L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 16 July. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Seen on 21 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pn8x922q13/
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LE KÜMEH6 : 5 CFNTIHES Teniîrefll et samedi, 16 et 17 jailM 1915 77eANNEE, H» 168 PaMié sons le contrée de l'autorité militaire tfwflgj}» ABONNEMENT ANNUEL JOURNAL QUOTIDIEN Pour Namur. * Pour la Belgique .- Au Caucase Communiqué russe St-Pétersbonrg 14.— Communiqué de l'état major de l'armée do Caucase du 11 juillet : Dans la région de la côte, fusillade. Dans la direction d'Olty nos divisions d'éolaireurs attaquèrent à l'improviste. la nuit, un poste turc. Sur le reste du front, pas d'engagements. « Le projet d'entrevue des souverains balkaniques démenti Il résulte d'une dépêche de Sofia que la nouvelle,lancée par un journal bulgare et reprise par la presse autrichienne et allemande, au sujet d'une entrevue das rois de Roumanie et de Bulgarie aveo le roi de Grèce, entrevue à laquelle lo roi de Serbie devait également prendre part, n'est pas exacte. 'Il ne s'agirait que d'un ballon d'essai, qui,do reste,a reçu on accueil trè3 défavorable en Serbie, où l'ou s'en tient plus que jamais à ce point de vue : qu'aucune oenofssien territoriale ne pourrait être faite à la Bulgarie. •■■■ La note sur le « Lusitania » Londres, 14. — Le correspondant de NewYork du « Daily Mail » annonce : La réponse de l'Amérique à la note allemande demandera un certain temps. Le secrétaire d'Etat, Laasing, était allé trouver le président à sa résidence d'été à Hampshire, mais il revinj à Washington sans avoir parlé à M. Wilson. Il a été chargé de f<ùre on projet de réponse à l'Allemagne et de le soumettre à M. Wilson, qui est attendu jeudi a Washington. Vendredi il y aura un conseil de cabinet. M. Bryan s'est déjà prononcé : il est partisan de l'adoption des propositions allemandes. L'écartement d'un risque inutile, dit-il, n'est pas synonyme de renoncement à un droit. M. Roosevelt, par contre, somme le pays de faire ce que, d'après lui, H aurait déjà dû faire au lendemain du torpillage do « Lusitania », savoir : suspendre toutes relations commerciales et diplomatiques avec l'Allemagne. M. Lannis Taylor, l'ancien ambassadeur américain on Espagne, télégraphie au « New York Amerioan », adversaire décidé de la politique de M. Wilson, qu'il est absolument nécessaire do convoquer le congrès. L'Amérique, dit-il,est entraînée vers la guerre,parce qu'elle fait à l'Allemagne des demandes que ce pays ne'peut accepter, aussi longtemps qas le blocus anglais subsiste. SUR MER Lyon, 15. — On annonce de Cherbourg au Nouvelliste : D'après des nouvelles arrivées en cette Yilîe, à la hauteur de Calais un vapeur de pêche français, dont les canons avaient été installés de toile façon qu'ils étaient invisibles, a' été somme de s'arrêter par un sous-marin allemand. Lorsque toutefois le sous-marin s'approcha, le vapeur de pêche aurait ouvert le feu. EXPLOSION A BORD D'UNE CANONNIER» PORTUGAISE Lisbonne, 13. — A proximité du Cap Vert, une explosion a eu lieu à bord de la canonnière Ibo. Deux matelots ont été tués et plusieurs blessés, parmi lesquels quatre grièvement. La canonnière a été avariée. Un croiseur anglais, ancré près de la canonmère, a prêté assistance. MINS FLOTTANTS Las Palmas : Le navire argentin Patagonia, arrivé de Co dix, a heurté une mine flottante on cours de route. Cette mine allait vers le Sud-Est, a une vitesse d'un mille à l'heure. EDISON ET LES 'SOUS-MARINS Edison a accepté de collaborer à la comraissîen du département des inventions, créé par le ministère de la marine américaine, o& on compte réunir une pléiade d'inventeurs chargés d'étudier la question des sous-marins. Edison aurait trouve un dispositif qui étend le rayon d'ectkm des sousmarins et diminue leur chance de sombrer. LBS SOfTS-MARlNS DANOIS* La flottille do sous-marins danoise ee\ activement renforcée. Dans le courant de la semaine dernière, trois, sous-marins d^ra grand type ont été lancés sur le chantier *nav&l de Copenhague. L'escadre danoise 60us-marine est, de la sorte, portée provisoirement à 10 unités (Tun excellent appoint. En ces derniers temps l'escAdre aérienne a été considérablement renforcée. PENURIE DE CHARBON RN ITALIB En présence de l'Importation réduite de charbons en Italie, le nombre de traîna, eireularrt sur les chemins' de 1er italien», a été diminué d'un quart. Mort dramatique d'un aviateur Le ■ Petit Journal » apprend de Londres, qu'on nouvel aéroplane monté par son inventeur Henry Lilley a pris feo au dessus deBrigthoo. L'aviateur a été carbonisé. La viande de mouton La Haye, 15. — L'exportation de moutonn vivants est à nouveau aatorisée. Les blessures du général Gouraud Berne, 14. — Plusieurs journaux suisses annoncent quo le général Gouraud, qui commandait dans la presqu'île de Gallipoli, non seulement a perdu un bras, mais a eu les deux jambes cassées, dont l'ane devrn être amputée. L'obus qui a blessé le général a tué trois offi eiera français et on anglais, et a blessé plusieurs antres offioiors. Une dépêche particulière 4e Stockholm annonce que l'armée suédoise est complètement réorganisée et augmentée considérablement. Elle comprend maintenant environ on demimillion d'hommes, bavoir : 350.000 soldat» de ligne, 175,000 hommes du landstorm et 5,500 nouveaux sous-officiers. MESURES SUEDOISES CONTRE LES NAVIRES NE PORTANT PAS LEUR PAVILLON NATIONAL. — On annonce ôc Stockholm : Les douaniers suédois .ont reçu ordre de signaler immédiatement tout navire qui entre dans un port suédois avec un pavillon autre que celui de sa nationalité; le débarquement et le déchargement ne pourront avoir lieu sans une autorisation spéciale du Roi. Ces navires seront retenus et H est interdit aux pilotes de les guider. Les navires étrangers portant pavillon suédois ne pourront être amenés — exception faite pour les cas pressants de tempête ou de danger d'échouage —- qu'à l'endroit le plus rapproché d'un poste de douane. Les journaux suédois commentent ces Instructions très favorablement. ^_ LES ITALIENS EN TRIPOLITA1NB Vienne, 14. — On mande de Lugano : D'après une dépêche de la Stampa, autorisée par la censure, les Italiens perdirent 234 hommes et t mitrailleuses lors d'une surprise par les indigènes h 8 i mues au Sud de Tripoli. Li:s FRANÇAIS AU MAROC ParLe résident général ou Maroc, tey, est arrivé mardi à Marseille. Tent pour rece- ^e-r la ia guerre. Tarif des annonces Ann. 2« page, te Mg. 6.20 *- notaires, avoués, huissiers, directeur de vente, la lig. 8.30 Annoneei financ. » 0.40 Nécrologie» 1 Fails divers fin » 1.25 Faits divers corps ■ Chronique locale * Réparations judic.» Des remises sont accerBées proporHonnellaraent au nombre des insertions demandées. On traite à forfait pour les annonces périodiques. S'adr. bur: du journal Avis au' Clergé A l'occasion de la Fête Nationale, nous ordonnons que, dans toutes les paroisses du diocèse, sera chantée une messe solennelle le dimanche ; 25 juillet, pour notre Roi bien-aimé ^©t notre chère Patrie. Nous-même nous assisterons pontificalement à la messe qui sera chantée à la Cathédrale à 11 h. f THOMAS-LOUIS, Evëqûe de Namur. Namur, 10 juillet 1915. La Ispa des éléments : 'Sous ce titre, notre excellent confrère, le Bien Public, de Gand, formule des considérations qui seront mutilées avec fruit dam les circonstances ■actuelles .' Neus opposions volontiers aux mœurs du passé !a civilisation moderne et ses tendances humanitaires. Plusieurs saluaient déjà lo règne prochain 4e la fraternité des peuples. Leur langage serait aujourd'hui d'une arnère ironie. Cette civilisation soidisant imprégnée d'altruisme s'effondre dans le sang. Cette fois c*est bien une banqueroute de la science, dont les merveilleuses inventions semèlcnt n'avoir eu pour objet que de rendre plus terrible le réveil dC3 instincts d'autrefois. Nous attendions tout de la science, jusqu'à la réforme des mœurs; nous avions sacrifié résolument sur sen autel les idées dans lesquelles la sagesse de nos pères Vraiment, qu'avons-nous encore à reprocher au MoyenAge après les horreurs de la guerre naederne ? Quel effet eût produit sur nos ancêtres la vision de nos champs de bataille ? Sous quel jour étrange leur eût apparu notre culture moderne s'il leur avait été donné de voir dans l'avenir leurs chefs-d'œuvre détruits par nos cenone ? Nous voici revenus aux âges sombres où règne |a force, où l'homme semble aveir perdu le respect de la vie. ! Et pourtant le Christianisme ne cesse pas de proclamer sa loi d'amour. Cette Ici se dégage logiquement de ses dogmes, il peut ïa montrer vivante dans le Christ et dans les saints. Si des •Oferéiiens se sont censtitués apôtres de la force, il »e faut pas s'en prendre au Christianisme. Tant çis pour ceux qui en ignorent l'esprit. Leur atti- ' tude ne saturait compromet^ une doctrine dont «s n'ont retenu que Ia^-léttre. L'Evangile n'en écmeuru pas moins^cm'iî est, à savoir le code >t>ar exceIIenc£4flf'EL fraternité humaine, l'immor- ^î^J^^èese du juste opprimé, la protestation jTTraais retentissante du droit méconnu. Gar- Hlicnne de l'Evangne, l'Eglise est donc dans son rôle en condamnant les trirait sa mission en s'en abstenant. La Philosophie moderne, au contraire, n'a pas 'Je droit de protester, car eHe n'est qu'une sorte de divinisation de la force. Lisez les écrits de ses «présentants les plus autorisés, vous y trouverez les mômes thèses fondamentales : Dieu n'est qu'un nom masquant l'ignorance radicale de notre esprit en métaphysique; l'âme est un vain t&ntôme; aucune activité ne surpasse, les énergies 'de la matière; la force est éternelle, indestructible, foncièrement une et immuable sous la diversité de ses manifestations, toujours et partout agissante. Rien n'existe que par elle et en elle; elle ' est 1© principe des êtres, qui forment les aspects » passagers de sa substance; elle les produit sutf f 'effé sur la substance d'un mystérieux Absolu, ans les deux cas, sa personnalité s'évanouit, et avec elle ses droits et ses devoirs. Ses actes, .manifestations de l'énergie universelle, accomplis comme tous les autres phénomènes sous l'empire 'ideja nécessité, perdent toute valeur morale. Il «e faut leur décorner ni l'éloge ni le blâme : ils sont tels qu'ils doivent être, tels que les voulait la Nature, dès lors que chacun d'eux occupe, dans la trame des phénomènes, la place que lui assignent les lois fatales de l'Evolution. -es eeîa, il n'y a plus lieu de protester con- vfre les abus de la force. Pour un déterministe, ces' mots n'ont plus de sens. L'oppression du plus fai- '3.*nik, les Russes n'ont nlus tenté aucune attaque contre le front autrichien* La situation à Varsovie Le collaborateur militaire des « Birjewîa Wiedomosti ». le eolonel Choumski, parlant dos opérations en Pologne, dit que l'élimination des éléments superflus de Varsovie no signifie pas que l'on va évacuer cette ville, mais il est possible que l'on en vienne là, si cette mesure peut servir les projets stratégiques de l'état-major. La crainte d'une marche eh avant en Courlande Copenhague, 13. — Suivant la • Novoïé Vrémia », on fait des réquisitions de bestiaux dans toute la Courlande. Chaque famille peut conserver une vacho, qui devra être transportée plus loin à l'approche de l'ennemi. Le caivre brut, les ustensiles en cuivre et les cloehos des églises ont été enlevés pour des buts militaires.. On a formé des divisions qui ont pour lâobe spéciale de détruire les récoltes à l'approche de l'ennemi. Dans ces derniers jours, les habitants quittent en masse le Sud de la Geurlande.Les trains vers Windau sont bondés. DANS LES B&LKANS Un article intitulé « Bilan », publié par le m DüsaoMorfer General Anzoiger • dn 15 juillet (édition du matin),dit, à propos de la situation aux Balkans : « Si on n'a pas réussi, héla s! il décider los Etats kalkaniquAS à entrer eft lice à nos côtés, d'an autre côté lo danger de les voir se joindre à nos ennemis est, sinon dits* pé, du moins très amoindri. » En Albanie Bucharest* i 4.— Par suite de l'intervention du gouvernement grec, les Serbes ont évacué 15 communes en Spire, qu'ils ont abandonnées aux Grecs. Les troupes grecques ont déjà pris possession de ces communes. Athènes, 14. — Les Serbes se hnartèrent, à Tirana, à une vive résistaueevdes Albanais. Il s'ensuivit un combat régulier, au cours duquel les Serbes perdirent 2000 tués. Les Albanais perdirent une centaine d'hommas. Peur se venger, les Sorbes incendièrent tous les villages albanais dans les contrées qu'ils occupent. *4 navires bulgares coulés , par là flotte de la mer Noire Vienne, 14. — Suivant un communiqué do Sofia, la flotte russe de la mer Noire a coulé 4 navires bulgares qui transportaient dn pétrole de la Roumanie, pour compte de mar chands de Sofia, dans les eaux bulgares. Le gouvernement bo'gare a adressé une protestation énergique à St-Pétersbourg et a demandé des dédommagements pour les armateurs lésée. Troupes serbes à la frontière bulgare Budapesth, 14. — On mande de Niach : Les Serbes ont retiré d'importantes troupes de la frontière autrichienne pour les concentrer 4 la frontière bulgare. i . i ^m,m AUX DâROàKELLES Communiqué turc Constantinople, 15 juillet. — An front des Dardanelles, on de nos détachements d'éolaireui's a pris, dans la nuit du 12 au 13 juillet, près d'Ari Borna, sur notre aile droite, une caisse de grenades à main. Noos avons refoulé l'ennemi,qui|tenta de s'approcher des tranchées sur cette aile. Sur l'aile gauche, l'ennemi tira, pendant toute ta'nuit,de crainte d'une surprise, avec des pistofots éclairants et entretint an fea d'infanterio ininterrompu dans le vide. Près do Sedd-ul-Bahr, il y eut, surtout le front, dans la matinée du 13 juillet, un combat d'artillerie plutôt faible. Après de violents préparatifs d'artillerie, l'ennemi attaqua, à plusieurs reprises, dans l'après-midi, notre ailo gauche, mais il fat refoulé par nos contre-attaques et subit des pertes considérables.En outre, nous refoulâmes l'ennemi,qui s'était approché, le 12 juilljt, d'une partie de nos tranchées sur cette aile, dans ses anciennes positions. Noos avons fait, à cette occasion, 14 Anglais prisonniers. Nos batteries de l'Anatolîe ont participé efficacement aux combats des 12 et 13 juillet près de Sedd-ul Bahr. Deux destroyers ennemis, qui tiraient dos eaux de Kerevisdere contre notre aile gauche, s'enfuirent dans le détroit devant le feu efficace de ces batteries. Un torpilleur ennemi, qui croisait d'habitude dans le golfe de Saros, s'approcha hier du rivago et fut touché par deux obus. Il s'enfuit derrière l'île, s'approcha hier de l'île de Saros et quitta le golfe pendant la nuit. - Au front d'Irak, nos troupes refoulèrent, du 10 au 11 juillet, un canot-moteur ennemi qui voulait s'apr.rocDer d'une digue, i l'Ouest de Corna, à l'Euphrate. L'ennemi, qui voulait entreprendre sur terre à cet endroit one attaque appuyée par des oanonnîères, fut mis en fuite par notre vigoureuse cootre-attaque. Apparemment, les pertes de l'ennemi dans ces combats ont été très grandes. Sur les autres fronts, rien dJroportEnt. Sur la côte d'Asie Mineure Constantinople, 13. — Un navire ennemi du type « Jeanne d'Arc • bombarda lo poste de gendarmerie de Baba-Burnu, à 4 kilomètres à l'Est d'Adalia,en Asie Mineure. Le navire lança 30 obus qui n'occasionnèrent aucun dégât, L'Italie et les Dardanelles? Turin, 14. — On mande de Rome à la « Stampa » : La mission du ministre Porro à Paris n'aarait pas pour but de préparer l'envoi de troupes italiennes vers la France. Il s'agit platôt de la reprise d'un plan qui fut commenté beaucoup par la presse il y a peu de temps et qui fut probable nnot abandonné. D'autre part, la • Gazette de Popoîo • annonce que le voyage de Porro est uni par on lien étroit à l'expédition projetée dans les Dardanelles. Un général anglais en mission à Bucharest et à Niech Le « Corriere délia Sera » apprend le Bucharest que le général anglais Piner vient de qoilter Athènes pour Nissh et Buchare»t,en mission extraordinaire BUREAUX rue de la Croix, 29, Namur Condamnation à mort « Tool, 9. — Du correspondant particulier du « Matin ». — Sous la présidence do eolonel Dousdebès, le conseil de guerre siégeant à Toul a condamné à mort le soldat Jules Bonhomme, 23 ans,charretier à Paris, inculpé de refus d'obéissance et de désertion devant l'ennemi.Bonhomme avait comparu le 25 mars dernier,devant le môme Conseil de guerre,pour abandon de poste et avait été condamné à cinq ans de travaux publics. SOLDATS INFIRMIERS RAPATRIES. — Le 9 juillet, 23 soldats français, infirmiers, prisonniers au cnmr) de Zossea, près Berlin, ont quitté l'Allemagne pour retourner "dans leur patrie. A SEBASTOPOL La Novolé Vr^mio annonce que le commandant da Sébastopol a ordonné que les habitants des boulevards situés près de la mer et des rues aux environs du port quittent leurs demeures lorsque les batteries de la côte ouvriront le feu sur l'ennemi. m>■' UNE COMMISSION DES INTERETS DE L'HUMANITB Nombre de délégués de sociétés provenant de pays belligérants et neutres, se sont réunis S Lausanne pour y former une commission permanente pour la protection des intérêts menacé» de l'humanité. Quarante associations se sont déjà fait inscrire comme membres. Le professeur Broda a été nommé membre de la commission. La commission s'est prononcée, entre autres, contre une prolongation do la guerre et en faveur de bons traitements aux -prisonniers de guerre. .g,• Les réfugiés belges en Hollande Le ministre des Affaires étrangères dos Pays-Bas vient d'envoyer aux commissaires de la Reioe, dans les différentes provinces, la circulaire suivante : « Il a été porté à ma connaîssanee que des ouvriers belges, qui avaient une occupation régulière, ont abandonné leur travail, rompant ainsi leur contrat, pour aller se faire inscrire dans une autre commune comme indigents. Il n'est pas à ma connaissance qoe.3an* des cas semblables on ait accordé des secours ao nom de l'Etat, mais il semble toutefois établi qoe des sceours ont été octroyés* Aussi longtemps que ce sont des particuliers qui prêtent leur assistance, je ne pois prendre 09 mesures centre de pareils cas, mais je tiens à vous prier d'inviter les bourgmestres de votre district, en leur communiquant ce qui précède, de veiller scrupuleusement à ce que les secours de l'Etat profitent exclusivement aux véritables indigents et non à ceux qui ont abandonné le travail lucratif de la façon exposée ci-dessus. Los faits en question semblent s'être présentés au cours des derniers mois. Il suffira donc d'examiner la situation de ceux qui ont sollicité dfla secours pendant cette période, pour découvrir les abus éventuels. S'il est tout à fait indispensable d'accorder quand même des secours à de pseudo-indigents, je vous aotorise à les diriger sur un camp de réfugiés.» Les instituteurs be'ges en Hollande Le Comité néerlandais de secours aux instituteurs belges se trouvant en territoire hollandais vient de créer une section de logements à bon marché au profit de ses protégés. Le siège de ce nouvel organisme est fixé I Amsterdam. Tempête en Suède Des tf mr.êtes effroyables sévissent actuellement en Saèàe. Plus de 50 fermes ont déjà été frappées par la foudre ot réduites en cendres; de nombreuses personnes ont été tuées et les fil» téléphoniques sont brisés. Des pluies torrentielles viennent encore augmenter le désastre. —o—- [Voirnux Dernières Nouvelles») ■as* Dans le Pays 'A LIEQB Parmi les œuvres de bienfaisance de toute espèce nées pendant la guerre, l'une des plus méritoires est, sans contredit, l'œuvre du « Sou Discret », en faveur des employés et voyageurs de commerce des deux sexes. Fondée en janvier dernier, a une époque où personne ne songeait à cette classe si intéressante, l'une des plus éprouvées, elle a rencontré, rJôs le début, l'accueil le plus bienveillant, tant auprès du public en général, qu'auprès des employés encore occupés, ce qui lui a permis d'apprter à ses protégés une aide aussi bienvenue qu'efficace Dans le but de faire profiter le plus grand nombre possible d'employés de son action bienfaisante, l'œuvre du « Sou Discret » a constitué des souscomités locaux dans les principaux centres industriels de l'arrondissement : a Seraing, à Jeéron. Ces sous-comités sont dirigés par les conseillers prud'hommes des divers ressorts, les défenseurs naturels des employés. On ne peut que féliciter le comité central de cette heureuse initiative; nul doute que les employés qui ont le bonheur d'avoir conservé leur situation (des privilégiés, ceux-là) n'adhèrent à cette œuvre de saine solidarité sociale et que les personnes fortunées ne continuent à l'encourager de plus en pius. Ainsi'que les lecteurs de cette feuille l'auront appris déjà, le « Sou Discret », comme son nom l'indique, est basé sur le système du « sou par jour », soit 35 centimes par semaine, qu'il prélève sur ses membres effectifs, la plupart des employés, et sur les dons' volontaires des personnes généreuses qui s'intéressent avec raison à cette œuvre sympathique entre toutes. Le sou par jour est encore à la portée de beaucoup de bourses, et c'est le moment de rappeler que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Les promoteurs et les membres du comité central sont tous des employés ou voyageurs de commerce (la plupart d'entre eux sont conseillers prud'hommes); la gestion est donc entièrement aux mains de professionnels employés ou voyageurs, ce qui inspirera toute confiance aux membres appartenant à la même catégorie sociale. Quant à ceux qui, par suite des circonstances, seraient en situation de devoir recourir à l'aide de leurs semblables, ils peuvent le faire avec la certitude de rencontrer au « Sou Discret » toute la discrétion et l'appui désirables. Indépendamment des secours proprement dits, en argent et en nature, l'œuvre accorde à ses protégés les soins médicaux gratuits et les médicaments au tarif le plus réduit, grace à une entente avec des médecins distingués et avec les Sociétés des Pharmacies Populaires et de la Grande Pharmacie de la place Verte, à Liège. De plus, deux avocats des plus sympathiques du barreau liégeois prêtent à l'œuvre leur concours dévoué et désintéressé comme conseils dans les affaires litigieuses. Le « Sou Discret » a îps coudêps entièrement franches; il n'a aucunefue ni reli- gieuse et ne dépend d'aucune assoiiation quellequ'elle soit : son seul but est le soulagement del'infortune chez les employés et voyageurs desdeux sexes. Le * Sou Discret » es* une société . d'employé^, fondée pour les employés et dirigéepar de^ employés, et, cetteaiice com- plète, il tient a la conserver/ ^:^*fc F Collège N.-D. d$ Is Paix, Namur Bulletin mMforologique du 16 juillet (8 heures du matin) tîaut barométrique A 9 . , .f47 i Variât, bar. dep. la veülê ••••f49 Température de Voir • . .15 t Temper, max. de la %eüle . • ,JO i Temper, min. de la nuit . , .Î6 0 direction du vent . , ,SW Vitesse Au vent (ra.p* see.) ...5 # Vair max. = 109 . . ,88 Eau tombés en mtfléro. « • •t | Camnui3ués et Ârrêiés DU GOUVERNEMENT, AUX ADMINISTRATIONS COMMUNALES J'ai appris que l'arrêté de M. le geuvemeur général du 12 décembre 1914, concernant les lois et «MTêté» beiges de la milice et de la gardé civique n'est pas observé par les bourgmestres et par les officiers de l'état-civil. Avant de procéder aux cérémonies de mariage, ils ont exigé à plusieurs .reprise» un certificat de milice ou bien une attestation du bourgmestre •onstatant que l'intéressé, voulant se marier, s'est prêté à la volonté de la milice, et les bourgades 1res lui ont délivré les certificats nécessairee. Selon l'arrêté de M. le gouverneur général, les leis et arrêtés belges de la milice et de la garde civique sont suspendus; il est donc strictement défendu de demander ou de délivrer pour le mariage un papier quelconque justifiant, l'observe,tion des dites lois et arrêtés. Toute contravention à l'arrêté de M. le gouverneur général sera punie par pouvoir disciplinairo sans préjudice des poursuites qui seront exercées oar les conseils de guerre. * Namur, le 10 Juillet 19 Der Prœsident der Zlvilverwaltung fur die Provinz Namur, Dr. KRANZBUHLER. "AVIS Les engrais artificiels azotés faisant défaut, Ö faut avant tout tacher d'employer aussi bien que possible le fumier (naturel). Il est donc désirable que l'on établisse des fosses à fumier et h purin. Je rends attentifs les cultivateurs qu'un secours de l'Eiat et de la Province sera concédé à l'avenir pour de pareilles fosses,* établies selon la règle. (Communiqué.) TRIBUNAL Ernest Remand, de Namur, rue Rogier, n. 88, a été condamné, par suite du communiqué de gouverneur général en Belgique du 18 février 1915, à lô marks d'amende ou bien g jours de détention subsidiaire, parce qu'il a été rencontré comme cycliste dans l'arrondissement de Liège, un territoire soumis a l'obligation, de passeport, sans le laisser-passer prescrit du bureau de passeports allemand. (Communiqué.) Chronique Locale Comité National de Renseignements et de Secours, Namur En exécution do règlement édicté par le gouvernement allemand, seules l'agence belges de renseignements poor les prisonniers es guerre et ses succursales régulièrement renom* ueeo sont autorisées à remettre aox autorités des chemins de fer des colis destinés aux prisonnier* de guerre. Pour NAMUR, le bareai est situé 8, roe do Collège. H est ouvert ao public tous les jours de la semaine (excepté le dimanche et le lundi) de 10 à 12 et de 2 à 4 heures. Les 'sohs doivent y être déposés. Ils peovent aussi être confiés aox correspondants do bureau. Il y a on correspondant, et il n'y en a qu'on seul, dans chaque chef lieu de canton de la province de Namor, c'est-à-dire dans les communes de : Andcnne, Beauraing, Coovin, Cioey, Dinant, Florenoet, Posses. Gedinne, Givet, Mazy, Périrez (Brabant), Roohefort et Ta raines. Les eolis doivent porter l'adresse très complète, exacte et lisible do destinataire en dooble exemplaire, on pour l'extérieur du eolis et l'aotre poor l'intérieur. Cbs colis doivent également porter l'adresse de l'expéditeur. Un bordereao-inventaire bien détaillé (nombre, poids des objets, etc.) doit également accompagner chaque colis. L'agence belge et ih§ socenrssles ne peovent accepter qoe les colis destinés aux prisoaniers belges en Allemagne et aox prison nie wi français, anglais, russes et italiens dont les parents babi tent la Belgique. Toutefois, le gouvernement slUmand assimile aox Beiges les prisonniers fronçait; originaires dos régions de Maubeuge, Givet et Fumay. On peot considérer comme originaires de ces régions les prisonniers qoi y sent nés oo y sont domiciliés, ou bien eneore j étaient immatriculés comme militaires. Chaque prisonnier peot recevoir, 3 fois par mois, un colis dont le poids ne peot dépasser 5 kg. par envoi. Il est strictement interdit d'introduire dans los eolis des spiritueux, des armes, couteaux 00 instruments pouvant servir d'armes, outilsqui pourraient être employés comme moyensd'évasion, munitions, explosifs, acides, allomettfs, des communications écrites et desimprimés. La durée du transport ne pouvant êfre déterminée, il est recommandé ne ne pas mtrocoire dans les colis des marchandises fragiles co sujettes à prompte corruption. L'emballage des colis doit être en rapport aveo la dorée du transport et les manipulations multiples auxquelles les envois sont soumis. Il est fortement recommandé de placer les objets dans des emballages rigides (boite en bois, en fer-blanc, en carton fort). Nous attirons l'attention spéciale do publie sur le fait que les prisonniers ne peuvent recevoir que 3 coiis par mois. Il serait inutile et dangereux de recourir à l'intervention d'agences différentes dans le but de dépasser cette limite. Nous recommandons donc au public de la province de Namur de ne s'adresser poor leors expéditions qu'a notre bureau de la roe do Collège, 8, à Namur, oo à on de nos correspondants. Nous insistons vivement pour que les prescriptions relatives sa conditionnement des colis soient strictement observées. Les retards et les manquants qui se produisent sont dus,en règle générale.à la défectuosité de l'emballage ou de l'adresse des colis. Ces conseils que nous donnons au public oui pour but d'assurer,autant que possible m pour ce qui dépend de notre œuvre, la remise de* colis à leurs destinataires. Les envois de vivres de la « Cantine 3a soldat prisonnier » sont également centralisés rue du Collège. 8 Le public aurait tout avantage à ne déposer-les souaoriptions pour ces colis que dans nos bureaux et chez nos correspondants dans les chefs-lieux de canton. En agissant avec unité, ordre et méthode, toutie monde y gagnerait, et lés prisonniers et les familles* En terminant, nous rappelons au public que le Comité Nfttional de Renseignements de Namur est une œuvre purement humanitaire, qui n'a absolument rien de commun aveo les affaires commerciales.Le =8 55 hommes dévoués qui y collaborent le fout à titre absolument gratuit. lis travaillent, depuis le mois de septembre 1914, chaque jour de 8 à 12 et de 1 à 5 h. et ne touchent ni salaire, ni rémunération d'aucune sorte. Ce bureau ne jouit d'à nom subside. Lee frais d'o/£«uiaa.ion et de Duröaü - - .t «oppot-

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This item is a publication of the title L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire belonging to the category Gecensureerde pers, published in Namur from 1839 to 1918.

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