L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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31 October 1915
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s.n. 1915, 31 October. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0c4sj1bk8w/
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m&m No %. i S§SS 18 \, Sî 8£S§f& ÊÎ fer. B| / / ÏSfa *5^"^£I?«^H1 BBS ; Tarif des annonces t Ann. 2» page, la I» *~ notaires, avoués, i'ers, directeur vente, la lig. S.30 'Annonces finaiic. » ■■'' .Né- rologia» ers fin \ irps " Chronique locale • , Réparations judic.» ■ : . ; öées proportionnellement! y au nombre^dee insertions demandées. i traite à forfait pour â, 'lesannonces périodiques.p S'adr bur. du journal. GoJtópö iV.-D. cfe fa Paiar, Namur* BrMb mâtêcrolegi^ua du30oGtobrô h18 heure» du matin) Saul, barométrique à 0 .. Variât, bmr. dep. la veille ., Température de Vair .. Temper, max. de la veille .. Temper, min. de la nuit .. Direction du vent ., Vitesse du vent (m.pr sec.) .. l'air max. = 109 .. IZau tombée en millim. 749 3 + 37 6 3 9 6 A 9 - 0 9 07 00 ABONîTE2îJEKy AKNUEL JOURNAL. QUOTI Pour Namur. Pour la Belgique la race, la Patrie, le genre humain. Ce sont là choses sensiblement immortelles eu égard à l'insqu'est la vie. L'honyue que l'idée de la Mort accompagne éprouve le besoin de se rattacher à des réalités moins éphémères que lui. Il songe à se subordonner à leurs exigences, il désire leur eonservation, il cherche à leur apporter quelque bien précieux qui les enrichisse. Ainsi s'établit dans son cœur et dans son esprit la belle notion de l'utile. Cette notion est d'autant 'plus vive que l'homme replié sur lui-même -connaît que sa chair, sa moelle, ses pensées, ses sentiments, il ne les tient pas de lui-même mais de ceux qui l'ont précédé et 'dont la cendre est mêlée à la terre qu'il foule. Comme il se continue dans la personne des porcs, l'homme se continue dans la personne des fils. Il e*t un chaînon. TWle est la vérité que je fuis briller aux yeux de ceux pour qui je suis moins une marâtre qu'une mère féconde. Transmettre précieusement les biens reçus au foyer,' dans la 'cité, devient dès lors une loi sainte de l'existence. Ceux que la naisance & doués supérieurement^ et . qu'on nomme génies ajoutent à ces biens par une institution, une loi, une victoire, un traité^ une œuvre d'art, un poème, une invention, une découverte scientifique. L'homme n'est plus un dieu frivole qui meurt sans rien transmettre, un fei*.de joie qui ne laisse que cendres. Mort, il ne cesse de vivre. S'il fut grand, son nom fleurit sur les lèvres des générations: la mémoire le garde dans î'àme des peuples, dans l'airain des statues, dans la pierre des monuments, dans les inflexions du discours, de l'épopée et de l'ede. » Etait-ce la Mort ou la Victoire qui me parfaitainsi? Minerve armée de la pique ou ta pâle déesse qui préside le royaume des Ombres ? Ses paroles coulaient comme du miel. Elles «étaienten réalité le jaillissement d'une source de pensée*et de sentimej' rs, uff lyrisme grave et centenu, à la fois hautain et tendre, provoqué par la paix des tombeaux. Les cimetières sont de hauts lieux de méditation. Ils sont, avec les églises, les points centraux de la vie morale d'un peuple De nos jours, on s'ingénie à les reléguer loin de toute habitation. Nos pères les plaçaient au cœur même des ;s et des villes; ils avaient constamment leurs morts sous les yeux; ils allaient jusqu'à les inhumer dans l'intérieur des églises pour mamtester l'incorporation définitive du mort dans notre splendide communion cathoïiqie. Une hygiène (ires contestée, d'ailleurs) déconseille, paraîtil, tout ceia; une législation'servile, sans grandeur, s'en fait l'écho. Elle empêche peut-être certaines épidémies; en tout cas, elle ne nous apprend pas à nous élever moralement, et, pour tout dire, elle n'est que le signe d'une sq•iété• jouisseuse que les morts ennuient. Un autre triste signe du temps, c'est la vanité qui s'étale de plus en plus dans nos cimetières. Le luxe du parvenu, cet aristocrate du siè envahi le domaine des morts. C'est à qui s'élèvera le plus beau mausolée. On n'imagine rien de plus risible quand on songe à ce que fut le léfunt, brav,e homme si l'on veut, mais ne délassant pas la commune mesure humaine, qui est la médiocrité. Réservons nos monuments aux urs. La justice et la décence l'imposent, ici que l'art intervient heureusement pour •élébrer les dons, les vertus dont un humain être orné. La Grèce, le Moyen-Age, la Renaissance ont connu ce bel art funéraire, qui est bien un des plus sûrs indices du degré de c'ivili;ation; d'une époque. Cet art hélas ! n'existe plus. Le grondement lointain du canon à travers la 'umière voilée du soleil d'automne ne fait qu'accentuer ma méditation; il la revêt du trag immense dont nous sommes témoins. Sur le champ de bataille, la Mort ne tient pasun langage sensiblement différent de celui queje viens de rapporter. Il est seulement plus âpre, 1 est épique: il rugit dans la gueule des canons, il soufflete dans le crépitement des 3i il tonne dans cette fournaise sanglanteaudessus de laquelle, le glaive au poing brandi,excitant au combat, se dresse l'image à la foisimpérieuse et douce de la Patrie. Pour les natures faibles, veules, avides, de jouissances ouavilies, la guerre apparaît barbare, monstrueuse. La Mort ne nous enseigne-t-eWc pas au contraire qu'elle est un des sommets sublimes où une nation peut atteindre? Oct. 1915.Femand Gilsool. miers jours de la guerre alors que* les troupes britanniques venant des Indes débarquaient à Marseille. On mande de Pans aux journaux hollandais que le" général Jofire a assisté au dernier conseil ç{gs minières. Le généralissime se serait prononcé de Dans le Karst, la très vive activité de l'artillerie ennemie, qui a continué hier penoant tout le jour, n'a pu diminuer l'ardeur de nos troupes à l'attaque. Nous avons légèrement progressé en prenant des tranchées et nous avons fait 55priseiaiers, parmi lesquels un ofBcier. SL Malvy, ministre français de l'intérieur, a fait approuver au Conseil des minisires un projet de loi tendant à donner auxiliaires et aux préfets le droit de taxer toutes les denrées et matières necessaires à la subsistance^ chauffage et a 1 é dairago» Ce projet est destiné à combattre le renché- ' nssement de la vie. Il complete la loi de 1791 • sur l'organisation (ïnne police municipale et; correction» c le.fet l i environ 720,000. Au mois de décembre, ce toiati formidable s'est abaissé au chiffre dé 108,«6 ré*-i fugiés entretenus par l'assistance publique et' 'onnus de la commission officielle. Il faut y ajou. '*r les Belges, qui vivent en Hollande de leur i travail ou de leurs économies et que la commis- ' sion ignore : il y en a 80,000 environ. . Parmi les localités qui abritent le plus grand'nombre de Belges,-il faut citer : Sluis, Axel, Fies- ' dingue, Middelbourg, Bergen-op-Zoom . Nassau, Rosendael, Rotterdam, Dordrecht, LaHaye, Harlem, Amsterdam, Hulst, I s Hertogenbosch, Eysden et MiLes** "amps de Weenhuizen, Nunspeet,-n etf Gouda abritent, respectivement, 500, 6,000, 6,3001 5,165 et 1.000 réfugiés. Le,-commission officielle instituée par décret du ; gouvernement hollandais afin de pl'en- ' tretien des réfugiés, est divisée en deuxl'une s'occupant des réfugiés nécessiteux, I tre des réfugiés ayant quelque ai\ ces-j derniers, il fallait procurer le logement à dosons raisonnables, tandis çru'eu devaient pourvoir é, leur nourriture et à leur habillement. Quant aux premiers, il fallait les lo-i Ser, les nourrir, les habiller, leur procurer du; travail et les instruire, etc.. Des commissions spéciales, dites «commissions^ rie Ia Reüie», des comités provinciaux et JocauxS et les bourgmestres collaborèrent à ce travail ardu. Le journal belge rend hommage aux efforts? des organismes officiel, des conùtés privés et-particuliers. Nous nous associons de tout cœur à son hom: mage. —"iet* •» ' ■ » - Grand-Duché de Luxembourg Luxembourg, 27! — La solution de la crise ministérielle luxembourgeoise semble renconlm* desdifficultés. Dans cet ordre d'idées, on attach» une certaine importance au fait que l'avocaV Loesch, qui est actuellement éloigné de la politique, a été reçu en audience par la grande-duc ■ chesse. Luxembourg, 28. — Le bruit court que 1 projetterait de former un ministère' de droit* Comme pareil cabinet n'obtiendrait 'pas un vota de confiance de la Charnue actuelle, celle-ci serait dissoute, et il y aurait de nouvelles élections.- En Bulgarie ^ SoGa,,26. — M. Popow, ministre do la justice, a déclaré que la Grèce restera neutre dans son intérêt bien compris. Il n'existe aucun motif de guerre entre la Bulgarie et la Grèce, et l'on doit comprendre aisément que le débarquement de troupes anglaises et françaises à Salonique crée une situation dangereuse pour ce dernier pays. Sofia,28. —' Le bombardement de Dedeagatch ayant détruit des propriétés privées bulgares, le gouvernement a l'intentionde mettre sous séquestre tous les immeubles appartenant à des sujets français et anglais. Les Bulgares lésés par le bombardement auraient ainsi un gage garantissant les indemnités qu'ils réclameront. Bucharest:, 28. — L'« Universul » annonce que l'escadre russe qui a bombardé Varna se composait de seize unités. Une autre escadre usse bombardait en même temps Burgras. En Serbie Paris, 28 octobre.— L'attaché militaire serbe à Paris a déclaré que dans quelques jours la Serbie, complètement encerclée el isolée,serait perdue si d'importantes forces anglo-françaises n'intervenaient pas immédiatement. Bucharest, 28.—On annonce que la population civile a "évacué Kragujewalz. Bucarest,-28. — La nomination à la légation de Berne de l'ancien ministre de Belgrade a Rome. M. Slanlchof. est imminente. M. Stantchof se trouve actuellement à Genève. l'oni >ite En Roumanie Rome, 28. — L' « Idea Naziönale » affirme avoir appris de 'bonne source que la Roumanie aurait conclu un traité 4e neutralité avec l'Àu triche-Hongrie et l'Allemagne. Vienne, 28. ~ On annonce, que, suivant un 1 entre les gouvernements ai! Au Mexique New-York/28. — Un télégramme d'EI Paso (Texas) annonce que M. Ernest Tayton, sujet iuiglais. propriétaire de mines, et un prêtre incoitnu ont élé enlevés'par une troupe armée près (te Guanacevi, dans le Chiuhuabua. L'ambassade anglaise à Washington"a protesté auprès du département de ILtat et auprès du générai Caranza. m roumain, cm j mi rs de ces en ; ma mis seront exp triées en R tonnes sont déjà parvenues à dcsl I tonus: h », 53, ree I pasIqia'il |I 50. I ! : . — i ON DE • Comptoir I1113 | intallat.,I i. 7763 I ite 8'ad:-, /. 10037 000 ' ssea I priis I^8i I10973 ME, kX£S 11149 [es da terre ISO, 'A I I' 092-4 1332 i CO et d« ettes; „7946 kilok re,do îOà 6 h., .ÜR. Ëa Dirgcti Citroen l'Ordre of i'sss JflmGn -''-•- ,; I10586- I 3.75 2,50 2,50 1,75 I NAMURe repass., avecielvel.mb. lit, ollain; I sur heures. £ très mousseux*, | 1.25 le kilo. NAMUR. 1Ö652 Irets NGER, etc, hits10758 |PM it camions. 1st d'occasions limé, ur charreti 5. NAMUR.3497. Prpf7' | NARtfJR.11136 Y-BUTOY , HÀHUR lit o (fabrication .an.*' |s?.UR et environs1 le ro.oilIenr«te Ih'té. poids et prix.: Violatie 11102 Lundi 1er novembre, fêta de la [.Toussaint, t'AMI de TORDRE ne parastra pas. FETES DE LA TOUSSAIT O-FFICESdeia CATHEDRALE ■-Le 1ernovembre, Fête de tous. fes Sai?its, Afgrle Révêrendissime Ev'êijne officiera ponti'fie(devient. : Après la messe, qui sera chantée à H heure?, Sa Grandeur, en vertu des pouvoirs qui lui ont : été accordés par Le Souverain.Pontife, donnera 1la Bénédiction apostolique avec indulgence pléj nièie pour tous les fidèles qui, s'étant confessés ! et ayant communié, seront présents à cette bcj Dédiction et prieront aux tins ordinaires. i Les Vêpres à 3 h..suivies de l'Office des Morts ! et du Salut avec benediction du T. S. Sacrement. 4 Le 2/iov.j Commémoration des Fidèles trépassés 1 A 10 h. 1/2, récitation des Quatre petites Heu \ res; aspersion au-dessus du caveau des E*êques ' dans le grand chœur et des anciennes sépultures , sous la coupole, h A 11 h., Messe pontificale, suivie de l'absoute. \ N. B. ?T- L'heure indiquée pour ces offices est l'heure centrale. \ EGLISE BES RR. PP.-JESUITES. — Fête de- la ; Toussaint : a 0 h. 30 (b.c.), grand'messe solennelle chanté© jk 4 voix mixtes par la Cœcilia du coi: Le soir, ft 7 h. (h.c.j, salut solennel pendant • lequel seront chantés les motets suivants a 4 yoix égales : Adoro te, de Doss;-S.J.; Salve Rc- Kreifcmaàer, S..T.; Tanlum ergo, Donnet, S.J.; Canl.i(|ue pour la Toussaint, Durez, S.J., après le motel à la Ste Vierge. Sermon pur le R. P. Del- , svaide, S. J» ' EGLISE SAINT-LOUP. — Contrarie des Fidèles I Trépasses, érigée l'an 1GS4. — Octave solennelle. — Mardi 2 novembre,«Jour des Ames, à 11 h., . service solwinai pour le6 Fidèles Trépassés; de < 3 à 5 h., récitation publique du chapelet; à 7 h., . salut d'ouverturs. Chaque jour : à 9 h., service célébré pour les f défunts de la Confrérie; à 7 h., salut et sermon. i LeS' sermons seront donnés par le R. Pi Pes1 cheur, Onlat de M Mardi 9 novembre, dernier jour de l'Octave, ; Adoration perpétuelle du Très Saint Sacrement; r à 11 h., messe selennelle, sermon; a -i h., vêpres; 'à 7 h., salut, sennon. ■'» TOUSSAINT' Octobre se drape dans les nuances dorées :: d'un or roux sont les feuilles, et la lumière'd'unor pâle. Elle paraît moins fluide quand des . rayons percent une. brume qui leur donne "de.. con toi ire précis. Elle aureole les feuilles qui, lendement, descendent après un tournoiement) capricieux, et qui « Malgré leur terreur de pourrir sur le sol .; Veulent que cette chute ait la grâce d'un vol. > i O telles journée?s, tissées de lumière "'doive et de douce mélancolie, vous amenez in sensiblement le Jour des Morts, cette année plus lugubre que jamais car il se lève sur l'horreur et l'immensité des champs de Datable l *** - Tant de regards trop souvent rivés au sol-se "tournent vers le ciel, a la Toussaint 1 Mais aussi, que de regards célestes,- se détachant des paradisiaques merveilles, s'abaissent vers notre teirt boueuse, puis se tournent vers Dieu,, tout pleins d'ardentes implorations pour nous ! Non, les -bienheureux ne savourent pas les délices du paradis sans une pensée pour leurs frères en ex M ! écoutez cette parol-e sublime de Sœur Thérèse de l'En Tant-Jésus, celte angéJique carmélite, notre contemporain», morte a^vingt-qyalre ans, déjà vénérée partout : « Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre. »y m • Quelle jote la Toussaint devrait donc éveiller 'dans les cœurs ! Et pourtant, à peine l'âHianeu de mots se remafque-t-elle quand on donne è cette fête l'épithôte do mélancolique : c'est que le vent secoua sur nous des feuilles mortes, tandis que le souvenir effeuille en nos âmes les peasées de deuil, a l'approche du soir, quand feinte un glas obsédant, un glas qui serait monotone si un mot ne suffisait à l'amour, un son h la 'douleur, pour ne se répéter jamais. Ch ! le glas ! qu'il exprime éloquemment la -douleur des âmes du Purgatoire et notre amour agissant qui se nourrit de sacrifices et de prières afin de hâter leur entrée triomphale au ciel 1 Pour être Auguste Frérottb. '-Méditation sorte Mort A mes (ils. ■ < Rien n'est doux comme un cimetière, surtout quand c'çs% un cimetière de village et que l'église :et de beaux arbres veillent sur lui, comme c'est le cas pour celui de Béez, près de Namur, que je d« visiter. Ici la Mort parle son vrai langage; si vous voulez l'entendre, promenez-vous sous les ormes du champ1du repos; voici ce lie vous dira, voici du moins ce qu'elle m'a dit : « Je ne suis pas si vilaine que les hommes m'ont faite; je ne suis ni si méchante, ni si crueh>. Si j'inspire tant de crainte, c'est que l'homme attache trop de prix à la vie. De ses souffrances ' et de ses désirs, il compose facilement un infini. Quand 'comprendra-t-il qu'il n'est qu'un atome de ce vaste monde, destiné à vivre ;un peu plus que l'éphémère des soirs d'été ? Joies et pleurs, tout fuit sur l'aile du temps; les heures, tour à tour souriantes et tristes, 'graves et légères, s'évanouissent comme des songes. —- Eh I quoi, c'est là ce que tu proposes en 'consolation à un humain l Elle me répondit : ' — Serais-tu comme tous ceux de ton siècle? 'Celui-ci plus que tout autre fut rempli de ce cynisme qui accorde un prix excessif à la vie. Les plus grands poètes, un Musset, un Vigny, un , ; iand, ont rempli " l'univers de leurs plaintes, magnifiant leurs souffrances et leurs 'amours comme des divinités. Ils n'ont fait qu'envenimer leurs maux et communiquer aux générations leur poison décevant. Le sentiment de la Lté de la vie est certes plein d'amertume, mais c'est un breuvage sacré. Il émouaso l'aitguilîon de la vie. Comment accorder tant d'at*tenli«n* à une douleur qui, si pénible qu'elle soit, lira un jour? Comment s'attardera des ides comme le vol des oiseaux ? De ce de vue, tout ce qui est personnel perd sa r. L'Ame s'anaise et s'élargit. La dignité et igesse humaines consistent à donner aux .choses leur vraie mesure. En dehors de cette limite,.tout n'est qu'emphase et faiblesse. . — J'entrevois, ô Mort, la bonté et la beauté •'d'une Mie acception; .permets-moi de l'exprimer sous desfigures. .Ce que tu me proposes? n'est ni l'image d'une bacchante effrénée, ni celle d'une chienne altérée et glapissante. La danse ■d'un beau choeur alterné, la grace pudique et ipresqu'auguste de la jeune fille, le geste simple du paysan qui me salue sur la route v -sont de dignes évocations d'une âme résignée a son destin d'un jour. — Une telle pensée, ô mon enfant, est c«des plus ghoses. Dans le sentiment de son êtremue apprend qu'il ap- ,ue chose de plus^vaste : lji famille fr. fr. s r 12.00 14.00 ———i •*wv la guerre à l'Ouest Communiqué allemand Berlin, 29. — Par endroits, vive canonnade et combats à Ta sape et à coups de grenades à main. Sinon, rien d'important â signaler. Communiqués français Paris, 23 octobre (23 heures). — Des actions d'artillerie particulièrement intenses et prolongées en Belgique, sur le front Het Sas Steenstra^ te, ainsi qu'au Nord d'Arras, au,Boisen-Hache et dans la région deRoclincourt. L'ennemi a dirigé en Champagne un violent bombardement sur nos positions de Ta hure et de faisons de Champagne. Nos batteries ont riposté par des tirs de répression-systématique sur les tranchées ennemies. Dans \es Vosges, une de nos reconnaissances ayant achevé au Reichsackerkopf la destruction d'une tranchée ennemie bouleversée par notre canon, l'ennemi a prononcé une contre-attaque qui a été facilement rèpoussée. Paris, 29 oct., 15 h. — Sur le front occiden|»1|». dans la soirée d'hier, 'des combats à coups de bombes et de torpilles particulièrement violents ont eu lieu au Nord de l'Aisne dans, les secteurs de Puisaleine et de Quenneviôres. Le bombardement réciproque précédemment signalé en Champagne s'est poursuivi au cour? de la nuit dans les mômes régions dcTahurc et de Maisons de Champagne, ainsi que vers l'ou* vragedela Courtine. Communiqué anglais Londres, 18 octobre. — Le feld-maréchal French communique : Depuis le 24 octobre, la situation sur notre front est inchangée. De part etd.'autre on travaille aux mines,mais les résultats ont peu d'importance. L'artillerie ennemie est devenue aetive à l'Est d'Ypres et au Sud du canal de La Bassée. Noire riposte fut très efficace.* Nos aviateurs ont descendu Lier deux avions allemands; l'un tomba dans nos lignes et l'autre derrière le front ennemi. list la ouirn Communiqué allemand Berlin, 29. -— La situation ne s'est modifiée nulle part. Communiqué autrichien Vienne,29. — Les troupes alliées combattant près de Uzartorjsk ont pris hier le village de Rudka d'assaut. Ailleurs, au Nord-Est, rien'.(te nouveau. Communiqué russe Pcfrograd, 23. —A l'Ouest de Riga, près du lac Babit, petits .contacts. Les Allemands ont «mlinué sans succès leur attaque à l'Ouest d'flexkuil (25 km. au Sud-Est de Riga, sur la Duna). Sur la Duna, depuis la ville de Liewenbof, en amont de Jacobstadt, jusqu'à la région d'iliuxt, combats d'artillerie et fusillades. A l'Ouest de Dunaheurg, les Allemands ont continué leur attaque à beaucoup d'endroits,mais leur effort n'a pas eu de résultat. Le combat continue. De ci delà, le feu de l'artillerie a atteint une grande violence. Au Sud de Dunabourg, jusqu'au Pripjet, petits combats. Au S"ud du village *le Miczwiezc (10 km. au Nord-Ouest de Czarlorysk),l'ennemi a attaqué. 11 s'est heurté à notre contre-attaque et l'on en est venu a un combat à la baïonnette. serre anstro-iMboin Communiqué autrichien Vienne, 29. —- Hier, h canonnade ennemie a de nouveau'augmenté d'intensité sur le front de l'Isonzo. La 3earmée italienne n*a pas, jusqu'à présent, renouvelé son attaque du' plateau de Doberdo. En revanche, plus au Nord, h 2e armée a continué en vain à assaillir plusieurs fois nos solides positions voisines ainsi que celles du bassin deFlitsch. Deux autres armées attaquent, l'une le front des Dolomites, l'autre le Tyrol méridional. Dans le secteur de Riva, de nouveaux combats commencent. Sur le plateau de Lafraun, l'ennemi se raproche à l'aide de sapes. Au Nord dû forfm - Luseru », une tentative d'attaque a échoué sous le feu de notre artillerie. Devant le Col di Lana,six assauts italiens se sont écroulés hier après-midi. D'autres attaqués peu importantes ont échoué" devant nos positions du Tre-Sassî, de Fanes et du défilé Nord de la vallée de Travenanz. Dans le secteur de FJitsçh, sur le penchant Ouest du Javorsek, une attaque ennemie a été repoussée devant nos obstacles; les assaillants ont eu des perles sanglantes. Au Sud Est du Mrzli Vrh et devant Dolje, des forces considérables ont de nouveau attaqué nos lignes et ont été également repoussées. Le combat ne continuo que pour la possession de quelques morceaux de tranchées. Au secteur au Nord de Selo, le soir, un assau« ennemi qui s'est aussi écroulé sous notre feu. Au.Nord de ; a nie, les Italiens ont essayé en vain de 'l'Isonzo.La tête de pont de Görz s'est trouvée de nouveau exposée à une violente canonnade. Une attaque isolée de l'ennemi contre le Monte Sabotino a complètement échoué. Plusieurs bataillons italiens,qui se sont avancés, contre notre secteur au Nord du Monte Sa* Michèle, ont été obliges par le feu de notre artillerie et de nos mitrailleuses de regagner à la hàlc leurs a bris.» Communiqué italien Rome, 28.—- De notre nouvelle position sur la rive droüc de l'Elscb, dominant les voies de communication dans la vallée, notre artillerie a, avec précision, ouvert le feu sur un %ain militaire dans la région de la zone de, St-Ilario," Nord de Roverctto, et lui a causé- de grands dommages. Dans le Cordevolesupérieur, sur les versants escarpés du Col di Lana, nous avons pris une redoute. Dans ces tranchées nous avons trouvé des cadavres et fait 8 prisonniers. Notre offensive depuis les hauteurs de Santa Maria jusqu'à Tolmein a réalisé de nouveaux progrès. 21 orisnivuifw ont été faits. BUREAUX; ? Croix, 29, Namur En Russie -Pctrograd-, 28. — Le « Rietch» annonce que, d'après les évaluations du ministère des finances, les cleltesMe la Russie s'élèveront, à la fin d,« -JlESlïl* 1916 à 16,794 millions de roubles, contre 8,800 millions en 1914. Pétrcgrad,28*Le général Rennenkampf nouveau catégoriquement contre l'envoi en .est rendu en Suisse pour y rétablirsa. santé , *£^^TZ^^& front français. En Italie Milan; 28. — On mande de Rome au « Co'rrierc délia Sera » : — Hier, il y a eu un conseil de cabinet; tous les ministres y ont assisté. M. Sonnino a exposé la situation telle qu'elle résulte des derniers évé nements qui se sont passés en Orient. 11 n'existe pas de motifs de croire que la Grèce et la Roumanie, encore neutres en ce moment, abandonnent cette attitude Dans les' cercles diplomatiques de la Qimdniplc-ïïutente, on approuve la façon de voir de M'. Sonnino, qui est d'avis de ne [dus faire de propositions ni d'offres aux Etats neutres jusqu'au moment où la Quadruple Enkntc aura obtenu des résultats décisifs sur les différents théâtres de la guerre.Sicesrésultats s'obtiennent.onpour■rait■ alors reprendre avec succès les négociations. Rome, 28. —Le Conseil des ministres a décidé de faire des économies importantes sur le budget et de créer des impôts nouveaux, parce que les impôts de guerre votés jusqu'ici, et qui ne donnent que 100 millions de lires par an, ne suf fiisent pas. On projette d'imposer les chasses réservées, lesdécoralions et les télégrammes. En Angleterre ' Londres, 28 octobre. — Le secrétaire d'Etat à la guerre, M. Tennant, a fait savoir à la Chambre des Communes que le général sir Evya?» Mahon a été appelé au commandement des troupes anglaises en Serbie et qu'il a reçu ordre d'opérer de concert avec les troupes françaises. Londres, 28, — On annonce officiellement que te croiseur « Argyll » s'est échoué ce malin j la côte Est de l'Ecosse. Le mauvais temps fail craindre que le navire pourrait être complètement mis en morceaux. Tout l'équipage a été sauvé. Londres, 28. —- M. Hughes, chef-du parti ouvrier, sera nommé président du conseil à la place de M. Fischer. Zurich 28. — On apprend de source autorisée que l'Angleterre demande aux puissances de l'Entente qui reçoivent des vivres et du matériel de guerre des Etats-Unis une taxe de 10 p.c. « ad valorem ». Celte taxe n'est pas seulement exigée de la Russie, mais aussi de l'Italie et de la France. Londres, 28 octobre. — D'après le « Daily News », on ne réduirait pas le nombre des membres d a ministère, mais on investirait la Commission de la guerre (le pouvoirs réguliers. Elle aurait voix prédominante pour tentes les mesures se rapportant à la guerre: Les décisions de la Commission ne seraient phis soumises au Conseil des ministres, excepté dans le cas où il s'agirait de nouvelles expéditions ou de nouvelles directives. La Commission comptera au maximum sent membres. Londres, 28 octobre. — Le « Times » signale que le général de brigade Tréfusius est tombé au front le 24 octobre. Los pertes de la marina marchande anglaise En Hollande Londres, 29. — P'après un avis de l'Uniondes compagnies d'assurances Underwrighf. de Liverpool, Je montant des pertes occasionnéespar ta guerre à ta marine marchande anglaisependant le trimestre juillet-septembre 1P15s élève à 7.972 millions de livres sterling. Pendant le trimestre correspondant de 1915, cespertes ne s'élevaient qu'à un million de livres. ———».— En France Changement ministériel Paris,. 28. — Le «Petit Journal » affirme qu'il n'y a,ma pas de crise ministérielle proprement dite, mais que l'on remplacera automatiquement l'ancien cabinet par un nouveau. M. Poincaré a eu mercredi un long entretien avec M. Briand, qui, de son côté, a vu plusieurs ministres et des hommes politiques. On fait'circuler la liste suivante dans les couloirs de la Chambre : Présidence et- affaires étrangères, M. Briand, avec M. Jules Cambon comme soussecrétaire; justice, M. Viviani; guerre, général -Gallièüi; marine, amiral Lazard; agriculiure, M. Clemenceau; commerce, M. Koltz. Il y aurait encore six mini-ires sans porlefeuiile : MxM. de Freycmet, Léon Bourgeois, Combes, Méline, iules Guesdeet Denys-Codnn. MM. Ribot, Malvy, Sembat, Thomas, Godard, Thierry et Besnard resteraient à leurs, posies respectifs. Paris, 28. —- Les pourparlers au sujet de la transformation du Cabinet ont continué mercredi toute la journée. M.Pomcar^a reçu MM. Viviani et Briand. Paris, 27. — M. Arisiide Briand a été interviewé hier soir par les représentants de la presse au sujcule la situation ministérielle. II a déolaré ce qui suit : — Je poursuis des pourparlers lont en ne ne remplissant aucune mission officielle, car H n'existe pas de crise ministérielle.^11 ne s'agit, donc que d'une série d'entretiens officieux que j'ai avec divers hommes politiques. Je vous prie de dire que tel esi le caractère de mesdémar ches; c'est pour cela d'ailleurs quejenepuis rien dire de précis. Jeudi, à^midi, je pourrai peut-être en dire davantage. » P; ris, 28. —Le « Journal «croit savoir que les soussecrétariats d'Etat seront supprimés, sauf celui des munirions, dont M. Thomas restera titulaire. Contre l'alcoolisme, -r- Paris, 28. — Dès à présent, il n'est permis de servir des appéritifs à Paris qu'à partir de 11 heures du malin. On ne peut verser aucune boisson alcoolique à des femmes ou à des hommes'âgés de moins de 18 ans. La classe de 1917. — Paris, 28. La Commission parlementaire d'hygiène a exprimé des appréhensions au sujet de l'appel de la classe de 1S17 pour le' 15 novembre. Elle a ajouté quecet appel pourrait sans inconvénient evoir lieu pour le 15 mars 1916. Troupes aDglaises a Marseille. — Paris, 29. — On mande, de Marseille : Depuis le lob* e des troupes anglaises sent arrh des i •«.sm t'riel d,. (Hui.r

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This item is a publication of the title L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire belonging to the category Gecensureerde pers, published in Namur from 1839 to 1918.

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