Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 11 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fq9q23rx69/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J| Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les geux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois * 1 Mois Ft-3.00-Mk.2.40 Fr i.50-Mk.i.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : I Maro de SAI^M Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES -r- La ligne Faits divers et Echos , fr. T.OO Nécrologie "00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.50 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Taylorisme ou la loi du moindre effort # La tentative faite, il y a cinq ans, dans l'industrie parisienne de l'automobile pour y introduira le fameux système de travail de l'Américain Taylor, n'a pas eu grand écho dans nos contrées. Après Bon échec, ç'a été le silence ou presque. Qu'on ne s'y trompe pas cependant : le monde industriel, s'il a renoncé à brusquer la tradition, et à passer outre aux Conceptions plus humanitaires du labeur ouvrier, ne perd nullement de vue la nouvelle formule et ses théoricins recoimmemoent, avec certaines précautions, il est vrai, à prôner « l'organisation scientifique des usines ». Nous retrouvons dans la « Revue Commerce ae » du 29 août 1913 — un article assez copieux, où l'auteur, après avoir exposé tires clairement le système et souligné les critiques qui se scmt élevées contre lui, termine par cette invite à l'adoption d'une application mitigée : « Sans doute, la méthode Taylor n'est pas à rejeter avec dédain. Il y a lieu de s'en inspirer klans l'organisation du travail, de la faire appliquer par des personnes expertes et scrupuleuses et surtout, de ne chercher à en extraire que ce qu'elle peut humainement donner. Ne pas épuiser scien>tifiqu©mn/t la main-d'œuvre, ne pas faire de l'usine une caserne détestée, laisser à l'ouvrier assez de liberté et d'initiative pour qu'il puisse aimer son travail et gagner la conscience d'une discipline voulue, îte] devrait être le souci des personnes désireuses de concilier le système avec les aspirations mo-flèrnes. » De telles réserves, exprimées par un partisan de la méthode Taylor, dénoncent suffisamment ce que peuvent en attendre les travailleurs dans la réalité des faits. Le type d'organisation du travail le plus prisé jusqu'à l'heure actuelle fut celui qui procède de l'initiative et du stimulant, l'ouvrier donnant touite sa force, toute son adresse,toute son ingéniosité à l'œuvre de production grâce à l'appât d'un sursalaire octroyé à l'effort qui élève le rendement, au-dessus de la moyenne : travail aux pièces ou à primes. Si, a écrit J. Roggaman dans le « Travail », il est théoriquement défendable au point de vue industriel, on sait d'autre part à quels abus il donne lieu lorsqu'une forte organisation syndicale n'en Contrôle lias l'application. L'école de Taylor, elle, dédaigne de faire appel à l'initiative ouvrière, pour la raison qu'elle n'y croit pas; mais elle se charge, par contre, de faire exécuter d'autorité à chaque individu, en le moins de temps qu'il est possible, la tâche qui convient le mieux à ses aptitudes naturelles, après avoir discerné ces aptitudes. C'est du fouriérisme synthétique. ,Voici un exemple qui fera saisir comment on procède. 11 s'agit de sélectionner les ouvrières aptes au travail de vérification des billes de bicyclettes, besogne consistant à éliminer les billes qui présentent des fissures ou autres défauts et qui réclame donc,en même temps que ia rapidité du coup d'œil, une certaine dextérité. On amène rapidement un objet, une lettre ou un chiffre, dans le champ visuel du sujet qui., aussitôt qu'il a reconnu oe signe, presse un bouton; puis on enregistre le temps écoulé ■paître l'instant où est apparue la lettre et celui bu le sujet a pressé le bouton. Ce temps varie considérablement d'un individu à l'autre et constitue son « équation personnelle ». La qualité primordiale des vérificatrices de billes étant une faible équation, c'est-à-dire une transmission rapide de l'œil au cerveau et du cerveau aux différents muscles, c'est le sujet qui a le plus promptement reconnu 1© signe ■et pressé le bouton qui va fournir l'étalon de la capacité de travail des ouvrières. Celles qui ne pourront exécuter le mouvement consistant à voir le défaut, saisir et écarter la bille impropre dang un temps désormais rigoureusement marqué par 1© chronomètre, seront exclues de l'atelier et employées à une autre tâche. Cela s'appelle : « spécialiser les aptitudes au lieu de laisser l'ouvrier choisir son ràétier comme autrefois et l'apprendre comme il pouvait». .f On voit que Taylor s'est inspiré de Charles Fourrier, le fondateur de l'école phalansté-rterme de Besançon (1772-1837). . Une fois choisies ainsi les ouvrières qui peuvent arriver au « maximum scientifique » de ia production, il faut les contraindre à donner tout leur effort. Pour cela un contrôleur suivra de près le travail de chacune, ne leur laissant pas le moindre répit sur le temps destiné au labeur effectif. '/Maie, pour rester « scientifique », la méthode doit tenir compte d'un autre facteur : la capacité physique de résistance. On réduit à cet effet la journée de travail, autant que faire se 2>eut sans nuire à la somme de production déterminée au préalable. #Lee vérificatrices de billes de Taylor ne travaillèrent plus que 8 1/2 heures par jour au Vie-u de 10 172. ^ El les jouirent en outre d'une demi-journée cle repos le 6amedd, plus un congé de deux par mois. Quotidiennement,on leur donnait quatre récréations de dix minutes « pour éviter le surmenage ». On s'assurait d'autre part contre La dépréciation de la qualité en nommant des contre-vérificatrices et on accordait une prime à ^'belles qui acoomplissaietut réguliènenienit la tâche journalière définie. ^.fLe résultat fut que 35 ouvrières abattirent la besogne faite autrefois par 120 et qu'elles refirent un salaire double pour une moindre durée de travail tout en augmentant oonsidéra-blesùê&fc les bénéfices de l'exploitation. Au point de vue industriel, exclusivement, il s'agit donc bien là d'une véritable science remplaçant les « anciennes méthodes empiriques ». Mais que vaut le système au point die vue ouvrier? L'auteur de l'article dont il est question plus haut n'en cache pas les désavantages. Il trouve excessif et inhumain le traitement ainsi infligé aux vérificatrices de billes. Ne voit-on pas s'écrie-t-il, tout oe qu'il y a d'odieux dans ces récréations forcées durant lesquelles les ouvrières sont contraintes de marcher, de causer, de chercher une diversion pendamt dix minutes? Et ces précautions suffiront-elles à préserver les ouvrières de6 suites de la surtension déployée pendant le travail. Taylor lui-même n'en croit rien, car il recommande aux capitalistes qui emploieront sa méthode d'établir des réserves prélevées sur les bénéfices considérables réalisés par son appi-cation, afin de venir en aide aux ouvrière frappés de déchéance physique. Un autre défenseur du système avouait dans 1' « Auto » du 2 février qu'il esit impitoyable, qu'il élimine inexorablement les mon-valeurs et ceux qui ont dépassé l'âge die la plein© activité musculaire ». En réalité donc, si Taylor augmente le rendement et accroît les bénéfices, il surmène, abrutit et tue la main-d'œuvre! Au lieu d« faire de l'ouvrier nn citoyen éclairé, il le ravale à l'état d' « homme-bœuf » et d' « homme-machine ». Un charmant idéal ! Et quand on reproche au système, non seulement de condamner à un© vie d'enfer et à une usure prématurée la main-d'œuvre d'élite,mais de jeter sur le pavé la masse des ouvriers de moyenne valeur, les Tayloristes crient au sophisme économique. « Vous ne voyez donc pas disent-ils, qu'en augmentant la somme des produits utilisables, vous en diminuez le prix au bénéfioe de tous et de chacun ! » Le bon billet! Les matières fabriquées et livrées à la consommation seront-elles donc tellement à bon compte qu'un ouvrier sans travail et sans ressources puisse se les procurer quand même? Qui le prétiendra? Les apologistes de Taylor acceptent du reste que leur loi est vraie dans la.seule hypothèse où l'augmentaiion Je la production oaU-t ne une augmentation correspondante de la-consommation. « Mais, ajoutent-ils, c'est un des caractères des pays civilisés; il n'y a pas de limite a la puissance d'absorption parce qu'il n'y a pas non plus de limite au désir du bien être. » Et l'und'eux, M. Le Châtelier cite à l'appui l'exemple... du Métropolitain de Paris, où contre toute prévision on a dû multiplier les lignes et doubler la longueur des trains pour répondre à la capacité de circulation mise en œuvre par la création même du réseau ! ! ! On 1© voit, une fois sortis du domaine purement industriel, nos parfaits scientôstes tombent en plein dans celui de la fanta'sie et des contradictions les plus outrées. Mais tout cela- n'empêche pas l'amateur qui écrit dans ia « Revue Commerciale » de conclure qu'il ne faut pas rejeter la méthode. Selon lui, il y aurait lieu de « la concilier avec les aspirations modernes ». C'est peu compromettant. L'auteur de l'article ferait mieux, concluait M. Roggemans, de nous expliquer comment on pourrait concilier le système d'exploitation scientifiquement poussée jusqu'aux limites de la capacité physique du travailleur et les aspirations de celui-ci à une vie plus heureuse. Taylor, qui vient de mourir aux Etats-Unis, a vu notamment appliquer sa fameuse méthode dans deux fabriques de munitions. Aussi ses théories, reprises en France à cette occasion, sont-elles redevenues d'actualité, c'est pourquoi nous avons tenu à en donner ici un aperçu. Lector. LA GUERRE Cemisiunlqués Officiels ALLEMANDS Nouvelle allaque aérienne contre l'Angleterre. BERLIN, 9 août. (Officiel) : Plusieurs de nos escadrilles de dirigeables de marine ont nouvellement attaqué l'Angleterre pendant la nuit du 8 au 9 août. Quantités de bomhrs explosives du calibre le -plus lourd et des bombes incendiaires ont été jetées sur les points d'appui navals de la côte orientale et sur Us installations industrielles d'importance militaire dans les comtés de la côte de North-umberland jusqu'à Norfolk. Le succès a été partout éminent et a pu être constaté distinctement grâce à la nuit relativement claire. Ainsi on a constaté de très violentes explosions et de grands incendies dans les usines métallurgiques et de 1/enzol de Middlesborough, sur les installations des ports de IIidl,de Hart-Upool et sur les chantiers de la Tyne. Dans les installations industrielles à Whitby et celles du chemin de fer à Kmgs Lynn un effet foudroyant a été obtenu. Tous les dirigeables sont revenus indemnes, malgré le violent bombardement par les batteries de défense à réflecteurs et par les forces de combat navales. BERLIN, 9 août. — Officiel de te midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest Les attaques des Anglais et des Français que nous avons mentionnées hier au nord de la Somme contre tout le front depuis le bois de Foureaux jusqu'à la Somme sont brisées. Les A nglais nous ont abandonné en prisonniers valides 11 officiers et 37Jf soldats et nous avons capturé 6 mitrailleuse, s. Ils ont eu de lourdes pertes sanglantes. De, même une attaque anglaise déclanchée cet e nuit contre la ligne Ovillers-Bazentin-le-1 tit a échoué. A droite de la Meuse de s força françaises considérables ont attaqué plusiurs fois sur le secteur Thiau-mont et Fleury dans I bois du Chapitre et sur la côte boisée. L'adversaire a dû céder avec les plus lourdes pertes devant notre feu et en plusieurs endroits devant aos baïonnettes.Le nombre des prisonniers que nous avons faits s'est élevé à 350 environ, Résultats des combats aériens : Perte des Allemands : En combats aériens 17 avions. Far défense spéciale 1 avion. Manquant 1 avion. Au total 19 avions. Perte des Français et des Anglais : En combats aériens 59 avions. Par noire défense spéciale 15 avions. Par atterrissement involontaire 6 avions. Par atterrissement pour débarquer des espions 1 avion. Au total 81 avions, dont Jf8 sont en notre pouvoir. Evénements sur mer BERLIN, 9 août. — Officiel. — Pendant la période du SI juillet au 5 août un de nos sous-marins a coulé dans la mer du Nord 13 vapeurs de pêche anglais et un vapeur charbonnier anglais appartenant au gouvernement. Théâtre de la guerre à l'Est Armées du feldmaréchal-général von Hlndenbarg : A la pointe septentrionale de Çourlande ce matin nous avons infligé par notre feu de grands dégâts à un mmbre assez considérable de torpilleurs, vapeurs et voiliers ennemis, et nous les avons chassé,> de cette manière. Des tentatives de traversées russes à l'est de Frie-dnchstadt ont été déjouées. Des patrouilles as-se.z nombreuses entre W'iszniew et le lac>de Na-roez ont été repoussé' s. Sur le front de Ser-ivetsuh et Tschara le .ombat d'artillerie s'est accentué. Les attaquu ennemies dans lu région de SIcrobowa ont échoué. Avec de très grandes forces les Rus es ont recommencé leurs utiùtoitce ouf 'e S - '■ ... - Iitci-iii & fo.s leurs vagues offensives ont été rejetées au sud de Strobychwa au coude du Stocliod à l'est de Kowel et au nord de Kisîlin par suite du feu de notre artillerie de notre infanterie et de nos mitrailleuses. Dans de lourds corps à corps avec l'ennemi très supérieur en nombre, nos troupes sont restées victorieuses à Kucliari et Pors-lcaja-Woll;a au nord-est de la rive de Kou<el-Luclc. Les combats à l'ouest de LucJc se sont décidés en notre faveur. Par une contre-attaque résolue de troupes austro-hongroises les éléments perdus de la position à l'est de Szelnoio ont été nettement reconquis. Nous avons fait 350 prisonniers et capturé plusieurs mitrailleusesFront du feldmaréchal archiduc Charles Le nombre des prisonniers au sud de Zalosce s'est élevé à 12 officiers et 96G soldats. Au sud du Dniester les troupes alliées ont été ramenées au delà de la ligne Nizniou-Tysnienica-Otty-nia.Dans les Balkans Pas d'événements importants. AUTRICHIENS VIENNE, 9 août ; ibéâlre de la guerre russe. Armée du lieutenant feldmaréchal archiduc Charles : Dans la zone du C'aput, en BuTcowine, l'ennemi a été rejeté ver.s le nord. Sw le haut Pruth, nos troupzs ont pris les hauteurs situées à l'est de Worochta. En suite aux combats d'avant-hier, les troupes combattant à Ottynia ont également été transférées dans une j>osition préalablement préparée à l'ouest. Dans cette zone,les combats ont conservé encore bien toute leur intensité. A l'aile sud de l'armée du général comte von Bothmer, des régiments austro-hongrois ont repoussé plusieurs fortes attaques. Le nombre des prisonniers capturés au sud de Zalocze a monté à 12 officiers et 966 soldats. Armée du général feldmaréchal von lîiu-denburg : En Wolhynie, nouvelle recrudescence d'intensité des combats. Non seulement pour l'armée du colonel général von TersztiansJcy, où les Russes furent, par endroits, refoulés par des contre-attaques, mais également à Eisie-lin et au coude du Stochod à Kassowka, l'ennemi a lancé à l'attaque ses masses compactes comprenant entre autres des troupes sibériennes et de la garde impériale. Partout, il a été refoulé, souvent après des corps à corps.Chose inévitable, étant donné la manière dont l'ennemi expose ses hommes aux combats, le terrain situé devant nos positions n'est qu'un champ de cadavres. Au sud de Stobyehva, nou'vel échec des tentatives de passage de> Russes. Théâtre de la guerre italien. Les violents combats continuent dans la région de Gôrz. Hier après-midi, des détachements ennemis ont individuellement atteint la ville. Au mont San Michèle, ainsi qu'à San Martino, nos troupes ont repoussé des attaques répétées des Italiens en leur infligeant les plus lourdes pertes. Le 17e régiment hongrois d'infanterie honved de Tzokesschervar, s'y est particulière ment distingué. Théâtre de la auerre Sud-Est. i Aucun changement. : Sur mer. ; La nuit du. 8 au 9, une de nos escadrilles-d'hydro-avion s de marine a bombardé une bat-, terie ennemie à l'embouchure de l'Isonzo,ainsi , que la station d'aviation maritime de Gorgo près Grado, et y a obtenu de très bons effets, : entre aiUres plusieurs touchés en plein. Mal-; gré la violente contre-canonnade, les hydro-. avions sont revenus indemnes. OBSERVATIONS VIENNE, 9 août. — Les reporters du thêâ-. tre de la guerre mandent que les Italiens ont payé par de colossales pertes en tués et 3000 d'-e leurs soldats faits prisonniers le fait de nous avoir amenés à retirer, de l'Isonzo occidental, les troupes qui n'y combattaient, plus que sur des positions détruites par l'artillerie. Ce petit tronçon de position a subi, durant une quinzaine de mois, quatre grandes, offensives italiennes et différentes poussées d'importance moindre; à présent il est évacué volontairement, afin d'éviter les massacres inutiles,d'autant que ce tronçon du front ne pouvait pas empêcher l'ouvrage destructeur des Italiens à Gôrz. Les critiques militaires ont établi que cette évacuation n'a pas de grande portée. Notre ligne de défense se dirige à présent, sur la rive de l'Isonzo, immédiatement devant la ville de Gôrz, qui est violemment bombardée; en sorte que le présent système, de défense n'est influencé essentiellement ni dans sa force, ni dans sa valeur aux points de vue tactique et stratégique. BULGARE SOFIA, 9 août. — Communication du Quartier général s — Chaque jour se produisent des combats d'artillerie plus au moins vifs. Hier, nos avant-postes se sont avancés quelque peu au nord du village Znimitza. Une de nos patrouilles pénétra dans le dit village en délogea les postes ennemis ejm s'y trouvaient et renira à sa position, après avoir accompli la reconnaissance dont elle était chargée. Elle n'a éprouvé que de légères pertes, bien qu'elle ait été canonnée vivement par l'ennemi. SALON1QUE, 9 août. (Ag. Reuter.) — Une patrouille anglaise a attaqué, la nuit dernière, la position bulgare de Dolzeli, à quelques milles de Doiran. L'ennemi, auquel nous avons tué J/. hommes et blessé 2 autres, a été chassé par des bombes; nos pertes se limitent a 2 blessés, i UKCS C 0NSTA NT IN OPLE, 9 août. - Le Quartier général annonce : Front du Caucase : La force armée russe qui | par suite des routes de communication défavorables et des difficultés créées par les conditions atmosphériques avait pu s'établir depuis quelque temps dans la réejion de Bitlis et Musch a été peu à peu forcée à se retirer. Elle a abandonné entre nos mains des canons, des fusils et des jtrisonniers. La retraite est la conséquence des vives attaques et de la pression , que les troupes combattantes à notre aile droite exercent depuis une semaine avec succès contre la chaîne de hauteurs extrêmement escarpées. Nous nous sommes emparés également complètement avant-hier des chaînes de mon-i tagnes au sud de Bitlis et de Musch que l'ennemi avait -déjà totalement fortifiées et qu'actuellement il défendait avec acharnement .Dans la nuit dû 7 au 8 août nos troupes se sont emparées de la localité de Bitlis et le 8 août de Musch. Dans un corps à corps le 7 août au matin, 2 compagnies d'infanterie ennemie se sont rendues avec leurs armes au sud de Musch. Nos troupes poursuivent l'ennemi, qui s'enfuit vers la rivière Murad. Au centre et sur l'aile gauche pas d'engagement important. Nous n'avons pas de nouvelles des autres fronts, FRANÇAIS s PARIS, 8 août. — Officiel, 3 h., p. m. : ; Au nord de la Somme notre infanterie opérant à la droite des troupes britanniques au cours d'une attaque dirigée par elles sur Guil-s lemont a réalisé une avance à l'est de la côte 139 (nord de Hardccourt) et a fait une quarantaine de prisonniers. A l'est de la ferme i Monacu l'ennemi a tenté par deux fois ce ma-t tin de nous reprendre les tranchées que nous t avions conquises hier. Repoussé par les feux i d'infanterie l'ennemi a dû replier laissant cle nombreux morts. Le nombre de prisonniers L. valides atteint.230, dont 2 officiers. Sur la rive droite de la Meuse le bombardement a repris pendant la nuit avec une extrême violence. Sur le front Tliiaumont-Fleury vers 5 heu-% res du matin l'ennemi a lancé une série de puis-r santés attaques à gros effectifs sur nos positions depuis le village de Fleury jusqu'au nord de l'ouvrage de Thiaumont accompagnées de s tirs de barrage de 210 m. en arrière de notre ligne. Toutes les attaques ont été arrêtées le é long de la route de Fleury et dans le village e par les feux de mitrailleuses. L'ennemi a réussi à prendre pied dans l'ouvrage de Thiaumont après une lutte acharnée qui se poursuit en-n core à l'heure actuelle. Dans les Vosges des détachements ennemis qui tentaient d'aboi-der > nos tranchées près de Senones ont été aisément dispersés à coups de fusil. PARIS, 8 août. — Officiel, 11 h., p. m. : a Au nord de la Somme nous avons augmenté nos gains d'hier en nous emparant d'un petit t bois et d'une tranchée fortement organisée n par l'ennemi au nord du lois de Hem que nous !- tenons en entier. En définitive, nous avons it conquis dans ces deux journées, au nord de la i- Somme, toute une ligne de tranchées ennemies ", sur un front de s'z kilomètres et une profondeur d etrois cents à cinq cents mètres. En Champagne hier en fin de journée, après un vil bombardement, de forts détachements en nemis qiui attaquaient à la grenade nos positions au nord-ouest de Tahure et nos petits postes del la côte 195 ont été pris sous les feux et dispersés. Sur la rive droite de la Meuse le combat se continue, avec acharnement sur tout le front Thiaumont-Fleury. Avec une ténacité remarquable nos troupes ont contenu et repoussé l'adversaire qui cherchait par ses contre-attaques à nous chasser du terrain conquis ces derniers jours au norcl-ouest et au sud de l'ouvrage de Thiaumont. Puis passant à leur tour à l'offensive nos troupes ont réoccupé tous les éléments de tranchée où l'ennemi avait pris pied au cours de la lutte et pénétré de nouveau dans l'ouvrage de Thiaumont.Sur le front Vaux-Chapitre-Le Chênois, nous avons enlevé une ligne cle tranchées et sur certains points deux lignes de tranchées ennemies; l'une d'elles renfermait une centaine de tués ou blessés. Dans ces différentes actions nous avons fait environ deux cents prisonniers valides dont six officiers et avons pris six mitrailleuses. RUSSES PETROGRAD, 8 août. — Au Sereth, no* troupes ont consolidé le terrain conquis. Au sud du Dniester, nos troupes ont attaqué, sur un front de 25 verstes, dans la direction de Tysmienica et ont conquis les tranchées ennemies. Elles ont poursuivi l'adversaire partout en combattant. Par la pression irrésistible de nos courageuses troupes, l'ennemi a été battu sur tout le front. Nous avons occupé la ville de Tlumacz et toute la région à l'est de la ville jusqu'au Dniester, ainsi qu'une série de hauteurs, situées au sud-est de la ville jusqu'à la ligne ferrée Eolomea-Stanislau. Notre attaque jut préparée par l'artillerie qui a bombardé Us batteries enneviies au moyen de bombes à goz. Elles ont cessé de tirer, et les artilleurs /e? ont abandonné. Notre cavalerie a poursuivi l'ennemi qui s'est retiré en désordre. Au cours de ces combats, nous avons fait £000 prisonniers et capturé plusieurs canons et nombre de mitrailleuses. ITALIENS ROME, 9 août. — Dans la vallée de Lagari-na, continuation de la canonnade intense. Sur le plateau élevé d'Asiago, une violente attaque, opérée par l'ennemi dans la région du mont Zebio, a été repoussée. Dans le haut Corde vole, l'ennemi, après un violent bombardementi renouvela ses efforti contre nos positions du mont Sief, mais f"t chaque fois repoussé avec de lourdes pertes. Sur le bas Isonzo, continuation du combat opiniâtre et incessant vis-à-vis de Gôrz. Le Mont Sabotina et le mont San Michèle, centres principaux de la défense ennemie, ont été complètement conquis par nous. La tête de pont de Gôrz est également tombée en notre pouvoir. Nos canons bombardent lei ville afin d'en expulser l'ennemi qui s'abrite entre Us bâtisses. Les journées des 6 et 7août nous ont fait faire plus de 8000 prisonniers, comprenant au delà de 200 officiers, dont une vingtaine d'officiers supérieurs et un chef de régiment avec son état-major. Le nombre des prisent-niers augmente continuellement. Nous avons pris, en outre, 11 canons, une centaine de mitrailleuses et un riche butin en fait d'armes, munitions et matériel de guerre, La nuit dernière, un de nos ballons dirigeables a bombardé le pennt de croisement de chemin de fer d'Opcina et y a jeté une tonne de puissants explosifs, lesquels, à ce que nous avons observé, ont causé de grands ravages. Le Le ballon dirigeable était exposé au feu de nombreuses batteries de défense et à l'attaque de deux avions qui ont été refoulés grâce au feu énergique et précis de nos canons. Il est revenu indemne à nos lignes. ANGLAIS LONDRES, 8 août. — La nuit dernière, nous avons avancé en plusieurs endroits à l'est de la ferme de Trônes. Le combat continue aux voies d'accès de Guillemin et à la gare. LONDRES, 8 août. — Au sud-ouest dt> Guilltmont, notre ligne a avancé de IfiO yards. Au nord-ouest de l'ozières, l'ennemi a jtro-noncé quatre attaques, dont trois ont échoué; la quatrième lui a permis d'occuper 50 yards de tranchée. Dernières Dépêches L'attitude de la Grèce. Salonique, 9 août. — Après l'arrivée du prince héritier de Serbie, 1'Eutente aurait donné à la Grèce à choisir, ou bien d'entrer en guerre, ou bien de reconnaître au roi Pierre de Serbie la souveraineté sur la Macédoine jusqu'à la libération de la Serbie; Zaïmia aurait demandé, pour la réponse, un délai prolongé jusqu'après les élections. Nouveaux desordres dans le sud de l'Irlande, Berlin, 9 août. — On mande de Londres à la «Gazette de Voss» qu'on Angleterre il n'est) pas arrivé un seul courrier d'Irlande de toute la semaine passée, et qu'il y a eu, en outre, plusieurs jours d'interruption dans le service» des chemins de fer. On apprend qu'il y a eu eu Irlande méridionale des émeutes et des collisions avec les troupes, lesquelles ont fait usage ' de leurs armes. On pense que le ca-lm© est ; rétabli à présent; toutefois, les manifestations protestant contre l'exécution de Casement oon-î tinuent ; les orateurs excitent la natkm irlaiW ! laise à en tirer vengeance. ' t A Dublin, l'un d'eux a déclaré qu'il eût} ! mieux valu pendre Carson que Casement. Mort de l'aide de camp du roi Albert. i La Haye, 9 août. — On annonce que le ma-i jor belge I>avreux, aide de camp du roi Albert), a été atteint v^~r un obus et tué sur le ooupj 3mc Année - N.673 - Ed. A CINQ CËHTIFICS Jeudi 10 et Vendredi 11 Août 1916

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