La Métropole

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s.n. 1914, 31 March. La Métropole. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dn3zs2m76d/
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LA MÉTROPOLE ISTXM BaVtECIVTS Un m .... £ ~ Sli mois * " ' fc in 21e Année TroU 4,1 ' On •'abonne i toas les bureïtu de poste et aux facteur». No 89 ETRANGER, le port en sus: _ Pouj 1» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux iÏÏciition ±=S bureau* de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le mu • ^ Tous les jours 59,ruedesPeignes,Anver«s Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 * CENTIMES pages Rédaction:Téléphone 617 pages CEKilHEi ■ 1IMIMIII I ■ Il IIW Il -r - I i l II III. Il III. II I ■ ■! Il l»MIIIIIM II III IMI I MU II II Annonces ï UltRA la petite Chronique sportiTe I» ligne Urae . . . . fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 ' Réclames ia ligne, » I 50 La Ville td. » J Ou I Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenu: /Vlûrdl Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE HA VAS : — à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. m... 101/ [M à PARIS : 8, place de la Bourse. Ol /TidrS IVI Trédéric Mistral. I. ^ Frédéric Mistral, lo grand Mistral es jnort! Cette nouvelle nous a touchés au cœur 00 nom évoque pour nous une des plu: I sympathiques figures de littérature di [ dix-neuvième siècle ; il représente à no-I veux lo chef d'un mouvement remarqua. ! au point do vue linguistique, le féli briffe, c'est-à-dire, la renaissance de la I langue provençale, de la langue d'oc mo t dôme, et de la belle littérature. Mistral naquit au village de Maillane. I çils d'un propriétaire terrien, il fut élev<5 [ milieu des gens de la terre, et il apprit I k \cs aioier comme il aima sa Provence. | ij no quitta la maison, le « Mas » que [ pour aller faire ses études à Nyouset à I Avignon, puis il revint au village natal | qu'il n'abandonna plus qu'à l'âge de 26 I anj, pour aller à Paris ; or ce, fut un évé-! cernent dans sa vie. Un de ses amis, Ludovic Legré, lui dit [ tm jour : — Je vais à Paris... Veux-tu venir avec jnoi? (C'était en 1856). C'est ainsi que pour la première fois ei tout à fait à l'improviste, Mistral fit 1< voyage de la grande capitale, où il restî huit jours. Après en avoir parcouru tou tes 'es curiosités, il alla voir le poète pro vençaJ Adolphe Dumas, qui avait été quelques mois auparavant, lui rendr visite à Maillane, pour lui demander d l'aider à recueillir les chants populaire de la Provence, pour M. Fortoul de Di gne, ministre de l'instruction publique qui l'avait chargé de cette mission. Mistral lui avait chanté à Maillan< l'aubade de Magali, arrangée pour le poè me de Mireille, qu'il était en train d'af finer. Adolphe Dumas s'était montré en tbousiasraé. En revoyant son jeune ami il lui dit : — Eh bien ! cette Mireille, est-elle ache-vêùî— Elle est achevée, lui dit-il, et la voi-; ici... en manuscrit. Les douze chants furent lus en trois séances, et le troisième jour, le 26 août 1856, Adolphe Dumas adressa au directeur de la Gazette de France la lettre que roici : La «Gazette du Midi» a déjà fait connaître à 1? «Gazette de France» l'arrivée à Paris-du jeune Mistral, le grand poète de la Provence, i Qu'est-ce que Mistral? On n'en sait rien. On rao le demande et je crains do répondre i des paroles qu'on ne croira pas, tant elles B - inattendues, dans ce moment de poésie a inutatiop qui fait croire à la mort de la poésie et ci es poètes. L'Aoadémie française viendra dans dix ans consacrer une gloire de plus, quand tout le mon de 1 aura faite. L'horloge de l'Institut a souvent de ces retards d'une heure avec les siècles ; mais je veux être le premier qui aura découvert ce qu'on peut appeler, aujourd'hui, le Virgile de la Provence, le pâtre de Mantoue, ai "rivant à Rome avec des chants dignes de Gallus et des Scipion... On a souvent demandé, pour notre beau pars du Midi, deux fois romain, romain latin et romain catholique, le poème de sa langue éternelle, do ses croyances saintes et de ses mœurs pures. J'ai le poème dans les mains, [ il a douze chants. Il est signé Frédéric Mis-; tral, du village de Maillane, et je le contresigne de ma parole d'honneur, que je n'ai foiniis engagée à faux, et de ma responsabilisé, qui n'a que l'ambition de l'être. Cette lettre étourdissante fut accueillie par des sarcasmes : — Allons, disaient certains journaux, 10 mistral s'est incarné, paraît-il, dans un poème. Nous verrons si ce sera autre chose que du vent. Adolphe Dumas, content de l'effet produit, dit en serrant 1a main au jeune poète : -- Maintenant, cher açii, retournez à Avignon, pour imprimer votre Mireille. laissons courir la critique. Mais avant je veux vous présenter à mon ami Lamartine. Mistral fut accueilli à bras ouverts par le grand homme, aussi lui promit-il un des premiers exemplaires de son poème. Quand le livre parut, Lamartine écri-yit à Iteboul : «Pai lu aMirèio...» Rien n'avait encore paru de cette sève nationale, féconde, inimitable du Midi. T' y a une vertu dans le soleil. J'ai tellement été frappé à l'esprit et au cœur, que j'écris un «Entretien de littérature» sur ce poème. Dites-le à Mistral. Oui, depuis les Hom» rides de l'Archipel, un tel jet de poésie primitive n'avait pas coulé. J'ai crié, comme rous: Cest Homère! Et un mois après (1859) parut le quarantième Entretien du Cours familier de littérature, sous ce titre: Apparition d'un poème épique, en Provence. Lamartine y consacrait quatre-vingts pages au poème de Mireille, c'était comme le couronnement de toutes les appréciations élogieu-ses qui avaient accueilli dans la presse du Midi et de Pa<ris, l'épopée rustique de la Provence. Aussi Mistral, reconnaissant, inscrivit- 11 en tête de la seconde édition ce quatrain provençal : «A Lamartine# (1). Te counsacre Mirèio: es moim cor e rnoun *Er la fîour de mis au ; famo, /pOV'n ras*a Orau qu'emo touto sa ramo 2e porge un païsan. 8 de sètombre 1859. fit Mistral écrit dans ses mémoires : Me voilà arrivé an terme de e I'élucidari » -(ooicme auraient dit les troubadours) ou explication de mes origines. C'est le sommet de l ma jeunesse. Désormais, mon histoire, qui est c celle rie mes œuvres appartient, comme tant « autres, a la publicité. c Bientôt il puolia un nouveiau chef-d'œu- r Vre Ualenelal, que beaucoup de critiques 1 Placent au-desssus do Mireille, une noti-™'o provençale en vers Nerto (1884) une Tiédie provençale La Reine Jeanne 3 U890), les Iles d'or, Le Trésor du félïbri- ïl) A Lamartine, Je te consacre Mireille: c'est mon cœur et ci ^ est la fleur de mes années, [mon âme, bi S #?n rais,n de qu'avec toutes ses a 1 offr o un paysan. [ feuilles, 01 6 septembre 1859. jél (je, Dictionnaire contenant tous les dis lectes de la langue d'oc moderne. Les Mémoires de Mistral Mes originel mémoires et récits, parus en 1906, nou dépeignent avec une verve et un humou extraordinaires la vie du petit Provençn qui n'ayant jamais quitté son pays natal connut la gloire, et quelle gloire ! à l'âg de vingt-six ans. Ce sont des récits touchants et plein - d'émotion qui nous retracent les jeune années, puis l'ado'escence et les année d'études, les premiers succès de l'écrivain puis enfin ses relations avec Daudet, 'Ma thieu et Grivolas, leurs excursions ai mont Ventoux, en Arles, et leur foll équipée à Trinquetaille. H. de Harzy. L' Actualité Avant le dernier acti Nous touchons à la fin de la comé die que joue en co moment la coir JL mission d'enquête Rochette. Aujoui d'hi.i même, sans doute, cette commissio aura déposé ses conclusions sur le bureau d la chambre et comme on l'a annoncé depui quelque temps déjà, la discussion de ces cor éludions pourra commencer mercredi ou jeudi : peuVêtre aussi terminera-t-elle la semain : parlementaire et ce sera sous l'impressio L d'avoir fait une besogne utile que les repre ' sentants du peuple français pourront se rer Jre de nouveau dans les; arrondissements o Lis sont soumis à réélection. ' Il est à prévoir que la discussion des cor r clusions de* La commission au Palais Bourbo: - >era très animée pour ne pas dire violente > La démission de quelques membres do 1< - commission qui n'ont pas réussi à obteni satisfaction au point de vue de certaines de ' mandes concernant la procédure et qui on , violemment protesté contre la façon don M. Jaurès présidait la commission, sont de indices suffisamment clairs de ce qui va venir Ces protestataires d'ailleurs ont quitté L commission bien plus parce qu'As ne vou laient pas se rendre complioes de la majorit qui est en train d'opérer le sauvetage de ministres mis sur la sellette. On peut piévoi an effet, que MM. Monis et Caillaux sorti iont de là blanc comme neige et que sou l'égide de M. Jaurès ils échapperont à b haute cour que l'on réserve dans oette bail république à d'autres moins dangereux ce pondant pour le régime.Si M.Fallières qui i présidé le dernier tribunal de ce genre, vou lait faire connaître son appréciation sur e point, on serait peut-être étonné de la façoi dont il jugerait maintenant après sa pré sidence la justice rendue par la haute cou; et les effets de ses condamnations. Il paraît donc que la commission s'apprêlx à déclarer que. effectivement, M. Cailloux z demandé à M. Monis d'intervenir auprès du procureur général en faveur de la remise det débats du procès Rochette. Mais comme il s été impossible de découvrir l'intérêt qui a guidé en cette circonstance le ministre des finances, intérêt que M. Caillaux dit avoir été tout politique et si l'on veut jusqu'à un certain point patriotique, il faudra bien mettn l'ancien mmistre des finances hors cause. En ce qui concerne M. Monis on constater q 'il a exprimé le désir de voir le procèi Rochette remis de quelques mois. Il n'a don né aucun ordre dans ce sens, tout le mondi doit en être convaincu. Et comme il n'i fa;t que ce que M. Caillaux lui demandai que par conséquent il n'avait, lui-même, au ' un intérêt non plus à fausser la justice, i devra également être reconnu absolument in nocent. Et si quelques-uns voudraient s'éton î;er de cette manière de comprendre les ac tions et les interventions des deux ministres on leur montrera que des remises de procè; s'obtiennent presque tous les jours pour Iei raisons les plus diverses et qu'en réalité cett* remise ne pouvait amener la prescription des [poursuites contre Rochette, ni soustraire c< 'dernier à la justice de son pays. Dans ces conditions, ce pourrait bien êtr< le malheureux procureur général qui en fin de compte payera pour les fautes des autres. Il faut bien un bouc émissaire et le magistrat qui n'a T>as pu résister aux désirs exprimés par M. Monis et qui n'a fait aucune résistance, pourrait bien être déclaré coupable de forfaiture. On sera bien aise de pouvoir statuer un exemple et de montrer que la magistrature est en réalité indépendante, que le procureur général n'avait qu'à écouter sa conscience et non pas les désirs de MM. Monis et Caillaux. Ce serait, sans doute, manquer de logique puisque l'innocence des mi-v >tres entraînerait forcément celle du procureur général ; mais rien ne dit que ces considérations auront quelque influence sur le jugement de la majorité. Dans tous les cas, ce jugement quel qu'il soit, sera un jugement politique et comme tel il sera toujours entaché de partialité et de !>arti-pris. f>a justice à rendre par une commission d'enquête parlementaire et par le par."ement lui-même, est une chose bien trop spéciale pour que l'on puisse avoir la moindre oonfiance dans la procédure commo dans les arrêts de cette magistrature essentiellement politique et dont le caractère politique est la seule raison d'être. 11 faut avouer que ce sera là une singulière fin de législature et une préparation plus singulière encore à des élections législatives.Ces dernières qui vont avoir lieu le 26 avril se feront certainement sous l'impression de l'assassinat de Calmette et de la discussion des conclusions do la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Rochette. Les deux faits intimement liés constituent bien fa tare la plus grande de la République française une et indivisible autant que démocratique et cependant en dépit de cette tare et de cette honte dont elltf couvre à nouveau le régime, on ose à peine espérer un shrsaut de l'opmion publique et un revirement à l'occasion de ces âlections législatives. L'indifférence coupable persiste et persistera jusqu'à la ruine fatale. — J. Joerg. SVÎ. Anseele et l'impôt t I)e Waarheid », le jouma.1 socialiste dis-iident gantois, on raconte une bien bonne utr le compte clu tsar du « Vooruit ». Le citoyen Anseele, du chef de ses nombreuses sinécures, touche pas mal de billets o mille, bon aji mal an. Or, dit ce journal, il est imposé en tout et, our tout pour une somme de UN FRANC EPTANTE qui, avec les centimes addition-als, se monte à TROIS FRANCS SOIXAN-E-CINNQ.C'est encore trop pour lo citoyen qui a re-îsé de payer et — dit La « Waarlisid » — ooimme M. Anseele a le bras long, il a été éohargé » do cette minime contribution. Pendant ce temps-là, les petits bourgeois *nt durement taxés à Gand, les malheureux >rfs du « Vooruit » payent de leur sueur et s leur liberté de conscience les revenus du toyen... et le citoyen Anseele, à la Cham- • ■e, s associe courageusement aux clameurs 1 îticlencades contre les impôts, qui seront le levai de bataille de l'opposition pour les 1 ootwma prochaines! Échos i ; LA VILLE ^ Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES ' Association catholique ot constitutionnelle t J'arrondissem&nt d'Anvers. — A 8 lieu.es et d i mie, au local central ClKtmp Vleminckx, assen 3 blée générale. COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, a ' Syndicat diu Commerce et de rtadoistrie. cour: rue Neuve, réunion de la section d'csj.agnol. Algemocn Ncdorlandsch Vorbond. — A 8 hcur< et cknile, à l'Athénée royal, urolsiéme leçon pi bliique pax M. N. G<unzi>iLrg : « De evoLuti© va fret sLnaifrechi-». Berlitz School, 8, Meir, — Langues vivantes. a EXP0SITI0N3 Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, en 1 - àalle des fêtes de la Ville, Meir, Salon 1914, oi - vert Jusqu'au 5 avril). Corcle Artistique. — De 10 à 5 heures, expos n tion d'art chinois et japonais (ouverte jusqu'à 2 avril). Salle Wynen. — De 10 à 5 heures, exposiUo s Edm. Verstraeten (ouverte jusqu'au 3 avril). - Salle Forst. — De 10 à 5 heures, exposltio ; d'aquarelles C.Jacquet (ouverte jusqu'au 30 mars; e Musée royal de peinture. — De 10 à 3 l/2 heure Q exposition de peintures de la collection C. I Cardon, de Bruxelles. Cercle Catholique. — De 10 à 4 heures, expos. " tien par la seetlon de photographie du CercJ 1 Catholique, Meetingwacht (ouverte jusqu'au avril). 1 Communiants t Dams cette délicieuse journée de printeanp r tout ensoleillée qui fut hier, malheureuse . ment gâtée par un peu de pluie vers la soi t réo, la ville avait pris un air de fête. C'ee t qu'aussi il y avait fête dians bien des cœurs s de la joie au coin de bien dos familles : l . communion solennelle avait été célébrée, di i manche, dans nos paroisses campagn ard es, e . les communiants, tous heureux et héros di ? jour, rendaient, hier, la traditionnelle visit 5 aux parents et amis habitant la ville. On les vit toute la journée, suivis de leru . famille dans ses plus baaux atours, parcouri ; les rues, sérieux, imbus de la gavité qui sied t mais s'exbasiant tout de même devant le dé ? cor un-bain peu familier à leurs petites âme . rustiques. i Et le soir venu, communiants et parents - chargés d'emplettes et aussi de cadeaux, re ? gagnèrent leurs riants villages, heureux d'u i no journée bien remplie qui leur permit d« - goûtor un peu à cette vie tant vantée et hé • las, d'une réputation si surfaite, qu'est oell< do la grande ville. M. H. Carton de Wiart à Anvers Le ministre de la justice se rendra dimanche prochain à Anveirs. Il honorera de sa présence une séance so lennelle organisée à 3 heures et quart de re levée, en la salle de la Couir d" assises, au Pa lais de Justice, organisée par le Comité d< , patronage dos enfante moralement abandon, nés et des libérés^ à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire de sa fondation. A VAssociation cathollqne d'Anven ' Rappelons que l'assemblée générale de ' membres de l'Association cathodique et con ' stitmtionnelle de l'arondissement d'Anvera ' aura lieu, ce soir, à 8 1/2 heures.,a/u local oen tral. Champ Vleaninckx, 47. M. Paul Segers ,ministre des chemina d< fer, postes, télégraphes et marine, y prends la parole. L'écluse du " Krulsschans „ Il a ot«e procède, hier, au gouvernemen/ ; provincial, à l'adjudication des travaux cl< • construction de l'écluse du Kruisschans. Ei voica les résultats: Victor Duinon, Blankenberghe : 13 mil lions 798.989 francs, travaux à exécuter ei 4 ans. Médart et De Clercq, Bruxelles: 14 mil lions 959.256 francs, en 5 ans. Herfelt, Paris : 1. 14.260.924-28 francs, ei 5 ans ; 2. 13.956.924-28 francs en 5 ans; 3 16.241.940-24 fr., en 5 ans; 4. 16.129.900-20 on 54 mois; 5. 18.882.633-95 francs en 6] mois. Monnoyer ot fils, Bruxelles: 1. 14 millions 691.211-70 francs; 2. 14.441^11 fr. ; 3. 14.741.211 francs; 4. 14.651.211 francs, en 4 ans et trois mois ,avec remplacement de certains matériaux. Prospar De Goedit et Raymond Complétera, Bruges: 1. 21.319.669-09 francs en 4 ans; 2. 14.595.683-26 en 4 ans. Léonard Mollt Munich: 16.022.980-26 fr., en 4 ans et demi. Stuilimeyer, Bréda: 17.497.095-57 francs en 5 ans. Philipp Stohnann et Cie, Francfort: 1. 17.849.475-60,en 55 mois; 2. 18.157.372-70 fr. on 55 mois. Alain et Aabady, Société Anonyme à Paris: 17.523.491 francs, en 61 mois. Boisée, Anvers: 18.698.586-20 francs en 4 ans et 6 mois. George Cousin et Cie,Anvers :1. 21.566.399 francs, travaux à terminer en cinq ans ; 2. 16.907.456-03 francs, en quatre ans et demi; 3. _ 17.578.946-90 francs, en quatre ans et de-nu ; 4. 16.553.241-17 francs en quatre ans et demi. Ackerman ot Van Haaren, Anvers: 24.718.592-95 francs, travaux à terminer en cinq ans. Dvckerhoff et Widmann,Anvers :1. 27 millions 314.065-59 francs, en 5 ans; 2. 18 millions 038.101-65 fnancô en 5 ans. Perette et le pot au lait On so rappelle qu'à la veille des élections do 1912, nos adversaires avaient constitué de toutes pièoes leur ministère. M. Franck, qui devait y prendre le portefeuille des finances, avait déjà pc-is discrètement des informations sur les dispositions de l'hôtel de M. Levie et avait même, paraît-il, engagé un cordon-bleu spécial. L'aventure recommence. Ecoutez ce qu'écrivent les journaux libéraux les plus autorisés, organes de .MM. Buisset, Poil-Emile-•Tamson ot autres Folle-Avoine : « Si les libéraux arrivaient au pouvoir on sait quels seraient Ieiws chefs appelés à fai-re partie du ministère. On connaît môme celui d'entre eux qui aurait presque sûrement la tâche de présider le cabinet. Ce leader li-Vral est le plus noble esprit qui soit en Belgique ». A la place de M. Paul Hymans, nous manderions à pareil flatteur qu'il n'a rien à attendre de nous et qu'il s'épargne à lui-nême tant de ridicule. La statistique démographique de 1s /IIIe d'Anvers Ive sorvice d'hygiène de la ville d'Anvers ■iont de faire paraître ses statistiques pour 'annéé"*1913. Au 1er janvier 1913 le total de la popula ion s'élevait à 822,275 habitants, dont 12,884 habitante et 9.391 marina. batoUers, militaires, qui constituent, comme on sail population flottante. Au 31 décembre 1 la population était do 313,833 habitants, population flottante de 9,588, soit un t< do 323,421 habitants. JjQ nombre des mariages contractés i lève à 2,953 ; les divorces furent au nom do 82. Pendant l'année eooulee 6,269 naissan ont été constatées, soit 3,129 garçons 3,140 filles. Les décès étaient au nombre de 4,3! soit 2,237 hommes et 2,080 femmes, dont parmi la population flot: tnte. >Q La moyenne quotidienne des décès j. de 11.9 pour mille, contre 11.5 pour mi i- en 1912; quant à la moyenne quotidiei des naissances, elle est de 17.2, contre 1 on 1912, soit une diminution de 0.8 p> mille. Uno comparaison avec quelques villes étn " gères, permet de so rendre compte qu ^ point de vue du taux annuel de la m s talité, la ville d'Anvers se^trouve dans uno i- tuation privilégiée. Ainsi, pour ne pren n que le taux de l'année écoulée, qui est 12.6 pour mille (13.3 avec la population fl tante) ce taux est nettement inférieur * taux des principales villes du continent est, par exemple, de 14.5 pour BruxoU 13.2 pour Liège, 16.2 pour Gand, 15.6 p< \ Paris. 15.9 pour Vienne, et de 21.2 p< St-Pétersbourg. J Au Musée des Beaux-Arts 1 A la demande de nombreux amate j d'art, la salle contenant la collection Ch. Cardon, sera gratuitement accessible au ] s blic à partir d'aujourd'hui de 10 à 14 heur Jeudi 2, à 3 heures de relevée, M. Varia directeur-général au ministère des beau arts, fera une conférence sur les auteurs i | glals représentés dans ce salon : Reynol J Gainsboi-ough, Sirthomas, Lauwrence, etc Le musée de Bruxelles ayant bien vo-prêter au musée d'Anvers le magnifique p trait d'Hélène Fourment, par Rubens, MJ s de Mont traitera des rapports de ce portr - avec celui que possède notre musée attril - pondant si longtemps au peintre holland t Mytens. , Vu l'exiguité du local le nombre de pla< i sera limité. Les amateurs pourront obte - des cartes d'entrée demain mercredi de 1( t midi au bureau dé la direction du musée, i i des Graveurs ou chez M. Paul Huybrecli 3 membre du Conseil d'administration < musée, avenue Marie-Thérèse, 4. r r Le- Conseil de prud'hommes d'/ 5 vers en 1913 Le Conseil de prud'hommes a ou du p; , sur la planche au oouirs de l'année écoulée La Cnambro de conciliation pour ouvri - n'a pas traité moins de 1.449 affaires, d< ? 483 eurent uno suite favorable, 589 u ■ suite défavorable et 313 restèrent sans sui ; I/e Conseil pour ouvriers fonctionna 68 f et traita 325 aifaires dont 173 furent jug< contradictoirement,48 fuient jugées par o bumaco et 84 furent réglées à l'amiable. La Chambre de concilia tion pour emplo; traita 357 affaires. 120 furent suivies d' lésultat concluant; en 182 cas, ia concâalt: ne peut être obtenue et e>n 37 ca6 il n'y i aucune suite. Le Conseil de prud'hommes pour emplo; se réuinit 47 fois, et au cours de ces séan< 207 cas furent examinés. 148 en furent juj oontradictoirement, 47 par contumace, et furent réglées à l'amiable. La chanson licencieuse Mus par un souci tort louable de moral ot de salubrité publique, nos différentes £ ■ ton tés aidées d'ailleurs par des organisatic privées, font une guerre sans merci à la » oence des rues. On poursuit impitoyablemc - les braillards qui ne trouvent rien do inie que de beugler dans les rues des refrains i duriers; les tribunaux on ont même à dif rentes reprises, condamné quelques-uns, te , dis que des sociétés particulières s'occupait , à répandre la bonne chanson dans le poup Ces efforte ont donné de bons résultats, l'on doit s'en féliciter. Malheureusement, si l'on s'en prend a\ L raison aux braillards que des libations îéj tées ont rendu trop exhubérants, et aux ; . tistes do music-hall dont le répertoire par; trop libre, on semble avoir négligé les vulf risateurs les plus dangereux de la chans licencieuse. Nous voulons désigner les ch£ tours ambulante qui vont de café en café c biter leurs inepties, au prix de la petite c lecte d'usage, un nous on signale quelqui uns, des Hollandais pour la plupart, dont répertoire n'est rien moins que recoinmatnc ble, qui parcourent en co moment les cal do notre ville. Il y a des gens qui s'en air 9ont; mais beaucoup d'autres s'en indigne avec beaucoup de raison. * Si les patroi de ces établissements n'ont pas le tact de ra peler ces individus à un peu plus de resp« pour les consomma tours parmi lesquels il a des jeunes filles et des enfante, la police pourrait-elle y mettre bon ordre? Elle accomplirait une excellente œuv d ' assainissement. Propriété littéraire La France, tout le monde le sait, est i pav3 où la liberté, pour mieux dire les lit* tés, so manifestent do la façon la plus écl tante. Chaque jour en apporte la preuve. Il ne faut donc pas s'étonner quo cette berté», habilement exploitée conduis© à d abus criants. La preuve nous en est fournie par le sani gêne avec lequel certains de nos confrèr trançais sont pillés par leurs nationaux q profitant de la mollesse de la magistratu exploitant les grands journaux, coupent 1 articles et signent de leur propre nom d articles qu'ils sont incapables d'écrire. Ces abus sont parfaitement tolérés' aus longtemps que le dépôt des articles n'a p été fait au ministère de l'intérieur et co staté par récipissé; tant que ces précaution ne sont pas prises l'auteur d'un article n'< est pas le propriétaire! Un confrère français, s'occupant de question, cite un 'cas suggestif: ' •iAi,1'^pI>lx>clie de la période électoral djt-il l affaire présente un autre intérêt.D notabilités de mares stagnantes, en m-ar nombre, vont solliciter le fructueux manda! pour se mettre ©n bomne posture devant l populaitaons, ces oandidats profitent dos fac "tes que leur donnent la loi et la manistn tore; Us découpent simplement nos articl» les signent de leur nom, les publient dans : petite feuille locale. Les lecteurs n'en croiei pas leuirs yeux: quelle révélation 1 La sou préfecture avait un grand homme ot ne s'e doutait pas! Il ne faut pas q-ue oe talent re te sous le boisseau ; vite, on l'expédie au pa lemant ». 1 Ce régime de liborté absolue peranet donc des nullités et des non-va,leurs de so hiss< jusqu au Parlement où elle représenteront 1 « nation ». Faut-il s 'étonner dès lors du niveau ai quoi descendent quelquefois dos hommes tk H tiques français, et le Parlement avec eux Intégrité, valeur morale et intellectuelle, oc qualités essentielles pour le mandataire,s'oï tiennent par quelques coups de « l'autres mots, par un vol» Cest be^ul î te rive aonche t-al ^ t'é- bre Aux discours des députés d'Anvers, d'ui part, et des députés de la Flandre, d'aut 068 part, concernant le régime éventuel du po à créer sur la rive gauche, dans la nouvel Itj courbe projetée à Melsele, M. Helleputte, m ni:tre des travaux public, a répondu: « E ce moment ne se pose pas la question de s: est voir comment seront réglés les pointe soul< lie, "és par M. Verhaeaen et par M. Franck toi me chant les installations maritimes de la rii 8-0 ga .cho, en face d'Anvers ». >ur Là-dessus, lo journal qui, avec M.Francl a toujours défendu le plus éperdûment 111 " cause du cartel, s'écrie de son air le pli or_ mousquetaire: J^e Cette réponse est déconcertante ! Ma de M. Helleputte aurait tort de croire qu'il su ot. fit de dire qu'une question ne se pose pa. ,ux pour qu'aussitôt le silence se fasse, respe» jU] t .eusement, autour de lui. Nous nous charg< es rons au besoin de le lui démontrer. >ur • , . >ur Ne déraisonnons pas. Au contraire, raisoi nons un peu. La construction des 6,000 mètres de qua projetés à Melsele formera sans doute la deû nière partie du programme de notre extei Ys sion maritime. Devront être achevés aupan vant les écluses du Kruisschans, le bassii canal et la rectification de la courbe d Au: D£* truweel par la construction en cet endroit d x_' 3,500 à 4,000 mètres de quais nouveaux, m- C'est dire qu'il y a des problèmes pli 1s, immédiatement pressants que le régime de 1 nouvelle rive gauche à constituer à Me du sele< C'est dire qu'en fait M. Helleputte Dr" strictement raison. Et nous ajouterons qu ?' ri .i ne serait plus maladroit, à tous égardi 11 qui de vouloir précipiter une solution qi ^ d'ailleurs ne dépend ni du gouvememenl ni de M. Franck ni de son copain dans 1 î66 presse. uir Cetto solution dépend directement et ei ) à clusivement du Parlement. Or, M. Francl ue le journal et nous-mêmes, nous savons toi "te» fort bien qu'il serait en ce moment impos ^ sible à qui que ce soit, même à M. Franck € Roy ers et même avec le concoure du gouvoi nement, de trouver une majorité soit à droit soit à gauche, pour attribuer à la provint a dJ Anvers le — membrement que nous demar de rions pour elle de la Flandre orientale vin sans l'assentiment de celle-ci. Je dis que coûte majorité ne se trouve ni îrs droite ni à gauche, tant s'en faut, et que pei »nt sonne n'est on droit de se faire là-dessus l ne moindre illusion. C'est là un fait qui tient e échec toutes les déclamations du monde. Dès lors, qu'est-ce qu'on « so chargera don ^ bien au besoin de démontrer à M. Hell< putte »? ? * » * res un Ce bluff de qualité inférieure doit du rest on s'évanouir devant les exigences légales et tre >ut ditionnelles de la procédure en matière d changement de délimitations territoriales. res M. Helleputte a déjà rappelé à la viU ^ d'Anvers qu'à elle incombe avant tout, e 15 verbu d'instructions élaborées jadis pa M. Rogier, de préparer par des négociation officieuses préliminaires l'entente entre le communes qui ont des territoires à céder ou échanger autour de notre établissement ma itéritime- JU_ C'est donc notre collège tout d'abord qi iii£ devrait reconnaître le terrain et engager le li- pourparlers destinés à amener des solution ht éventuelles. C'est la loi ; et en outre c'est 1 ux manière pratique, douce, conciliante d'ar-w-- r'ver à une entente que, comme telle, 1 i<3~ parlement ratifierait. Aussi, quand le journal cartelliste montr ie les dente, dresse les poings et prétend qu'i fera marcher le monde, on se prend à songe si avant tout il veut faire revemir dare-dar ec à Anvers l'échevin en vacances du commer >é- co et de k navigation pour l'atteler ave ur- 51 .De Vos à cette grave et urgente tâche ut Mais ces messieurs so sont-ils seulemen déjà occupés des négociations préliminaire 011 aux cessions territoriales autour des darse près d'être achevées, puis autour du bassii canal et do ses écluses d'accès? s_ Sans ioute, nous savons très bien qu'il réclament tout cola du gouvernement, qu a- 1er • a mâché sur tous les tons la manière don es ils sont tenus de s'y prendre. Mais se sont u- ils enfin résolus à suivre les voies imposées e nt usuelles? 18 Nous n'en savons rien. On nous l'appren P" dra sans doute quand sera soulevé le voil< derrière lequel devraient se dérouler les né ^ gociations entre le gouvernement et la ville si tant est qu'il se déroule quelque chose oi re autre chose que l'éternel échange de lettres En tout cas, c'est peut-être au nord et sui la rive droite que l'on pourrait conclure lex arrangements nécessaires avant d'entamer ceux qui concernent la rive gauche, m * r- * » * a- Cependant, qu'à cela ne tienne. Si nos négociateurs se sentent soudain "~ assez de ressource© pour mener de front le< 66 pourparlers concernant les deux rives, qu'il/ _ se mettent à la besogne et y réussissent. Mais qu'ils évitent comme la peste de s< u\ lais or escorter de roquets aboyant aui re chausses et menaçant ridiculement les moles lets do gens que nous n'avons pas à défie] es et à irriter mais à convaincre, à convertir à rallier. S1 On nous a suffisamment fait entendre von-^ dredi, à la Chambre, combien la solution pré ^ foiée à Anvers sera rendue difficile de l'autre côté de l'eau pour que nous ne laissions pas quelques étourdis la rendre simplement impos-[a sible. Bridoie. îs ^ ^Falsificateurs de lait ÎS i- <—)o(—■ l- 5, On en a encore condamné une fournée là a semaine dernière, à des peines variant de it vingt-six à trois cents francs d'amende.Com-5- bien de fois faudra-i>il répéter que ces con-n damnations sont inefficaces, ce que prouve surabondamment lo nombre de récidivistes •- Que l'on pince régulièrement? Il semble au contraire que ces gens n'aient plus qu'un à souci: mettre encore un peu plus d'eau dans r leur lait afin de rattrapper le montant de a leur amende. Nos tribunaux sont-ils donc désarmés devant ce6 empoisonneurs publics — car ce n'est pas seulement de l'eau ni même i- de l'eau potable qu'ils additionnent au lait i- — qui réfléchiraient peut-êtTe davantage si ? des peines de prison sévères châtiaient leur s dangereuse rapacité. i- S'il en est ainsi, quand verrons-nous un de i nos législateurs saisir la Chambre d'un projet de loi réprimant rigoureusement les fraudes alimentaires t Liïïffil PARIS ie Correspondance particulière do la «Métropole» e •t La diversion Viviaoi. — L'appel aux urnes ,e — Le cynisme «républicain». — L'oppo i_ sition est=elle prête? — Le résultat coucrel n le plus appréciable du scandale Caillaux ^ Rochette. PaaiLs 28 mars. L- 0 Le discours de M. René Viviami du Séria; s»ur las lois die «défense laïque» a fait l'effei ^ vouilu, pour Lequel il avait été pensé et pro-a nonoé: après Patente et Le scandale CaiLlaux-is Rochette, à peine les «travaux» de la com-miisaion d'enquête terminés, sans même attendre que lia Chambre et Le Sénat se pro- • «onconit sur les sanotlions qui devraiienit être lS proposées, iil était opportun de sonner éner- rfiiquemenit lie raliIGenienit éLeiotoral. 11 faLLail y' une diversion. Et oette diversion., où la trou-f ver, comment la faire, sinon sur le terrain cie cette « défense laïque », sur lequel on esi sûr, d'avance, de rallier, autour des préfets et des délégués cantonaux, la plupart des l~ instituteurs, agents électoraux dévoués aiu« , pairtis <Le gauclie ?... •s M. Viviami l'a fait, et toute la gauche 0 oomipnis. M. de Laumiarselle a.yant dénoncé la 1- manœuvre, tous les «vieux oaïmans» du l- Luxembourg ont à la fois montré les dents. t_ On, a entendu de beaux cris, et la « Lan-terne», digne écho des conseils, gouverne-^ mentaux n'a pas manqué, le lendemain, de prooliamer que «la RépuibLique ne saurait être renidue responsable de faits qu'on ne 5 peiut imputer qu'à des dissensions personnel-a Les ( ? 1) et encore moins d'un scandale sur - lequel le parti républicain a demandé le pre-a miier (sfic !) que la Lumière^ fût faiite au plus e vite et complètement ». Mainiteinant que, con-. fornmiément au désir de ces gens <le bien domt J Monis et CaiWaux sont les modèles et les maîtres, «la Lumière» est censée «faite '> complètement », il est tem,ps de passer _ à a d'aïu/tres exercices. On ne saurait souffrir, n'est-ce pas, que les suppôts et les tenants de - la réaction Cléricale «aient l'impudence de vouiLoir arrêter les progrès de la politique s Laïque et sociale du parti républicain ( ?_?N 1- en ietant au travers de sa rouite les infamies t qu'ils iiniventent ( ! 1) et les scandales qu'ils exploitent ». Et patati, et patate ! Ne son-e geons plus qu'aux éleotions... e * * * Il n'y a pas que La «Lanterne» qui jette J oet éclat dont la candeur est discutable: touo Les autres journaux diu grand «parti républi-à oai'un, >> lamoent les mêmes feux avec une ardeur - identique. L'ex-communard Vuiililaume, par a exemple, écrit à l'«Aurore»: «La Chambre, a détournée un iaistant des_ préoccupations politiques, ne doit plus avoir qu'un objectif: la c oonsaultatûon nationale pour Les élections prochaines. C'en est assez des diversions créées par l'eninemi dans le seul but de jeter Le trouble et, si possible, la division dans le gros des trouipes républicaines. Le péril est passé... e Les républicains n'auraient pas d'excuse s'ils - ste laissaient encore une fois détourner de e Leur clicmin par de nouvelles attaques. I! n'est pas utile d'être grand clerc pour décou-e \rir, derrière le nouvel assaut qui vient d'être Q livré, la volonté de renverser le gouvernement, et de présider, à sa place, aux éleotions générales. Le coup est manqué. Evitons de s tomber dons un nouveau piège. Vite la clô-f Dure et Pouverture de la période électorale, à II n'y a* plus que cela de sérieux. » Vous - oomjjrenez: si Mme Caillaux a assassiné Gaston Cailimette, ç'a été, très évidemment, 1 sous La suggestion des ennemis de la Répu-s blique, pour créer une diversion, pour troubler B les répuiblucains, pour renverser Le cabinet et « faire les électlions». Heureusement, M. 1 Douimergue est tenace, et a résisté. Mais il ne faut pas s'exposer à un nouvel assaut 5 semblable. Il ne manque^pas de ministres ou d'ex-ministres oomipromis ou compromissd-3 blés dont les femmes pourraient, sans prémé-1 ditation aucune, s'offrir, de cinq à sept, La r fantaisie d'ailler abattre un journaliste, et de i tendre, de cette sorte, un piège à la majorité. 1 II est temps d'être «sérieux». Comme la. «Lanterne» et l'«Aurore», " encore que sous d'autres formes, le «Rappel» et l'« Action», le « Radical »^ et ^ l'«Homme libre» .abondent dans le même 5 sens. s M.. Louis Martin., sénateur du Var, cite. 1 au « Rappel », Montesquieu et lord Chester-field, et l'anecdote bien connue de la fausse. ; alerte à Venise, et il conclut: «Repcnons j donc un peu notre sang-froid. Le cabinet n'a riien fait pour qu'on puisse lui demander rai-' sonnablement d'abandonner la. place. Il dok " rester Là où le maintient la confiance du : Parlement». — On a beau être journaliste, et, à oe tiltre, avoir, depuis vingt ans, goûté • et comparé toutes les formes du cynisme, on i ne peut ipas ne pas trouver ceci supénieure- • ment fort. Que faut-il donc à oe Martin que fasse encore le cabinet, pour qu'on puisse J «raisonnablement» liud damander de dispa-I raître ? Attendrons-nous que tous ses membres soient décrétés de forfaiture, et n'est-oe pas assez qu'ils se soient solidarisés avec un seuil ; Moniis, avec un seuil Caillaux, et qu Mils comptent encore parmi eux un unique René RienOuiDt ? Qu'un ministère tel ait gardé, comme il s'en fait gloire, «la confiance du Parlement », ce n'est pas pour nous étonner. Mais n'est-ill pas un peu osé d'invoquer cette confiance au moment où l'on va devoir s'en , référer à la confiance diu pays?... , Dans l'«Action.» M. Bénenger, sénateur blanc, d'un pays noir, peprodruôt le cai général à sa manière, non sans phrases. « En ! avant, par-dessus les égoûts ! devrait aujour-: dTiui s'écrier un Gœthe de la troisième République. » Tel est l'appel qu'il fait entendre ■ aux électeurs en rupture de cocotiers qu'il est oMisé représenter. Il profite de l'occasion pour fsailuer et pour féliciter, avec «(tous les i-épnjiblicaiins dignes de ce nom», M. Aristide Briand, lequel a, le seul, bien parlé «devant une commission de passionnés qui paraissent ne plus se souvenir de Leurs origines». Et il semble vouloir en finir, un peu tôt peut-être, avec «toute cette assez vilaine histoire où les ministres ont traité les magistrats comme des huissiers, pendant que les financiers traitaient les ministres comme des démarcheurs ». * * * A l'«Homme libre», M. Clemenceau appelle, lui aussi, aux urnes, et tourne en ridicule, à sa façon de vieux gavroche, «nos Jérémiies de Ci-carême » qui parlent de fin de régime. «Ah ! si c'était avec des mots qu'on peut renverser un régime, _ écrit-il, _ nous suerions en bel état, mes amis ! » Mois M. Clemenceau no veut ni ne peut croire que « Messieurs de la Monarchie et Messieurs de la Papauté » soient vraiment à «l'heure bénie où l'on peut surprendre la Gueuse et l'étrangler». Le bon sens qui lui reste, à ce vieux : malin, lui fait voir avec à propos que la ' République française n'est pas p'tus menacée, en somme, par l'enquête Rochette que la s Monarchie britannique ne l'est par l'enquête I M-arooni. D'ailleurs, sourit-il de conclure, f «les électeurs républicains trouveront sans peine des bonnes volontés toutes prêtes dans c le cas où iils jugeraient bon de faire de nouveaux choix». 1 A. cela, 3 n'est lien à répondre, sinon ce -qu 'éorivaitieudi dans la « libre Parole» M. 1 Georges Tniébaud, œ nationaliste d'hier, Lqud m'a pas changé de drapeau; j « L'opposition est-elle prête, le cas échéant, à prendre le pouvoir? Et. si elle n'est pas prête à oela, qui est. cependant, sa raison d'être, à quoi pense-t-elle. à quoi sert-elle ? » Eh! mais, malheureusement, non. l'opposition n'est pas prête. Ce qui jusqu'à présent résulte de plus net, aiu sens positif et concret, du scandale Rochette et du coup de Mme Caillaux, c'est oe que le «Matin» nous : annonçait aujourd'hui même en dernière heure: A Versailles, M. Gustave Téry. de ]'«Œuvre», posera sa candidature contre le O. M. Thalamos, Le glorificateur cynique^de Pacte de Mme Caiteux. Et vraiment, oe n est pas assez. „ ^ , Autrefois, l'on disant qu'en hrance tout finissait par des chansons. Aujourd hua. seiu-ble-t-il, tout finit ou tend à finir en forme de candidature. Il se trouve des gens pour regretter l'autre façon* £ La commission Rochette A LA COMMISSION D'ENQUETE La discussion continue Paris, 30 mars. — La commission d'enquê-te sur l'affaire Rochette s'est réunie ce matin. M. Jaurès a fait connaître qu'il s'entretiendrait, au cours de la journée, avec M. Emmanuel Brousse, de l'incident auquel a donné lieu l'article publié par 1' c Indépendant » des Pyrénées orentales. Il a en même temps informé ses collègues qu'il avait demandé au procureur général de communiquer à la commission l'épreuve du livre de Rochette saisie à l'imprimerie Chaix. Plusieurs membres ont proteste contre l'esprit temdacieux que prête à la commission-la lettre de démission de M. Berry. La Commission a ensuite continué la discussion de l'exposé préparé par M. Jaurès. Elle a statué sur le paragraphe^ qui définit l'action de Rochette et sur celui qui précise le rôle de M. du Mesnil, directeur du « Rappel ». Elle a ensuite discuté le paragraphe relatif au rôle des magistrats sur lequel elle statuera dans le cours de l'après-midi. Encore un témoin trop discret? Paris, 30 mars. — M. Jaurès, président d^ \cj commû.;ion d'enquête R-ochotte, s'est entretenu cet après-midi avec M. Emmanuel Brousse, député des Pyrénées orientales, au sujet de l'article publié dans 1' « Indépendant » des Basses Pyrénées. M. Brousse a déclaré qu'il était complètement étranger à oette publication, où il n'ar-vait fourni à l'auteur de l'article aucune indication et que, dans ces conditions, il Ini était impossible d'apporter aucune précision à la Commission. LA RETRAITc. DE ROCHETTE Lo « Matin » de Paris publie l'intervietf suivante sur la retraite de Rochette: Chez M. et Mme Puech, beaux-parente di Rochette, on observe une prudente discrétion. C'est ainsi que la grille de leur petite villa, 17, avenue Victor-Hugo, à Chaton, ne s'ouvre que si le visiteur inconnu insiste longuement, et encore ne fait-elle que s'entrebâiller un court moment. Cependant, hier, Mme Puech reçut un rédacteur du « Matin ». — Mon gendre, nous a-t-elle dit avec uns très visible émotion, a été la victime d'une cabale? » Il adorait sa femme, son foyer. Pour sa compagne et pour les trois enfante qu'elle lui avait, donnés, il avait un attachement si profond que la perspective d'une longue séparation a dû être pour lui un abominable déchirement. » Ils sont ruinés. On leur a pris tout ce qu'ils possédaient. Pour vivre, pour manger, p >ur s habiller, pour s'abriter, Rochette; qui est un fier et un courageux, doit travailler. Il doit travailler pour assurer l'existence <ie sa petite famille... » — C'est donc lui, madame, qui. par son. travail, fournit toujours aux siens les subsides nécessaires?.... — Je parle trop.... Je ne sais pas pourquoi jo vous dis tout cela... Je veux dire, en réalité, que Mme Rochette, ma fille, doit travailler pour élever ses trois fillettes.... — Mais lui, madame? — Lui, je ne sais pas. Il n'est jamais revenu ici depuis sa fuite. Mais je supposa qu'il travaille, car comment vivrait-il sans argent? » Comme moi, ma fille ne l'a pas revu depuis son départ et je suis persuadée qu'ella ignore le lieu de sa retraite. Elle attend. » Il a fallu cette malheureuse lettre à Mr. Jaurès pour redonner aux recherches de la police un regain d'activité, ye ne blâme pas Rochette de l'avoir écrite. Je n'ai pas à le blâmer. H est intelligent et courageux. Ce qu'il fait est donc bien fait. Et je peux, sans rien connaître pourtant, vous donner l'assurance qu'il faut, pour qu'il ait écrit cette lettre décelant sa pivserce non loin do Paris, qu'il se sente singulièrement en • dans l'endroit où il se trouve I Ce sentiment-là, il ne peut pas ne pas l'avoir après ce qu'il vient de faire!.... •Mais il n'en est pas moins vrai quo la polic« recommence à lui donner la chasse. Je sais qu'on a fouillé partout, visité tous les hôtels, mais en pure perte. Tenez, j'ai un neveu qui tient un garai important rue Monsieur-le-Prince. Il a beaucoup de locataires. La police a pensé que Rochette pouvait avoir trouvé refuge chez lui et elle vient d'examiner ses Livres, d'enquêter sur ses clients, quo sais-je enfin ! Pour un peu, on prétendrait qu'il est chez soi, déguisé en curé. H n'y est pas, soyea tranquille. . » Mais je ne sais pas pourquoi je voÙ£. raconte toute cela.... » Mme Rochette est à Melun. Elle vien* de temps à autre ici pour embrasser son pèr* ?t sa mère. Quoi d'extraordinaire à cela?,,,, Mais elle ne vient pas y voir son mari.... Nous ne savons où il est, ni ce qu'il fait, m î'il nous reviendra... Nous ne savons rien, tien, rien.... » M. MONIS ET LE PROCUREUR GENRAL FABRE Un précédent Lorsque M. Fabre 6'est incliné devant l'or» Ire — mettons le « désir », comme le veut La commission d'enquête — de M. Monis, président du Conseil, d'avoir à obtenir de la Chambre des appels correctionnels La remise le l'affaire Rochette, il savait à quoi s'en te-îir sur lés conséquences d'une révolte. Il n'avait qu'à se souvenir du précédent? Bertrand. M. le procureur général Bertrand, un des xrédéeesseurs au parquet général de M. Faire, avait obtenu de la Chambre dos nus*^s en bocusation do casser l'ordonnance de M. Ber-;ulus dans l'affaire du Paty de Clam. TiO jour de son arrivée au pouvoir, le mini-tèro Waldeok-Rousseau décida d'enlever see onctions à M. Bertrand, et de le nommer îonseiller à La Cour de cassation. M. Bertrand refusa oe poste, et préféra lémissâonner. Les explications que le procureur général îertrand donna-, le 27 juin 1899, sur les rai-ons de son refus,à un rédacteur du «Temps» néritent d'être reproduites: «.Il est exact que je refuse le poste auquel l viens d'être appelé par le gouvernement. J«

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