La Métropole

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11 September 1914
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s.n. 1914, 11 September. La Métropole. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2b8v980g1d/
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! 21e Année * ^No 230 ,diti—n A B LA MÉTROPOLE EDITION DU SOR § (cita le niiMFO Vendredi Il septembre!914 LA GUERRE ■.j ai nie—anm La bataille de la Marne Le recul allemand continue Ils ont perdu 60 kilomètres lue! arrivage île prisonniers jnvers, le 11 septembre. — Ce midi sont jjivés, à la gare du Sud, 50 prisonniers, Usuite des opérations qui se continuent •nj les environs d'Aerschot. b bombardent Waereghem invers, 11 septembre. — Waereghem a (bombardé hier, do 18 à 18 1/2 heures, t'y a pas ©u do morts, mais des maisons tété endommagées. Cette canonnade n'a aucune utilité mi-bire. On ne peut se l'expliquer que_ par dessein d'affoler une population civile isible et de faciliter le pillage. les Allemands ont dé de 80 kilomètres Irillànte tenue de l'armée anglaise Paris, 10 septembre. — (Communiqué illheures du soir). — Sur l'aile gauche, s troupes anglo-françaises franchirent Marne entre La Ferté-sous-Jouarre, arly et Château-Thierry, poursuivant anemi en retraite. in cours de sa progression l'armée bri-miquo fit de nombreux prisonniers et it des mitrailleuses. Depuis quatre jours que dure la bataille armées alliées ont sur cette partie i théâtre des opérations gagné plus de liante hilomètres. Sntr* Château-Thierry ot Vitry-le-Fran-iis la garde prussienne fut rejetée. L'acti >n continue avec une grande vio-m.iucenfa© et à l'aile droite, la situation : station a aire. Sur Ara ai h et en Argonne les deux ad-rsaires maintiennent leurs positions. Du côté de Nancy l'ennemi a légèrement ogressé. Sur la route de Château-Salins par con-!, nous avons gagné du terrain. Dans la forêt Champenoux les pertes :t considérables de part et d'autre. L'état moral et l'état sanitaire de nos Jupes restant excellents. (Havas). iilenl combat dans le Ipssaland Les Allemands repoassés Anvers, 11 septembre. — (Communiqué lia légation britannique). — Le secré-ire des colonies a reçu, le 10 septembre, is télégrammes du gouverneur du yassaland, du 9 septembre. U premier télégramme porte que le 8 ptembr© la force principale anglaise ïnçait avec l'intention de repousser inenji au-delà de la frontière. L'enne-i, environ 450 hommes, réunit à éviter s force» britanniques et, à l'aube du 9 fvembre, attaqua Karonga qui était dé--du par un officier, 50 soldats de là po-4 indigène et 8 civils. Après trois heu-ido combat, une des colonnes de la force ncipale anglais# arriva et repoussa anemi. Quand 1© gouverneur a envoyé |îo première dépêche, toutes les forces itanniques étaient aux prises avtc l'en-ffli.U deuxième -télégramme porte que la ■te a été très dure à soutenir, pendant tte la journée, qu« l'ennemi a combattu ^beaucoup d'acharnement et a dû être 'logé par des charges répétées à labaïon. Il a été finalement refoulé vers •ngwe. Les pertes des ennemis sont; de liciers tué et de 2 officiers blessés et prisonniers. Les pertes en '.roupes sont pas déterminées exactemert, mais 'iyent avoir été considérables. Nous °,na pris 2 canons de campagne et 2 mielleuse*. Les pertes britanniques sont quatre blancs tués et de sedt blancs Ksés. -Xîf)«X les pertes anglaises j-ondres, 10 septembre. —Les pertes ad-'•onnelles anglaises en Franco jusqu'au ^ptemore, sont de tués 10 officiers et hommes; blessés 33 officiers et 510 hom-;5 J manquants 01 officiers et 2883 hom ^ iReuter'6 Tel. Co.) L'Angleterre seule mettra sur pied 1,200,000 hommes l Londres., 10 septembre. — (Chambre des ^ Communes). — M. Asquit déposo un© ré- g solution afin d'augmenter de 1/2 million , l'armé©. Q. Il dit que quand la guerre éclata nous avions 400.000 hommes, y compris l©s réserves et les colonies. ji Le 5 août il proposa l'augmentation à , 500.000, oe qui portait 1© total à 900.000. Jusqu'à hier le nombre des engagements \ atteint 439.000. Si la résolution est votée, le pays sera alors en position de mettre en ligne 1.200.000 hommes de la Mer© Patrie seule. — On ne doit pas y comprendre les territo- > riaux et la réserve nationale. Il y a encore la magnifique oontribu- l tion promise par les Indes et les autres colonies. En oe qui concerne les orédits 1 nécessaires, le premier ministre dit qu'il -» est sûr que l'assemblée les votera sans hésitation, quand le besoin s'en fera sentir. Il tient surtout à affirmer que ceux qui répondent à l'appel du pays à cette époque critiqu©, seront traités généreusement et peuvent être assurés qu'un confort absolu leur sera donné, afin qu'ils puissent accomplir plus facilement leur tâche pa- t{ triotique dans l'armée, si digne de sa tra- a dition splendid© durant la dernière quin- ls zaine. (Applaudissements nourris). d M. Bonar Law assura le gouvernement L de l'appui cordial de l'opposition. c< (Reuter's Tel. Co) jee (x «8-ggXHfcg-» II" Li flotte allemande ! dans la Baltique « Londres, 11 septembre. — Un© dépêche au Daily Express de Copenhague, en date _ du 9 septembre, dit : Une grand© flotte allemande, compre- « nanfc des cuirassés, croisseurs et torpil- I leurs, est en vue au Golfe do Bothnie al-lant à l'Est. (Reuter's Tel. Co.). Londres, 11 septembre. — Un© dépêche au Daily Telegraph d© Stockholm, annonça que la flotte allemande a enfin commencé à se mouvoir. | Lundi dernier une escadre allemande a L été vue entre Gotska, Sandoen et Kop-parstenarna. Hier on a vu une escadre de 31 grands navires de guerre allemands, se dirigeant à l'Est. Avant-hier une escadre allemande d© 4 cuirassés et 3 croiseurs a été vue au Sud-Est de Stockholm, allant g dans la direction du Nord-Est. m Une dépêche au Morning Post d© Copenhague, confirme que la flotte allem&n- ^ de la Baltique montre de l'activité. fj (Bouter). £ 18 Les croisières f anglaises dans le lord s Londres, 10 septembr©. — L'amirauté a ^ communiqué, hier et aujourd'hui, que de ^ fort nombreuses escadres et flotilles opérèrent un balayage complet dans la Mer ^ du Nord et jusque dans la baie de Heli-goland. K La flotte allemande ne fit aucune ten-tative d'intervenir et pas un seul de leurs ^ bâtiments ne s'est montré. La débâcle r aotriebienne. Les Serbes oocopssiî Semlin * Nisch, 10 septembre. — Après un com- v bat sanglant, les Serbes occupèrent Sem- -lin ce matin. (Semlin est la ville autrichienne qui n fait face à Belgrade dont elle est séparée f par lo Danube. (Reuter's Tel. Co.) & La consternation à Gravie i d' Londres, 10 septembre. — Le correspon- ,°; dant d© l'Agence Router télégraphie de _ la frontière austro-suisse, que la conster J nation règne à Oraeovio depuis la prise & çîe Lemberg. ^Reut^r's Tel. Co.) [si SUR LA lâlIE LES EFFETS DE 'ARTILLERIE FRANÇAISE Londres, 11 septembre. — Une dépêche b Paris, en date du septembre, au Daily xpress, décrit officiellement la difficul-i des Allemands pour traverser la Marne i la septième armée française était no-imment engagée. Des pontons construits &r les Allemands étaient détruits par artillerie française. L'ennemi cepen-mt continuait des efforts obstinés, mais n'a réussi à traverser le fleuve qu'après ;s pertes sévères. (Reuter's Tel. Co.) 'allia» anglo-japonaise ja guerre de l'Angleterre déclanchait la guerre du Japon. Londres, 10 septembre.— L'Agence Reu->r apprend qu'il n'était pas nécessaire i Japon d© portor à la connaissance de , Grande-Bretagne qu'il adhérait à la Sclaration, signée la semaine dernière à ondres, car le traité entre ces deux pays mtenait la clause disant que les parties mtractantes conduiront la guerre en immun et concluront la paix en termes utuels en oe qui concerne la France et la ussie. La déclaration a ©té signée et entre en mjonction avec le précédent accord en-© 1© Japon et l'Angleterre. Il est probable que les vues du Japon nt connues des représentants français russe à Tokio. ,e loyalisme des colonies anglaises es sympathies beers pour la Belgique Le Cap, 10 septembre. — Le général ; otha propose le vote suivant au Parle-ent : L'assemblé© prie respecteuseinent S. M. . exprimer au roi des Belges son admira-on et ses sincères sympathies pour le >upl© belge, dans sa lutte héroïque pour ' , protection do sa patrie. Nous considérons que l'Empire étant ' I état de guerre, qu© par conséquent le ' nd-Africain est aussi en état d© guerre rec l'ennemi commun. (Applaudissem.) Sir Thomas Smart, chef de l'opposition, lioita le général Botha pour son dis-urs et assura le gouvernement de l'ap-ai d© son parti. II demande au peuple du Sud-Africain 1 3 considérer quelle serait la position des ïtita pays comme la Hollande, 1© Dane-ark, si l'Allemagne était victorieuse. ; La Chambre décida d© nommer une oom- ; ission mixte avec les membres du Sénat dut rédiger une réponse au message du • oi. 1 Pas île paix avant écrasement de l'Allemagne Washington, 10 septembre. — L© Prési* 1 Mit a reçu une dépêche d© l'ambassadeur néricain à Londres, exprimant l'opinion , u© l'Angleterre est déterminée de ne pas ( mclur© la paix jusqu'à la défaite décisi- » de l'Allemagne. .es planteurs fie Maurice offrent du sucre Anvers, 11 septembre. — Conuaunicatioii > la légation britannique. — On mande de »ndres, le 10 septembre, qu© le gouverneur i Maurice annonce au secrétaire d'Etat < is colonies que les planteurs de Mauiice ont fert un million de livres de sucra poua- . iirmée et autant pour la marine, en témoi-lage de reoonnaissan.ee pour la protection i commerce par la flotte. Le gouverneur nmule en même temçs des vœux pour le ■ Lccès des armes anglaise^ Un fils d'Attila II blessé Amsterdam, 10 septembre. — Une dépêche officielle de Berlin dit que '© prin 3e Joachim de Prusse a été blessé hier par in shrapnel, dont un© bail© pénétra la parti© inférieure de la cuisse- droite sans eser l'os. L© princ© servait comme officier d'or- , ionnano© sous la ligne d© feu. Il a été transporté à l'hôpital. Les prisonniers allemands Hier soir, v©rs 6 heures, 20 prisonniers ! allemands ont arrivés à la gare Centrale. 3© matin encore 64 prisonniers, dont 1 * officier et plusieurs gradés, ont débarqué i 9 1/2 heures. Parmi eux se trouvaient plusieurs blessés qui ont été conduits à l'hôpital. Les autres ont été embarqués vers 11 h. 3/4, pour la gare du Sud (quai) où on les logera dans le navire. Un wagon bien ' clôturé et solidement fermé, a été mis gracieusement à leur disposition, pour effectuer oe petit voyage autour de la grande oanlieue. Ces soldats appartiennent pour la plupart à la réserve, leurs uniformes sont pitoyables et sales, nous n'avons pas aperçu une seule bonne figur©, tous offrent la caractéristique allemande. Leur aspect : celui des voyageurs d© ces trains d'émi-grants teutons, débarquant de ces voitures de 4e classe, aux vêtements de gros draps, aux couleurs grises, assombries encore par l'état de saleté miséreuse. Les figures d© ces soldats prisonniers sont fatiguées, barbues et terreuses, elle présentent presque généralement un aspect repoussant. Rien de charmant L Aerschot évacué C'est avec un immense sentiment de soulagement que nos compatriotes auront appris luo la malheureuse ville d'Aerschot a été libérée des soudards allemands par l'armée belge. Les Allemands, on s'en rappelle, occupent Aerschot depuis le 19 août, et avaient fait le sac de la ville, dont j1 i e reste Que ies monceaux de ruines, ou à peu près. Les troupes belges, chasseurs a choral et cyclistes, rentrèrent en triomphe clans la ville mercredi à 10 heures riu matin, saluées . par une population en allégresse, qui pour an moment oublia ses profondes douleurs, rout dans la ville était saccagé, effrité par le tir; le loug de la route, des camps abandonnés en hâte, les chaises et les tables renversées dans la précipitation du dépairt, des ïuisinières, des lits tout préparés. Seul l'église a été épargnée, enoore que .'intérieur soit brûle, saccagé et souillée par , toutes sortes de détritus. Il ne faut pas demander comment la liV?-natàon a été accueillie. La vie reprend petit i petit et tout est à la joie; les gens sont -ayaimants. Les ménagères n'attendent pas ' ït commencent le recurage et le lavage à grande eau. C'était indispensable, car les . Allemands avaient fait de la ville une vraie ( Stable. Et sur la route vers Aerschot, les , paysans sont rentrés dans leurs fermes et liscutent sur le pas de leur porte. , L'Imposteur —lot— Attila II menteur eo chef des forces allemandes Uniediépéche do Berlin annonce qu'Amila II, 1 empereur des Barbares et grand chef de ' 'officine à mensonges dite agence WoLff, a ; envoyé par télégramme au présidant Wilson e tissu de mensonges suivant : J k 4 septembre 1914. — Je considère ccmme non devoir, monsieur le président, vous con- ( îidiénanit comme le champion lie plus autorisé -les droits élémentaires de l'humanité, de /oies faire part de ce qui, après la prise de 'a ' 3ibace forte française de Longvvy, mes troupes ' f onit déoouvart des milliers de baltes dium- 1 iium, qui! sont fabriquées dans plusieurs iite'liens de l'Etat. » On a trouvé exactement les mêmes balles ' sur dies soldats français, tués, bLesisés ou pri- ( xminiiers. aiirusâ que sur les soldats anglais. J » Vous savez quel'ies effrayantes blessures ' yt quelle atroce douleur ces balles dont ï'em- : >!oi est strictement prohibé par les principes * lu droit international, occasionnent. Je vous 1 idirasse par conséquent une protestation { iolenweritl© contre ootte façon de comprendre 1 jine guerre qui, grâce aux méthodes em-ïloyées par inos ennemis est de vernie la plius £ >art>aire que l'hï^toire ait enregistrée. : » Ils pas seulement fait usage de ces ; irrnes abominables, mais le gouvernement )eJgea ouvertement excité toute la population ' :i vile qiud s'était préparée de longue main à 1 a lutte, et à laquelle prirent part même les 1 emmes et les reiigieutx. » Au cours de celte guerre de guérilla, des j atrocités fumemt commises sur des soldats ' >fessés, le personnel médical et les iinfirmâers, 5 'des médecins furent tués et Ton tira sur des ' imbulanoes), à un point 'tel que mes généraux se virent dans l'obligation de recourir ( ioix mesures les plus énergiques afin de ] ihâtier les coupables et d'empêcher ces associés de sang dé continuer à commieittre leurs < rimes scandaleux. )> Quelques viililages et aussi l'ancienne < Âlle de Louvain, — h Texception diu -bel hôtel ' le ville, — dûment être détruits dans l'intérêt < le la défense et de la protection de mes trou- ' >es. » Mon cœur saigne, quand je me rends -x>nipte de ce que ces mesures sont devenues < indispensables, et que je. pense aux innom- ; >nables innocents qui ont perdu leurs foyers < rt leurs bilans, à cause des méfaits barbares " lies maifaifteurs précités. 1 » WILHELM, I. R. » * * * Après le valet, le maître. Le « fLnanzienrat » ■ fioHferich s'était chargé de fal^riquea- pour ' 'opinion berlinoise un plaidoyer en faveur t ie i'attitude des troupes allemandes en Bel- ; ^ique; voici qu'Attila II, lui-même, invente jn plaidoyer destiné à l'opinion américaine. \utant de mots, autant de mensonges, que tous ne nous attarderons pas à refever un dot un. Chacun sait d'ailleurs que les faits : l'atrocités relevés par ?e menteur en chef « le l'agence Wolff sont patents, mais furent -l'OUS commis, sans pa-ovocation aucune, par < es hordes barbares venues d'outre-Rhin. Mais l'immonde bandit qui a encore le tou- : 3et de signer I. R., les mensonges par les- ; lueis il tente de plaider les circonstances atté- < luiantes, peut être • tranquille : les coupables i seront châtiés comme ils le méritent. 3 Et son ccsur pourra saigner, ses yeux pieu- --er toutes leurs larmes, quand il a© rendra < compte de ce que tous les crimies s'expient, : ît qu'il arrive toujours un jour où enfin, le Droit; primje la Force l Sur Mer La perte du "Pathfinder,, Londres, 10 septembre. — On annonce maintenant officiellement que le navire 3© guerr© anglais «Pathfinder », qu'on jroyait ©tr© coulé par une mine, fut coulé par un sous-marin allemand. (Reuter's Tel. Co.) Capture d'un voilier allemand Amsterdam, 10 septembre. — Un vaisseau d© guerre captura 1© voilier quatre nâts allemand «Urania»? de Toeopilla à invers, avec une cargaison de salpêtre l'une valeur de 35000 livres sterling. (Reuter). <- jn journal pour les Belges réfugiés en Angleterre Nous avons reçu l'aimable lettre suivante à une «suggestion» que nous avions adressée au Consul général d'Angleterre: Monsieur le Directeur, En réponse à votre lettre datée du 1er a-oût, qui 11e m'est parvenue que le 5 courant ( ! !) j'ai l'honneur de vous faire savoir qu© j'ai transmis à mon Gouvernement votre suggestion que le « Press Bureau » anglais pourrait publier, ou faire publier, un journal en langue française à. l'intention des nombreux réfugiés belles s© trouvant dans 1© Royaume-Uni. J'ai aussi proposé qu'une telle publication (si elle venait à êtr© décidée) pourrait contenir un© liste des familles belgee j© trouvant dans mon pays, avec leurs adresses provisoires, dans le but de faire connaître à leurs familles et à leurs amis ies informations sur leur situation actuelle.Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, .'assurance de ma haut© considération. L© Consul-Général do S. M. Britannique en Belgique, Cecil HERTSLET L'hommage de l'étranger Voici la lettre qui a été adressée à un de 10s ministres : Cher Monsieur, Votre pays s'est couvert de gloire et 2 conquis en quelques jours une immortelle re-îommée. A l'heure où les soldats de mon >ays, parmi lesquels sont mon frère, mon ils, mon gendre, mes sept neveux, vont reoindre oeux de l'héroïque Belgique, et continuer avec eux la bataille qu'ils ont commencée contre le barbare envahisseur, — rous nie permettrez de vous tendre la main le loin, de vous adresser un salut fraternel yt de vous crier de tout mon cœur: Vive 'admirable Belgique IVivent ses sublimes sol-lats, son gouvernement populaire et vail-,ant, son Roi soldat, entraîneur de peuples, ^ive la catholique Belgique! A vous de tout cœur. Henry COCHIN. La tactique des utiiaes Il n'est pas mauvais de bien se rendre >ompte de la taot.iq.ue suivie par la cavalerie n'iomande, qui parcourt ie pays en marge de 'armée de campagne. Un homme averti en raut deux, et un truc connu est déjoué a 'avance. Cette tactique a été décrite dans nombre l'ouvrages sur la guerre franco-allemande. in voici un, au hasard : Le-.général ... fait choix d'un officiel' habile yt déterminé. Il oonfie à cet officier une escouade de quinze à vingt cavaliers d'élite, ihlans ou hussards. L'officier, à son tour, prend dans les rangs m soldat de la Landwehr, né sur les fron-âères mêmes du pays qu'il doit reconnaître it plus tard envahir, et que ses affaires, ses •dations, ses habitudes lui ont permis de visiter et de paroourir dans tous les sens. Uet homme s'élance en avant, le mousqueton ur la cuisse, l'œil au guet, l'oreille tendue. )n lui a indiqué le point qu'il doit atteino r se point est marqué au crayon sur la oarte lue l'officier port© sur lui. L'objectif qu'il s'agit de reconnaître e6t ou vont éloigné de 15 à 20 kilomètres des lignes prussiennes, en plein cœur du territoire snnemi. Derrière le premier cavalier, qui a ordre le marcher fort lentement, suivant les sen-iiers, Les chemins creux, parfois les grandes •outes, parfois aussi poussant sa monture à travers champs, s'avancent deux autres oava-iers à la distance do deux cents pas. Plus oin encore, à cent pas, marche l'officier, que «uivent, à cinquante pas, six ou huit cava-iers chargés de le protéger au _ besoin. A une distance de cent pas viennent deux javaliers que suit, à deux cents pas, un der-îieir soldat. Cette petite colonne, errante et silencieuse, îccupe une étendue d'un kilomètre. Si le cavalier qui éclaire est surpris, un ïoup de feu donne l'éveil au reste de la bande les dix cavaliers de tête et de queue ont nrctr© de partir à fond de train et de suivre a direction que leur intérêt leur conseille, îeul l'officier et son escorte se portent en i/vant pour reconnaître à qui l'on a à faire :b oe qui se passe. Après quoi tous partent 1 franc ©trier. Môme en cas d'embuscade, il :st presque impossible que deux ou trois cavaliers ne retournent pas sains et saufs au quartier général. Les Prussiens savent à l'instant quelle :roupe ils ont devant eux et sur quel point :Al© se trouve. ILs sont libres de lews manœuvres ©t peuvent porter leurs forces rapidement ;ur Io point le plus faibl© ou 1© moins bien 5ardé. Histoire de la guerre d'e 1870-1871. Edition Ro9ez, 1872. Ce que nous avons constaté dans notre Sandre montre que cette tactique est resté* icnsibLement la même : le groupe de 13 à 1? cavaliers, qui servait d'édaireurs au oorpc le 130 à 150 hommes campé dan3 le bois l'Ardoyo et dispersé ensuite à Snaeslrerke. nanœuvrait de la même façon :* deux hom-nas précédaient de quelques centaines de nôtres, surveillant les routes devant eux ci ls deux côtés — ensuite venaient deux l'an-jées de 6 hommes, l'officier se plaçant entre es deux rangées, — enfin, deux hommes suivaient à deux ou trois cents mètres — pou: îonoer l'alerte au oas où le peloton serait ittaqué de dos. Ce n'est pas h nous à donner les indications lui résultent de cette tactique de l'ennemi. Tous au travail ! La anerre économique A la Chambre de commerce c Beaucoup de membres expriment leur éton- 1 nemenit de oe que le Comité centrai ne soit pas c réuni pour examiner la situation, créée par 'es 1 douloureux événements qui frappent la Bel- i gique. c Ils demandent qu'une décision soit pose t pour_faire rayer d'office tous les Allemands | inscrits comme membres de cette Chambre; f il leur répugne de voir leurs noms accolés à ! ceux de ces êtres abjects et ils estiment que r l'exemple doit venir de haut. t Ils demandent nour l'avenir : d r°) que les Allemands ne puissent plus faire panâe de 'la Chambre de commerce à 1 quelque t imre que ce soit ; _ 1 20) que les Allemands (naturalisés, que r les sujets belges ou d'autres nations qui. c par suite de leurs affaires, ont à défendre -spécialement des intérêts allemands, ne pour- c •-onit plus faire partie dru Comifté central ou r des bureaux des Sections. 1 * » * I A ce propos, une petîite statistique significative : En 1895, président de la Chambre était un Allemand. En iqoq, c'est un Belge — fort distingué — d'origine allemande, assisté d'ur vice-président, Allemand nouvellement naturalisé.Mais c'est surtout dans certaines section? — il y en a 31 en tout — que se fait sentir j ! 'Influence germanique. _ Voici quelle était la sitniation en 1905 : t Etaient Allemands les présidents des sec- j tions du café, diu commerce ^d'exportation ■ l des cuirs, des engrais, des grains et graines, i des laines, des pétroles, des transports belges- ( rhénans par voile fluviale. Or, les président? < des sections font -partie de droit du Comité c central de la Chambre de commerce. ^ Etaient Allemands, les vice-présidents des s 00 c tions dtes ciments et matériaux, des expé-d'uneiurs, des huiles et graisses, des laines, des 1 transports belges-rhénans. . Allemands, les secrétaires des (sections aes ( laines, des matières tannantes, des pétroles, des transports beUges-rh énans. , Allemands, 1 conseiller sur 4 «ans ta sec- ! tion des diamants, 1 conseiller sur 6 dans la section des grains et graines, 4 conseillers sur - dans la sectfcm des laines. Si l'on passe aux Chambres arbitrages — au nombre de 17 — i«gonit tes confite entre négociants en vertu de la clause com-promissoire ccmrtemic dans la pliurparf des con-tircotg Qui doi-wemit recevoir leur exécution sur ■ le TOarch^ d'Anvers^» remarque qu .ls étraero absolument les maîtres dnns celle des TMrtnés: Qu'ils jouaient un rôle préponderan dons «e»» des engrais, des majières taraan- - tes et des toao»s et cruns.et cju ils aTOienit une 1 ote importante dans cellej dta.» , «raisscis mctotrieBes, des saindoux et ralsu- < des pétmles. des .oàffe £ 1 matiériaiux de construction, des fronts, dra 1a navigation intérieure, des diamants. Les Imprimeries c musicales belges , Nous avons écrit dans notre nimaéro de 1 jeudi qn'nn morceau de musique qui coâ :0; 1 75 tr. est fourni par 1 Allemagne h „ris di* M., moindre! Si c* dit-on. c'est parce que 1 AHemaime édite >1 u tôt imprime des morceaux d© musique la.ssique tombée dans le domaine public.Lea Lllemands vendent beaucoup plus cher que ions la musique dont ils doivent payer lec Iroité d'auteur et lorsqu'à l'étranger un norceau de musique a obtenu de la vogue, s l'impriment tout simplement, sans respect es droits, et le tirent à de grandes quanti-ée. On le voit, nos éditeurs sont dans l'im-xœsibiilité _ de vendre leurs partitions à de« rix invraisemblables de bon marché. D'ail-mrs ,nos éditeurs vendent également à bon xarché la musique permise, (éditions Pee-erSj Universelle, etc.). Il y a encore le» ditions Catteau et Vincent d'Indry. Les Allemands, depuis un certain temps ie peuvent plus copier les œuvres françaises, nais chez eux les droits d'auteur ne sont éservés que pendant 25 ans après la mort lo co dernier, alors que chez nous il faut ttendre 50 ans. Cest là encore un état 'infériorité, auquel il faudrait absolument amodier F _e livres d'adresses des firmes anglaises British Consulate General, Antwerp. Monsieur le Directeur, Au sujet de la propagande menée par votre ou mal pour le boycottage de marchandise* allemandes par les firmes belges, il serait (eut-être utile de faire savoir aux intéressés >ar voie de «La Métropole» le fait que les ivres d'adressee de fabricants anglais de outes sortes de produits se trouvent an ''onsulat général d'Angleterre, 39, avenue lu Commerce. Les firmes belges désirant onnaîbre les noms de fabricants anglais petv ent toujours avoir accès aux livres d'adres* es en ^'adressant à mes bureaux. Veuillez agréer, Monsieur ïe Directeur, 'assurance de ma haute considération. Le Consul-Général de S. M. Britannique^ m Belgique Cocil Hertsfot. Les vins du Rhin et de la Moselle Nous avons reçu la lettre suivante : Parmi les articles qui s'importaient ici en [uantités énormes, il faut signaler les vins lu Rhin et de la Moselle dont la consomma^ ion était très grande dans toute la Belgi-iue.Les vins français, tels que Graves. Cérons, lanternes étant plus corsés, ayant de la fer-neté et un bouquet très distingué, pour-aient remplacer très avantageusement les rins allemands. Quant au prix, il est de •eauooup inférieur à celui des vins allemands. Les vins mousseux du Rhin et de la Moelle pourraient être remplacés également >ar les vins de SATJMUR MOUSSTCTJX(fran-ais).J'ai vu à certains étalages exposés des ins allemands. N'expôsAns donc pas des produits de os >ays maudit. Jacques VAN STRATUM. # Directeur des Entrepôts belges réuni* de Bruxelles Uns belle prise nïs£?di's=Sïa^i|PS né le vapeur « Bethama» de la Hamburg. Amerika Linie dans ce port, Pnse ae guerre, avec 400 p=e.s^d. —«r-;**»-»-<£»=-♦»— C i C - - i ;r • "1 1 : ■ i i \ i ;l < ,.<K , i 'e» « / fe*-.-' ! Les stages de Tournai Lorsque les Allemands entrèrent à Tournai, ls demandèrent une indemnité de deux mil-ions en or. On a dit que cette somme fut fournie en espèces sonnantes suivant le vœu les Germains mais oe qu'on ignore ce sont es péripéties par lesquelles ont passé les Dtageis qui devaient garantir le payement de es deux millions en or. Or donc, quand les teutons exigèrent l'in-lemnité, il eut été impossible de trouver pour nille francs d'or dans tout le Tournaosis.C'est :e que fit remarquer le bourgmestre. A cette -épouse, le commandant prussien fit convoquer le conseil communal. Dix-sent conseil-ers dont un échevîn et le bourgmestre répon-lirent à cette convocation. La séance à peine xiverte, le commandant fit part à ces édiles, }u'il les emmenait comme otages, jusqu'au noment où la somme exigée lui serait versée. La colonne de prisonniers à laquelle on ivait joint l'évêque de Tournai, fut dirigée iiiir A th. On logea les Oiages dans une maison n<k> en face de la gare. I-e bourgmestre de rouraai protesta contre la façon dont on les rai tait. Après de longs pourparlers on leur tonna des chaises et de la paille pour se XRichcr. Le lendemain, un des échevins de Tournai, ■:esté libre, se rendit à Ath et se fit introduire )rès diu bourgmestre pour lui annoncer qu'il apportait les deux millions en or. Immédiatement le bourgmestre fit part de rette nouvelle au commandant teuton. Celui» :i prit la somme et déclara que les otages seraient mis en liberté à condition qu'ils vou-u^sent bien signer une attestation, recon-lafesant que la ville de Tournai, avait hébergé t ^oo soldats français. Ce fait étant faux, les otages refusèrent manimement de signer le papier. Un restà-■ent donc prisonniers. Le jour suivant, l'attes-ation fut à nouveau présentée à leur signa* ure. Comme on essuva un nouveau refus 'es lixhuit dignitaires tournaisiens furent en-/ovés à Bruxelles à la disposition de l'autorité nilitaire allemande de cette place. Err.<pr;«*>n-iés à la caserne des grenadiers de la <ltrêve >te-Anne, à Laeken, lé papier fut représenté i leur signatune. Us affirmèrent de nouveau yu'rte préféraient être fusillés plutôt que de ïigner une attestation contraire à la vérité. L'attitude énergique des Tournaisiens décida le commandant allemand à les relâcher, M: c'esit ainsi que nous apprîmes de Ta bouche nème d'un de ces otages, l'odysée de ces variants dtovens qui pendant plusieurs ]ouri ivaient bravé la mort pour refuser aux tenons la justification de leur rançon* Cet acte est contraire an droit des gens Nos troupes ont occupé le Luxembourg it foulent peut-être le sol belge. (Mouv*-nent ©t approbation.) Cet acte est con» Waire nu droit des gens. LE CHANCELIER DE L'EMPIRE D'ALLEMAGNE (Compte rendu sténographique de lé >éano© du Reichstag du 4 août 1914.) VOIR SUITE AU VERSO

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