La Métropole

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s.n. 1914, 07 August. La Métropole. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2v2c825722/
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I , 21e Annës^ ^No 217 gdi*iorl A ® LA MÈTROPOLE EDITION DE 6 H. DU SOIR 5 ntiis lt ni Vendredi 7 août 1914 NOUVEAUX SUCCÈS tiioe ne se rend pas! Les Allemands épuisés, demandent un armistice Victoire Française à Libraaont IÂ SITUATION l â LIEGE Faible bombardement [ Bruxelles, 7 août, midi. — On annonce officiellement que les événements, qui se sont produits à Liège même, ont été exagérés. Le bombardement auquel ont procédé les- j avlateurs allemandes dans le but d'intimider o la population civile, a été de faible durée. & Liège n'est nullement en flammes coanmo ^ on l'a raconté. H y a eu seulement quelques b incendies. Tous les forts résistent toujours. j Les Aliemands ont perdu : 25,000 hommes Ils admirent ies Beiges ! ' Bruxelles, 7 août, 1 heure de relevée. — On annonce offioielilement que les pertes allemandes s'élèvent à au moins vingt cinq mile hommes. Les ennemis sont absolument épui-tés.Des officiers allemands faits prisonniers eont pleins d'admiration pour l'admirable courage dont ont fait preuve les Belges et pour la merveilleuse résistance organisée par le général Léman. Nous pouvons ajouter, toujours de source officiel, qu'il est faux que la population civile ait tiré sur ies soldats allemands. Les Allemands i demandent nn armistice! Anvers, 7 août, 1 heure (De source sûre). — 1 La plus grande animation régnait ce midi à 1 l'état-major de la place fortifée d'Anvers. ; On disait que M. de Broquevilile, ministre t de la guerre, venait d'y arriver porteur de ' bonnes nouvelles. Le ministre était en conférence avec le général Du four. On disait aussi que les Allemands avaient demandé un armistice de 24 heures pour enterrer 'leurs morts. Oet armistice leur a été accordé. Communication de i'Etaî-major Anvers, 7 août, 3 heures et demie de .'après-midi. — Trois corps d'aimée allemands ont envahi la Belgique. • Une seule division belge a été engagée en b' appuyant sur Liège, et elle oblige les Allemands à demander un armistice de vingt-quatre heures. * * * Cette demande de suspension d'hostilités est un véritable honneur pour notre vaillante armée belge. Des journaux demandent que cet armistice ne soit pas accordé. Ils perdent de vue qu'ii y a un intérêt majeur à ce que les morts soient enfouis. Si oet armistice devait profite: aux Allemands pour se reposer ou pour renforcer leurs positions il présentera les mêmes avantages pour nous. (N. d. 1. R.) La marche française Les Français séparent les deux armées allemandes Paris, 7 août. — Communiqué. — Le ministre de la guerre dit : Le calme est coni-,plet sur* tout le front. La mobilisation de [concentration s'exécuta sans incident. Les [troupes françaises pénétrèrent sur divers [points dans La zone neutre, séparant les deux, (armées allemandes et occupèrent Vie et iMoyen-Vic. La mobilisation russe se poursuit dans un ordre parfait. Les chasseurs français capturèrent h Ven-.tron près de Balfort deux officiers allemands en reconnaissance. Un certain nombre d'officiera péruviens, faisant leur stage dans l'armée française ont Mlicdté l'autorisation de faire la campagne dans les unités françaises. Le « Jean Bart et la Franco » oui ïwUié navale de 1* Méditerranée .a victoire finale est certaine!1 'héroïque résistance des Belges a a mis à néant le plan allemand £ Bruxelles, 7 août, 2 heures de relevée. — £ ie plan allemand consistait, on le sait, à fon- sr en masse sur la France, atteindre Paris r a quatre semaines, puis se retourner ver .s ^ s Russes dont la mobilisation exige un temps ^ rès long. t Dès maintenant ce plan est mis à néant, ies Français sont en Belgique ; ils y seront c nâvis par les Anglais et la mobilisation russe j 'achève dans d'excellentes conditions. r La défaite finale des Allemands est donc c ertaine. C'est à l'héroïque résistance des Belges * ue les alliés devront la victoire. Grande bataille à Libramont ïhm fiupsi i 15.01 Allemands tués Bruxelles, 7 août, 3 heures de relevée. — )n annonce officiellement, qu'un combat e ni lieu à Libramont, entre Français et Alle-nands.Les Allemands ont perdu 15,000 hommes. Ils ont peur d'être tués Amsterdam, 7 août. — On mande de Maes-richt au « Handelsblad » d'Amsterdam : Près de Wiire, au sud-ou est de Maestricht, me patrouille allemande de vingt hommes est urrivée en territoire néerlandais et s'est rendue à la garde frontière neèrlandaise, craignant d'être tuée par les Belges. Les Allemands ont été conduits à Maes-iricht. N Mort du fils d'un généra! allemand Amsterdam, 6 août. — On a reçu ici l'information que le fils du comte von Araim, un les généraux de l'armée allemande, blessé devant Liège vient de mourir à Maestricht. L ïtait âgé de 19 ans. Sa mère prévenue n'arriva qu'après qu'il eut rendu le dernier soupir. La conduite des Belges LA PRESSE FRANÇAISE Paris pavoise aux couleurs belges Paris, 7 août. — Les journaux commentent encore aujourd'hui l'héroïque résistance de Liège. M. de Mun, dans 1J« Echo de Paris», adresse du plus profond du cœur, un hommage de reconnaissante émotion à la nation belge, à >on Roi, à son armée. L'exemple que la Belgique offre au monde est digne de mémoire. « Nous, Français, dit-il nous devons aux Belges plus que de l'admiration: nous leur dorons une inoubliable reconnaissance. » « Excelsior » salue avec reconnaissance la vaillance de Liège qui aura permis à nos troupes de se concentrer sur la frontière du nord. Demain, Français et Belges, combattront côte à côte en attendant la jonction des corps anglais. Pendant oe temps la colonne russe commence à se mouvoir. Le « Figaro » raille le dédain que les Allemands affectaient tout récemment envers l'armée belge. D rappelle les preuves de l'indomptable esprit d'indépendance que donnèrent les Flandres durant toute l'Histoire, cotre César, Maximilièn, Charles-Quint, Philippe II, le duo d'Albe en même temps qu'elles contribuaient, parmi les premiers peuples, au dévloppement de la culture universelle. Le « Journal » dit qu'on ne dira jamais assez quel service La vaillance des Belges et leur vertu guerrière ont rendu à la civilisation menacée par l'irruption des Barbares ; l'outrecuidance germanique surestimant sa puissante organisation mésestimait les forces morales de ses tdversaires. Elle s'est trompée et a trouvé devant elle un peuple énergique et fier qui a tenu en échec la horde envahissante. Le • Gaulois » dit que le peuple belge est vraiment sublime. L'armée allemande qui fait trembler la terre entière s'arrête devant Lui. Tous les journaux demandent aux Parisiens de pavoiser aux op.uleyjp bçlflç*- V" Après la victoire 'roclamation du Roi des Belges à l'armée Le Roi a adressé la proclamation suivante ux troupes qui ont combattu à Liège. Nos camarades de la 3me division d'armée t de la 5me brigade mixte vont rentrer dans os lignes après avoir défendu en héros la osition fortifiée de Liège. Attaqués par des farces quatre fois supé-Leures, ils ont repoussé tous leurs assauts. ;ucun des forts n a été enlevé, la place dp /iége est toujours en notre pouvoir. Des tendards, quantité de prisonniers sont les rophées de ces journées. Au nom de la nation, je vous salue* offi-iera et soldats de la 3me division d'armée t de la 15me brigade mixte, vous avez rem->H tout votre devoir, fait honneur à nos atries, montré à l'ennemi oe qu'il en coûte '.attaquer injustement un peuple paisible, nais qui puise dans sa juste cause une force tivincible. La patrie a le droit d'être fi&re je vous. Soldats de l'Armée belge, n'oubliez pas lie vous êtes à l'avant-garde des armées mmenses de cette lutte gigantesque, et que lous n'abteindons que l'arrivée de nos frère*, l'armes Français pour marcher à la victoire. Le monde entier a les yeux fixés sur vous. Montrez lui par la vigueur de vos coups [ue vous entendez vivre libres et indépendants.La France, oe noble pays qu'on trouve tou-oua-s dans l'histoire associé aux causes justes et généreuses, vole à notre secours et ses urmées entrent sur notre territoire. En votre noem, je leur adresse un fraternel >aLut. ALBERT. ' — , L'escadre anglaise capture cinquante vapeurs aliemands Gibraltar, 7 août. — L'escadre anglaise a rapturé une cinquantaine de vapeurs alle-nands.IEÏÂI Du « XXe Siècle » : Le général Léman a soixante-deux ans. Il / a quelques _ mois encore, il commandait lolre Ecole militaire. C'est un homme, c'est -in chef. Dur à lui-même et aux autres, il §balt néanmoins adoré à l'École. Nous connaissons des officiers qui ont pleuré à la nouvelle de son départ. Il est cultivé, curieux de tout, instruit de tout. Avant de commander an chef, il fuit, à l'Eoole militaire, un redoutable inspecteur des études. A Liège, il interrogeait les étudiants militaires dans la spécialité de chacun. — Vous êtes en science, vous? Et bien, je vais vous poser une question. — Et ainsi de suite pour le droit romain, la construction, l'architecture, tout. Mais cette haute intelLectualité, au rebours de ce qui se pasise chez beaucoup d'hommes, n'a jamais affaibli sa volonté. C'est le type de l'homme d'aofcion. Il n'a rien lu, rien étudié, toute sa vie, qu'en' vue d'agir, et de porter au maximum sa puissance d'action. On l'a vu faire 50 kilomètres à cheval, d'une seule traite, puis, rentré à l'Ecole militaire, étudier et discuter avec ses officiers jusqu'à 2 heures d.u matin. On l'a vu rester à cheval, à Beverloo, il y a quelques semaines, toute nne journée, malgré une blessure au pied hâtivement pansée. Il se mordait les lèvres de douleur. Le général Léman est un homme admirable et un soldat sublime. N'est-ce pas Joseph de Maistre qui a dit de la guerre qu'elle met an mouvement les plus nobles facultés humaines? Il suffit de regarder le généra! Léman pour comprendre la vérité de cette parole, trop contestée au sein des nations trot; prospères. En défendant Liège oomme il le fait, k général Léman sauve la Belgique et l'Europe. Quoi qu'il advienne, ITionneur du pays esri sauf. Vive le général Léman I I! leur faudra des chaînes.., L'Allemagne nous a envoyé dès espions e les a entretenus depuis des années, à grands frais, sur notre territoire, mais elle constat* aujourd'hui qu'elle y a perdu son argent. Le Belge, en temps normal, semble froid indifférent, désireux avant tout qu'on le laiss< bien tranquillement vivre à sa guise, ne s'é mouvant guère, paraissant considérer comrrk de pou d'importance des choses pour lesquelles d'autres se passionnent. Il critique volontiers. _ Il discute. Il est um peu mauvaise tête Voilà ce que les espions ont été dire er Allemagne. Oui, mais ces gens-Là ne nous oanmaisseffK guère. Grattez le Belge, vous trouverez le patriote Le Roi, dams son admirable proclamation i l'armée ,rappelile 3a parole de César. Un autr< chef, qui, lui aussi, s'y connaissait en hommes, Napoléon, a ait: - ((Pour arracher les Belges à la bataille, i faut des chaînes. » C'est bien cela, çleat tout h Hait cela. Hauts faits d'armes *OS SOLDATS PRENNENT 16 CANONS Sous le fort de Barchon, nos troupes ont mlevé 16 pièces d'artillerie à l'ennemi dans a nuit de mercredi à jeudi. Un monceau de cadavres Devant le fort de Barchon, le tas de cadavres atteint 1 m.. 50 de hauteur. LE FIER LION FLAMAND La bravoure de nos pioupious n'a connu iucune limite; elle s'est, pour tous, manifes-:ée par des explosions admirables de patrio-isrne.Tel fut 1e cas pour les Wallons qui ahan-:aient leurs joyeuses chansons locales, en volant à la mort tel fut aussi le cas pour le.-Flamands.— Mon cœur est empoigné par des sentiments d'admiration que ie n'ai jamais connus, nous dit M. Buyl, député d'Ostemde, à t'idée de l'ardeur patriotique de nos milices flamandes. Une Lettre qui m''est communiquée m'apprend que les vaillants soldats flamands, au plus fort de la mêlée, chantaient dans toute la force de leur âme et de leurs vingt ans, l'électnisant refrain connu: Zij zullen hem niet temmen, den fieren Vlaamischen Leeuw ! (dis» ne dompteront pas le fier lion flamand 1 n BELLE CONDUITE D'UN OFFICIER BELGE On signale qu'un officier de lanciers belges, parti en reconnaissance dans les environs de Liège a surpris au détour du chemin un officier de uhlans à la tête d'une patrouille. Les deux hommes se sont toisés une seconde,puis avec une promptitude extraordinaire l'officier belge saisit son revolver et, du premi-coup, abattit l'Allemand. Les soldats qui l'accompagnaient s'enfuirent. Il résulte des papiers^ trouvés sur le mort que quatre chevauix avaient été tués dans sa patrouiLle et que deux de ses hommes avaient été blessés. Un Zeppelin détruit Il se confirme qu'un Zeppelin qui se disposait à survoler la position de Liège a été atteint par le feu des obus Sers d'un des forts situé prè-s de Battioe et s'est abattu à proximité de la frontière. Pas plus de chance en Belgique qu'en Allemagne, les pôvres ! Prise d'un drapeau allemand On nous assure qu'un officier belge blessé est rentré à Liège porteur d'un drapeau allemand.On imagine quelle ovation on lui fit. Prisonniers de guerre Onze heures du soir, à la gare du Nord, jeudi. On annonce un train de Liège amenant un officier allemand prisonnier. Ur frémissement court dans la foule qui encombre les quais de la 4e voie, oette foule où beaucoup de gens angoissés attendent des nouvelles d'un fils, d'un frère, d'un époux.. Le train stoppe. On se précipite aux portières. Long, mince, les traits comme hébétés de fatigue, un officier des dragons du Mec kle-mbourg descend d'un compartiment ave< un caporal et un soldat de ligne belges; 1 tir d'eux porte le revolver du prisonnier. Un lieutenant de l'artillerie de b. garde civique 1< reçoit. Très pâle, impassible en apparence, l'Allemand, au milieu dès gardes, s'avance soui le hall vitré de la gare, gagne le teme-pleir des Pas-Perdus. Une ambulancière, en blamx tablier d'hôpital, avec le brassard orné deje croix rouge, s'est placée devant le prisonniei et les curieux lentement, s'écartent. Là-dessus, tout un convoi de prisonnier; s'amène, s.ous-officiers et soldais. Parmi eux un véritable géant, l'air assez déconfit. D'ail leurs, tous ont une attitude d'une disciplina parfaite; ils rectifient automatiquement U position quaind entre le général Wouters, qu leur rend leur salut militaire. Un major leur annonce, en allemand,qu'ui train les conduira, à minuit 10, à Bruges, oi ils siéront incarcérés. — Vous recevrez, dans le train, de l'eai et, $ Bruges, de la nourriture. Avez-vous bien compris ? — ((Ja wohi». Et dis attendent, résignés... • * » Vers 7 heures est arrivé jeudi de Liège ; Bruxelles-Nord, un train emmenant, à An vers, 101 prisonniers allemands. Ceux-ci, vê tus et coiffés de tissus couleur kakhi, son étroitement surveillés par des soldats diu ie chasseurs à pied, bayonnette au canon. Ils ne semblent pas d'ailleurs avoir l'euvi de prendre la fuite ils semblent harrassés fourbus. Certains regardent fixement, san voir, muets, farouches. D'autres se sont en dormis sur leur banc, la tête atteignant près que les genoux. Des mesures d'ordre très rigoureuses avaient été prises à la gare pour le passag de oe train. Les prisonniers de pu descendre pour prendre quelques instant de repos, avant de gagner Anvers. Les blessés Jeudi vers 4 h. 1/2 de relevée est entré 1er tement, précautionneu sement, en gare d Nord, traîné par deux locomotiyes, et venar de Liège, un long convoi de blessés et: d'éck pés qui ne pouvaient reprendre l'action. Ils étaient 260 environ, nous a-t-on dit, € appartenaient au qe, 12e et 14e régiments d ligne, aux chasseurs à pied et à des régiment d'artillerie de forteresse. Toutes les tètes se découvrent. Un impres sionnant et solennel silence plane, même 1 bruit du roulement des locomotives sembl éteint et Le spectacle est d'un caractère po gmawt. Aux portières apparaisent des faces blêmes émafciées presque, décelant une fatigue ph] sique ou une commotion visible. Et le douloureux débarquement commence Les vaillants membres de la Croix Roug aident) à descendre de wagon les blessés qu presque tous, ont le pied ou la jambe entoi rés die pansements. Un autre qu'on étend aussitôt sur ur civière ne porte pas de blessure apparent* mais il est haletant et le docteur Lust, qi s'approche et le tâfce diagnostique un violeii ébranlement cardiaque. Un autre encore a le front bandé. Mais m d'entre eux ne porte de trace sanglante. D'autres trains ont encore suivi, mai: hâtons-nous de l'ajouter, les blessures soi généralement peu graves. , La loi martiale Exécutions d'espion Le conseil de guerre siège en périr à Anvers et les exécutions d'espions auroi îieu samedi. A Bruxelles dès jeudi, la garde civique pr< .cédait à J'abfittagiôi «es vipère La Chambre des Communes acclame les Belges ! Un vibrant discours de M. Asquith Londree, 7 août (Cette dépêche a mis 4 heures de transmission pour arriver de Bruxelles à Anvers). — A lu Chambre des communes M. Asquith revient sur les conditions auxquelles l'Allemagne voulut s'assurer de la > neutralité de l'Angleterre. Nous aurions dû < Lui laisser les mains libres pour annexer la _ totalité des positions françaises extra-européennes. Il rappelle la proclamation du Ro;. des Belges que personne ne peut lire sane avoir le cœur ému et la façon dont les.Belges , oo<mbattent en sacrifiant leur vie (Vive acdLa^-mation). , .... 1 En acceptant une proposition aussi unfame, nous nous serions ooaiverts de honte. La Chambre a voté le crédit de 100.000.000 de livres sterling (2 milliards 500,000 francs), pour les dépenses navales et militaires. A la séance de jeudii, M. Asquith demande 1 un crédit de 100 millions de livres sterling ■ pour les opérations navales et ^militaires. Il ' dit que les documents diplomatiques constataient les efforts incessants que fit sir Edward Grey pour assurer à l'Europe une paix honorable et permanente et révèle d'ailleurs les conditions auxquelles on cherchait à ache- J ter la neutralité anglaise. (Vifs applaudisse- ' ments.) , M. Asquith li tla dépêche connue de M. ; Goechen en soulignant le point relatif aux rolonies françaises. II rommente aussi le caractère des assurances données par les Aile- ; mands relativement à la Belgique. La proposition de l'Allemagne signifiait que derrière le dos de la France nous aurions dû laisser les mains libres à l'Allemagne pour annexer la totalité de ses possessions extra^K Oiuelle réponse aurions-nous pu faire ? Si nous avions accepté la proposition, lorsque la Belgique fit appel à nous comme elle l'a fait, nous aurions été obligés de lui dire que nous avions marchandé avec la puissance qui la menaçait l'obligation de tenir ontre p M. Asquiith continue: La Chambre a lu la proclamation pathétique du Roi des Belges. Il n'existe pas un homme qui pourrait lire, sans avoir le cœur ému, oette proclamation (Acclamations.) Les Belges ont combattu et sacrifient knir vie. (Acclamations.) ^ Quelle aurait été notre situation gi nous avions accepté une proposition aussi infâme que celle oui nous a été faite? (Vives acclama' _ Et si nous y avions consenti nous aurions gagné une promesse et rien de plus que la promesse donnée par une puissance qui. au moment actuel, viole ses propres engagements. Nous nous sérions couverts de déshonneur et nous aurions trahi les intérêts ou r>ays. J'ai le droit de dire, non pas pour un parti, mais pour tout le pavs, ctue_nous ayons fait tous nos efforts pour maintenir la oaix et que la guerre nous a été imposée. Le devoir des députés UNE LETTRE DE M. DE BROQUEVILLE Bruxelles, 7 août. — Répondant à une demande que lui avait adressée M. le député De Bue aux fins de savoir si éventaieJle-raenl les membres du Parlement devraient suivre-le gouvernement au cas où le siège de celui-ci serait transféré à Anvers, l'honorable député a reçu la réponse suivante de M. de B roque-ville, président du Conseil : Mon cher Collègue, Je ne crois pas que la place des député.^ soit à Anvers. S'il faut, le pouvoir executif qui a reçu des parlements tous les pouvoirs nécessaires, ira dans la position fortifiée veiller au salait du pays. Mais les députés, qui ont la confiance et l'affection des populations me paraissant tout désignés pour^ maintenir dans les régions, où ils ont de l'influence le oalime et le sang-froid. Le Gouvernement res-. tera en contact étroit avec N les ministre^ d'Etat des divers partis et leur présence itk . paraît suffisante pour donner au gouvernement la marque vraiment nationale qui lu1 . p<st nécessaire. Dans ma pensée, seuils ceux-là qui y sont appelés par un devoir impéaieuv doivent quitter la capitale, vilfle ouverte et [ '>ar conséquent non menacée, pour se retirer ( dans une forteresse. L'action des députés da™ : les arrond'iKvvments qui leur ont donné leur oonfiance peut être énorme et je ne orois pac j Txvnvoir priver le pays de leur concours 0 ! 'l'heure trafique que nous vivons. Croyez, mon cher collègue, à mes sentiments dévoués. (Siçmé) Baron de BroquevIIIe. Le 6 a<oû+ 1914. A quand les grandes batailles ? La mobilisation et la concentration de gran- - des armées demandent du temps, fait remar-1 quer le collaborateur militaire du «Times», r et il est désavantageux de commencer la campagne tant que l'ensemble des forces n'est pas. disponible. ((Il faudra à l'Allemagne, ajoute-t-il, neuf 5 jours encore pour placer aux frontières fnan- - ça i ses des forces adéquates aux forces françaises et 'il faudra â la France le même temps pour rassembler toute son armée. - «L'a.vanoe, de l'un ou de l'autre côté, ne 0 pourra guère commencer avant le 14 août et les premières batailles décisives auront lieu s vraisemblablement du 16 au 22 août. » Les combats et les batailles qui auron.; lieu d'ici dix jours ne seront pas le choc des masses principales ,mais plutôt la rencontr-des troupes de couverture disposées le long de toutes lès frontières continentales et qui ont _ une mission spéciale. Cette mission consiste a à couvrir et à protéger contre des incursions ,i hostiles la zone de concentration des armées _ principales; leur mission comporte parfois des opérations offensives. t »Six corps d'armée forment, vraisembla-e blemenit, l'armée de couverture allemande di -s rigée vers la France et sont complètement mobilisées, sauf leurs divisions de réserve qui : peuvent les rejoindre dans les 24 heures, e »Ce sont 1e 14e corps à Karlsruhe; le i.çe e à Strasbourg; lé 16e à Metz; le 2ieàSaar-_ briick, le 8e à Coblenoe et le 2e_ corps bavarois qui est, en partie en Lorraine et partie dans le Palatinat. A cela il faut ajouter dix 'l divisions de cavalerie. Au 'total, l'armée de couverture allemande comprend ^00,000 hom-, mes avec 162,000 fusils, 42,000 sabres et e 1,044 canons. !Î D'autre part, l'armée de couverture fran-çaise comporte cinq corps d'armée: le 2e à Amiens, couvrant la frontière de Givet è e Audum-lo-Roman, c'est-à-dire la frontière . belge; Le 6e à Châlons, couvrant la ligne die ,j Briey à Pont-à-Mousson; le 20e à Nancy, cou-lt vrant la -ligne de Pont-à-Mousson à Blamont: le 21e à Epinal continuant la ligne jusque ,j Gerardmer et enfin le 7e à Besançon couvrant la frontière suisse. 5i » Les deux divisions de cavalerie française peuvent être concentrées aussi rapidement que les divisions allemandes et sont équivalentes à celles-ci quant au nombre des escadrons.,» Pour ce qui concerne les forteresses d g la frontière, Leur personnel est au complet r.rante-huit heures après la mobilisation c depuis mardi. bt » L'armée de couverture française est forte de 280,000 hommes et peut empêcher toute >- irruption de l'ennemi dans les zones de 1£ ^pcep,tra,tio^ principal*. M ÉDITIMS DES MIMA11I COMMOTION DE L'ÉTftT-iMJPRB 7 août, 1 heure après=midi. Par ordre du Gouverneur militaire d'A nvers, le Président de la Section -imbourg de l'Association de la Presse belge invite es directeurs dos jou i'Anvers à ne plus publier que deux éditionspar jour, à des heures régulières et ' H J'avance, les journaux du matin pouvant paraîtro une fois par jour ! apres-m a , ournaux de l'après-midi pouvant paraître une fois par jour le matin. urMRinN Cadhet du Gouverneur militaire. Eru* La « Métropole » paraîtra désormais dot x fois par jour, à 5 heures du matin et à i heures du toir, en deux éditions complètement différentes. Nos abonnés de l'intérieur recevront ensemble ces deux éditions. Les lois de guerre J Le ministre de l'intérieur vient d'adresser a circulaire suivante aux gouverneurs des >rovinces: Bruxelles, le $ août 1914. Monsieur le gouverneur, J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que, dans l'intérêt de la défense fiatio- ^ îale, comme de l'ordre et de la sûreté publics c in arrêté royal du $ août iqi4 appelle à ^activité toutes les gardes civiques non acti- f /es du royaume. _ f € Les milices citoyennes dont il s'agit auront r 1 pourvoir provisoirement elles-mêmes à leur s irmement. D'autre part, les hommes appelés n'étant v joint pourvus d'uniformes, ils porteront <1 ( jréférenoe la blouse bleue et, comme signe? c • ifs: 1 i* Au bras gauche, un brassard aux cou-eurs- nationales; 20 A la coiffure, -une cocarde aux mêmes -xwleurs.Le port de ces insignes est absolument >bligatoire pour que les intéressés _ puissent oénéfioier, le cas échéant, des lois et des ( iroits de la guerre. _ ^ 1 Pour pouvoir jouir des mêmes avantages, , 1 faut également que le6 membres des corps i dont il s'agit aient à leur tête une personne . 'esponsable pour ses subordonnés qu'ils por- ( •erut les armes ouvertement et_ se conformer, t ians leurs opérations, aux lois et coutumes t ie la guerre. Les insignes précités vo« parviendront in ^essamiinent par les soins de mon_ département pour être répartis dans les différentes . :ommunes de votre province. Il convient de ne pas perdre de vue que i'après les lois de la guerre, les actes d'hos= tilité, c'est-à-dire la résistance et l'attaque par les armes contre les soldats ennemis iso lés, l'intervention directe dans les combats ou les rencontres, ne sont jamais permis à ! ceux qui ne font pas partie ni de l'armée, ni de la garde civique, ni des corps de volontai res, obéissant à un chef et portant un signe distinctif. L'oubli de ces règles importantes non seu lement exposerait les individus ou les petits groupes isolés qui poseraient ces actes d'hos < tilité sans avoir le caractère de belligérant à une répression sommaire, mais il pourrait servir de prétexte à des représailles atteignant toute la population. J'ai d'ailleurs déjà rappelé ces diverse' prescriptions dans une circulaire ^d'hier aux administrations communales et il importe d'" attirer spécialement l'attention des popula bions.. Le ministre, Paul Berryer. Ruses de lâches L'organisation de l'espionnage nous décèi toute la bassesse de l'âme allemande. L faut, aux Allemands, le ooncours de toutes les manœuvres louches. On rapporte que certains régiments allemands marchaient derrière le drapeau betlge essayant ainsi d'égarer nos soldats.^ Le régimekt allemand dont le roi Albert a été le colonel honoraire arborait nos trois cou < 'eurs à sa tête... La perfidie d8 l'attaché militaire allemand à Bruxelles Nous tenons de source très sûre que dimanche après-midi l'attaché militaire allemand s'est présenté chez M. de Broqueville. «— Je ne comprends rien, dit-il, à votre mobilisation. Qu'avez-vous à craindre? Votre neutralité n'est-elle pas garantie? » Quelques heures après, nous recevions l'ultimatum allemand 11 Ah, les sales procédés 11 Le livre d'or de la garde-civique On a vu comment la garde civique s'est comportée à Huy, comment eile a abattu un avion allemand, voici ce qu'on apprend quan à sa conduite à Verviers: La garde civique de Verviers a participe dans une certaine mesure à la défense de Liège. Nous avons vu des gardes dont les vêtements étaient déchiquetés et dont toupies officiers avaient disparu. Sans comman dants on les a licenciés. Les grandes Banques Belges formant un consortium pour aider le commerce et l'industrie. Un syndicat s'est formé entre les diverses banques dans Le but de garantir vis-à-vis de la Banque nationale de Belgique^ des opérations de prêts sur titres et sécurités, que la Banque nationale a décidé de faire dans un« large mesure. Le capital de ce syndicat a été fixé provisoirement à 100 millions et pourra être augmenté par de nouvelles adhésions. Ce capi.;. servira à garantir la bonne fin d'opérations |K>uvant s'élever à un chiffre égal à quatr-fois le total du syndicat et pour autant ouo '.esdites opérations aient été approuvées par le comité du syndicat. + Ce comité se compose de sept membres. Aussitôt la ratification par son conseil général, la Caisse générale d'épargne se joindra au groupe. L'âccord pour la constitution de ce syndicat a été établi mardi matin. Le but poursuivi est non pas de faire de nouvelles opérations, les prêts sollicités par les membres du syndicat à la Banque nationale devant iservir uniquement à remb les créditeurs, à remplir lcs^ engagernen';-qu'il a contractés à ce jour, à aider les industries qu'il patronne, notamment pour lé paiement des salaires, et à aider sa clientèle pour les besoins de la vie courante. L'Italie reste neutre Bruxelles, 7 août. — La légation d'Italie nous communique la note officielle suivante : On 11e sait rien à la légation d'Italie d'un prétendu ultimatum allemand. ___ X-'Ifialie reste entend rester neutre. manifestations inopportunes Nous apprenons que des manifestations hos-ifLes oontre les Hollandais se sont produites hez nous. . . _x. Il faut qu'elles cessent. Elles sont mjusti-iées. La Holkunde s'est déclarée neutre et lie le reste. Elle n'a cessé de manifester pour ous non seulement sa syrnpathie; niais ©nocr* on admiration pour nos vaillants soldats. Ces manifestations hostiles ne peuvent donc -enir ane de gens ignorant la situation. IIn-ore une fois, elles ne doivent plus se roprouir e, car elles seraient de nature à compiy-[lettre le bon renom d'hospitalité dont la Bal-;ique s'est toujours montrée jalouse. -EMOINAGE DE SYMPATHIE DU BARREAU H0LLANDA1J Liège, 6 août. — Le bâtonnier du barrav»' le Liège communique le texte d'un télégram ne qu'il a reçu mercredi soir des avocat* l'Amsterdam : Confrères Konkikow, Char-;ow et Biederback d'Amsterdam rappelant i.vec émotion le congrès de 1905, envoient liens confrères belges expression profonde ympathie. Vive la Belgique outragée, violen^ èe 1 Vive la France généreuse ! Vive l'Angleterre fidèle. AUTOUR DE IiIEGB LIEGE NE MANQUERA PAS D'EAU Liège, 6 août. — Le puits régulateur du ystème de distribution d'eau de la ville «ie jiége se trouve placé sous la protection du ort de Lantin et les galeries qui en amenont 'eau sont creusées à 45 mètres de profondeur. 1 n'est donc pas à craindre que les Allemand* missent priver la ville d'eau. lia ville de Liège n'est pas occupée par les Allemands. Le ministère est relié à Liège par téléphone >t télégraphe. De» espions militaires allemand# mt été exécutés. L'ETAT DE SIEGE ET LA LOI MARTIALÊ Bruxelles, 7_ août. — L'état de siège exista )our les provinces de Limbourg. Liège, N»-nur et Luxembourg, ainsi que pour 'a plat 'Anvers. Mais malgré que l'état de siègv l'existe pas dans les autres provinces, on peuli 7 appliquer la loi martiale. LES ESPIONS A BRUXELLES On a arrêté à Bruxelles vendredi vers ? îeure et demie de l'après-midi quatre Aile-nands qui s'étaient emparés d'une auto 3e [la Croix-iR/auge, treoherdhée depuis quatre! iours I A TOURNAI Tournai, 6 août. — Deux gendarmes en patrouille dans la banlieue de la ville aper* fuirent quelque chose d'insolite dans un champ le blé ; s'approchant ils se trouvèrent en pr< ;enoe d'un jeune allemand qui té!égra$>hiaiy iveo toî apparwl perfeefcw»»-? «rt au moyen d'une antenne de fortune. L'espion immédiatement- arrêté a évé mi* à la disposition des autorités. V-«s> Nouvelles diyerses L'INTENDANCE ALLEMANDE Luxembourg. 6 août (par voie détournée)'. — La principale raison du stationnement deq troupes allemandes dans le Grand-Duché, réside dans le fait que l'intendance allemand» n'est pas prête. Les troupes qui sans elle, s'engageraient plus avant, s'exposeraient à la famine. L'AFFAIRE DU PAQUEBOT « KONIGIN LUISE 1 Londres, 7 août. — Vingt-huit prisonnier» allemands ont débarqué à Harwich. Ce sont les survivants du « Konigin Luise t qui fut coulé par un contre-torpilleur britannique. Six Allemands sont gravement blessés. Au* cun Anglais ne fut blessé ; le navire anglais est indemne. Le contre-torpilleur ne tira que quatre fois sur le « Konigin Luise » qui couda en six minutes. Trains supprimés Bruxelles, 5 août. — A partir de oe jour, les trains indiqués ci-après sont provisoirement supprimés: N. 1, ArLon-Ostende départ à 8 h. 46; n. 2, Ostende-Arlon départ à 18 h. n. 7, Osteav» de départ à 13 h. 13; tn. q, Arion^Ostende, départ à 5 h. 40; n. 10, Ostende-Arlon, départ à 23 h. 28; nw n, Arlon-Bruxelles (NordL arrivée à 21 h. 26; n. 12, Bruxelles (Nord)-Herbe®thal, arrivée à 10 h. 54; n. 91, Herbes-lhal-Bruxelles-Nord, arrivée à 20 h.; n. $85, Liége-Bruxelles (Nord) .arrivée à 14 h. ^7; n. 610, Bruxelles (Nord-Verviers, arrivée à 7 h. 31: n. 613 Verviers-Bruxelles (Nord), arrivée a 13 h. 32; n. 653, Verviers-PruxeLle* -(Nord) arrivée "à q h. 14; n« 654, Bruxelles (Nord)-Verviers, arrivée à 16 h. 33; n. 1171. Luxembourg-Bruxelles (Nord), arrivée à 5 h. 48; n. 1196, Bruxelles (Nord)-Namur, arrivée à 6 h. 30. N. 2996. Blankenberghe-Bruxeliks (Nord), arrivée à 12 h. 32; n. 3024, Ostende-Bruxelléi (Nord) arrivée à q h. 6; n. ^020, Blankenberw ghe-BruxelLes (Nord) .arrivée a 8 h. 50; n* ,075, Bruxelles (Nord)-Blankeniberghe, arri* véo à 14 h. -ii; n. 3.1^6, Blankenberghe-Bru* xeMes (Nord), arrivée à 10 h. 50; n. 3367, Bruxelles (Nord), arrivée à 16 h. 21; n. 304 Bruxelles (Nord)-Ostende, arrivée è 16 h. 14. Les voitures directes de et pour Spa son! supprimées. Aucun de voyageurs pour au-delà de Louw vain vers Liégene partira de Bruxelles (Nord-) avant 14 heures. Aucun train ne .va #iU-del& de Liège ( Gui!«k m%]sïr

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