L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 30 July. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Seen on 25 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h12v40m214/
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ANNEE, Ko 180 v Pnîilfé sobs Is controle ge rantortfé militaire allemapflc ^|E KüMSItO : 5 CENTIMES ïmkm et sameai, 30 et 31 juillet 1515 e 77 Tarif des annonces Ann. f pa««' teH* 03° ^ notaires, avoues, by«8i«rs,ëlrectc«r de venu, la hg- Ö=o Annonces iiaanc. » 0.40 Nécrelofle» I.» Faits divers fin • Faits divers corps » Chronique locale » Réparations judic.» Des remises sont accordées proiorüonnellemeut au»e»awdessiu»rttsi» demandées. On traite à fartait pour tes annonces périodiques. S'adr. hur. du journal. 1.25 1.5» 2.00 2.00 ABONNEMENT ANNUEL JOURNAL QUOTIDIEN 12.00 14.0© Peur Namur. » Peur la Belgique ? ■ « • • 0 8 * • ■ » &Jne nouvelle Bucharest. 23.- ti- le brui', oort avec persistance qu'une réunion des rois de Roumanie, de Bulgarie et de Grèce, accompagnés de leurs ministres des Aftaires étrangères, aura lieu au commencement du mois prochain. La »res«e prétend eue cette conférence n'apsîi'. m sis . s'o/vnnera ex"-ninstitution d'ua « bloc » /.. ans, 629j> bles tibias' es ter, 793. po ai' da de ere de, HZ, qae nos ueo 148 '•es à etc. xcept. ohaux 5251 en do du nO • ils ulo ér s. 3 8t 311 o?:,?. E3 ..'M 3 x et \i «/) .141 par"" nod. I S'"". lions, on. «n'y. he 5 , es ^cO- rn ent. Vicinal gfebeii N/UftOTy 7301 La ooerraj Pöoest Communiqué allemand 29 joillet. •— En Flandre, notre artillerie a coulé nne sorte de radeau anr le canal de Fumes, snr lequel on avait établi un canon de marine de gros calibre. À l'Ouest de Souebez, une attaque française a été repoussée. Près de Giveuchv, dans i'Àrgonne et près de Vauquois, nous avons fait sauter avec succès des mines D«s explosions françaises en Champagne restèrent sans effet. Communiqués français Paris, 28. 3 h. après-midi. — lin Artois, au Nord de Souohez, l'ennemi, après un fort bombardement, a lancé, cette nuit, contre nos positions, en trois points différents, plusieurs attaques. Après une lutte très rive, il a été rejeté des tranchées dana lesquelles il avait réussi à pénétrer, sauf en un point où'il a conservé 20 mètres d'une tête de sape en avant de notre front. Soiscons a été bombardé hier soir. En Argonne; dans la région de la Fontaineaux-Cbarmes, l'ennemi a prononcé une tentative d'attaque; il a été repoussé dans ses tranchées par le feu de notre infanterie. Sur le reste du front, la nuit a été calme. Paris, 28. il h. soir. — Au cours de la journée, auoun événement sur le front de la mer aux Vosges. Nous avons occupé deur * blockhaus • à l'Est du Lingekopf et au Soratzmaennsl. m La guerre à l'Est Communiqué allemand 29 juillet. — Au Nord du Niémen, la situation est inchangée. Au Nord-Est de Suwalki, des deux côtés du ohemin-de fer conduisant à Olita, nos troupes ont occupé une partie des positions ennemies...ïfilles firent à cette occasion 2,910 prisonniers et prirent deux raitrailüiér et dans la nuit passée, les Russes renouvelèrent leors attaques contre notre front an Sud du Narew et au Sud de Nasielak. Toutes les poussées échouèrent avec des pertes considérables pour l'ennemi; è l'Ouest de Nowo-Georgi*>w*-k. sur la rive Sud de la Vistdle. une demi compagnie allemande fit 126 Russes prisonniers dans une attaque imnrévue. Dan3 la région au Sud-Ouest de Sera-Kalwarja, les Rosses tentèrent d'avancer vers l'Ouest dans la enit du 27 au 28 juillet. Us furent attaqués et refoulés hier. Au Sud-Est. — La situation chez les troupes allemandes est inchangée en générai. Communiqué autrichien Vienne, 29 juillet. —• L'ennemi a prononcé, contre la Vistule et le Bug, e* près de Sokal, une série de contre attaques violentes mais inefficaces. A l'Ouest d'Iwangorod,one poussée en avant ennemie échoua dans notre feu, Communiqué russe ; St-Pétersbourg, 29. — I/état-major du généralissime communique : A l'Ouest et au Sud de Sur la rive gauche du Narew,depuis Dobrolenka jusqu'au Pruth, eombat opiniâtre sans changement des lignes do front. Sur la rive droite du Narew, l'ennemi prit l'offensive contre nos troupes, tandis qu'au Nord de Sieroek il entreprit uue contre-attaque. Près du village de Bredyobreniskio, nous avons repoussé six attaques. Sur la rive gauche de la Vistule, oomme entre ce fleuve et le Wieprz, pas de changements importants. Entre le Wieprz et le Bug, la lutte continua très opiniâtrement, la nuit du 26 au 27,dans la région des villages de Rakolupy, Majdan et Ostrowsky. Après que nous eûmes repoussé trois attaques opiniâtres de l'ennemi contre les hauteurs au Nord de Majdan et d'Ostrowsky, nos troupes prirent l'oliensive et s'emparèrent du vilîag'e'prénommé. Elles firent, à cette occasion, 1,500 prisonniers. Près de Hrubiesehow, l'ennemi entreprend continuellement des attaques opiniâtres. Au Nord du village de Stepanowi'ze, nons avons repoussé trois tentatives furisuses de l'ennemi de percer notre front et lui avons inflige de lourdes pertes. Au Sud de Sokal, nous avons entrepris avec succès l'offensive contre les forces ennemies qui franohirent la rivière près de Poturzitza. alliance des Balkans - Malgré Îe5 récents démen- Le matin du 27 jaillet, nos troupes se ruèrent contre la position élevée de l'ennemi et firent beaucoup de prisonniers. X/ennemi jeta en avant de nouvelles troupes pour une contreattaque. La lutte'acharnée continue. Au Bug supérieur, ainsi qu'au cours supérieur de la Ziota Lipa. violent feu d'artillerie et tentativede f aibles divisions ennemies de se porter en avant. Guerre austro-italienne Communiqué autrichien Tienne, 29. — Hier, l'attaque exécutée par les Italiens contre le plateau de Doberdo se lassa; ils entretiennent encore par endroits on violent feu d'artillerie. Pour le surplus, ils ne prononcèrent que des poussées en avant faibles et isolées qui furent facilement repoussées. Un intervalle s'est donc produit dans les oombats de grande envergure. Comme la première, la seconde bataille, encore plus violente, dans le territoire de Gôrz, s'est terminée au désavantage complet de l'ennemi assaillant, qui avait amené maintenant, dans une étendoe de territoire .d'environ 30 kilomètres de largeur, entre le Monte Sabotino et la côte, sept corps avec au moins dix-sept divisions d'infanterie et de milice mobile, et tenta, à tout prix et sans égard aux hommes et au .matériel, de nous déborder. Le total des pertes des Italiens peut être évalué à 100,000 hommes. L'Histoire pourra seulement estimer les efforts de nos troupes victorieuses et de leurs chefs dans cette bataille défensive. Elles sont toujours inébranlables là où elles attendaient l'ennemi il y a deux mois. Cela s'applique non seulement aux positions ohaudement disputées dans le territoire de Gors, mais aussi à tout front choisi par nous pour la défense do la monarchie au Sud-Ouest. SUR MER Le 27 juillet, tôt, nos croiseurs légers et nos unités de torpilleurs ont exécuté uue attaque efficace contre la voie ferrée d'Ancone jusqu'à Pesaro et bombardèrent avec succès les installations de gares, les dépôts des gares, les aubettes et les ponts de chemin de fer à cette voie ferrée. Plusieurs locomotives et un grand nombre de wagons ont été démolis. Le dépôt de la station de Fano prit feu et provoqua une forte explosion. En même temps, nos hydroplanes jetèrent avec succès des bombes sur la station d'Ancone, sur une caserne de batteries et autres objeotifs militaires; la gare de manoeuvre fut gravement endommagée et beaucoup de matériel roulant détruit. Un incendie, visible encore à 30 milles marins de distance, éclata dans les tanks denaphte. Toutes les unités sont rentrées sans pertes. Aucune force navale ennemie n'a été aperçue. Communiqué italien Rome, 29. — En Carinthîe,l'ennemi, favorisé par la brume, tenta une attaque contre nos .positions au Passo del Cacciatore, entre le Monte Chiadenio et le Monta Àvanza. Il fut repoussé. Par • contre, nos diti ions d'alpins attaquèrent quelques tranchées ennemies qui sont situées en face de nos positions au Petit Pal, et en conquirent la plus grande partie. An Karst, la journée d'hier fut consacrée à fortifier les positions importantes qui ont été conquises les jours préoédents; toutefois,, au centre,on a réalisé quelques nouveaux progrès remarquables. Par le déblaiement de plusieurs t ranch Ses ennemies fortement occupées, notre front fut amélioré. Sur le reste du front, la situation est restée pour ainsi dire sans changement. (S) Cadorna. AU CAUCASE Communiqué turc Constantinople, 29. — Sur le front du Caucase, nous avons repoussé vers l'Est les forces russes qui, secondées par des bandes, avaient essayé d'assaillir notre aile droite de dos pour élargir leur champ d'action. Le 25 juillet, sur^ la hauteur de Grebodo, nous avons rejeté l'arrière-garde de ces forces vers l'Est et capturé 300 prisonniers, dont 7 officiers, un canon en bon état, de grandes quatités de munitions, 2 fourgons de munitions et beaucoup d'armes. Sur notre aile droite, l'ennemi, en fuyant, a, par suite d'une erreur, tiré sur les renforts qui venaient à son aide.Notre artillerie l'acanonné et lui a causé des pertes plus considérables encore. Il s'est enfui à la débandade. Communiqué russe Le 26 juillet, il y eut, dans la région de la côte, des canonnades et des fusillades, ainsi que des entreprises couronnées de succès de notre avantgarde.-^rès de Musch, les Turcs rassemblèrent des foroes appréciables; en conséquence, nos troupes arrêtèrent leur monvement vers l'Ouest et se rassemblèrent dans des positions qui leur avaient été assignées d'avance. Sur le/este du front, pas de combat. AUX DARDANELLES Copenhague, 27. — On mandé d'Athènes : Le bombardement des positions turques des Dardanelles intérieures a été poursuivi durant trois jours d'une façon ininterrompue. Les Alliés tentent de détruire les batteries turques de la côte asiatique. Jusqu'à cette heure, le bombardement n'a pas eu de succès. Communiqué turc Constantinople, 29. Sur le front des Dardanelles, le 27 juillet, canonnade intermittente de part et d'autre. Le 26 juillet, quelques torpilleurs ennemis ont essayé de canonner la côte près de Kerevizdere et notre aile gauche près de Seddul-Bahr. Le feu de notre artillerie ayant atteint un torpilleur, les autres ont cessé de tirer et se sont éloignés. Sur les autres fronts, rien, d'important. '♦ — VIANDE AMERICAINE EN ITALIE Le Daily Mail mande de Rome : Le gouvernement italien vient de faire des achats importants de viande américaine et de blé pour la marine et l'armée. Les contrats vont jusqu'au 31 juillet 1916. Ces achats mettront une fin aux spéculations sur les vivres. NAVIRE AMERICAIN ARRETE L'agence Heu ter télégraphie de I m, le Mavelick, aj un nii oie, a été *ne* de Java pur un navire de gi SUR MER Londres, tS. — Les vapeurs de poche Salaria et Iceni ont été coulés hier par des sous-marins. Les équipages ont été débarqués à Lowestoft. Londres, 29. — Le vapeur danois Elso a débarqué à Tynémouth l'équipage de la barque G. P. Harbitz, qui a été incendiée dimanche par un sousmarin allemand. A Grimsby * débarqué aujourd'hui l'équipage de la barque Sagnedalen, qui a éié incendiée dimanche par un sous-marin allemand. L'équipage reçut dix minutes pour quitter le navire et fut alors prix à bord du vapeur suédois LoHe. Un sous-marin allemand a coulé lundi, dans le mer du Nord, le vapeur Emma, les schooners danois Maria, Neptunus et Lena. Les équipages ont été débarqués aujourd'hui à Blyth. Le. bateau de pêche Westwardo a été coulé dans la mer du Nord par un sons-marin. L'équipage a débarqué h Lowestoft. Rotterdam, 27. — Le vapeur anglais Gannet, parti hier soir pour Londres, annonce avoir aperçu un sous-marin près de Waterweg.En conséquence, les vapeurs anglais Perth, Tern et Diomed sont restés à l'ancre au Waterweg. LA DEFENSE D'ARCHANGEL Le ministère de la marine russe vient de publier des mesures sévères sur la navigation dans la mer Blanche. Quantité de mines ont été placées devant Archangel pour protéger le port contre des attaques allemandes éventuelles, et des batteries côtières ont été installées. LA FLOTTE ITALIENNE A PELAGOSA Reuter mande de Rome : On annonce officiellement que la flotte italienne s'est emparée de l'île de Pelagosa, dans l'Adriatique, au Sud de La Gosta, vu sa situation stratégique importante. LA GUERRE AERIENNE On mande de Fanoï : Mardi matin on observa un zeppelin et un hydroaéroplane qui s'envolèrent dans la direction du Sud-Ouest. UN AVIATEUR RUSSE SUR CZERNOWITZ Berlin, 29. — On mande de Czernowitz au Berliner Tageblatt : Un aviateur russe a survolé hier, dans la matinée, la ville et jeta trois bombes. L'une a fait explosion sur le toit d'une maison en causant des- dégâts peu importants. Personne n'a été blessé. Les autres bombes tombèrent dans les environs de la ville. AVIONS SUR VARSOVIE Berlin, 29. — La Vossische Zcitung reproduit de la Frankfurter Zeitung l'information que des avions allemands ont survolé hier Varsovie. Des bombes lancées ont tué plusieurs soldats et civils UN AERO ALLEMAND SURVOLE DUNKERQUE Copenhague, 27. — On mande de Paris au Berlingske Tidende : Lundi un taube allemand lança 4 bombes sur Dunkerque. Les explosions n'occasionnèrent que des dégâts peu importants. AVIONS ITALIENS A RIVA Après l'apparition quotidienne d'aviateurs italiens aux environs de Riva, une attaque de trois avions italiens a eu lieu le 23 juillet sur la ville, qui reçut huit bombes 6ons subir des dommages dignes de mention. Les avions ont été violemment cannonés, mais ont pu s'échapper. La guerre aérienne en Serbie Nisch,27.—Le 23 juillet,dans la matinée,des aéroplanes ennemis bombardèrent des points de Belgrade qui n'ont aucun caractère militaire. Six civils furent blessés. Les dégâts sont insignifiants. Un de nos aéroplanes coupa la route à un aéroplane ennemi et le descendit au Sud de Glogavo. Le même jour, par mesure de représailles, deux aéroplanes serbes ont bombardé Petewardein. Quatre bombes ont atteint la forteresse. La bataille pour Varsovie Un journal de Paris publie la traduction d'un article du journal allemand le • Vorwaerts » dans lequel l'auteur, le colonel Galdke, décrit d'une façon saisissante le plan conçu par les Allemands pour investir Varsovie: « Nous assistons actuellement à une bataille d'enveloppement à tel point gigantesque qu'elle, est sans analogie dans l'histoire. Le combat est encore indécis, et il est impossible de prévoir s'il se terminera par un succès complet et décisif. L'issue ne dépend pas seulement de la bravoure de nos troupes, mais aussi, pour une très grande part, des dispositions prises par le haut commandement rus#e. Après avoir défendu assez longtemps à l'Ouest de la Vistule des positions fortement menacées, il semble que les Russes fassent passer leurs corps d'armée sur l'autre rive pour agir à l'Est du fleuve, en môme temps que vers le Nord et vers le Sud, pour rétablir le combat ou, au besoin, pour couvrir leur retraite. «^Pendant ce temps, nos troupes doiventfaire un peu halte en présence des fortes défenses de la Vistule et de l'obstacle que constitue ce fleuve important. Il y a là encore pourles Russes quelques chances de se tirer d'affaire, et il confient' d'attendre la suite desévénements, l.e.s armées du maréchal vonMackensen et du maréchal von Hindenburgsont encoros par 250 kilomètres et dans cet intervalle il existe trois lignes ferrées conduisant vera 'Üst.ofJne de cos lignes, celle da Nord, «i mbiè, il est vrai, dans une certaine mesure, menacée.quelle que soit l'issue de l'opération stratégique combinée par lea Allemands, qui reste la plus grandiose que cette ^serre ait Jue. » Les réquisitions du blé en France La commission du budget a adopté le rapport que M". Albert Métin avait été chargé de faire sur le ravitaillement en blé de la population civile. Le projet revient du Sénat. M. Albert Métin conclut à l'acceptation des modifications introduites par la Haul e A ssemblée. « Les réquisitions,dit le rapporteur général, doivent être le dernier terme de la procédure. Le ministre de la guerre, n'intervient pas; tontes les opérations d'achats et de ventes forment un compte spécial au ministère du commerce avec un fonds de roulement de 120 millions pour achate et ventes et la possibilité de porter le total des engagements à 209 millions. » Nous sommes d'accord avec le Sénat pour la taxation des farines oomme pour leur acquisition : ces dispositions trouvent à la Chambre la même faveur que vous nous avez témoignée de» le 21 mai dernier. » Le projet modifié par le Sénat, conclut le rapporteur général, confirme en même temps une politique dont la tendancb peut st résumer ainsi : » Pendant la période de guerre : maintenir à un prix normal le taux de la farine; assurer aux cultivateurs on prix suffisant pour le blé produiraient; taxer la farine à an prix ■Me pour le minotier et pour le boula.n- • m^ ècher les s.- Icui ' f ; ons. La note américaine* L'impression à Constantinople Constantinople. 28. — Xa presse blâme en général la note de réponse des Etats Unis. Quelques journaux la qualifient d'injuste et déchrent que l'Allemagne ne "craint pai la participation des Etats-Unis à la guerre. La note anglaise aux Etats-Unis La réponse de l'Angleterre à la dernière note des Etats-Unis déclare quo l'Angleterre s'est appuyée d'une manière invariable sur les principes larges du droit des peuples, et que si un gouvernement neutre est lésé, il lui reste la voie du droit et, en cas de nécessité, l'arbitrage. La note dit qne, dans le oasoù an pays neutre s** de base à des opérations contre on bellîgéf^l, les antres belligérants ont le droit de le bloquer. Le blocus des Bermudes par les Etats-Unis, pendant la guerre de Sécession, est cité dans la note,pour légitimer les mesores anglaises prises en vne^d'empôcher que de3 marchandises n'aillent des Etats-Unis en Allemagne par le Danemark, la Hollande et la Suède. La note fait remarquer que le meilleur moyen d'établir la réelle destination des marchandises expédiées des Etats-Unis dans les pays limitrophes de l'Allemagne est de fixer l'importance de la consommation normale de ces pays neutres, attendu que ceux-ci sont animés d'une tellecrainte à l'égard de l'Allemagne quUls négligent d'empêcher le transit vers l'Allemagne. Une deuxième note anglaise à l'Amérique Reuter mande de Washington : Sir Edward Grey a télégraphié au secrétaire d'Etat amérioairr, M. Lansing, que le gouvernement britannique prépare one nouvelle note aux EtatsUnis et demande que la note remise le 27 ne soit pas publiée avant l'arrivée da nouveau document. MM# SUR LE PLATEAU DU HARTMANNSWEILBRKOPF Par un hasard heureux, écrit le correspondant de guerre Max Osborn, j'eus la chance de pou voir grimper au sommet du désormais fameux Hartmannsweilerkopf. Arrivé là-haut, le capitaine qui me reçoit met un doigt sur ses lèvres, disant : « Ne parlez pas trop haut; marchez doucement, car les Français sont là tout près. » La situation, en effet, e3t des plus baroques et nulle part, sur toute l'étendue du front, elle n'offre tant de singularités. Le sommet de la montagne présente un plateau d'une largeur de 12 mètres au plus. Cinq mètres de cette largeur, au Nord et à l'Est, sont entre les mains des Allemands, tandis que les Français occupent un espace de deux mètres sur les versants Sud et Ouest, de sorte que te3 deux belligérants peuvent affirmer qu'Us sont-les maîtres du sommet. Les Français, pourtant, occupent la position la plus défavorable, celle du côté montagneux, en opposition avec la plaine qui s'étend jusqu'au Rhin Entr.i les deux positions il existe donc un espace -libre de cinq piètre* Des fi°"v cotés ont été creusées des tranchées dans le roc qui sont formidablement défendues. La lutte se continue nuit et jour par le lancement de grenades à main. Abrités dans une véritable casemate, nous entendons siffler les projectiles, qui éclatent tantôt à notre droite, tantôt à notre gauche, sans autre effet que d'effriter le roc un peu plus tous les jours. Mais voilà qu'une balle de fusil, aplatie contre la roche, vient rouler à nos pieds; un second coup éclate et un nuage de sable s'élève devant nous. Ça, me dit un sous-officier du génie, c'estun coup d'Emile. Emile, dis-je, qui est-ce, Emile? C'est un brave soldat français qui s'amuseà tirer sur nos sacs de sable. II*est là dans lecoin à gauche. A côté de lui se trouve Auguste.Attention I Auguste aussi va tirer. En même temps, une balie dans les sacs soulève un nouveau nuage de sable. — Je vous l'avais dit, n'est-ce pas î C'est bienlà le coup d'Auguste, conclut le sous-officier. Voilà la vie qu'on mène sur ces hauteurs depuis des mois, et où les belligérants se connaissent par leur petit nom. LA GUERRE ET LES EXPORTATIONS DE BLE Les expéditions de blé des divers pays producteurs offrent, pour l'année 1914-1915, des différences énormes avec celles des années de paix. Le tableau suivant, publié par le Price Current Grain Reporter, le démontre d'une façon saisissante : Exportations de blé ( en bushels) : 1913-14 1914-15 Amérique 283,680,000 - 389,955,000 Russie 173,704,000 12,064,000 Pays balkaniques 61,072,000 2,475,000 Indes anglaises 29,608,000 17,061,000 République Argentine 44,088,000 68,534,000 Australie 66,032,000 8,568,000 Austres pays 7,040,000 6,212,000 Ce tableau fait ressortir en premier lieu la place considérable qu'occupent les Dardanelles dans le commerce mondialdu blé, la fermeture des détroits ayant réduit les exportations russes et balkaniques de 234,750,000 bushels à 14,500,000, c'est-àdire à un vingtième environ. Il est vrai que les interdictions temporaires ou partielles des exportations du blé dans ces pays ont également amoindri les exportations. On voit, d'autre v part, les répercussions de la guerre en général et de la guerre sous-marine dans la réduction des exportations australiennes et des Indes anglaises. Ce sontUnis et la République argen- tine qui .profitent le plus largement de cette situation. Toutes ces perturbations ont amené, on le sait, une hausse des prix formidable, qui ne semble pas près de s'arrêter et qui est vivement ressentie en Angleterre, en France, en Italie et ,dans les pays neutres. ^k. ENCORE UNE REVOLUTION A HAITI L'.'igence Ha vas mande de Port-au-Prince : Les troupes gouvernementales se sont rebellées. Le palais du Président a été attaqué et mis en feu. Le Président s'est réfugié à l'ambassade française, et le gouverneur a cherché un ebri chez l'ambassadeur de Saint-Domingue.' Le gouverneur avait ordonné l'exécution de 160 prisonniers politiques, qui avaient fomenté la dernière révolution. Parmi eux se trouvaient l'ancien président Zamor. Lorsque la population apprit la chose, elle se rua, avec indignation, sur SaintDomingue, y saisit le gouverneur, le traîna dehors et le fusilla sur place. Ensuite, la foule„se précipita, avec rage, vers l'ambassade française, où elle menaça de pénétrer et de tuer le Président. LA SITUATION A MEXICO Une lettre adressée de Mexico au Journal des Débats, dépeint la situation dans UTcapitale mexicaine comme absolument effrayante. La population est depuis des semaines sans pain, ni eau, ni charbon, ni lumière.-L'anarchie existe partout. C'est le règne du bon plaisir des généraux mexicains qui ne sont que des êtres incultes et ivres, et dont les partisans livrent des combats de rues acharnés. Les soldats pillent, clans les gares, les approvisionnements destinés à la population. On se sert, en guise d'argent, d'assignats qui tombent de plus en oins de valeur. Dens la campagne ont lieu, chaque jour, des pillages et autres déprédations. CASQUES EN ACIER DANS L'ARMEE ANGLAISE Le Timts signale que le Waf Office songe a I : vrout un Lyucher * BUREAUX rue de la Croix, 29, Namur wta^jçjfm Dans le Pays La Guerre et le Devoir Dans les temps tourmentés que nous traversons, on s'est demandé comment les progrès de la science et la généralisation de l'instruction n'ava«ent pas réossi à empêcher l'explosion, soudaine et générale, qua le ooeflit actuel a prise, à la grande douleur des amis de la civilisation et de ceux qui croyaient au triomphe définitif de la paix. Il faut, tout d'abord, faire la part des traditions aneestrales, de la rudesse des contomes,de la nature des caractères et de la dureté de la vie. L'instruction élémentaire n'agit qu'à la surface des esprits et ne pénètre pas la moelle des ces^rs et dss hab La morale est souvent plus vivace êtes le paysan que chez le demi-lettré, qui ne s'est pas imprégné de ses prinoipes directeurs. Et pois, les doctrines da matérialisme ne se répandent pas seulement dans les sphères élevées de la eociété. Elles pénétrent dans les masses, soos la forme de leors conclusions les plus simples et da leurs . négations les plus dangereuses. Elles distillent des fruits dont leors auteurs mômes ne se doutent pas. Ceux qui ont pris la peina d'étudier la psychologie des foules, d'en synthétiser les mouvements et les aspirations,n'ont pas eu, jusqu'à présent, l'occasion d'en suivra les manifestations lorsque surgissent les prodigieuses levées at que sa continue, pendant de loogs mois, l'existence en common et en raie campagne qu'entraîne la guerre. Or, qu'on relise les études consaerées par l'Ecole positiviste contemporaines la soodaineté et à la puissance dei ruées populaires, au degré de raffinement et de cruauté qu'elles revêtant parfois et dont rien n'égala la spontanéité foudroyante ! Et il ne sera pas diffîoile de comprendre les laites de l'envahissement d'hommes armés, que peut conduira l'orgueil des sens autant que l'orgueil da l'intelligence. C'est one des expressions las plus claires da l'aotion et» masses; elle doit faire l'objet da l'attention scrupuleuse des observateurs. Lorsque l'heure des réflexions utiles sera venae, il appartiendra â quelque grand économiste, ayant l'ampleur des vues philosophiques, d'exposer,dans an magistral ouvrage,las événements dont nous avons été le» témoins at d'en dégager les laçons qu'ils comportant. La guerre éveilla la virilité des âmes; alla créa les héros et suscite les martyr?. Elle établit, antre le passé et l'avenir, les liens indissolubles de la continuité des traditions, des croyances et das espérances. Mais alla fait remonter, du lit du neuve humain, les eaux bourbeuses qui charrient les désirs égarés et lei passions auxquelles l'aumanité, le progrès et la civilisation tentent d'opposer one digue. C'est ce que saisissent, i:ante ac- taalité,ceox qui comprennent et appliquent les exigences do devoir. Il faut que, sans cesse, ceux qui combattent aient, devant les yeux, l'image de ceux qui,suivant la balle expression de de Salvandy, - n'ont pas vécu at ont su mourir •• Les. Belges en Hollande A diverses reprises, on nons a demandé l'adresse do bureau de renseignements de la Légation belge à la Haye. Ce bureau, qui s'occupe spécialement desrenseignements relatifs aux réfugiés, aux militaires internés, etc, vient d'être transféré dela Nassau Dillenbnrgstraat, 25. à la T.ange Voorhout, 45.ö *» Encore de justes remarques Ces remarques sont de la Belgique, journal bruxellois : • Nous avons dit, dans une précédente chronique, ce que nous pensons des optimistes et des pessimistes. Nous les considérons tous deux comme également nuisibles à l'ordre public et nous sommes persuadés que le devoir d'un bon citoyen qui se trouve dans le cas où nous nous trouvons actuellement, est d'attendre avec calme les événements, tout en gardant dans son coeur les espoirs les plus patriotiques. Mais cela n'empêche qu'il y a des gens qui voient tout en rose, et d'autres qui voient tout en noir, que cela est leur droit, aux uns comme aux autres, et qu'il faut respecter la liberté que chacun a d'apprécier les faits suivant son tempérament. Or, nous en sommes arrivés à regarder commetraîtres, ou peu s'en faut, des gens qni raisonnent froidement, qui se refusent à tirer des faitsd'autres déductions que celles qu'ils comportentnaturellement. Il ne faut pas oublier que nou: ne sommes pas des chefs d'armée ici à Bruxelles, et qu'en nous gardant et gardant les autresd'un chauvinisme aussi dangereux qu'intempestif,nous rendons peut-être de meilleurs services ànotre patrie que ceux qui entretiennent dans lapopulation une agitation sourds, inutile et dangereuse en l'excitant par de fausses nouvelles etde fausses déductions Je vous le demande : est-ce le moment de nous suspecter, de nous séparer, de nous diviser parce que nous n'avons pas tous la même manière d'apprécier les choses, de conjecturer l'avenir, de raisonner ? Que faisons-nous de notre devise nationale ? Ne tombons-nous pas du coup au niveau de ces mentalités de village que nos luttes électorales ne mettaient que trop en relief ?... Sursum corda ! Ce qu'il nous faut, c'est beaucoup de fermeté et beaucoup de calme Défionsnous de nos nerfs surmenés. Evitons de nous aigrir las uns contre les autres, restons justes et bien/cillants. Loin de nous lâcher, tenons-nous par la main. » mm CHARLEROI. — Comité National des Arts et dus Lettres. — Aide et Protection- aux artistes. — Le Comité National des Arts et des Lettres vient de constituer, pour l'arrondissement de Charleroi, un Comité destiné à venu' eh aide et protection aux artistes. Cet organisme, dont les nombreux intéressés salueront avec joie la création, alloue des secours aux artistes lyriques et dramatiques, musiciens, artistes chorégraphiques et choristes des théâtres, artistes peintres, architectes, graveurs, sculpteurs, dessinateurs, littérateurs, décorateurs. Pour être aidé, il faut être sans travail, ne pas toucher d'appointements, n'être ni propriétaire, ni commerçant, n'avoir aucun livret à la Caisse d'Epargne. L'importance des secours varie selon qu'if s'agit de célibataires, de ménages ou de ménages avec enfants. Les membres du Comité de l'arrondissement de Charleroi sont : M. l'avocat Amand Charles, rue de Montigny, à Charleroi; M. l'avocat Auguste Biernaux, à Jumet-fleigne; M. le docteur de Ponthière, 40, rue de Loverval, à Chatelet. Les demandes doivent être transmisas à l'un ou l'autre de ces messieurs et mentionner les upm, prénom, profession et adresse des soîlicitants. Elles doivent exposer, en outre, leur sln de famille (enfants, parents à charge de l'artiste), la date de cessation du travail, etc AVIS. — Dans le seul but de rendre service àses collègues en apiculture, le soussigné sa met o leui't des i.>.>ur. la bocaux a, W Collège N.-B. de U Patte, Namur Bullatia météorologique du 30 juillet :are. Namur, le 27 juillet 1015. Freiherr von HIRSCHBERG, Generalîeutnant und Gouverneur. PAS D'ALLUMETTES DANS LES COLIS Arrêté. — Malgré les avertissements et les défenses réitérées, on constate souvent que des objets inflammables, des allumettes en particulier,. se trouvent dans las envois faits aux prisonniers de guerre en Allemagne. Les expéditeurs ne se " rendent pas compte des dangers auxquels ils exposent d'autres envois par leur légèreté et qua de grandes quantités de lettres pour prisonniers peuvent êtro détruites par Finflammalion spontanée d'allumettes, cas qui est arrivé à plusieurs reprises déjà. Le public ast de nouveau a de n'emballer dans les colis postaux aucun objet inflammable. La contravention sera punie. (C.) SIGNALEMENT Un inconnu est décédé à l'Hôpital du SacréCœur, à Grimberghen, le 4 juin 1915. Ag 60 ans environ, taille 1 m (55, yeux gris, nez petit, barbe grisonnante, moustache idem, visage ovale; vêtements : costume bleu, souliers forts' à lacets, casquette gris brun, mouchoir bleu, gilet brun, gilet de flanelle blanche,- tricot noir, veste noire déchirée, pantalon de coutil Der Président der Zi\mg . fur die Provtnz Namur, Dr. KRANZBUHLKR.. AVIS Je porte à la connaissance des administrations communales et des intéressés que l'asile pour femmes aliénées (pensionnaires et indigentes) de Duffel, est actuellement insthllé dan? le chateau de Hoogstraeten (province d'Anvers). Namur, le 24 juillet 1915. Der Prassident der Zlvilmg der-Provtnz Namur, gez Dr. KRANZBUIll.ER. Chronique Locale Un hommage bien mérité ^ La dévouée directrice de l'Institut de SourdsMuets, de Bouge lez-Namur, nous adresse cette lettre que nous sommes heureux de reproduire en mémoire du regretté chanoine Henry : Monsieur le Rédacteur, Je croirais manxrjr à la reconnaissance quenoue mstï!chanoine Henry, si je ne venais ici vous prier, à l'occasion de la mort de cet homme de bien, de dire combien fut vif et profond l'intérêt et le dévouement que, pendant de longues années, il porta aux malheureux sourds-muets. Seule survivante de cette époque et sachant combien M. le chanoine tenait cachées ses bonnes œuvres, je regarde comme un devoir de puMier qu'à l'époque où notre Institut était à Namur, M. Henry, qui venait de fonder le Cercle ouvrier, venait chaque jour, sans aucune rétribution, célébrer la Sainte Messe dans notre modeste chapelle de la rue du Lombard. Le dimanche, il le consacrait à une autre catégorie d'infortunés. Citait chez les aveugles, établis alors au pied du Moulin à Vent, qu'il allait dire la Ste Messe. Quand les sourds-muets furent transférés à Bouge, il vint encore, au début, chaque jour dira la Sainte Messe; il ne cessa que lorsque Monseigneur désigna un prêtre comme aumônier, attaché à l'Institut. Mais, s'il ne montait- plus chaque jour, il n'abandonna pas pour cela la cause des sourdsmuets; il s'intéressa toujours à eux et seconda der ses efforts généreux, la vénérée Mme Gourdin, de si regrettée mémoire, dont il avait compris le dévouement si désintéressé. En maintes circonstances il se fit auprès des pouvoirs publics son avocat et lui obtint de généreux subsides. Je livre à votre appréciation, Monsieur le Rédacteur, tous ces souvenirs. Vous en ferez l'usage que vous voudrez, mais je serais bien heureuse que tous sussent combien a été grande la bonté de Monsieur Henry pour les pauvres sourdsmuets et les aveugles, d'ailleurs sa compatissance n'allaitelle pas d'r^sQêrae ^ux ;piue malheureux ? Veuillez agréer. Monsieur le Rédacteur, l'assurance de mes très respectueux sentiments. A. DES.TARDÎN NECROLOGIE — Nous apprenons avec un vif regret !a mortde M. Jules HEBETTE, décédé a Cognelmercredi 28 juillet. C'était un homme de dans toute la force au terme : fidèle aux ens*M gnements de la foi, actif et entendu dans le= affaires, d'un dévouement, sans bornes à sa famillepour la prospérité de laquelle il se dépensaitsans compter, d'une grande serviabiJi! tout le monde. Plusieurs fois, ses concitoyens le choisirent pour leur mandataire au Conseil communal, et 11 fut toujours un vaillant de la cause catholique. Dignement secondé Dar une épouse très chrétienne, il éleva parfaitemn et il donna deux de ses filles à Dieu dans la vie religieuse. Très affecté des événements actuels, il déploya dans l'épreuve un rare courage: mais une maladie foudroyante l'a emporté en trois jours. Il était mûr pour la récompense que le Souverain Maître réserve dans le Ciel au bon serviteur. Le service funèbre, suivi de l'inhumation dans le caveau de la famille, sera célébré le hindi 2 août 1915, à 11 heures (h. centr.), en l'église paroissiale de Cognelée. Réunion à la maison mortuaire, place de l'Eglise, à 10 h. 45. — Avant-hier mercredi ont eu lieu les funérailles" de "M. Joseph BRUGGEMANS, instituteur à Achêne, pieusement décédé dimanche, à l'Age de 56 ans. Toutes les familles du village étaient représentées à la cérémonie. Il y avait aii coup de Cinaciens et de personnes des village! environnants. Ce concours de monde témoigne des sympa» thies dont jouissait le regretté défunt. Tous ceus qui l'ont connu aimaient cet homme si bon, sî affable, toujours prêt à rendre service. Joseph Bruggemans était un éducateur modèle, un grand chrétien, s'approchant tous les jours de la Sainte Table. D'une dévotion particulière envers la Sainte Vierge, Il accompagnait, chaque année, en septembre, .les pèlerinages diocésains à N.-D. de Lourdes, où il se dévouait, comme brancardier, au soulagement des malades. On le remurquail a haute stature, par sa douceur et par son abnégation. Nous aimons à rendre hommage à sa mémoireet nous adressons à sa famjmloureuse- ment éprouvée, nosni ces. Celui qu'elle pleure a passé sa vie en faisant 1*> bien et il est allé Là-Haut recevoir la récompensa de ses vertus et de ses mérites. — Le service funèbre pour le repos de l'ame de M. J.-B')N, ancien receveur cnmmu- lécôdé le 2 août 1914, sera ceil, à 11 h. (h. c), en l'é/gfea du Trieu (Courrier^

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This item is a publication of the title L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire belonging to the category Gecensureerde pers, published in Namur from 1839 to 1918.

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