara', sa priere *ie ewe e autre. « Mais que dire du « Matin » P Ce bon jour-s nal sait que c'est la terre qui tourne autour i. du soleil et que, par rapport à nous, le soleil r est immobile, mais cela n'empêche pas, que. à journellement, il apprend à ses lecteurs que .. le soleil se lève et se couche! Sachez donc, ô « Matin », que si un chré-c tien de nos jours faisait Sa môme prière que Josué. cela n'enlèverait rien de la valeur du e miracle ni de la valeur scientifique du chré-. tien en question. Mais le « Matin » ne le comprend pas ou ne veut pas le comprendre, son unique souci étant non de dire la vérité, mais d'attaquer sournoisement et indirectement, la religion catholique. Notons du reste que, jusqu'à présent, le a Matin » n'a pas même essayé de répondre aux remarques que nous avons faites sur se? démonstrations scientifiques (P) relatives au miracle des degrés d'Ach&z. C'est du reste son sTstème habituel. Quand il est « cloué », il se tait. Les communications Hoboken-Kiel Anvers Un lecteur nous éorit : e a La brèche y est et l'Avenue Van Ryswyck prolongée ! Mais Hoboken et le Kiel en e sont toujours réduits, pour leurs communi-5 cations avec la ville, a leur pont et à la porte de Boom. 4 » Il y a cependant un remède très simple e à apporter à l'insuffisance de ces moyens de communication. Il suffit de prolonger par la nouvelle mute, la ligne du tram n. 2 jusqu'à la rue Kruishof, pour passer par le viaduc « de la rue de la Croix, les rues de Santvliet 11 et de l'Abbaye jusqu'au tir communal, et revenir par les rues de Bosscbaert et de Santvliet.» Pareille ligne reliant directement le Kiel [r et la Gare centrale produirait un intérêt suffisant dès la première semaine de son exploitation. Le passage par le viaduc n'offre aucun inconvénient: à Wilryck, la ligne n. 5 " y passe achnirablemen t. » Puis-je vous demander, Monsieur le Ré-î- dacteur en chef, d'attirer sur cette question, i, au moyen de votre journal, l'attention des i- compétences intéressées? » >- Souhaitons aux habitants du Kiel, comme à ceux d'Hoboken, d'obtenir les communica-i- tions faciles qu'ils désirent. i. 5— ; L«s Bohémiens i Comment on les nomme. — Leur langue. — a The struggle for existence ». — Un plat s de prédilection. — Leur religion. — Leur s morale. — Une fable. s Qui n'a vu quelquefois sur le bord d'une " grande route, près de l'entrée d'un village, 1 une sorte ele camp, composé d'hommes, de femmos et d'enfants au teint fortement ba-" sané, réunis autour d'un feu qui brille sOus > une marmitej à l'abri d'une'mauvaise'"voiture " couverte, qui a servi à transporter le faible avoir de la bande P ? Nous connaissons ces nomades singulière " sous le nom de « Bohémiens ». Pour les An- ■ glais, ce sont des o Gypsies », c'est-à-dire des • Egyptiens ; en Espagne, où ils ont toujours " été particulièreanent nombreux et souvent redoutés ? ils portent un nom analogue, celui » de « Gitanos » ; les Allemanels et les Slaves les ■ appellent a Zigeuner », aTsiganes», etc. Eux-mêmes se doilnent des noms très différents.. Un écrivain anglais, Charles Leland, qui a exmsacré un livre intéressant aux « Gypsies . de son pays, nous apprend qu'ils se qualifient , entre eux de « Rom » ou « Romains », a Roman y chais » : « chais » veut dire hommes. , Probablement ils ont apporté ce nom de la l Roumanie, ou Moldo-Valachie, pays dans le-. quel ils ont longtemps séjourné lors de leur ^ première apparition en Europe (fin du qua-" torzième siècle). Quant aux étrangers, c'est-. à-dire à tous ceux qui n'appartiennent pas à leur race, ils les appellent les c Gorgios »-j En Egypte, ils sont appelés «Rhagarin » et * se donnent eux-mêmes pour les « Tartares ». . La vérité est qu'ils n'appartiennent à aucune des nations auxquelles ils ont emprunté leurs [ noms si divers. Leur langue, — car ils ont une langue pro-. pre qui, malgré le mystère dont ils l'ont entourée pendant des siècles, n'a pu se dérober i à la curiosité des linguistes, -— est un dialecte indien, fortement mêlé . d'éléments . étrangers, mais parfaitement reoonnaissable. ' C'est donc de l'Inde qu'ils sont partis, à une I époque assez difficile à déterminer, mais que l'on ne croit pas antérieure à l'invasion du , mahométisme dans leur patrie. Spectacle étrange que celui d'une peuplade . pareille, errant à travers nos régions civilisées et conservant, au mépris de notre civilisation, des mœurs et des goûts si éloignés de nos habitudes modernes! Elle ne semble pas nous envier nos jouissances et notre confortable. Cependant la lutte pour l'existence, est rude pour le Bohémien. Il naît en plein air, et de bonne heure il se voit abandonné à lui-même pour le soin de sa vie. Il n'est pas difficile! on le voit manger de tout, hors la viande de cheval. Son plat de prédilection est le hérisson. Une Bohémienne racontait un jour son rêve : elle s'était crue transportée dans le ciel ; or, dans l'imagination de la pauvre vieille, qu'était-ce _ que le^ ciel? un grand jardin rempli de hérissons bien gras... Les savants qui se sont occupés de ces nomades les ont trouvés _ généralement asse? indifférents sur la religion. Certains croient que pour eux la distinction entre Dieu et le diable n'existe pas. Ils se fondent sur l'identité de la dénomination de t deveJ » qui désigne Dieu dans la langue « rom », avec le nom de l'esprit mauvais, en anglais a devil». La coïncidence des deux mots nous paraît être purement fortuite. Nous retrouvons dan? « devel », qui est du reste commun aux Tsiganes d'Angleterre et de Hongrie, l'antique nom indien de Dieu, « deva ». Faut-il voir dans lettre 1. surajoutée, la trace d'un article « romano-valaque »? (L article est attaché n la suite du substantif dan a l'idiome roman | de la Valachie). , Quant à la morale de ces pauvres gens, elle i prête aux suppositions les plus défavorables. ] Au moins s'aiment-ils très sincèrement entre | eux. Leur respet pour leurs morts va jusqu'à la vénération et à une sorte de culte.*On le? 1 voit, en souvenir d'un frère, s'abstenir, par \ exemple, pour toujours, de toutes les boissons t spiritueuses, parce que ce frère les aimait s de son vivant. _ "t Terminems par un spécimen de la littéra- ] tuire, car ils ont une littérature. Elle consiste c en quelques chante (D'il' a) qui ne brillent \ point, paraît-il, par la pureté du sentiment, f et des fables qui ont plus de' mérite. Voici la traduction littérale de la fable o de l'oiseau 1 et du hérisson » : f t Un jour, un hérisson rencontra un oiseau c dans la campagne et l'oiseau lui dit : f — Ne va pas à droite, où Jps chevaux dr< t chasseurs t'éoraseront dans la boue ; et .i tu veux aller vers la gauche, J?a'à une tente c de a Romains » et les Romains te mangeront, c » Le hérisson répondit : fj s — J'aime mieux aller près des Romains d et me faire mangër par des gens qui m'ai- fc ment que d'être écrasé par des gens qui ne 1: peuvent me souffrir. » D'où la morale qu'il vaut mieux pour un trai t Rom » d'être tué par un Romain que d l'être pendu par les Gorgios. j: lean Face, p Lettres de Bruxelles Correspondance particulière de la «Metropole» La fin du débat scolaire au Sénat. — La personnification civile aux sociétés d'utilité publique. — La réorganisation des chemins de fer. Samedi. Les membres de la gauche libérale du Sénat en avaient déjà assez l'autre semaine, j'ai eu l'occasion de vous le dire — des fantaisies oratoires de certains orateurs socialistes. Aussi personne ne s'étonna, lorsque, jeudi après-midi, 1e chef cle la gauche libérale se leva, demandant qu'une commission fut désignée a en vue de régler l'ordre du jour du Sénat » Les socialistes firent bien quelques manières, déclarant qu'ils ne se prêteraient à aucune concession quant au débat scolaire, maie ce fut do pure forme. Us avaient été avertis par leurs collègues de la gauche libérale qu'éventuellement, s'ils insistaient, ceux-ci seraient obligés, décidés qu'ils sont à en finir, d'afficher leur discordance avec les socialistes. La commission a donc été instituée et unanimement elle a arrêté des mesures quant au vote des budgets. 11 en résulte que les gauches s'engagent, de leur côté, à mettre promp-tement fin au débat scolaire. — Nous avons fait un pacte loyal, a déclaré M. Coppieters, qui, malgré tout, est resté le chef de la gauche socialiste, et nous saurons le respecter. D'après les prévisions, la loi scolaire pourrait être votée vendredi prochain et le Sénat terminerait ses travaux le 15, ou, au plus tard, le 22, à la veille des élections. * » # Les sections de la Chambre ont examiné cette semaine les propositions de loi relatives à l'octroi de la personnalité civile à d-'verses sociétés, telles: les Enfants Martyrs, l'Œuvre du Grand Air, le Touring Club, etc. En général, il a été fait bon accueil à ces propositions. Cependant, des membres de la gauche progressiste et socialiste ont protesté, déclarant qu'ils étaient plutôt partisans d une loi de principe. Il est superflu de dire que, jamais, on ne parviendrait à trouver une majorité a la Chambre pour décider, en principe, que toutes les sociétés se trouvant dans telle condition particulière aurait droit à la. personnification civile. Chaque cas doit être jugé en particulier, il y a à cet égard une majorité à la Chambre. Cette majorité se base sur les précédents, et, quoi qu'on en pense, c'est toujours une force d'avoir le précédent avec soi ! En effet, la Croix Rou^e de Belgique, œuvre estimée d'utilité publique, reçut, il y aura bientôt cinquante ans, la personnalité civile dont elle jouit toujours depuis cette époque. Plus récemment, la personnification civile fut accordée à l'unanimité par les Chambres aux Universités libres de Louvain et de Bruxelles.Et tout fait espérer qu'en novembre prochain, la même unanimité accueillera les propositions récemment déposées. Des propositions nouvelles ont été déposées cette semaine, mais elles ont moins de chance loue les précédentes de recevoir bon accueil. En tous cas. un principe paraît devoir, dès à présent, s'imposer, c'est qu'une société — si élevé que puisse être son but, ne pourra obtenir la personnification civile, si elle n'a. au minimum, vingt-cinq ans d'existence. Et c'est là un principe fort sage et que chacun approuvera. * # « La réorganisation de nos chemins de for n'est certes point besogne banale! Depuis plus de vingt ans, nous consacrons chaque année des millions pour mettre notre railway à la hauteur des nécessités d'un trafic toujours croissant. On ne cesse de construire des voies nouvelles, de oommander des wagons et des locomotives, d'ériger des stations, de supprimer des passages à niveau, d'accroître les services et, malgré tout cela, il est avéré, dès à présent, que si on ne prend des mesures énergiques, décisives, dans sept ou huit ans nous nous trouverons dans une crise dont il deviendra impossible de sortir. Dès à présent, puisque gouverner c'est prévoir, on doit songer à l'avenir, et l'avenir, c'est la construction des voies nouvelles précitées, en un espace de six ou sept ans au plus. Comment faire pour y arriver P Le ministre des Chemins de fer vient de confier l'étude de oette question, majeure pour les intérêts du pays, à une commission composée des fonctionnaires les plus distingués de son département. Cette commission aura à se prononcer sur les moyens^ propres à assurer la mise en œuvre immédiate et d'un bloc de tous les travaux nécessaires. Il n'est pas possible qu'on persiste dans les errements en usage et qui font, par exemple, que la construction de telle ligne de nos chemins de fer dure depuis plus de quinze ans et ne soit pas encore a la veille de finir! Notre nouveau ministre des Chemins de fer possède une qualité rare : la promptitude de décision, et l'on peut dire qu'il est venu à son heure, alors que les problèmes les plus , graves étaient à résoudre et qu'il faut prendre des résolutions énergiques. Tout récemment, au Conseil communal de Bruxelles, le bourgmestre, M. Max, a rendu un éclatant hommage à la décision et à l'éner- . çie du ministre qui, à peine arrivé au département, a su résoudre au sujet de la jonction Nord-Midi, des questions qui trainaillaient lepuis de longs mois. Renseignements commerciaux Le ministre des Sciences et des Arts vient, t son tour, de porter à la connaissance des ^ nembres du personnel enseignant des écoles c mbliques du royaume, ejue certains cumuls, 1 >eu compatibles avec la dignité de leurs fonc- f ions, leur sont strictement défendus. La circulaire ministérielle est motivée par '' a collaboration d'un certain nombre-d'insti-uteurs aux travaux d'une agence d'informa- c ion commerciale, établie à Bruxelles, et qui c e charge, moyennant une rémunération dé-erminée? de fournir des renseignements sur a, moralité, la solvabilité et les antécédents es commerçants avec lesquels les clients de c adite agence se proposent de traiter des af- C aires. q M. Poullet estime que « ces pratiques de t» i part de fonctionnaires publics est abusive q t qu'il doit leur être interdit de faire trafic 2 e renseignements qu'ils possèdent comme 1 jnctionnaires, et de cumuler avec leurs fonc- n ions celles d'agents de renseignements. » En effet, la divulgation d'antécédents an-iens peut être de nature à ruiner des négo-iants qui ont racheté leur passé par une vie n e labeur et de probité. D'autre part, cette p ivulgation salariée, de la part des éduca- p îurs surtout, a quelque chose qui froisse u honnêteté et entame en tout cas le prestige ni e ceux qui s'y livrent » v Aussi bien, M. le ministre des Sciences et rr es Arts prie les Conseils. communaux qui, isqu'ici, auraient autorisé ce cumul, de rap- a arter «ans retard -leurs décisions rr Pour la 7me Olympiade Urne séance des plus intéressantes réunissait hier après-midi au local du Royal Yacht Club le bureau diu comité provisoire de La vile Olympiade et les délégués de la presse aiiiprès die ce comité. Avant d'ouvrir la s>éance, M. Charles Ctnoops suit, en termes émus, rendre hommage à la mémoire de M. Ed. Thys, qui avait été mis à la "tête d>u comité provisoire et que la mort est venu faucher de façon impitoyable. M. Thys sera remplacé par M. Léon Oster-rieth dont on aocliame le «nom. _ Le seul point à l'ordre du iour étant la propagande pour la Vile Olympiade, on fan passer dans les mains des assistants un volume édité dans ce but et qui est une pure merveille d'ant et de bon goût sortant des presses de la maison J.-E. Busschmanai. Après une série d'admirables clichés photographiques reproduisant les traits des membres de la Famille royale, de S. Em. le cardinal Mercier, des membres du gouvernement ùt de radimdiniistra<tion communale, une partie technique, très clairement exposée, est réservée aiu projet de la Vile Olympiade, aux portraits des membres des différents comités et aiux plans du stiade monumental qui s'élèverait siur Les temaiins d/u Beerschot et qui ne comprendrait pas moins de 40,000 places numérotées et qooo places debout. Ces plans et projets qui sont l'œuvre de MM. de Mon-tigny et Somens sont de toute beauté. Une partie de cette superbe Livraison comprend arussi l'historique d'Anvers, des reproductions des principaux monuments ^ de la ville et du pays et aussi quelques admirables planches coloriées réservées aux c.hefs-d'ceu-vre de notre musée de peinture. Ce volume, qui ne sera Livré au public que dans quelques semaines, fera bientôt prime parmi Les amateurs. Mais l'activité diu comité ne s'est pas bornée à la théorie, car, rentrant dans le domaine pratique, plusieurs manifestations seront organisées qui précéderont le congrès jubilair-des jeux olympiques qui se tiendra dans "le courant du mois de juin à Paris. Il y aura d'abord le 1er juin prochain, sou> les auspices du Beerschot Athletic Club une grandiose fête purement athlétique qui pourra donner au public une idée de oe que sont 'es Jeux olympiques. Le club organisateur compte faire royalement les choses et les spécialistes du genre viendront sur le vaste terrain du Kiel disputer les superbes coupes mises à leur disposition dont une par la « Ligue Anvers-en-Avanit ». Ce seront des champions venus de France. d'Angleterre, d'Allemagne, de la Suède et d<-laHolLande que nous verrons aux prises da ns les courses à pied, Les sauts de hauteur, de longueur et à la perche, Tes lancements du disque et du javelot ©t ies autres épreuves du programme. Ce sera lià un événement sporliif mémorable qui attirera au futiur stade une foule considérable.On ignore peuL-être qu'il entre dans_ les vues du comité provisoire d'englober l'Ar dams 1e programme ovenluel des Jeux olympiques de 1920. Aux dernières Olympiades de Stockholm 44e*) chanteurs, venus de tous Le> coins de La Suède, se firent entendre dans det airs nationaux qui produisirent une impression inoùbLlable sur les auditeurs. Ces chanteurs ont été sélectionnés, au nombre d'une centaine, par des artistes et iront se faire entendre au congrès international des Jeux Olympiques à Paris. On aura la bonne for tiune de les entendre le 14 i uim dans la grand* 9alle des fêt9e de la Société royale de Zoologie, en même temps que l'orchestre sympho-nique de la société et cette jolie solennité musicale prouvera que l'Art n'est pas exclu dans des joutes réservées jadis au seuil athlétisme. Toutes ces nouvelles, qui firent grand plaisir aux assistants, témoignent d'une grande initiative et d'urne inlassable activité et d'est, ayant en mains les meilleurs atouts, que les délégués du comité provisoire se rendront au congrès international de Paris dont dépend Le sort des Olympiades anversoises. J.. V. < La guerre mexicaine LE PAPE ET LA MEDIATION La réponse du Mexique au Souverain=Pontife Rome, 8 mai. — L'archevêque de Mexico 1 répondu à Mgr Menry del Val: Les catholiques du Mexique sont profondément touchés Je l'affeotion paternelle du Souverain-Pontife. I Is accueillent avec aespect les instructions du Saimt-Pèie. Le délégué du gouvernement implore humblement la bénédiction apostolique. Le télégramme ayant été communiqué au président, celui-ci m'a dit: Je vous prie dt vouloir bien répondre à SS. Pie X que la République par mon intermédiaire apprécie toute la valeur et agrée comme le doit ses arières et vœux ardents. COMMENT LES ETATS-UNIS VIOLENT L'ARMISTICl Les paroles et les faits Washington, 8 mai. — Répondant au général Huerta qui s'est plaint de oe que les >pénations des Etats-Unis à la Vera Cruz dolent.l'esprit de l'armistice proposé par le.-nédiateurs de l'A. B. C.. le gouvernement de Washington déclara qu'il n'a pris aucune nesure agressive et que rien n'a été fait qui îotit contraire à la suspension des hostilités. Washington, 8 mai. — On apprend de îoui'ce autorisée que le département de !<a guerre a étudié aujourd'hui le moyen de ren-orcer immédiatement les troupes du- générai 7unston à la Vera Cruz de façon à permette 1 ce dernier d'avancer dans l'intérieur du Vlexique s'il le jugeait nécessaire. Il est également question de concentrer à la /era Cruz des forces suffisantes pour déîen-Lre ce port contre toute attaque ou pour ope- 1 er une marche en avant sur Mexico. Les troupes auxiliaires des Américains Washington, 8 mai. — Le représentant du 1 [énéral Carranza est venu informer M.Bryan i ue les const i tiu t ionnali s te s comptaient être ! naltres de Tampico dans très peu de jours e: 1 ue Le personnel des exploitations d'huile de j i région peut être sûr qu'il sera protégé par* 5 ?.s constiitutiionnalistes. 1 Washington, 8 mai. _— M. Bryan a appris ? ue les constitutionnaliistes s'étaient emparé. 1 e San Luis de Potcsi. ^ LES DISCIPLES DU Dr WILSON 1 Us répètent ses déclarations drolatiques Washington ,8 mai. ■— Le représentant des i onstitutiomnalistes qui doit avoir du général t 'amnainza l'autorisation de le déclarer, assure c ue les actes du général Huerta ne représen- .t ;nt pas la volonté du peuple_ mexicain et 1 u^pls n'altèrent en rien les relations paisibles e t amicales qu 'entretiennent avec les Etats- t Jnis non seulement les cons t i tut ionna 1 i stes, l îais la .naît ion mexicaine. 1; Du matériel de guerre <j pour le président Huerta Washington, 8 mai. — Le ministre de la 2 la.rine a appris que deux navires allemands c Drtaint des armes et des munitions pour les '11 artisans du général Huerta se dirigent vers f< n port du Mexique où ne se trouvent pas de s îvires américains. Le département d'Etat d 1 prier l'Allemagne d'empêcher le débarque- n lient. li Washington, 8 mai. — C'est vers Coatzac-1; ilcos que 9e dirigent les deux navire» aile- s ands tramsiportairvt des arme®, [g EXTÉRIEUR Allemagne LA VENTE DU CONGO BELGE L'Allemagne n'en veut pas! On lit dans La « Gazette de Cologne », qiiî reflète souvent l'opinion des milieux officiels, à propos du projet Gernaert: IL était à prévoir que l'écho de ce projet 9enait exploité par oertaine presse française comme une nouvelle preuve des envies de l'Allemagne. Dans La partie intelligente du public belge, cette manière de voir ne trouvera pas de orédules. Toutefois, vu l'extrême publicité donnée à de pareilles inventions, nous sommes forcés de nous en occuper. La Belgique se trouve devant une crise coloniale. Un déficit considérable, est résulté du système d'administration de la colonie et sera encore pour longtemps à charge de la métropole. Avant la reprise on avait compté avec un défioiit d'une dizaine de millions, résultant des sacrifices à faire pour l'organisai-Dion de la colonie. Maintenant on constat® que les saorifices à supporter par la Belgique sont bien plus considérables et qu'ils le resteront encore pendant des années, avant que la colonie pourra vivre de ses propres ressources. Ces saorifices n'ont pas encore décidé une seule personnalité sérieuse à réclamer La vente, en total ou en partie, de l'immense colonie à une puissance étrangère. On ]x>ur-rait donc passer outre, n'était la suspicion qu'on essaie de jeter sur l'Allemagne. Au cas, IMPOSSIBLE, où la Belgique désirerait se débarrasser de sa colonie, ou d'une partie d'icelle, nous est avis que l'empire allemand, même s'il aimait àacquérir de nouvelles colonies,IRAIT LES CHERCHER AILLEURS plutôt que dans cette colonie belge, qui exigera encore de si énormes sacrifices financiers. Guillaume II à Brunswick Brunswick, g mai. — L'empereur et 11m* pôratrice 9ont arrivés ici dans la matinée pour assister au baptême de leur petit fils, le prince héritier diu Brunswick. Ils ont été reçus à la gare par le duc et la duchesse. AU KAMEROUN A la veille d'une révolte? Berlin, q mai. — Au cours de la séanc& lenue ce matin par la commission diu budget du Reichstag, on s'est occupé de l'affaiire de i Hi-ala. Ive président a donné connaissance d'un télégramme du gouvernement du Ka-nieroun, suivant lequel le frère de Duala Manga (Rudolf Bell), aurait tenté d'entraîner le chef bien connu de Banun, nommé jojo, ainsi que d'autres chefs à délaisses la domiination allemande pour la domination anglaise. Jojo déclina cette proposition et avertit le gouvernement du Kameroun par l'intermédiaire des missionnaires. Le rapporteur a déclaré que cette affaire était très caractéristique et proposa qu'au cas où rien n'aurait encore été fait contre le frère de Duala Manga de l'arrêter sur le champ pour éviter une révolte et une effusion de sang. Un député du centre a exprimé l'opinion que le gouvernement est responsable de ces événements piovoqués par sa maladresse. Comme le télégramme indique qu'on se trouve en face de graves dangers, il se range à l'avis du rapporteur en oe qui concerne l'arrestation des meneurs de la révolte. La demoiselle de magasin espionue Hambourg, q mai. — La police a arrêté une demoiselle de magasin sous l'inculpation d'espionnage. Cette jeune fille avait . réussi h se procurer une partie des plans d'un navire de guerre en consia-uction à Hambourg. Elle avait ensuite vendu ces plans à un bu-peau français de renseignements. En outre elle aurait essayé de décider une autre femme à lui procurer des plans dans le même but. L'inculpée va être transférée aujourd'hui même à Ivcipzig où elle comparaîtra devant le tribunal d'Empire sous l'inculpation de trahison. Les étrangers et la contribution de guerre Berlin, q mai. — A la séance de la commission du budget du Réichstag M. Krieger, directeur au ministère des affaires étrangères, a donné des indications sur l'examen des demandes et réclamations qui ont été adressées successivement par les ministres plénipotentiaires de Hollande et de Belgique et les ambassadeurs de Russie et de France au ministre des affaires étrangères pour l'exemption des étrangers de la contribution de guerre. II ressort de ces déclarations que les départements intéressés vont hâter le règlement de la question. Angleterre Les suffragettes à l'œuvre Londres, q mai. — Des désordres sérieux causés par Les suffragettes ont éclaté hier soitr au cours d'une réunion politique à Crovon dans la banlieue de Londres dans laquelle le nrincipal orateur était M. Mac Namara. secrétaire général de 1 "'Amirauté. 20 hommes et femmes ont été expulsés et plusieurs bancs de la salle ont dû être enlevés avec les femmes qui s'y étaient attachées avec des cadenas. Un sac de farine a été ieté à la tête de l'orateur, mais le sac manqua son but et vint s'écraser sur Le banc des reporters. Autriche-Hongrie L'optimisme du comte Berchtold Nouvelles déclarations du ministre austrodiongrols à la délégation autrichienne. Budanest, 8 mai. — Répondant aux orateurs qui lui avaient reproché son optimisme non fondé, Le comte Berchtold assure que malgré tout son optimisme il ne ferme pas Les yeux devant les dangers que la situation actuelle contient, mais ii croit pourtant qu'il a'y a aucun motif de s'abandonner à un pessimisme qui ne pourrait qu'être malsain. Le mnistre revenant sur les explications de son îxposé relatives à l'Albanie déclare au sujet le l'organisation de l'administration de l'Al— >anie que déjà avant et pendant les réunions ïe Londres, un échange de vues confidentiel tvait eu lieu entre l'Autriche et le rfpuvemènent italien 9ur les chances de ^établissement oratique et l'organisation de l'Etat que 'on ne pouvait considérer comme défavora. des. Au sujet des troubles de l'Epine, le mi-îistre déclare que dans le fait que M. Zogra->hos a consenti à négocier avec la commission de contrôle, il veut voir un pas fait vers a pacification du pays. Nous poursuivons ivec attention la suite des événements et ious accommoderons d'accord avec le gou-•ernement italien notre conduite aux fait* ultérieurs. Le ministre constate de nouveau la grande mportamoe de la politique autrichienne entraînant, le ministre ne le conteste pas, beau-oup de contrariétés d'un côté pour Le main-ien de l'équilibre dans l'Adriatique, pour la berté de la position maritime autrichienne t d'un autre côté pour, les relations de l'Ai* riche avec l'Italie et pour la paix européenne,, ,es contrariétés sont petites si on les com-are aux résultats que nous avons obtenus, it le ministre. Parlant ensuite des_ rapports austro-honn rois avec la Roumanie, le ministre s'élève ^ntre certaines élucubrations d'une presse responsable. Elles ne doivent pas être cocv >n«dues avec les vues des hommes politiques Srieux de Roumanie. Je n'ai pas besoin 'insister, dit-il, pour vous convaincre que ous entretenons des relations pleines de con-ance et d'amitié avec la Roumanie. Une de* Iches les plus sérieuses de l'avenir sera de jrveiller les agitations qui peuvent être diris ées contre l'Autriche-Hongrie au-delà de

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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