La Métropole

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s.n. 1914, 20 July. La Métropole. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f76639m523/
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[WALK-OVER SHOES ftliil *A'MEIR y% 44 OLYSLAGER FRERES 21e Année ' No200 Edition B LA MÉTROPOLE " ABO IV IV KMJÏIVT9 Ut as , ,•••••«•«#•• £r. 15 — Six ffloli 8 — Trois mais. fr. 460 On «"abonna A toos les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en bus: Poux ia HOLLANDE, s'abonnei de préférence aux 1=5 bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. ,e numero 5 centimes Journal quotidien du matin le smo Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 . .. I OTISIRS Annonces s la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.id, » I 00 Faits divers fin lcL » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. » 3 00 Faits divers corps id* » 8 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à T'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : S, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES : u3. Cheaoside E. C. WALKOVER SHOES jS? F? 22.50 MEIR DLYSLAGER » FRERES I Ittirlï Lundi 20 juillet 1914 CENTENAIRE Le 7 août prochain, la Compagnie d* r&us sera en fête. Ce fut, en effet, lie î icftt 1814, que le Pape Pie VII rétablit, uux applaudissements du monde caic-holi-iue, l'ordre des Jésuites. Fondé, en 1534, pa/r Ignace de Loyola, approuvé, en 1540, par le Pape Paul III A supprimé, en 1773, par le Pape Clément £IV oet ordre religieux, le plus célèbre le tous peut-être,eût d'étranges destinées. [,c XVIII siècle touchait à son déclin. La évolution grondait partout, ébranlait les >rônes des plus vieilles dynasties de l'Eu-•0pe. Jamais l'Eglise n'eût tant besoin les jésuites : or, c'est à ce moment que la ?a.pauté céda, pour éviter de plus grands naux, aux cours bourbonniennes qui ré-jlamaient à cor et à cris la suppression le la Compagnie. Pauvres Bourbons ! fingt ans ne se furenlt pas écoulés, qu'ils it&ient dispersés, perdus... * * * Id nous tombe sous les yeux une vieille i pasquinade » toute jaunie par le temps. 311e courut la Franoe, voilà un siècle et loini, au moment de la suppression des résuites. Elle met dans la bouche des rois it des princes bour honorions les paroles de 5ilate, de Caïphe, d'Anne et des autres uifs quj jouèrent un rôle dams le procès onltre le Christ-Dieu. Le général des Jésuites c'est l'accusé, 'est Jésus lui-même. Le Pape joue le rôle Le Pilât©. Il voudrait sauver l'Innoceait, nais il a peur d'Anne, de Caïphe, des ï'uifs que symbolisent les rois de l'Eu-ope.Le Pape présente le général des Jésuites m leuir disant : «Ecoe homo.» A quoi les princes répondent ainsi : Le roi de Portugal : « Toile, crucifige um.» Enlevez-le et crucifiez-le. Le roi d'Espagne : « Reus est mortis ». ' est digne de mort. Le roi de France. (Louis XV l'indécis): Vos dictais.» Vous le dites. La reine de Hongrie : (Marie-Thérèse, oulant sauver la Compagnie) « Quid Lali fecit?» Quel mal a-t-il fait? L'Empereur d'Allemagne : (pour sau-ar l'Ordre). «Non invenio im eo causain.» e ne trouve pas en lui de cause de con-anmation.Le roi de Prusse (hérétique) : «Quid ad ie !» Cela ne me regarde pas. La République de Venise (corrompue et û pleine fête): « Non in die festo, ne orte tumuitus fiât in populo.» Ne le con-imnez pas m ce jour de fête, de peur l'il n'y ait du tumul'te dans le peuple. Le roi de Naples et l'Infant Bue de irmes: « Nos legem habemus; et secun-îm legem, debet mori.» Nous, nous avons îe loi; et, selon cette loi, il doit mourir. Le bon roi de Sardaigne: «Innocens ego m a sanguine justi hujus.» Moi, je suis nooe<nt du sang de oe juste. Les Voltairiens : «Que son sang retombe .r nous et sur nos enfaaits !» Le Pape réplique: «Corripiam. ét emeai-îtum vobis eum tradam.» Je le prendrai vous le livrerai après l'avoir corrigé.» Illusion à un changement dams les Con-itutions de l'ordre). Quelques religieux d'autres ordres : raignamt une ruse des Jésuites): «Iube go custodire sepulchrum, etc.» Ordon-z donc qu'on garde le tombeau, de peur 10 ses disciples ne viennent l'enlever et disent au peuple qu'il est ressuscité,oar bte erreur serait pire que la. première. Le Pape : «lté, custodite, siout vos sci-Allez, gardez-le, comme vous l'em-ndez.Le Général des Jésuites: «Postures dies, surgam.» Dans trois jours, je ressaisirai.* * * Telle fut cette pasquinade, aujourd'hui rissime, et qui fit tanJt rire les Fran-is à la veille de 1a grande révolution. >tenons-en le mot de la fin: «Je ressus-erai.» L'ordre des Jésuites ressuscita. Ce fait est unique dans l'histoire relieuse de l'Eglise. C'est le glorieux Cen-laire de oe rétablissement que la Com--gnie va fêter dans le monde emlt-ier. Lit les Pères ont lieu de s'en montrer elque peu fiers. Que de chemin par-uru durant un siècle! Que de progrès complis ! Car enfin, aujourd'hui, da<ns plupart des nations, les Jésuites sont jus et sont estimés. Que nous sommes m de oe temps où l'on ajoutait foi aux îcubrations d'un Eugène Sue dans « le if Errant »; où l'on prenait peur avec savant oomme Michelet, qui s'attem-it sérieusement, d'une heure à, l'autre, tomber sous le coup de poignard d um mite à ce dépêché pair son général. Dotée de constitutions et de règles dont s une n'a changé d'un iota depuis les gines, la Compagnie de Jésus, _ tant meienne que la nouvelle, a toujours ogressé. Rappelons, d'abord, en quelques lignes, merveilleux accroissement de ses mem- 23. ... En 1534, Ignace "de Loyola s'adjoint six npagnons. Dès l'année suivante, en 55, trois nouvelles recrues viennent oss-ir la société naissante. Ce furent les s premiers Jésuites, ceux-là mêmes qui 1540 élironifc Ignace de Loyola, premier .néral de l'ordre que venait de reeon-ître canoniquememt le Pape Paul III. histoire doit retenir ces noms ; les voici ec leur nationalité et la date leur nais-[*oe et de leur mort : 5t. Ignace de Loyola, Espagnol (1491-1556) >rt à Rome. Bienheureux Pierre Lefebvre, voyard (1506-1546) mort à Rome. St. Fran-s-Xavier, Espagnol (1497-1552) mort a ncian (Indes). Jacques Laynes, Espagnol 512-1565) mort à Rome. Alphonse Salme-î, Espagnol (1515-1585) mort à Naples. non Rodriguez, Portugais ( P-1579) mort à sbonne. Nicolas Bobadil'la, Espagnol (?-)0) mort à Lorette. Claude le Jay, Sa-rard ( P-1552) mort à Vienne. Jean Codure, ançais ( P-1541) mort à Rome. Pasquier ouet. Français ( P-1562) mort à Paris. # * * En 1541, Jeam Codure meurt à Rome, est le premier jésuite inscrit dams l'irn->nse nécrologie de la Compagnie. Mais cette animée vit venir 13 novices. Il y ; I donc, en 1541, 22 Jésuites. Huit ans après I on 1549, on en compte 1590. A la mort d' fondateur (1556), il sont environ 2.50C En 1565, ils atteignant 3.500j et 5.000 ej 1580. Leur nombre croît rapidement. Il sont 6.250 en 1584; 10.500 en 1608; 13.11 en 1615; 15.544 en 1626; 17.655 en 167S 19.998 en 1710; 22.589 em 1759; enfin 22.78 en 1762, année où la Compagnie atteim son apogée, car la persécution va s'abat tre sur el'le. Pendant les dix années qui suivront elle se verra chassée du Portugal, de l'Es pagne, de la France et ne trouvera bien tôt plus dans le monde entier qu'um peti coin de l'immense Russie, où vivront dans quelques maisons, en 1784, 172 Jé suites, tout ce qui restera de la gramde e célèbre Compagnie. Mais là, leur nombre s'accroît de nouveau, et lorsque en 1814 Pie VII rétablira l'ordre, ils seront 601 ayant conservé l'esprit et les constitutioni de l'Institut. Dès lors, il ne cesseront de s'accroître Dès 1834, on en comptera 2684; en 1838 3.067; en 1844, 4133; em 1835, 5.209; en 1857 6.303; en 1860, 7.163; en 1866, 8153; en 1873 9.102; en 1878, 10.033; en 1882, 11.058; er 1387, 12.070; em 1892, 13.275; en 1895, 14.059 en 1900, 15.073; en 1909, 16.159; aujour d'hui ils sont 16.715 et lé prochain recen sememt dans quelques mois, atteindra, e dépassera peut-être, 17.000 membres. * * # Leurs missionnaires augmentent d'an née en année. La Compagnie en compta actuellement 3.619, dont 141 en Euirop< (oai Albanie, aux îles Egée, au Danemark et ne Suède); 371 en Afrique: (en Egypte au Congo, au Zambèse, à Madagascar, è la Réunion et dans l'île Maurice); 1.20' em Asie: (en Arménie, en Syrie, dans toul l'empire des Indes, en Chine et au Ja pon); 344 en Océanie: (Australie, Philip' pines, Florès, Java, Célèbes); 417, dam l'Amérique septentrionale: (Alaska, Montagnes rocheuses, Colorado, Honduras. Jamaïque); 1142 dans l'Amérique méri dionale: (en Colombie, Guyanme, Brésil Equateur, Pérou, Chili et Argentine). La Société est divisée, aujourd'hui, er cinq assistances, subdivisées elles-même* en 27 provinces, qui se partagent le monde.L'assistance de Germanie comprend les six provinces: d'Allemagne, de Belgique, de Hollande, d'Autoriche, de Hongrie et de Gallicie. L'assistance d'Italie comprend les cimc povinoes de Rome, de Naples, de Sicile, de Turim et de Venise. L'assistance de France renferme le* quatre Provinces de Paris, de Lyon, d< Toulouse et de Champagne. L'assistance d'Espagne comprend les oinq provinces d'Aragon, do Castillo, de Tolède, de Portugal et du Mexique. L'assistance d'Angleterre a les sept provinces: d'Angleterre, d'Irlande, du Canada, de Californie, du Maryland (New-Yorck) du Missouri et de la Nouvelle Orléans.Le Général et ses cinq assistants résident à Rome, au Collège Germanique. Le chef suprême de l'ordre, qu'on a souvenit appelé « le Pape noir », est actuellement le Père François Xavier Wernz. Les assistants sont pour les six provinces de l'assistance de Germanie, le R. P. Wlodimir Ledochowski ; pour les oinq provinces a'ItaJlie, le R. P. Roger Freddi; pour les quatre provinces de France, le R. P. Edouard Fine; pour les cinq provinces de l'assistance d'Espagne, le R. P. Isidore Zameza; pour les sept provinces de l'assistance d'Angleterre, le R. P. Hermamn "VValmesley. Le Secrétaire Général Antoine Rota, un Espagnol, vient de mourir. C'est un am-cien écrivain de la « Oivilta Cattolica >; qui lui succède. Les journaux en ont par-ilé comme ayant pris part à la compagne menée par les jésuites contre les « Intégristes » qui attaquaient furieusement la Compagnie. Quant au Procureur Général, c'est um Belge, ancien recteur d« Tournai et de Namur, le R. P. Alfred Maertens, originaire de Gand. Nous donnerons, dans un prochain article, un aperçu des hommes et des oeuvreE de la Compagnie dans notre pays. Magister. >-»OCX L'jlctualitê Le procès de Mme Caillaux sp C'est donc aujourd'hui que v* s'ouvrir la session des assises ai JL oours de laquelle se décidera le sorl de Mine Caillaux. Il serait difficile de fain des pronostics sur l'issue de ce procès sensa tionnel. Il y a en effet trop de facteurs de»-quâls dépend le verdict de la cour d'assise: pour pouvoir établir des probabilités quelconques.Un des premiers facteurs dans cette affairt c'est évidemment la position de M. Caiililaus vis-à-vis des magistrats et du gouvernement Au ministère siègent sans aucun doute de« amis de l'ancien ministre des finances et s même Oaiillaus lui-même n'est plus pourvi d'im portefeuille,son influence sur le cabinel Viviani est toujours très grande. Le gardt des sceaux dont l'opinion et l'attitude entrenl en ligne de compte dans oe procès est un am dévoué de M. Caillaux. On sait que M. Bienvenu-Martin a fait ses preuves en matière ck favoritisme. Il a fait partie des pires cabinet* jacobins dont la mission principale consistaii précisément dans la persécution des catholi ques et la distribution de toutes le» faveurt gouvernemen^tailes aux amis du Bloc. De ex côté d.»r.c le mari de I*inculpée peut avou confiance. On a affirmé que la nominatior du successeur de M Fabre au Parquet généra, a été faite surtout en prévision du procèi Caillaux. L'acte d'acousation dressé par le procureur général ne fait rien paraître oepen dant des tendances prêtées à M. H er beaux er vue d'un acquittement de la meurtrière. Ia magistrat formule en effet l'accusation la piuf grave qu'il puisse énoncer en pareille matière 11 prétend que le meurtre a été commis ave< préméditation et par conséquent si les juréf partagent l'avis du procureur général et s la cour interprète le verdict au jury sans ambiguïté, c est lia peine de mort qui devra être prononcée. Mais quel sera le verdict du îury P Voilà h seule question qui importe et à laquelle dèt à présent on chercherait en vain une réponse H y aura au cour* des débats des incident* tellement nombreux et la plaidoirie de Mtr< 1 Labori qui est un des maîtres du barreau t Paris peut produire une impression telleme 2 favoraMe à l'inculpée que malgré tout l'i quittament n'est pas absolument impossib j On a affirmé dans la presse que l'accusée fe comparaître devant la barre le docteur Doy qui démontrera que Calmette n'est pas m< des coups de revolver qu'elle lui a tirée, nu l bien des soins plutôt malhabiles qui lui fure ' prodigués dans la clinique d'un autre méc t cdn. On o énuméré même déjà les principa' - points de la dépositions du docteur Doyen, n'est pas impossible que cette déposition pi duise une certaine impression, mais le mm ' tère public n'aura aucune peine à réfut ces arguments du chirurgien. Il n'aura qt " faire observer au jury que l'on n'a pas à c " cider une question de médecine mais que » seule question qui se pose est ccdJle de sav< - .si Mme Caillilaux est coupable d'avoir préir : dite lo meurtre de Calmette, et si elle a es > outé le projet qu'elle avait conçu d'écart un terrible adversaire de son mari. Tout j ) plus pourrait-on faire admettre par le ju . que Mme Caillaux a été sous l'influence '.a campagne contre son mari et qu'elle jv tait effectivement comme elle l'a dit d révélations qui l'auraient compromise deva ' les siens et devant l'opinion publique. Ce se i même très probablement le principal moy , de défense que pourra invoquer Mtre Lai l ri en faveur de sa oliente. Cependant si ; jury admettait oette thèse il est Clair que . ne serait pas l'acquittement pur et simp! . Tout au plus pourrait-on en déduire des c: . constances atténuantes. H est d'aiiHeurs inutiile de vouloir dès à pi sent prévoir oe que décidera le jury. Il y eu dans cette affaire des incidents telleine singuliers qu'on a l'impression de ne pas êt au bout des surprises qu'elle a déjà ménagé à l'opinion publique. Le procès sera d'aiùileu intéressant par un autre côté. Si le préside ; veut avoir soin de ne pas oonduire les déba ; dans une certaine direction et si les témoi cités par le « Figaro • et la famille Calmet . peuvent pailler librement, ill est probable q' : l'on apprendra des choses très intéressant , sur la société dans laquelle évoluaient Mj: . Caillaux et l'ancien ministre des finance Jusqu'à un certain point ce procès peut d venir le procès de tout un régime, oar 1 circonstances dans lesquelles ont été entamé les campagnes diverses contre OaiUlaux et 1 véritables inspirateurs de ces campagnes d vront être éclaircies. C'est là un point q importe beaucoup à la défense et à i'oocasi< de ces constatations il est fort possible qi devant la cour on sera obligé de soulever toi au moins un coin du voile couvrant les inti gues et les bassesses politiques desquelles e né en réalité oe procès retentissant. Le pr sident permettra-t-il aux témoins de dire toi ce qu'ils savent à ce sujet ou bien certain' influences se sont-elHes _ fait valoir pour ei pêcher pareilles dépositions? On pourrait regretter. Le procès de Mme Caillaux ne pr sentera en effet de l'intérêt qu'à oe point c vue. Les ooups de revolver tirés par la femn de l'ex-ministre ne prêteront oertainemei pas à discussion si oe n'est pour les dei experts médicaux en présence. — J. Joerg. Ëchos >— LA VILLE Programme de la tournée Conoert de carillon.— Ce soir de 9 h. & 10 lieur< voir le programme, dans notre rubrique : Gazel locale. COURS Berlitz Sohool, 8, Melr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Etablissement dos Sœurs de Notre-Dame, rue l'Empereur. — De 9 à 17 heurea, exposition d travaux des élèves (ouverte jusqu'au 21). Les trains-blocs Le Comité de direction des chemins de fi s'est préoccupé des cas trop fréquents d'' ohaufrement de boîtes aux voitures d-trains-blocs. Il résulte, en effet, des tableai: mensuels d'immobilisation des rames d train-bloc, qu'il s'est produit en avril, deu oas d'éohauffement de boîte et cinq cas e mai. Ces incidents sont d'autant plus f; cheux que la rame tout entière doit, ohaqi fois, être retirée du service pendant ving quatre heures au moins. Il a été décidé au'un ingénieur en chef s rait invité à-prendre immédiatement des m sures radicales pour obvier à ces inconv niants. Terrains de Bports Le Cercle a Patria », qui est la subdivisic des sports du florissant patronage Sain Jacques, a ouvert hier, à ses nombreux mer bres des sections de gymnastique^ de scoutii et de football, un nouveau terrain de sport ' pourvu de toutes les installations nécessaire Oe terrain est fort bien situé, à l'entrée c faubourg de Merxem, à' côté de la Glacièr I c'est-à-dire donc tout près de la ville. Il comprend une avenue d'entrée, avec b reaux et contrôle, aboutissant à la pilaii ^ d'exercices, munie des engins de gymna tique utilisable en plein air. Au fond, se tro" . ve un élégant pavillon avec terrasse, plat forme, et antennes pour la télégraphie sai fil. Les sous-soils du pavillon servent de r mise aux engins et appareils de oampemen de gymnastique, etc. Le rez-de-chaussée e aménagé en vestiaires avec bains-douches < ; tout oe qu'il faut. L'étage est converti en te ' rasse couverte pouvant être transformée € ' tribune, avec une oabine annexe pour les a] ' pareil» de la T.S.F. Enfin, la toiture fora également une terra^e destinée aux signât ! sémaphoriques, ces derniers ainsi que T.S.F. sont à l'usage des boy-scouts du cero — la seule section de boy-scouts oatholiqui d'Anvers — qui disposent en outre a'u vaste terrain d'exercices et de campemen sis à côté des terrains de foot-ball, en fa< ■ :les nouvelles installations. En outre, o< boy-scouts auront bientôt un télégrapl Morse à leur disposition, reliant le paville et les bureaux, à titre d'exercice naturell ment. Ces installations parfaites ont été vivemer admirées hier par de nombreux visiteur Billes ne peuvent que contribuer à étenda encore 1'importanoe du Cerolie « Patria » < de son active section de scouting. Les Rotschild An ver sois A pjopos du mariage du oomte Fugger vc Babenhausen, lieutenant de la garde imp riale à Berlin, sait-on que le mari est le de coudant le plus direct des fameux Fugger qu après avoir contribué d'une façon inouïe à prospérité économique d'Anvers devinrent € Allemagne princes souverains et oomtes ti Saint Empire ? Ces RotschiUd du XVIme siècle débutèrei à Augsbourg au XlVime siècle en pratiquai de le métier de tisserand. Etablis primitivement ut à Bruges avec d'autres membres de la nation ie- hanséatique, ils émigrèa ent à Anveus en 1505, [e. lorsque commença à se dessiner la ruine de la ra « Venise du Nord ». an Marchands de cuivres et banquiers opu-o-t lents, les Fugger qui avaient le droit de battre lie monnaie prêtèrent de6 millions et des millions ni à Charles Quint, Henri VIII et à Edouard VI. e- Anobis au cours du XVme sièoie, médiatisés ix dans la suite, les magnats acquirent en li Bavière et au Wurtemberg des propriétés 0- considéra')lo:!. Ls- Quoique la fortune d'Antoine Fugger qui er habitait rue Rempart des Taidlem-s de Pierres 'à fut incalculable, un sage esprit d'économie é- présida à sa Laborieuse existence. A Anvers la on appelait les Fugger les « Fokkers » et au-iLi jourd'uui enoore ce nom sert de sobriquet é- pour designer quelqu'un qui « n'attache pa^ é- ses chiens avec des saucisse^ ». sr lu Le devoir social de la femme mariée ^ Qui pourra mieux jugea* les questions féministes, avec plus de sincérité, d'impartialité ^ et de compétence que la femme mariée et heu-Q1 reuse? Parmi les voix qui protestent contre ^ l'injustice, c'est la sienne qui portera le plus ^ loin. Oar celle de la femme solitaire, qui a beaucoup souffert de l'iniquité des lois et des mœurs et qui se lève pour accuser amèrement, auira do l'influence sans doute, mais ce celle de l'épouse heupeuse sera mieux éoou- r- C'est la femme heureuse dont le cœur est . pur de toute amertume et qui, par l'homme e~ qu'elle aime, a appris à estimer les grandes a et belles qualités de l'humanité masculine, al qui doit combattre au premier rang. Aban-ie donniant l'odieux égoïsme qui dit: « Je s;; -36 contente, moi, que m'importent les antres », 1, elle doit se sentir solidaire de toute femme ^ qui souffre. as te Orphelin ie Derrière un corbillard chargé de fleurs, 66 un enfant, un petit garçon d'une dizain-e d'années marche en pleurant. Son père, brisé 8" par la douleur, le tiejjit par lia main. C'est e" une vision navrante et très fréquente, hélias ! 26 Une femme, fraippée en pleine jeunesse, en ^ plein bonheur, meurt en abandonnant un 06 veuf et des orphelins, de pauvres petits or-e7 phelmns qxii sanglotent en demandant leur 111 mère. Elle aimiaàt la vie avec ses joies et ses m chagrins, ses sourires et ses larmes, parce ie qu'eJUe avait connu la radieuse beauté des tendresses et la vie n'a plus voulu d'elle et aille est morte, morte... 5t Elle est partie vers les régions d'éblouis-é- gante clarté d'où l'on ne revient plus et où 't Û n'e6t au pouvoir de personne de lia suivre 35 avant que Dieu le permette. Mais son âme ne revient-elle pas aaiprè<s de ceux qui sont seuls le et malheureux, son âme ne revient-elle pas S- auprès des êtres aimés pour les apaiser de sa le réconfortante douceur? le ît * La routine On dit beaucoup de mal de la routine. On a quelquefois tort; on a souvent raison. La ~ routine provient de l'habitude et de l'imita tion, Oexix qui sont trop «.--^ntvniers ne pensant -pas ; ils adoptent toutes faites les pensées des autres qu'ils font leurs et auxquelles ils conforment leurs actes. La routine est l'ennemie du progrès, certes, mais elle est parfois aussi la gardienne des traditions. Souvent les jugements spéciaux que nous appliquons à tel oas donne sont faussés par le cadre rigide dans lequel nous avons encadré des idées héritées de nos ancêtres. Souvent aussi la routine est cause que le moi qui raisonne est différent de celui qui agit. C'e«' un mal, oui ; mais où est le remède à ce réglage constant de notre existence quotidienne et de nos appréciations de chaque jour sur des croyances que nous n'avons pas édifiées ^ nous-mêmes P Se voir en parlant au téléphone C'est là un desideratum qui n'est pas poulie nous déplaire et qui sera, bientôt peut-être ss une réalité, si les expériences et les recherches de M. Georges Rignoux viennent à se préciser. Une première communication à cr propos a été faite lundi à l'Académie des sciences de Paris. L'auteur a dénommé son appareil le « téléphobe ». jj. Sans entbrer dans un exposé détaillé du i_ système électro^magnétique imaginé par l'in-^ venteur, disons simplement qu'il obtient la x projection sur un écran de petites images u lumineuses qui reconstituent l'objet exposé à x l'autre bout du fil. L'auteur estime que pour n arriver à transmettre l'image d'une per-^ sonne, il faudrait disposer d'un tableau oom-,e pose de trois mille à quatre mille cellules de ^ sélénium. Le jeune physicien pense que cala n'a rien ^ de pratiquement irréalisable. C'est ainsi que dlans un temps plus ou moins rapproché, nou« l_ pourrons peut-etre, au téléphone, voir à qui nous avons affaire, ce qui est, plus souvent qu'on le croit, parfois bien désirable. n l/ne idée originale t- L'émouvant suicide à la tour de la. oathé- 1- drale n'est pas oublié et bien des gen6 se sont g demandé si l'on ne pourrait trouver un s, moyen propre à empocher, pour l'avenir, des s. actes de fouie. u A oe propos un de nos lecteurs, qui a re-e, marqué qu'au dessus du pont de la plupart des voiliers se trouve tendu un filet à larges î- mailles destiné à éviter des chutes mortelles te aux marins travaillant dans la mâture, sug-s- gère l'installation à la tour Notre-Dame airt i- heures de visite d'un filet analogue d'une en-î- vergure de trois mètres environ. Le sauteur is le plus habile ne pourrait prendre un élian 5- qui l'envoyât au-delà de cette distance, b. Au besoin, si la force acquise au cours de >i la Chute devait faire traverser le filet au yt corps qui tombe, un second réseau pourrait être adapté au-dessous du premier, n Si l'on voulait étudier la question plus à >■ fond, on trouverait le moyen de ne nuire en ie rien à la beauté du panorama. x L'idée de notre lecteur nous a pain inté-a ressante assez pour être signalée à ceux que e la chose concerne. 5s n ^ Coïncidence » C'est vendredi, le 17 juillet, que Pex-pré-e sident Huerta a pris place sur le « Dresden » , n qui l'emmène vers la Jamaïque. Méditant, -- solitaire, sur le pont du vaisseau allemand, s'est-il avisé, s'il a des lettres et de la lecture, t qu'un autre 17 juillet vit jadis un départ plais 3- retentissant, certes, que le sien, mais non plus € mélancolique. Un homme quittait, vaincu, >t un grand Etat qu'il avait gouverné en maître, et toute l'Europe regardait s'éloigner oalui qui l'avait fait obéir. C'était en 1815. Et le « Belilérophon » emmenait Napoléon... l AVSS 5- i, A cette époque de l'année le nombre de nos a abonnés se rendant en villégiature, est consi-1 n dérable. Pour faciliter la prompte exécution 1 n des mutations, nous prions Instamment nos c abonnés de vouloir bien nous rappeler leur i itancienne adresse en nous communiquant leurs rt nouvelle adresse. LETTRES I l'IlilS Correspondance particulière de la «Métropole! Le régime des expédients. — De l'emprunl de 805 millions à l'incorporation de l'impôl sur le revenu. — La révolution par surprt ses. — Les débats au Sénat sur la défenst nationale. — Organisation d'un comploï contre M. Poincaré. Paris, 17 juillet. Les effondrements quotidiens, ou. peu s'er faut, qui ne cessent pas de faire suite — ave< moins d'éclat, heureusement, — aux catastrophes de l'autre mois, commencent déjà samble-t-il, à entrer dans nos habitudes. 1 n'est rien à quoi le public parisien ne s'habitue en peu de temps, rien dont bientôt il nK s'amuse, et cette disposition est peut-êtr< pour quelque chose dans le tohu-boîiu misé rable où nous pataugeons. Qu'il s'agisse dx la chaussée ou du budget, du sol où nous marchons et roulons matériellement, eu tani qu'individus humains, ou de oelui sutr leque porte le poids de ce qu'on nomme encore notre édifice social, c'est avec la même inconscience que nous nous désintéressons de toul oe qui ne se voit pas. Nous avons beau sa voir que nous évoîuons, en réakté, sur de; trous qu'on dissimule beaucoup plus qu'or ne les répare en effet: nous avons fini paa nous faire à oe risque continuel et notre optimisme pratique en est venu à excéder 1er Limites de l'imprudence. Le néigiuie d'expédiants que nous subissons vient de là. Snb<> teurs et malfaçonniers peuvent s'en donnei à cœur joie: ils savent à n'en pas douter que l'apparence nous suffit et que nous sommes incapables de nous souvenir d'une alerte, une fois le danger immédiat paré, _— ou masqué. Ils en prennent donc à leur aise. Avant de partir en vacances, la nouvelle Chambre a voulu, dira.it-on, marquer par le fait qu'elle entendait, à oet égard, accentuei les traditions que lui avait léguées l'ancienne. Elle l'a fait diversement. L'emprunt des 80£ millions, — cinq à six fois couvert,, d'avance, par toute espèce de moyens de pression gouvernementale, et non « quarante fois couvert en vingt-quatre heures », comme l'ont annoncé dans un bulletin de victoire toutes les feuilflies officieuses, — et aussi la d'isfplution d<es dernières congrégations qui jouissaient jusqu'à présent d'auton oions provisoires, lui ont servi à divertir pendant oe teaups notre attention. Oes moyens passent pour usés, mais ils réussissant toujours. Dans sa « Lanterne » sous l'Empire. Rochefort se gaussait (et oommant!) du truc de l'emprunt considéré comme argument de prospérité nationale. Les impérialistes d'aujourd'hui ont beau jeu de recommencer les satires du républicain d'autrefois. L'effet superficiel de l'opération n'en a pas été moins infailliblement obtenu, oependiant que l'argent est rentré dans les oaisses vides, — ce qui va permettre illico do les vider une fois de plus. Quant aux congrégations, il faudra désoimais en inventer : il n'y en a plus. Voilà, du coup, la politique « républicaine » privée d'une incomparable ressource. Tant il est vrai que, même en France, on ne peut pas indéfiniment abuser des expédients les plus commodes. Mais qui donc, parmi nos bloca/ids, s'avisera de lu leçon ? Las derniers débats des deux chambres sur l'impôt sur le revenu et sur la défense nationale, quelque étranglés qu'ils aient été, ont Imposé à non nombre de bons esprits la môme réflexion profonde, et la dispersion immédiate, aux trente-six directions du vent, de nos parlementaires, aussitôt le mal fait d'une part et le périil montré d'une autre, n'est pas poux suggérer une espérance aveugle en leurs interventions futures. Il est vrai que, à mi-juiillet, ils ont fini par nous boucler le budget de l'année dernière, ce qui pouvait passer pour absolument improbable. Mais nous savons comment ils l'ont boudé, sans discussion sur bien des points, et oomment ils ont profité des circonstances qui an empêchaient absolument une plus ample dilation. Il demeurera, pour l'histoire, que ia majorité biocarde du parlement français de l'année 1914; sans parier d'autres trahisons, sur le terrain de la réforme électorale, pai exemple,a,en incorporant à la loi de finances la loi portant impôt sur le revenu à l'état de monstre où elle est, exactement trahi la confiance du pays. Oe n'est plus là seulement du recours aux plats expédients qui sont la res-àource obligée de tout gouvernement incapable de gouverner : c'est la mise en application en matière législative, d'un inavouable système de révolution par surprise qui sera, le moment venu, sévèrement jugé par ceux qui viendront après nous. Notez qu'on ne discute ici en auouue façon sur le principe d'une réforme fiscale^ mais sur la méthode hypocrite de la révolution qu'on accomplit sous ce prétexte. Des dispositions aussi graves que celles que l'on vient d'introduire « en douceur » dans la législation française valaient un autre effort d'examen et de discussion. Ce n'est paj en fin de session, et en profitant d'un retard de sept mois sur le vote normal du budget, et de l'imminente nécessité du départ du chel de l'Etat, attendu officiellement en visite chez une nation alliée, qu'on pouvait décemment, et même honnêtement songea' à enlever un débat de cette importance... Enfin, et malgré tout, c'est fait. M. de M un et M. Piou, sur l'impôt sur le revenu, Mit fait entendre en leur langage accoutumé, fait de dignité ferme et de patriotisme averti, les protestations qui n'ont pas été retenues. D'est depuis très longtemps déjà, le sort promis d'avance à toute protestation venue des rangs des « défalqués ». Il n'y a plus qu'à en prendre acte et à attendre les événements, en priant Dieu qu'il veuille nous garder de Sa main puissante. Il en va tout à fait de même sur le terrain, pilus menacé encore s'il se peut, de la défense aationale. Vous avez su par les agences, les évélations inquiétantes apportées par M. Eiumbert à la tribune du Sénat, et oomment M. Olémenceau, ne s'inspirant en apparence jue des sentiments ooeardiers dont la permanence de son cœur n'est un mystère pour personne, a réussi, non pas sans lutte, à obte-îir une enquête... parlementaire sur l'objet les révélations. Je n'entrerai pas aujourd'hui ians le détail de cette affaire, qu'une enquête parlementaire a peu de chances d'éolaircir >omme il faudrait, et qui est*" éminemment ;rave à tous égards pour le pays. Mais il n'est >as inopportun de préciser que l'intervention kilatante de M. Clemenceau dans 'la discussion lu Sénat visait un effet d'opposition tout à ait intempestive à la personne de M. Ray-nond Poincaré ,président de la République. Cl y a lieu de constater que, dans cette occa-lion, le patriote Clémenceau s'est fait le col-aborateur de l'antimilitariste Jaurès, ce qui îe va pas sans fournir matière à quelques îommentaires. Or, c'était assez peu le mènent de nouer de tels compromis, quand M. ?oinoaré, avec son président du conseil des ninistres, cumulativement ministre des affai-■es étrangères, n'attendait que la fin de ces lébats inattendus, et de ces révélations alar-nantes pour nos alliés, pour se rendre en Rus-ie et, probablement, y causer d'autre chose lue de ia pluie et du beau temps avec le Tzar »t ses ministres... Mais, et voilà le fond de tout, la politique lersonneUle a des raisons que la politique pa-.riotique n'entend ni n'entendrajamais. Pen-lant que M. Poincaré est en Russie, où il •emplit un des devoirs les plus importants de a haute charge, on prépare, ici, paraît-il, des nanljgançea pour Oe perare ou lé forcer à s'en aller avant la rentrée des deux chambres. B paraît que M. Caillaux s'est promis, et devant témoins, cette revanche, et qu'il en est aussi certain que sa a dame » est, elle, assurée de l'indulgence de la Cour qui s'apprête à l'interroger...E. B. Leur grand homme ! -M— Encore un journaliste libéral qui s'indigne des honneurs rendus au bandit Ferrer Un correspondant espagnol - citait, hier, l'avis du journal a El Libéral », de Madrid, ■ sur « le médiocre pédagogue^Ferrer estimé seulement de quelques libertaires ». Joignons-y aujourd'hui une autre oraison funèbre encore plus dure d'un journal libéral hollandais. Sous le titre a Le bandit Francisco Ferrer», le « Handalsblad » d'Anvers reproduit, en La commentant, une longue correspondance adiressée au libérail « ALgameen H/andeïs-blad », d'Amsterdam, sur Ferrer. Le correspondant dé l'organe hollandais emprunte ses renseignements et révélations à un ouvrage publié récemment par l'ancien secrétaire et collaborateur de Ferrer, 1,'ex-anarchiste Constant Leroy, sous le titre : « Los secretos del anarquismo ». D'après c© livre, Ferrer aurait été successivement garçon de café et conducteur de train. Lorsqu'il exerçait cette dernière profession, il aurait assassiné un prêtre entre Teragone et Cerbère. Après avoir dépouillé sa victime, il se serait rendu à Paris. C'est alors qu'il aurait fa.it la connaissance dé Mlle Meunier qui lui légua une somme considérable. Et cependant cette personne était catholique ; certaines dispositions de son testament le prouvent. Mais c'est d'accord avec des militants anarchistes tels que Ma-Lato et Pontet qu'il se serait efforcé d'obtenir oe legs. Le correspondant de 1' « Algemeen Han-deïsblad » publie également un document qui fait connaître" les idées de Ferrer en matière d'enseignement. Ces idées peuvent se résumer en un mot: la destruction de l'ordre social actuel. Ferrer a abandonné successivement sa femme pour Léopoldine Monnard, et celle-ci pour Soledad Villafranca. C'est que Soledad seule était l'instrument dont il avait besoin pour préparer ses crimes anarchistes. Le correspondant de 1' t Algemeen Harn-delsblad » n'est pas certain que Ferrer ait assassiné le prêtre en chemin de fer,mais il ne doute pas, d'autre part, de sa complicité dans l'attentat de Mateo Moral dans la CaHe Mayor, qui fit 127 victimes et pour lequel Ferrer fut acquitté. a Et voilà pour quel homme indigne, pour quel bandit on a élevé un monument à Bruxelles », conclut le correspondant du journal hollandais, cité par le t Handelsblad ». Les apologistes du crime Encore une dépêche de Madrid : c Les radicaux de Barcelone qui réclament l'érection d'une statue à Ferrer viennent d'ê-ttre f'tticulpés judiciairement d'apologie du crime. » Le conseiller municipal Andreu, de Car-thagène, a proposé de donner le nom de Ferrer à une rue de la ville, et a dédlaré que des employés de la ville ont été obligés d'adresser au gouvernement belge des cartes postales demandant la suppression de la statue bruxelloise ». Encore un à qui on pourrait envoyer notre porte-torche f BRUXELLES Les fêtes de Bruxelles La première journée de la kermesse de Bruxelles a été marquée par la sortie du traditionnel « Ommegang ». Dans le parc le Roi a passé en revue les sociétés belges des vétérans ayant pris part à la mobilisation de 1870-1871. Sa Majesté s'est entretenue familièrement avec plusieurs des vétérans.^ Aorès la revue, les sociétés en tête desquelles marchait le général Ouvelier, défilèrent devant- Le llo; d-ms l'allée du Parc longeant ia place des Palais. Aoclamés par la foule, le Roi et les princes rentrèrent au palais vers midi. Contre l'espionnage Le projet contre l'espionnage sera soumis à l'approbation des Chambres en novembre, prochain, dès la rentrée. Il prévoit l'organisation d'un service permanent de surveillance des hôtels et auberges aux abords de nos frontières et de nos centres de défense. La gendarmerie sera chargée de ce service. Parmi les peines qui seront prononcées à l'égard des espions, il y a l'expulsion du territoire et des condamnations pouvant s'élever jusqu'à cinq ans de prison. Sans doute; un second service de surveillance sera-t-i! créé pour des cités comme Bruxelles écartées des centres de défense et qui sont cependant des nids d'espions. La Vie militaire Les retraites militaires. — A l'occasiion de la fête nationale, une retraite militaire extraordinaire aura lieu le 21 juillet. Elle sera faite par les corps de musique des 6e et 7e réigiments de ligne, à 9 heures du soir. L'itinéraire est fixé comme suit: Grand'Place, Canal au Fromage, Longue et. Courte rues Porte aux Vaches, KLapdorp, Marché aux Chevaux, rue Vondel, Place St-Jean, rue de Hollande, rue de Rotterdam, Place de Cominck, rue Van Wesenbeke, Place do lia Gare, Avenue de Keyseir, Place Te-niers, rue Leys, Place et Pont de Medr, Marché aux Souliers, Place Verte, -rue Reynders, rue Haute et Grand'Place. Nos régiments d'infanterie. —Le t Franc-Tireur » annonce que dans chaque brigade, le personnel officier va être désigné, dès maintenant, comme appartenant soit au 1er. soit au 2e régiment de la brigade, les gradés inférieurs restant tous transite irem ent aux unités pleines du 1er régiment. En principe, les officiers des 2es régiments des brigades n'accompagneront pas au camp les 1ers régiments qui vont y effectuer leur période de tir. Pour les officiers-élèves de l'Ecole d'application. — Dans le but de perfectionner leur instruction militaire le ministre de la guerre a décidé que les élèves de l'Ecole d'application effectueront un stage annuel dans certains corps de l'armée. En conséquence cette année ces stages auront lieu conformément aux indications ci-dessous : 1° Pour la 76me promotion, du 24 au 31 juillet, les 19 officiers de la section du génie feront un stage à l'Ecole du génie terminé par une visite du polygone de Brasschaet. Entretemps les 27 officiera de la section de l'artillerie feront un stage dans les unités en période à Brasschaet. 2° Pour la 77me promotion, du 25 au 31 les sections du ^énie (13 officiers) et de l'artillerie (28 officier») feront un stage respectivement dans les unités des 5me et 6me bataillons du génie à Anvers et dans les batte-ries do campagne à Anvers, Braeschaei et Lien*. EXTÉRIEUR France Epidémie infantile Hazebrouck, 18 juillet. — A ZuytpeeniL près de Oassel, sévit actuellement une éoixK* mie de rougeole et de fièvre scarlatine, o ea» fants ont déjà suoeombé. Des mesures soné prises pour enrayer La maladie. Le voyage de M. Poincaré en Russie Par radio-télégramme à bord du cuirassé « France », via Libau, 18 juillet, 6 h. 30 soir, Lo cuirassé « France » se trouve ce soir à 50 milles environ à l'est de l'île Bornholm. Il a passé dans la matinée, vers 6 heures à hauteur du canal de Kiel. Ce bâtiment neuf, d* 23,500 tonnes, à peine sorti des chantiers, a fiait, sous le commandement du capitaine de vaisseau a Grand dément », une traversée de deux jours avec la vitesse d'un paquebot rapide. Il a ralenti légèrement au passage de l'endroit difficile du grand Bel t. Sa marche actuelle, volontairement ralentie, est d'une moyenne do 15 nœuds ce qui surfit pour arriver à l'heure fixée. Lo a Jean Bart » suit à une distance de 500 mètres. Les deux torpilleurs « Stylet » et « Tromblon », qui étaient allés faire du charbon à Copenhague ont rejoint dans la matinée le reste de l'escadre, à 11 h. 1/2 et font route en tête à tribord et à bâbord. Le président de la République partage sem temps entre son cabinet de travail et al promenade sur le pont arrière avec M. Viviani et l'amiral Lebris. 13 invite à sa table, à chaque repas, les officiers du bord L'équipage reçoit double ration de vin. Le temps est splendide. Le voyage n* poursuit sans incident. LE PROCES CAILLAUX Les témoins de la défense Paris, 19 juillet. — Mme Caillaux a ôt4 transférée ce matin à 10 heures de la prison de St-Lazare à la Conciergerie. "Un asees grand nombre de curieux ont assisté à sa sortie d>e St-Lazare mais aucun incident ne s'est produit. Mme Caillaux vient de faire citer à sa requête dix témoins. Voici l'ordre dans lequel il seront entendus : M. le docteur Pozzi. le docteur Proust, le docteur Fraisse, à Hyeres (Var); le docteur Doyen, le docteur Balthazard, le docteur Welsch. médecin légiste à Liège ; le colonel Aubry, commandant le 29e régiment d'artillerie, à Laon ; lie docteur Gaillard, chinu* I gien-dentiste ; Dugor, coiffeur ; le docteur Marcigné. Russie LE VOYAGE DE M. POINCARE Questions politiques? St-Pétersbourg, 18 juillet. — La « Vet-clierna Vreinia » conclut de la présence de MM. Viviani et de Margeri aux côtés de M. Poincaré que pendant le séjour du pr&> sident de la République en Russie des questions diplomatiques de haute importance seront discutées. Ê convient de rappeler, ajoute le journal, que pendant les heures graves récentes on a pu constater l'unité complète de vues entre les diplomates russes et français. Le choléra St-Pétersbourg, 19 juillet. — 10 nouveau* cas de choléra ont éclaté en Podolie. Au total 30 personnes sont malades du choléra et 14 ont succombé jusqu'ici. 50,000 grévistes à St-Pétersbourg St-Pétersbourg, 18 juillet. — Aujourd'hui 50 ouvriers, appartenant à diverses usines de St-Pétersbourg^ se sont mis en grève. Formés en cortege ils ont entonné des chants révolutionnaires. La police les a dispersés. 10 personnes ont été arrêtées. Des pierres ayant été lancées sur les agents, d'un groupe de 600 ouvriers : la police a mis sabre au clair et a dispersé les grévistes. Autriche-Hongrie Arrivée de Djemal pacha Vienne, 18 juillet. — Le ministre de la ma- , line de Turquie, Djemal pacha, est arrivé ici venant de Paris. Serbie « In memoriam » Belgrade, 18 juillet. —*"*Ce matin à 10 heu-, res a eu lieu à la cathédrale une messe d« Requiem pour le repos de l'âme de M. d« Hartwig. Albanie NOUVELLES CONTRADICTOIRES Les Epirotes en retraite ou Durazzo cerné? Vienne, 18 juillet. — Suivant les journaux les Epirotes ont cessé leur marche sur Va-Ion a. Us se retirent vers le nord de l'Epirs. Par contre, selon la « Correspondance albanaise », Durazzo serait complètement cerné. Les insurgés négocieront — Une alerte Durazzo, 18 juillet. 8 h. 30 soir. — Les insurgés ont accepté de négocier également avec les ministres d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie Ils envoyent des lettres demandant une entrevue pour le 22 juillet. Durazzo, 19 juin. 13 h. 20 soir. — Une fusillade et une canonnade très vive ont commencé à 11 heures du soir contre les insurgés. Le feu a duré jusqu'à minuit 30. On s'est aperçu à ce moment qu'il s'agissait d'une fausse alerte. Démission du capitaine Fabius Durazzo, 18 juillet. — Le capitaine Fabius a démissionné à la spite d'observations que lui avait faites le prince pendant une inspection des travaux de défense. La défense de Valona Valona, 18 juillet. — Le capitaine Ghil-la.rd, avec 800 volontaires et deux mitrailleuses, est parti cette nuit de Valona et marche contre les insurgés qui sont campée au-delà de Voissa. Les fugitifs continuent d'arriver de l'intérieur. La viîle est tranquille.L'autonomie pour l'Epire? Rome, 19 juillet. — Le « Piccolo » de Trieste publie des révélations sur un accord intervenu entre les insurgés épi rotes et les Albanais. Il résulte de ces révélations que ces derniers reconnaissent l'autonomie de l'Epire et que des délégués des deux parties se rendront prochainement à Salonique pouir parachever l accord. Angleterre Le Home-Rule Londres, 18 juillet. — Le publiciste politique connu Sir Henry Lucy, dans un article que publie l'e Observer ». dit que M.As-quith recommandera lundi à la Chambre d«e Communes de rejeter à peu près tous les amendements votés par la Chambre des Lords au projet de loi amendant le projet du Home Rôle. Les nationalistes irlandais New-York, 18 juillet. — La Ligue irlandaise des Etats-Unis a envoyé 10;000 dollars à M. Redmond comme contribution pour ls somime de 100,000 dollars que la Ligue de l'Ulster doit souscrire pour la cause nationaliste.Une opinion ministérielle sur le Home Rul« Londres, 18 juillet. — M. Runciman, mk nistre de l'agriculture, dans un discours prononcé à Batney a dit que le Home Rule était maintenant assuré et qu'il est impossible a n'importe quel gouvernement libéral ou coor i£>rv>\teur de le retirer «

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