Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 26 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0z70v8bf27/
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»'. —— —■— Scènes tumultueuses au Sénat français. Berne, 24 juillet. — Le» journaux lyonnais com-BieoHKU la séance secrète du Sénat, annoncent que te» «laques de Debièvres ont été très violentes. Debièvres a demandé qu'on fasse des exemp'es, que l'année l'exigeait et que la nation les attendait. U dit : U faut que l'on agisse comme au temps de la Convention, La Commission d'hygiène a travaillé d'une façon Incroyablement mauvaise. Dans le commandement supérieur, il n'existe pas la moindre connexion. Le gouvernement doit avoir 'a volonté de mettre lin partout à l'anarchie régnante. » Le sous-secrétaire d'Etat à la Commission d hygisti-répondit : « Entre Soissons et Reims, la Commission d'hygiène s'est-trouvée en face de difficultés pour laquelle elle n a pas ete responsable. A présent on possède une organisation particulière. » Clemenceau attaqua Malvy a cau9e de sa trop grande condescendance vis-à-vis des associations ouvrières et professionnelles, et aussi tout particulièrement a cause des documents de la police secrète, qui doivent être s°umis à la Commission du Sénat et à l'a po'ice de l'armée; Malvoy et Prévost auraient déclaré que depuis la dernière grève aucun mouvement révolulionnaire n'a été en jeu, mais te ministre de la guerre aurait concédé à la Commission de l'armée que les grèves et l'action militaire «e seraient trouvées en connexion intime ; on devrait défendre aux militaires de participer à des réunions anarchistes. Clémenceau affirma aussi que les grèves n'avaient été autre chose qu'un mouvement révolutionnaire. « Dans un département la grève des révolutionnaires a commence, et ce fut en même temps un mouvement pacifiste. Le mouvement gréviste a donné H°u anarchie antipatriotique. » Le ministre de la gu^ne,-. Painievé, interrompit Clemenceau en lui faisant remarquer qu'il n'avait pas sd nettement cité les relations existant entre le front et 'es grèves, mais simplement mentionné les mesures prises. C'émenceau dit ultérieurement : « On répand des pamphlets dans le but de constituer des Corni  t.. ouvriers et de soldats comme en Russie, et qui ont leur contre-coup au front.On doit agir éniergiquement comme en Russie. Les permissionnaires veulent Stockholm et la paix. Mais la paix ne viendra pas de Stockholm. Je reçois beaucoup de plaintes de soldats. L'accusation de Nivelle, à Malvy, contre l'activité pacifiste n'a servi à rien, Malvy a même défendu au commissaire de police d'informer les autorités militaires au sujet du travail die recrutement anti-patriotique. Si cet ordre est maintenu, le Sénat renversera le gouvernement. » Malvy cherche sa justificaton dans le fait qu'il recherche l'unité et non une politique de violence. Clémenceau cria : « I's trahissent les intérêts de la France ». Malvy rappela qu'il avait soumis en juillet 1914 des arrestations au ministre de la guerre afin de prévenir les troubles de la mobilisation; le résultat de sa politique est que l'ordre règne en France, alors qu'il n'en est pas de même chez l'ennemi. Finalement Ribot, déclara cr'— c'eût été une lâcheté que d'abandonner la politique de Malvy; les grèves n'ont été que d'une nature économique, l'Allemagne a besoin de la paix. S"r ce Ribot posa la question de confiance. Un nouvel adversaire. Bangkok, 23 ujillet (Reuter). — Le Siam a déclaré que l'état de guerre existait entre lui et l'Allemagne ainsi que l'Autriche-Hongrie. Tous les Allemands et Austro-Hongrois ont été arrêtés et les maisons de commerce fermées. Neuf vapeurs d un tonnage de 18,965 tonnes de jauge brute ont été saisis.Note (Wolff). — Les milieux ofticisls de Berlin n'ont point confirmé jusqu'ici cette nouvelle. En tout cas il est notoire que l'Angleterre et 'a France exercent depuis longtemps et par tous les moyens une pression sur le Siam, afin de le déterminer à rompre avec nous. Toutefois il ne faut accueillir l'information Reuter que sous réserves, notamment à cause des détails sensationnels qu'elle contient, au sujet de la façon d'agir du Siam, contre les sujets allemands et austro-hongrois et leurs propriétés.Démission du colonel tàoeïbals. D'après une dépêche de l'agence Havas, le « New-York Herald » annonce que le colonel Goet-hals, gouverneur de la zone du canal de Panama, a démissionné. r, L'attitude de Kereiisisi. Stockholm, 25 juillet. — D'après des nouvelles particulières de Pétrograd, M. Kerenski passe pour être tellement surmené, que ses amis craignent qu'il ne succombe très prochainement. Kerenski est par moments atteint d'un orgueil qui le fait se comparer à un Napoléon de la Russie démocratique, à d'autres moments,il est profondément pessimiste et il considère alors la Russie et lui-même comme perdus. Les ministres et les Cadets voient en Kerenski une figure susceptible de devenir la victime de la vengeance des masses. On a la certitude que Kerenski se proclamera dictateur, même si ses déboires continuent. L'annonce de la proclamation de la République démocratique, avant la réunion de l'Assemblée Nationale — le prochain acte gouvernemental de Kerenski — est considérée comme un premier pas dans cette voie. Un amiral russe commandant en chei de la flotte américaine. Copenhague, 24 juillet. — La « Novoje Vreinjia » annonce que le commandant de la flotte russe de la mer Noire, l'amiral Koltchek, a reçu du gouvernement américain l'offre de prendre le commandement supérieur de la flotte américaine. L'amiral a accepté cette offre. FRANCE. — La question au pain. — Paris, 25. — Da « Temps « : Bien que promu.tant d'être de beaucoup meilleure qu'on ne l'esccnipjak il y a deux mois, notre récolte de blé s.ra incontestablement déficitaire et nous obligera à recourir, oans une large mesure, à l'importation. Le problème aigu du tonnage nous permettra-t-il ae recevoir de l'étranger toutes les quantités de grain que nous lui demanderons? Une réponse aftinnative ne pouvant pas être faite catégoriquement à o^te question, il est bon d'envisager dès maintenant toutes les mesures d'économie auxquelles il conviendrai;, le cas échéant, de recourir. Mais, pour le moment, on se préoccupé moins de réduire la consomm&lion que d'empêcher le gaspillage. Le système à l'étude au ministère du ravitaillement consiste à calcule^ le plus exactement possible quelle est, à l'heure ■ctuftlle, pour chaque ménage et en tenant compte de l'âge respec'if des membres qui le composent, la consommation quotienne de pain. Tout chef de famille ayant le droit die désigner le boulanger chez lequel il entend s'approvisionner, on totalise-3 rait les besoins hebdomadaires des clients de chaque boulanger, et celui-ci ae recevrait de son me-u-e nier, à un léger pourcentage près, que la farine nécessaire aux besoins de sa production. Si, plus e tard, des restrictions s'imposaient, elles seraient basées sur le calculs ainsi établis. Le Conseil des e ministres délibérera prochainement sur l'opportu-e nité du nouveau régime. é —«MUSBSiSK»»— ienii Ëi la Presse Les accapareurs à Paris. — Un chroniqueur pa-5 risien écrit : « Il y a des lois qui punissent la spé-' culation. Songe-t-on à y soumettre les milliers et Les milliers d'individus qui s'enrichissent en faus-P sant les cours? On parle bien de la poursuite de s cent cinquante coquins qui, depuis deux ans, ont organisé l'accaparement des pommes de tarre. Tout l'hiver, on a manqué de tubercules. Pendant ce u temps, des agioteurs les accumulaient daus les dé parlements du centre; à l'heure actuelle, des mil-n liers de tonnes se gâtent, et on devra les donner •e aux animaux. La justice, lente à se mouvoir, in->" tervient enfin; un juge d'instruction a déjà lancé des mandais d'amener contre plus de cent indivi-dus, dont la plupart n'ont rien à voir avec le c^m-* marce des dtenrées ; il y a parmi les principaux agio-'e teurs, d;ux modistes, un antiquaire, une marchande à la toilette, un libraire failli, jusqu'à une dame a tenant une maison hospitalière. Les poursuivre au-Jt jourd'hui que le mal est fait, que par leur faute le 3- prix de la vie a augmenté dan® des proportions in-supportables, c'est bien, mais il eût été préférable d'agir plus tôt. > ï Echos et Nouvelles :s - — : Que se passe-t-il au Havre? 5r Bruxelles, 21 juillet. — Le « Journal », de Pa-s_ ris, a publié ces jours-ci, que le minisïre des affai-'r res étrangères, le baron Beyens — qui a été ambas-sade>ur belge à Berlin jusqu'au moment de l'explo-'x sion de la guerre — avait donné sa démission, que te celle-ci avait été acceptée et que le miniotre-pré-à aident, de Broqueville, avait repris le portefeuille n* du ministère des affaires étrangères. Il parait que :e ce n'est que le « Journal » qui a répandu cette nou--il velle, car on ne !a trouve dans aucun autre jour-sk nal français, ni dans aucun journal anglais, ni dans aucun journal hollandais — et ce qui est pius sin-i' gulier — dans- aucun journal de réfugiés belge. e- Jusqu'au mardi 17 juillet, on n'avait rien appris de la présence de de Broqueville au Hâvre et on ïn n'aivaiit pas entendu parler d'imporiantes conférences r- ministérielles. Ce jour là, le « XXe Siècle », l'or-gane de M. de Broquevillei écrivait qu'i' avait 3® quitté le Havre lundi après-midi, après avoir pré-n- skié plusieurs importants conseils de ministres. ^ Dans le même numéro, on publia que le ministre y ; belge auprès du Vatican, Van den Heuvel, avait e, quitté Rame pour as rendre au Hâvre. sa Qu'est ce que cela signifie? Y a-t-il une crise ministérielle ou non? Et s'il y a une crise, pourquoi ne le dit-on pas au peuple belge? C'est vrai-é- ment singulier et comme nous trouvons maintenant il- dans le « XXe Siècle » et dans sa copie flamande kl- « Het Vadierland », à Paris, une petite notice très es singulière, nous voudrions bien la publier, parce un qu'elle peut peut-être expliquer certaines choses ai- qui se sont déroulées au Hâvre dans les coulisses. Le journal cité plus haut écrit dans son numéro in du 16 juillet que les gouvernements français et bel-En ges ont décidé d'introduire une enquête contre X. ce ©t consorts, parce qu'ils ont répandu le bruit absur-ns de... que la Reine Elisabeth de Belgique avait étô à arrêtée par lies Anglais. Il est bien entendu, natu-lir rellem«it, d'après la tendance de l'organe de M. de ait Broqueville, que ce sont les « damnés Boches » qui it, ont répandu cette nouvelle dans le monde. Pour-;u- quoi le sieur Neuray, d'habitude si loquace, est-il ai ié- taciturne? Pourquoi ne nous dit-il pas où ces bruits ont été répandus, car en dehors des deux journaux cités, personne de nous ne sait rien — cela nous le parait le plus essentiel ! ! ! Le nouvelle parai! avoir trouvé croyance parmi a les Belges séjournant à l'étranger. Leur état d'esprit ne semble pas loin d'admettre l'éventualité d'une arrestation de la Reine d©s Belges par les Anglais. >Ur Avec un peu de fantaisie on peut mettre les connut seils des ministres et le bruit « absurde » en rap-ski POrt et affirmer qu'il y a quelque chose qui ne va gç pas en ce moment entre la Belgique et ses allies. je Nous ne savons naturellement pas quoi, mais coings me lecteurs attentifs de la presse des réfugiés bel-me Ses, nous ne devons pas négliger de signaler le fait que les Belges n'ont rien appris d'une crise minis-ujg térielle et ne sont pas loin de croire que les An-[Ue g'ais procéderaient avec la famille royale belge, comme ils l'ont fait avec la famille royale grecque. Nous ne voulons pas en dire plus, quoiqu'on se-rait porté à en tirer d'autres conclusions, surtout si er_ on songe que le roi Albert n'a jusqu'ici jamais as-un sisté, pendant la guerre, à une séance die son gou-vememem; au Hâvre. La question des pommes de terre. з. Les prévisions concernant la récolte des pommes a » de terre continuent à être excellentes. La produc- la tion des pommes de terre hâtives est toujours des er- plus satisfaisante®, et chaque jour des centaines de de. wagons sont changés à Malines, où l'on centralise 1 a les quantités récoltées pour les besoins de la population civile. Depuis le 26 juin jusqu'au 23 juillet, plus de 3,000 wagons, soit plus de trente millions de kilos, ont été expédiés vers les différentes communes, qui répartissent les rations journalières entre leurs habitants. La main-d'oeuvre nécessitée par le® travaux de la moisson qui viennent de commencer va queloue / il » ' ' peu contrarier l'arrachage des pommes de terre hâtives. Il se pourrait que, de ce chef, les quantité journalières expédiées de Malines soient diminuées. ' ^ Mais cjtte situation spéciale ne sera que passagère, et on a les meilleures raisons de croire que là où la ration quotidienne déviait è;re légèrement aimi-011 nuée, la moyenne ssia ré.ablie lors de la récolte ^n' d'hiver. ^ Telles sont les assurances données par les fonctionnaires qui assument l'importante b-segne de ' c-ntreliser la production et de contrôler la répartL tion des précieux tubercules entre les différentes , communes. il er и,re Le musée de l'altération et de la falsification. pte Le « Musce de l'altération et de la falsification ®t, des denrées alimentaires », tel est 'e titre officiel de que portera l'Exposition gui ae prépare à l'Hôtel r Continental, place de Brouckère. C'est, en effet, un véritable musSe qui sera prochainement ouvert au public. C'est d'ailleurs pour cette raison que le,s préparatifs ont été plus longs qu'on ne l'avait ; prévu. Les chimistes officiels, attachés aux différeti-s tes administrations communales du Grand-Bruxel-t les, mettent tous leurs soins à la préparation de la s partie spéciale du musée qui leur est réservée. Au surplus, c'est une œuvre dura-oie que celle qu'on entend réaliser; c'est ainsi que l'ouverture a dû être quelque peu retardée. Bientôt, tout sera piêt et le public pourra juger de la vérité des maximes reproduites sur les affiches illustrées qui ont été préparées, « Le falsificateur est un voleur; Le falsificateur est un malfaiteur ». ,t Le public pourra même juger qu'en certains ca9 le falsificateur est un assassin. ' La date d'ouverture du musée de l'altération et de [t la falsification d®s denrées alimentaires sera fixée incessamment. lit e ES. Camille Huysmans se rendra à Pétrograd. Selon une dépêche de Stockholm, le député belge L Huysmans, secrétaire du buj^u 3ccialiste interna-r tional, va quitter la Suède pour se rendre à Pétro-1- grad. Il a l'intention d'aller ensuite à Londres avec é une mission du Conseil des ouvriers et des soldats i- russes. 1- m, n ^ FASTS-DIVERS e VIOLENT INCENDIE A MOLENBuEK. — Une i- victime. — Un incendie s'est déclaré lundi, rue >e Vanderstichelen, dans une chambre du 2e étage, de 1- la droguerie Stock. Un ouvrier, Adolphiî Medo, 44 e ans, y préparait de 'a pâte pour nettoyer les poêles, lorsque tout à coup en le vit descendre l'escalier S en poussant des cris et tout entouré de flammes, que l'on éteignit en les submergeant d'eau. Pendant ce temps, le feu s'était propagé dans l'immeuble et il fallut toute la vaillance des pom-? piers pour s'en rendre maîtres. Les dégâts s'élè-a- vent à plusieurs milliers de francs. L'ouvrier M... i- a dû être transporté en hâte à l'hôpital. Son état i- est grave. (A.) 3- DRAME PASSIONNEL A ANGLEUR. — On se nous écrit : Dimanche, à Angleur, à l'arrivée du -- train de Verviers, un opérateur de cinéma de Ver-le viers, W..., se doutant que sa femme devait arrive ver à la gare d'Angl&ur en compagnie de H..., at-J- tendit le couple à la gare. Une altercation se pro-duisit entre les deux hommes et W... frappa H... is d'un coup de rasoir à la gorge. La victime succom-3- ba après quelques minutes. W... et sa femme ont e- été arrêtés. LE GIGANTESQUE INCENDIE DE TROND->n JHEM. — L'incendie de Trondjhem, que nous avons 's signalé, a détruit toutes les constructions du port. T~ De grandes quantités de grains, fourragêQ et pétrole a} ont été consumées. On évolue à près de 50 millions ^ de couronnes (environ 85 millicins de francs) les S- pertes causées par l'incendie de Trondjhem. La re cause du sinistre n'est pas cncore définitivement !llt établie, mais des témoins oculaires déclarent que l'incendie éclata simultanément à trois c^cîroits 50 différents dans les établissements du trahit ar.glo-s" russe. L'enquête se poursuit. ll~ UNE DECOUVERTE ARCHEOLOGIQUE. — On a fait dernièrement une intéressante découverte archéologique à Salency, le Salentiacun des Ro-es mains, qui passe pour avoir vu naître saiint Médard, le premier évêque de Noyon, dont les parents y ^ possédaient un bien dans la seconde moitié du cinquième siècle. Dr.g fouilles eai'.reprises dans cette Lj0 localité ont mis à jour les fondations d'une construc-tion datant de la fin de l'époque romaine; ces fondations sont les derniers vestiges d'une bôt.<se 11 " longue de 29 mètres sur une largeur de 6 lètres, dont l'extrémité tournée vers l'Est affectait la for me d'un demi-cercle. On se trouve sans aucun doute ® en présence d'une des premières chapelles cli'étien-lu nés privées, construites à la Cour des seigneurs gal-lT" lo-romains, à la suite de la pénétration de ia re-81 ligion chrétienne. Cette importante découverte, don les détails de la maçonnerie et autres objets exhu-ux més au nombre d'environ 500, permettent e fty-jr us la date, facilitera considérablement l'étude de la question très discutée de la situation de la religion mi chrétienne dans ces parages, immédiateftient avant ;s". la conquête du pays par les Francs, qui à ce mo-lte ment étaient encore païens. 68 LA PRISON COMME CABINET DE TRAVAIL. n — Nous lisons dans les journaux russes que l'an-^ cien directeur de la police d'état russe, le général ^ Gerassinoff, qui se trouve actuellement enfermé dans la forteresse de Pierre-et-Paul, passe son m temps à écrire une « Histoire diî la police d'état ^ russe »; de même l'ancien président du Conseil, ^ M. Stûrmer, également incarcéré par ordre du nou-.Q veau gouvernement, cherche à chasser l'ennui de sa captivité en écrivant un ouvrage sur la révolu-Jg tion russe. Ces ouvrages iront augmenter la série °e' des nombreux livres de la littérature mondiale, con-çus directement ou indirectement dans des fccoies. Rappelons ici Socr'te; c'est dafis la prison qu'eu-rent lieu 'es conversations immortalisées par Platon et par Xénophon. C'est dans la sombre prison d'Argaimassila à la Manque, que don Miguel de Cervantes a conçu son célèbre « Don Quichotte ». '*• Tout comme lui, Torquato Tasso écrivit plusieurs ies de ses « Dialogues » pendant son séjour dans l'hô-jc- pital Ste-Anne à Ferraie, où il était très étroite-ies ment gardé. de Pour autant qu'on sache, Daniel De -Foe, l'au-ise teur de « Robinson Crusoj », qui avait même été pu- condamné au pilori, fonda en 1704, pendant; sa cap-et, tiviité dans la prison de Newgate, à Londres, le jns périodique « Review ». Les « Poèmes de la géôle » m- ainsi que l'autobiographie de Christian Schubai en- ont é^é écrits pendant l®s uix années que leur auteur resta détenu dans la forteresse d'Hohenas-la perg. 3ue J- J. Rousseau put affinr»:r avoir éoriit ses meil-hâ- leurs éjude® sur la liberté... «n prison. L'auteur itva nihiliste, le prince Kropotkine, a eu tous les loi-*es. sirs, pendant les trois années qu'il a passées dans :re, la prison d.s Clairvaux à la demande du gouver-1 la nemen.t russe, de s'adonner à ses travaux intellcc-mi- tuels; aidé par l'Académie de Paris, qui lui fournie r.i&aiî des livres, il a pu terminer plusieurs études économiques. Rappelons enfin qu'Oscar Wilde a ne- écrit le célèbre « De Profundis » pendant les an-de nées 1895 à 1897, passées en prison. ni |,n„ , EN PROVINCE on" AU PAYS DE LIEGE. — De noti» correspondant, ion 25 juillet : >sl A Chênée, on va inaugurer sous peu les Dîners )tel Economiques. I LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LIEGE. — L'afja.re de dciourucm. nts au Ravitaillement. — Après avoir exposé que l'œuvre du Comité National était officiel'e ; que les employés étaient neconnus j par les tribunaux comme fonctionnaires, M. le substitut Pety de Thozée parle de la condamnation d'un bourgmestre des environs, condamné comme prévaricateur. Il passe en revue les différentes ventes consenties à des commerçants, à des économats industries par le prévenu Gheino, de la substitution faite par ce dernier de savon et d'huiles. Il reprenait la bonne qualité pour la remplacer par une qualité inférieure. (Jos.) La SssEsalsie agricole (Correspondance particulière du « Bruxellois ».) QUELS SQHT LES EKGRAÎS DISPONIBLES A L'HEURE ACTUELLE? Depuis une couple de mois, on a commencé à pouvoir importer des quantités notables d'engrais potassiques, comprenant surtout de la karnite, du : i sel potassique dosant 20 p. c. de potasse et du sel » potassique dosant 40 p. c. de cet élément. La kainite titrant au moins 12.4 p. c. de potasse soluble dans l'eau est suffitlimnuemt connue de nos cultivateurs, mais les dieux autres sels le sont beaucoup moins et il n'est pas inutile de mieux les : faire connaître. ; Le sel de potasse titrant 40 p. c. est généralement ! vendu en Belgique, sous le nom de petit chlorure et ■ ci-après nous indiquons sa composition moyenne. 1 Nous donnons en même temps celle du sel de po-" tasse dosant 20 p.c. de potasse et connu en Belgi- ■ que sous le nom de Hartsaltz. Cette dernière dénomination n'est pas nécessairement exacte, mais 5 ] elle est usitée par beaucoup de négociants. D'ail- - leurs, peu importe le nom donné à l'engrais, pourvu - qu'on garantisse sa teneur minima en potasse so-iuble dans l'eau. t Composition moyenne des sels de potasse dosant respectivement 20 et 40 p. c. ae potasse. I Petit chlorure Sel de potasse i I dos'40 p.c. pr engrais dos' de potasse. 20 p.c. Noms des composés ; Teneur exprimée en p.c. " (Haaltsolz 20 p.c.) - Sulfate de potasse 1.9 2.0 Chlorure de potassium 62.5 31.6 - Sulfate de magnésie 4.2 10.6 t Chlorure de magnésie 2.1 5.3 Chlorure ds sodium 21.2 40.2 _ Sulfate de chaux 2.4 2.1 s Insoluble dans l'eau 3.1 4.0 Eau 2.6 4.2 Teneur moyenne en potasse 40.4 20.9 s Ten. min. en potasse garantie 40.0 20.0 s Quant aux autres sels de potasse solubles tels a que le chiorure dosant 50 p. c., le sulfate de po-t tasse et le sulfate double de potasse et de magné-e sie, ils font presque complètement défaut à l'heure s actuelle, mais rien ne dit qu'on ne réussira pas à en ^ introiduir.e ultérieurement. D'ailleurs les sels dg potasse disponibles peuvent être appliqués avantageusement à toutes les cultures sauf à celles du tabac qui exige l'emploi c du sulfate de potas&e, ou du sulfate double de potasse et de magnésie. Disons en passant que notre ' agriculture produit actuellement moins de fumier y e£ un fumier moins riche en éléments fertilisants et notamment en potasse. Il importe donc de renforcer les doses de potasse par une plus large utilisa-' tion des engrais potassiques du commerce. . En fait d'engrais phosphatés nouveaux, il faut citer le phosphate breveté d'Obourg vendu sous le '' nom de phosphate Vesta. Il dos© environ 12 p. c. d'acide phosphorique to.al dont la majeure partie est soluble dans le citrate d'ammoniaque alcalin et dans l'acide citrique à 2 p. c. Il renferme en outre | 3 p. c. de potasse. Cette quantité de potasse — d'ailleurs insoluble dans l'eau — étant très faible, j il est indispensable de mélanger le phosphate Vesta à un des engrais potassiques cités plus haut, ai l'on veut obtenir une fumure suffisamment riche en potasse. En somme, au point de vue pratique, la (t Vesta est un engrais phosphaté, il donne d'excellents résultats surtout ai on le complète par un se! de potasse. De ci, de là, on trouve encore d.s superphosphates '• et parfois même des scories qui sont des matières L~ fertilisantes trop bien connues pour que nous nous y arrêtions davantage. e Enfin, on trouve aussi du Phosphate Bernard. II | En ce qui concerne l'azote, nous n'avons qu'un lt peu de sulfate d'ammoniaque qui est mis à la dis- position des cultivateurs par l'intermédiaire du Co-mité National de Secours et d'Alimentation. 'e Les cultivateurs ont le pius grand intérêt à ache. tei dès maintenant les engrais potassiques et phos-ie phat'és dont ils auront besoin en automne et même 1_ ceux dont ils ont besoin au printemps prochain. En St effet, il peut y avoir, à uout marnent, arrêt des arri-vages ou pénurie de transports empêchant les négo-ciants de fournir les engrais indispensables à une ):1 bonne fertilisation. — AIjred Gourmet Rochefort. le ? INFORMATIONS FINANCIERES 0 BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES e- I Les cours du jour. — Mercredi 25 juillet. u_ Rentes et Lots de villes. — Rente Belge 3 p. c. t(5 mai-nov. 72; Anvers 1903 69 1/2; Liège 1905 65 3/4; Gand 1896 65 3/4; Congo 4 p.c. 1906 83. je Banques. — Banque Nationale 3850; Crédit Nat. n Industr. ord. 313. ir Ch mins de fer et Traruwuys. — Bruxellois div. u_ 890 ; Secondaires cap. 482 1/2 ; Vérone priv. 152 1/2 [S_ id. div. 11 1/4; Espagne Eleetr. div. 57 3/4; id. cap 131 ; id. fond. 1282 1/2; Railways div. 530; Tient. j]_ sin fond. 2750; Buenos-Ayres cap. 87. ur Métallurgie. — Baume (Lam.) 220; Tarestko 5j_ fond. 1240; Tôleries Constan.inowka cap. 620. ns Charbonnages. — Grand Conty 545 ; Hasard 800 y._ 820; Carabinier 885, 880; Laura div. 1160, U57 1 /; „ id. cap. 1595; RK'ii du-Cœur 555, 560; Grande Ma ir_ I chine 1735; Monceau fond. 6700; Wilhem-Soft 1830, 1875; Trieu Kaisin 1310, 1300; Grand Buiseoi J p jouis. 1720 ; Nord Rieu-du-Cœur 950, 940. Valeurs coloniales. - Simkat div. 400, 397 1/2 Culture ja a fond. 1135, 1140; L_. cap. 172 1 '2 175; Hévéa 221 1/4, 223 3/4; Kassei 78, 80; Ka tanga 2845, 2865; Plant. Lcccurt fo::d. 555, 560 S. nnah Rubber 74, 74 3/4 ; Soenghei-Lipoet 527 11 522 1/2; Tanga 115 1/2, 117; Union Minière cap ni, 1690, 1710; Zuid Proroger 218 3/4, 217 1/2; Se langor 427 1/2, 425. ers Valeurs diverses. — Sucreries Européennes cap j 94, 96j M. fond, 84 \JZ- 85 1/2; Sucrejies St-Jea I cap. 133 3/4, 136 1/2; id. fond. 290, 295; Potroleg Grosnyi ord. 2720, 2725; id. priv. 3020, 3030; Pétroles Tustanow cap. 75, id. fond. 91 1/4; Belg<> | Canadian Pulp. priv. 557 1/2; Explosifs FavÎPr 100^ Pétroles Boryslaw cap. 64 1/2. Valeurs étrangères. — Barcelone act. 116 3/4, 117 1/2; Comp. Agric. Egypt. cap. 287 1/2, 282 1/2 id. div. 242 1/2, 237 1/2; Dyle et Bacalan ord. 800; id. priv. 801 1/4; Lujar 750; Tanganyika act. 115 1/2, 117; Egypt. Entrepr. 172 1/2; id. div. 14(1, 142 1/2; Ligure Toscana 281 ; Auer Halien 17. Mines. — Austro-Belges 385 ; Baccarès 109 ; Mfc nés d'Or Austral. 207 1/2 ; Vieille Montagne 930. COiJiiS DO CHAjN&JÏÏ. Amsterdam, 24 juillet. — Londres 11.5225; Benv lin-Hambourg 33.75; Paris 41.95; Suisse 52.90v; Vienne 21.55; Copenhague 71; Stockholm 77.10'; New- York 2.41 1/4; Cable Transfers 2.41 3/4. Copenhague, 24 juillet. — Berlin 47,25; Vieminè 31 ; Londres 16.18 ; Paris 59.20; Amsterdam 141.25; | Pétersbourg 74; Helsingfors 53; New-York 341. Zurich, 24 jui'let. — Angle^rre A 21.80, V 21.90 France A 79.50, V 79.90; Allemagne A 62.50, V. 63.75 ; Autriche-Hongrie A 40, V 41 ; Italie A 63.50, V 64; Hollande A 188, V 190; New-York chèque A 4.56, V 4.60 ; New-York court t .rme A 4.57, V 4.61 ; Copenhague A 133, V 136 ; Stockholm A 144, V 147 ; Christiania A 134, V 137 ; Pétersbourg A 95, V 105; Madrid A 105, V 106.50; Buenos-Ayres A 2, V 2.05, New-York, 23 juillet. — Berlin —.— ; Paris 5.76 ; Londres 60 jours 4.72 ; Cable Transféra 4.7645 Argent en barres 78 5/8. Stockholm, 23 juillet. — Londres 3 mois 14.55; I id. vue 15.05; Berlin 3 mois 42.75, id. vue 44.75; I Paris 3 mois 52.90, id. vue 54.90 ; Suisse 69.25 ; Amsterdam 3 mois 128, id. vue 131 ; Copenhague. 92.75; Christiania 94.25; New-York 3.16; Helsingfors 49 ; Pétersbourg 70 ; Vienne 28.75. Vienne, 23 juillet. — Bsrlin 155.75; Suisse 218 £ Hollande 444.50; Sofia 127.50; Copen&ague 315; Christiania 317 ; Stockholm 335 ; Rouble 3.25 ; Constantinople 30 7/8. boussji; de paris. Paris, 23 juillet. — Rente 4 p.c. 61.25; Emprunt; 5 p.c. 88.60 ; Espagne Ext. 104.80 ; Russie 1906 5 p.c. 75.15; Russie 1896 3 p.c. 47.60; Banque de Paris 1024; Crédit Lyonnais 1140; Union Parisiennes 826; Métropoli.ain 410; Saragosse 392; Suez 4470 ; Raff. Fay 525 ; Briansk 368, Maltzeff 461 ; Le Naphte 338; Toula 950; Rio-Tinto 1743; China Coppex 631 ; Tharsis 139; De Beers 364; Goldfieldg 44 ; Tanganyika 102 ; Randmines 92. BOURSE OK LOiïD^ES. Londres, 23 juillet. — Consol. 2 1/2 p.c. 55 3/4; Argentine 5 p.c. 96; Brésil 1889 4 p.c. 59 1/4; Ja, pon 1899 5 p.c. 76; Russie 1909 4 1/2 p.c. 64 1/4; Canadian Pacific 179 1/4 ; Naît. Rafflw. of Mex. 6 ; Unit. Stat. Steel Corp. 129 1/4; Rio-Tinto 61 3/4; Chartered 13 s. 5 d. ; De Beers 13 3/16; Goldfieldg 1 1/2; Randmines 3 3/8; Emprunt de guerre 5 p.c. , 94 5/8; id. 3 1/2 p.c. 87 3/4. BOURSE Dib iMEW-YORK. New-York, 23 juillet. — Atch. Top. a. Santa Fq 4 p.c. 100; Unit. S.at. Steel Corp. 5 p.c. 104; Atch, Top. a. Santa Fé 100 1/2; id. préf. 96; Baltimore a. Ohio 70 1/4; Canadian Pacific 159 3/4; Chesap, a. Ohio 59 3/4; Chic. Milw. a. St-Faul 68 7/8; . Dc-nv. a. Rio-Grande 7; Erié 24 3/4; id. Ire préf, : I 37 ; id. 2e préf. 28; Great Novell, préf. 104 1/2 j Illinois Central 101 ; Interbor. Cs. Corp. 9 1/4; . id. préf. 55 3/4; Kans. City a. South. 21 3/4; Kans, . City a. Souih. préf. 51 3/4; Louisville a. Nashville t 123 7/8; Miss. Kans. a.^fex. 6 1 /4 ; Missouri Pac, 31 5/8; Nat. Railw. of Mex. 2e préf. 7; New-York Central a. Huds. Riv. 89 1/8; New-York Ont. ai. Western 23; Norfolk a. Western 121 3/4; North. Pacific 100 1/8; Pennsylvania 53 1/8; Reading . 94 1/ 8 ; Southern Pacific 92 1/2 ; South. RaPway 27 ; id. préf. 55; Union Pacific 135 1/4; Wabash préf. . 49 3/8; American Can. 48 1/4; Am. Smelt. a. Réf. t 101 1/2; Anaeonda Cop. Mg. 76 3/8; Bethlehejtf > I Steel 126 5/8; Central Lcather 86; Intern. Mero, . Mar. 29 1/4; id. préf. 88 3/8; Unit. Stat. Steel Com 121 7/8; id. pr;f. 117 5/8. I I ! TIRAGE D'EMPRUNTS i VILLE DE LIEGE. 1 Emprunt de 84,822,500 francs (19072« 96e tirage — 20 juillet 1917. 1 50 séries, comprenant 1,250 obligations, remboursables le 1er &eptembre 1917 : 3 Série 19544 n. 24, remboursable par fr. 10,000 s Série 16986 n. 2, » 200 5 Série 17789 n. 22, » 200 Série 28032 n. 20, » 200 Série 8675 n. 21, » 200 1 Série 28446 n. 20, » 150 - Série 30906 n. 8, » 150 - Série 25647 n. 22, » • 150 Série 23597 n. 14, » 150 - Série 24539 n. 4, » 150 Remboursables par 125 franc9 : î S. 25647 n. 8 S. 18057 n. 25 S. 33177 n. 6 1 S. 26406 n. 12 S. 28253 n. 5 S. 10285 q. 21 - S. 18057 n. 10 S. 8675 n. 10 S. 17757 n. 20 - S. 10285 n. 25 S. 23160 n. 21 S. 25505 n. 10 s S. 26406 n. 9 S. 24539 n. 18 S. 2094 n, à Remboursables au pair : 12157 19941 23700 25924 2094 9752 1225 33355 25505 9066 17757 26406 29230 25188 28253 2803Î 33177 3107 23053 19504 23597 19253 21661 5904 16986 19508 17789 25647 21155 32223 10285 18057 19269 3527 23160 6964 31393 8675 28446 4999 . 19544 530 19712 16270 24539 7606 31549 1048 5 30906 10933 t 2 fr. la 1W 1 Fortîp IPson/P?* rue Pont-Neuf, 60. '• Langues. Sléne-Dattylo. Comptabilité. îos ?2 Bouchons façonnés t. On achète toutes quantités neufs ou usagés. Heinrich Klock, COI.OGNK-s/Phin, Aduckstr., 2. m Mous achetons tous ' °2 numéros du "Bruxellois,, " parus depuis sa création jusqu'au '2 avili 1916. Wetti riegsbu he ei, BERLIN W. 35, Postdamer-la strasse, 121. U1 2. | ÏMLOftE "lA HAUSSE con£tbeacs ' i ,a maison GKQTS-GRAMARA (iondée en 1865) • 55, rue Grteiry, à Bi ^elles, continuera la a" vente de son Stock de CKj vKES et CIGARETTES 0 ; aux anciens prix. Vent en Détail aux Prix de gros. p2 S"-'<S^mS¥S55, rue gretry * [Carton bitumé P. tal, Masse isolante. 163, ti detatÉel, telles. 1 sa f 1 1 - ikp.ttrpne.rte lnt§it:n0oju(le^. rj& RuvsdeeP LE BRUXELLOIS

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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