Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 09 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tt4fn12n16/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Bruxelles - Province - Etranger Le" abonnements sont reçus cïcltulvement par tous les BUREAUX DE POSTES. Le9 réclamations concernant les abonnements doivent Être a( ^ssées exclusivement au bureau de poste qui A délivré i'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE a 125,000 par jour ANNONCES Faits divers et Echoi La ligne, fr. 500 Nécrologie . , . Annonces commerciales .... » 2.00 Annonces financière» ... i J. ...... . 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.1X7 Rédacteur en chef : Renô ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par Joui LELITE BELGE PARLE Un Anniversaire Nous recevons ces lignes d'un notable lecteur : Le 12 décembre 1918, il y aura «eux ans qu'un événement important 6e pjoduisit.. Partout, 1 on espéra la fin de la calamité actuelle. D accord avec ses alliés, le gouvernement allemand, par la voix de sou Empereur, tendait à la partie adverse le rameau de la réconciliation. Ce geste sublime fut acclamé par le monde entier.^ Dans les camps de prisonniers, dans les ajmees en campagne, dans les familles, partout, régna dant quelques jours l'attente anxieuse des événements. „, , , Les semaines passèrent. Déçus dans leurs visées, les gouvernements de l'Entente cordiale firent d'abord la sourde oreille, et après __ avoir leurré leurs peuples et ceux de leurs allies par de nouvelles promesses, ils firent entrevoir que l'heure de discuter, d'entrer en pourparlers n'avait pas encore sonné. L'Entente refusait tous pourparlers d'humanité. C'était la continuation de l'effroyable boucherie. La guerre sous-marine a outrance redoubla. Les troupes britanniques mordaient la poussière dans les marécages des Flandres, tandis que la-foas, Pétain échouait devant Saint-Quentin. Quelques mois après, dans les plaines du FTroul, les généraux de Guillaume II et de l'Empereur Charles donnaient à l'état-major de Victor-Emmanuel III une leçon de stratégie inoubliable. Des milliers de mitiailleuses et de canons, 250,000 mangeurs de macaroni prenaient le chemm de la monarchie austro-hongroise. Là-bas, a isar-koïe-Selo, Nicolas II était renversé et exilé à Tobolsk en Sibérie, tandis qu'au front, ses moujiks las de se faire tuer, mettaient la crosse en l'air. Devant tous ces désastres, Lomares et Paris furent atterrés, « Nous, les dirigeants de l'Entente, clama la presse ententiste, nous ne voulions pas la guerre, nous n'étions pas prêts, nous sommes des peuples libres, nous sommes des démocrates, etc...» Hélas ! quelles piteuses excuses pour la clique d assassins ^responsable de l'effroyable conflagration européenne et de sa continuation. , . , Il n'a pas fallu longtemps pour que la vente démasquât aux peuples de l'Entente les véritables responsabilités de la guerre actuelle. ^ Depuis le jour où Guillaume II, menacé par la mobilisation générale des armées russes, dut se résoudre â la guerre et où le chancelier Beth-mann-Hollweg ainsi que la presse allemande dévoilèrent au monde entier les causes et les véritables coupables de la guerre, les gouvernements et la presse de l'Entente s'efforcèrent avec ensemble à dénoncer les dirigeants des puissances centrales comme une bande de brigands. On insulta les chefs militaires allemands. Lloyd George les_ accusa d'avoir comploté contre la paix européenne à Potsdam.^ Le ton de cette burlesque phraséologie baissa dès le jour où la révolution triomphante en Russie culbutait l'ancien régime. Des -vérités, des faits apparurent. La publication des traités secrets, le procès Soukhomlinoff, etc. ont prouvé où fut le véritable foyer de la guerre européenne. Par le temps et par les événements futurs, les peuples de 'l'Entente apprendront d'autres ivérités et ces jours-là ne seront pas une défaite pour la diplomatie allemande. Depuis le 4 août 1914, la tonitruante éloquence des dirigeants britanniques est invariable. Nous ■combattons pour extirper le militarisme prussien ; pour la liberté et l'autonomie des petites nations, contré le joug et l'asservissement des peunles... et patati et patata. Hvpocrite Albion, jette donc un regard en arrière avant d'insulter un Empire qui, obstinément pacifiste depuis tantôt un demi-siècle, a conduit dans le monde entier le brillant essor de sa puissante émancipation industrielle et commerciale; jette donc un regard en arrière avant de prodiguer des phrases mensongères qui cachent tes véritables desseins ambitieux. Va voir au Transvaal ce que c'est que l'autonomie et la liberté des petits peuples, passe en Egypte, dans l'Inde, reviens par PIrlande, passe devant la tombe de Sir Roger Casement et d'autres martyrs de la cause irlandaise. Et toi, France, glorifiant tes assassins du Soudan, essavant tes fusils et tes nouveaux canons sur les Dahoméens, les Marocains, les Malgaches et les Indo-Chinois. Et l'Italie, pointant ses canons sur la Tripo-litaine après avoir escamoté l'Erythrée et voulu " annexer l'Abyssinie. Toutes ces nations maintenant braillent : elles n'étaient pas prêtes, voulaient pas la guerre, etc., etc. Hélas ! 1! Mensonges ! Passons pour terminer à l'apothéose des maximes ententistes. Passons en Grèce, à l'armée du ci-devant Sarrail, grossi des éloges de la fameuse expédition-fiasco des Dardanelles. Expulsant le roi Constantin, emprisonnant ses ministres, affamant le peuple grec, tout pour la civilisation, l'humanité et le progrès. Ohé I Ohé ! Wilson, Lloyd Georges et consorts, tas de phraseurs et de polichinelles ! La petite et neutre Hollande vient de sentir passer sur elle le souffle du Léopard britannique : «Donne-moi tes navires ou crève de faim !» Elle connaît du réste le respect de l'Angleterre pour les faibles. Les jets de bombes sur son territoire, par des aviateurs anglais, notamment à iZierikzee, en sont le meilleur des témoignages. S'il y a une nation qui se moque des droits et des traités, c'est bien l'Angleterre, qui viola hypocritement la neutralité belge, d'accord avec î'état-major français, en enlaçant nos dirigeants myopes dans' un réseau d'mtr'gucs. Malgré toutes les phrases, les péroraisons et les déclamations des Lloyd George et des Clemenceau, il n'en reste pas moins vrai que le monde entier admirera éternellement la force de l'Allemagne et la loyauté avec laquelle el'e défend son existence et celle de* ses fidèles alliés. En attendant, les é\énements se poursuivent et si l'Angleterre vient de se casser quelques dents à Zeebrugge et à Ostende, c'est qu'elle sent la ruine économique menaçante, conséquence inévitable et prochaine de la guerre sous-marine. L. G. Lfl GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 8 juin. — Officiel, midi: Théâtre d3 la guerre à l'Ouest. Groiips d'armée du prinoe hérîti.r RupprechU Duel d'artillerie se rallumant far moments e Rengagements de reconnaissance. Groupe d'armée du Kronprinz allemand. De nouvelle'; att.q-.ies de l'ennemi au nord ouest de Château-Thierry et des contre-attaque four reprendre les lignes fer due s à l'Ardre, n lui ont rapporté qu'un gain de terrain insigni fiant. Un assaut réfété de régiments français américains et anglais a échoué sous de lourde pertes. . Ailleurs, la situation ne s'est pas modifiée. BERLIN, 7 juin. — Officiel du soir: Au front de bataille, la situation est inchangée La guerre sous-marine BERLIN, 7 juin. — Officiel: D'après des informations reçues de Hollande le vapeur « Koningin Regentes » a touché un mine et sombré au cours de sa traversée d'Anglt terre vers la Hollande. Le navire appartenait la catégorie de navires destinés à l'échange de i prisonniers de guerre et des internés, auxquels e; assuré le libre parcours dans la zone de barrage sauf à suivre un cours déterminé. Lors de l'acci fant gui (i provoqué la perte du navire, il n' V- avait pas de personnes a. échangé à Oora. Vu côté allemand aucune mine n'a été posée dans la route de traversée libre. BERLIN, 8 juin. — Officiel: Par l'activité de nos sous-marins dans la zone de barrage autour des îles Açores et sur la côte ouest-africaine de nouveau 21,000 tonnes ont été coulées. Parmi les navires détruits figuraient le vapeur anglais « Santa Isabel » (2,028 t.), le croiseur auxiliaire « Bombala » (3,SU t.) servant comme attrapt-sous-marin anglais et armé d'un canon de 12 cm. et d'un de 10 1/2 cm., en outre le vapeur italien armé « Enrichetta » (5,011 t.), le voilier italien « Alessandria » (2,432 t.), le voilier français « Michelet ». Le vapeur japonais a Kawachi Maru » (5,749 t.) a été gravement endommagé devant Freetown; en outre la station radio graphique française et un petit navire de guerre de Libéria ont été détruits par feu d'artillerie àMonrovia.Parmi les cargaisons envoyées au fond de la mer figuraient, en tant qu'on a pu le constater, particulièrement du froment4 dt la farine, du colon et de la houille. AUTRICHIEN VIENNEj 7 juin. — Officiel: Dans le sud-ouest, les combats d'artillerie ont été de nouveau accompagnés hier d'une assez vive activité d'infanterie. Au Piave inférieur, près de Quero Mori et sur le Tonale nous avons repoussé des détachements italiens. Sur le Monte Spinuc-chia nous avons amélioré nos positions à l'aide d'une entreprise de troupes d'assaut. Sur le Monte Sisemol nous avons repoussé en contre-attaque l'attaque d'un bataillon ennemi. Près d'Asiago, deux poussées ennemies ont échoué sous notre feu. BULGARE SOFIA, 6 juin. — Officiel: Front de Macédoine: A l'ouest de Bitolia l'activité réciproque d'artillerie s'est renforcée de temps à autre en plusieurs endroits dans l'arc de la Cerna. A l'est du Vardar un détachement da'ttaque anglais a tenté à diverses reprises de s'approcher de nos sentinelles de campagne près du village de Kaus-tali; ils furent néanmoins chassés par notre feu. Au sud de Doiran le feu d'artillerie a été par moments plus animé. Activité aérienne réciproque dans la vallée du Vardar. TURC CONSTANTINOPLE~ 6 juin: Front de Palestine : Près de la côte et à l'est du Jourdain, le feu d'artillerie réciproque a été Plus vif far moments. Un avion ennemi a été obligé d'atterrir immédiatement derrière nos lignes. Sur les autres fronts, il n'y a aucun événement d'importance à signaler. FRANÇAIS PARIS, 7 juin. — Officiel, S h., p. m.: Au nord de M ont didier et à l'ouest de Noyon, nous avons réussi plusieurs coups de main et fait de s prisonniers. Au nord de l'Aisne nos troupes ont enlevé au cours d'une attaque de nuit, le village de Le Port, à l'ouest de Fontenoy. Au sua de l'Aisne nous avons amélioré nos positions au sud-est d'Amblemy. Entre l'Ourcq et la Marne nous avons poursuivi nos opérations locales dans la région de Veuilly-Bussiares, nous avons accentué notre progression, conquis le village de Vinly an nord de Clignon, ainsi que les Boqueteaux àle'st. La station de Vettilly et le lisières nord de ce village ront également en notre possession. Plus au sud les troupes américaines ont gagné du terrain sur le front l orcy-Belleau-Bou-resches. A l'ouest de Château-Thierry une attaque vivement menée far nous, nous a rendu la Côte 204■ Entre la Marne et Reims les troupes américaines ont repris pied dans le village de Bligny et infligé de fortes perles à l'ennemi. Nous avons fait une centaine de prisonniers au cours de ces actions. Sur le reste du front luttes d'artillerie intermittentes. PARIS. 7 juin. — Officiel, 11 h., f. m.: Entre l'Ourcq et la Marne nous avons foursui-vi avec succès nos opérations de détail. Les troupes franco-américaines ont élargi leurs gains au nord de Vinly jusqu'aux lisières est de Chésy, enlevé Veuilly-la-Poterie et Bouresche's et d'une façon générale amélioré sensiblement leurs positions sv.r le front Torcy-Bouresches, Entre la Marne et Reims l'action poursuivie sur Bligny leur a donné ce village en entier. Le chiffre des prisonniers faits par nous dans la journée dépasse doux cents. Activité asses grande des deux artilleries au nord de l'Ourcq ei dans la région à l'ouest de Reims. PARIS, 6 juin. — Officiel: Un groupe de 20 avions ennemis a croisé les lignes françaises et pris la direction de Paris. La défense est aussitôt entrée en activité. Quelques bombes ont été jetées. Pertes: un mort, quelques blessés; pas de dégâts matériels, ITALIEN ROME, 7 juin : Sur le haut plateau d'Asiago un de nos détachements d'assaut a ramené d'une irruption dans les tranchées ennemies devant le Monte Valbella, cuire 50 prisonniers, G mitrailleuses et un abondant matériel de guerre. 21 autres prisonniers dont un officier, ainsi qu'une mitrailleuse ont été ramenés par un détachement français, qui exécuta un coup de main réussi dans les lignes ennemies du Monte Sisemol. Dans la région du Tonale nos détachements s'avançant dans le rayon de Presena ont incendié des abris ennemis et ont fait sauter un grand dépôt de munitions. Des patrouilles ennemies qui cherchaient à opérer une reconnaissance ou à attaquer nos positions furent repoussées dans la Vallarso, dans la vallée de Posina, sur les versants du Col Caprile et du Spiniiccia, ainsi que près de Cafo Sile, par noter artillerie. Nos avions et nos dirigeables ont jeté plus de 5 tonnes de bombes sur des champ; d'aviation ennemis, dans la vallée près de la gare de Mezzo Corona et sur des colonnes s'a vançant sur la route de Quero à Feltre. ROME, 6 juin. — Officiel: Sur les deux rives de la Brenta et dans quel ques secteurs du front de la Piave, la canon nade a été plus violente à certains moments Par ailleurs, les opérations se sont bornées t * des canonnades de diversion et à des opéra tions de patrouilles. ANGLAIS LONDRES, 6 juin. — Officiel: Cette nuit l'ennemi a tenté d'exécuter un cou; de main contre nos positions établies au sud ouest de Morlancourt; il a été repoussé ave, pertes. Un autre détachement allemand a réuss 1 hier midi à enlever un de nos postes établis dan les environs de Boyelles; deux de nos homme manquent à l'appel. L'ennemi a aussi tenté l, nuit des coups de main au nord de Lens, au nort s de Béthune et à l'est de la forêt de Nieppe. Ton o tes ces attaques; ont été repoussées, et l'ennemi - subi des pertes. L'artillerie allemande a été ac , tive dan; le secteur de Straezele. s Un combat local s'est livré cette nuit près d Locre; les troupes françaises y ont repoussé de attaques ennemies. Rien d'autre à signaler. <■*> . DERNIÈRES DÉPÊCHÉS ; L'OFFENSIVE ALLEMANDE - Progrès allemands. à Zurich, 7 juin. — Du «Zuricher Anzeigers .r Les Allemands ont fait ces derniers jours d< t nouveaux progrès considérables sur les hauteur! à l'ouest de Soissons et se trouveraient déj; '- dans le dos de la position française iprès di y haut plateau de Nouvion. lies sous-marms allemands a la cote americame. Paris, 8 juin (Havas). — On mande de Washington au «Petit Parisien» que le nombre des sous-marins croisant à la côte américaine est évalué à cinq. Zurich. 8 juin. — Le correspondant de 1' «Express Korrespondenz» apprend que la disparition soudaine du vapeur américain «Cyclcp» provoque une sensation énorme dans '.es milieux de navigation américains. Le « Cyclop», qui faisait route des Indes occidentales à New-York, avec une précieuse cargaison de mineraijauge ïO.CPO tonnes et est le plus grand navire de transport de la flotte marchande amérkî-ine. Depuis quelque temps, le vapeur était signalé manquant sans qu'on reçût un seul message radiojélégra-phique. On admet dans les milieux de navigation que l'apparition des sous-marins dans les eaux américaines donne la solution de l'énigme et que le navire doit être tombé victime des sous-marins ennemis. Londres, 7 juin. .— On mande de New-York ru « Daily Mail » que 14 navires en tout, la plupart des schooners côtiers, ont été cou'és sur la c<M:e de l'Atlantique par les 60us-marins allemands. H:er, on a trouvé près du car, Virginia l'épave du schooner <t Desanea ». On ignore ce qu'est devenu l'équipage. A propos de l'apparition de sous-marins allemands dans les eaux américaines, le « Corriere délia Seia » apprend viâ Londres qu'on croit à New-York que le gouvernement allemand poursuit par là un double but : il veut notamment influencer le moral du peuple américain et du peuple allemand. Si l'ennemi réussit à poursuivre la guerre sous-marine sur la côte américaine, il pourra, sans aucun doute, forcer les alliés à retirer des eaux européennes une partie des unités spécialement construites en vue de combattre les sous-marins, pour les envoyer en Amérique. l'opinion anglaise sur l'offensive allemande Le « Secolo » apprend de Londres que parmi les critiques militaires l'opinion qui domine sur le résultat final de l'offensive allemande est très pessimiste. On reconnaît que la situation est sérieuse ei que le sort qui menace Paris peut d'un jour à l'autre se réaliser. La fuite des populations du Nord de la France La « Stampa » apprend de Paris que l'exode de la population des régions menacées continue. Le flot des réfugiés se déverse sur le Sud et l'Ouest de la France, en passant par !Jaris. Un seul asile a vu passer en quelques jours plus de 20,000 réfugies. La pénurie d'haniTnes en Angleterre Rotterdam, 7 juin. — Du <Nicmve RottTdam-sche Courant» : Lord Robert", ministre du travail anglais a décla.é, au cou-s d'un discou s, que sous peu des aviatrices, opéreraient au front de l'Ouest. Les diflicuît53 du trseicport f;arrçiis Paris, 8 ju'n. ■— D'après des communiqués franco-anglais, les difficultés de la résistance fianco-anglaise se trouvent surtout dans les transports. Ceux-ci étant constamment exposés au feu ennemi, il s'est produit un état de disette de transports qui s'é,i>nd également au tiansport des vivres à destination de Paris. D'après le «Temps», les aviateurs a'I^mands sont sans cesse en activité dapuis quelques jours, notamment entre la Champagne et Paris. Les transporta maritimes pour i'ïïatenie. Londres, 7 juin (Reuterj. — I.e collaborateur politique du «Daily Mail» annonce que le gouvernement aurait approuvé le projet d'organisation unifiée pour les transports de vivres et de matières premières nécessitées par les alliés. On créerait cinq commissions, comportant des délégués de l'Angleterre, de la France, de l'Italie et des Etats-Unis, et dont chacune aurait à procurer l'article voulu en proportion des besoins existants, et serait composée d'hommes de métier. Ces commissions réaliseraient la vaste corporation centrale destinée à couvrir la consommation des alliés, et transmettraient leurs rapports sur les transports et les besoins au conseil de navigation, procurant donc à celui-ci un aperçu exact de l'accomplissement des services" attendus de la navigation. Le but poursuivi est l'élimination de la concurrence cû matière de transport et la mise sous contrôle unifié des armes économiques des alliés. Ls manque de marins dans les pays de l'Entente De Christiania: Le fait que dans ces derniers temps un grand nombre de marins des ports de mer de la partie occidentale de la Norvège ont été engagés par les Américains et les Anglais pour servir dans la marine côtière, prouve combien grand est devenu le manque de marins dans les pays de l'Entente. La guerre sous-mariae. Washington, 8 juin (Reuter). — Le ministère de la marine annonce que ie vapeur anglais eKarpathian», iaugeant brut 4,Ï83 tonnes, a été torpillé mercredi et a sombré. L'équipase a été sauvé. Berlin, 8 juin. — Un sous-marin allemand a récemment arrêté un grand vapeur espagnol, dont les papiers de bord et de connaissement sont, à plus d'un égard, dignes d'intérêt. Il y avait déjà six semaines que ce vapeur naviguait dans les parages de l'Espagne, Afrique australe, Manille, cours de route qu'il avait choisi pour plus de sûreté, et qui, en temps de paix, se fût accompli en moitié moins de temps par le canal de Suez ; il faut se rappeler que maints vapeurs allemands ne prenaient que six semaines pour effectuer le parcours, beaucoup plus long, d'Allemagne à Tsing Tao pour y relayer les trou- La cargaison du vapeur espagnol se composait, entre autres, de 3000 tonnes de tabac, pour ' lesquelles il avait fallu acquitter un fret de" 1,800,000 francs, soit 600 fr. la tonne, ce qui représente huit fois le taux appliqué en temps de paix. Amsterdam, 7 juin. — La direction du Lloyd rotterdamois mande à 1' «Algemeen Hande'ls-- blad» que le transport des blessés va probable- ■ ment être suspendu; ce journal apprend, des* ■ officiers du navire-hôpital «Sindoro», que le ' convoi d'escorte aurait passé, à 12 h. 03, sur la mine et qu'après l'explosion il aurait encore passé sur deux autres mines. Amsterdam,7 juin.— Le correspondant du «Te-legraaf», propagandiste des alliés, se serait en-5 tretenu, à Rotterdam, avec des membres de la commission anglaise, arrivés à bord du «Sin-. doro», pour participer aux conférences de La '■ Haye, au sujet des échanges de prisonniers. Il y aurait été question du coulage du «Koningin y Regentes». Le président de la commission. Sir j George Cave, aurait déclaré ne rien pouvoir 1 dire quant à la cause du sinistre, en ajoutant : . « Nous n'avons rien vu de l'explosion, dès lors 2 nous ne pouvons savoir ce qui l'a provoquée. » Lord Newton. déclare ne pas croire au coulage du «Koningin Regentes» par suite de tor-? pillage, et attribue plutôt le sinistre à une y mine. Londres, 7 juin (Reuter). — On mande de New. York au «Daily Mail» que 14 navires, pour la plupart des schooners côtiers, auraient été coulés au littoral de PAtlantique par des sous-ma-rins allemands. On aurait vu flotter hier, en vue du cap Virginia et à l'état d'épave, les restants du schooner «Desause» ; on ignore le sort de son équipage. Rotterdam, 7 juin. — Le «Nieuwe Rotterd. Cour. » annonce qu'il a été décidé d'interdire provisoirement les départs de navires-hôpitaux, vu la constatation que la voie navigable n'est i plus libre. Ces départs pourront reprendre q 'and i ce passage sera libre et qu'on aura déter.niné la . cause de son état actuel. au iront italien. Berlin, 8 juin. — On mandait du front italien, le 3 juin, au «Corriere délia Sera» : On a, dans nos lignes, le pressentiment d'événements importants à bref délai; un calme admirable règne dans les lignes avancées des Austro-Hongrois ; on serait tenté de le qualifier de repos anormal et inquiétant. Réouverture de la Chambre Italienne On mande de la frontière que la Chambre italienne se réunira le 12 juin. On s'attecd à ce que le gouvernement fasse ■ des déclarations au sujet de la situation politique. Les grandes phrases De la «Gazette des Ardçnnes» : A l'occasion de l'anniversaire de la trahison italienne, le ministre Bissolati a prononcé à Milan un discours où on a entendu entre autres les paroles suivantes : « La guerre est entrée dans la plénitude de sa signification. Ce n'est pas une guerre d'intérêts nationaux, mais une guerre pour le relèvement moral et juridique du monde et des nations. Les soldats français l'ont compris, qui, luttant sur la Piave, savent qu'ils luttent pour l'Alsace-Lorraine, par les Anglais qui, ils le savent, défendent aussi leur liberté, par les Américains qui, sur le front européen, défendent leur continent de la menace allemande ». Les Américains qui défendent leur continent de la menace allemande, voilà une trouvaille qui bat tous les records du ridicule ! Simple statistique De l'cŒuvre» : La population de Marseille comptait 510,000 habitants en 1916. Elle en compte aujourd'hui 917,000. Encore quelques petites alertes à Paris, et Marseille arrivera au million. La crainto de ralllasîce germano-Japonaise Berlin, 8 juin. — De la «Gazette de Voss» : M. Daniels, secréta:re d'Etat de la marine américaine, se serait exprimé comme suit au sujet du péril japonais : « Wilson continuera la lutte, jusqu'à ce que l'idSal anglo-saxon soit fermement établi et lorsque l'Europe et l'Amérique seront gouvernées d'après un seul et même plan, la plus grande de toutes les luttes, la lutte de la race blanche contre la race jaune, pourra se livrer. L'Allemagne doit ôtre affaiblie afin do ne pas pouvoir se faire l'auxiliaire des Jaunes. Il va de soi que si le Japon combat jamais pour la prédominance dans le Pacifique, l'Allemagne soutiendra le Japon pour la réalisation de ce but. Si au contraire l'Allemagne est vaincue, le péril jaune aura cessé d'exister pour nous. TOU3 les moyens sont bons Rotterdam, 7 juin. — On nvrtde de Nauen au «Niéuwe Rotterdamsche Courant» : L'Entente a proposé à l'avocat grec Athanaciadis à G aè-ve de falsifier, moyennant une somme énorme, un texte qui devrait servir de base à un pro-; ces de haute trahison, à Athènes, contre le roi Constantin et ses partisans. M. Athanaciadis a refusé avec indignation, mais il se peut, dit-il, que les individus chargés de cette besogne trouvent un instrument plus docile. P>2sîrietïOBS dans l'acier aux Etats-Unis. Washington, 7 juin (Reuter). —■ La direction du département affecté à la production de l'acier, au conseil des industries de guerre, doit produire la preuve que, vu la pénurie d'acier, il y aura lieu d'interdire, dorénavant, toute fourniture de cette marchandise aux établissements non affectés à des travaux pour la guerre. L'aspect belliqueux de Nsw-York Berlin, 8 juin. — Du «Lokal-Anzeiger» : Les ports américains et en particulier celui de New-York ont un aspect belliqueux. Toute une série de réflecteurs fonctionnent toute la nuit et des hydro-avions survolent la côte et le port. Les paris sur la guerre à Naw-Ycrk Berlin, 8 juin. —• Du «Lokal-Anzeiger» : Le communiqué officiel de la bourse de New-York du G juin a enregistré ce fait que de grands paris sur la fin de la guerre ont été récemment engagés à New-York. On a parié 2 contre 3 que la guerre serait terminée d'ici huit mois. Reprise ds Sa vie éosn'smicïue en Finlando On télégraphie d'Helsingfors que l'activité industriel L qui était paralysée depuis le commencement de la guerre, commence à reprendre. Une distinction suêdo's3 pour le général Mannerhsim On mande de Stockholm que le roi de Suède a reçu vendredi le général Mannerheim en audience, et lui a remis la grand'eroix de l'Ordre du Glaive, la plus haute distinction militaire qui existe en Suede. un emprunt norvés'on On mande de Christiania qu'une somme totale de 84 millions de couronnes a été souscrite à l'emprunt d'Etat. Les élections parlementaires en Roumanie. Bucarest, 7 juin. — Les élections parlementaires roumaines ont abouti à la nomination de 66 candidats gouvernementaux et 3 carpistes (Pierre Carp, son fils Grégoire Carp et l'ex-ministre Nenitsou), ainsi que du général Avarescu, candidat indépendant. Scrutin sans incidents. On fixe au 17 juin la date de la prochaine séance, au théâtre national de Tassy. DÉPÊCHÉS l'offensive allemande Nouvelle attaque aérienne contre Paris. Paris, 6 juin. — L'alarme a été donnée hiei soir à 11 heures, elle a été suspendue à 11 h. 20. La valeur du terrain nOuvaîlEiïienî conduis par les Ahemands. Berlin, 6' juin. — Pour l'avantage de l'armée allemande, les résultats connus jusqu'ici de la percée allemande sur la Marne, re.-ienîient à un apport d'environ 55 kilomètres d'espace, d'une largeur fluctuant enter 45 et 70 kilomètres; c< qui signifie, quant à l'importance militaire, une utilisation économique et militaire dépassant de beaucoup 3,OW kilomètres carrés de terrain. At Chemin des Dames, la zone de combat^ se ter mine par une bande de 3 à 5 kilomètres di terres en friche. Le' terrain y est perdu p ur k culture, vu son bouleversement par l'artillerie; tout au plus en ferait-on des pâturages médio cres. Immédiatement au-delà du Chemin de! Dames, en dévalant jusqu'à la Marne, le sol es cultivé en long et en large avec un zèle de: plus louables. Ce qui importe _ également, _c( sont les prairies étendues, qui viennent à poin pour les chevaux et les bêtes à cornes des trou pes allemandes et promettent une ample fenad son. Quant aux champs, où l'on cultive surtou l'orge'et l'avoine, par ci par là du froment, il: sont, en général, bien conditionnés.^ Ce rf'es qu'en quelques zones qu'on voit les épis modé rément développés, sans doute^ pour avoir ét< semés trop tard et avoir donné lieu à trop d< difficultés dans la culture. L'armée tire égale * ment avantage des cultures dl légumes et de: jardins ; bref, un travail fécond est réservé ; l'administration de l'étape dans les zenes nou ^velîement conquises. A la Chambra française. Zurich, 7 juin. —■ L' «Humanité» écrit qu les socialistes français déposeront dès lundi ei huit leur interpellation concernant la situatioi militaire. Lors du vote de confiance en faveu de Clemenceau, plus de 100 députés se sont abs tenus. Le «Belgischer Kurier» ajoute: « Ceci sembl prouver dans quelle situation critique se trouv l'Entente, à la suite de notre nouvelle 'victoire En dépit de tous les discours de consolation, 1 citoyen moins fortuné ennemi finit par voir e: quelle mauvaise posture se trouve la cause d l'Entente. C'est pourquoi nous pouvons atten dre avec calme et confiance le cours ultérieu des choses j>._ Â? , ("avasL T" La Commission de» ' la Chambre, pour les affaires étrangères, a eni tendu aujourd'hui les déclarations de Pichon' concernant la situation en Russie, l'intervention japonaise en Sibérie et les décisions des Con.-sens des ministres inter-alliés à Versailles. Une commission de défense da Paris Paris, 6 juin (Havas). — Par décret présiden-, tiel une commission de défense a été constitué®' pour le camp retranché de Paris, sous la prési-, dence du ministre de la guerre, avec mission de \ A soigner et de contrôler l'organisation de l'arme- f ment et du ravitaillement du camp retranché. Le général Dubail a été nommé président de la Commission. La guerre sous-marine Copenhague, 6 juin (Ritzau). — On a consta. to la presence en différents endroits du Katté-gat des mines ancrées, visibles à S mètres da profondeur. La navigation dans le Kattegat n'est à recommander qu endéans les limites d'eaus territoriales Le champ minier barre le courant I îini m* Profond du Kattegat, précisément celui pVL'fst Svk1?? d.ails le? conditions ordinaires. B -hi Probablement ce champ minier qui aura j t e^pIosi»n <?u schooner suédois ^ i es df,tî? derniers parcours du ba-, I teau de passage d Helsingboxg ont été suppri- 1 mes hier à cause du danger. Quant aux mines offensives'. ^ ^ °a les a r^ueT in! Les coulages à la côte américaine. Amsterdam, 7 juin. — On mande de Wash. ner «Hatte^gT Reuter : fe capitaine du schoo- 1 ner «Hatters Lunn» a relate ce qui suit à des I journalistes américains ; Nous naviguions à 8 • I-e' tPan5i nous entendîmes plusieurs explosions simultanées. Nous n'y prêtions pas xerâres Cr0yant s'agissaU £e- xercices de tir d un sous-marin américain Mais édater dans Veau à Proximité dé notre schooner, nous reconnûmes qu'on tirait n°,"s> P'-ns, peu de temps après, nous reçu-mes, d un officier allemand, qui parlait parfaitement 1 anglais, la prière de passer dans nos «nftl°UàPennfr l>ombe explosive attachée en. suite a notre navire 1 eut bientôt fait sombrer» Une demi-heure plus tard, le sous-marin atta. qua de la meme manière le schooner «Haup. page». Ultérieurement, c'est le schooner «Ed-na» qui fut coule. Tons les équipages de ces schooners furent recueillis à bord du sous-ma. rin, qui prit sur le pont les canots de ces navires. Le sous-marin plongea plusieurs fois au cours des trois journées que nous passâmes à son bord.^ Quand on l'immergeait, la pression de I eau était d une fbree telle que nos canots, attachés au pont du sous-marin, en furent écrases.Le commandant de 1' «Edna» racontait que, selon le «New-York Herald» la longueur du sous-marin serait de 300 pieds et qu'il aurait fini par avoir 300 liommes à bord j il pense» qu'il était armé de 2 canons de 15 cm. Le di; manche, il aurait encore coulé deux autres schooners. Le commandant du schooner «Col» relate que ce dernier fut attaqué par deux sous-marins et que dix minutes furent accordées à son équipage pour passer dans les canots ; il aioute que le traitement était, de la part des officiers du sous-marin, tout à fait humanitaire : assertion' confirmée ensuite par tous les autres marins ' américains de navires coulés. Amsterdam, 7 juin. — L'Office Reuter est informé, de New-York, du coulage des quatre i ] voiliers américains : «Hatters Lunn», «Haup. d page», «Col» et «Edna». ~ - I Le coup da main allemand aux Etats-unis I Annapolis, 7 juin (Reuter). - M. Daniels» ] secrétaire de la marine, a déclaré dans un appel à l'académie de marine qu'en portant la, * gruerre sous-marine jusqu'au seuil de l'Améri» que, l'Allemagne n'a pas effrayé le peuple américain, mais n'a fait que jeter de l'huile sur le feu. Elle a indiqué aux Américains la nécessité de faire de_ plus grands efforts encore pour que l'ennemi soit châtié plus rapidement et plus à fond pour sa provocation. Le «Belgischer Kurier» fait remarquer à ce sujet: « Les Etats-Unis n'entrent que maintenant qu'ils sentent de près cette guerre qu'eux-même ont voulue, et un peu tardivement, dana le stade des discours excitateurs qui appartiennent presque au passé chez leurs alliés d'Europe. De même que ceux-ci, ils apprendront trop tard et à leurs dépens que la guerre ne se gagne pas par de beaux discours, mais par des actes ». Très juste. Tendances pacifistes anglaises. Bâle, 7 juin. — Du « Daily News » : Maintenant comme précédemment nous estimons la situation militaire mûre pour une discussion entre tous les belligérants. Les indices d'après lesquels l'union des ouvriers anglais soumettra sa prise de position concernant la question de la paix à une révision avant la fin de l'été, semblent se multiplier. Nouvelle violation th la neutralité hollandaise par les Anglais. Amsterdam, 7 juin. — Le ministre hollandais des affaires étrangères annonce que durant la nuit du 20 au 21 mai, 17 bombes ont été jetées sur Sas-de-Gand et Koeawcht par des aviateurs. Elles étaient de provenance anglaise et l'ambassadeur hollandais à Londres a été chargé de protester de la manière la plus expresse près du gouvernement anglais contre cette violation du territoire hollandais. Les négociations germano-hollandaises La Haye, 7 juin. — On annonce que les négociations germano-hollandaises n'ont encore __ abouti à aucun résultat pour ce motif que la Hollande n'a trouvé jusqu'ici rien à offrir en compensation des exportations allemandes qu'elle demande. Le cas du Koningin Regentes i Amsterdam. 7 juin. — On annonce encore à l'«Algemeen Handelsblad» au sujet du sombrage du navire-hôpital «Koningin Regentes», que ce vapeur a subi une déchirure en son milietf après explosion d'une mine, ce qui abattit les deux: ; cheminées à peu près l'une contre l'autre. L'a-i vant du navire disparut presque immédiatement après l'explosion. Les naufragés furent encore • à même de mettre trois chaloupes à l'eau, dont ; une ne tarda pas à chavirer. La guerre aérienne ' Berlin, 7 juin. — Avant-hier 5, plusieurs : avions allemands ont engagé avec cinq hydro-[ planes anglais Curtis, au nord-ouest de ter " Schelling, un combat de longue durée, au cours " duquel un hydroplane ennemi fut abattu et dé-' tiui.t par un incendie à proximité de la côte, ' deux de ses hommes parvenant à gagner la t plage ; deux autres _ appareils anglais furent gra-; veinent avariés. Ainsi qu'il ressort des infor- - mations de la presse hollandaise, ces appai\ ils : auraient été contraints à l'atterrissage sur l'île " ter Schelling. Leurs occupants auraient été la \ ? proie des flammes et" les aprareils auraient été y -'"ïj ^ enfermés. Il semble qu'u"n qûStriime appareil anglais ait dû atterrir à Vlieland. Six officiers et trois sous-officiers anglais ont été internés en Hollande. Parmi les avions al-î lemands, l'un prit feu durant le combat et fut i ultérieurement détruit, mais son équipage fut i sauvé. r Amsterdam, 7 juin. — La direction d.u Lloyd - Rotterdammois aurait reçu du capitaine du na- t vire-hôpital «Sindoro» la nouvelle qu'il n'y avait s ni blessés ni prisonniers de guerre en suite à 1 e la perte du «Koningin Regentes», coulé par una mine à la côte anglaise. On croit fort proba- 1 e ble que les délégués anglais ne se trouvaient a pas à bord de ce navire, car, à son départ, on e apprit que la commission s'était embarquée à - bord du «Sindoro». Le convoi subit du retard r de ce chef, aussi les navires ne sont-ils pas at-> tepdus à Rotterdam ayant ce matin. i , i Dimanche 9 Juin 1018. DIX CENTIMES année • h» 1323 • i = 3 • Ed. 8

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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