Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 11 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 29 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/np1wd3rr3q/
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4*°*' Anaés - N. 910 - Ed. B «Ht eesTinss Mercredi 11 Avril 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 i«es bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou môme pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mtw« 1 Mois Fr.S.G0-Mk.2.4O Fr1.50-Mk.î.20 TIRAGE :IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Hetié A*'aw«M.«aî ci Jatirna! Qaolldlcn iHlIpaaiattï b Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENR! MAUS ■iiiiiijnii-tgjcpwi.^bi'iihl)'.'TBai<i<i w w'-kwioTi iwni. ■ ihiwiilii m ju «ii'^iu.ijiik.»ul tmmmnrn ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie. . 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières... 1.00 PETITES ANNONCES La peiite ligne ...... 0-50 La grande ligne » 1.C0 TIRAGE :t(O.OO0 PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUES OFFICIELS AÏ-LE*. Ai* lia BERLIN, 10 avril. — Officiel de midi : Theâtre ae la gueiïe à l'Ouest. Groupe d'aimés du ield-maréciial prince li^ities Kuppreciit de Bavière: La bataille près d'Arras continue. Après plu sieurs jours d'action de grandes masses a'artilteri d de lance-mines, les Ang.ais, hier malin, après un recrudescence des pi us violentes par l artillerie, on attaque nos lignes sur un front de 20 kilumèirei Dans une âpre luile, ils ont réussi à pénétrer dan bos positions sur les routes rayonnant d'Arras; il n'ont pas réussi à percer nos lignes. Dans leur en dnrance tenace contre aes forces supérieures, den: de nos divisions ont eu des pertes sérieuses. Ai Sud-est d'Ypres, des groupes de choc se sont avan eés jusqu'au delà dei la troisième ligne anglaise ont fait sauter des abris et sont revenus avec uru cinquantaine de prisonniers, sept mitrailleuses e lance-mines. breupe d'armée dn Kronprinz allemand : Une attaque française près de Laffaux ( r.ord-cs de SoissonsJ s'est écroulee dans notre feu. Le lont de l'Aisne et près de Reims, l'action de l'artLlerie < iié très vive uepuis midi. Dans la Champagne occi acniale, des deux côtés de Prosnes, des poussées d< t «connaissance nous ont ramené 36 Français prison aiers. Groupe d'armée du duc AlbreéM : Pas d'év nements essentiels. T ne a ire ae ia guerre à i'Bst, Par un feu modéré et une action minime au: ev&nl-posies, la situation est inchangée. irront an j&aeedoine: Rien de nouveau. BERLIN, 10 avril. — Communiqué ofj. Ae hiei soir : Des deux côtés d'Arras on a combattu âpremen pendant «a journée. L'aaveisaire a pénétré dans ui élément de nos positions. Sur le front de l'Aisne et en Champagne vigoureuse luite d'ariUlerie pai moments. A l'est et en Ma-.édoine rien de nouveau La guerre sous-marine. BERLIN, 9 avril. — Officiel ; Onze vapeurs et 13 voij.ers, jaugeant ensemble 38,224 tonnes, ont été coûtés dans la Méditerranée Parmi eux figurent : le vapeur grec « Arthemis >; (1,500 tonne:j, coulé le 23 mars; le vapeur italien si jVof; £/,»•>£ i-vililCjlJ, le i'uyeur norvégien-a aut-lairix si (2,ô(;8 tonnes); le vapeur armé anglais « Queen-Eugenia » (4,358 tonnes), coulé le 25, qui faisait rouie d'Amérique à Kaiactii avec des marchandises diverses; le vapeur armé anglais « Led-bury » (3,040 tonnesj, coulé le 26, chargé de céréales, de Karachi pour l'Italie; un novae ae 200 tonnes appartenant à la fio'ulle anglaise du Tigre, coulé le 27 et se rendant d'Angleterre en Mésopotamie avec des provisions; un vupeur inconnu chargé de 4,000 tonnes, coulé le 31 ; le vapeur armé français k Ernest-Simons » (à,555 tonnes), se rendant de itîarseii.e à Port-Saïd, coule le 3 avril; le vapeur armé français « Saint-Simon » (3,419 tonnes), se rendant de Bizerie à Huelva; le vapeur grec chargé k Basileas-Constantinos », coulé le 4 avril dans la met Ionienne (9,272 tonnes). Les voiliers coulés liaient chargés pour la plupart de soufre. BERLIN, 9 avril. — Notre torpilleur « G. 88 », a été coulé dans la nuit du 7 au 8 avril devant la tôte des Flandres par un sous-marin ennemi, au moyen d'une torpille. L'équipage a pu être sauve ;n grande partie. AUTRICHIEN; VIENNE, 9 avril. — Officiel : b-roupe d'armée du reiamaréchal général von Maciseasen : Des troupes d'attaque ont fait 46 prisonniers an lord de Fccsani et capiuré deux mitrailleuses. Front a'arme a ae rarcniauc Joseph: Des détachements d'écMireurs russes ont cnerché mnement à prendre contact avec nos troupes en flusieurs endroits. Plus au nord, rien d'intéressant. ïneâtre de la guerre italien. et Théâtre de la guerre au £ud-Ksî, Rien de particulier à signaler. Evénements sur mer. Le 8 avril, de bonne heure, des avions ennemis nu jeté des bombes sur Harcela et Sistiana. Peu iprès, plusieurs de nos avions ont auaque le campe-nent de baraques de Vermigliann,qu'ils ont bombat-iés avec succès, A part un Seul porté manquant jus-ju'ici, tous nos hydro-avions sont rentrés indemnes. Nous apprenons de source autorisée que I'hydro-rvion porté manquant depuis le 8 avril, avait à bord 'ingénieur électricien Ruchmann, volontaire d'un m, ainsi que l'ingénieur électricien d'élat-major ïeinhauer. TURCS CONSTANTINOPLE, 9 avril. — Officiel : A part des escarmouches qui se sont terminées •n notre faveur au front du Caucase, rien d'impor-2ni à signaler. BULGARES SOFIA, 8 avril. — Officiel : front en Macecloine : Sur tout le front, activité assez faible d'artillerie, îencontres entre patrouilles, entre les lacs d'Ochri-'.a et de Prespa. Front en Roumanie : Feu d'arti.lerie contre Oalalz et sur la rive mérl-icnale du bras St-Georges, près de Nalmidis. FRANÇAIS PARIS, 9 avril. — Officiel de 3 h. p. m. : De la Somme à l'Aisne, rencontres de patrouilles endant la nuit. Malgré le mauvais temps, l'activité es deux artilleries s'est maintenue très vive dans (plusieurs secteurs. Au nord-ouest ae Reims, une at taque ennemie sur nos positions en face de Coure; a échoué sous nos tirs de barruge. Au sud de cetu ! locautr, deux détachements ennemis onl été re pousses après un vif combat à ,a grenade. Dans h région de Maisons-de-Cnamp-igne, nous avons rce s Usé quelques progrès à la grenade. Rien à signalet g sur le res.e du front. i PARIS, 9 avril. — Officiel de 11 h. p. m. ; De la Somme à l'Aisne, notre artillerie a bom s bardé énergiqurment les pjsitions ennemies. L'en s nemi a réagi notamment au nord de t'Aisne et sut ha ville de Reims qui a été soumise à un bombarae< i meru intense. Quelques victimes dans la populatior i civile. En forêt de Parroy, nos grenadiers ont repoussé une tentative ennemie sur un de nos postei , avancés. ; PARIS, 7 avril. — Officiel de l'armée d'Orient • i Canonnade dans la région de Cervena-Stena e\ entre les tacs. Fusillade et rafales de mitrailleusei sur le secteur italien. Un avion ennemi a été abattu t au sud du lac de bon an. Deux officiers et un mécanicien ont été faits prisonniers. ' itUasEl | PETROGRAD, 7 avril ; jrront a l'Ouest: Après une viotenin préparation d'artillerie, en partie efiectuée par aes grenades chimiques, »es Al-lemanas ont réussi, apres avoir passe a l ojjenstve, à occuper une partie de nos tranchées, à l'est ae : Plankanen, à 20 verstes au sud de Riga. Par notre cunire-attaque, l'ennemi en a été rejeté et la situation a ete rétablie. Dix de nos avivas ont effectue un raid dans la uirccuon de Solcal et ont iété des bombes *ur aes dépôts et des gares du chenun de fer à voie étroite pic s du village de Kuta, au sua-ouest de Smnimiiy. ainsi que sur d'autres localités, occupées par des troupes ennemies. Front en .Roumanie: Dans la direction »c/a m liistritza, l'ennemi a tenté api ès une préparation d aniherie ù assaj.ir notre position vMre ta rouie jucobeni-Valepuina et la voie ferree, il a été touteiûis rejOuU par noire fusaïaue et le feu de nos nutiai,leuses. Le 4 avril l'ennemi a at.aque à deux reprises, après un vigoureux feu Id artul-erie le tecieur de notre position enire i'em-boucliure du fleuve Ryihnix et le ullage de lirend-, ' h.t'" ■ • .;; y ^ ... t. .. . . j*.t u chaque lois repoussé par nos feux d'arlidene et nuit aide usas. Des avions français ont bombardé deux fois une batterie ennemie au nord du village de Gar-van (Dobrudja). Sur le restant du frent feu réciproque et activité a'éclaireurs et d'avions. Front du Caucase : £Va réciproque. ITALIEN1 ' ROME, 8 avril. — Off.ciel ; Activat habituelle aes aeux artilleries. La nôtre a effectué des tus de destruction d installations mi-Ihaues à Mon, aans la vallce de la Lagarmu. Pendant une poussée nocturne de nos aviateurs, ceux-ci onl jeté environ une tonne de matières explosives sur djs abris ennemis et des dépôts à Reifenberg et a Mesari, dans la va.lée de la Branica (Frigtao). Quoiqu'étant pris sous un feu violent de batteries ae défense ennemies, les aviateurs sont reevenus indemnes à leurs points d appui. Ce malin, une escadrille d'hyaro-avions ennemis a exécuté un raid au-dessus de la région de Monfalcone. Un appareil ennemi a été atteint par le feu de noire artillerie et abattu à Cass.gjano. Les deux occupants sont tués. ANGLAIS LONDRES, S avril. — Officiel : Nous avons réalise des ptogrès considérables sur un front de 3,000 yards, au cours de la nuit, au nord de Loubeval, situé sur la route Bapaume-Cambrai. Des détachements de choc ont pénétré pendant la nuit dans les lignes ennemies. Plusieurs points onl été enlevés el quelques prisonniers faits. Les tranchées ennemies au sud-est d'Ypres ont été fortement endommagées par notre le u. Nos avions ont effectue hier et la nuit passée plusieurs raids et ont jeté quantité de bombes sur un hangar aérien, une gare de chemin de fer, un transport et sur une u aller le en activité. De bons résultais ont été constatés. Trois hangars, peut-être aussi un quatrième, ont été. détruits; un hangar aérien et des transports ennemis ont été ataqués avec succès, des mitrailleuses et un ballon-cerf-volant ont été détruits.Evénements aériens et navals. LONDRES, 8 avril. — Communiqué de l'Amirauté : Des hydro-avions onl attaqué durant la nuit du 8 avril, le rnône de Zeebrugge et jeté de nombreuses bombes. Simultanément, des attaques aériennes jurent prononcées contre les dépôts de munitions de Gand et Bruges. Nos avions sont rentrés indemnes. La même nuit, nous avons torpillé au large de Zeebrugge, deux destroyers ennemis. Nous avons constaté que l'un d'eux a sombré. Le sort du second est inconnu, quoiqu'il fût gravement endommagé. Nous n'avons subi aucune perte. (Nous apprenons de source autorisée que les attaques des aviateurs anglais n'ont occasionné aucun dégât militaire. A Bruges, un Belge a été tué et deux femmes blessées. Ainsi que le chef de l'Amirauté l'a publié, un torpiljeur a été coulé au large de hi côte flamande par un sous-maria anglais. Un second torpilleur a été attaqué il est vrai, mais le coup de torpille dirigé contre lui ne l'a pas atteint.) Lisez LE BRUXELLOIS ! 1 «. Toujours mieu* tntu.'tnûU | Dernières Dépêchés ! L'Allemagne et l'Amérique Berlin, 10 avru. —,../e Kortî-iaain au « LoK&i-Anzciger » : Dî,u cents Allemands ont tenté ae aetriurc ie tunnej t ; ctienjin de 1er à BrigUton ; l'affaire a dégénéré en oataule réglée. Un soldat allemand et un tvolaat africain ont été tués ; en outre ùtaucuup Qc porsi/nn-=s om été b'es»*»® Finalement les Allemands furent Snè.és. : Berlin, 10 avril. — On mande de Washington aux journaux bf.iois, ,q.:Q 2 à 3 mine volontaires se son[ présentés au service d'aviation américain en France, fanai eux ugire !e fus unique du ministre de l'intérieur Lang. L'.-scaariue des aviateurs américains en France sera autorisée à l'avenir à arborer les couleurs américaines. Pepigrtan, 'à avril, ir.avas.) — Un sous-marin al-lemtiiu a lui piilé un vapeur américain à 20 milles de Banyuls-sur-Mer. Une cnaioupe est partie à toute vapeur de Port-Vendre-- pour le lieu du sinistre. Le vepeur- avait malheureusement déjà sombré. Sous-marins aiiemanos signalés dans les eaua américaines. Paris, 10 avril. — Le « journal » apprend de Washington, que des sous-marins aHemsmis ont été signaies entre tes '"les B-rmuûes et Purto-Rico. Le rneme journal annonce que ia flotte américaine est mobilisée. L'Âtitridie-Hûiigrie rompt les relations avec l'Amérique Vienne, 9 avril. — Comme suiie à l'état de guerre qui existe entre l'empire allemand et ies E,uto-Ltnis d Amérique, le représenant aiploma-rique ae la monarchie a "Washington a été invité à demander au gouvernement des htats-Unis c;s passeports et à quitter le pays, accompagne du personnel ae 1 am-cassade. Les passeports ont été remis au chargé d af-taiies américain. Amsterdam, 10 avril. — L'Agence Reuter mande -■ V*. .'"1. _ ... ciïî i&ïsà î-fcms /lit vi res autrichiens ancrés dans les ports des Etats-Unis. La Bulgarie rompt épieiuesii Amsterdam, 10 avril. — L'Agence Reuter an-acnce de Washington que la Bulgarie a également rompu les relations avec les Eta.a-Unis d Amérique. (Une confirmation du côté bulgare n'est pas encore arrivée.) L'émancipation des juifs en Russie. Stocknoim, 10 avril. — Un ukase, signe du 3 avril, a décrété qu'en Russie les juifs seiaient.dé-'' sormais mis sur le même pied que tous les autres sujets. Retour de Pleekanofi en Russie. Stockholm, 10 avril. — D après des nouvelles reçues par les journaux, le socialiste connu Pleckanoff retournera sous peu en Russie ; on sait qu il vivait dans l'exil, en Italie. Le gouvernement russe se proposerait de créer à son intention un portefeuille du Travail. La Russie et la Turquie. L'Agence Raaio apprend à la date du 9, de Pé-trograd, que le ministre russe des Affaires étran-gèies, M. Miîjoukoff, a déclaré à l'occasion d'une réception de journalistes, que la Russie a adressé à la Turquie une demande sans engagement, au sujet de la liberté des détroits et de l'avenir de l'Arménie.Cession d'îles russes à l'Angleterre. D'après le « Nya Dagligt Ailehanaa », ae Stockholm, des voyageurs venus de Russie affirment sur la foi de communications faites par un fonctionnaire du département des Affaires étrangères russe, que le Gouvernement provisoire est en négociations avec le gouvernement anglais pour l'affermage à l'Angleterre d'Estiand ainsi que des îles Dago, d'Oeseï et du groupe des îles Aaland. Cette cession se ferait en garantie d'un nouvel emprunt russe à émettre en Angleterre. ï) n accord entre l'Allemagne et la Frastea. Le gouvernement français a donné suite à ia pro-tesratkm de l'Allemagne et a ordonné qu'on n'employât plus les prisonniers allemands à moins de 30 kilomètres du front. Les difficultés d'approvisionnement en France. Berne, 9 avril. — On mande de Paris aux journaux lyonnais : Par suite des difficultés momentanées de l'approvisionnement du pays, l'office de ravitaillement et de transports maritimes a été confié aux soins du ministre Violette. Berne, 9 avril. -—Le « Petit Parisien » annonce que les prévisions pour les récoltes françaises &snt encore pires depuis quelque temps. Ce sont les cé-réaies d'avoine qui ont le plus souffert, en outre les semailles de printemps sont compromises. Dans le midi de la France, on s'efforce d'introduire la culture des pommes de terre, des haricots, mais les semences nécessaires font défaut. Mort d'un aviateur. Berlin, 9 avril. — La mort a de nouveau enlevé des rangs de la troupe aérienne un des meilleurs. L'aviateur de combat Berr est tombé le 6 avril. Son avion a eu, pendant un combat aérien, une collision avec l'appareil d'un camarade. Les deux piiotes se sont abattus mortellement. L'aviateur Berr avait vaincu 9 avions ennemis et un ballon captif. Il est mort en héros et en vainqueur. L Allemagne et Cuba. Havanna, 9 avril. — Le Président de Cuba a si gné la déclaration de guerre avec i Allsmagne. Havanna, 9 avril. — Le Gouvernement a' saisi . navires allemands internés. Les équipages ont ét arrêtés. On annonce qu'on a pris les mêmes mesu res pour les deux navires allemands interné- à Çien fugos et à St-Iago. Grave explosion en Espagne. Berne, 0 avril. — On mande de Maorid aux jour naux lyonnais, qu'une grave exp,osion s'est produit) aux établissements pyrotechniques de Reas, dan: la province de Sara gosse. De nombreux ouvriers on été tués et beaucoup ont été blessés. On ignore en core le total des victimes. Un emprunt taieiieur en Roumanie occupée L'Office économique ausiro-allemand en Rouma nie, a 1 intention d emeure sous peu un emprunt intérieur de 60 à 100 millions, afin de faire face auî besoins financiers du pays. Les conséquences de l'entrée en lice de i'Amarique au point de vue allemand. « A quoi pou vous-auu& nous attendre ae in par; des Etats-Unis? » se demande l'opinion pubiiqut allemande. Les principaux organes ae la presse ré-pondent, en substance, de la façon suivante : « S: i on examine de sang-froid la situation, il apparai! comme probable que 1 accroissement numérique incontestable de nos adversaires, ne se traauira nullement par un renforcement notable des forces de combat qui omis seroai opposées. Avec les 50 à 60 mille hommes de troupes dont les Etats-Unis pourraient dispeser imméaiateinent pour les envoyer sur le continent europeen, ils ne peuvent apporter une contribution décisive aux efforts des Aliés. 11 taut que les Américains créent et organisent de toutes pièces une arniee moderne considérable, s'ils veulent arriver à un résultat effectif. Mais il se passera des mois avant que ce résultat puisse être atteint. La grande aitîiculté réside aans la formation de cadres appropriés, les officiers de l'armée active n'existant qu en nombre limité et ceux de la réserve faisant totalement défaut. De plus, ii leur manque la pratique et„partant l'expérience des opérations de la guerre moueme. En supposant qu au bout d'un certain temps, une grande armée américaine se trouve enfin oioçigé, Mx*4*»*pst£s*.£a Europe «ascsiatrurak de sérieuses difficultés, en raison du manque de moyens de transport suffisants, il ne faut pas perdre de vue, en effet, qu'il ne s'agit pas seulement du transfert des troupes stsr les fronts de bataille européens, mais aussi de tout un matériel de guerre, et d'en assurer te ravitaillement régulier. Et ce n'est pas là 1a moins importante des questions, car dans les pays de l'Entente, il se fait déjà cruel,ement sentir une disette de vivres et de combustibles. De plus, les grands transports seraient exposés aux dangers d'être coulés par les sotis-marins allemands qui trouveraient en eux des proies toutes désignées, faciles à atteindre. Aussi il y a tout lieu de croire que les nouvelles troupes américaines resteront tranquillement chez olies et se borneront à défendre les côtes contre toute attaque possible. En ce qui concerne la flotte des Etats-Unis, en quoi pourrait-elle jouer un rôle plus efficace que celle de l'Angleterre, qui en est réduite à éviter les combats en haute mer et dont la besogne se trouve limitée à la police des mers, particulièrement dans les eaux territoriales? Reste la question de 1 appui financier et autre matériel^ui pourrait être prêté à l'Entente. » Les journaux allemands assurent qu'à es point de vue-là il n'y a aucune raison de s'alarmer outre mesure, attendu que les Etats-Unis n'ont cessé jusqu'ici de prêter aux Alliés ce double appui et qu'il y a plutôt liéu de s'attendre à une diminution de l'importance de cet appui, pendant quelque temps à venir, les Etats-Unis devant avant tout songer à leur propre organisation et, dans ce but, revendiquer pour leur propre usage une notable partie de la production nationale en matériel de guerre et en munitions. I l'f DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) Mort du prince Frédérie-Ciiarles de Prusse On nous annonce de Berlin, que le prince Frédéric- Charles, qui fut fait prisonnier récemment et gravement blessé, par les Anglais au cours d'un raid aérien, a succombé en héros à la suite de ses blessures.Les commentaires de. la presse, Berlin, 10 avril. — Tous ies journaux consacrent des articles sympathiques au prince Fréderic-Char-les.La « Norddeutsche Allgemeine Zeirung » écrit : Dans les milieux ies plus étendus avec lesquels le prince avait été mis en contact par sa vive acHvité sportive, il jouissait d'une grande popularité par ses bril.antes performances et par sca amabilité. Du « Berliner Lckal-Anzeiger » : U a dignement suivi les traces de son inoubliable aïeul, dont il portait le nom. La « Deutsche Tageszeîtung » dit : Quelque douloureuse que soit cette perte, au-dessus d'eje brille cette image subiime : à savoir que dans notre armée les fils de nos maisons princières savent souffrir, combattre, verser leur sang et mourir aux côtés des fils du peuple. C'est là ce militarisme allemand que nos ennemis craignent et haïssent, parce qu'ils ne savent point l'imiter. La « Gazette de Vos » écrit : En tant qu'homme ce second fils du prince Léopold a su s© rapprocher de tous ceux qui furent en relation avec lui. Il était affranchi de toutes les obnubilations et de tous les préjugés, si souvent inhérents à ceux qui sont nés au faite de l'humanité. Il est à remarquer à l'occa sion de cet événement si tris<e qui atteint les cercles les plus éloignés en Allemagne, que les Français ont oublié à cette occasion ce que l honneur et 3 le bon ton commandaient. Une grande partie de la % presse française a saisi cette occasion pour se moquer de !'Ai>;magne en général eî des princes allemands en particulier, La pfe»uri? croissante des vivrez en Angleterre. Lngano, 9 avril. — Le correspondant à Londres , du « Corriera » se plaint de la penurie croissante ; des vivres en A.ngâterie. Les cartes de pain seront t introduites le 15 avril, La farine de frumeat aoit ., ej-e meiangée avec au riz, de ia farine de mais et des haricots. Les restaurants reçoivent pour chaque client, par semaine, 750 grammes ae pain, 300 grammes ae farine, 250 grammes de sucre et 2 kilos de viande. Les grandes cuisines d'hôtels sont réquisitionnées comme cuisines populaires. En Italie tous les restaurants ont été forcés û introduire des prix uniformes pour les repas et les boissons.Uns déclaration de la Ligne polonaise, Berlin, 7 avril. — A l c-cca»h<n o ua a^v-i du gouvernement russe aux Polonais, la « Ligue » polonaise a publié une déclaration disant que le nou veau point de vue du gouvernement russe ne peut en aucune façon moditier son point de vue fonac sur des principes. La « Ligue » déc.are que aes relations entre la Pologne et la Russie, tocuecs sur le droit public, seraient de toute façon nuisibles à la nationalité et à l'avenir politique de ia Poio-gne. La setue base des rapports entre les deux Etats, est la complété indépsnaance de la Pologne vis-à-vis de la Russie. La déc.aration termine en réciamant une armee polonaise, qui est la condition sine qua non de l'existence de l'Etat polonais. L'Allemagne et ses ennemis, Nous lisons aans la a Ga^-tte ae nuiicfort La Chine notre ennemi? L Amérique notre ennemi ? Pour Dieu, où est ie bon sens ? D ou a nécessité de ces déclarations de l'état de guerre? un dirait que le monae entier est atteint d'une maladie contagieuse. On frémit devant le pouvoir que possède ce mot, ce mot mensonger, ce mot simple, l'idée fixe, sur le monde entier. Les p&upies ne s'enu*iK&M plus, c est une contusion ae langages sans pi ecéûent. La guerre menace de dépasser les forces nature.ies de ia terre. La production est au-aessous des limites de ia consommation. L enenérissement devient un héritage permauem et international. Toute i'tu-rope souiire déjà de privations et aans le nouveau . monde, autrefois inépuisable,on se familiarise déjà, dans le cas de mauvaises récoltes, avec i idée du rationnement et la détresse des vivres; mais malgré cela, on se précipite dans la guerre, qui ne p.ut rien améliorer, mais plutôt aggraver la situation. Faut-il qu en raison d un faniume imaginaire qui apparaît dans l'imagination des Anglais, qui n'ont jamais su apprécier le germanisme, la catastiopne de ia famine accable îe monde? Jusqu'ici seul la peuple russe s'est révolté avec un succès de début ass;z radical — c'est un premier témoignage en faveur de notre cause — mais ce n'est pas ie réveil. Les oreilles se sont si habituées depuis trois ans à des secousses violentes et graves que même le négociant, qui tient compte de la portée économique, hausse, résigné, les épaules quand on lui dit que la puissance économique pendant la guerre et après la guerre, est et sera du côté de nos adversaires; il y songe non pas comme un desperado, mais comme un homme sain dans un asiie d'aliénés. Un jour ils devront se rassurer et reconnaître leur erreur. Philosophiquement forts de notre conscience, nous continuerons notre tâche journalière et nos commentaires. Les combats à Toboly et l'esprit de l'armée russe. Bras dessus, bras dessous ies soldats russes, représentant l'armée de la Russie sans Tsar, s'en retournaient dans la poussière au enamp de bataille, amenant avec eux un major blessé et d'autres officiers. Nos soldats se montrèrent aussi bienveillants , envers eux qu i;s l'avaient été envers les soldats du Tsar. Aussi longtemps que l'ennemi garde les armes à la main, nous le combattrons par tous les moyens possibles, — et Dieu sait si les Russes ont sufiisammeni fait connaissance à Toboly de la terrible méthode de guerre des Allemands 1 — mais nous traiterons toujours avec égard nos prisonniers. On ne peut apercevoir aucune trace de haine chez les vainqueurs, tes Russes affirment d'ailleurs de leur côté qu'ils ne sauraient haïr les Allemands. Tous les hommes soat unanimes à dire que dans des centaines de cas on leur avait promis, qu'ils n'auraient point à attaquer. Ils ne voulaient pas davantage refouler les Allemands jusqu'à la frontière. Ils voulaient bien garder la ligne, si ls gouvernement voulait de son côté tenir sa promesse, que dans deux mois au plus tard, la paix serait rétablie.— « Et si le gouvernement de St-Pétersbourg ne tient pas sa promesse? » leur demandons-nous. — « Alors c'est qu'il nous trompe, et il n'a qu'à bien se tenir. » A propos de ce-trait dans l'armée russe, Il est significatif de constater que le pouvoir disciplinaire du commandant de régiment a été transmis à une commission à qui est confiée toute l'autorité du chef de régiment et tout le pouvoir de sanction des officiers, en matière d'infractions à la discipline. Aux dires d'un officier supérieur, l'absence de discipline augmente d'une façon terrible. Personne parmi les officiers, comme parmi les troupes, n'a éprouvé de pitié pour le Tsar; selon toute apparence la Révolution s'est effectuée aisément dans l'armée, ce n'est que pour les suite»

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