Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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15 January 1916
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s.n. 1916, 15 January. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qb9v11xb0f/
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3e Année. - N° 467. Edition B CINQ CENTIMES SAMEDI IS JANVIER 1911 ABONNEMENT ^POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux (le poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 janv. 1 avril 1 juillet 1 octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le iernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois l Mois F'-3.00-Mk.2.40 Fr l.50-Mk l.20 TIRAGE : 75.000 par jour Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie 1.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne 0.40 TIRAGE : 75.000 par jour _____ * Rédacteur en Chef : Maro (le S AlyM — I « !■— ■HII.W II — ■! I I llll ■ ■!«!! b Journal Quotidien Indépendant s Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Prise de Cettigné, capitale du Monténép Yuan-Chi-Kaï réprime la révolte Derniers Communiqués Officiels Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 14 janvier fcommuniqué de midi). — Tempête et pluie. Les opérations se sont réduites à des luttes d'artillerie isolées et à quelques combats à l'aide de grenades à inain et de lance-bombes. '\ Tas d'événements importants. AUTRICHIENS PRISE DE CtTTIGNE Vienne, 14 janvier (communiqué de midi). — La capitale du Monténégro est tombée en notre pouvoir. A la poursuite de l'ennemi battu, nos troupes sont entrées, hier après-midi à Cettigne, la résidence du roi du Monténégro. La ville n'a pas souffert. La population est calme. Théâtre de la guerre russe Vienne, 14 jan vier. — En Galicie orientale et au front bessarabique, des combats d'artillerie par endroits. A part cela pas d'événements particuliers. Les communiqués officiels russes ont, depuis quelque temps, l'habitude de consacrer la place la plus large à la pure invention d'événements militaires. Contrairement à toutes les indications russes, nous faisons expressément ressortir que nos positions à l'est de la Strypa et à la frontière bessarabique — exception faite pour un secteur d'un bataillon, qui a été repris par nous d'environ 200 pu„, — prennent exactement le même cours qu'antérieurement, avant que l'offensive russe de Noël, d'ailleurs jusqu'à présent totalement repoussée avec de lourdes pertes pour notre adversaire, et préparée avec grande fanfaronade militaire et journalistique, ait commencé. A part que les nouvelles actuelles de Pétrograde sont fausses, les événements à l'est prouvent également que les vains assauts au Dnjestr et au Pruth n'ont pu en rien contribuer à la dépossession de Monténégro. Théâtre de la guerre italien En Judicarie l'artillerie italienne a bombardé les localités Creto et de Por. Les aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur Ron-cône, sans occasionner des dégâts. Nago (à l'est de Riva) était également exposé au feu ennemi.Notre artillerie a bombardé un camp de baraques italien au sud de Pontdfel. Sur le front du littoral, 'les combats d'artillerie réciproques se sont poursuivis dans la région de Tolmein et de JJoberdo. Théâtre de la guerre Sud-Est La colonne austro-hongroise qui avance à l'Adria a chassé les Monténégrins de Budua et a pris le mont Naimi Vrh, qui s'élève au nord de la ville. Les forces de combat qui opèrent dans la région du mont Lovcen ont combattu hier, à 6 km. de distance à l'ouest ■ de Cettinje. 'Les combats à Grabowo se sont également développés en notre faveur. Nos troupes ont pénétré dans le creux de la vallée. Dans la région frontière, au sud d'Av-tovac, nous avons assailli l'ennemi dans ses positions sur les hauteurs; il fut battu.Dans le nord-est du Monténégro la situation est inchangée. ITALIENS Borne, 1J, janvier. — Communiqué du 12 janvier. — Dans la partie supérieure de la vallée de Camonica, dans la région entre le pic d'ErcavaUo et lo défilé de Tonale, notre artillerie a détruit le 10 janvier un blockhaus ainsi qu'un poste d'écoute de l'ennemi. Dans la vallée de la Largarina, l'ennemi a tenté, au soir de la même journée, d'attaquer, après une préparation d'artillirie,nos positions sur le castel de Dante. Il fut repoussé avec pertes. Sur le restant du front jusqu'à la mer, le feu d'artillerie s'est poursuivi des deux côtés. Dans deux camps ennemis il régna uno grande activité. Un de nos aviateurs a exécuté par temps exécrable et sous une violente tempête, un raid de reconnaissance à Gardalo, au nord de Triestc, et a bombardé un champ d'aviation ennemi. Lors de son retour, il fit tomber quelques bombes sur lcs gares de Tripste et de Itovereto ainsi que sur les chaumières à Volano. Il revint ensuite sain et tauf. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur un endroit dans la plaine de l'isonzo, sans cependant occasionner des dégâts,. FRANÇAIS Paris, 12 janvier. — (15 heures). — Aucun événement à signaler au cours de la nuit, sauf entre Argonne et Meuse, où nos literies ont dispersé des groupes de tra-1 ■vuin,cuTs ennemis aans la région ae aia-lancourt.Paris, 12 janvier.— (23 heures). — Deux hydravions ennemis ont jeté 8 obus sur Dunkerqaey-me causant que des dégâts matériels insignifiants. En Champagne, notre artillerie a bombardé efficacement les tranchées ennemies au nord de Maisons-de-Champagne et à l'est de la butte de Souain. En Argonne, les ennemis ont fait exploser à la côte 285 (Haute-Chevauchée) une mine qui a produit un vaste entonnoir autour duquel un assez vif combat à la grenade s'est poursuivi toute la journée. Nous avons fortement organisé le bord sud de l'entonnoir. Entre Argonne et Meuse, les ennemis ont tenté une attaque avec émission de gaz suffocants dans la région de Forges. Les mesures de protection voulues ont été prises en temps opportun et nos tirs de barrage ont empêché l'ennemi de sortir de ses tranchées. Sur les hauts de lieuse, dans la région de Colonne, un tir de notre artillerie a provoqué une explosion et un incendie dans les tranchées ennemies et détruit des abris de mitrailleuses. Dans les Vosges, notre artillerie a détruit deux ouvrages ennemis dans le secteur de la Fecht. ANGLAIS Londres, 13 janvier. — La dernière nuit, nous avons prononcé une attaque imprévue contre les tranchées à l'est d'Armcniières. Environ 80 ennemis furent tués et nous avons fait sauter dans leurs lignes une position, de mitrailleuses. Notre détachement revint ensuite'dans nos tranchées et amena S prisonniers. L'artillerie a été active aujourd'hui, des deux côtés près de Vermelles, Wiel-tje et Pilkem. RUSSES l'étrogradet 1J, janvier. — Communiqué du 12 janvier. — Entre Olai et Weik, un petit détachement ennemi a tenté de passer sur la rive droite de la Misse ; il fut toutefois dispersé par le feu de nos avant-postes. Nos patrouilles d'éclaireurs ont exécuté de vigoureuses reconnaissances au lac de Kangern, au d-là de Tschank et à l'est de Plan-kanen, au cours desquelles elles tombèrent sur des. forces supérieures ennemies. Des combats eurent lieu, qui se terminèrent à notre avantage. Nos éclaireurs ont détruit au moyen de grenades à main, dans la région du chemin de fer de Ponew-j«z, deux voies ferrées et ils ont chassé les Allemands hors de leurs tranchées. Sur le restant du front, aucun changement à signaler. TURCS Constantinople, 14 janvier.—Au front de l'Irak, pas de changement. Au front du Caucase, l'ennemi a attaqué deux fois vigoureusement, le 10 co-u-rant, nos positions à Narman, mais il a été repoussé et abandonna 1GC tués sur le champ de bataille.Le 10 courant, plusieurs croiseurs- et torpilleurs ennemis ont bombardé de temps en temps Sedd-ul-Bahr, les environs de Tekke Burnu et les batteries de l'Anatolie, sans occasionner des dégâts.Un croiseur, venant de la direction, de Kavalla, voulut ouvrir le feu contre le secteur au nord du golfe de Saros, niais il fut chassé par le contre-feu des batteries postée» dans les enviions. Nos aéroplanes, pilotés par les lieutenants Bo-dich et Chunos, ont abattu le 9 janvier un quatrième aviateur ennemi; il tomba en pleine mer près de Sedd-ul-Balir. La bataille du 8 janvier et dans la nuit du S au 9 janvier, qui s'est terminée par la défaite de l'ennemi près de Sedd-ul-Bahr, s'est développée comme suit : L'activité réduite de l'artillerie de terre ennemie, qu'avait remplacée l'artillerie navale, la présence de nombreux navires transports au point de débarquement ainsi que la circonstance que l'ennemi abusait de nouveau de navires hôpitaux pour l'éloignement des troupes au cours de la journée, nous fit conclure à' la fuite imminente de l'ennemi, inquiété par le violent feu de notre artillerie. On prit toutes les mesures afin de rendre cette fois-ci la fuite plus nuisible pour l'ennemi. Ces mesures furent exécutres avec plein succès. Les préparatifs de l'offensive avaient commencé depuis le 4 janvier. Les secteurs choisis pour l'attaque furent violemment bombardés par notre artillerie et nos lance-bombes. Le 8, nous renforçâmes notre feu, nous fîmes sauter des mine. <t nous envoyâmes finalement sur tout le front de forts détachements éclaireurs. En vue de ce prélude à notre attaque, l'ennemi concentra, dans la région de son aile gauche, de nombreux navires de guerre qui bombardèrent violemment nos détachements et positions avancées. Nos détachements parvinrent par endroits aux tranchées ennemies et y furent accueillis par l'ennemi avec un feu d'infanterie et par des grenades à main. Ils se maintinrent toutefois en position jusqu'à midi. Dans la nuit du 8 au 9, nous fîmes de nouveau avancer nos détachements éclaireurs vers les tranchées ennemies. A S heures du malin, wouhi/ louj inuuuc-iii o/( o u.o vci/tluo wt/tw/i se fit sentir au centre. Nous fîmes donc avance tout notre front. UnSpartie des troupes ennemie en retraite s'enfuit vers, les points de débarque ment sous la protection du feu violent des navires Une autre partie fit sauter de nombreuses mine automatiques et essaya ainsi d'arrêter pas à pa notre marche en avant. A ce moment-là nos çp nons à longue portée ouvrirent un fcu violent con tre les sentiers de débarquement, pendant que no batteries de terre bombardaient violemment le arrière-gardes de l'ejinemi en lui infligeant d nombreuses pertes. Nos canons de montagne colla boraient avec l'infanterie et inquiétaient l'ennem de près. Nos troupes tinrent tête courage-usemen au feu des navires ennemis et des mines automa tiques. Avec un courage joyeux, méprisant l'ef froyable danger, elles abattirent les soldats enne mis qui ne pouvaient plus échapper au feu effi cace de notre artillerie et qui résistaient désespé rément. Au lever du jour, nos troupes se trou vaient sur le champ de bataille parmi de nom breux cadavres ennemis. Nous constatâmes dèslor bientôt que notre artillerie avait efficacemen porté et que l'ennemi, que mus pressions vive ment sur tou-t le front avec tous les moyens à no tre disposition, n'était plus à même de continue à résister dans ce secteur à l'attaque de nos fort détachemints,même sous la protection de ses nom breux canons de navire. C'est ainsi que se termin, le dernier acte des combats qui se sont déroulé depuis huit mois sur la presqu'île par la défait et la retraite de l'ennemi. Le dénombrement di butin considérable n'est pas encore terminé au jourd'hui. Il se compose de canons, d'armes e munitions, de chevaux, de mulets, de voitures e d'une grande quantité d'autres objets. Constantinople, 14 janvier. — Commi l'annonce l'agence Milli, les troupes tur ques sont entrées à Kermandscha (Perse) Elles ont été accueillies par la population di la ville avec des manifestations de joie. Li ville est pavoisée. Les tribus des environ, affluent vers la ville pour souhaiter la bien venue à la Turque. Dernières Dépêches Une victoire de YuanChi-Kai Honkong, 13 janvier. (Reuter).— Le gou vérnement de Canton annonce une défaîti des révoltés qui ont été complètement bat tus, ont subi des pertes considérables et on été poursuivis. Les agissements de l'Entente en Grèo Genève, 14 janvier. — On annonce d'A thènes à Havas : Des habitants de Serres arrivés à Salonique, annoncent que des offi ciers français et anglais se sont rendus bie: à Serres pour étudier le terrain. ILs ont lou' des boulangeries. Les habitants croient qu les Alliés ont l'intention de s'établir à Sei re pour surveiller la route Demir-Hissar. Berlin, 14 janvier. — Comme l'appreni de source autorisée le représentant à Sofi; du Berliner Tageblatt, les Anglais et le Français s'occupent activement,depuis quel ques jours, d'étendre leurs positions à L rive droite du Wardar. Ils ont déjà étendi leurs lignes jusqu'à Jenidsche-Wardar e des patrouilles françaises ont déjà paru : Sugudlu et Palacokastron, sur la route d Salonique-Woden. Ils visent ostensiblemen à occuper les hauteurs de Woden, afin d rendre impossible la communication en tria Bulgarie et la Grèce par Florina et Me nastir. Au moyen de cette poussée, ils on franchi les limites que les Grecs ont évacuée volontairement en leur faveur. BILAN DE PERTES Genève, 14 janvier. — La presse suiss publie le télégramme suivant de Paris : Le pertes françaises à Galliooli se sont élevée aux trois cinquièmes des troupes débarquée selon les données faites à la Chambre. Berlin, 14 janvier. — Des Russes blessé et prisonniers amenés à Czernowitz, déck rent, d'après un télégramme du Berline Tageblatt, que les pertes russes pendant le combats de l'offensive sont énormes. Le courts intervalles entre les combats sont al tribuables au fait que toutes les routes coi duisant du front vers Chotin sont obstruée par des transports de blessés et par les ir humations des tués. Le service sanitaire rui se n'est pas à la hauteur de la tâche acct Mante,. Il arrive que des blessés restent sar speours pendant 36 à 48 heures. En raiso de la disette en installations de chemins d ier sumsanies, on a au etaoïir tfes înstalia-ti- . sanitaires ambulantes en plein air. Le froid et la disette en remèdes provoquent des souffrances terribles. Parmi les blessés il y a de nombreux officiers, dont un général et l trois colonels. Démarche de l'Entente s auprès du gouvernement grec Milan, 14 décembre. — L0 Secelo apprend de Rome, que Jes représentants do l'Entent» ont fait s auprès du gouvernement grec une démareh© ami-s cale pour le faire renoncer à déclarer l'état de siège, comme il en a, dit-on l'intention. Le ministre l'Angleterre, M. EU'otj a remis «n son nom „ et en celui de ses trois collègues, -un avertissement s formel au gouvernement gi"?c, qu'il prie de ne pa$ , permettre aux navires grecs de participer au ravitaillement en blé américain des puissances cen-• traies. Il annonça, en outre, que l'Entente res-j treindra l'importation en Grèce de façon à suffire strictement aux besoins du pays. La Grèce a encore protesté dans les capitales de l'Entente contre ces exigences et ces restrictions. Aux Balkans Parcs, 14 janvier. — On annonce de Sérès au . Temps : Le préfet do Séràs a informé le ministre . de l'Intérieur grec qu'un officier français avait s demandé l'autorisation de choisir un point de dé-f barquemont et- à pouvoir survoler la ville, ce que . le préfet a refusé, de crainte que la ville ne soit . exposée aux raids des aviateurs allemands. Le motiî du retour du roi d'Italie du front s Lugano, 14 décembre. — On est d'accord sur ce point que le retour subit du roi d'Italie à Rome ' a été motivé uniquement par les événements du ! Monténégro. Lo duc d'Aoste également de retour du front, était présent à la conférence qui a eu lieu avec M. Sonnino au Quirinal. 11 est parta dans la nuit do jeudi pour Naples. Le Roi a reçu jeudi le ministre de la ma-rine, M. Ooirsi et puis l'ambassadeur italien à Paris, M. Tittonii. On ©st. depuis deux jours sans nouvelles directes du Mon-, ténégro. L'origine de la peur des Anglais pour le service militaire On a toujours considéré comme une singulière apparition psychologique des peuples que l'Anglais, en moyenne sportman et marin hardi, montre toutefois une remarquable aversion pour le service militaire sur terre. Cette peur pour le militarisme a sa racine dans les expériences terribles et innombrables subies do génération en génération dans un des épisodes les plus sanglants et les plus graves en conséquences de l'histoire anglaise : la suppression du parlementarisme par la domination de la soldatesque dans la révolution de Cromwell. Le parlement garda Je roi Charles Ier en prison, mais le commandement sur terre était entre les mains de l'armée, levée par la noblesse orgueilleuse indépendante et la main de fer de Crom-t well et da John Hampdom. Ceux-oi avaient une idée particulière de la discipline et des choses , semblables, idée qu'ils appliquaient sans égard i aucun. La commission do simples soldats, dont la décision était sans appel, fit souvent opposition au conseil des officiers; sur les instructions du » parlement, auquel l'armée avait prêté serment, on " ne donnait quelque chose à celle-ci que quand on r le voulait bien. Finalement, les députés s'aperçu-; rent du danger qui les menaçait de la part d'une ; armée si indisciplinée et ils diécioèrent, en mars . 1647, d'envoyer en Irlande 7 régiments à pied et 4 escadrons de cavalerie, soit au total 11,000 hommes.1 Dans les circonstances d'alors, cela équivalait 1 à l'envoi en pénitence d'un régiment russe dans 3 le coin nord-est de la Sibérie, comme cela s'est pré- - senté à plusieurs reprises sous Paul Ier. Les dra-l mes militaires qui s'y développèrent ont toujours j été décrits par les historiens anglais d'une façon j. presque comique. Oo qui fut finalement « prêt » de l'armée qui se rendait en Irlande, se compo-1 sait d'une centaine d'hommes, aux trois quarts 1 officiers ; tous les autres, cette fois-ci, les hommes t d'acoord avec les officiers, se révoltèrent contre 5 le parlement. Celui-ci avait encore toujours une 3 haute idée de sou autorité et décréta sans plus, - lo 25 mai, le licenciement de l'armée insubordon-t née... La riposte fut donnée par le cornett Joyce, g qui s'empara, le 2 juin, de .la personne du roi et par l'armée qui marcha sur Londres. Le 6 août 1647, le général Fairp entra à Londres à la tête de quelques régiments choisis. La domination du sabre dissout le parlement pour un certain temps. 2 Les Anglais n'ont jamais oublié la contrainte qu'a s subie à cette époque-là la vie publique et privée. s D'après .'es narrations,il faisait réellement désa-s gréable sous le régime de la soldatesque qui était brutale et grossière comme dans la guerre des Trente Ans en Allemagne, mais aile donnait pax-s fois le spectacle singulièrement puritain de piété. ~ C'est ainsi quo les femmes et les enfants pouvaient r circuler sans être inquiétés, mais les inconvé-s niionts du logement étaient à peu près les mêmes g que ceux des fameuses « dragonades » de Louis XIV et c'était encore peu de chose si les propr.é-_ taires honnêtes n'étaient pas soumis aux plus humbles travaux. Les condamnations capitales ne se faisaient pas attendre quand un mot un peu vif ou impie leur tombait des lèvres. Tout cela les Anglais ne l'ont pas oublié et, de-L~ puis lors, la pour du militarisme et un certain s mépris du métier de soldat so tendent la main, n On verra si la guerre mondiale fera changer les e idées malgré lord Derby et le service obligatoire Four la a j,ense de Salomque Berne, 14 janvier. — Le correspondant du Corriere délia Sera télégraphie de L'alo-nique : Les Alliés ont fait sauter hier le pont de chemin de fer qui traverse la Strou-ma, à 6 km. de Demirhissar, sur la ligne Salonique-Serès. La destruction de ce pont coupe les communications entre la Grèce et la Turquie. Elle fut soi-disant rendue inévitable et nécessaire afin d'empêcher un contrôle exercé par des étrangers ennemis relatif aux préparatifs pour la défense du camp retranché de Salonique. Le fait est à ressortir que la destruction du pont de la Stiouina coupe les troupes grecques à Serès, Brama et Kawalla du reste de la Glèce. Les mouvements de l'ennemi font prévoir en général qu'une offensive est plus proche qu'on ne la supposait jusqu'à présent. Une escadrille de 10 aéroplanes français a survolé la ligne du chemin de fer Gewglie-li et a jeté de nombreuses bombes. Un av on anglais a survolé Monastir. Les appareils, qui furent violemment bombardés, sont tous revenus. L'entreprise aux Dardanelles Sofia, 13 janvier. — Le jourual ouvrier Rabatnitscheski Westnik écri" : L'abandon de l'entreprise des Dardanelles est non seulement un insuccès pour l'Angleterre et la France, mais également pour la Russie. Celle-ci a tramé la guerre afin de dominer la mer Noire et d'occuper Constantinople. La Russie voulait réaliser au prix de la liberté des peuples des Balkans un rêve datant d'il y a un siècle. Mais le rêve, cette fois-ci encore, est resté 'm rêve. La flotte formidable de l'Angleterre s'est montrée impuissante. L'Angleterre a dit reconnaître que la guerre serait décidée sur terre ; mais l'introduction du service obligatoire en Angleterre ne profitera, ni à elle, ni à ses alliés. Sur mer Rome, 13 janvier (Agen Stefani). Le 6jan- vier, les vapeurs réquisitionnés Cita di Paiermo (1,052 tonnes) et Brindisi ont heurté une mine et coulé dans l'Adriatique méridionale. Des secours immédiats ont permis de sauver presque tout l é quipage et les passagers du Cita di Palermo ainsi que tout l'équipage et plus de la moitié des pas-sagers du Brindisi. Lugano, 14 janvier. — D'après une nouvelle de journaux grecs, un destroyer français s'est échoué sur les rochers d'une île. La prise de Lovzen. — Voix italienne Berne, 13 janvier. — Le Secolo de Milan s'occupe de la nouvelle offensive autrichienne contre le Monténégro et de la prise du Lovcen et regrette que ce nouveau succès est également attribuable aux opérations pleines de lacunes des Alliés, qui laissèrent les Autrichiens choisir en paix un nouveau terrain de combat.En faisant ressortirT'im-portance du Lovcen pour la base navale austro-hongroise Cattaro, le Secolo rappelle que le point principal du programme de la politique des Balkans de l'Italie constituait que le Lovcen restait en possession du Monténégro. Le journal demande ce que l'Italie a fait pour le Lovcen et le Monténégro qui a demandé son assistance, et il termine ainsi : Le fait que l'attaque contre la base navale Cattaro avait été attribuée à la vieille artillerie monténégrine signifie presque unn trahison. Nouvelle explosion aux Etats-Unis Amsterdam, 14 janvier. — D'après un télégramme de Wilmington,aux Etats-Unis, une cinquième explosion a eu lieu dam» les deux derniers jours dans la fabrique do poudre Dupont. Les dégâts ont de nouveaw été considérables, mais il n'y a pas eu d'tommes tués. % Tyrannie navale anglaise Rotterdam, 14 janv. — Le Nieuwe Rot-terdamsche Courant annonce : Les autorités anglaises ont saisi tout le courria» qui se trouvait à bord du vapeur hollandais Euter-pe, allant de Lisbonne en Hollande. L'agitation au Sénat américain contre les fournitures militaires Washington, 14 janvier. — Le sénateur Gore a déposé une proposition d'après laquelle le fait qu'un Américain vend de la contrebande à une puissance quelconque, qui a signé la déclaration de Londres, et qui paralyse le commerce américain, est déclaré crime capital. Est ©n outre déclaré crime capital le fait que des banques agissent comme agents de ces puissances ou de leurs alliés ou qui émettent des emprunts pour elles.

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