La Métropole

1341 0
23 September 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 23 September. La Métropole. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9p2w37mp65/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE § CSlflB 1P mimprn |U liUlHUi. u 21e Année {-§. ^No 266 ^iticn. B rue des Peignes, 59 ANVERS EDITION DU MATIN rue des Peig nes, 59 ANVERS iu liumui u Mercredi 23 septembre!914 LA GUERRE Tranquillité rtsoli autour ikm LA BATIILLE DE L'AISNE La Belgique et la Triple-Entente lUTOUK. D ANVERî Tranquillité absolue Anvers, le 22 septembre. — Nous avon p aujourd'hui dans la soirée une tourné jjy les localités de YVyneghem, Schildc Lpghem, Massenhove, Broechem, Vremd I [forsbeeck Calme complet. Dans une de ces localités, nous avons aj lté à une revue de3 troupes défilant ave r entrain parfait devant le général coir nr,^ant la X brigade. I.es travaux de néîense sont complètemen ffe.rés et font de notre réduit national un sceinte inaccessible à l'ennemi, quel que soi "rffectif de ses forces. ___ >—-® ® < lis Allemands se îorîiHen ii nord-ouest de Broxeiie: 'Kiiove, 22 septembre. — De notre cocrret mdnnt. par dépêche : I Ternath tous les arbres du château d Knte de Lichtervelde au nombre de pli: «rs milliers ont été rasés par les Allemande i* milliers (?) de tonneaux réquisitionné Bruxelles et remplis de terre y ont sen établir des barricades. Des embrasures on ■? mÂnaçjées dans celles-ci pour les canon? Dans la direction de Merchtem autour d roxettes on ne voit que des tranchées. De ines souterraines ont été établies sur 1 .•jinde route de Bruxelles. On ne voit plus un Allemand; à Ninovc IW« »? *>nt dirigés vers Merchtein où l'o tttendà des comba ts pour ce soir ou demain ,500 flremsnds en fait arr vsnt à Atii Nïnove, le 22 septembre. (Do notre corre sciant). — Quinze cents soldats allema.no fuite de France sont arrivés ce matin h. Ils y restent campés jusqu'à nouvf Ire. ta escarmouche à Putt! STos troupes ont rencontré lundi des pa milles allemandes à Putte (Malines). kprès un combat d'une dizaine de minute : À/Jetria-nds se retirèrent emportant leur irto et blessés. Dans nos rangs il y eu ux tués et quelques blessés. V-4» « «&—< ilficace action de l'armée l>e]g*< îand, 22 septembre. — Communiqué d le lieutenant-général Clooten, gouverneu 'taire : '«ris, 21 septembre. — L'efficace action d 'rrée belge est trèi appréciée par le pran t-maior français. Depuis plusieurs jour généraux en parient avec éloges. On n connaissait îjue par des extraits de joui ix. "ille Tient d'être con fiimée par des rap ts du minwtre frimpais à Anvers et pa toché militaire français près de l'armé Se. Elle produit la meilleure impression. s batailleje l'Aism s alliés avancent lentemen ifont de nombreux prisonnier; 'a ri s, 22 septembre. — Communiqué d heures : >nr tout le front, de l'Oise à la Wofevre Allemands ont manifesté dans la joinné 21 d'une certa:n« activité sans obtenir de oltats appréciables. \ notre a'Io gauche, sur la rive "droite d s*, les Allemands ont dû céder du fcetraii rant les attaques françaises. Intre l'Ose et l'Aisne, la situation rost hangée.- L'ennemi n'a pas attaqué serieu 'ent. se bornant hier soir à une longu onnade. lu centre, entre Reims et Sonain, .1 une offensive qui a été repoussée, tan lu'entre Sonain et l'Argonne nous mot ; quelques progrès. -ntre l'A-gonne et la Meuse aucun fh.Mi >?nt. En Woevre l'ennemi a fait un vie '•effort; il a attaqué les hauteurs lie 1 IV sur le front de Treeanvaux, Vignehlle? ^Kcourt sans pouvoir prendre pied sir ce fours. ^ notre droite en Lorraine il a de notvea "fhi la frontière avec une série de petite et il a réoccupé Domevre au Sid d Wont. Dans le« journées des 20 et 21 nou i!)s pris 20 autos de ravitaillement ave II leur personnel et de nombreux j-isor ^ appartenant notamment aux 4me, 6me e. Krnp. nme, 13me, 14me et 16me -orp ""lands, à la landwehr bavaroise et i de P* de reserve. ;1 (ralicie les arrière-gardes des armée '"•'•liiennes ont été poursuivies et orit-sul Portes importantes. troupes russes ont pris contact avec 1 ^on autrichienne près de Przemjsl. ^rtiFlerie lourde russe boinbard^ les ou Ses de Jarottlow. î Nouvelle victoire serbe 150,000 Autrichiens : battus Les Serto-Monténégrins à quinze kliomatres de Sarajevo Nish, 21 septembre. — Dans un combat extrêmement sanglant durant plusieurs jours-u près de Kroupagne sut la Drma, les Autn e biens au nombre de 150,000, avec une nom t breuse artillerie, furent battus par les Serbes. Le combat représente la dernière tentative désespérée des Autrichiens pour pénétrer en « Serbie.Les trompes serbo-monténégrines avan-j i*ent maintenant en Bosnie. Les Monténé- ■ grins commandés par le général serbe lîoja-Jankovitch se trouvent à quinze kilomètres > le distanco de Serajevo. * (Havas-Reuter) _ — v—«>©«»—< ■ La Belgique et la Triple-Entente p A i'occasion de la venuo à Bruxelles du | général von der Goltz pacha, il y a quelques _ lours, avec les intentions qu'on connaît, le «Temps» publie sous le titre a Un pacte indis olu-ble» un article de fond dans -lequel il léclaro que par là la Belgique s'est jointe, •omme quatr.eme partie, à la déclaration d< Londres. «C'est au milieu de la lutte, dit notre confrère parisien, que la quadruple Stftente esc. née, en garantie de la paix fu-1 jure. Cette alliance durera jusqu'au-delà de ; a guerre. Lors du remaniement de la carte le l'Europe, La France et ses alliés défendront es intérêts belges comme les leurs. Il ne suf fira pas à l'avenir de garantir l'indépendance >t la sécurité de la Belgique. Notre devoi? est d'aider le peuple belge à se créer un ave-nir cligne de lui. Une Belg:que forte, agran f lie, capable de développer ses forces et son " énergie deviendra un membre dieno et pré-|J cieus de la famille européenne. Nous serons-heureux de voir La Belgique prendre sa p'ace . lans le con«eil de famiV.e des peuples que sers 'a future Europe. Nous montrerons notre gratitude à l'égard de nos amis et frères d'armes.»s i S t i t Sur Mer 1 La " Panther „ devant Banans Une lettre anûvée à Eben-Emael ( Limbourg belge) et datée de Borna le 6 ajût, annonce que la canonnière allemande «Panther», dont r tout le monde se rappelle, est alliée s'ancrer e devant Banane. La xPanther» n'ose évidemment pas s'aventurer sur le fleuve et re«te au large, hors de . portée des canons du fort de Kinshasa. Trois croiseurs anglais coulés | Londres, 22 septembre. — Les croiseurs an f ;^lais aAboukir», «Hogue» et «Cressy» furent uoulés par des sous-marins allemands, dans la mer du Nord. L'cAboùkir» fut torptilé. Pen-< dont quo les croiseurs «Hogue» et «Oressy» ui rendaient assistance pour sauver l'équipa-ge, ils furent aussi torpi.lés. 3 Un nombre considérable d'équipages furent e sauvés par un croiseur et des contre-torpilleurs.Londres, 22 septembre. — Le Pressbureau (' vu non ce que des sous-marins allemands cou-5 lorent bns, iss 3 croiseurs anglais «Hogue», «Aboukir» et «Oressy». (Reuter's Tel. Cy.) , NOTE. — Lo aHogue», l'eAboukir» et lf ♦ Cressy» étaient tn^is v^eux croiseurs-cuiras-? >és de 12,200 tonnes, construits en 1899 et en 1900 et ne filant que 22 nœuds. Leur princi-? pal armement consistait en deux canons de 23 eentimetres.Leur équipage comptait 700 hom-1 oi^s. ; En Extrême-Orient u ■ i> L'action japonaise î Tokio, 20 septembre. — On annonoe offi s oiellement que dos trouoes japonai&es ont dé p barqué <lans la baie de Cao-San. Le débarque-c n en t s'est opéré sous la protection de la flotte c japonaise. Pékin. 19 septembre. — Le baron Eisenach . us-secrétaire du consulat d'AUemagne d<^ s Pékin, qui s'était engagé comme volontaire = lans l'armée partie pour Tsing-Tau, a été r,ué au cours d'un combat. Les Allemands disent qu'un de leurs avia-tueurs survolant l'armée japonaise laissa tomber des bombes tuant 30 Japonais et en bles-i -ant nn grand nombre. Le« troupes japonaises avancent méthodiquement et irrésiistib'ement dans la direction de Ja tocteax&sa dû Tsing-TaUt Les Allemands emploient des balles lÈm-Èm UN DOCUMENT OFFICIEL Anvers, 22 septeanbre-, 10 heures du soir. — Communication officielle de la légation britannique : Une dépêche du Foreign Office porte que e gouvernement français a commun que au gouvernement de Sa Alaje6té Britannique des photographies de bai'les dum-dum tiouvées uir des soldats al'iemands et la photographie ie blessures causées à un soldat français par ine balile expiosible qui en frappant sa main rit explosion, lui occasionna de terribles blessures et mit le feu à la manche de sa vareoise. La démission du général Beyers 151 Le général Smuîs et la défense de l'Union Sud-Africaine Anvers, 22 septembre ,10 heures du soir. — La légation britannique communique cette j-épêciie du Foreign Oifice : Le général Smuts, ministre de la défense de l'Union de l'Afrique du Sud en acceptant la d-fanis^ion do l'ex-général Beyers <'«• ae*. ^onctions do commanL.ant"des forces de dé fense-de l'Union^ a fait les observations suivantes à propos des critiques du généial Beyers au siret de la politique suivie par le gouvernement de l'Union : » Votre attaque amère contre la Grande-Bretagne ne manque pas seulement oo>mpièce ment de bas« mais elle -est encore injustifiable faite comme elle l'est, au milieu cl'une-grande gueçre. par le commandant général d'un des dominions britanniques. » Vous aviez oublié de faire mention du fait que depuis la guerre Sud-Africaine le peuple britannique a donné à l'Afrique du -lud sa liberté complète avec une Constitution qui nous pennet de réaliser notre idéal national suivant notre propre conception, et qui vous permet, par exemple, d'écrire impunément uno lettre, qui sans aucun doute dans l'empire allemand vous vaudrait la peine de mort. «Dans ce<tte guerro ni l'empire britannique ->i l'Afrique du Sud n'ont été les agresseairs. En ce qui nous concerne plus particulièrement, notre côte est menacée, nos navires postaux sont arrêtés^ et nos frontières sont envahies par l'ennemi. «J'ai la conviction que dans ces jours sombres, lorsque le gouvernement et la populn-tion de l'Afrique du Sud sont appelés à faire leur devoir, le peuple sud-africain aura une conception pjus nette de son devoir et de l'honneur que celle que l'on peut déduire de votre lettre et de votre conduite. » Votre démission est acceptée. (Signé) SMUTS. » L'AIDE ANGLAISE —M— Un seul journal recueille un demi-million Londres, 22 septembre. — La souscription ouvert© par la «Pall-Mall Gazette» sera fermée demain. Lo montant s'élève déjà h 20,963 livre® sterling et sera envoyé tout entier au comte de Lalaing qui s'est chargé do le distribuer sauf 1.000 livres sterling qui 1 seront donnés au comité pour secourir le"-Alliés blessés. De nombreux articles de bijouterie etc. ont été vendus pour le fonds. (Reuter's TeJegram Cy.) Le président Wilson et la paix Londres, 21 septembre. — Lo président : Wilson a provisoirement cessé ses démarches 1 m vue d'ouvertures de paix éventu-ellles et : ae les reprendra pas avant qu'une des parties ie lui en exprime le désir. II estime qu'il n'est >as dans le rôle d'une nation neutre, comme . es Etats-Unis, d'exercer utio pression quel- j conque. <no»«ri»i INCROYABLE! LES BLANCHISSERIES ALLEMANDES' TRAVAILLENT POUR NOS HOPITAUX] ET AMBULANCES Nous croyons devoir attirer l'attention bien- ' veilla,me du service de san-té ainsi que de la -haute direction de la Croix-Rouj^e sw le fait lue d.°s représentante de blanchisseries a-lle-nande-s son* chargés par certains-établisse-nents et ambulances du lavage doj linge. Il n'y a là, évidemment, qu'une ignorance ■les situations. Qu'il suffira de signaler pour 1 qu'elle prenne fi<n tout de suite. c D'une façon générale nous croyons de i notre devoir d'attirer l'attention de tous sure 'e réel danger qu'il y a à heurter le légiitime 1 « nrim-ent de colère qui règn-o contre les < Allemand?* < POUR LE PREMIER SOLDAT BELGE Q PRENDRA i DRAPEAU ALLEMAKI ^or- Report £rs 1,746.! Jef Devries 2. Van Antwerpem 1.- Quelques amis du Rosfcam d'Ar-vero 1er versement 5. Le petit Roiosfen dn 2e guides 0. S. 8G87 0.. Avec le regret de ne pouvoir ajouter queloues zéros aux 6.- I. V. î). B. 5. Les hôteliers et restaurateur» sont pri de ne plus mentionner doréra-^nt sur le cartes ae vins les noms de « Rhin » et « M seMe b. pmîTpiiimMîi PBIA B PIECE DE SlEfi ;o( Report frs 209.2 Jef Devries 3.- Yan Antwerpen 1.- Pour un pâte gagné au TROIS-TItOIS chasseurs éclaireurs 5.- Le Canada enverra 3!,20( hommes eî 300 mitrailleoses Londires, 22 septembre. — Al. Valcartie Hughes, ministre de la guerre, snnonce qu le Canada enverra 31,200 hommes soit cl:: mille de plus que lord ICitchenei demandai ît enverra également 300 mitrailleuses. (Reuter's Telegram Cy.) Les " témoins" al smandî Policiers à réputation déplorable Paris, 22 septembre. — Le «Matin» dit qu> t.'Allemagne a invoqué à l'appui ce ses accu nations contre la population belge le témoi sinage d'un oertain Hermann Consiel, qui pré tend être représentant de la Croix-Roug' suisse. Le «Matin» a établi par le témoignage di chef de la. police helvétique, que Constei es un policier allemand d'une réputation déplo rable et expulsé de la Suisse pour espionnag et auquel la naturalisation suisse fut refusée (Reuter's Tel. Cy.) «C-aiaK>g»rg-P' ■ Les mandats de post* franco-î)é!gls Bordeaux, 22 septembre. — L'eOfficiel publie un décret aux termes duqtô-l, les man dats et bous de poste, ne dépassant pas cln quante france, adressés de la France ou d la Belgique, aux militaires belges en campa gne, sur territoire-français, seront payés dan les mômes conditions que les mandats adressé aux militaires français. Les services français pourront émettre san. percevoir aucun droit de commission, pou compte des militaires belges, des mandats poste, ne dépassant pas 50 fr., payables ei Franoe et en Belgique. (Havas.) La morve dans la cavalerie allemand* Pil. Max s'oppose à une réquisition irréguiièri Anvers, 22 septembre. — On nous fai savoir d'une localité que nous ne pouvon lésigner que l'état-major prussien avait re ^uisitionné lo 21 pour la nuit dernière 1 remise à Hal de 20,000 chevaux du Sud di Brabant et de la Flandre Orientale. M. Max Ijourgmestre de Bruxelles, constatant pou je qui le concernait l'irrégularité de la requi dtion qui ne portait pas la signature di gouverneur von der Golz-Pacha a fait appo iition à cette réquisition. Huit cents cne raux seulement ont été présentés.. Or il fal ait pouvoir en choisir deux mille en raisoi le la morve qui sévit dans la cavalerie aile nande. Le haut commerce aiiemanr propage le mensonge Nous avons signalé que le haut commerci >t la grande industrie allemande propagen->armi leurs correspondants à l'étranger de< nensongee h l'aide de bulletins imprimés Dans l'un cie ceux-ci envoyés par la firirx Vluller. Wetzel et Co, fabiicants de soie i 3refeld (une adresse à retenir s. v. p.) nou< isons notamment ceci: «L'Empire allemand est le seul pays où fir uilflet on a réglé et payé toutes les différence! le Bourse; dans les autres pays les jours d< >aye à la Bourse furent ajournés simplameni >t les différences ne furent pas payées. •L'Empire a l'emand est le seul qui n'avaii >as besoin d'un moratorium, etc.» Quoi d'étonnant si toutes le? banques oui igi comme la «Disconto Geselîlschaft» qui etenu les sommes payées «par la Roumanie >our le service des Bons du Trésor! LssfislFes dasis B'ollSCKÏsïfŒ Le commissaire de police en chef de Londre? i reçu avis de la division aéix>statique qu'il esi ►ouhaitable. en prévision d'une attaque é*cn--uelle des Zeppelins, de diminuer le luminaire les rues et magasins de Londres. Un dirigeable anglais évoluera au-dessus de la viK< >our se rendre compte des indications qu'i «t possible de relever avec le système d'éclai âge réduit. Des décisions seront alors prisée léfinitivement. ImwIïË Le oonseil de cuerre de la 5me division j enu sea assiise» le 10 écoulé, dans la maisoi ommtmale de Ruysbroeck, quatre artilleur Tirent condamnés à 15 ans de travaux for és, pour avoir abandonné le 2 août, un ►atteri* devant l'ennemi, à T/onderzeel irâcs au roiiriiea de deux officiera pt d< luekiu#» «cxldatu 1« oanan fut r*pri*- j Position approximative des armées en France h 19 septembre 1914 5 La destruction do la i ! cathédrale de Reims î Un récit circonstancié Reknr,, 20 septembre. — Le correspondan' spécial du « Daily Mail » télégraphie : J'ai assisté à Reims à la perpétration d' „ l'acte le plus odieux de destruction voulu que les Allemands aient commis jusqu'ici ' -l'ai vu leur artillerie bombarder, sans auoui doute, intentionnellement," la magnifique ca thédtrale, le plus'beau joyau de la villle eit l i monument national d'une réputation uni ver âoliie. En oe moment, la cathédrale n'est plu qu'un squelette de murs carbonisés et noircis La cathédrale de Reims pourra être res taurée un jour mais el3e ne sera plus jamai ce qu'elle a été, et aussi longtemps que se murs nus resteront debout, la fameuse églds-i ^'a pour toute la chi-étienté, pour tout hom ; me qui garde encore un peu de respect pou - les trésors du passé ou pour les choses sacrées 1 un monument à la barbarie sacrilège aille . mande. Le feu prit h l'église entre quatre et cin< heures de l'après-midi pendant la journée d-amedi. Pendant tout le jour des obi^ étaien i tombés en ville ; rien que nenda.nt la mati } lée il est tombé plus de 500 shrapnells. Au tour de la cathédrale tout un nnartier avai c-té détruit ; l'une rue après l'autre étai tombée en ruines, mais l'ég'ise restait debout Jeudi matin la cathédrale avait été tra.n? y formée en ambulance pour les blessés aile mands, et cela dans le but de porrvoir 1; mettre sous la protection d-° la Croix-Roujre ? Malgré cela, dans l'après-midi, un obus tom ba sur l'église, alors que "je me trouvais su ' 'a tour. Je crus que c'était un projectil ' ?ga-ré. Mais Je lendemain matin une batterie alfle " mande s'établit sur une colline à quatre mil 'es à l'est de Reims et prit pour objectif 1; grande tour gothique qui s'élève au-dassu 1 de la ville. Les obus après les obus s'abattaient sur h vieille maçonnerie. Avalanche après avalan che les pierres, qui avaient survécu à l'as saut de tant de siècles et qui y auraient ré >isté pendant je ne sais combien de siècle encore, s'écroulaient avec un fracas de ton nerre dans les rues désertes d'alentour. F,n J fin, vers quatre heures et demie, l'échafau dage qui entoure la cathédrale du côté Est où l'on exécutait des réparations dès avan 'e début de la guerre, prit feu ; bientôt ton 2 'échafaudage de poutres et de penches ne fu '■> olus qu'un brasier. Des éclats brûlants tom t bèrent sur le toit dont les vieilles poutres d» • hene s'enflammèrent comme des copeaux. L 1 toit de la nef et des transepts n? formèren j bientôt plus qu'une fournaise, dont les flam j mes lochai-eut les tours à l'extrémité Est Des débris incandescents de chêne ^niljïté al 1 Went se briseur sur le sol de l'église où le; _ Vîlémands, pendant l'occupation la vilile j avaient accumulé des tas de paille en vn< le la transformation de la cathédrale en am bulanee. La paille prit Feu instantanément ; les pan , neaux des autels et les confessionnaux furen 'évorés par les flammes. Les blessés allemands, an nombre d'uni vingtaine, qui avaient été transportés à l'in térieur de la cathédra-le, auraient été carbo | nisés par la faute de leurs démon* de co<m patriotes, si . plusiearrs médecins militaire* français ne s'étaient précipité, arec des bran -a.rdiers, pour les faire sortir ^ leurs risque* •>t oérife, pa.r une des pertes latérales. Ici des vicaires de la cathédrale enrent ton les peines du monde d'éviter unp scène d-1 efipnaze : plusieurs . centaines d'habitante : îvaien-t bravé le dan^rer pour accourir à 1-i, -ne e<t pour assister à la mime de la cathé dra^e. au moment où les Al"emards anpam 1 '•^nt à la Tvorte une hn^e fornrd'abV et pas i ':onnée s'éleva de la foule qui criait : « à ■ m^rt 1 A mort 1 ». Plusieurs so'dat« fran ea.:s se trouvaient parmi la foule. Us char "■«aient l»ur fmil et épaulaient, lorsoue l'a^ ^ _ Andr:onr. le plus cbarmant oetit abb' ' mi rvortat jamais ni» soutane, sauta er+*"' '«s b'ossés et les soldats et leur cria: «Vi +"ro- pas, vous seriez encore plus ooupabb qu'eux ! ». Ce s°ul reproche suffit h la foule, les sol 'ats abaissèrent leurs a'-mes et les A11 «"mand" c-nrent emnortés on milieu des vociférationi ' 11 une foule en délire ! ion!i8iiisàfin1§14 Lee personnes qui voudraient s'abon-no jusque fm 1914 sont priées de s'adresser D7v~ MAINTENANT au bureau de poste. Elle< recevront a'nsi sûrement leur journal à datci lu 1er octobre. Tl^ est entendu que les abonnements poui la ville sont reçus directement à nos guichets LA METROPOLE à la première ligne de défense Nous faisons remettre quotidiennement ui certain nombre d'exemplaires aux postes mi litai.res à l'intention des troupes occupant le ' divers s'ecteurs. Nous nous permettons de demander qm quelques-uns de ces journaux soient affiché: • jt que le reste soit régulièrement passé d< . mains en mains après lecture. Merci au nom de peux qui sont san« nou ' vaUe# 1 Tous au travail ! La guerre économique Avis aux tisserands 16> spécialité», i»ur guider, «é pher le drap (les textures). La maison R. Head et Co, de Manchester, 17) Matériaux pour l'apprêt de la main- four ni t aux tisserands les articles suivants: chandise mercerisée. 1) Bobines pour filer, de toutes sortes; 18) Matériaux pour l'encollage et l'apprM aussi bobines à renvider. en général. 2) Cuirs pour filer (c'est-à-dire des cuirs 19) Racles pour La machine pour faim ■jour cylindres de pression des machines à l'apprêt à l'amidon. iile«r). 20) Spécialités de machines pour teindï* 3) Draps de rouleaux ot draps de net- le fil. toyage. 21) Coursiers pour impression composé» ort 4) Garniture (rubans) potur revêtir les de laine, coton et laine ou de coton, ootoo rouleaux des cardes au coton. et caoutchouc. 5) Des broches à filer. 22) Bâcles pour machines à imprime» 6) Anneaux et curseurs pour filer. (c'est-à-dire faire l'impression de calioot). ACCESSOIRES POUR LE TISSAGE 23) Ijimw aux râoks. -x, t . /-t\ 24) Pierres à aiguiser et polir les rouleaux • «ï ^ peignes (rots). cuivre, aussi des pierres pour aiguiser les o) rs a v et tes. -âcîes 9) Taquets, fouets de chasse, lanières et 2-5) ' Machines emplovées par des gravent* . toutes les courroies employer sur les me- verre et lea a<.cos^r«, qi„ se rat- oie-rs a ttsser, butoirs, etc. tachent à ce procédé, comme par exemple : 10) Baguettes de verdure. , 26) Machines empfoyées des graveurs dani , 1*> Pourohcv iia tu Go les ^ ippoTts usines faisant f impression du calicot. , » 27) Burins, pointes au diamant, leviers b , diamant, plaques en zinc, etc. 13) Rubans en acier perforé. 2g) Co,^allx et ^{^ poUT couper le« i ACCESSOIRES cordes et le velour. POUR LE BLANCHISSAGE 29) Couleurs et l'huile spéciales pour pein* 14) Poudres au blanchissage des textures, dre le velours, et enfin: 15) Machines accessoires pour le blanchis- 30) Vernis spéciaux pour vernir l'enveif a sage. de velours et de peluche. La vie à Bruxelles L'humour des " Keljes " I^es «Ketjes» bruxellois feront toujoui parler d'eux. Pour le moment, ils se paient la tête d« Alboches. Tous ont percé par le milieu leur couvrc • chef, paille, casquettes ou trois-françois e - dans l'ouverture ainsi pratiquée au gran > dam de la inaman (ou avec sa complicit - goguenarde) ils ont introduit une carott : savammnt taillée en pointe. Ainsi^ le... casque en tête, ils défilent, m< queurs et rigoleurs, égayant leur parade ai tomatique. sur leurs flûtes d'un sou, des air — admirablement imités — que leur serven les fifres des maîtres du jour. T/es Prussiens en sont baba, impuissants e furieux. T/es Bavarois ne répriment pas un sourir quasi satisfait. Et les Bruxellois, points serrés en poch< •gouailleurs et émus, regardent avec fierté e . ■wifianee, passer les Keties: Ce sont les pe triotes, les soldats de demain... L'incident de M. Max On nous assure que tel que nous l'avon présenté, l'incident dont M.Max.bourgmestr de Bruxelles, a faîl'li être victime, n'est pa >nt:èrement conforme à la vérité. M. Max avait été appelé à l'état-majo «rénéral pour s'expliquer au sujet de la pre clam-atiou concernant le drapeau'belge, qu": avait fait afficher à côté de la proclamatio: du gouverneur a-lHemand. T^« général von Likhvitz lui déclara que l gouvernement allemand a'îait déMbérer à se îujet et qu'entretemns il devait se tenir à 1; disoosition des autorités. M. Max lui répliqua crânement qu'il n quitterait le local du gouvernement alleman que comme bourgmestre de Bruxelles. On délibéra et M. Max fut laissé en libert*' Mais le gouverneur lui déclara que c'était 1 dernière fois que les Allemands supporteraien que l'on fit la nique à leur autorité. Entre-temps, la nluie s'était nr'se de la par tie et avait mouiWé le papier blnnc avec le quel les Allemands avaent couvert l'affich de M. Max. Et les Bruxellois goguenards cc piaient le texte de la proclamation qui étai redevenu visible. De Ninove à Bruxalles , L'accès du tram vicinal qui permettait ju< qu'ici d'atteindre Bruxelles a été défend aux Belges. Il sert actuellement au ravitaii • 'ement des troupes allemandes. Les Allemands ont enlevé dimanche v cinquantaine de vélos; six vendeurs de jour naux ont été arrêtés. Quatre d'entr'oux on été expédiés en Allemagne; les deux autre auraient été fusillés. A Ixelles on a trouvé dans les champs u cuirassier allemand blessé; dans ses poche an découvrit deux porte-monnaie b-'<*a ren olis, une bague ensanglantée, des bijoux e 'eux montres en or ; il avoua avoir volé cc nbjets d'un officier belge tué. A Erembodegem une patrouille allemand I i tiré sur un garde-barrière et sur le perso r -'el de la gare. Deux employés ont été ble< 1 sés. «g»» W». < La guerre sainte .en Riïssii Rome. 19 septembre. — La «Zeit» déclar que le Saint-Synode de Pétrograde a décla.r la guerre saiafca oondin» l'AJtlemaficne F Ai itrioh*a COMBLES Nous avons signalé sous réserves, l'autre I iour, qu'un Prussien bien connu, arrivé à An-? en 1871, et qui occupait jusq.i'en ces derniers temps une situation en vue dan* la colonie allemande de notre ville, était reveno i Bruxelles on il avait été chargé par von der 6 Goltz paeha d'une partie de l'administration •ivile de Bruxelles. Ce fait nous a été confirmé d'autre part. l,e Prussien en question, du nom de R..., ' era't le secrétaire particulier du fameux ma» -échal. r; On nous a signalé un autre fait au moins ' aussi od'eux. Le correspondant bruxellois de 0 l^i «Vossische Zeitung», le sieur Hackenrodt, qui avait toujours joui dans la capitale de la k olus large hospitalité et avait toujours ét4 iccueilli avec une franche cordialité par no# s -onfrères de la presse bruxelloise, a consenti 1 > se la;sser nommer à un poste important au ministère allemand des sciences et des arts, 1 lont il est devenu — très provisoirement — m des grands manitous. f Enfin, il y a mieux encore. Des Bruxellois arrivés à Anvers, nous on* •'"gna-ïé qu'un autre Allemand, un oertain H., '«troitement apparenté à une famille, doné " deux membres occupent à Anvers des fono» :-inns importantes, fait partie du corps milita iTe allemand des transports, et a le toupet à ce titrp, de conduire une auto dans les rues s le la capitale l ; La Ligue du souvenir Tye but de cette Ligue est d'assurer la per» ' distance du souvenir des atrocités allemande* 1 oaimii nos populations. Ou'on np perde pas de vue ceci : Cest que, luelque monstrueux qne cela puisse paraît-^ ions assistons à nn retour offensif de 1* colo-5 "'le allemande d'Anvers. Il faudra que la T.:gue du Souvenir se muant au besoin e» T-;gue anti-alfl-emande rende ce retour impos-~ib'e.Un fait significatif : des maisons de lia place apurent leurs appointements à leurs employée 1 alVmands pendant la guerre 1 t Nous ne serons jams's assez nombreux pour nous opposer à pareille trahison, envers la Belgique. Nous ne serons jamais assez nombreux pour issirrer par la pierre par le bronze^ par le» 'crits le sanglant souvenir des atrocités alîa t mandes r'ans notre pays. r>m'on c'^ccrive pu rr>asses! ^EHU POUR LA «LIGUE DU SOUVENIR* De Zaehspier 5.—- \nonvme 3.— , M. Polomini 10.—< T. H. Van Celsrt 20.— L'agitation antlautrichisnne en Italie Télégramme reçu de Milan par le «Daily s Mail» : «La gauche démocratique, les nationalités^ 1 'e parti de la réforme radicale, les socialiste# 5 Qt les partis républicains ont passé une '"t;on en faveur «des hostilités immédiates»f 1 t l'or, réclame de toutes parts uno cession extraordinaire du Parlement.» J PILLARDS J « Si Von eût f util lé tous le* pillardt, lé f orivee de Sch irertenhcrg eût laissé tout* £ ton armée à Troye*.» («Le Département de l'Auhi «a 1814»^ par Pougiat.^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Periods