4ms Année - N. 845 - Ed. 1 Glli IITIMES Dimanche 4 Février 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.30. - Mk. 8.60 Le? bnrîaas de poste on Beh»»QU» et à t'EtriiiiSfr ît'accîptss-.i «te <xt abonnements fRIMESTRîELS; ceui-cf -' pfeanetrî cor?» lkw- lArm ÎJ-CTtLET î OCTOB> Oo peut s%»^et9ner teoîtfoh psm-rîet deux derniers mois on même cour Ifr dernier mois de chaque trtniestçe ca. Pux de : 2 Mo» J Mou Pr.3.C0 - Ml: 2.44 Prt.5O-MU.20 TIRAGE :8IO.OO0 PAR JOUR Le Bruxellois □ Rédacteur e\< Chef : I a»*feS#Saft<*k?»«a**«»« ■» | Rédaction, AchuMstottan, P^w^w' ventë: J Arwa»a S il 81 I BRUXELLES. 45. RUE HENRI MAUS j « <!■ mil ■■.!.! |_. ' llliinai — ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.09 Nécrologie. ........ 3.0® Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.6Û PETITES ANNONCES La petite ligne 0-50 La grande ligne. ..... L00 Ym&Q&:tî®eOOO PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEJHÂisJIïa BERLIN j 3 février, midi, officiel: On ne signale et'aucun théâtre de la guerre d'événements d'importance particulière. BERLIN, 2 février. — Officiel, soir : Aucune opération particulière sur aucun, fronts hvéuemeîtss aériens. BERLIN, 2 février. — Officiel ; L après-midi dn 1 février un de >"><■ hydro-avions Hé combat a abattu à la côte ftÈrmnéc un avion de combat de campagne. L'avidtebr, un officier de >marine anglais et été fait prisonnier. VIENNE, 2 février : Aucun événement particulier sur aucun front. FRANÇAIS r 4 PARIS, 2 février, 3 />. p. m., officielt En Lortatne, une attaque ennerme dirigée, hier soir, sur une de nos tranchées eu sud de LeiMrey, a échoué sous notre /eu. Vives actions i'aruksrie tiens les secteurs (ta Louvemont (■rive droite àe la Meuse) et de M&tzeral t Vosges). Aviation. — Dans fst fournée d'hier, tin avion ennemi a lancé 5 bombes sur Dnnkerque; tes dégâts 5ont wsigmfUmts; pas de victimes. PARIS, 2 février, 11 h, p. m., officiel ; En Belgique, un coup de main ennemi sur un de nos petits postes du secteur de Saint-Georges, a échoué sons notre feu. Dans la région de Saint-Mihiel, noire artillerie a exi cuté un tir de destruction sur les oiganisations ennemies de la forêt d'â-premont. journée calme partant ailleurs. ïiVuii.'iS PETROCRÀD, Il février : , Grâce à une contre-attaque, après un violent combat, nons wons rejeté les Allemands hors des tranchées qu ils iivaient conquises ù l est de la route de K-zlnsien. Le calme s'est ensuite^éUïe-U sur ce front, ainsi que dans le secteur stfat-à l'est ( r) de cette route ; de temps à nuire, il acétâ interrompu par la canonnade.Bai# ce secutir, les Alievmtàs mL m pénétré dans nos - positions, muis' notre front est aujourd'hui de nouveau com^èientcnt purgé de l entier,li. Apres un combat e,\/r.< :r"- .h'rcmsrif: vio- "wy., ; . L :' l > «ij.'.)l>. * <■*>' U ■ - njT.7- rcux, nos Aefacltemnts ont re.cnçitis lerrs tranchées au milieu de nuages de gas asphyxiant. Nos avions ont bombardé la ttfw' Bèverk, située à 20 verstes an nord-ouest d'Uluxt. Dans ee secteur, un de nos aviateurs a engagé un combel avec un appareil ennemi et l'a forcé ci atterrir dans les lignes allemandes, à 110 verstes nord-ouest à'iïtuxl. Des avions allemands ont bombardé les environs du village de Teply a, situé à ZO verstes an nord-est de Postawi. Le 31 janvier, l'ennemi a attaqué à trois reprises nos troupes établies à 2 verstes à l'est de faeobeni; mais il a dû reculer et a subi de fortes pertes. Au cours du combat livré le 30 janvier dans ce secteur, nos détachements ont fail prisonniers II officiers et plus d'un millier de soldats; ils se sont emparés, en outre, de 10 mitrailleuses, d'un canon et de mortiers. TURCS , CONSTANTINOPLE, 2 février,— Communiqué du 1 février : i roui du llyre ; ( Après un violent feu d'artillerie l'ennemi a attaqué le 10 janvier nos positions au sud de Tigris. fl a été repoussé avec des pertes considérables pour lui. La nuit suivants un détachement d'infanterie ennemi tenta une ailaque qui échoua également. j Dans une reconnaissance heureuse, nous avons pris ci i ennemi du matériel et des bombes. Au front de Fellahie activité de l'artillerie. Au front Ue Seres nos troupes ont repoussé un fort détachement d'éclaireurs. Aucun événement important sur les autres fronts. BULGARES SOFIA, 2 février. — Communiqué du J février: Faible feu d'artillerie sur tout le front. A l'ouest du lac de Doiran, le jeu de l'artillerie ennemie est devenu pins vif dans l'après-midi. A l'est de la Cetna et dans la vallée du Wardar com-\jats de feu entre des patrouilles et des postes de garde. Une colonne ennemie a esseyé d'avancer à l'ouest du lac Doit an, mais il a été arrêté par un feu de bai rage. Au sud de Seres, des détachements êclaireurs ennemis se sont avancés mais ils ont été dispersés par le jeu de troupes turques. L'ennemi \a abandonné sur le terrain 1 ofikkr et U hommes tués. Froiu en ilouuiauie : Feu des postes sur les deux rives du bras de Si-•Georges à l'ouest de Tuleeet. Violents tempêtes de n-ige. ITALIENS ROME, 1 février : - L'artillerie ennemie entretient un feu permanent dans la r'gion tuontanneuse située à l'ouest ]lu lac de G a* de ; son tir a occasionné des dégâts dans des Iccalitéé fiabi'écc. i Notre artillerie a entravé des mouvements de troupes ennemies entre la Saica et l'Adiga, sur le Vasubij et dans la vàiiée de Pos.'na. I Dans le Bul supérieur, les tarions ennemis ont bombardé nos positions établies sur le P- Ht Pal et 'fur le sorrnet du Cliapat; tuais ils n'ont pas camé Ma dég/tts. '' Sur le jrant du Kustenhmtl, l'crtillerie ennemL se hionlre irèi active dans la région de Gorz et sur le Km st. Noire artillerie a répondu « son jeu et a dis-versé des concentrations de troupes dans les envi rens de Bigle,i Dernières Depèches M'sseve-'i de précaution en HDllsnâo. La Haye-, 3 fcv. — La gouveraemeat hotitesdais i publié lias coîHiBiîBkafjon officielle» d après teqiiviîi (jticwa sujet hoUantiais, âgé tie iy à 4S aas, oapabls do portai' îc4 armes, »& paut «jttii'fer ie têiîiiaîrs hollandais. Les saeïiâees ûs la France, Paris, 1er février. — A la Chambre, Fawe a déclaré,, au nom Us l'opposition, que le gouvemeineni réclamait toujours plus saerificca, mais que la France a atteint ia limite de ses sscriites. La révision des hommes atteints et'affection cardiaque d;s tuberculeux et malades souffrant dVifcctfons dangereuses, ne servirait qu'à remplir Isa liâpHaus. Ou devrait envisager l'éventualité que la France» en raison des sacrifices exagérés faits peaddbt la guerre, ne se trouve en juin dans un état d'i»fPriorité vis-à-vis de ses alliés. Le gauverament a refusé de répandre à ce sujet dans ia séance secrète, Qn devrait prendre des mesures contre ceux qui gaspillent inutilement les vies humaines.; nous voulons, cria l'orateur, continuer la guerre jusqu'à, la victoire, si noua en avons les moyens ; mais nous réclamons un® collaboration plus complète de nos alliés. Le président de la ecmumssiaa principale, f&ïgj-not, qui avait recommandé la proposition de revi-sion» déclara que d'après la proposition aetasUe, 36Q.OQO à 400,000 hommes seroat sovunia à la révision, au lieu de 950,000. Déguisa déclara, ea défetv'ant ?a profesîtion gd-(fâUoaneUe, a apre-; laqu?Uçi ies hommes gotiHiia à 1a révision depuis. 1 explosion ck> la gasrre, ne devront plus être soumis à. la révision, qu<> les sacrifices faites par la France depuis ie déijut de Sa guerre devaient cesser, Ï1 est impossible c!e k-ve-r de nouveaux eostlcgeat^ sans paralyser la vis économique, d'autant plus qu'on pense incorporer 103,009 hommes sur c-t^Xt^QO, soit un sur trois. La p:\ p-o-âition ad# ionnelie a été tspoussée à ur.ç forte m», [or kl. K< a la'proposition 'r/t stt- iït de ia iaobiiisatjoa civile, B&snafd déckjja que te joiiveniemeat s'occupait en ce moment de la que». ion d'or.-.i :L_acm du servie© civil. Or !(? tSjïrjntCui mr'i'i l.'iÇt"«r Wï-3-ctT-T7tcrr rasBrswsgr- a Chambre a adopté l'article I, d'ip-règ lequel les lORimea des levées de 189§ » 1&14, ayant déjà passé la revision ne seroaî plus soumis qu'une setile tois à cette formalité. fraasaise, B«ie, 3 février,— Çcmme }'annonce le «Temps1», o lieutenant svsateur Viaiet a été abattu dans un îombat »cfiev. au-dessus de Verdun. Pasiqaâ à la Bourse d\àmslexdasi. Amsterdam, 1 février. — La panique a été grande îujottrd'fcui et les tiansactlons ont été animées. Le :oin de la navigation où les parts de ia Ligne Hol-anâ-Âme.iks mt perdu 31 p. c., le Koninklijke Hol-ian^schs Lloyd 17 p. e., le K&ninkUjka Sioom-liootsgo2e!sch>ip 15 p. c.. Les Sieeis ont baissé de [0 p. c., les Central Lsathcr de 11 p. c. {Joramiiaiûâtiîffis radiographiquës. La Haye, 3 février. — L! «lixchang© Tél. Gomp.» annonce qu à partir de ia semaine prochaine l'exploitation radîograpitfque commencera entre l'Espai-»ne, i'Anvjrique, les Philippines, le Japon et la Ciii-ie.'ILï3 révolution à Oosta-Bica. L' «tAseuzia Americana» de Milan apprend qu'un soulèvement militaire a éclaté dans la république de wOsta-Rica. Le président Gonzalea a été renversé ît s'est réfugié à la légation des btats-Unis. La guarra sous-maï'ina ea ï rance, Paris, 3 fév. — Les journaux lyonnais annoncent 5u'il y a déjà Ses irj'égularité® dans les départs des isvires destinés à l'Amérique, Les armateurs de Bordeaux et de Marseille ont l'intention d'arrêter provisoirement la vente des billets de passage. Les Américains séjournant à Paris aifluent à l'ambassade des Etak«-Unis pour demander leur rapalrie-meflt immédiat ; ils se trouvent dans l'impossibilité le prendre psssaga sur des navires quittant la Fraa-;e avant le 5 février. La tentative de meurtre sur Milioukoff. — Le «Jour-csi de la Bourse», do Petrograd, dit que l'on vient l'ouvrir une instruction sur ia tentative de meurtre lommise contre M, Milioukoff. L'interrogatoire de l'ancien collaboj steur du eRoimJïoie Snamja», Ga-5f;!lo, mieux connu sous le nom de Prochosky, a juré trois heures et aurait montré l'exactitude de ;a révélation qu'il fit dans le temps, d'après laquelle il avait été chargé par l'Union du peuple russe, dite » les ccnt noirs «, d'accomplir son fortait. Esstricticn h ia navigation norvégienne. Le (iDagbîid'-t», de Christiania, annonce quelle service norvégien de paquebots-p^sta vers l'Angleterre a été arrêté le 2 février. Explosion dans uîie poacUière Jïaaçaise, Berne, 3 fév. — Le^journaux suisses apprennent le Rennes qu'une violente explosion.a eu lieu dans anc fabrique de poudre, située dans les environs de :ette ville. Deux personnes ont été tuées, 20 autres ont été blessées, dont ttne dizaine grièvement. Masures de précaution en Hollande. Déjà composé. L'armement des aavûas da coînaseïce anglais Washington, 3 fév. •— La Whiie St^i' 1 ina aanon-;s que ses navires, armés de canons à-l'avant, fe ront escale à> Haliiax, oft ces cations seront déchargés, avant de continuer leur voyage \ ers New-York. '\r. retour, les canons seront repris à r,onr. '(Jîiô ncuvelle conférence de guerre des allié». On mande de Londres qu'une nouvelle conférence ia guerre des alliés, qui ne s'occupera que de ques-■ions maritimes, aura lieu à Londres dans le courant âe> la semaine preeiir| Les porte- | ro»t sur la guerre »>«arin# iiîîmîtée, l'extsnslan j des mesures de i>lowfe»sstre les neutres, l'ame-ment t'e-s navires do smerea, les défenses déportation m vue d'ester du t&nnage, la meilleure organisation et t'enc geM-fit des chantiers psrti-ouiiers pour aceéiér a construction de cargo». La aarlv» hollaadaise. Rotterdam» 3 févr\'-,e vapeur «Nieuw-Amsterdam», de ia Holland- erika-Lijn, qui était part; avant-hier de Rouer, en destination de New-York» est revenu dan m port d'attache. Les deux remorqueurs «Zwartetes» en «W'itte Zee», qui devaient alîer chereiile vapeur «W'est&rdijk», ne devaient aîier chercii'lo vsp'eur «Westerdij's» en Angleterre, ne sons* ; partis. i la navigation n-tlanail^. et i® Woesa c alliés. Amsterdam, 3 fév. La compagnie de navigation KNedariacd» anEonceue ceux de ses. navires, on ce moment aux kdcfjlaflaadftto» et en Amérique, qui sans tur le point partir jour U Holiande, ne preadioat pas la mev iur i'instsut. On cordèra au àépaiteawnt des aii^t étra&sères au sujet des navires qui sûr; «c;ueiU.oat ea route, û'autre pa.t, on aaaoace. d'iJu^etlque les bateaux da pèîhe ont été autorisés a. ïe^aare ia nser ; ils ne pourront toutefois las jfCpjLer le bau: de Terschalii. g et devrtnt se tenir &w^ri&tir di'une «one de 20 milles maries de, ia n. Ia g s««ô se à ovteaam. Cotisai à; es tonaatUtta. Amsterdam, 2 itw.fe La «Niauws \an dea &ag» f.'se ut suinte tans ua artîJe de fend : L'Entente s'est-elle'.Uils.iinment rc-adu oonîp;e de ce que ç'es- que a'. ui:r un chat,d'autant pÀtsqu il s agit ea i t*pece rr <s d'un c,.as «ntsgf que d'wn tigre tenibi. vCat- »o*p Personne, ajouta le journal, m pourrait ^ciîr' jusqu'à quel point 1 Allemagne est capable d'e.-^ate, son prçgtamme. L'AUe-raagne a aaccs'»'^ rî>: periormaswes si granùes et si inattendue®, qaslp ' est vraiment que par légèreté cptiraiste qu'on otoait voir darts la nouvelle phase de la guerre i|tî commence, qu'une «tapie menace. Que les c> ^es aillent comme çlles veulent, ce sont Ità t ires, au mairis les plus petits d'entre gi -, qtû • J , pr» eut les vîe:lmea> et '■ ~ L-i: , " ■■ ,r GpmS&s -ût la pré cis viennoise. La « Gazette popwtairo allemande » écrit : « En présvîteo de ti volonté de nos adversaires de nous anéantir,nous livoes le devoir, da«s {'intérêt de nelie peuple et de teu.- l'humanité, de lea forcer à msoocer à leur j>lai qui est la honte de l'hvunaniîa et la menace à i'eiirêiaa ne la liberté, par toutes nos forces et par tcys nos moyens de combat. » La « Gazette papfe'-airè autrichienne u écrit : « Nos ennemis «mirent à présent, tout'le poids de cette guerre, Ils voulaient nous réduire par le bloeua et paraljfset la force de notre glaive, par le besoin. Voici nraitiienant no.re répons-e stsr le thème d'un vers d'une aneictma chanson : « Lorsque 5a nécessité ne casse pas la fer, le far casse le besoin,» L'ambassadeur autïic&ien à Hav-York. Berlin, 2 février. — Comme l'annoncent les journaux da Berlin, l'ambassadeur autrichien, comte T&rnawaki, est arrivé à -New-York. En Snisse. Berne, 2 fév. — Au'cours de ses deux séances, le Conseil fédérai a discuté la situation commerciale occasionnée en Suisse par l'annonce du blocus maritime. Le Conseil fédérai a établi qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Entretemps, toutes les mesures qui sont devenues désirables par la nouvelle situation vont être prises sans tarder. O ■> prévoit déjà pour demain des informations complémentaires.Berne, 1er fév. — Le gouvernement suisse a reçu une note du gouvernement allemand contenant des détails plus préci9 au sujet du blocus, il ressort de cette communication que seule la ville de Cette est encore située en dehors de la zone du blocus. Le Conseil fédéral s'est occupé ea séance extraordinaire de la situation créée par l'extension du blocus, en ee qui concerne les vivres et les matières premières. Concurremment u cette séance, une conférence a eu lieu entre les représentants des divers départements, qui se sont occupés de la question du ravitaillement, et où les mesures devenues nécessaires par la nouvelle situation ont été discutées en particulier. La guerre maritime. Londres, 2 fév. (Lloyd). — Le vapeur norvégien «Portia», jaugeant brut ï 127 tonnes, a été coulé et l'équipage a été débarqué. Londres, 2 fév. (Lloyd), — Le vapeur anglais «Davansboune» et le vapeur norvégien «Hekla» ont été coulés. Le vapeur norvégien «Sardinia» a' été également coulé. Ymulden, 2 fév. — Les bateaux de pêche ent de nouveau reçu l'autorisation de sorti'- « condition du ne pas aller plus loin que le banc ds Ter-ScheJ-llng, et dans un rayon de 20 milles de la côte. Berlin, 2 fév. (Officiel). — La frontière orientale de la région bloquée a été modiltiés dans le sens suivant : Du point 30" 30' de latitude nord, 4" ■ de longitude est au point 62° de latitude nord, 4" 50' latitude orientale. Pour le restant, les frontières restent les mêmes que jusqu'à présent. Christiania, 3 fév. (Bureau télégraphique norvégien). — D'après un télégramme de Londres au ministère des affaires étrangères, le vapeur norvégien «Delta» aurait été coulé et l'équipage a été débarqué. Bergen, 3 fév. — D'après le «Bergens Aftonbla-det», le vapeur anglais «Branly», de Hull, a été coulé à 20 milles marins à l'ouest de l'embouchure du fjord de Segne et l'équipage, composé de 18 hommes, a été recueilli et débarqué par un vaoeur norvégien. Cosifci&asktt» 2 fév, — Le «8èj%ske Tideisde» J mande de Stockholm : Ces derniers '.ouïs, piusiems I vaisseaux suédois soat arrivés da»$ divers ports suédois me dea fugitifs fiiUaaéaîs. D'après l' «Af-teïp&sten», les jemes Finlandais prenait la fuite, vu que lea Russes coHusemcent à appeler sous les armes tous les jeuaes Finlandais de 18 à 15 ans. (Reproduites 4* Vét&tkM pricéâmte.) La blocus. Berne, Z février, — Le consul fédéral a délibéré auiotwa nui en aeux séances sur la ëâ&atioa économique, créés pour la Suisse par ia prcelâmaii-an du blocus rtiaiitima. Le conseil fouc-rai « constat© qu'il n'y avait pas de raisons a© s'inquiéter. 11 prendra toutefois immédiatement des mesures, devenues nécessaires par ia nouvelle situation. D'autres cQflUiiunicaaous suivront probabSeaviut dès demain.^anasavïea ««âUtfives de l'Anginiam, Beiim, i ievrier. — La « Noadâ^hts^io AUge-Biâîtta 4fcaituag » écrit ; La pressa «r.s^]s« a répondu a notre note concernant te;» sous-marins, avec une e^piusion te rage, qut a été copieusement répandus dans le monde entier par 1 agence Rsutej.Avec une taypcciMa sigaincaii.e pour ta préparation se la puniieite anglaise, elle fak reas&ïtir que l'Alleata-gne a égaUmeat su^pencu la traissit des navirss-hôpiiaux, mais elle oublia naturellement d'aj&yter que cette mesure s'impose par suite de 1 abus des navires-hôpitaux fait par l'Angleterre. U après des informations Keu'cer Ultérieures, la presse anglaise insiste fortement sur des mesures ne reprosaiiies. Le « Giobe » demande qu'on fusille les officiers aiiemanes qui seraient faits prisonniers en cas d'attaque d'un soi-disant navire-hôpital. La « Westminster Gazette » déclare avec une franchise remarquable : « Quelles que puissent être nos mesures ae représailles eiks ne seront pas employées à 1 égard de blessés. » Pour le surpius toute ia presse anglaise est d'accord a reconnaître qu une terrible plias; de la guerre se prépare. Qujls en. recherchent la faute chez cr-«xjjujMen offre de paix. Avec une sélection soigneuse, à ce qu'il paraît, Reuter a choisi dans la presse américaine, tout es qui semble hostile à 1 AiLmagna et exige la rup ture avec celle-ci. Comme nous «mur.wv privés d$ nouvelles directes d Amérique, nous eunmes daas l'impossibilité ae contrôler les assertions de Reuter. En Allemagne, on ne se laissera pas inquiéter par les manoeuvres anglaises ni on ne déviera pas de la ligne de conduite mûrement réiléchie. Nous estimons que aans les pays neutres, le zète ds Reuter et de la presse anglaise se font un peu trop sentir. Les intérêts de l'Angleterre ne sont pas les mêmes que ceux du reste du monde, u Uptnloiu a ent poissa viennois*. Vienne, i sévfiei. — La « Raichspost » écrit : « Les Puissances centrales ont osé rendre k grande décision et nous avons la parole de von Hin-ttenburg qu'elles pouvaient l'oser. Dieu t-énisse nos armes appelées à rendre la paix à -luroj» sanglante. Le moment est propice, l'Angleterre consommant déjà tes re§tes de la mauvaise récolte mondiale de l'année dernière. Le manque de charbon devient de plus en plus g;and en France et en Italie. Lu question du tonnage maritime est un des gros soucis de nos ennemis et déjà l'Angleterre manque non seulement do vivres, mais de bois et de métaux.» Le « Nettes Wiener Journal » dit ; « Lloyd George a annoncé la guerre au couteau; il l'aura. Sur les mers que l'Angleterre prétend dominer d'une façon illimitée, elle sera vaincus, La guerre de famine que nous font l'Angleterre et ses Alliés doit se retourner eontre eux. blocus contre blocus ! Voilà le mc-t d'ordre. » L' « Extrablatt » écrit : « Les commentaires du chancelier de l'Empire relatifs à la guerre des sous-marins sont aussi tranchants qu'un glaive. Le désir de nos ennemis s'accomplit : le combat continue jusqu'à la victoire définitive de notre grande et juste cause. » La « Nouvelle Presse Libre » écrit : « La grande crise a éclaté. Le plan formidable qui doit entourer l'Angleterre, la France et l'Italie d'une ceinture de sous-marins,enfonçant toujours davantagè ses aiguillons et se rétrissant sans cesse, s'exécute. Cette conception, la plus hardie que les hommes aient connue, est sortie d'une volonté do géants qui savent que leurs coups portent et que l'Entente est menacée dans sa vitalité. » Le « Neuea Wiener Tagsbiatt » écrit ; « La décision grosse de conséquences et longtemps ajournée de mater la folie anglaise, quoi qu'il arrive, provoquera une grande joie dans tous les pays allemands. Ce que toaa attendaient et ce que d'innombrables désiraient va s'accomplir. L'Allemagne et ses Alliés ne pouvaient agir autrement. » Une opinion norvégienne. Christiania, 2 février. — La « Presse du Matin » publie en manchette le texte de la déclaration de bîccus allemande, laquelle d'après 1* « Afienposten » est claire et conséquente à l'extrême. Elle occasionnera des difficultés aux puissances de l'Entente, qu'on ne peut scus-évaluer et effarouchera probablement le tonnage neutre, aussi longtemps qu'on ne peut compter sur une protection effective soit pat convoi, soit par d'autres moyens. L'opinion hollandaise. Rotterdam, 2 février. — On mande d'Amsterdam au « Nieuwe Rotterdamsche Courant » : L'impression causée, dans les milieux d'armateurs am-sterdammois par l'annonce de 1a guerre sous-marine, peut se condenser en disant au'une grande îa- quiétude On attend les communications que le gouvernement fera cet après-midi en conférence, aux directions de» gtsadea lignes de navigation. Les zones dangereuses indiquées par 1 Amirauté anglaise et celles indiquées par le Gouvernement allemand se toucheraient et ne laisseraient pas sullisam-ment de place p*»ur la navigation neutre libre. La situation serait très grave, car elle met en causa l'importation des articles lea phsa Importants d'outre- mer. iaquiétudes an sujet des sous-msïias. Manchester, 2 février.— Le « Manchester Guardian » écrit dans un article de fe*tcS ■ Après les pertes de navires que l'Angleterre a subies en décembre, celles à la nouvelle année peuvent atteindre 5 millions de tonnes. Le ton: - g^.al renseigne habitueUement 20 raillions tonnes. Mais uns partie de celles-ci est composés de navires utilisables pour la commerce étranger et de cette partie, l'amirauté a réquisitionné un très grand pourcentage pour ses propres besoins. Si l'Angleterre perdait dans chacun des mois, prochains autant de navires qu'en décembre, eile aura perdu, après ua aa le moitié de la flotte marchand» qui a'ocevpe da commerça étranger. L'Angleterre cfoit construire dans les douze mv-is prêchâtes 2 1/2 millions de tonnes de nouveaux navires. Si cela n'est pas possible, l'Angleterre aérait en danger. Le Parlement doit sVccuper de celte question. La gner*© souii-maïiae sans msrci. • La séance secrète da ïïeiciistag danois, Copenhague, 2 février (Rttzau). — Au cours de la séance secrète du RsicUstag qui a duré une heure, et à laquelle assistaient tous les- membres du gouvernement et tous les députés, le ministre de l'étiaa-ger a tait des communications au sujet de la situ$-tion actuelle. Il a déclaré que l'intention du ministère serait de collaborer avec les diverses organisations industrielles, pour maintenir les échange commerciaux avec l'étranger, sur les mêmes bases que jusqu'à présent. Les leaders des ct'vers partis ont donné leur approbation à la ligne de «enduite proposée par le ministère. Le ministre de 1 intérieur a fait #9 déclarations au sujet des mesures prises et projetées. Le Président du poikething d'accord avec la ministère des affaires étrangères, a clôturé la séance en préconi- _ la noïîvelîe situation. iSuspensioa de ia navigation danoise CKvïÔ i'4iKri3iôïïô «t ia îf'ïartC.3. Copenhague, 2 février. — Les déliberaicns tenues dans le courant de k journée par les représentants des divers milieux de commerce et de navigation, à la suite de la publication de la récente note allemande, ont eu pour conséquence de suspendre provisoirement toute exportation de vivres vers l'Angle* terre et la France, Partout domine l'idée qu'il convient de prendre une attitude expectative vis-à-vis de la nouvelle situation. L'assurance de guerre danoise a refusé jusqu'à nouvel ordre tout contrat d assurance. En même temps les armateurs ont <*é invités à rappeler leurs navires qui font route, en cas de danger de. s'engager dans la mne du blocus jusqu'au 5 février. La oïiae du chaînon on ^cïvège Copenhague, 2 février, — Le journal « Politiken » apprend de Christiania qu'à cause de ia rareté au chat bon, l'on va procéder en Norvège à un inventaire des stocks particuliers exilant aans le pays. Tous lea stocks de quelque importance seront réquisitionné» par les communes, pour être distribues ensuite équitablement eti-. trs toute la population. M. Batk quitte le département dea finances, Les journaux suisses apprennent de Paris que Ai. Bar!;, ministre des finances russe, ne retournera plus au département des finances après s:m congé. 11 a l'intention de prendre la direction de la banque Volga-Kama. M. Nicolaierike, jusqu'ici adjoint au ministre des finances, dirigera previsoirc-niînt çç département.La note allemands au S&nM&aïk. Copenhague, 2 fév. -- On s'gtienuait varie cette ville à la fermeture de ia Bourse, à la date du 2 lévrier, aitn d'éviter une panique. On craint qu'un grand nombre de propriétaires de valeurs maritimes ne soient ruinés. La teneur de la note aiU mande n'a été connue ici que dau» ia nuit de jaemvdi » jeudi, à 2 heures, A la suite de la d-aiaratjon du blocus allemand, le conseil dis ministres a tenu une-séance secrète ; aujourd'hui, le Riksdag se réunira. Le nouveau ministre de Suié-ss à Berlin. Berne, 2 fév. —• D'apiv; cet!: : - ' i-rnaux, le conseil fédéral ruiase aurait choisi euniine ministre à Berlin, M. Robert Haab, jusqu'iei directeur-général du chemin de fer fédéral. L'Agrément de Berlin aurait déjà éié demandé. . Le manque de ehnibon au p&aemai'k. Copenhague, 2 fév, — La pénurie de charbon se fait sentir de jour en jour davantage. Dans les deux Importants faubourgs de Frecîeriksborg et du Geti-tofte, les usines à gaz sont pour ainsi dire dépourvues do charbon. Celle de Gentofte n'a plus que pour trois jours de charbon. L'augmentation dss Irqts. La Haye, 2 fév. —• Les frets pour Je ttansport des charbons, de Lottdres vers les porfs français, ont monté lundi de 20 p. c., ceux Bonr la Mé Jt> anée cl l'Italie ont augmenté de £0 p, c. De même les frets des navires neutres loués pour transporter du charbon en France et en. Italie ont subi une augmentation. Quatre bons vapeurs anglais mis en ven- \ te à la Bourse des navires, ont pas trouvé d'acquéreurs, parce qu'on croit que le gouvernement étendra encore le réqulsitionnement des navires el parce que les contributions sont devenues trop loue* dçs.

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