La Métropole

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s.n. 1914, 01 June. La Métropole. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t43hx16v10/
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LA MÉTROPOLE 21e Année Nol5T ABQJ^TI>3^IlVmNT9 Un ta » • *•«•«••••••• ff« W *• Six mois > • » • o • ® — Trois mois. .fr. 460 On t'abonne A tocs tes bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: Poux la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, olutôt au'au journal mAme. le numéro Journal quotidien du matin le eieik Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 CEl\TiS!ES pages Rédaction : Télénhone 617 ! pages CENTIMES Annon ces : I la petite Chronique sportive la ligne ligne >, . . fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin id» • 2 00 Réclames la ligne, » I! 50 La Ville id* » 5 00 Faits divers corps id. n 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : ii3. Cheaoside E. C. Lundî 1 juin 1914 " ,f|l||„ """ Majorité antigouvernementale ' Une mise au point par des ohilfres Nous avoirs apprécié ici même le ri ■ultat de la journée électorale du 24 ma, A par deux bureaux manquants a Gka: Woi nous en avons mis au point les doi nées 'complètes et officielles. L'omissio des deux bureaux n'a pas modifié, vér fioation faite, notre pourcentage: not l'avions, d'ailleurs, prévu. Nous ne s tîoflB donc plus revenu sur l'élection c dimanche, croyant avoir suffisammer gtabli le bilan de la journée, si l'outr-cuida^ce et la fantaisie des journaux c l'opposition ne nous eussent incité ajouter quelques mots encore. Ces feui Jes divaguent au-delà de toute sair Imagination. Lo Peuple,par exemple, in primait, mardi, en manchette que « 1 parti clérical n'a plus la majorité dar le pays » et il a prétendu le prouver pa des calculs pompeusement intitulés: « L ▼oix des chiffres ». Cette voix, malhei reusement pour elle, tinte faux. Dan son tableau — dont nous avons eu la ci tiosit de pointer les opérations — 1 Peuple additionne les voix obtenues e oinq colonnes. La cinquième est réserva aux « cléricaux ». C'est le total de (juin: nombres correspondant aux voix cath liques recueillies dans quinze arrondisa ments. Le total donné par l'organe soci liste est de 546,405 (cinq cent quarante s mille quatre cent cinq) or, vérificatif faite, il y a, dans l'addition une errei 8e VINGT MILLE VOIX en notre d faveur: un enfant d'école primaire pou ra la constater. Et elle ne constitue p. une erreur typographique, car elle ; retrouve, jusqu'au bout de l'article, r pétée dans toutes les additions et sou tractions nécessaires pour arriver à la coi clusion du Peuple: à savoir que le goi vernement, dans les neuf province réunies, est en minorité de VINGT-SI. MILLE HUIT CENT QUARANT. QUATRE VOIX!!! Le Peuple étant contuinier de ces., hyperboles, nous ne nous y arrêterion pas davantage, mais d'autres journau anticléricaux les ayant repris pour comj te, — avec plus de modération, il es vrai — il y a quelque utilité à ne poin laisser s'accréditer la légende. Le grav Temps lui-même, n'a-t-il pas écrit ven tlredi: Avec environ 7,000 voix de.minorité dan Tmvw catholique se voit attribue' çlouze voix de majorité îi la Chambre. C'es V&, évidemment, une situation do fait at anormale. Remettons les choses au point. En 1912, les cinq provinces, non renoi volées cette année-là, ont donné (chiffre officiels): aux catholiques 751,042 voi aux libéraux et socialistes 567,291 » aux daensistes et sans coureur 8,747 » au total 1,327,080 » soit une majorité catholique sur Libé raux socialistes de 183,751 voix . En 1914, les quatre autres province sortantes ont donné (chiffres officiels): aux catholiques 570,808 voi aux libéraux, socialistes et socialistes dissidents 733,575 » ius daensistes et sans couleur 30,096 » au total 1,334,479 » Boit une minorité catholique sur les li béraux et socialistes dissidents de 162,76' yoix. Or, une majorité de 183,751 voix moin; une minorité de 162,767 voix laisse bien nous semble-t-il , une majorité d< 183,751—162,767=20,984 voix. Telle est notre vraie majorité actuelle Près do vingt et un mille suffrages, et e n'est déjà pas si mal. En 1910, nous n'ei avions que seizo mille. Nous n'avons don pas encore perdu tout le gain de 1912 gain qui était pourtant nous l'avons dit exceptionnel et passager. Et dans c calcul, si nous ne comptons pas les daen sistes avec nos adversaires, nous ne le 'Comptons pas davantage pour nous, bie: que, sur les questions religieuses ils soien beaucoup plus près de nous que de no adversaires. * Nous avons, d'ailleurs, tenu à faire 1; preuve de notre calcul et nous l'avon trouvé exact. Et voici cette preuve: 1912 : o provinces, voix catholiques 751,04: 1914: 4 provinces, voix catholiques 570,80! Total des 9 provinces, voix catliol. 1,321,85' 1912: 5 provinces, voix anticathol. 567,29! 1914: l provinces, voix anticathol. 733,674 Total dos 9 provinces, voix anti- catlioliques 1,300,86( Bilan : voix catholiques 1,321,85( Voix an ticat holiq u es 1,300,86( Différence en plus pour les cathol. 20,98^ oe qu'il fallait démontrer, ainsi i^u'or 'terminait dans nos vieux traités d'arith métique. D'ailleurs, quand le calme sen revenu dans les esprits, on devra reeon naître ce fait. Nos adversaires triom plient parce qu'ils s'obstinent à compte: les voix daensistes parmi les voix anti catholiques. En réalité, il ne faut le* compter ni à droite ni à gauche. Voilà U justice. Au reste, les daensistes se déclarent, eux-mêmes, indépendants vis:à-vif des droitiers comme des gauchers. Et si l'on nous accuse de dénaturer les chiffres nous renverrons aux journaux de gauche. Le Peuple de mardi donne, comni". nous, à une unité près 751,042 voix catholiques, en 1912, dans les cinq province; quant au chiffre catholique de 1914, lo Peuple nous a enlevé 20,000 voix, dans une addition fautive, ainsi que nous venons de le voir; mais nous, en donnant :i nos amis pour 1914: 570,808 suffrages, nous restons encore en-dessous de ce que nous attribue la Chronique qui a compté 572,592 voix « cléricales », soit près de deux mille de plus que nous-mêmes. En résumé, nous sommes dans une situation meilleure qu'en 1910; et, certes, ^191-;, nous pourrons retrouver nos portions de 1912, MAaUUr- L'Actualité L.A B. C. et le conflit mexicain g D'après des informations qui ce- • pondant manquent encore de pré- ; [• cision, les pourparlers de Niagara ; '- Falls auraient abouti contre toute attente à ; l- un résultat appréciable. On affirme même n que l'accord serait fait dès à présent, entre 1 [_ le3 délégués des Etats-Unis et ceux du Me- * xique sur la façon de terminer le conflit ( actuel. On ne pourrait évidemment que s'en féliciter; car les chances d'une reprise des i e hostilités entre les troupes mexicaines* et les I 't soldats envoyés des Etats-Unis contre le gé-î- néral Huerta semblaient augmenter de jour 1 le en jour. ... c à La question principale évidemment est celile [. du sort à faire au général Huerta. Le pré- s sident mexicain devra-t^il vraiment s'en aller s ou se laisser chasser plutôt comme un cri- c minel par le président Wilson, contrairement e à toute justice et à tout respect du droit ( s d'autrui ? Les républiques sud-aanérioaineei " r ayant constitué la fameuse union connue a sous le nom d'A.B.C. eurent soin très pro-[. bablement de notifier au président Wilson s !eur décision de ne pas permettre un pareil t procédé à l'égard du président Huerta. On e peut du moins conclure cela des informations e qui nous parviennent do Niagara-Falls sur ^ n la façon dont on réglera le sort du président ■Q Huerta. :e Ce dernier ne devra pas quitter le pouvoir y. comme l'exigeait le Dr Wilson en chef d'Etat e_ destitué et fugitif. S'il s'en va, c'est qu'il j veut bien s'en aller et se sacrifier au bien c-' du pays dan-, lequel il a voulu rétablir l'ordre i et la légalité. Il ordonnera lui-même les con- s ,n dit-ions de son départ et ce n'est certaine-tr ment pas entre les mains de l'envoyé des c é- Etats-Unis qu'il remettra ses pouvoirs. A f r- Niagara-Falls il a été convenu nue le iwé- j. iq sident Huerta nommera un secrétaire d'Etat ( ;e qui exercera les fonctions présidentielles par c intérim. Ce président provisoire nommera ? quatre membres du ministère et essayera de rél.'Mir la paix en collaboration avec ce non- v 1_ veau rabinet. Les instructions du président . t- urôvboire lu.i viennent donc du président J: s Huerta et ce dernier exercera- encore une r Y influence prépondérante sur le choix d»u{ ^ V nouveau ministère. Huerta s'en va donc avec | cous les honneurs de la guerre, s'il s'en va. Il sera d'ailleurs a^sez curieux de voir ' oomment *îes insurgés accepteront cette solution proposée par-les médiateurs. De l'at-K titiide do Carra-nza et de son collègue le bri- ^ - gand Villa dépendra, en effet, la solution a t définitive du conflit et c'est de cette attitude a t que l'on pourra déduire si "Wilson a accepté c. 3 <aus arrière-pensée l'arrangement proposé c. . i>ar les médiateur, Un fait très grave ne n doit pas être perdu de vue sous ce rapi>ort. s, Pondant que les négociations duraient et que ]( Wilson avait accepté l'armistioe les insur- ^ ' gés, soutenus au vu et au su de tout le monde par les Américains ont continué à ba- ^ tailler et ils ont pris la ville de Tampico que p " les navires américains n'ont pas occupée pré- v cisément en prévision de cette prise par les a rebelles. Manifestement les Villa et consorts n ont travaillé en cette circonstance sous les a i- ordres et pour le compte de Wilson. Ce der- c s nier leur pennettra-t-il de continuer encore u la guerre après La conclusion officielle de la r, paix avec le Mexique ou comme il le dit y x avec Huerta. Il ne faudra pas trop s'en éton-ner si tel doit être le cas. L'homme qui a j' réussi a créer l'incident de Tampico pour a trouver un prétexte à intervention au Me- ^ ~ xique est parfaitement capable de continuer ], son double jeu et de faire travailler encord v v les rebelles pour lui tout en ayant^ l'air de (l vivre en paix avec la république voisine. La \ s politique des Etats-Unis n'a été qu'une Ion- ] gue suite de ces aotes malhonnêtes. f £ La situation dans ce cas deviendrait évi- ^ demment sérieuse et l'on ne leurrait provoir j les conséquence de pareille attitude. Les as- ^ surances officielles aussi solennelles que men- fl _ songères ne paiviendraient plus à tromper : personne et les républiques de l'Amérique clu Sud auraient à considérer si dans leur propr » - intérêt il ne serait pas utile de soutenir tf- t f fectivement le gouvernement légal du .Mexique par l'envoi de troupes contre les le- r , belles soutenus par les Etats-Unis. Les con- . séquences d'une pareille mesure se devinent £ [ facilement d'autant plus que Wilson se ver- n rait dans ce cas frustré de tout le bénéfice ^ de la campagne, actuelle. P^ut-être même „ • voudra-t-il dans ce cas nai-esser un ultima- „ b tum à l'A.B.C. dont il déclarerait l'interven- ].. 1 tion au Mexique abusive et non justifiée. Ce c' 2 serait vraiment un spectacle extraordinaire ]. et pour, la beauté du geste américain on 0 ' serait presque tenté de souhaiter qu'il se ' réalisât. n & Quoi qu'il en soit, ce que nous avons dit p " au moment où l'A.B.C. s'est formé et a pris $ s l'initiative d'une médiation reste encore plus î que jamais vrai dans les circonstances ac- c fc tuelles. Huerta peut s'en aller; il peut re- s s mettre ses pouvoirs entre les mains des mé- o diateurs qui lui ont réservé tous les honneurs L de la guerre. Il a rendu à son pays un ser- s , vice des plus signalé. Aujourd'hui ' la preuve s 3 est faite quelle Mexique n'est plus seul et que I s'il le faut, il trouvera des défenseurs décidés t 2 h lier leur cause à la sienne puisque ces deux f 3 causes en somme sont les mêmes. En face d . des Etats-Unis se dresse désormais l'A.B.C. [ ) qui a reçu la fiante apprbbation de M.Dato 1 [ lui-même. — J. Joern. fc r La folie du déplacement -)of- 0 p n U ne s'agit pas ici de déplacements prin- P i, ciers ni de villégiatures de luxe. Il est tout d . simplement question du port d'Anvers et de I la manie de certains fonctionnaires du port d , — que dans le monde des bateliers on désigne h sous le nom de folie du déplacement, — qui ci consiste à faire promener sans raison appa- B > rente des vapeurs d'un numéro à l'autre des , quais. Et avec l'ouverture des darses, on se p figure aisément ce que signifient ces prome- n nades. fi Le cas s'est présenté tout récemment. Le p vapeur « Reliance », arrivé à Anvers le 24 t< mai, est amarré le lendemain à la bouée et bi plus tard au N. 67. Le 26 au matin., on com- c( menoe le déchargement. Le 27, à 6 heures du si matin, arrive un ordre subit: promenade au N. 82, au fond de la troisième darse ; on dé- di charge à 10 heures et demie. La dernière des qi 9 allèges parvient h se ranger à côté du na- ta vire à 1 heure de l'après-midi. Entretemps, fc au N. 67, au$un navire ne décharge. Le 29, m nouvel ordre et départ pour le N. 66. Le dé- qi chargement est terminé le 29 au soir. li< Quand les bateliers font leur compte, cola fait pour 9 allèges 3 déplacements à o francs, la Total 135 francs. Un rien! Et pourquoi P On nr dira les nécessités du service, l'encombre- ut ment ! M Pourquoi alors tant de vapeurs déchargent- bi: ils à l'aise avec le minimum d'ennuis et de frais ? m< M. Quidedroit pourrait Mut •'expliquer à M oc sujet. JJis Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES & CONFERENCES Translation eolennelle- des restes de Frédéric de Mérodo. — A 10 heures et demie, réunion, des autorités à la maison communale de Bereliera ; h il lieures,. absoutes soleninelles en l'église st. Willibrord; à 11 heures et quart, départ du cortège; à 11 heures trois quarts, inhumation au cimetière communal, discours; à 12 1/2 heure-, retour du cortège et manifestation patriotique levant la statue. Bond dor gemeentebeiangen, Bcrchem. — A C heures, au «Volkslust», banquet en. l'honneur de MM. Cootmans et Moorkens. Fédération des jeunes gardes et association dee anciens élèves do Malonne. — A 8 heures, au janal au Sucre, départ de l'excursion sur l'Es-îaut.La Femme contomporaine. — A 3 heures, on la «alilc des fêtea de la ville, place de Meir, démon-itratiori de la méthode Dalcrose par Mme Rciser le Bruxelles. Ligue pour la protection do l'enfance noire au Songo. — De 2 à (j heures, visite du steamer (Albe.rtvi'lle» au bénéfice do la Ligue. COURS Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivante*. EXPOSITIONS La Femme contemporaine. — En la salle des "êtes de la Ville, place de Meir, de 9 à 6 heures, exposition. Salle Forst. — De 10 à 3 heures, exposition l'œuvrcs du professeur Heinrlch Hermanais. de Misseldorf (ouverte Jusqu'au 1er Juin). Une cérémonie religieuse Hier matin a eu lieu, en l'église Saint-Paul, 'installation solennelle de M. le baron Bau-louin de Vinck de Winnezoole comme chef de a confrérie de l'Administration semi-men-melle.Le nouveau chef fut reçu dans la grande çalerie du cloître par les membres de la Con-rérie, entourés des confréries de l'Administration semi-mensuelle des autres paroisses et le toutes les Confréries de Saint-Paul, et conduit procession nullement à l'église aux tccents do la maîtrise dirigée par M. Cou-,-liers. M. le curé van Bosstraeten prononça m discours d'uno très haute élévation de jensée et installa le baron de Vinck dans sa îouvélie charge. Une messe solennelle à ;rand orchestre fut chantée ensuite, et la >rocession du Saint Sacrement termina cette m portante cérémonie religieuse. Dimanche de Pentecôte Mai, pour la dernière j'ournée de son règne îphémère, s'était paré hier de ses plus beaux ttours printaniers. Sans nous rendre le soleil iveuglant, le ciel immuablement bleu et les ■haleurs excessives qui précédèrent l'Ascen-ion, il avait renoncé néanmoins au temps aaussade et froid de ces derniers jours pour e montrer ce qu'il devrait être toujours : 9 roi du printemps. Toute la population et oute la ville s'en trouvèrent transfigurées. Après les offices,- suivis dans tous nos emples, splendides sous leur parure de fête, >ar les foides recueillies des fidèles, toute la ille fut envahie par les promeneurs, citadins utant que campagnards dont la Pentecôte ous amène des caravanes entières, étrangers nssi qui n'attendent point les mois de va-ances pour se déplacer. Et la foire fit ainsi ine ouverture brillante et fructueuse, la soi-ée du samedi n'en étant à vrai dire que le ernissage. La cohue, malgré quelques goûtes de pluie dans la soirée, fut considérable de 'après-midi jusqu'à la nuit, sous les beaux trbres de l'avenue du Commerce que les frisures multiples, les carrousels à vapeur, et les ampes fumeuses des petites loges ne tarde-ont pas à mettre en piteux état. Et le clin-luant des fausses dorures, les toiles peintes, es cordons de lampes électriques ou de gaz, es boniments des pitres eurent pour cette ouïe bigarrée de provinciaux à a mode d'il 7 a trente ans et de midinettes à la mode de lenmin, le même attrait qu'ils avaient il y a lix lustres, qu'ils avaient l'an dernier, et pi'ils auront l'an prochain e71" jre . Une exposition professionnelle in-«rnational*Le problème _ du relèvement de la classe noyenne a toujours été un de ceux qui ont >rovoqué lo plus d'intérêt, et cela même pécialement à Anvers. Aussi est-ce avec un ;rand plaisir qu'il faut saluer la décision >rise par M. D. Vanderheyden, président du Klein o Burger », d'organiser, au cours du aois d'août une exposition internationale de a boulangerie et des industries connexes, omme la construction des fours, le travail de fi farine, le commerce de la levure, le petit utillage, etc. Au cours d'une réunion tenue cette semai-ie chez M. D.Vanderheyden, qui a accepté la ►résidence du Comité exécutif de cette exposition professionnelle, les grandes lignes de a future exposition ont été arrêtées. Celle-à sera tenue dans 1' « Hôtel de Terwagne », itué à la place de Meir, et actuellement inoccupé.Nous croyons savoir que dans cette expo-ition, une section très importante sera ré-orvée à la « Femme dans la boulangerie ». iersonne no contestera l'utilité ni l'impor-ance de oètte innovacion, car lo rôle de la enime dans ce métier, autant du reste que [ans les autres petites industries, est pré->ondérant pour la bonne tenue du magasin, a présentation de la marchandise, la comp-abilité, etc. D'ores et déjà l'appui du Gouvernement >st assuré à l'exposition qui sans nul doute >ourra s'attendre à un succès considérable. Rendons à César Des journaux hollandais ont prétendu réaniment que l'idée d'une entente entre les ►etits Etats émane des Pavs-Bas. Or, cela l'est pas exact. En réalité, l'idée fut lancée >ar un Belge en 1909 sous forme d'étude ans la « Revue économique internationale». ' /'article, intitulé « Un cartel économique es petits Etats », fit quelque bruit. Des i ommes politiques en vue de plusieurs de es petits Etats se réunirent même chez feu îeornaert au début de 1910. •Chose remarquable, l'idée fut combattue 1 ar les Néerlandais, qui ne se montrèrent ullement disposés à étendre à d'autres Etats ! nssent-ils petits, les avantages qu'ils étaient 1 rêts à accorder à notre pays et dont l'en- 1 ?nto est confiée à la Commission hollando- ! ellge. On dut reconnaître que des divergents d'intérêts matériels empêchaient la pour- ' îite en commun d'études ou de projets. L'accueil ne fut pas empressé non plus, J ans les milieux parlementaires. Et, tandis ne les Néerlandais et les Belges unis res- ■ lient sur leurs positions, les Scandinaves I mdèrent un organisme analogue à la Com- ( lission hollando-belge, ' l'Union Scandinave, 1 ni se réunit régulièrement soit à Stock- 1 >lm, soit à Copenhague, soit à Christiania, f Le piquant de l'affaire c'est çjue l'idée, i ncée à la « Revue économique mternatio- ^ île », fut vivement attaquée par^ la presse s Serl and aise et notamment par le j'ournal de 1 Plemp van Duiveland, alors président du îreau de la presse des Pays-Bas. _ n Ajoutons que, bien avant le projet pure- n ent économique de 1909, notre compatriote q olinari avait propœ4 la fondation d'une a tue dm neutre « % Le VIIe congrès national de la Presse Beig —;0(— (De notre envoyé spécial.) Accueil charmant. — La séance du matin (De notre envoyé spécial, Liège 31 mai) (De notre envoyé spécial: Liège, 3 mai.) Avant de commencer le compte rendu d cette première journée du septième congrè national de la Presse il convient de dire 1 façon charmante dont nos confrères Liégeoi ont su recevoir les journalistes du pays. La capitale du pays wallon n'a pas encor failli à sa séculaire réputation d'hospitalité e les jeunes confrères, assistant pour la premiè re fois à ces assises professionnelles ont ét< ravis par l'esprit do bonne confraternité, do minant ces assemblées mettant en présenci des personnalités appartenant aux opinions e aux tendances les plus diverses. Nous avons dit hâtivement, dans notre der nier numéro, tout le charme qu'ont ressent samedi soir tous ceux qui eurent la bonm fortune d'assister à la merveilleuse séanc< musicale donnée dans loK joli cadre de la saJl< des fêtes de l'hôtel de ville de Liège. Entendre dans la cité de Grétry les plu: jolies pages des compositeurs wallons, interprétées par un orchestre d'élite conduit pai un chef comme Sylvain Dupuis, procura l tous une inoubliable impression d'art qui servit d'excellent prélude à ce congrès. La journée d'hier fut consacrée aux séan ces de travail. A 10 heures du matin les congressistes s< trouvaient réunis dans la superbe salle des séances du conseil provincial. M. C. des Essarts prend place au bureav ayant à ses côtés nofc confrères Bronne e: Bemier. Il déclare ouvert le septième congrès national de la Presse. L'actif président du congrès prononce ensuite le discours d'ouverture et commence pai remercier tous ceux qui, avec une activité inlassable, ont travaillé à la réussite de ces assises professionnelles. Il passe rapidemenl en revue ce qui a déjti été fait au point d< vue professionnel au cours des congrès pré cédents, remercie ^honorable gouverneur df la province de Liège, M. lvleyer, bourgmes tre et les autorités, de l'appui qu'ils onl voulu apporter à cette assemblée et termine en faisant des vœux pour la réussite du Sep tième congrès national de la Presse. Notre confrère Bèrnier donne ensuite lec ture de nombreuses lettres d'excuses de M de Broqueviile, chef du cabinet ainsi que d< MM. les ministres de l'intérieur, des science: et des arts et de la justice. M. le gouverneur do la province, M. 1< bourgmestre ICleyer et nombre el autorités locales se sont également fait excuser. On aborde le premier point à l'ordre qu est le contrat d'emploi et M. Bernier donn< lecture du rapport fait à ce sujet par M. If député Franck. Après lecture de ce rapport M. le député Franck monte à la tribune ©-examine les rapports qu'ont les journalistes avec les propriétaires des journaux ; il ostim< que les journalistes ne réclament pas un< juridiction particulière. La "j n est ion du con brat d'emploi devra, d'après l'honorable rapporteur, rentrer dans le projet de loi dépose sur lo bureau de la chambre et concernant les employés et les commis. M. Franck dit ensuite aux applaudissements do tous, tout l'intérêt qu'il porte à h grande famille des journalistes. Notre confrère Paulsen ne se déclare pas d'accord avec les conclusions du rapporteui et défend la thèse que les journalistes, se trouvant dans des conditions spéciales, ne peuvent être assimilés à la catégorie visée pai M. Franck. Il faudrait tout au moins amender la proposition de loi. Notre confrère Duplat appuie les paroles de M. Paulsen et défend lo projet du gouvernement. Lui aussi est d'avis que les journalistes ne peuvent pas tomber sous une juridiction spéciale majs leur situation peut fain l'objet dans la l<ïï d'un chapitre spécial. M. Dumont étudie spécialement la ques tion du préavis. U demande aussi qu'une dis position spéciale prolonge pour les journalistes la question du préavis. M. Franck donne ensuite quelques explications aux remarques qui lui ont été faites après quoi MM.Verhoeven, le député Troclet, Duplat, Abel, Henrion, Heinzman, prennenl encore part à la discussion. Pour clôturor lo débat on adopte à l'unanimité l'ordre du jour suivant proposé par M Herman Dumont : «Los membres du septième congrès de h Presse belge rendent hommage aux députés qui ont pris la défense des intérêts des journalistes ainsi qu'aux membres du conseil de L'industrie et du travail. » Réclamant lo vote le plus prompt possible du projet actuellement soumis aux délibéi^-tions d'une commission parlementaire, ile chargent lé comité de transmettre à cette nonimission les désirs énoncés dans la discussion.»On procède ensuite au remplacement des membres sortants .du comité du congrès. Nos excellents confrères E. Henrion et De Bergli sont nommés respectivement : président et secrétaire du comité des congrès nationaux de presse. A l'issue de cette première séance les membres du congrès so sont rendus au jardin d'aoclimation, dans ce joli quartier de h Boverie, cadre de l'ancienne exposition liégeoise où un déjeuner leur fut offert par la -oction liégeoise de l'Association do la Presse belge. La séance de l'après-midi Au oours de la séance de travail de l'après-midi on traite la question fort intéressante du secret professionnel des journalistes. Notre confrère Vorbessem, vice-présideni le la section des Flandres développe sur c« sujet un rapport aussi documenté qu'intéressant. Le rapporteur propose au congrès d« roter le vœu suivant: «En toutes matières les auteurs, reproducteurs ou éditeurs (décrits publics ont le droit l'invoquer en justioe le secret professionnel >our ne pas révéler les sources de leurs renseignements, informations et documentation. [i6 bureau du congrès est chargé des mesures îtiiles pour transmettre ce vœu à la législature et l'y faire défendre jusqu'à l'insertion lans la loi belgo.» Le vœu de M. Verbessom fait l'objet d'une Iiscussion à laquelle prennent part MM. Li-)iez, Henrion, Bronne, Herman-Dumont et îoffin .11 en ressort qu'il s'agit ici d'une piestion de conscience, qui n'est pas assimi-able au secret professionnel compris par la égislature. Lo vœu de M. Verbessem est voté à la majorité des voix. M. Auguste Rouvez,- qui n'a rien perdu de on dévouement aux intérêts des journalistes ►roposo de s'inspirer de ce qu'a fait, en Fran-e, M. Escudier en créant une bibliothèque Lationale de la presse. Notre ex-confrère louvez, délégué pour la septième fois au congés par le ministère a des paroles très ai-lables pour les organisateurs et fait des œux pour la bonne réussite de futures assi-bs journalistiques,, qui auront vraisembla-lement lieu l'année prochaine à Namur. M. des Essarts, président, adresse des re-lerciements aux rapporteurs et déclare ter-îinés les travaux du septième congrès, après; uoi-l'on se rend au musée Curtius visiter les dmirables collections, que nous n'avons pas fjkii* oonnaître à nos lecteurs. i L'assassinat de M, Calme!! } )o ( Mme CAILLAUX EN COUR D'ASSISE L'acte d'accusation Voici quelques oxtraits de l'acte d'accusf tion dressé par M. Lescouvé, procui-eui- de 1 a République, contre Mme Çaillaux. On remai " quera que la préméditation est nettemen établie dans oe crime que les jurés seron . appelés à juger dans la seconde quinzaine el 5 juillet. Après le crime Pas un instant, au surplus, avant comm [ après le crime, Mme Caillaux ne s'est dépai ' tie de co caimo impertui-bable qui a surpri ' tous ceux qui l'ont approchée ot frappé jus qu'aux agents chargés de son arrestation • «Je suis Mme Caillaux, dit-elle à ceux qu ' la désarment, et je viens de me faire justice. ' Puis, entraînée dans le couloir qui précède 1 1 cabinet du directeur, elle étonne, a dit M 1 Robert Dreyfus, tout le monde «par son ai sance tranquille et presque hautaine». Autou ' d'elle, chacun est affolé; partout c'est 1 ' douleur et la stupeur ; un homme est 1: qu'elle vient de frapper et qui agonise ; cil no verse aucune larme, elle n'exprime aucu: regret: indifférente à l'émotion qui va gran dissant autour d'elle, elle reste, déclare M Giraudeau, «aussi calme ot aussi placide» qu , si elle était étrangère à ce drame, mais ell tient à bien préciser le but qu'elle a poursui 1 vi : «C'était, dit-elle, la seule façon d ei fin il*.» Comment, après de tels aveux et de vant une pareille attitude, peut-elle soutem aujourd'hui que jamais une pensée homicid n'a traversé son esprit? La volonté de tuer Du reste, les sentiments qu'exprimait Mm< Caillaux après le meurtre, ne les retrouvons - nous pas sous sa plume dans cette lettr qu'elle écrivait à son mari, quelques minute - avant de so rendre rue Drbuot? Après cette longue journée au cours de la 1 quelle l'idée du crime a germé dans son cer • veau, d'abord peut-être confuse et hésitante puis, à chaque heure qui s'écoulait, plus pre ■ cise et plus impérieuse, elle rentre enfin olie elle et écrit cette lettre : c'est l'arrêt de mor ! avant l'exécution. Son mari lui a dit le mati; > que puisque la loi était impuissante à le pre téger contre les calomnies de la presse, s : décision irrévocable était d'aller sous pe «casser la gueule à Calmette». «Mon parti moi fut alors pris, écrit-elle ; c'est moi qr i ferai justice, c'est moi qui commettrai 1 acte • et si cotte lettre t'est remise, c'est que j au ' rai fait ou tenté de faire justice.» D'explications à demander, de lettres a re ■ clamer, d'engagements à exiger, de .scandale ^ à provoquer, il n'en est pas question ; un ' seule pensée la poursuit et la domine tout on ' tière, c'est celle qui revient sous sa plume - chaque ligne : elle veut faire justice ; et lors que tout à l'heure justice sera 'faite, c'ee ' encore ce même mot que l'on retrouvera su 1 ses lèvres. La préméditation Cette visite chez Gastinne-Benette morit de retenir notre attention, car elle est singu lièrement significative de l'état d'esprit d l'inculpée; ce n'est point, en effet, comm on lo constate dans la plupart des crimes pas sionnels, la femme affolée qui entre chez 1 premier armurier venu, y achète un revolve et va tirer sur sa victime. Combien est dif forento l'attitude de Mme Caillaux ! Pou écarter tout soupçon elle se fait connaître au: , employés qui la reçoivent et leur expliqu que, cievant se rendre prochainement dans 1 Sarthe, elle désire faire l'acquisition d'un arme pour assurer sa défense personnelle e: automobile .On lui en montre plusieurs et après quelques hésitations, son choix se fix tout d'abord sur un revolver Smith et Wes son, calibre 32, qu'elle va aussitôt essaye dans la galerie de tir. Mais au cours de se essais elle s'écorclie légèrement l'index et de mande une arme dont la détente soit plu douce C'est alors qu'on lui apporte un brow ning du calibre 6-35, qu'elle choisit définiti vemenfc, après s'être fait expliquer lo manie ment et avoir tiré à diverses reprises sur un silhouette placée à environ 10 mètres d'elle Satisfaite des résultats obtenus, elle charg elle-même le pistolet, le glisse dans sa gaine et, après avoir demandé à se laver les mains elle remonte dans son automobile, sans qu'i aucun moment, au cours de cette visite qu a duré plus de vingt minutes, elle ait laissi percef le moindre trouble ou la plus légèri émotion. ^ Mais le temp^pressait et, avant de rentre: chez elle, Mme Caillaux, comprenant qu'elle ne pouvait manquer d'être arrêtée, voulut si rendre au Crédit lyonnais pour retirer de soi coffre personnel différents documents appar tenant h son mari et qui pouvaient lui êtri utiles pour répondre à la oampagne du «Fi garo». En sortant de cet établissement de crédit elle se fit conduire à son domicile particulier v écrivit la lettre dont il a été parle plus Tiaiv ot repartit enfin pour la rue Drouot, où ell< arrivait à 5 h. 10. Elle avait pris soin, ei cours de route, d'armer son brownine en fai ca/nt mouvoir la glissière sans oublier dj faire jouer le cran de sûreté, qu'elle deyai -euloment abaisser au moment où elle péné trerait dans le cabinet de Calmette. C'est dans ces conditions qu'ainsi que nou lo disions hier, la chambre des mises en ac cusation a renvoyé Mme Caillaux^ devant 1: cour d'assises de la Seine, sous l'inculpatioi d'homicide volontaire avec préméditation. Des journaux poursuivis A la suite de la publication du réquisitoire de M. Théodore Lesoouvé, procureur do h République, le parquet a chargé M. Kastler juge d'instruction, d'ouvrir une informatior contre lo «Figaro» et tous autres pour reproduction de pièces de justice. Ce délit tombe sous le coup de l'article 38 de la loi du 2Ç juillet 1881 sur la presso qui le punit d'une amende de 200 à 1,000 francs. Le président des assises Le premier président de la cour d'appel, M. Forichon, sénateur radioal du Cher, a désigné le conseiller qui présidera la session dans laquelle sera poursuivie la femme qui a assassiné Gaston Calmette. Le eonseiller qui présidera les débats est M. Albanel, ancien juge d'instruction. C'est le président que désirait, qu'avait indiqué Joseph Caillaux. Ces jours derniers, un parlementaire ami de l'ex-ministre des finances, s'est rendu chez le procureur général pour lui rappeler les volontés du mari de la meurtrière. M. Herbaux, au cou duquel le gouvernement venait de passer la cravate* do comman-dom de la Légion d'honneur, s'est empressé d'obtempérer. lie owseiMer Albanel e«t frano-maçon. J LES DFLJLM&S DE L.A. MER Le naufrage del' ,,Empress of Ireland" l L'enquête est ouverte. — La 1 La sécurité en mer. e Scènes héroïqi LE CAPITAINE KENDALL INTERROGE 2 Rimouski, 30. mai. — L'enquête sur la mort . des victimes de la catastrophe de P «Empress s of Ireland» est ouverte. Le capitaine Jvon- - elaill a été interrogé. Il confirme les détails : déjà connus. Il ajoute que lorsque le «Stor- 1 stad» se trouvait à une distance que l'on peut , évaluer à la longueur d'un navire il lui cria 2 de faire machine en arrière. En même temps . le capitaine Kendall mit 1'«Empress of Ire-. land» en pleinç vitesse dans le but d'éviter r une collision. Lorsque la proue du «Storstad» i pénétra dans la coque de 1'«Empress of Ire-i land», entre les cheminées, le capitaine Ken-; daU elemanda au capitaine du «Storstad» de i continuer à faire pleine vitesse de façon à . boucher le trou qu'il avait fait, mais ce der-, nier recula et J'eau pénétra élans le navire. 3 Le capitaine essaya alors d'échouer le trans-? atlantique mais il était trop tard à cause de . l'eau qui avait envahi le navire. Trois minu-! tes après la collision les machines so trou-. valent hors de service. UNE VILLE EN DEUIL Toronto, 30 mai. — Sur 140 habitants de Toronto qui se trouvaient à bord de 1'«Empress of Ireland», 108 ont été noyés. La ville est en deuil. ♦ > EN ANGLETERRE 3 De notre correspondant do Londres, 31 niai, s En Bourse, à l'ouverture du marché les Canadian Pacific Railways qui la veille se - trouvaient à 200 3/4 tombèrent à 198 1/2, - pour remonter péniblement à 199 en fin ele , séance. „ Les assurances couvrant le malheureux na-z vire sont: t Coque £ 280,000 ; oargaison £ 200,000 ; i Fret £ 100,000. ' Ces sommes étaient assurées au taux usuel v de 5 1/2 % par an. Au reçu du premier câble i annonçant une collision avec un iceberg le ï taux de réassurance fut de 45 %, la presque 1 totalité de risques changeant de main. Quel-, ejues heures après le taux retombait à 30 % - pour atteindre, vers 1 heuro 40 %. Après midi 1' «Empress of Ireland» était inassurable. A Liyerpool les scènes furent plus pénibles s encore qu'à Londres, la plus granele partie e do l'équipage étant originaire de ce port. La - ville est plongée dans la stupeur et c'est avee k peine que l'on parvint à calmer les centainef - de malheureuses qui assiègent les bureaux de t la C. P. R. pour des nouvelles, LES CONFERENCES POUR LA LA SECURITE ÉN MEF U ya une ironie sanglante dans le fait que la nouvelle catastrophe coïnciefe exactemeni avec lo dépôt du projet de loi réglant la sécu-rité en mer. Implicitement ce projet de loi assure la sécurité en mer et il est curieux de e noter dans ces conelitions que le steamer sinistré remplissait tous les desiderata : U avait un double fonel, était muni de cloisons étan-ches, sa T. S. F. avait un rayon de 250 milles. Il y avait à bord des embarcations pour 50C personnes de plus que ne portait^ le navire. L'accident confirme la mauvaise réputation du St. Laurent et justifie les assureurs du Lloyd qui malgré toutes les pressions maintiennent un taux plus élevé pour la navi- 3 gation sur "ce fleuve. i • UN DETAIL CURIEUX Détail curieux auquel plusieurs journaux r de Londres donnent une importance capi-5 taie, le sister-ship du navire sinistré avait • tout récemment coulé le sister-ship du navire 5 abordeur. Ce n'est évidemment qu'une ter- - rible coïncidence.Quoi qu'il en soit 1'«Empress - of Iioland» était arrêté, en plein brouillard. ■ et il reste à expliquer comment le «Storstad» 2 a pu arriver à si grande vitesse dans le flanc • du navire do la C. P. R. î UN CHEF HEROÏQUE i Jusou'au moment où le navire sombra, le répercussion en Angleterre — Un détail curieux. ses et tragiques. capitaine Kendall resta sur la passerelle. Il avait revêtu une ceinture de sauvetage, mais, vovant non loin de lui un passager qui n'en avait pas, il la retira et la lui donna. M. Hayes, commissaire du navire, resta près du capitaine sur la passerelle. Au moment où le navire s'enfonça, les deux hommes se serrèrent la main en se souhaitant bonne chance et sautèrent à la mer. Lorsque le capitaine Kendall fut recueil!: dans le canot no 3, il en assuma immédiatement h commandement et aida à sauver soixante-treize personnes. Après les avoir vu embarquer sur le « Lady Evelvn », il retourna sur le lieu du sinistre et, pendant trois heures, se livra à la recherche des survivants, maniant lui-même l'aviron. POUP SAUVER SA FILLE Un officiel' de FArmée du Salut, M. Wilson, raconte le geste tragique mais vain d'une mère qui voulait sauver son enfant. Le bateau donnait une bande de 45 degrés et M. Wilsc-. s'accrochait au bastingage pour monter sur le flanc presque horizontal élu navire. Une mère lui tendit son enfant en criant: « Sauvez-le! » C'était une petite fille de cinq ans environ. M. Wilson tenelit l'enfant à bout de bra.", à un de ses camarades de l'Armée du Salut qui était déjà sur le bastingage : mais celui-ci ne put atteindre l'enfant et le capitaine Wilson, devant l'inutilité de ses efforts, rendit la filette à sa mère. Il sauta sur le plat-bord. Quand il se retourna, J» femme et son enfant avaient disparu. UNE RESCAPEE DE NEUF ANS Parmi les rescapés se trouve aussi la jeune Grâce Hannigam, âgée de neuf ans. Elle déclare : . . « J'ai eu peur seulement quand j'ai vu que les grandes personnes avaient peur. Je suis tombée à l'eau et j'ai coulé. J'étais cramponnée à une corde et je suis remontée à la surface après un temps qui m'a paru très long. J'ai regard ' autour de moi et j'ai vu une lumière. J'ai regardé une seconde fois et j'ai vu ma mère et mon père. Us étaient dans l'eau. Je ne les ai .plus revus ; j'espère qu'ils arriveront par le train prochain. » Je coulai une fois encore et bus beaucoup d'eau. Quand je remontai à la surface, j'aperçus à nouveau la lumière tout près de moi. Une minute encore après, un homme me jeta une planche et me cria do l'attraper. Je la saisis et Wiomme m'aida à monter dans son bateau. » Croyez-vous que j'arriverai chez nous avant mes parents? » demanda finalement l'enfant. t _ " - ^ On n'a pas encore osé lui dire que son père et sa mère .n'ont pas été retrouvés. LA MORT DE L'ACTEUR IRVING M. Abbott, de Toronto, a été le dernier à voir M. Lawjence Irving et sa femme. U les rencontra dans le corridor des cabines. Est-ce que le bateau va sombrer? dit l'acteur d'une voix calme. — Cela semble probable, répondis-je. Alors, s'adressant h sa femme, Irving lui dit: — Ma chérie, dépêchez-vous, nous n'avons pas de temps à perdre. Mme Irving se mit alors à pleurer. Au moment où l'acteur lui passait une ceinture de sauvetage .autour des reins, le navire eut une secousse et l'artiste fut projeté contre la porte de sa cabine. Sa figure était couverte de sang et Mme Irving sembla perelre complètement la raison. — Restez calme I lui dit son mari. Puis il attacha la ceinture de sauvetage et porta lui-même sa femme sur le pont. Puis-je vous aider? demandai-je à Irving. — Occupez-vous do vous-même, mon vieux, et que Dieu vous aidel Av? ele se jeter à l'eau, M. Abbott se retourna et vit Irving sur le pont tenant sa femme tendrement enlacée. Tous deux coulèrent avec le navire. i EXTÉRIEUR >-<o©a*—<c France AUTOUR DE LA SITUATION Les consultations de M. Doumergue Paris 31 mai. — M. Gaston Doumergue, après s'être entretenu samedi matin de la ' situation politique et parlementano avcc MM Viviani et Bienvenu-Martin, a reçu : l'après-midi M. Lebrun, ministre des colonies. 1 A l'heure actuelle M. Gaston Doumergue 1 sembla avoir terminé ses consultations. Les conversations qu'il a eues soit avec ses col-1 lègues du cabinet, soit avec de nombreux t sénateurs et députés permettraient, assure-" t-on, de considérer sa retraite .comme tres probable. Toutefois, avant de faire connaître : sa décision, le président du conseil conférera ' à nouveau avec les membres du cabinet.Ceux-1 ci ont été oonvoqués pour lundi matin a 1 10 h. 1/2 au ministère des affaires étrangères. Cette conférence aura-t-elle pour résultat de modifier la manière de voir de M. Doumer-o-ue ? U est certain que des efforts en ce sens seront tentés par les collaborateurs de I\l. Doumergue, mais les personnalités politiques 1 qui, ces jours derniers, ont eu 1 e>ccasion el approcher d'u président élu conseil inclinent ioi-tement à penser que toutes les instances seront vaines. Il leur a paru, en effet, que le président du conseil, tout en contestant que sa retraite put présenter de sérieux înconve-i nients au point de vue politique, s évertuait à réfuter les arguments qu'on faisait valoir en faveur de son maintien au pouvoir. En arrivant aux affaires M. Doumergue s'était imposé la mission de déterminer un programme précis et de grouper une majorité homogène autour de co programme. . , La situation n'est plus aujourd hui ce qu'elle était alors. Le pays s'est prononcé. Il a approuvé le programme et il a envoyé au Palais Bourbon une majorité renforcée décidée à achever La réalisation do co programme. Dans ces conditions M. Doumergue estimerait que la tâche qu'il a poursuivie, au milieu de difficultés sans nombre, est achevée. du moins en ce qui le concerne. Quant au choix de son successeur, M. Doumergue e.st convaincu qu'il sera singulièrement facilité du fait que l'œuvre à poursuivre s'impose par la force même des choses et que nul dans les rangs républicains n'entend se dérober à l'effort nécessaire. Parlant ele M. Viviani, il aurait laissé entendre qu'il était au nombre de ceux au concours desquels il conseillerait, le cas échéant, de faire appel. Telle» sont le# indication» %ue l'on pouvait recueil:r aujourd'hui dans les couloirs de la Chambre. On considère qu'à moins d'un revirement que certains continuent à espérer, la démission du cabinet sera chose faite dans les premiers jours de la semaine prochaine. M. Pomcaré à Saint Brieuc Saint Brieuc, 31 mai. — Discourant au banquet de la municipalité et répondant à une allusion du maire, M. Pomcaré a dit: Ma visite m'aura procuré la plus grande sa* tisfaction que je puisse éprouver. Elle m'aura montré l'attachement de vos compatriotes aux institutions républicaines et la fermeté de leur » patriotisme. Vous avez tenu à me répéter publiquement que personne parmi les bretons du nord ne consentirait à laisser affaiblir l'armée et compromettre la eléfense nationale. Je n'attendais pas moins de votre clairv<pyance. Co n'est pas sur cette terre ele marins et de soldats qu'on peut oublier les leçons du passé. Ce n'est pas la Bretagne qui sera ja-maii sourde à la voix de la France. LA PRESSE PLEBISCITAIRE Au prince Napoléon Paris, 31 mai. — L'Association de la presse plébiscitaire départementale a au cours de son assemblée générale acclamé l'adresse suivante au prince et à la princesse Napoléon : Réunis pour la première fois en assemblée générale depuis la naissance du prince Lonis Napoléon, les membres de l'association sont heureux de renouvéler au prince et à la princesse Napoléon l'expression des sentiments dont leur président s'est fait auprès d'eux l'interprète. Ils tiennent aussi à assurer à Leurs Altesses Royales d'un dévouement que rien ne saurait affaiblir et d'une foi inébranlable dans le succès de la cause plébiscitaire dont le prince Napoléon est à leurs yeux la personnification la plus autorisée. Russie Les aviatc! rs allemands remis en liberté Rvpice, 30 mai. — Les deux aviateurs allemands arrêtés il y a quelques jours et mis à la disposition de l'état-major de la place de Varsovie viennent d'être remis en liberté. Bulgarie Une grève de tramways à Sofia Sofia. 30 mai. — Le personnel des tramways électriques, exploités par une compagnie belge, s est mis en grève, il demande la journée de travail ekî huit heures. Les employés sont mécontents des amendes fréquentes et arbitraires infligées par la diroc-' tion. La grève a été déclarée après le refus lu directeur de traiter avec le syndicat socialiste, disant qu'il voulait s'entendre da-rectement avec ses employés.

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