Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 07 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3b5w66bq39/
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Le Bruxellois JOUjKNAI/ odotidien iktdbpehdant À SOiNWE M ^NT Bruxellos - ProTiaee - Etranger Le reçus oK*4«airo«nent par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réckuaftiimu •oaeemant les abesnements doivent être a< '-ss6cs ««tesivwneat an bureau de peste qui a délivré /afeo2tte*eat. , PRIX DES ABONNEMENTS s 3 mois 2 mois 1 mois • Fr 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIT2AC2E : 125,000 pîtr jour ANNONCES Faits divers et Echos ....... La ligne, fr. 5 00 Nécrologie 300 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef t René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente t BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour LR GOERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS_ BERLIN, S juin. — Officiel de midi: Théâtre do la guerre à l'Ouest. Groupe dviiiM &u h*, it! r Kuiîjsrecht : Action d'artillerie d'intensité -variable. Fréquemment des engagements de reconnaissance ont rapporté des prisenniers. Grattpe d'armée du Kronprlnz allemand. La situation ne s'est fus modifiée au front de bataille. Des opérations localisées à l'est de Pontoise, au nord de l'Aisne et dans la plaine de Savières, nous ont mis en -possession d'ouvrages de terre et de tranchées ennemies. Le duel d artillerie a été fréquemment vif. Château-Thierry fut soumis au feu destructeur persistant des Français. . L.6 butin du groupe d'Aimée dzi Ktonptifiz allemand d fi puis le 27 mai s'élève dJ a-prè s les constatations actuelles à -plus de 55,000 'prisonnierss parmi lesquels plus de 1,500 officiers, plus de 650 canons et bien au delà de 2,000 mitrailleuses. Pendant ces deux derniers jours, b6 avions ennemis et b ballons captifs furent abattus. L escadrille de chasse Richthofen abattit hier 15 avions ennemis. Le capitaine Berthold et le lieutenant Wenihoff réalisèrent leur 31e, le lieutenant Loe-•wer.hardt sa tle, le lieutenant Udet sa 26e, le lieutenant Kirstein sa 21e et sa 22e victoire aérienne.BERLIN, 5 juin. — Officiel du soir: Au front de bataille, la situation est inchangée. La gvisrra sous-irianne BERLIN, 6 juin. — Officiel: Le sous-marin, commandé par le premier lieutenant naval Losz, qui s'est distingué à maintes fois, a détruit nouvellement dans la Manche 5 vapeurs et S navires de pêche français jaugeant au total plus de SS,000 tonnes. Parmi les vapeurs coulés figuraient le croiseur auxiliaire anglais « Mol-davia » (0.500 t.), ainsi qu'un vapeur armé d'environ 6,000 tonnes; tous les deux ont été torpilles hors d'un convoi fortement protégé. Nous avons encore pu identifier par leur nom le vapeur anglais armé et lourdement chargé « Warranter » (5.875 t.) et les cutters français « Georges », <( Souvenir », « Ste Marie » et « Josèphe Simon ». AUTRICHIEN VIENNE, 5 juin. —■ Officiel de ce midi: En dehors de l'activité de l'artillerie, pas d'opérations importantes à signaler. VIENNE, If juin. — Officiel: Activité animée et persistante d'artillerie sur tout le front sud-ouest. TURC CONSTANTINOPLE, 5 juin: Front do Palestine : Le feu d'artillerie s'est ravivé. Des patrouilles de cavalerie ennemies qui s'étaient avancées sur la rive orientale du Jourdain ont été dispersées et notre artillerie a efficacement canonné des_ mouvements reconyius chez l'adversaire.Nos aviateurs ont attaqué d'une faible hauteur le camp des rebelles à l'ouest de Dschuruf. Sur les autres fronts la situation est inchangée. FRANÇAIS PARIS, 5 juin. — Officiel, S h., p. tn-.i Les attaques locales ont continué dans la soi-rje__d'hie> et dans la nuit aux lisières nord. i:i Fois de Carlepont. Deux attaques ennemies ont été arrêtées par nos mitrailleuses. D'autres tentatives dans la région d'Autroches, à l'est de Dommiers et vers Corcy ont également échoué. Au nord de Corcy une section d'infanterie appuyée par le; chars d'assaut nous a permis de rectifier notre ligne aux lisières de la forêt. Au sud de l'Ourcq l'ennemi a dirigé de violentes attaques sur Chézy et au sud-est de cette localité Nos troupes ont brisé tous les assauts et infligé des pertes sérieuses à l'adversaire. L'activité de Vartillerie continue très vive au nord de l'Aisne, et dans la région de Reims. PARIS, 5 juin. — Officiel, 11 h., p. m.: Dans le courant de la journée l'ennemi a multiplié en différents points du front, ses efforts pour accentuer sa progression; il a partout été repoussé, en subissant des pertes sérieuses. Une lentative faite par lui pour franchir l'Oise, vers le Mont-à-Lugache a complètement échoué. Au nord de l'Aisne, nos contre-attaques nous ont rendu la totaUté en terrain que l'ennemi avait momentanément occupé. Près de Vingré, notamment, nous avons capturé plus de cent cinquante prisonniers et des mitrailleuses. Dans la région de Longpont, l'ennemi qui avait réussi d'abord à réaliser quelques progrès sous bois, à la hauteur de la ferme de Chavigny, a été rejeté et a laissé entre nos mains plus de cinquante prisonniers. Partout ailleurs nos positions ont été maintenues. Aviation: Notre aviation est demeurée très active dans toute la zone de combats. Le b juin, au Cours d'une double expédition de jour, dans la vallée de la Savière, nos escadrilles de bombardement ont jeté plus de dix-sept tonnes de pro-fectiles sur des rassemblements ennemis qui ont été complètement dispersés. Dans la nuit au b au 6 près de lb tonnes d'explosifs ont été lancées sur les gares de Tismes, Fère-en-Tardennois, Roye et Rohain. Quatre avions ennemis ont été abattus et S ballons captifs incendiés. Un appareil ennemi de grand modèle à b moteurs a en outre été descendu dans la nuit du 1 au 2 juin dans la région de Nanteuil-le-Haudouin ;son équipage composé de huit hommes a été fait prisonnier. ITALIEN ROME, If juin. — Officiel: Dans la vallée de Lagarina, sur e haut plateau d'Asiago et dans divers secteurs de la rive gauche de la Piave, notre artillerie a efficacement iris hier sous son feu concentrique les premières lignes, les voies de communication et les points d'approvisionnement les plus importants de l'en-nenv. Les batteries ennemies ont été plus actives dans les environs de Ponte di Piave et de Musile. Dans la région du monte Grappa, nos patrouilles ont attaqué un détachement ennemi auquel elles ont infligé des pertes; en outre, elles ont forcé un petit poste ennemi à mettre bas les armes après un engagement. Des détachements autrichiens ont Hé repoussés près du monte Corno (Valarsa) et sur la crête de Salton (Spinuccia). ANGLAIS LONDRES, If juin. — Officiel: Une heureuse attaque exécutée hier soir à l'ouest de Merville nous a valu quelques prisonniers.^ Nous evons repoussé une attaque ennemie dirigée contre un de nos nouveaux postes établis à l'ouest de Vieux-Berquin; des prisonniers sont restés entre nos mains. Aujourd'hui, à l'aube, l'artillerie ennemie a été très active entre Albert tt Serre. DERNIÈRES DÉPÊCHÉS L'OFFENSIVE ALLEMANDE Los Pertes de l'Entente: 50,803 hommes signâtes jusqu'ici. front de l'Ouest. 5 juin. — Le nombre des prisonniers ramenas aux dépôts jusqu'ici s'éle-ifait le soir du 3 juin à 1,399 officiers et 48,782 soldats. ^Mais tous les prisonniers n'ont pas encore éfc» ra»en<és eux dépôts, il s'en faut. des masses f«*t «ncore route. Os. roit constamment 4ô aeur«ile« trocyts sttr les rwutes qui m« sont pas co*»r*«e éesa ce ««sabre. Au surplue, .m Minoaco hi «nM «le sustoms rassasier» ïes coaafets à àu Sonera. Si l'ea y ijoutQ le ém et fcîsqsée, m peut. fa MOtére watl» mkS- fres des pertes extraordinaires subies par les troupes de l'Entente, dans un laps de temps «l'une semaine. Lo bsmfearderaent de Paris. Bâle, 6 juin. — On mande d« Paris aux journaux suisses que durant les derniers jours du bom'o*rd.ïruent à lcmgue portée, 35 à 40 grenades en moyenne s-ont tombées journellement sur la ville. Lors du premier bombardement à longue _portee, on comptait 10 grenades par jour, ensuite 15, et lors de la reprise du bombardement, le total journalier a atteint 35. B3mi>?.rdîrt>înî d3 Châtïau Yhïsrry Berlin, 5 juin. -— Château-Thierry a été bombardé avec une intensité toute particu'ière par l'ennsmi, ce qui rend impossible le départ de la population cirile qui a subi de nombreuses pertes. Situation entiqua des Français Zurich, 6 juin (Reuter). — La région et la rille même de Compièg-ne sont extraerdinaire-ir.ent menacées. Zurich, 6 juin. — De la «Zuricher Post» : La pressa de l'F-ntente attend encore toujours la bataille décisive dans lè Nord, c'est pourquoi Foch ne^commence à retirer ses divisions de là qu'en hésitant. Des journaux français et anglais craignent l'extension du front actuel d'attaque et de l'activité combattive à d'autres secteurs, car on estime que l'état-major allemand croit nécessaire d'en agir ainsi pour l'action décisive qui paraît être en train. Lugano, 5 juin. — Havas concède que les troupes françaises qui surveillaient Te 2.7 mai les abords de Reims se sont retirées petit à petit sur les faubourgs, par suite du recul de leur ligne à l'Ouest. Quatre ballons csntlfs abattus le même j-our Récit du lieutenant allemand R. Rots Le lundi de. Piques, à 5 heures après-midi, départ pour la chasse aux avions et traversée d un amoncellement de nuées compac'es à 2,000 mètres de hauteur, au-dessus de !a région d'Albert, où j'avais à préserver le front allemand des aviateurs ennemis. Durant l'envolée, j'avais reconnu, au nord-oue-srt: d'Arras, des ballons captifs anglais; la ^tentation était p..r trop forte, je me détachai de notre groupe d'avioas et mis le ca>ç sur le ÎSord, tout en obser.ast ces ballons ; ils étaient écartés d'environ d, kilomètres entre eux, et à 10 kilomètres du f ont, je pouvais donc être abattu, moi-même par le t r ennemi, ou surpris par des avions anglais; com me je n'en voyais aucun, je me décidai à l'attaque des ballons, en sorte de garantir le front allemand depuis An as jusqu'à Lus. Au-dessus de Croisilles, à 2,500 mètres de hauteur, je virai, laissant Arras à ma gauche: ?p ès coniques minutes, j'arrivai à proximité du premier ballon captif, d'où je vis sortir une tache blanche qui allait croissant : c'était un pa achu e, dont l'officier anglais se serv.it pour sa fuite: je me trouvai bientôt à portée et fis p.eu olr sur le ballon des gerbes de projectiles pli spào-rescents qui le mirent en flammes. Me exigeant ensuite vers le ballon suivant, j'eus à varier fréquemment mon vol, à cause de la violence du tir de l'ennemi. Néanmoins, ie d u-xième ballon eut bientôt le s-ort du précéd -nt, et ce qui en restait tomba sur le sol: une petite masse noire finalement réduite à u» petit poinc noir à mesure qu'augmentait l'écartement. Par la suite, le tir anglais me força continuellement^ à virer pour év ter des p ôjectil s ; il s'agissait, en outre, d'explorer l'espace peur me prémunir contre, toute .-nanti» pa- ao Ue iu. .pan des avions an>g'àisT on transm ttait également des signaux aux occupants des deux autres ballons captifs. Bientôt apparurent deux avions Bristol de combat, seulement, loin de paraître m'attaquer, ils semblaient se tenir tranquilles et s'éloignaient même vers le Sud ; toutefois, pour plus de sûreté, je d.rniwai l'altitude; puis, à raison de 200 kilomètres à l'heure, je me j)récipitai_ vers le troisième ballon; j'eus bientôt le plaisir de constater, là soissi, que l'observateur anglais reprenait, en parachute, la direction du plancher des vaches. Ne voyant toujours pas d'aviateur anglais, il me sembla que je pouvais retourner au f-ont et je rebroussai chemin. Bientôt je survola;s, seul, à dix kilomètres derrière la ligne la plus avancée, _ la région occupée partie par les Anglais, partie par les Français; approchant du 4te ballon, je lui lançai de fortes quantités de charges phosphoreuses ; mais attaqué du sud-ouest, il s'obstinait à ne pas prendre feu; je changeai dont la direction de mon tir et attaquai de l'Ouest. Le ballon était continuellement tiré par les Anglais vers le sol, dont 3©î mètres le séparaient environ ; l'officier anglais d'observation avait usé du parachute comme ses collègues-, par exemple, ce dernier s'empêtrait dans les arbres d'une forêt. Bientôt, son ballon, flambait comme les trois précédents. Pour rentrer au front, il y avait de 7 à 10 kilomètres à parcourir; si aucun avion ne se montrait, par contre le tir faisait rage tant des mitrailleuses que de l'artillerie anglaises. Revenu aux lignes allemandes, je n'avais plus qu'à y faire réparer les avaries causées à mon appareil.Les sacrifices des Français. Berlin, 5 juin. — Comme les Anglais subissaient, en Flandre, une lourde défaite, les troupes françaises accoururent en forts contingents au secours de l'allié britannique. Au cours-du combat, 18 divisions françaises intervinrent en Flandre, d'autres étant encore tenues en réserve. Lors de ces combats acharnés, surtout durant les contre-attaques réitérées, les Français éprouvèrent, pour la cause anglaise^ d'énormes pertes sanglantes. D'assistance aussi ample que complaisante, apportée par le général Foch aux Anglais, complètement battus, eut toutefois pour effet d'affaiblir sérieusement son propre front. Il s'ensuivit une sanglante défaite des Français entre l'Aisne et la Marne, région où leur défaite fut également provoquée par l'inefficacité des troupes anglaises. Maintenant que les positions françaises ont été enfoncées sur un large front, pas une seule division anglaise n'est encore intervenue dans l'âpre lutte., Les troupes françaises qui se sacrifient au friit britannique à l'avantage de l'Angleterre, doivent y supporter totalement la charge des combats et la colossale perte sanglante. Explosion d'usines françaises de munitions. Marseille, S juin (Reuter). — Une explosion survenue avant-hier 3 juin aux fabriques de munitions de Beaussans, y a provoqué la mort de 100 personnes et des blessures à 50 autres. Sous-marins allemands à la côte américaine. Amsterdam, G juin. — Les journaux de ce matin contiennent près d'une colonne concernant des attaques de sous-marins allemands contre la côte américaine. Il est manifeste que ces nouvelles ont été retardées jusqu'à présent, car les premières attaques datent d'il y a onze jours. Voici comment on peut, d'après les nombreuses informations, résumer les faits principaux : On estime que depuis^ le 25 mai, environ 15 navires américains ont été coulés à la côte nord-atlantique. Le plus grand de ces navires, la «Caroli-na», faisait route vers Porto-Rico. Il fut attaqué à 125 milles de Sandy-Hook et en fit part par radiotélégramme le soir du 2 juin. Il avait à bord 220 passagers et 120 hommes d'équipage, dont 58 sont portés manquants. Le «Texel»,jaugeant 3210 tonnes, un des navires hollandais confisqués, ^ qui se rendait avec une cargaison de Porto-Rico à New-York, fut coulé, dimanche, a 60 milles de la côte de New-Jersey. Le commandant du sous-marin fit tirer 5 salves, se readit lui-»ême à bord, fit passer les 56 ko»-d* l'écjsipage dans le« canots d» sauT»wi** et fit «Mit* sauter le *arii« a* is*oy«m d'«a* L'f^injwvge htf rtveilli «âtériciwmnt «m et ânes* k AffeialloCStr. K&- w#e le SftMwer «F.duftnsî ïï. feolsb feiï jfttaçué dimanche soir. Un navire do sauvetage américain sauva l'équipage. Le capitaine du schoo-ner a affirmé que le sous-marin assaillant mesurait 60 m. de long et avait à bord deux grands canons et un petit. Il prétend également avoir vu un second sous-marin poursuivant un vapeur américain. Le ministre de la marine américain signale comme pertes officiei'es un vapeur et 3 schooners et parle également de deux sous-marins opérant à la côte de la Nouvelle-Angleterre. Des fonctionnaires du ministère de la marine ont déclaré que les sous-marins regagnaient maintenant leur base. Aussitôt après l'arrivée des premières informations concernant les attaques de sous-marins, des chasseurs de sous-marins ont été envoyés pour barrer la côte. I es mesures prises sont suffisantes pour écarter une attaque à tous les endroits d'où partiront des tronpes pour la France; 350 hommes au total sont* encore manquants par suite des attaqi|es des sous-marins. * Une affaira do concus ion en Italie. La Presse télégraphique su*;;se apprend de Rome que la police de Naples a arrêté un ancien agent du fisc, qui'menait grand train. Il est accusé d'avoir volé à l'Etat plus d'un million de lires, en acceptant des pots-de-vin de personnes qu'il faisait échapper à la contribution de guerre. La pour da la pais, en Italie. Bâle, 6 iuin. — Le tribunal d'Oneglia a condamné à deux mois de prison le prêtre Nicolo, qui dans son proche aurait parle de la paix en présence de soldats. Eeoacmies sur le ravitaillement italien. Berne, 5 juin. — Le ministre du ravitaillement Crespi réclame plus de discipline dans la consommation et met la nation en garde contre les illusions de ceux qui,à présent déjà,veulent évaluer à coup sûr le produit de la prochaine récolte, cel-l«-ci devant naturellement se ressentir du manque de main-d'œuvre et d'engrais pour les campagnes. Le gouvernement sera forcé d'importer, déjà en juillet et août, de fortes quantités de grains pour couvrir les besoins militaires croissants : en conséquence, la population aura à se prêter de bon gre à l'application des mesures. Pour la Li«os eter Nations. Le Comité réuni à E.*rne en vue de la préparation de la Ligue des Nations, a voté la motion suivante: « Le* exp'r>QC«s ra début de la guerre ont démontré que ia Cour d'.-irbitraye facultative n'est pas propre à empêcher les guerres. Seule la Ligue" des Nations, fondée sur la solidarité d'une humanité convaincue de si n 'cscsité. et créée pour etonfeher toute at'eint* à la Pa>'x, pourrait garan- j tir r,r,c paix durable. » L'assemblée a encore voté à l'unanimité une motion qçi souligne l'urgence d'arriver à la création de la Liçue des Nations, et nui rfit eiùre t'Tes Que cela simplifierait con-8«/érablement la fi-"- de la guerre actuelle et la_réglementa dm des questions territoriales litigieuses, qui est indispensable pour terminer la guerre. La ratification de la nalz e»tra l'Allsins-gno cî la yialawVe. On télégraphie d'Helr"gfors que la Diète finlandaise a a-'opté en tro:*iè*?e lecture, s?as vote, le traité de palz avec l'/lleyagne çle mSme que la coayendon commerciale et maritime, Lss négociations ôoonoaii^-ïr. aajrs la i'ollande et l'A!I<5Kt"-!-->\ L* « Algemeen Handolsblid » annonce que les délégués allemands qui néfrcciej# avec la Commission hollandaise, en vue dji renouvellement -e la çojpventioix^c.onp'îiiqiiejgdUra les <'tir< psyt, sont partis pour ifSrtM, atiii'àj'e délibérer avec le gouvernement allemand. Grandi incendie sus Etais-Unis. La Presse télégraphique Suisse apprend^ de New-York qu'un grand incendie a éclaté à l'arsenal.'de St-Louis. Des objets d'équipement pour une valeur de six millions de dollars, sont devenus la proie des flammes. Pour la restauration de3 finances roumaines. Bucarest, 5 juin. — La «Gazeta Bifkurestilor» publie un article relatif à l'effondrement financier de la Roumanie et énumérant les mesures à prendre pour le relèvement financier du pays. La conclusion est ainsi conçue. : Notre politique extérieure nous enseigne, elle aussi, que nos relations avec les Puissances centrales s'imposent naturellement, que cette voie est la seule compatible avec le bien de notre payé et que notre intérêt réside dans l'amitié des centraux. L'appui économique, nécessaire pour réédil'ier la Roumanie ne peut nous venir que d'eux, car les pays-de l'Entente n'ayant pas trouvé la possibilité de nous assister, ne la trouveront pas ultérieurement non plus, même dans l'hypotbese où ils se sentiraient disposés à nous prêter un appui politique et financier. En rétablissant les liens naturels rompus à cause de Bratianu,nous adjoignons aux moyens intérieurs de réorganisation financière le très précieux appoint des Centraux. Le nouveau commissaire impérial de Courlande et Lithuanie. Berlin. 5 juin. — Le Dr Keyserlingk, a été remplacé ,dans son poste de commissaire impérial pour la Courlande et la Lithuanie, par le sous-secrétaire d'Etat baron von Falkenhausen, chef d'administration près le généralissime Ost. Contre l'enrôlement de Russ03 par l'Angleterre. Stockholm, 5 juin. — Les journaux sont informés de Moscou que Tchitcherin aurait adressé à M. Lockhart, le représentant diplomatique à Pé-trograd de la Grande-Bretagne, une virulente protestation contre le fait renouvelé encore récemment par celle-ci, d'enrôler de force des sujets russes dans l'armée anglaise. La protestation fait valoir qu'en recourant à cette mesure violatrice du droit, le gouvernement britannique agit de connivence avec les représentants de l'ancien gouvernement russe,.aboli depuis longtemps, mais constituant, à l'heure actuelle, la cheville ouvrière de toute agitation contre-révolutionnaire, alors que les principes établis et la situation politique de la Dépublique des Sowjets réclament,en cette guerre mondiale, une absolue neutralité de sa part , Mouvement antiîinlandais à Petrograd. Berlin, 5 juin. — On mande de Stockholm au « Lokalanzeiger » : Des Finlandais arrivés en fuite de Pétrograd annoncent qu'une violente agitation antifinlandaise serait survenue dans cette ville, sous la direction de provocateurs rouges, et qu'on craindrait un pogrom finlandais; le Sénat aurait même l'intention de procéder aux échanges de familles finlandaises. — ——«z+t* DÉPÊCHÉS la (Me de I. de Brepeville Berlin, 5 juin. — Le correspondant de Bruxelles de la « Gazette de Voss » écrit au sujet de la démission de M. de Broquevillq^ La nouvelle de la démission du président du ministère belge a produit dans la Belgique occupée une grande émotion. Son remplacement par M. Cooreman, l'ancien président de la Chambre et qui depuis quelques années est un des directeurs de la « Société Générale», a suscité une grau de satisfaction à Bruxelles, vu que Cooreman: n'est pas seulement un politicien très expérimenté, mais"également modéré qui jouit depuis longtemps de la sympathie de l'opposition. La chute de de Broqueville n'est du roste pas une surpris» ; de Broqueville était déjà depuis un am et Q*mi au bout de s* sagesse politlqua et uiiiq'jement parce qu'il a su attirer daa» s»n ministïre da* adversaires politiçws, .at vu Iplw leim <?«o InL il l«i a SU «waiM* de so te- «gmair.icgx: ggâc. min droit et il a fait la tentative de poser la dernière pierre à son édifice économique, S y a un mois, à Londres, par une liaison absolue de la Belgique à l'Entente. Lorsque ce jeu fut découvert par les politiciens belges compétents et également par des ministres, ceux-ci se sont insurgés contre un jeu de «va-banque» pareil. Si de Broqueville s'en va, d'autres ministres doivent suivre, notamment ceux qui ont soutenu sa politique de guerre en entier. Si ceci n'arrive pas, alors il est à craindre que le nouveau ministère serpit un cabinet de Broqueville sans de Broqueville. La politique flamande a également gêné de Broqueville; pas seulement le député anversois très influent Frans Van Cauwelaert, mais aussi d'autres politiciens compétents ont combattu vigoureusement ces temps derniers son inactivité dans ia question des nationalités. II est inutile de parler du naufrage que de Broqueville a fait dans la politique de guerre, vu le développement que prennent les choses au front de l'Ouest. C'est là que se trouve la clef de la Belgique pour son avenir national. Berlin, 5 juin. — La chute de l'ancien président du Conseil belge est considérée ici comme ie résultat du très fort courant existant depuis longtemps contre de Broqueville. Celui-ci n'a cessé de suivre une politique unilatérale qui ne t:nait point compte des courants politiques actuels en Bslgique, son hostilité aussi incessante que violente envers ceux-ci devait provoquer tôt ou tard son d^partr On ne saurait dire actuellement si la nomination de son successeur Cooreman est une concession faite au puissant mouvement flamand. Encore moins pourrait-on conclure que cette nomination contient également un p.ogramm- économique. Economi juement, la Belg.nue dépend bien trop de l'Enten " pour qu'on puisse croire que la Belg:que adoptera une po itique économique équivalant à une rupture avec l'Entente. Le gouve-reme • d ± H v e n'a même pas la ressource des impôts et 'est ob'igé de vivre d s avances consenties par l'Angleterre. Il est pourtant clair que ce changement d? gouvernement a une sig fica'ion pi -s profonde. Mais quelle est cette signification? C'est ce que le temps nous apprendra. A prapos éa ia cri3i ds cab;net belg9 F ancfort s/M., 4 juin. — On lit dans la «Gazette de Francfort » ces commentaires au sujet du remaniement du ministère belge: De Broqueville se caractérsait pMr son ardente n.égalomanie et sa haine implacable des Flamands ; depuis son arrivée au Havre, le cabinet était toujours antiflamand, les ministres sj.atta~.hant à humilier et à ridiculiser la lan-gr.fl flamande. Destrée, un des plus acharnés, fut nomme ambassadeur à Pétrograd, Lorand ministre d'Etat, de même que ie comte Goblet d'Àlviolla ; .au front, abondance d'injures aux soldats qui se comprenaient pas ie français, alors que ks Flamands étaient en majorité dans 1 arm<i? belge. La ohute da Broqueville a été p écédée d'une violente rivalité entre lui et le min stre des colonies R<*nkin, partisan, celui-ci, de maintenir • les rapport;, économiques be'go-allemands, détracteur don/ d'une guerre économique apr-s la p-iix. M. Cauwelaert, qui avait été mandé au ■fïvre 'il y a que'qu-s (semaines, rédi eait à La Haye la i Vrije Uelgis», organe hebdomadaire champion de la cause flamande, don M. Cooreman, qui remplace M. de Broqueville, en es-t ♦Vja'cm'nt promoteur convaincu; ce donner est le fondateur des «Boerenbonden» flamands, qui, avant..la .guerre, passr ?• juste titra pour les p he-s soutenant l'édif ce du gouvernement et d- la population flamande, presque entièrement clérica.e elle aussi. Le baron de Broqueville qui, avant la guerre, était réputé hisbila politicien, s'était concilié les sympathies de tous, y compris les 1 béraux et socialistes ; du' ant la guerre, il fut influencé par un en toi!'âge français, donna dans le chau-tinismo le plus intransigeant, versa même dans des projets annexionnistes insensés, dont la pro-f'gande se faisait par l'organe du «Ving'iè-ne Siècle» et du «Vaderland», distribués au front belge par dizaines da mille. On n'a pas oublié non plus son fameux «catéchisme politique belge» qu'il fit également distribuer aux troup"S : cette brochure revend quait tout simplement l'annexion du Grand-Duché de Luxembourg, de régions rhénanes et de territoires hollandais traversés par les bouches de l'Escaut et de la Meuse : conceptions insensées qui, si elles ne suscitèrent que des sourires en Allemagne, soulevèrent une violente indignation en Hollande, où elles eurent pour effet de doucher à froid les fervents de la cause belge. L'OFFENSIVE ALLEMANDE Les combats eR Flandre Berlin, 5 juin. —■ Actions de feu plus pnimées par intermittence dans la région du Kemmel et près de Merry. Des opérations, entreprises par nous, nous ont valu un assez grand nombre de prisonniers au sud de Bix-schoote, au nord du Kemmel et à l'ouest de Schoore. Depuis le bois de Nieppe jusqu'à Lens une vive lutte d'artillerie par rafales a persisté. Robecq ainsi que les firmaments I et II de Nœux ont été incendiés. Au sud du canal de La Bassée et au sud de Lens, l'ennemi s'est cherché des échecs sanglants après des poussées localisées, qu'il a effectuées après une vigoureuse préparation d'artillerie. Des prisonniers sont restés entre nos mains. Dans la région d'Albert, d.e Bucquoy, de Hébuterne et de Beau-mont, des patrouilles ennemies furent repoussées avec de lourdes pertes. Lo terrain conquis par les Allemands. Berlin, 5 juin. — En une semaine les Allemands ont occupé au cours de la bataille de l'Aisne et de la Marne, plus de 3,000 km. carrés du terrain le plus fertile, comportant de nombreuses prairies, des vergers et des vignobles.Plus de 200 localités dont 15 villes de plus de 1,000 habitants sont tombées aux mains des Allemands. Une partie seulement de la population y est restée. Le restant soit environ 75,000 âmes a quitté ses foyers et s'est enfui au delà de la Marne. Ces réfugiés seront à charge du gouvernement français qui doit les abriter et les ravitailler. Les consolations du « Tigre ». Paris. 4 juin (Havas). — Dans son discours à la Chambre, Clemenceau a dit entre autres ce qui suit: « La défection de la Russie a permis aux Allemands de lancer 200 divisions contre nous. L'heure est terrible, mai3 1 tiéroï.me de nos soldats est à même d'y faire face; Nos soldats combattent à raison de un contre cinq ». Clemenceau louange ensuite Foch et Petain et continue en ces termes : « Je vous garantis que Foch possède la confiante des Alliés; le Conseil de guerre de Versailles a en outre décidé de lui exprimer publiquement sa reconnaissance. Les Allemands se sont Jgncés dans une aventure. Il est certain que n?^!> reculons, mais jamais mous ne capitulerons. Si réellement ils socit décidés à aller jusqu'au bout, la victoire •&era nôtre. La tactique allemande cherche à nous effrayer, mais cela ne lui réussira point. Les Américains vont arriver! Les forces de combat anglo-françaises s'épuisent mais celles des Allemands aussi. Grâce à l'appui des Américains, le jeu pourra continuer. Nos alliés sont décidés à faire la guerre jusqu'au bout. Nous obtiendrons la victoire si les pouvoirs publics se montrent à la hauteur de leur tâche ». Clemenceau conclut en disant : « Si je n'ai pas fait mon devoir, ditee-le moi, si au contraire vous continuez im'accordtr votre confia»ce,laissez-moi parachever l'essvre de ceux qui seit xaerts. » Le « Beîgischer Kurier » fait remarquer à ce sujet ce qui suit : « VeimeAt, c' est peu de ch«s>» qu« Clemenceau lient jeter auS députés frtsçeSs m çuise do conso- jeur la as-uveîle «lift.ite gi;**teeque, de serte «n'en est en droit io s'Aeamer qu'ils conti-5w«at a lui accorder pr»vHoèrea»e*t lçor confian- Los Américains cwas«ea»t *aiate*ant lo ,id*fit S Mire le .salui oiltiae. après que toute la coalition européenne contra nous( s'est effondrée, ce qui ressort au moins da ses dires. Or, même un président du Conseil français jrloit se rendre compte à présent de la valeur plutôt minime qu'élevée du secours américain.» Autour de Reims Paris, 5 juin. — Du « Temps » : « La ligne de chemin de fer Reims-Epernay est exposée au lourd feu de l'artillerie allemande et est interom-pue par étapes. Les troupes françaises et les trains de matériel doivent être amenés du sud et du sud-ouest, par voie de détour sur le terrain de combat. 1 Londres, 5 juin. —- D'un correspondant militaire : « Ces dirniers jours nous n'avons pas reçu d'informations d'après lesquelles la cathédrale aurait souffert. Depuis les premiers jours de la bataille de la Marne en 1914,Reims a toujours été situé sur la ligne du front et à l'exception de la cathedrale, les Allemands n'en ont pas laissé pierre sur pierre. » Cette remarque donne un éclatant démenti à toutes les informations mensongères antérieures, d'après lesquelles les Allemands auraient surtout dirigé leur feu sur la cathédrale. Le désarroi croissant Zurich, 5 juin. — Des « Neue Zuricher Nach-richten » : « La capitale française est littéralement inondée de réfugiés. Toutes les gares sont bondées de fuyards qui n'ont emporté que le strict nécessaire, aucune mesure n'ayant été prise en prévision de pareille éventualité.Les autorités s'efforcent de transférer les réfugiés vers le Midi et le Centre de la France, chose pourtant quasi-impossible à cause des difficultés de transport en général et par les transports de troupes activés fiévreusement, en particulier. L'inquiétude de la population va croissant; les bruits les plus fantastiques circulent et c'est en vain que la presse s'efforce de les combattre. Le Mexique pendent la guerre Amsterdam, 5 juin. — Du «Vaderland», sous la signature du premier lieutenant A'ejandro Le-vêque y Sinez, étudiant à l'université de Ley-de : « Le motif de la rupture du Mexique avec Cuba est celui-ci. Le Mexique aurait repris pour son compte quelques vapeurs allemande et leur aurait fait prendre la mer. Les Etats-Unis avaient refusé à ces navires l'entrée des ports cubains, d'où Carranza aurait tiré des conclusions. » L'auteur estime que les sympathies mexicaines pour l'Entente n'ont jamais été bi n grandes. « Partout, au Mexique, dit-il, on rencontre le portrait de l'Empereur. Parmi le peuple, sur lequel le clergé a une grande influence, l'Empereur est plus connu que le président du Mexique. Diaz, Villa, Lopez et d'autres leaders mexicains avaient conçu en 191-3 le plan d'attaquer les Etats-Unis, ce qui probablement ne se fit pas, grâce à l'intervention du Japon. Leu- antipathie contre l'Entente s'est encore renforcée» du fait que Washington ne s'est pas gêné d'exciter le Mexique contre l'Allemagne et de porter sur la liste no:re les firmes mexicaines, maintenant leurs rela ions commerciales avec les firmes allemandes. Les cercles libéraux-mêmes- ont de plus en plus épousé la po'i-tique de Carranza qui est strictement neutre vis-à-vis de l'Entente, mais bienveillante vis-à-vis da l'Allemagne. Depuis l'entrée en guerre des Etats-Unis plus de 200,000 Allemands ont quitté l'Amérique du Nord et sont venus s'installer au Mexique où ils ont même contracté mariage avec des Mexicaines ». La situation on Irlande. Londres, 3 juin (Reuter). — Lord French, g0Ur verneur général de l'Irlande, a émis la proclamation suivante : « Conformément à notre promesse ,nous vous soumettons une proposition qui, si elle aboutit au succès, permettra à l'Irlande de jouer son rôle capital et exempt d'obligations pour sa liberté. Nous proposons donc: 1) Que l'Irlande fournisse de son plein gré un nombre d'hommes proportionné aux apports des autres parties de l'Empire britannique. _____ 2 ) Afin de fixer cette proportion, on peut cie-• mander à l'Irlande que, d'ici au 1 octobre, elle mette sur pied 50,000 hommes destinés à compléter les troupes irlandaises en campagne, puis, chaque mois, deux à trois mille recrues, en sorte de maintenir l'effectif de ces troupes. 3) Nous tenons à rendre intelligible à tous qu'il n'est pas question d'influencer les intérêts de l'agriculture ou de la production des comestibles, chose qui d'ailleurs compromettrait les travaux les plus importants du pays; il ne faut pas s'attendre non plus à ce qu'une grande partie de la population rurale soit prise par le service militaire._ 4) De même qu'en Angleterre. Ecosse et principauté de Galles, nous avons l'intention d'enrôler d'abord les hommes les plus jeunes et ceux dont le concours est le moins indispensable dans le civil. C'est pourquoi cet appel à la défense du pays fixe les limites d'âge de 18 à 24 ans. Bien entendu, les hommes plus âgés qui seraient particulièrement désignés pour le service militaire ou bien animés du désir de combattre pour leur patrie, ne seront pas exclus. Nous reconnaissons que quiconque venant s'inscrire pour lutter pour la patrie aura le droit de participer à tout ce que celle-ci peut offrir. C'est pourquoi des démarches ont été commencées afin oue, dans la mesure possible, le pays reste à la disposition de ceux qui auront combattu pour lui. On étudie actuellement les mesures d'ordre législatif nécessaires dans cet ordre d'idées. 5) Des détails complets seront publiés concer* nant la rétribution, les avances de fonds pour rentes de famille, etc. Le recrutement est effectué par des civils, et l'on prend des mesures susceptibles de garantir la sauvegarde des intérêts de tous. » Autrement dit : à présent que l'Angleterre constate l'insuccès de ses mesures rigoureuses, elle procède par sollicitations. Mais arrivera-t-elle au résultat voulu, après tout ce qui s'est passé ? C'est l'homme qui fait la machine.' Berlin, 5 juin. — Lors de la bataille de percée à l'Aisne, au même endroit, entre le Win-terberg et Berry-au-Bac, où lors ae la bataille dg printemps de 1917, les escadrilles de tanks assaillantes furent mises en pièces, les véhicules d'assaut allemands se lancèrent également à l'attaque le 27 mai. Les tanks s'avançânt à toute allure dan? l'aube se composaient de tanks anglais capturés ;montéspardes Allemands, ils ont montré ce quo cette arme peut donner comme rendement à condition d'être bien conduite et engagée à fond. Les jeunes chefs de troupes d'assaut qui si souvent à la Somme, devant Arras et près de Cambrai, virent les escadrilles de tanks crachant du feu, s'avancer sur eux, ont pu cette fois semer en leur qualité de commandants de tanks, la terreur dans les lignes de l'infanterie anglaise. Les officiers de mitrailleuses, les artilleurs et les officiers des troupes d'automobiles ont rivalisé avec les commandants des automobiles blindées. Au moment où l'infanterie se lança à l'assaut, les tanks avaient déjà atteint les tranchées anglaises. Par endroits les tanks s'avancèrent jusqu'à 1,000 mètres devant l'artillerie. Couvert par les tanks qui le précédaient, un bataillon put s'avancer jusqu'à i kilomètres du Kugelberg sans perdre pour ainsi dire un seul homme. Un autre tank s'avança jusqu'à Pontavert et fit plus de 200 prisonniers, qu'après avoir fait sortir de leurs tranchées il jeta dans les bras de l'infanterie qui suivait de près. C'est en vain çue les batteries aaglaises et les canons de traachees tentèrent d'eararer la s»arche d'aseaut des taaks alla» »ands. Sur "se tamks. deux à peias, atteiats et) »l*n par *ei jrej«cti.les,fureat mil kers de corn--inl. Uti le rwte-at de leurs s*rTiv*s.t» saata sui 4es care&aei et é e* grewwias à bbi at ceatiaua a owalftattre éme les mw 4e l'iaîaaiterie, commj Jreupe 4*ao89*t. Les tniks quo l'misafcxie auglar* se a dû alMUkieftaer jr«r Ae-aanaee et «saisines au cours de s* ratTj«)e sot Àaahsts, a*w o*t rendu âme année - N° 1321 - Ed. B DIX CENTIMES Vendredi 7 Juin 1918.

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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