Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 14 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zc7rn32104/
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CSTTXIÏMT® AWNBfe. S» «8». «ES-' " rs«ia©8 JU9TSHÊ 311,000 ■XIMPLAIRM cozro aasmMm MlHCEBBï U STJILEE'B Ï8I6 Le Bruxellois ^JEi^isr^^JWtaacisr-x-as) î À ça, Vi francs. — 6 moi§s 7 franes. — 3 mois, 4 feaaeg 1 moIs„ 2 famés ^inx£*vt OL±&Ï>. X3n.cS.©i>«âœ» dï*xit |iBA(STll©IM, A©MI-NI@TRÂTIÔN, PUBLIAIT! 42,® E 5ei.m© SSoiaz'il 3^a»-ia6a9 ^®s .^yïaaK©a.a.i©i®: ANNONGïïgj 2 Faîts-Dïversi la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, l Mai Petites annonces, k ligne 20 centimes Causerie du Docteur Le 'sommeil réparateur. — La beauté et la maigreur féminine rour jouir a un sommeu sam et uo, eu jjuu» ôn tirer tous les bienfaits qu'il peut donner, il faut observer les préceptes suivants : 1° L'endroit où l'on dort doit être sombre et tranquille. Moins les excitants extérieurs agissent sur nos sens, plus notre âme peut jouir d'un repos parfait. Ainsi, c'est une mauvaise habitude que de conserver une veilleuse, 2° La chambre à coucher est le lieu où l'on passe le temps le plus long de sa. vie; du moins, on ne séjourne en aucun autre endroit aussi longtemps d'une manière continue. 11 est donc important de maintenir dans cette pièce, un aii sain et pur. Elle doit, par conséquent, être vaste et élevée, inhabitée pendant le jour, non chauffée pendant la nuit; il ne faut pas y laisser séjourner d'etoffes ou de plantes odorantes, et, si ce n'est la nuit, les fenêtres doivent en être constamment ouvertes;3° Il faut manger peu le soir, seulement de3 mets froids, toujours plusieurs heures avant d'aller au lit, car c'est là le moyen de dormir tranquille et de s'éveiller de bonne humeur; 4° On reposera étendu, presque horizontalement, dans le Jit, libre de toute pression et de toute constriction : la tête seulement sera « légèrement » élevée. Rien n'est mauvais comme de se tenir au lit à moitié assis, car alors le corps forme un angle, la circulation est entravée dans le bas-ventre, la moelle épinière est comprimée et il résulte do cette position qu'un des buts Jes plus importants du sommeil, la circulation libre du sang, ne peut être atteint: dans la jeunesse et l'enfance, cette habitude vicieuse entraîne souvent des difformités de la taille ; 5° Il faut, aveo ses vêtements, déposer tous les soucis, tous les tracas du jour, aucun de ceux-ci ne doit nous accompagner au lit. A ce point de vue, grâce à l'habitude, on peut obtenir des résultats surprenants. Je ne connais aucune coutume plus malsaine que de lire dans son lit et de s'endormir le livre à la main. On maintient ainsi l'esprit en activité, juste au moment où il serait utt j9^0 fVy s4oL ILaïUi^ » lurel que les id®*eiirey sjr ovoquées, vous trottent toute la nuit par la teu ^^continuent de vous préoccuper. Le repos physique n'est pas suffisant, '1 faut encore le repos de l'esprit. Ce sommeil, isolé du corps ne repose pas mieux que le sommeil qui se produit alors que notre intelligence s'assoupit, et que notre corps continue de veiller, par exemple, lorsqu'on dort en voiture, pendant un voyage; 6° Beaucoup de gens croient qu'il est indifférent que les sept heures de sommeil se prennent pendant le jour ou pendant la nuit. Le soir, on s'abandonne donc Je plus longtemps possible soit à étude, soit au plaisir, et l'on croit obtenir une compensation suffisante si l'on dort dans la matinée les heures qu'on a prélevées sur la nuit. Je supplie tous ceux qui tiennent à leur santé de se garder de cette erreur décevante. Il y a une grande différence entre dormir sept heures pendant le jour ou sept heures pendant 3a nuit, car le corps est plus reposé par deux heures de sommeil la nuit que par quatre heures de sommeil de jour. Aussi l'adoption de l'heure centrale, qui nous donne des centaines d'heures d* lumière et de soleil en plus, était-elle préconisée pai tous les médecins belges. Le Dr "Dejare, de Liège, faisait l'an dernier encore campagne en ce sens dans Le Scalpel. En effet, Ja période de v'ngt-qnRtre heures, qui compose le jour, exerce sur l'économie de l'homme différentes phases. Cette influence se fait sentir dans toute." les maladies et les diverses époques oritiques qui caractérisent notre histoire! physique sont marquées par le* phases diverses de cette période de vingt-quatre heures. C'est une sorte de raccourci de la chronologie de la nature.Plus cette période, avec la fin jour, s'approche df son terme, plus le pouls devient rapide, et il se produil un état fébrile, nommé « fièvre du soir », que l'on constate chez tous les hommes. Vraisemblablement, la pénétration du nouveau chyle au milieu de la masse san guine y contribue puissamment. Mais ce ne doit pas être la seule cause de ce phéno mène, que nous observons chez les malades mis à 1î diète. La disparition du soleil et la perturbation atmos pjLlWIique 4111 en ÎWIUWJ, UUIVUJ1U yxuù JJ U w que toute autre cause. C'est cette Jégère fièvre qui fait que certains hommes aux nerfs débiles se sentent le soir pltis aptes au travail que le matin. Il leur faut un excitation artificielle pour devenir actifs, et la fièvre du soir remplace pour eux le vin. Mais on s'aperçoit de suite, que, dans cet état, il y a quelque chose d'anormal. Les suites, comme celles de la fièvre ordinaire, sont la fatigue, la tendance au sommeil, la transpiration qui se fait pendant le sommeil. On peut dire avec raison : tout homme a chaque nuit sa transpiration critique plus ou moins abondante suivant l'individu, et qui sert à évacuer les parties nuisibles ou inutiles résultant de la vie diurne.' Cette crise quotidienne est nécessaire et indispensable à Ja conservation de l'homme : le moment précis où elle opère est celui où La fièvre atteint son degré le plus élevé ; c'est l'instant où le soleil, arrivé au zénith, est juste au-dessous de nous, c'est à l'heure de minuit. Que fait-il dono celui qui n'écoute pas Ja voix de la nature, qui l'invite, à cette heure, fébrile, destinée à purifier et à faciliter la sécrétion des sucs vitaux, pour en faire un aliment nouveau de son activité et de ses efforts ? Il trouble cette crise si importante, laisse échapper l'instant critique et bien que, vers le matin, il aille chercher le sommeil, 0 n'en goûtera pas tous les bienfaits, car le moment où s'opère la crise naturelle est passé. Celle qui aura lieu ne sera jamais parfaite, et les médecins comprendront ce que par là je veux dire. Le corps ne sera jamais parfaitement purifié. C'est ce que nous prouvent les indispositions, les douleurs rhumatismales, le gonflement des pieds, qui sont les suites ordinaires de cette erreur de régime. Les médecins commencent à ne plus voir d'un aussi bon œil la thérapeutique amaigrissante. Ils estiment que les <c roseaux pensants » abusent et que mieux vaut être chêne, — nous voulons dire fort,'corpulent et sain quand Les médecins sont une puissance, mais les couturiers en sont une autre. Les uns ont la science pour eux; les autres, l'art et la fantaisie. La santé, pense-t-on, c'est une belle chose; mais l'élégance — la mode — voilà qui est bien porté. Il faudrait s'entendre et cela n'est pas faoile. Au commencement du XVII® siècle, pour être belle, une dame de qualité devait posséder un abdomen énor-"l me sous une poitrine scrupuleusement réduite. Qu'on évoque les Flamandes peintes par Miereveld. Alors, pour ■ «( flatter », il fallait grossir. Sans remonter aussi haut,ne pouvons-nous rappeler un temps où la maigreur était encore une disgrâce et où des élégantes se croyaient devoir amplifier par des artifices ce qu'elles dissimulent aujourd'hui p»r de vigoureti compressions? Il semble pourtant que si une chose devrait être permanente, intangible, toujours égale, c'est la beauté humaine. Depuis tant de siècles, nous aurions dû nous-en faire une notion exacte, nous en créer un type définitif. Hélas! nous voyons que, comme tant de choses terrestres, elle est soumise aux fluctuations de notre jugement. Ce qui est beau tel jour ne l'est plus le lendemain. Ce qui provoque l'enthousiasme à Pékin détermine des risées à Tombouotou. La sagesse, semb'e-t-il, serait de croire que tout être humain, quel qu'il est, est beau pour quelqu'un. Et le bonheur consisterait à trouver ce quelqu'un. C'est surtout en Europe que le type de la beauté féminine s'est profondément modifié depuis le milieu du XIXe siècle. Et c'est pourquoi d'un peu partout l'on clame que plusieurs nations marchent d'un pas allègre vers le suicide. La manie de l'amaigrissement ne va guère avec les devoirs primordiaux de la nature. Ce n'est point quand une femme, qui se juge trop florissante, déploie toute son énergie à s'alléger de 50 grammes par jour, qu'elle va s'alourdit bénévolement du fardeau divin de Ja maternité.En voilà comment une mode, qui semble toute super-i ficielle, peut avoir les plus déplorables conséquences pour la vie des nations. Dr B... Usez en TROISIÈME PAGE les dern'trs télégrammes arrivés pendant la nuit ÛÊFECHS LE BLOCUS Copenhague, 10 juillet. T,e trois-mâts russe Elle71, qui était parti le 2 juillet de Tônsberg, en 'Norvège pour Liverpool aveo un chargement de bois, a été coulé dans la mer du Nord par un ■ •oui-marin allemand. L'équipage a été sauvé. J LA GUERRE SOUS-MARINE Londres, 11 juillet. — Le vapeur Ellesmori (1,170 tonnes) en route de Burriana à Manchester, a été torpillé près de Cornwall. Un homme de l'équipage a été tué par un obus, les autres ent débarqué à Milfordhaven. RUSSIE. — Guerre à l'Est Berlin, 12 juillet. — Le Berliner Tageblatt apprend du quartier de la presse de guerre que l'offensive russe récemment commencée avec les plus grands efforts au nord de Krasnik et plus loin dans la région du Bug, a été arrêtée par les armées austro-hongroises et allemandes. RUSSIE. — Confiance ébranlée Pétrograde, 10 juillet. —• Le Rjetch écrit : Si maintenant le gouvernement, russe prescrit, comme il l'a déjà fait, aux journaux, d'écrir; d'une façon prudente au sujet des événements de la guerre, afin de ne pas inquiéter la population, nous devons dire à ce sujet que la confiance dans LA GUERRE Gommiiiiicïués oflicifôlfe AUTRICHIENS Vienne, 12 juillet. (Hier.) — La situation est ineliangée sur tous les théâtres de la guerre. ITALIENS * Rome, 11 juillet. — L'enAemi persévère dans ses attaques dans la vallée àe Dacone. De forts détachements d'infanterie ennemis, appuyés par de Vartillerie, ont tenté, dans la journée du 9 juillet, de surprendre notre position de Malga Lena, mais ils ont échoué. Par contre, un de nos détachements d'infanterie, qui s était avancé dans La vallée de Tarragno (Etsch) jusqu'aux positions de Malga Sarta et Costa Bella, qui dominent cette vallée, est parvenu à s'emparer de celles-ci par surprise. Dans le Cordevolle supérieur, deux fortes attaques ennemies se sont suivies dans la nuit au 9 juillet contre nos troupes qui occupaient la cime de la vallée de Franza. Les deux attaques échouèrent. A la Boite supérieure, nos Alpins, après avoir escaladé la mont: gne Toffano, surprirent les troupes ennemies retranchées, dont ils prirent les positions, en faisant une vingtaine de prisonniers. Sur le territoire de l'Isonzo, l'ennemi met en position de nombreuses batteries de calibre moyen, mais notre artillerie les combat avec, une efficacité toujours plus prononcée. Dans la nuit du 10 juillet de nouvelles violentes attaques contre les positions conquises par nous récemment sur le haut plateau de Corsico, ont été repoussées. ANGLAIS Une entreprise turque contre Aden Londres, 10 juillet. —L'Agence Reuter annonce officiellement : Comme suite aux bruits répandus que les forces de combat turques du Jemen auraient passé la frontière et s'avançaient vers Lahedj, le commandant des troupes d'Aden envoya en reconnaissance un corps d'éalaireurs sur des chameaux. Le corps annonça qu'un détachement turc avec artillerie de campagne et 'secondé par un grand nombre d'Arabes s'avançait. < Le corps d'éclaireurs se retira vers Lahedj où il , reçut le renfort de l'avant-garde d'une colonne ' d'Aden, composé de 250 fantassins avec deux ca- • nons. Nos troupes à Ixihedj furent attaquées le 4 juil let par un détachement ture, fort de plusieurs milliers de soldats, qui disposait de plus de vingt canons et qui était encore renforcé d'un grand nombre d'Arabes. Nos troupes se sont maintenues dans leurs positions malgré le feu ennemi jusqu'à ht tombée de la nuit. Une partie de la ville de Lahedj était en feu. Au cours de la nuit, des combats eurent également lieu. Les attaques contre notre front furent repoussées homme contre homme. Plus tard, l'ennemi commença d'attaquer également nos troupes du flanc. En attendant, le reste de la colonne d'Aden s'avança vers Lahedj. Ces troupes furent arrêtées dans leurs mouvements par le manque d'eau potable et par le sable. 4 la suite de ces incidents on prit la résolution de retirer le petit détachement de troupes qui se maintint à Lahedj. La retraite fut exécutée dans la matinée du 5 juillet en bon ordre. Le détachement s'est joint au reste de la colonne, qui se trouvait à Birtnasr. A part la grande chaleur et le manque d'eau nos troupes ont souffert par la désertion de nombreux aides de transport arabes. Nous nous sommes alors retirés à Aden. Trois officiers britanniques furent blessés. Nous fîmes prisonniers 13 Turcs et un major. les déclarations des journaux russes est déjà ébranlée. RUSSIEt — Le général Russki Pétrograde, 9 juillet. ^ 'Le général Russki, j qui avait eu, il y a quelque temps un congé en raison d'une prétendue n^iladie, mais au fond à cause de ses différends asec le grand-duc Nicolas, a repris le commandement de l'armée russe au front du nord. 1 RUSSIE. — Le nouveau « cours » Cologne, 10 juillet. —|U l'ournal Moldava, de I -—< ■ ■ r . ALLEMAGNE. — La mi vion des sous-marins Berlin, 12 juillet. — Concernant la mission de i nos sous-marins, on dit daife plusieurs journaux s du matin : L'Angleterre sJt très bien pourquoi elle pourrait utiliser le prsident Wilson comme bouclier, afin d'écarter, neore maintenant la guerre économique exécuta par nos sous-marins 1 et de pouvoir ainsi mieujïrespirer. Mais il est r hors de question que l'A. emagne maintiendra fermement et inébranlable nent son programme 1 militaire et elle apprendra à l'Angleterre que sa 3 domination universelle n'er. plus invulnérable. 3 AUTRICHE. — La guerre en Italie Berlin, 12 iuillet. — Concernant l'échec des t attaques italiennes on dit d ins un rapport de cor-3 respondant du Deutsche Taqeszeitung : Nos trou-1 pes se sont maintenues jusqu'ici ; il n'y a pas ' d'exemple dans la longue histoire de cette guerre ? d'un fait pareil. Résister victorieusement à la fu-s rie de nombreux canons de gros calibre jour et ' nuit, est une chose qu'aucun humain n'eut ima-î giné possible. t BULGARIE. — Opinion noutre Vienne, 11 juillet. — Le Reichspost publie vn entretien de son correspondant avec le comman-i dant en chef de l'armée-btilgare dans la guerre ] des Balkans, le général Sawow, qui a déclaré : La s situation militaire actuelle ne me surprend pas. Je n'ai jamais douté que les Français et les Rus-8 ses se seraient battus courageusement. Mais je savais aussi que les armées allemandes et austro-e hongroises avaient la supériorité numérique. La 8 guerre est une grande lutte où tantôt l'un, tantôt ' l'autre des adversaires semble abattu. Finalement une phase de combat important intervient où l'an s des adversaires acquiert lk conscience complète qu'il est supérieur pour des raisons et des moyens déterminés. La lutte semble se trouver dans cette B phase. Elle est l'avant-demière, car la phase finale est celle de la victoire décisive sur l'ennemi. Ce n'est pas la force énorme des masses qui est la ri condition de la victoire; la victoire, c'est la volon-5. té ferme, l'intelligence, le moral, la constitution ,e et le partage des forGes ; en un mot, tout ce qu'on !t est habitué à qualifier -nar l'expression : a Organisation militaire ». BULGARIE. — La Bulgarie et la ffuadruplice > Berlin, 12 juillet. — On annonce de Genève f- au Berliner Tageblatt : Le chargé d'affaires bul. îs gare à Paris dément dans toutes les formes que de; n documents diplomatiques au sujet des proposi-r- tions à la Bulgarie, de la part de la Quadruplice. aient été soumis à Berlin et à Vienne. GRECE. — Conférence aux Balkans Berne, 12 juillet. — La Tribuna publie la nou t, velle non encore confirmée officiellement re d'après laquelle les souverains de la Bulgarie g' le de la Roumanie se rencontreront à Ath»11-a, rendre visite au roi ** . . -cS pou 38 affaires „ ministres de ■ ' -â«res de la Roumanie, de la Bulga « rie et de la Grèce assisteraient à la conférence, ; à laquelle la Serbie se ferait représenter également. La conférence aurait déjà eu lieu si l'état de santé du Roi l'avait permis. SUISSE. — Echange d'invalides Constance, 10 juillet. — Aujourd'hui commence l'échange des Allemands et Français blessés grièvement. 4 officiers et 277 hommes partiront d'ici pour Lyon, ce soir, à 8 heures. Le premier transport d'invalides allemands arrivera ici bientôt. La ville de Constance leur- réserve une brillante réception. La Croix Rouge suisse, .colonai. Bim-iv osi.ato chef, s'est chargée (lëTF^onaûïFë"(TeT trains de transport. NORVEGE. — Sur mer Christiania, 10 juillet. — (Bureau Ritzr.u.) —■ L'enquête a constaté que le navire coulé dans les eaux de Husoc était le vapeur Friedrich Ari,qui avait quitté Harwich le 7 juillet, à 11 1/2 heures du matin, avec un chargement de minerai. Le vapeur a été coulé le 8 juillet, à 2 heures du matin par un petit croiseur auxiliaire anglais et un vapeur de pêche armé, après que l'équipage eût été pris à bord du croiseur auxiliaire. Le temps était un peu brumeux. TURQUIE. — L'intervention de l'Italie Paris, 12 juillet. —Dans le Figaro, Hanotaux exprime l'opinion qu'il est temps que l'Italie vienne à l'aide en Orient, pour qu'oi% en finisse avec Consantinople. En France on éprouve le besoin d'un événement. L'affaire de Constanti-nople est d'une importance capitale. Chaque minute compte dans les succès décisifs. L'attitude versatile des Etats des Balkans retarde seule la perte de la Turquie. Pour la quadruplice il existe une nécessité d'arriver le plus vite possible à -me solution, afin de réduire ses propres sacrifices. L'Italie est prête et peut venir à l'aide ; pourquoi hésite-t-on encore? ETATS-UNIS. — La note allemande Berlin, 12 juillet. — Au sujet de l'impression ! produite en Amérique par la note allemande, on ! annonce oue le New-York Sun et le Herald écri-: vent qu'on ne doit pas compter sur le refus pri-i mitivement envisagé de Wilson des propositions | allemandes. On fera certainement des contre-pro-| positions, mais la tactiqne prudente actuelle, toutefois décidée, des commandants de sous-marins, j sera encore snivie pendant longtemps. ETATS-UNIS. — Munitions russes Seattle, 11 juillet. — De grands chargements de matériel de guerre destinés à la Russie ont été retenus par les fabricants, attendu qu'il était im-: possible d'obtenir le payement comptant. »$i 9 -•= ETRANGER ANGLETERRE. — Défense d'exportation du coton. — Le président du Board of Trade publie que l'exportation du coton.pour la Scandinavie est défendue. Les exceptions à la règle générale dépendent d'une sanction dans chacun des cas isolés. Tous les chargements de coton de l'Amérique en Scandinavie seront également arrêtés, aussi longtemps qu'il v ait suspicion que les o3v", gements ne sont pas destinés en réali** i n ■ ' .o pour de pays enemïs. ' ^ITA&lE ET AW*TRI0HE. — Berlin, 12 juillet. -a **"esse italienne ©n découvre tout à eeup de. .„ns côtés chez: l'adversaire. Un jour*al dit, comme 01 r S l'annonce à la Vossissche Zeitung, que l'Italie peu s \ prendre leçon à J'Autriche, au sujet de la question d-_ il savoir comment on souscrit à un emprunt de guerre. BULGARIE. — L'attentat de Sofia. — Berlin, 12 juillet. — Le conseil de guerre a prononcé, hier, comme l'annonce le Berliner Tageblatt, son jugement contre les auteurs de J'attentat à bombes : Anastasow, référencier de la Cour des compte supérieure, et Dantow, qui ont déposé les bombes, ont été condamnés à la strangulation ; Liew, en raison de sa qualité de mineur, à 20 années d'incarcération ; Manow, qui avoua avoir orga&feé l'attentat contre le roi, à 5 ans et les autres acç'dsés à 4 à 10 années d'incarcération. ALLEMAGNE. — Nécrologie. — BerJin, 12 juiiâet. — Le président de 1a Chambre des Seigneurs, von We-del-Piesdorf, est décédé aujourd'hui, dans son hôtel dans la rue de Leipzig. A travers Bruxelles Une grève mémorable des buveurs de bière à Bruxelles De même qu'en France tout finit par des chansons, même les équipées les plus révolutionnaires et les plus tragiques, de même on peut dire qu'en Belgique les conflits, en apparence les plus graves, 3e terminent sur... un verre de bière. J'ignore si vous vous rappelez l'aventure. — beaucoup d'entre vous auront peut-être peine à se souvenir d'événements dont notre b^>tme et bié-rocratique capitale fut le théâtre il y a 50 ans ; — mais enfin cette folâtre éo^îpee tient une place importante dans les annales de Bruxelles et, à ce titre, ellfe mérit^ 3e fixer quelques instants 1 attention ds "nos compatriotes, très préoccupés en ce moment du relèvement du pris de la bière. La grève éclata et se termina sans effusion de sang, mais non sans tapage... m homériques beuveries. ^ 1 La grève des cabafetiers va-t-elle éclater? - . La grèyt» des jarocrates préoccupa nos pères en un ttnnps où les denrées alimentaire» avaient subi des iiîfusses considérables... En 1846, nous avions -passé par les sinistres « émeutes 'du pain » qui se vendait de 47 à 50 centimes le kilo... On avait fini par prendre assez philosophiquement son parti de cette cherté des vivres ; on se résignait stoïquement à payer comme aujourd'hui la pomme de terre à des prix exorbitants ; mais quand quelques cabaretiers, pressés de se faire rapidement des revenus qui leur eussent permis de se loger au quartier Léopold, s'avisèrent, de p<jl-ter le prix du verre de faro de 12 à 14 centimes (7 cens au lieu de 6), ce fut dans la vieiUfe cité j de Saint-Michel un vacarme assourdissant. Jef Casteleyn ne faisait pas encore «ii ce terops-là le bonheur et la joie de ses conc-îtoyeng ; mais nous ne manquions pas de bav jes populaires qui nous donnèrent sur ce considérable événement des chroniques limées d'une allure tout à fait marolienne. On entendait chanter à ronde : , $ î ÀJ wilden de bakkerg nog meer opslagen, Baarvan aoudçjl %ij niet wiUen klagen : Mair vaJi -iat lekker farobier, was ons eenigste plezier. (Quand les boulangers Voudraient encore nous s augmenter, nous ne songerions pas à nous plaindre ; mais toucher à notre exquis faro, citait, notre seul plaisir H i Pauvre vieux faro! Le voilà bien détrôné^ Én i 1847, on se révoltait à la p»n*ée de le r/byor b 14 centimes ; de nos jours, les dégusteurs 'de "biè/re » nationale, de « l'exquis u breuvage vullg&riéé so/us le nom de « gueuse «, alignent sans b/oncïier

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