Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 21 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0v89g5h33m/
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4ma Année - M. !$09 - Ed. 3 CMQ CE1T1I1SS Samedi 21 Juillet 1917? ABONNEMENT POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr-1.50-Mk.l.20 TII3ÂGE : UO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande lir;ne TIRA" % : IIO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : I «r»B éRgqsfcSiisSlfoira Rédaction, Administration, Publicité, Vente : J René Armand j ® il si fi à S &I Ê 11 ^ 1IB M î;~- p ie S fc Û BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ( Discours du Nouveau Chanceller LA GUERRE Communiques Omciels ALLEMANDS BERLIN, 20 juillet. — \Jf;iciei de midi : i'iiouiib un ta gaeire a i ouebt. ci aiiaet) au i«a-u»&ï«)cuai générai punee aeriuei ttupprecm ae Bavieïe ; En Flafiàre, après une mmnee pluvieux qui a eu pour conséquence une diminution temporaire de ('action. la bataille d'artillerie a atteint a pir*ir l'après-midi de nouveau une extrême violence, ues poussées ennemies près de Lombartzijde et à l'est de Messines ont échoue. Au font d'Artois, vive action entre le canal de La Dassée «t Lens, particulier emeru au sud-est de Laos. Piès de (JavreUe, des balayions a, glais, attaquant la nuit, ont été repousses. Près ae Monch}, également, les Anglais ont attaqué ae nouveau après ae vioienies vaguas de feu, sans obie.iii aucun succès. Au sua-ouest de Sl-Queniin, les Français, au cours de vaines attaqu**, trois lois repétas, contre les tranchées gagnées par rions, ohi éprou.é des pertes sanglantes. ^rulipfc ^ Uu Aii.lUUpïiU« « Au nord ouest de Croonne, des troupes de te Mark et de la garde, après une brève et intense action d'artillerie, ont pris aes éléments de la position française sur ie Wmerberg. L'ennemi a oppose une résistance acharnee et a subi de lourdes pertes. Nous avons tau plus ae 375 prisonniers et capturé de nombreuses aimes de tranchée. Le soir seulement, des contre-attaques Irunçuises ont été dé-clanchées. Elles oni abouti à de sérieux combats nocturnes, au cours desquels nous avons cédé quelques-une s des tranchées conquises. Près des autres aimées et au Front „ iutnse du leictiuarécnai générai auc Albrecht de '*• urtemoerg ; pas d'événements particuliers, sauf engagements aux avant-post-s, à l'issue favorable pour nous. i'heatxe de ta guerre a t'fiist,. Groupe ci'aimée du îeicî maréchal général friEce Léopold de Bavière : Le 1er juillet, le gouvernement russe avait poussé une partie de l'armée russe à l'offensive qui, après quelques succès initiaux clairsemés, s est arrêtée à la suite d énurthes pertes. Le soldat rusSe, dont le désir de paix s'est manifesté à presque tous les endroits de notre front par des tentatives de rapprochement t a été encore une fois inutilement sacrifie pour l'Entente. Comme risposte à l'attaque des Russes, nos troupes ont commencé hicr une contre-attaque. Sous le commandement personnel du chef suprême princier^ des corps d'armée allemands, après une pr ïparation a ai tillerie efficace, par l'artill-ife allemande et austro-hongroise, se sont élancés contre les positions russes entre le Sereth et la Slota Lipa et ont traversé trois vigoureuses zones défensives, puissamment fortijiées. L'ennemi a subi des pertes sanglantes et s et replie en déhaïuiae. Nous comptâmes quelques milliers de prisonniers dans l'après-midi. Près de Ja~ cobsstadt, Dun-b urg et Smotgon, ainsi que le long du S-ochod, et depuis la Sioia Lipa jusqu'au sud du Dniester, l'action a été considérable. Quelques pointes et des reconnaissances violentes ont abouti a plusieurs repris-s à ae beaux résultats partiels. Près de Norvica, sur la Lomnitzat de nouvelles ailaques russes ont été repoussées avec des pertes éhvu s. jiioat d'armée du général colonel archiduc Joseph: Dans les Carpathes septentrionales, le feu a aé plus intense que dans ces demiers temps. Dans les moniagnes également, à l'est du bassin de Kezài-vasarhely, l'action s'est accrue. Groupe d'armée uu teldœaréclial général von Macfcensen: et Front eu iaa,cc-doino : Rien de nouveau. BERLIN, 19 ju.Uet. — Off ciel du so.r : En Flandre la bataille d artillerie continue. Provoqués par l'offensive que l'armée russe a entreprise sur l'ordre de son gouvernement et en dépit ae affirmations pacifistes, nous avons passe à la contre-attaque en Ga'ic.e orientale. Des corps d'armet allemands ont percé les positions russes à l'est dt Zloczow sur un large fiont. lia guerre sous-marine, BERLIN, 20 juin. — Officiel ; De nouveaux succès dans la baie de Biscaya e, dans l'océan Atlantique ; 21,000 tonnes de jauge. Parmi les navires coulés figuraient un vapeur inconnu, armé et à pleine charge d'au moins 4,SOC tonrii s qui était escorté par des navires de pêche, un vapeur chargé qui a été torpillé hors d'un convoi. Les chargements des autres navires coulés consistaient, autant qu'on a pu l'établir en marchandises diverses, charbon et arg.le. AUTRICHIEN VIENNE, 19 juillet. — Réponaant aux attaquei des Russes, les armées coalisées ont pris ce maiin de bonne heure la contre-offensive en Cal.cie orientale et refoulé les lignes russes entre Zbcrow e, le Sereth supérieur. VIENNE, 19 jxi.Uet. — Officiel, de ce midi : Théâtre de la guerre a t'est. Au sud de Kalusi, les Russes, mettant d'importantes forets en ligne t ont tenté de reconquérir le: hauteurs que nous leur avons arrachées; leurs *1 forts ont échoué il ils ont subi de fortes pertes. Au nord du Dniester, comme aussi contre' Brody, 4e fructueuses opérations de nos troupes d'ailaque OtU succédé à une intense canonnade; qui, uans certains secteurs, a atteint ce matin une violence extrême. En Volhynie, des troupes d'attaque austro-hongroises et allemandes ont aussi opéré avec succès. Théâtre de la guerre itaiwa. et Ihôâtre de la guerre au Sud-Est. Pas d'événements particuliers à signaler. BULGARES SOFIA, 19 juillet. — Officiel : Jfront en Macédoine : Feu d'artillerie un peu plus animé entre les lacs d'Ochrida et de Prespa, à t'est de la Czerno et sur la rive droite du Vardar. Faible activité combatiive sur le restant du front. Nous avons chassé des détachements de reconnaissance montés des Anglais à la Strouma inférieure. f liront e. -vjumanio : Canonnade isolée près d'isaccea. - SOFIA, 19 juillet. — Officiel du 1S juillet : îTrout en Macédoine ; Faible canonnade tout le long du front. Feu d artillerie plus vif st ulement sur le Do'bropolje. Dans ia région dv la il'logiena, un attachement d'éclai-reurs a été mis en iuiU près de Minte. Sur le S'rou-rna inférieure, escarmouches entre postes de pa-aouilles..■iit eu Roumanie : Près de Mahmudia, feu d'artillerie et fusillade clairsemés ; près de Tulcea, fusillade; près de Par-késch, sur la hauteur de Bufak, coups de cation isolés. FRANÇAIS x'&ns, 19 juillet. — Officiel de 3 h. — p. m. : Activité des deux £U-uJJ.ea'ies sur l'enbembie du iront, particulièrement violenta entre Somme et Aisne, dans la région de V auclerc —Oraoune et soir la rive gauche de la Meuse. Au sud de iSamt-t^uenun l'ennemi après un violent bombardement a, iueir soir vers neui heures,, lancé une attaque sur un front d'environ huit cents mètres à l'est de Gauoi.y soi le Mamelon du Moulin de Tous Vents. U ennemi a réussi à prendre pied clans notre trancuiée tie première ligne, mais une contre-attaque déelanohée par nous au lever du joui-, l'a rejeté ae la plus grande parue des ale-inonlo qu'il avait occupés, llier soir après un Dombardemeat d'une grande intensité l'ennemi a conlre-attaqué sur les nouvelles positions du bois d'Avocourt, mais nos feux l'ont arrêté avant qu'il ait pu aborder nos lignes. Des coups de main ennemis sur nos tranchées du Panhéon, puis au sud-est de Bapigneul et dans la région de L>ouaumont ont complètement échoué .Par contre, un de nos détachements a dans une opération heureuse, à l'est de Badouviihers causé des pertes sérieuses a i'aavoraau'e et fait des prisonniers. Paris, 19 juillet. — Ohiciel de Un. — p. m. : Au cours de la journée l'artillerie s'est montrée particulièrement active antre Bomme et Aisne. Au sud de Samt-t^uentm l'ennemi a tenté vers une heure trente sur le Mameion du Moulin-sous-Touvent une nouvelle attaque qui a complètement échoué. Après un bombardement d'une extrême violence qui avait dure toute la matinée, l'ennemi a attaqué nos positions depuis le nord-est de Oraonne jusqu'à l'est d'iiurtebise. il a fait donner la cinquième division de la garde qui s est engagée sur plusieurs points en vagues épaisses; lutte qui a complètement échoué aux deux ailes; au centre seulement elle a pu atteindre quelques éléments de notre tranchée de première ligne où notre contre-attaque l'a arrêtée après lui avoir fait subir les plus lourdes pertes. Le bombardement ennemi s'est prolongé d'une part au sud de Cor-beaiy et d'autre part jusque dans la région de (Jerny, où l'infanterie ennemie prise sous nos feux n'a pu déboucher. Activité réciproque de l'artillerie sur la rive gauche de la Meuse. L>urant les journées du 18 et du 19, la ville de l'eims a reçu plus de onze cents obus. RUSSE PETROORAD, m juillet. — O.f cicl ; iront a l'Ouest: La canonnade ennemie u été extrêmement violente dans le secteur dt Potutory, au sud de Brzezany et pré* d'Halici. Au sud de Novica, après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a prononcé une attaque achar. née et a occupé une hauteur. Nos troupes se sont retirées lentement sui la ngne ae la Beresnica. Une heure plus tara, l'enn> nu a de nouveau atiaque nos t*oup.-„s du cote de Novica; nous l'avons repousse par une brillante charge ae cavalerie et nous avons reconquis la haut ut perdue. Front en xiouman^e ; et Front au Caucase; Rien d'imp<jrtunt a s.gnaler : ITALIEN ROME, 18 /u. tel. — Officiel : Hu rj nous apoiis repousse des troupes ennemies qui attaquaient nos positions ?tabUes sur le Bu-chenstein, sur le Monte Piano, sur le Mente Croce d?' Cigini (ïolmino) Nous avons fait quelques prisonniers.L artillerie tnnerme u surtout bombardé nos ligues établies dans la "g.on de Surnna, sur le pasu-b>0! le Vodice et ù l'est ae Oorizia. Nus batteries ont énergiquement répondu et ont bombardé, en outre, la gare de Nabresuia, où un inceaaie s'est d• duré. Grunde. activité aérienne sur tout le iront. Deux api'Mr ils ennemis oni ete descendus par nos avia leurs ■' l'un est tombé à l'est du Monte Sandavielle J l autre prts de Lom t au sud ce Tolminoj. Un de ' nos appareils a au amerrir dans nos lignes. ANGLAIS , LONDRES, 18 juillet. — Officiel : A l'est de Monchy-le-Preux, nos troupes ont encore gagné du terrain et ont faitËjjftielques prisonniers. Au cours d'heureux coups 3e main exécutes au nord-est d'Oosttaverne et pris ae Boesingiie, nous avons tué et fait prisonnier<, 'lie nombreux 'soldais allemands. Près ce Wieltje, Jjs patrouilles ont repoussé un délachement allcmJhd qui tentait de n us swpicndre. Dans ies environs du Fresnoy,mous avons prononcé une fi^areuse attaque et tué de nombreux soldats enn. mis. Un certain nombre de combats' a-riens, dans lesquels de fortes escadrilles ont étêf engagées de pari et d'autre, ont été livrés hier soir. Quinze avions allemands ont été descendus. Quatre des nôtres manquent à l'appel. I a Rmpn du pMra Mi*? Le llllliu la (Éldii Uifupl Messieurs, Sa Majesté l'Empereur m'.ayant appelé aujourd'hui aux fonctions de 1 Empire, c'est aiujouad'hui la première fois que j'ai l'honneur d'entrer en relations av.c le Reichsieg. C est par les temps Les plus graves qu on a imposé un poids ecrasaiit sur mes épaules. Me basant sur Diîu et confiant en ia force allemande, j'ai risqué la chose et maintenant je servirai notre cause j'ùsqu à ce que ma tâche ultime soit r-mp'ie. De vous,Messie uns, j'attends une collaboration remplie de confiance, conçu- dans l'esprit qui a si souvem été mis a l'épreuve dans cette assemblée au coui^ de la guerre. On a vertement critiqué l'homme d%, grand mérite qui a occupé ce poste avant moi : 'critique empreinte a'hosdlité et de haine. J'éprouve le sentiment qu'il eût été plus digne de laisser at-endre l'hostilité et la hain.î derrière la perte teimé". (Très juste.) Ge n'est que lorsque le livre de c< «e guerre sera ouvert devant nous que nous pourrons pleinement apprécier ce que la chancellerie e Bethmaian-Hoil-weg signifiait pour " 1 ÀlleoMgnw. (Très juste.) Si je ne croya.s fermement à ia juijce de notre cause, je harnais pas assumé ces fcwvL'ioos. Chaque jour nous dtvtns avoir . -nu let- les événements qui se sont déroulés depuis trois ans, qui sont historiquement établis et qui prouvent que nous avons été obi g es malgré nous à la guerre. Les armements de la Russie, sa mobilisation secrète constituaient un grand danger pour l'Allemagne. Participer à la Conférence, tandis que la mobilisation eut poursuivi son cours, c'eut été un suicide poiiaque. (Très juste à droite.) Bien que les hommes d'fctat anglais savaient, ainsi qu'il résulte de leur Livre Bleu, que !a mobilisation russe devait aboutir à la guerre avec 1 Allemagne, ils n'ont pas_prone>ricé une st.ul'; parole d'aver.issement contre tes mesures militaires de >a Russie, tandis que mon prédécesseur, donnait par son instruction du 29 juillet 1914, la mission a l'ambassadeur impérial'à Vienne, de dire • « Nous accomplissons volontiers noue devoir d'alliance, mais nous devons nous refuser à nous laisser entraîner dans une guerre monaiaie par l'Autriche-Hongrie pour n avoir pas tenu compte de nos conseils. » Ce n'est pas ainsi qu écrit un homme qui veut déchaîner une guerre mondiale, mais c'est ainsi qu'écrit un homme qui lutte pour la paix et qui a lutté pour oelle-ci jusqu'au bout. La marche en avant des armées russes a obligé l'Allemagne a tirer 1 épée. Nous n'avions pas d'auu-e choix, et ce qui peut se dire de la guerre, s'applique également à nos armes, particulièrement à notre arme sous-marine. Nous repoussons le reproche que la guerre sous marine son contraire au droit des gens et se heurte aux droits de l'homme. (Approbation.) C'est I Angleterre qui a imposé cette arme à nos mains. Par son barrage maritime contraire au droit des gens, elle a intercepté le commerce neutre avec 1 Allemagne et a proclamé la guerre de la faim. Notre laibie espoir que l'Amérique, en tête des neutres, s'opposerait à la violation anglaise du droit, a été vain et le cvwnper essai fait par l'Allemagne pour évitor ta dernière extrémité au moye<a de son offre loyale de paix, a échoué. 11 ne n-stait donc à l'Allemagne d'autie moyon et elle y était obligée, que de choisir le dernier, conime mesure de représailles éprouvé pour se défendre, et de le poursuivre jusqu'au bout, dans le but d'abréger ia guerre. (Àpprob. unanimes.) La guerre sous-marine donne ce qu on a espéré d'ell-î et même davantage. (Appiobations.) De fausses nouvelles qui des sc%nces secrètes ont lirti-é dans le domaine public ttrès bien), ont produit pendant quelque temps, un certain sentiment de désillusion. Ceci concorde avec l'espoir qu'avaient formulé certains prophètes trop pressés, que la guorre eût pu se terminer, par suite de la guerre sous-irv— rine, à une époque déterminé . (Très juste.) Ce n'est pas un service qu'ils avao.nt ainsi rendu à la patrae. (Tiés juste! Tumulte. Sonnette du Président.) J'afntms qu,» la gueire ious-marine donne en ce qui concerne I ariéaii tist<emt m du tonnage ennemi, ce qu'elle doit donner. De mois en mois, elle ravage davantage la vie économique de i 'Angleterre et la guerre quel'e fait, de telle sorte que le besoin de paix ne pourra plus êt:e longtemps com-tiecarré. C'esi avec une entière confiance que no.i;s pouvons envisager notie vaillante armés s»us-r., rine. (Vives approbations.) Messieuis, je saisis i occasion, où je puis faire entendre ma voix au loin dans le pays,pour saluer, de notre pays, nos troupes sur tous les fronts, aussi bit n sur terie que sur mer, aussi bien dans les airs que sous l«s flots. (Vives approbations.) Ce que nos années ont déjà accompli uepuis trois ans sous la direction de leurs grands chefs est sans précédent dans Ihistoi.e du monde, (vives approbations.) Notre gratitude est indicible. Mais songeons aussi avec reconnaissance à nos fidèles cl vaillants alliés. La confraternité d'armes, issue des luttes ardentes et éprouvée à prisent, est désormais à l'abri de la dissolution. L'Allemagne saura garder sa fidélité d'alliée, et observer ses traités et »;s accords. Les nouvelles de la situation militaire reçues des ch:fs suprêmes de l'aimée son; tiès bennes. A l'ou-st les offensives aussi bien celle des Anglais, que celle des Français ont échoué, et les contre-atraqu"s de nos armées prouveat leur toi ce entière et leur supériorité. (Vives approbations.) À l'est l'attaque des armées aux millions d'hommes n a pu &e réaliser par suite des dissensions intestines, et un calme relatif y avait sucoîdé. Ce n'est qu'à 'a suite de fausses nouvelles et d'excitations, qui ont eu pour conséquence d'aiguillonner à nouveau les soldats de la Russie, que l'offensive actuelle a pu se déclancher. Son but était Lemberg et le-s champs pétrolières de la Galicie, afin de pouvoir nuire à notre guerre sous-marine. Sans merci et au prix de sacrifices, Broussiloff, n'a pourtant récolté que de minimes avantages, et il y a à peine une demi-heure que je viens de recevoir du feld-maréchal, le télégramme suivant : « Au chancelier de l'Empire »•. icrnand, au R Jclisiag. « Provoqués par l'offensive en uaiici'-, y avon3 engagé une forte atiaque. D";s trotpes allemandes commandées par le gcnéral-feldmarcchal, prince jLéopclu de Bavièje, en personne, et appuyées par d s troupes austro-hongroises, ont enfoncé les positions rus_es près de Zloczow. Tous les avantag s de Broussiloff sont ainsi de nouveau n> u-ralises. » — La Grèce, obligé^ par violence, est entrée dans le cycle de nos ennemis, mais notre front tenu en commun avec les Bulgares, rîsie ferme. Quant à l'Italie,.la dernière bataille de l'Isonzo ne lui apportera point, ni à ses alliés, le but convoité, qui était aussi celui de son offensive : la position de Trente. Au Caucasr; et en Palestine, le combat sommeille par suite de la saison, mais lorsqu'il se réveillera, il trouvera l'armée turque armie à nouveau. (Approbation.) C'est sans beaucoup d'arrière-pensées que nous asristons à l'état d'esprit- plein d'espoir de l'Enten. te, motivé par l'enirée en scène de l'Amérique. (Aprcbatirtns rérérées.) Nous avons calculé cc-m-bi n de tonnage il faudrait potir traaisporter sur le continent, une nouvelle armée américaine, et quel tonnage il faudrait pour nourrir une telle armée. La Fiance et l'Angleterre le pourraient à peine sans mottre en danger leurs ressources de guerre. Après tous les succès que nous avons obtenus jusqu'ici, nous vaincions également ce nouvel adversaire. C'est notre ferme conviction et notre ferme confiance. (Approbations.) Nous eit nos ailiiis nous pourrons ainsi envisager avec une calme confiance tout le développement ultérieur des événements militaires. (Applaudissements réitérés.) j'en arrive maintenant à une question brûlante, notamment celle-ci : Combien de temps encore durera la guerre r J'en arrive par là même au foyer de nos intérêts à nous tous. L'Allemagne n'a point voulu la guerre, elle nie, voulait point faire de conquêtes, pour étendre sa puissance par la violence, et c'est pour ce motif également qu'elle ne v.'.ut point prolonger ia guerre dans ie seul but de faire des conquêtes par la violence, si elle peut obtenir une ps'x honorable. (Les social-démocrates crient ; Ecoulez ! Ecoutez !) Ce que nous voulons en tout premier lieu, c'est que nous puissions nous-mêmes conclure une paix, que nous aurons conquise avec succès. Pendant d^s sièclïs, la génération actuelle et les générations futures garderont de cette épreuve guerrière, le souvenir lumineux d'un ,emps d énergie, de sacrifice inouïs de notre peuple et de nos armées. (Vifs applaudissements.) C'est dans cet esprit que nous entamerons des négociations, lorsque le temps sera venu. Messieurs ! Nous ne pouvons à nouveau oftrtr la paix; la main qui s'est tendue une fois loyalement et toute prête à la paix, n'a rencontré que le vice. (Approbations réitérées.) Si nous faisons la paix, nous devons en premier lieu uboutir à garantir les front, ère s de l'Empire allemand pour toujours. (Vîveg approbations.) Ce que nous sounaitons, c'est de voir garanti s les conditions vitales de l'Empire allemand sur ie continent et par delà les mers, par ia voie de l'entente et de la compensation. (Applaudissements à gauche et au centre.) La paix doit servir de base à une réconciliation durable entre les peuples. (Vives approbations.; Elle doit prévenir toute hostilité ultérieur.; entre les peuples, qui serah le résultat d'un isolement économique. (Applaud<soe-m-nts.) Elle doit empêcher que >a ligue armée ds nos adversaires ne dégénère en une alliance o;ien-sive en matière économique,à notre égard. Ces buts, tels que je les conçois, rentrent dans les cadr:s as votre décision. (Applaudissements.) Si nos ennemis après avoir abandonné leurs désirs de conquête et de nous jeter pat terre, souhaitent u entrer en pourparlers avec nous, alors le peuple allemand, tout entier, et l'armée allemande y compris ses chefs qui sont d'accord avec nous à oe sujet (écoutez ! écoutez! au centre), seront d'accord, pour entendre d'un adversaire qui tend la main, ce qu'il a à nous dire. Loyalement et tout disposés à la paix nous pourrons alors entrer en pourparlers. (Approbations.) Jusque 'à, Messieurs, nous devons résister, calmement, patiemment, et coursa us'mont. La période actuelle, dans laquelle nous vivons est en ce qui ocncerne notre ravitaillement, la plujS dure que nous ayiens eu à traverser. Ce mois de juillet a été le plus mauvais et nous le savions. La sécheresse avait retardé 'a croissance et il y a eu effectivement souvent une grande misère. Mais je puis exprimer la joyeuse confiance, que d'ici peu un a'-egMaciil sciibiui-c aura ci 4u population pourra eue ravitaillée de nouveau plus abondamment, (bravo, très juate 1) Je ne puis encore rien dire de certain au sujet du; la récolte, mais aès maintenant il est établi qu'elle sera meilleure que celle de ' année passée (très juste). Les epi-s sont courts il est vrai, mais la formation du grain e0t superbe et nous pourrons compter cette année sur une récolte moyenne. Dans toute la V2st>e étendue de l'Empare, la pluie est tombee encore à temps, pour faire grandir les pommes de terre et nous comptons sur une bonne récolte de pommes de terre. (Très bien 1) Et si nous usons prudemment pour notre vie économique de ce que la Roumanie et d'autres régions nous donneront encore, ia disette de vivres ae\a«i laquelle nous nous trouv-rions sinon, sera également vaincue. Durant ces trois années de guerre la preuve a été fournie que même par une mauvaise récolte comme celle da 1916, I Allemagne ne peut être atlamée. Par une conception én rgique et un rationnement complet, les provisions suffiront et ceci e-t un avantage incontestable vis-à vis de l'Angleterre. Jusque dans les milieux les plus éloignés, nous avons dû faira la douloureuse expérience que par suite des conditions économiques de la guerre, les relations de la population des villes des campagnes a été troublé©. Ici il importe de donner une explication nette. (Très juste 1) Nous Q-vons avant tout prévenir le agriculteurs de ce que les ra Lns qui leur seront accordées en particulier pour le bétail, sont calculées de telle façon qu'il est exclus au pr.atable, de se suffire avec ceiii.s ci. Ce fut là une faute de l'année précédente,.qui a été nettement avouée. (Très juste.) Ceci a na urellement pour ccfnsequence que néoes-sp.ir-m.nt, beaucoup d'irîiiacuoiisïà la loi, excusa-, bles par là même, ont été commises. La population urbaine de son côté doit tenir compte des diriicul-; tés dont souffrent les agriculteurs par suite des conditions économiques de la guerre, et réciproquement, la population rurale doit avoir la compréhension complète d.e l'immensité de la misère parmi' la population industrielle des g:an,des villes. (Très juste.) Lorsque ceci se scia rtsal.sé, un rapprochement s'effeetirra, et l'un fera p' l'autre, ce que son devoir lui commande de taire. Le transfert réjouissant de centaines de miiii>-rs d'enfants à la' campagne, pourra peut-être y contribuer. Mais noua devons tâcher par tous les moyens, à ce que ce malentendu scit levé, neutralisé et écarté. (Très juste.)' Comme je suis à peine en fonctions depuis cinq jours, vous ne pouvez attendre de moi, que je m'exprime aujourd'hui à fond et d'une - -ornière décisive, au sujet ues questions flouantes ae la politique in-, térieure. Je puis pourtant cm; c-ei : A la suite d>3' la promulgation du décret impérial du 11 juillet cotu: cernant le droit électoral eu Fiu-â je me range naturellement à ce peint de vue. (Approbations à gauche.) j estime qu il est utile et ueu-SeSHe qu un con-, tac-i plus intime s'établisse entie les grands parti» du Reichstag et ie Gouvernement-, et je suis clispo-; sé, pour autant que cela sort pseei^le, et sans nttiftf> au caractère fédéraliste et aux bases constitution-; nelles de l'Empire, à fair; wut os qui est en moj' pour que cet.e collaborât.on so.t ef':eace et fructueuse. j'estime aussi qu'il est - ' '^ble, que les relations de confiance entre ie Paiement ©t le" Gouvernement d^vieauea.. plus intim's, par là même que des hommes joasevmt, ou.re leurs capaci tées personnelle5 à occuper les positions dirigeantes, de la pleine confiance des ©«.ms.partis, soieni appelés aux fonctions de premier pl " Messieurs, il va de soi que tout ceci n'est possible quo.n admettant qus d'autre pwrt, il soit reconnu que le dro.t constitutionnel des chefs de l'Empire, dans la direction us la" poiiàque intérieu-., rc ne scit point amoindji. (V, \ -s ^probations à dioite.) ne suis point dàvis ue ir.e laisser arracher les rênes des mains. (Applaudissements suiT tous les bancs et mouvement.) m Messieurs, nous naviguons sur une mer houleusq ei cans de eaux dangereuses, mais le but s<3 trouve là lumineux devant nos yeux. L'objet de noj aspirations, c'est une Allomagn» nouvelle et magni tique, non pas une Allemagne qui veut tyranniser 14 monde par la force de ses armes, comme le croient) nos ennemis ; non ! uiv; Allemagne moralement purifiée, craignant Dieu, fidèle, peeifiqué et puissante, que tous nous chérissons e, pour laquelle nous voulons combattre et souffrir; une Allemagne pour, laquelle nys frères là-bas veulent répandre leui sang et mourir, pour cette Allemagne là nous voulons combattre en dépit de tous les e-iuiemis 1 (Vif» applaudissements sur tous les bar.es.) Le projet de crédit est adopté par simple vote contre les voix de l'extrême-gauche, La résolution des démocrates sociaux indépen-t dams, réclamant l'introduction immédiate des négociations de paix et la conclusion de la paix sur le principe du droit de libre dispositif® des peuples, la réparation des injustices commises et l'abolition immédiate de l'état de siège, ainsi que la création d'une république démocrate sociale, est rejetée>, (Rires à droite.) On vote par appel nominal sur la résolution du Centre, des libéraux et de la fraction démocrate-sociale. 347 députés votent en faveur de la résolution et 116 contre celle-ci; 17 députés s'abstiennent. La résolution est par conséquent adoptée. (Vives ap. probations.) La prochaine séance aura lieu vendredi, à 11 h. LE DISCOURS DU CHANCELIER. Les "ommentairos d-3 la pies&e allemande, Berlin, 20 juillet. — Les journaux commentent avec forée délais la séance d'hier du Reichstag e spécialement l'entiée en scène du nouveau chancelier , le Dt Michaëlis. Le « Vorwârts » dit : Le nouveau chancelier a1 reconnu la puissance des faits et accepté le program-i

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