Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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17 February 1917
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s.n. 1917, 17 February. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gb1xd0rv8r/
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ABONNEMENT POSTAI, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Aïk. 3.60 1^03 bureaux <ie postç en Belgique «t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRi^LiSTRlELS; ccux-ei preuneuf cauri les 1 Jasv. î Avril 1 Juillet 1 Octcb. Ou petit s'Abonner toutefois pour les oeux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au J>ii]f de : 2 Mois l Mois Irc.&ûQ-Mk2.40 Frl.50-m.l.20 TIRAGE ttiO.OOO PAR JOUR rnrnmei^3e^iaoc^«mc3*mBaamra Le Bruxellois ANNONCES — La Hgns Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie. 3.00 Annonces commerciales . 1.50 > financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.50 La grande ligne 1.00 TIRAGE : IfO.OOC PAR JOUR Rédacteur en Chef r Kené Armand Journal QniiCa Indépendant I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES. 45, RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNUQUÉS OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 16 février, midi, officiel : Théâtre de la guerre à l'ouest. Groupe d'armée du feîd-maréchal prinee héritier lîupprecht de Bavière: 'Au nord-est d'Armentières, au sud du canal de h Bassée et dans la région de la Somme, l'action d'artillerie s'est accrue jusque dans la nuit. Des rassemblements d'infanterie ennemie dans les tranchées au nord d'Armentièrcs, à l'ouest de. Lens et sur les deux rives de l'Ancre ont été pris par nom sous un feu destructeur. C'est pourquoi des attaques ne se sont pas développées. Groupe d'armée du Kronprias allemand: En Champagne, au sud de Ripent, après une préparation effxacc par l'artillerie et les lance-mines, une attaque de notre infanterie a été conduite avec prudence et énergie à un plein succès. En Champagne et sur h côte 185, quatre lignes ennemies ont été prises d'assaut sur une étendue de 2600 m. et de 800 m. de profondeur; 21 officiers et 837 soldats ont été faits prisonniers, 20 mitrailleuses et 1 lance-mines ont été capturés. Nos pertes sont minimes. Les Français ont accru les leurs par suite de contre-attaques stériles, qu'ils ont prononcées le soir et ce matin contre les positions qui leur avaient été arrachées. Sur la rive ouest de la Meuse, par des poussées de détachements d'éclaireurs, 44 prisonniers ont été ramenés, pour la plupart dit 3e de ligne français. Dans la journée et pendant la nuit, l'action aérienne réciproque a été vive. Les adversaires ont perdu 7 avions en combat aérien, par les ca'ions de défense aérienne et par le feu 'd'infanterie. Théâtre de la guerre à l'est. Front d'armée du feldmaréchal général Prince Léopold de Bavière: Entre la mer Baltique et le Dniester, par suite 'de rafales de neige et du froid, l'action n'a été vive que dans peu de secteurs. Sur la Bystrzyca-Solot-winska, nos avant-postes ont repoussé une attaque russe au sud de Berehczany. Groupe d'armée du feldmaréchal général von Mackensen : La situation ne s'est pis modifiée. Front en Macédoine: Rien de nouveau, —V • .^.Otfia'el Jr ■ j ' " ' .Jfos uydro-aVions tm imfmurmr %^-x. '14 février, au matin, les stations d aviation, de tiankerque et de Coxyde. Les chutes i't bombes et la situation ont été bonnes. Un hydro-avion a boulimie en outre avec succès les navires marchands se trouvant à Downs. , BERLIN, 15 février. — Officiel, soir 1 Vive activité d'artillerie entre la Somme cl l'Ancre.En Champagne des combats d'infanterie se sont développés au sud de Ripent, qui se sont terminés en noire faveur. autrichiens VIENNE, 15 février. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'est. Pies de Focsoni, nais avons repoussé quelques compagnies russes. Dans les avants-terrains sw la Paine, nos patrouilles ont déployé avec succès leur activité. Front d'armée de l'archiduc Joseph: Au sud du tunnel de Mesticanesci, une poussée en avant russe a été anéantie. Front d'armée du feldmaréchal général Prince Léopold de Bavière: Au nord de la route Zloczoxv-Tarnopol et près de Swidniky en Volhynie nos trouas d'attaqàe ont surpris les tranchées russes. L'entreprise réussit et l'ennemi subit de fortes perles en hommes et en matériel de guerre. A l'est de Zloczow six officiers russes et 275 soldats ont en oilire été faits prisonniers. Théâtre de la guerre italien. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Situation inchangée. TUUCS CONSTANT1NOPLE, 16 février. Comm. officiel du 15 février : Front du Tigre: Dans la nuit du 12 au 13 courant, l'ennemi a pris nos positions, situées sur le Tigre, sous un violent feu d'artillerie. L'infanterie ennemie, qui a déclan-ehé une attaque contre notre aile droite, a été totalement repoussée, lorsqu'elle s'est trouvée à 200 mètres de nos positions. Des régiments de cavalerie ennemie, renforcés par deux batteries, ont attaque stérilement, au matin du 13 courant, les positions de sécurité de notre aile droite. L'ennemi a continué sa canonnade contre nos positions, situées stir le Tigre, vers le sud. Le même jour, l'infanterie ennemie' a attaqué, après un violent feu d'artillerie préparatoire, notre aile gauche; elle a toutefois été rejttée. Front du Caucase: D'impôt ianls détachements de reconnaissance ennemis ont iatc sans succès le terrain dans le secteur de notre aile gauche. Sur les autres fronts, pas d'événement essentiel BULGARES SOFIA, 16 féwier. (Comm. du 15 février) : Front en Macédoine: '/ Au nord de Bitolia, faible feu de l'artillerie dt tranchée et de mitrailleuses. Dans la boucle de U Czerna, violent feu de l'artillerie ennemie sur h hauteur 1050. Des détachements de reconnaissant allemands ont pénétré dans les tranchées ennemie, à Paralovo et ont fait prisonniers des italiens. Su, le restant des fronts faible action d'artillerie. Front en Roumanie: i Feu d'artillerie du côté de la tive du Danube, oc cupée par nous contre le port et des installation militaires de Galatz. A Tulcea, échange de feu en [ p-fi postes des deux rives du bras de St-Georges. FRANÇAIS } PARIS, 15 février, 3 h. p. m., officiel : Entre Oise et Aisne nous avons exécuté hier, dans la fournée, un coup de main sur les tranchées ennemies de la région de Pnisaleine. Nos détachements poussant jusqu'à la deuxième ligne adverse, ont bouleversé les ouvrages et les abris de l'ennemi et lui ont infligé des perles sensibles. En Champagne, la lutte d'artillerie a été violente pendant la nuit dans le secteur de la Tourbe. Assez grande activité de patrouilles dans les régions de Vailly (est de Soissons), du bois des Caurrières et an sud-est de Chauvoncourt. Nous avons fait des prisonniers. Aviation. — Hier matin un avion ennemi a été abattu en combat aérien. L'appareil est tombé en flammes dans nos lignes entre Custine et Morey (Meurthe-et-Moselle). Dans la journée du 14 an 15, nos escadrilles ont bombardé avec succès le terrain d'aviation de Colmar, de Varennes et Matigny, la gare d'Athies et les bivouacs de Curcliy. PARIS, 15 février, U h. p. m., officiel : En Champagne, deux coups de main exécutés sur les tranchées ennemies, l'un au sud de Sainte-Ma-rie-à-Py, l'antre à l'ouest de la Butte-de-Mesnil, nous ont permis de ramener 26 prsionntcrs, dont 1 officier. L'artillerie ennemie, contre-battue énergi-quement par notre artillerie, a violemment bombardé au cours de l'après-midi nos positions du secteur des Maisons-de-Champagne. Sur la rive droite de la Meuse, lutte d'artillerie assez active dans les régions d'Hardaumont et de Vaux. Une tentative ennemie sur nos postes avancés de Bezoniaux a échoué sous nos feux. En Lorraine, notre artillerie a exécuté des tirs de destruction efficaces sur les organisations ennemies de Lomigny, Coincmirt et Bezange. Aviation. — Un avion ennemi a été abattu hier vers Beaumont (Meuse), par te tir de nos canons spéciaux. RUSSES PETROGRAD, 1 5février. — Officiel • Après une violente préparation d'artillerie, faite partiellement au moyen de grenades à gaz, un bataillon allemand a pénétré dans nos retranchements au sud du lac de Driswiàhy ; nous l'en avons reje-'■é (ta " - ' i n i c-atiaqise. —? sur. -, - , . sjenewty, les Allemands d prononce une attequë aux gaz. Nous n'avons pas encore reçu, de renseignements sur nos pertes. Avant-hier au soir, l'ennemi a prononcé une attaque au nord de Kislelin; il a été repoussé pur notre feu de barrage. Au nord-ouest d'Akxinelz, nous avons occupé un entonnoir creusé par l'explosion d'une de nos mines. Après une forte préparation d'artillerie, d'importantes forces allemandes ont attaqué nos positions établies sur la roule de Jacobeni-Kimpolung et, après une série d'assauts, elles se sont emparées d'une hauteur située à 4 verstes à l'est de Jaco-beni. Sur le reste de ce front d'attaque, l'ennemi a été repoussé. Dans la nuit d'hier, nos troupes, grâce à une contre-attaque, ont repris la hauteur perdue et ont fait prisonniers sept officiers allemands et 156 soldats.Au couis de ce combat,le vaillant commandant de régiment colonel Kossimenko es! tombé. Hier, après une forte préparation d'artillerie l'ennemi a renouvelé ses attaques au même endroit avec des forces supérieures aux nôtres et, après des combats qui ont duré pendant toute la journée, il s'est emparé de deux hauteurs à 4 verstes à l'est de jacobeni. Nos troupes se sont retirées d'une verste vers les hauteurs situées à cinq verstes à test de Jacobeni, où elles se sont retranchées.Sur le reste du front en Roumanie, canonnades réciproques et opérations de patrouilles. ITALIENS ROME, 14 février. — Officiel : Sur tout le front, duels d'artillerie habituels et opérations de reconnaissance. Nos batteries ont de nouveau atteint la gare de Tai vis. Dans la région située au nord de Sober et de Gôrz, nous avons repoussé cette nuit une nouvelle attaque ennemie. Des aviateurs autrichiens ont jeté quelques bombes sur 1/atone, dans le Karst, sur Calamello et sur la lagune de Grado. Forcés de se retirer sous le feu de nos canons de défense, ils ont été poursuivis par nos avions. ANGLAIS LONDRES, 14 février. — An cours de la journée, nous nous sommes emparés d'un point d'appui an sud-ouest de Grandcourt, en faisant des prison-niers. Le matin, un deuxième raid a été effectué avec plein succès au nord-est d'Arras. Nous avons poussé en avant sur un front de 250 m. jusqu'à la troisième ligne, ennemie. Deux mitrailleuses et un certain nombre d'abris ont été détruits. De nombreux Allemands ont été tués dans leurs abris, en iefusani de tes évacuer; 40 prisonniers et 1 mitrailleuse sont restés en nos mains. Nos pertes sont légères. Au nord de la Somme et au nord d'Ypres, des détachements ont également pénétré'dans les '■ lignes allemandes et ont infligé à l'ennemi de per-t les élevées. Un raid, mené contre nos positions à ; t'est d'Armentières, a échoué au cours de la nuit. Un deuxième détachement ennemi, qui a pu s'ap ; procfier de nos tranchées an sud de Messines, en a été immédiatement rejeté. A l'est d'Armentières notre artillerie a fait sauter aujourd'hui 3 dépôts de munitions. Au nord d'Ypres, nous avons provoqué un incendie dans les tranchées ennemies, s Un avion ennemi a été détruit hier, au cours d'un combat aérien, au-dessus de nos lignes. Un des nôtres a été abattu. Dernières Dépêches Recul dans le service cl s transports français. Bruxelles, le 14 fév. -- î.i'ri commente dans la « Dépêche », de Toi'louse, la crise des transports en France, en faisant ressortir l'exemple de la transforma- 'on du service des transports allemand : Clavelle u déclaré à la Chambre de commerce de Paris, qu'on n'a pas encore trouvé le moyen de remédier à la crise. On devait s'y attendre en raison de l'anarchie qui règne dans le9 diverses administrations et '.a franchise est en tous cas meilleure que l'assun ..ce donnée en d'autres lieux, que tout était au mieux dans la plus mauvaise des organisations. Les wagons commandés 'epuis 30 mois ne suffiront qu'à combler le 'décii^t qui s'est produit entretemps. C'est encore pic. dans le trafic fluvial, dans l'administration duquel le marasme est complet. L'étendue des voies navigables ne s'élève qu'à un tiers de toute l'étendue de 26,000 km. que possédait l'Allemagne en 1913. L'institution est incomplète et a vieilli. Quand on parla à Rome de la difficulté de venir à bout du trafic croissant mensuellement de 900/X) tonnes en temps de guerre, on doit songer qro Duisburg Ruhrort fait en temps de paix 36,000,0p0 de tonnes et Mann-heim 10,000,000 de. tonne*'. La Seine faisait en 1916 8,000,000 de (as-. double du trafic en temps de paix) en nioin<j que la voie navigable Rouen-Paris. Le Rhin fait dix fois autant, non pas seulement en raison de |oaléten<hie, mais aussi en raison des travaux le long de son cours. Les besoins de la défensk la disette en charbon _ -jSgsw ?V et la suppression d'autref moyens de transport meilleur marché ont démoàtré l'infériorité enracinée et déplorable de l'organisation française. On n y peut rien modifier par «jSs circulaires. On a éla-bor'- un grand p:c5 r; il comprend, en dehors du canal du NtjJI'presque achevé, la navigabilité de la Loire^Kérieure et sa jonction avec le canal ,'e la 'tar.cm ainsi ci.: le Ws!a de Paris. La régularisatio/TEe la Seine d'îvry à Rouen, ecije^* ,1e a^L£Arles à Mar- ■ P' canaux existants sont égaleinent^OTSPp^s insuffisamment, comme le canal du Midi,^bnt le trafic n'a pas amélioré du te ut depuis construction. Il répond plutôt au siècle de la dtiÉince. Les ba-- aux sont remorqués par des haridSîs; tandis aue des navires de 850 tonnes naviguent sur le Rhin; les canaux bavarois projetés se: ont même navigables pour des bateaux de 1200 tjbnnes. Pour le ^trafic il faut la force mécanique, surtout l'électricité. Comme celle-ci fait défaut actuellement en France, une amélioration est exciue ; ejlle exige du reste de grandes installations. Mais si on vouait installer de Paris à Rouen la navigation » chaîne, cela prendrait plusieurs mois e t coûterait 3 millions. C'est ainsi que le transport dépend an'<Mfrâ'hui uniquement de diverses ressources fortuites. La Tarn et la Baise, qui étaient! tout à fait abandonnées, ont été organisées pour la ! navigation. L'armée a fourni des ouvriers constructeurs et on utilise des automobiles pour le halage au canal du Centre.Mais on dut préalablement aménaeer les rivages et construire des autos. Vainement ccmbat-on le bureau-cratisme! La Société Baise-Garonne a préparé depuis des mois toute une flbttiile de bateaux, mais elle ne. peut naviguer, pnrcfe que l'autorisation, soumise à l'autorité, ne lui parvient toujours pas. Incident de frontière russo-suédoise.' Copenhague, 15 fév. — On mande de Malmoe au «National TiSende» : Le «Svenska Aftonbladet» annonce que des postes de nuit de soldats russes se sent aventurés fréquemment en territoire suédois à la frontière russo-suédoise. Ces derniers jours trois soldats russes ont de nouveau passé la frontière. Ils ont été arrêtés T ar le9 autorités suédoises. Il y a maintenant en tout 70 soldats russes internés en Suède. &a pression de l'Angleterre sur les neutres. Stockholm, 15 fév. — Li «Nya Dagligt Allehan-da» apprend de source certaine que l'Angleterre n'autorise la sortie de navires suédois hors des ports mgiaïs qu'à la condition que le navire s'oblige à faire le prochain voyage pour compte de l'Angleterre ou de la France. Ar'"ès l'achèvement de ce voyage, le chargement dit charbon de soute ne se fait que si le navire s'oblige à des traversées ultérieures au service de l'Angleterre. Le tonnage suédois dans les ports anglais s'élèverait, d'après ce journal, à 200,000 tonnes; le charbon de soute des stations charbonnières anglaises de l'Atlantique ou des ports anglais, n'est délivré qu'à tels navires qui font la traversée entre les ports de l'Entenie. Lies difficultés des chemins de fer espagnols. Madrid, 15 fév. — (Radiotél. Korrespondenzbu-reau I. et R.) — Les journaux du matin annoncent que le ministre des travaux publics a déclaré que les difficultés ont augmenté dans le trafic des chemins de fer espagnols. Le motif en réside dans le manque de matériel roulant et dans la retenue de 3200 wagons de chemin de fer espagnols, qui n'ont pj être déchargés, à la frontière française, vu que les chemins de fer français ne Ssàposent pas des moyens de transports suffisants. Lie trafic de passagers sera limité en Espagne. Commentaires suédois sur la note Scandinave Copenhague, 15 fév. — Le «Berlingske Tiden-de» fait les commentaires suivants su sujet de la note Scandinave à VAllemagne : 11 est compréhensible que les Etats neutres ne pouvaient agir au-rtement qu'en protestant énergiqueonent contre h violation do la liberté des mers, qui a revêtu notamment dans ces derniers temps une allure particulièrement nuisible et, tout bien considéré, une forme particulièrement étendue,vis-à-vis de l'un de ces Etats. Mais il n'est pas nécessaire et il serait injuste de vouloir voir autre chose dans la note, que son contenu officiel. Son point d'appui, basé sur les principes reconnus du droit des gens, nous semble Inattaquable. Son ton est digne et empreint d'une décision qu'on ne peut méconnaître. Les nouveaux crédits hollandais La Haye, 15 fév. — Le nouveau crédit de guerre annoncé ces jours-ci s'élèvera à 127 millions de florins. La protestation chinoise. Berlin, 15 fév. — L'ambassadeur de Chine à Berlin a remis hier au secrétaire d'Etat du ministère des affaires étrangères la copie d'une note, envoyée par son gouvernement à l'ambassadeur impérial à Pékin, le 9 février, dans laquelle il est protesté expressément contre les nouvelles -ksures concernant la guerre sous-marine. L'information, propagée par le service télégraphique ennemi, d'après laquelle le gouvernement chinois aurait rom- ] pu les relations diplomatiques avec l'Allemagne,ou j qu'une t»i!e décision serait imminente, est dénuée de tout fondeiïï'-nt. La conférence de Saint-Pétcrshourg et le point de vue anglais. Stockholm, 14 fév. — Des journaux suédois apprennent de source autorisée, au sujet des mesures prises à îa conférence de St-Pctersbourg et qui auraient été communiquées par un participant même de îa conférence, qu'il s'en dégage une image saisissante des efforts des puissances occidentales. La conférence a mis au premier plan les problèmes financiers de la Russie. Elle recevra et doit recevoir de l'argent de l'Angleterre et ce à bref délai. C'est pourquoi il est compréhensible que le ministre des finances russe veut que la question financière soit réglée, tout autant que la question militaire. Lord Milner s'est opposé à ces tendances. Il veut soumettre les vœux russes à un référendum. La Russie essaie naturellement d'obtenir l'ap- La ccntwwpgfr-la politique intérieure de la Russie1? qui plaisb .rte. Anglais, à des garanties quant à l'application des moyens fournis. Les délégués anglais méditent d u-tiiiser leur voyage pour travailler l'esprit du Tsar, par rapport à la situation intérieure. 11 est notoire que l'ambassadeur Buchanan en a use plus souvent de la sorte. Les délégués ont pour mission de se procurer des certitudes quant à l'emploi des munitions et de l'artillerie en Russie, afin de r'uvoir juger si on ne pourrait pas mieux les utiliser sur d'autres fronts, plutôt que de les envoyer en Russie. Quant aux conditions posées par l'Angleterre, voici ce qu'on certifie comme authentique à cc sujet : L'Angleterre désire tout d'abord le contrôle quant à l'emploi des fonds, par des agents anglais; ensuite, une modification de la politique intérieure de la Russie, conformément aux desiderata anglais, et, troisièmement, l'occupation des fonctions gouvernementales russes importantes par des hommes approuvés par le gouvernement anglais. La situation aux Etats-Unis. New-York, 15 février. — La société des .«Amis de la Liberté de l'Irlande » a co*>munïqué à M. Wilson des motions pacifistes. L'opinion générale est toutefois que le gouvernement prendra des mesures pour faciliter les exportations, même si un conflit avec l'Allemagne devait en résulter. D'énormes masses de marchandises encombrent déjà les ports et les armements insistent en faveur d'une action. Enfants français hospitalisés en Hollande. Amsterdam, 15 février. — L'« Alg'.meen Han-delsblad » annonce qu'à la fin de cette semaine, ainsi que la semaine prochaine, deux convois d'enfants, venant du territoire français occupé et comprenant ensemble mille petits, arriveront en Hollande. Ils seront répartis en groupes, qui seront ohspitalisés clans des colonies de vacances, des maisons de campagne, des -instituts, etc. Le général Carranza pacifiste. New-York, 15 février. — On mande au « Daily Telegraph » que M. Lansing a reçu du général Carranza une note dans laquelle ce dernier invite les Etats-Unis et les autres Etats neutres, à mettre fin à la guerre qui désole l'Europe, en arrêtant tout commerce avec les belligérants. La révolution à Cuba. New-York, 14 février. — La révolution qui vient d'éclater à Cuba est plus sérieuse qu'on ne le croyait. Plusieurs officiers de l'armée gouvernementale sont passés dans le camp des révolutionnaires.Chez les matelots espagnols. Le « Progrès de Lyon » annonce que les marins espagnols ne veulent prendre la mer qu'à la condition que le gouvernement ou les armements se chargent de .payer les primes d'une assuiance sur la vie au profit de tous les hommes d'équipage. Les difficultés de l'industrie suisse. Zurich, 15 février. — L'industrie de la broderie de la Suisse orientale est menacée d'un arrêt presque complet, étant donné que l'arrivage des ma tières premières est entravé de plus en plus, surtout pour l'Angleterre. Une des plus grandes îabfi ques de ce genre, qui emploie plusieurs millier! d'ouvriers, a déjà donné préavis à tout son per Isonneî de bureau; tcus lsc ouvriers seront congé dîés à leur tour. D'autres usines ont dû diminue: , le travail de moitié, ILe commerce des fruits de l'Espagne. Londres, 15 févrer. — Le «Times» a? --"nd de Madrid, que les députés des province de Valence et de Castille ont envoyé des délégués auprès dv président du conseil pour lui demander soumettre à la Chambre un projet de loi pour la protec tion de l'exportation fruitièr© vers la Hollande &' la Scandinavie. Les communications entre la Suède et l'Angleterre. Stockholm, 15 février. — Depuis le 2 février aucun journal anglais n'est plus arrivé dans k ca pitale suédoise-, par suite de' la guerre sous-marirlt à outrance. Les opnioîis aux Etats-Unis. Paris, 15 février. — Le « Matin » apprend que-des manifestations en faveur de la paix ont eu Heu à New-York. A cette occasion, des hymnes alle^ mands ont été chantés. Le 12 février, des Germano-Américains ont fait des manifestations semba-blés à Washington. Le bourgmestre socialiste de Mînneapolis a reproché à M. Wilson la rupture dea relations diplomatiques et a conjuré 'es travailleurs de refuser de prendre les armes si la guerre devait éclater. % L'Angleterre et la navigation neutre. Amsterdam, 15 février. — D'après l'«A1gemeeit: Haudelsblad», lord Litton a dit encore au cours du débat sur la guerre sous-marine, qui s'est engagé mardi à la Chambre des Lords, que le gouvernement anglais considérant que la navigation neutre est menacée plus sérieusement que la navigation. anglaise, payera des frets plus élevés pour le tonnage neutre, assurera les primes d'assurance des navires neutres et accordera des primes à leur9 équipages. De plus, il achètera là où ce sera possible, des navires neutres. La politique commerciale anglaise après la guerre. Londres, 15 février. — L'agence Reuter annonce; de Londres que la commission présidée par lord Balfour, qui avait été nommée l'été dernier par M. Asquith, pour discuter la politique commerciale à adopter après la guerre, propose dans son- ■ La Hollande vote des crédits ppùr sa în&risie de guerre. L.a Haye, 15 février. — La Deuxième Chambre a voté les crédits sollicités pour la marine de guerre. La guerre sous-marine. Copenhague, 15 fév. — Les matelots et chauffeurs de Copenhague et d'Aarhuus refusent de se laisser réengager pour des traversées en dehors des eaux scandinaves, à cause du danger de mort. Quant aux voyages dans les eaux «v"»".--inaves, ils ont exigé le double de la somme, pour l'assurance' en cas d'accident, notamment 10 000 couronnes pour matelots et chauffeurs. Londres, 15 fév. — On mande de Washington, au «Morning Post» que des divergences de vues existent au sein du Cabinet en ce qui concerne l'armement des navires marchands. Au moins deux membres du Cabinet éprouvent l'apprêh «ru-ion qu'un tel armement ne provoque une attaque allemande. Le Président lui-même décidera de la question.Londres, 15 fév. (Reuter.) — Le chalutier «King, Alfred» a été coulé par un sous-a-arin allemand.; Neuf hommes d'équipage ont été sauvés. Le capitaine a été fait prisonnier. Londres, 15 fév. — Les vapeurs «Cecilia» et «Ferga» ont été coulés. Les équipages ont été' sauvés. Madrid, 14 fév. (Radiotél. du Correspondenzbu-reau I et R.). — D'après 1' «A.B.C.», les armateurs de Bilbao ont entamé des négociations avec les Anglais au sujet de la vénte de navires. 11 s'agit de vaisseaux n'excédant pas 3000 tonnes, et qui constituent la moitié de la flotte appartenant aux armateurs de Bilbao. alors que les plus grands vaisseaux seront utilisés pour le transport vers l'étranger. Comme la vente des navires est interdite actuellement et que le consentement «ad hoc» dépend uniquement du gouvernement, une députa-tion des armateurs réunis s'est rendue à Madrid, | pour traiter à ce sujet. Copenhague, 15 fév. — On mande de Christiania au «National Tidende» ; En janvier, la Norvège. a perdu 44 vaisseaux d'un tonnage total de 66.484. tonnes. Le directeur du bureau norvégien «Veritas» ayant visité des chantiers américains, a déclaré à son retour qu'on construit actuellement en Amérique environ 1,150.000 tonnes pour ccmpH norvégien. Si l'Amérique salsissrft ce tonnage k raison de 500 couronnes la toar.e, on rourraiti compter en Norvège g"r le paiement de 600 mi'J Ijons de couronnes par l'Amérique aux armateurs norvégiens. * Berne, 15 fév. — L'es transports de troupes partis le 31 janvier du Portugal vers la France, cinq ou six bataillons d'infanterie seîi!em«« *>nt arrivé# à destination,. s';! tout en croire une information espagnole. Les autres navires sont rentrés à Lis-, bonne pour un motif inconnu. On suppose qu un? mutinerie a éclaté à bord. Les troupes de ce na<; vire,et notamment un régiment de cavalerie, dar tillerie et d'infanterie seront dirigés encore cettf semaine sur la colonie de Mozambique. Ymuiden, 15 fév. — Les vapeur - * v ûcsuoomy et «Scheldestroom» de la cotrtagnie nadgàtioï ! hollandaise, ont reçu l'autorisntion d? * ertdre mer et sont partis mercredi soir pour '. -n'a et d< là pour Hull. r Londres, 15 fév. (Reuter.) — Le vapeur «Inlj chowen Head» a été coulé. 4V""° Année - N. 85S - Ed. B Eïlî'^ ElFTIilES Samedi 17 Février 1917

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