Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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06 November 1917
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s.n. 1917, 06 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w950g3j832/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par ton» les BUREAUX DE POSTES. Le« réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TSRAGE : 125,000 par jour ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, fr. 500 Nécrologie ço Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-3S, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour COMMUNIQUES OFFICIELS ALLi»fMANDS ! tivitê d'artillerie au nord du Chemin des Da- ALLEfOTANDS BERLIN, 5 novembre (midi) : TnôàU'e do la guîna a l'Ouest. En Flandre, l'action d'artillerie, après un 'temps peu clair, a été vive le soir seulement, principalement dans la dépression de t'Tser. Durant la nuit, un énergique feu d'entrave fut dirigé ici et sur le terrain de combat en-ire la forêt d'il ont huLst et le canal Comines-tTprès. Plusieurs fois, des détachements de reconnaissance antjLi is ont fait des agressions. Us ont été repousses partout. y Auprès des autres mimées, peur saisie du brouillard, faction a été généralement mi-tijme.Théâtre de !a guerre à l'Est. Pas d'événements essentiels. Front eu Macédoine. Après une vigoureuse préparation d'artillerie durant plusieurs 'jours, et persistant également hier, entre le Wardar et le lac de Doi-rant des bataillons anglais ont attaqué au sud de Stojakowo. Leur assaut s'est écroulé sous de nombreuses pertes et sans résultat devant les positions bulgares. Theâtre de la guerre italien : Des divisions allemandes et austro-hongroises se sont frayé en combattant le passage au 2'agliamenito moyen e>t sont en progression nouvelle_ Plus de 6,000 prisonniers et un certain nombre de canons ont été enlevés aux brigades italiennes qui y furent battues. BERLIN, 5 novembre ! — Officiel de hier soir : Jusqu'à présent aucune nouvelle sur des com. bats d'une certaine envergure ne nous est parvenue des différents fronts. Sur mer. BERLIN, 4 novembre (Officiel) .• Nouveaux succès sous-manm dans la région de barrage autour de l'Angleterre: 15,000 tonnes de jauge brute, tamui les navires coulés se trou-fuaxnt trois vapeurs armés dont un de nationalité anglaise. Un de nos sous-marms est intervenu le 7 octobre, à l'oue&i de Tripoli, à l'aide de son feu d'artillerie, dans un combat qui s'élevait entre des indigènes et des Italiens et prit avec un succès marqué des troupes italiennes sous son feu. Le 15 octobre, le même sous-marin canonna efficacement les installations fortifiées de iloms-Tripoh. Un awtre tous-marin a rationné dans ta Mer Noire la. localité de ï'uspea occupée par des troupes russes et coula un transporteur de munitions. BERLIN, 3 novembre ( Officielj ; Un petit croiseur auxih rire allemand cornmande par le lieutenant-capitaine Lauterboch a été coulé le 2 novembre dans le Kattegan, après s'être vaillamment défendu contre les forces numériquement supérieures de 6 croiseurs ennemis et de 9 destroyers de torpilleurs. Le communiqué anglais annonce la destruction de 10 navires-pcatrouiUes, te qui n'est pas conforme aux faits. Outre le croiseur auxiliaire cité plus havtt, aucun navire de guerre allemand n'est si g n (tiré '"fii un q ua n t. AUTRICHIEN VIENNE, 4 novembre ; Theâtre de la guerre italien : L'activité combaltwe sur le Tagliamcnto augmente. La situation du combat permet seulement maintenant de se rendre compte de ce que les troupes colaisées et leurs chefs ont accompli dans te groupe d'armées du général d'infanterie Alfred Krauss pendant la onzième bataille de l'Lsonzo. La conquête du massif du Canin haut de 2,600 mètres et du Stol, hauti de 1,668 m., la marche en avant incessante à travers les montagnes inhospitalières et pauvres de chemins qui s'étendent au sud de la vallée de Fella, que m l'inclémence de la température, ni l'œuvre de destruction italienne n'ont pu raient.r, la conquête de NesmUa, la prise du camp fortifié de CJemona-Osoppo, assurent à nos troupes alpi-Ws réputées, parmi lesquelles il convient de citer les régiments d'infanterie n. 14 et n. 59, les chasseurs impériaux tyroliens, les régiments de gardes styriens n. 3 et n. 26, et assurent ainsi qu'aux gardes impériaux, une .nouvelle page Vcéâtre de la guerre à l'est et en Albanie : Situation inchangée. de gloire dans l'histoire de la plus grande des 'guerres. BULGARES SOFIA, 2 novembre .- Front en Ilacédoine : Durant la nuit du 2 novembre des unités françaises ont tenté d'attaquer nos positions entre les villages de Dihovo et de Bratirulol, mats elles furent repoussées avec des 'pertes terribles, par notre feu. De même plusieurs fortes patrouilles qui cherchaient à s'approcher de nos positions entre les lacs près de Dobrô-polje et dans le voisinage de la Strourna inférieure ont éié chassées par notre feu.Au front de la Dobroudscha faible activité d'artillerie. FRANÇAIS PAE1S, 4 novembre (Officiel) .3 h. p. m.): Au nord du Chemin des Dames^ l'activité de l'artillerie reste très marquée dans la région. de Pinon- Vauxaillon. Au nord-ouest de Reims un coup de main ennemi a échoué. .Sur la rire droite de la Meuse, à la suite di violent bombardement signalé dans le précédent communiqué, l'ennemi a prononcé deux attaques successives sur notre front au nord du bois de Chaume. Nos jeux ont dispersé l'ennemi en lut infligeant de fortes pertes. Dans région de Damloup, un coup de main ennemi est resté saris succès. Nos patrouilles ont fait un certain nombre de prisonniers. Nuit talme partout ailleurs. PARIS, 4 novembre .Officiel, (11 h. p. m.)•' Iiien à signaler en dehors d'une certaine ac- uvue u u/ oL^criti au rturu au \jibwnvno uos ua- mes, au nord-ouest de Reims et en Haule-Al-sac&.Aviation; Dans la soirée du 3 novembre ta région de Dunkerque a reçu plusieurs bombes d'avions. Pas de victimes. 1 Communiqué de l'armée d'Orient, 3 novembre. — Activité d'artillerie réciproque dans la région Vardar-Doiran, dans la boucle de la Czerna et au nord de Monastir. RUSSE PETROGRAD, 2 novembre. — Officiel ; Front septe.ntr onal et oriental ; Fusillades et opérations de reconnaissance. Sur le front du sud-est, près du village de Doube> à 10 verstes au sud-ouest de Brody, des colonnes autrichiennes ont tenté d'atteindre nos obstacles en fil de fer barbelé; elles ont été repoussées par le feu de barrage de notre artillerie et de nos mitrailleuses. Front en Roumanie ; Fusillades. Front du Caucase-.La situation n'a pas changé.Front de la Baltique : Rien d'important à signaler. ITALIEN ^ ROME, 3 novembre. — Officiel • Hier, l'ennemi a renforcé la pression qu'il exerce sur l'aile gauche de nos lignes sur le Tagliamento. Nous avons fait échouer les tentatives faites par l'ennemi pour passer sur la rive droite du fleuve, ANGLAIS LONDRES, 3 novembre (Reuier) (Officiel de l'Amirauté; : Nos forces de combat navales opérant dans le Kaitega, se sont trouvées engagées dans un combat avec les forces navales ennemies, probablement avec des navires-j>a-trouilles. Pour des motifs faciles à comprendre des informations radiotélégrapiii^mst des navires opérant dans les eaux ennemies n'ont pas été autorisées. Toutes les informations officielles dont l'Amirauté dispose consistent dans la nouvelle que quelques-uns de nos navires ont été détachés pour ramener les prisonniers et qu'ils s'approchent de leurs bases. LONDRES, 3 novembre (Reu-ter) (Officiel): No-us avons reçu des informations complémentaires de nos navires opérant dans le Kat-fegat. ils ont détruit un cro.seur auxiliaire allemand armé de canaris de 6 pouces et vn navire jjatrouille armé. 64 marins ont été sauvés et faî.s prisonniers par nos hommes. On ne signale aucune perte anglaise. Dernières Dépêches Les combats à l'Ouest. Berlin, 4 nov. — En Flandre, le combat d'artillerie engagé le matin du 3 novembre avec une violence nouvelle dans la région de Dix-mude, a doré toute la journée. Entre l'étang du Blankaart et le canal de Hollebske plusieurs poussées de reconnaissance ennemies ont eu lieu; elles furent r&poussées partout avec de fortes pertes pour l'ennemi. Vers le soir, le feu augmenta d'intensité oontre PasBohendaele et au nord de cette localité, et dura également la nuit avec des interruptions. £<e matin du 4 novembre, le fou reprit avec une assez grande intensité et s'étendit vers le sud dans la eégion de Beeelaere. Nos escadrilles ont lancé de nombreuses bombes sur Dunkerque et sur les camps à l'ouest de NLeuport. Au nord-est de Soiasons l'activité d'artillerie se ranima vers le soir, Devant 1103 nouvelles positions, de petits combats ont eu lieu en de nombreux endroits entre les positions avancées réciproques; ellct. nous ont valu quelques prisonniers. A l'est de la Meuse le feu ennemi a augmenté d'intensité dans le courant de la journée et consista surtout en de forts coups de main d'artillerie contre nos positions entre Samogneux et Bezonvaux. Des attaques ennemies projetées ont été étouffées sous notre feu de destruct.on. Des troupes françaises ont été efficacement pris.s sous notre feu. Les combats en Macédoine. Berlin, 4 nov. — En Macédoine, le feu animé réciproque a persisté dans le coude de La Czerna; entre le Vardar et le lac de Doiran le feu de destruction enni^ni a atteint pendant la nuit, de temps à autre, la plus gravide violence. Une poussée exécutée par un fort détachement de reconnaissance ennemi contre ' , nos sentinelles de campagne au sud du Stej-kowo a été repoussé par notre feu de défense ! et au cours d'un combat de grenades à main avec de lourdes pej-tes pour l'ennemi. L'agitation royaliste en France. Berne, 5 nov. — Le « Progrès de Lyom » annonça de nouvelles perquisitions dans Les locaux des associations royalistes de Paris et de Province, entre autres à Montpellier et à Bordeaux. 11 ressortirait des documents saisis à Paris que le parti royaliste embauchait, depuis quelque temps des besogneux. On avait conçu Le plan de provoquer d-oa maniJegta-tions dans la rue, à l'occasion du renchérissement de® vivres et de concert avec des manifestations politique». On aurait trouvé do longues listes de personnages royalistes avec leurs adresses, personnes qui auraient procédé à des distributions d'armes. En plus de oftla, la police aurait mis la main sur des lettres de commande et d.s factures acquittées pour des armeg diverses, ainsi que sur des proclamations ayant comme entête : « Vive le Roi ! » Depuis quelque tempe déjà, on aurait saisi ©t interdit des brochures et des affiches qui per-meflBfent de conclure à une tentative latente d'organiser un coup d'Etat L'Angleterre commence à devenir économe. Londres, 5 nov. — Le rapport de la Commission de rev sion financière, qai vient d'être donné à la. Chambre des Communes émet l'avù? qu'il est devenu nécessaire de régler maintenant la. guerre à un point de vue plus financier. L'Etat-Major anglais n'a pas été, jusqu'ici, dans l'obligation d« « compter » sur 1 son chapitre dépense». Ma s il devient nécessaire à l'avenir qu'avant d engager dee dépenses il se mette tn rapports avec la Section des Finances. En France aus-i, le Ministre d1 j Finances n'exerce aucune u.tluence sur les o«pé rations d guerre. En Angleterre on forme en ce moment des quantités considérables de forces auxiliaires, ce qui ocoai onne d^s frais extrêmement élevés au pay0. ifin de réduire c'-s dépenses, il serait dtsirabh de diminuer s°n- g sibleimem lie nombre dia c-13 auxiliaires. L» rapport contient des critiq ;es acerbes contre 3 l'admin.stration du Trésor ritannique. On ne s peut se rendre compte à qui incombe la i-es- 2 jxmsabilité des dépenses <ie l'adminiatraton i de» financée. Le rapport conclut en demandant l'institution d une ent uête spéciale pour établir de quelle façon ont été conclus les contrats pour la livraison des céréales pour lesquelles, soi-disant sous la pression dès Etats-Unis, 67 millions de livres sterling ont été dé- j pensées, La Russie et la Belgique. La Haye, 5 nov. — Ou ni indg de Sfc-Péters-bourg au « Daily News » < ue le Minitire de l Belgique à St^Pétersbourg ,1 adressé au C..n- 3 seil des Ouvriers et Soldats « une lettre dans laquelle il fait ressortir que les instructions 1 données au délégué russe envoyé à la Conférence de Paris "manquent d-'s clarté en ce qui concerne la question de la ,BoLg-:que. U prie, I pour cela, de bien vouloir préciser, en lui four-s nissant les éclaircies rn nt4 nécCa-aires. Le «Consail des Ouvriers et des Soldats» répondit s au Ministre de Belgique que; le rébabl.swement complet d' la Belgique de» Jt être exercé et e que la Belgique devait ê te indemnisée a,u moyen d'un ionds international ». Le Gouvernement provisoire, disent les «Daiîy News» n'est pas ent èrement d'accord avec le « Con-j seil d s Ouvriers et des Soldats » 3ur quelques t points. t Le gouvernement belge vt le paiement des coupons à'&tat, Francfort-s-M., 5 nov. — ijn télégramme de Bruxelles à la «Galette de Francfort» ait : « Une réplique officieuse dujGouvernement du Havre prétend, entre autre*,, que la Belgique 'i avait uns son point d honn 'ui datte le paiement des coupons de ses emprunts conclus à 'i Londres avant la guerre, tandis que l'Administration Allemande avait papendat rndwale. ment le service de la dette publique dans le territoire occ-upé. Cette allégation es^ enfantine. Le Gouvernement du Havre a bien continué — à crédit — le paiement des intérêts de sa dette conclue en Angleterre dans des conditions avilissantes; il ne pouvait, systématiquement, renier son crédit auprès des All-és, mais il ne Le mainti ni qu'avec de l'argent an-c glais. D autre part, l'Administration Allemande en Belgique ne se trouve nmlem'nt en ». situation d'assurer le paiemprHt d«Si intérêts parce que L.s moyens ftnanci°rs lui manquent ' pour cela totalement. La preuve : Au budget 0 de 1917, les recettes f gurint pour 290 1/2 mil- L' Isons; en 1916, spuleni nt 249 millions et l'an-6 • née d'avant, 174 millions contre des recettes de 800 intlliortis en 1913, dont 209 millions II étaient consacrés au paiement des intérêts de la dette. a, La meilleure preuve que les arguments de e défense du Gouvernement Belge manquent r d'objectivité ressort de l'intention manifesté© maintenant par les classes possédantes belges de se soustraire par tous les moyens possibles 1_ à la déclaration imposés par le nouvel impôt 11 sur la fortune mobilière qui frappe c-lle-ci de s droits de 3,4 à 2 1 2 0 00, et dont le rendement n'est évalué qu'à une dizaine de millions de francs par l'Administration. A cet effet, ou pratique dans les milieux ban-a.res et chez les avocats une active propagande clan c destine. Un succès, dans ce sens, pourrait, comme en nous assure, entraîner de douloureuses oonséqucnces pour ces milieux-là. Le Gouvernement Belge devrait répondre s'il ° croit en toute sincérité que les revenus actuels du Gouvernement GéinéraL suffiraient pcnuir faire face seulement à la mo tié des besoins en l" ce qui concerne le paiement des intérêts de la a dette d'Etat belge. » Le nouveau cabinet espagnol. l- Madrid, 4 nov. — Le Cabinet est définiti-•t vement constitué comme suit : Présidence et e Affaires étrangères : Garcia Prieto. (Alvaredo j- ayant refusé le portefeuille des Affaires élran-e gères pour des motifs personnels); Intérieur: n Babemomde; Finances : Ventosa; Guerre : de k Cierva; Marine; Gimené; Instruit.on p-u-bl que ; Rcdes, Travaux Publics: Aioala Za-mora; Justice : Fernande^ Proda. » s Le chef de l'expédition franco-anglaise >t en Italie. à Berne, 5 nov. — On mande de Paris aux IS journaux suisses : Le gêné 1 Foch a été nom-mé commandant en chef de l'armée de s.coûts A franco-anglaise en Italie. Conunoat on jugeait autrefois la question t d'Alsace-Lorraine en Angleterre. te D'une brochure publiée en 1870, à Londres, 'c par un notable professeur d'Université de l'é-lé poque, M. Francis W. Newmann, sous le ti- J>, tre de : « L'Europe du plus prochain avenir », be il ressort de quelle façon on jugeait alors La » question d'Alsaoe-Lorrame, dont la séparation t- de l'Empire Allemand constitue maintenant » un des buts de guerre de l'Angleterre. L'au- et teur anglais y considère la victoire de l'Alle-r- magne comme un gage d'une paix, assurant le 0 bien-être de l'humanité. « Si l'Allemagne obtient Metz, pour sa sécurité, disait la brochure, l'Angleterre, qui avait pris Hong-Kong pour ] son commerce d'opium et qui gardait Gibral- 1 tar en sa possession, n'avait réellement aucun i droit de s'en montrer indignée. L'Alsace res- i semble à un eftfant volé, éL*vé dans un milieu < étranger, qui assurément manifesté, au début, j quelque aversion contre ses parents, lorsque j ceux-ci 1« reprennent, mais qui se laisse rapi- 1 dément gagner à nouveau par l'amour de ses ] parents. L'Allemagne n'aurait jamais engagé 1 d'elle-même la guerre, uniquement pour pouvoir posséder à nouveau l'Alsace ; mais comme la guerre a une fois été engagée à la. légère par ia Franck, ce ne serait que justice, au point d: vue h.sbariquie, si les Allemands La reprenaient. Les Allemands seraient même justifiés à incorporer à nouveau à leur pays les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun. » L'auteur conclut en disant : « Notre presse ne peut que î nous attirer du mépris ou de la haine, si elle c réussit à persuader les Allemands qu'elle est i le porte-parole de l'Angleterre. Elle ne peuit 1 exercer une influence si elle fait montre d'une j telle hostilité. Les critiques ne sont donc que ( nuisibles. Je sais bien de quelle épithète on. ti va nous affubler, mais je préfère essayer de j . persuader les Allemands que le peuple anglais ] n'est nullement jaloux de leur force et qu'il c aspire réellement à leur amitié. » j Le savant anglais est demeuré le prédicateur c isolé dans le désert mais sia oaractér;sation de L la preste bri.annique a encore aujourd'hui une ; valeur actuelle, avec cette restriction qu'elle c a réussi depuis, grâce à son infatigable tête, r à dominer plus absolument l'opinion publique. 1 Mais il est toujours intéressant de constater t comment, à cette époque, des penseurs non m- r fluencéa et jugeant objectivement, envisa- ] geaient même dans le Royaume Uni, La justice f de la cause allemande, en ce qui concerne l'Ai- s sace, que l'Angleterre transforme aujourd'hui t en une pierre angulaire de la guerre. i L'aide de l'Entente à l'Italie. D'après l'« Echo de Paris» les direictions des armées française et anglaise ont rencontré ^ dp grandes difficultés lors de la fourniture du Bl matériel d'artillerie à l'Italie. Il y a disette du charbon ainsi que de salpêtre et d'acier. j. Les autorités militaires italiennes ont saisi , tous les stocks de charbon. ^ La neutralité de i'Esapgne. - f( L'Agence Reuter apprend de Madrid que 1© nouveau Ministère Garc'a Prieto a prêté serment au Roi et a déclaré qu'il ma nbiendra la « plus stricte neutralité. f, Augmentation du jeton de présence des parlementaires suisses. 1 Berne, 5 nov. — Le Conseil fédéral a décidé de porter de 20 à 25 fr. le montant du * jeton de présence dû aux membres de l'As- ^ semblée fédérale du Stànderat et du Conseil National. ^ < Le conflit anglo-hollandais. d A la suite de bru ts d'après lesquels la question du sable et du gravier aurait été résolue et que les communications oommiea-ciaies te- j Légraphiquies avec l'Angleterre seraient par ^ conséquent rétablies, le correspondant lomdo- ^ nien de l'agence de presse Vaz Dias a appris ^ au ministère britannique des affaires étrangères que la suspension de ce trafic continue à, être en vigueur. Le nouvel emprunt français. 1 Paris, 5 nov. — Le cours d'émission du nou- } vel emprunt français de 4 0 0 est de 68, 80 fr. , Un cyclone dans l'archipel grec. ; L'Agence Havas apprend d'AtihènCg qu'un j violent cyclone a ravagé l'île de Maxos. Les Suisses en France. i D'après les journaux génevoïs, plus die 500 ^ sujets suisses résidant en France ont été placés devant l'alternative de s'enrôler dans la ( légion étrangère eu de rentrer dans leur pays. i Quelques-uns ont pris du serv:ce dans l'armée < française, tandis que La plupart d'entre eux ( qui 6'y étaient refusés ont dû quitter le terri- j toire français. Le département politique suis- , se, saisi du fait, fera à ce sujet des représen- ) talions à Paris. < La question des chaussures en Suisse. Berne, 5 nov. — Le Conseil fédéral a chargé le département militaire de préparer l'introduction d'une chaussure populaire, la plus éeo- c nom,que possible. A cet effet, on a fondé une f société par actions, au capital d'un million t de francs, qui sera sous le contrôle du dépar- c tement militaire. L'obligation essentielle de 1 cette société est de ne pas faire de bénéfices. 1 La Suisse et le ravitaillement de 1a Serbie. c Le Conseil Fédéral a adopté la proposé c tion du Comité suisse pour l'aide à la Serbie, ' qui lui avait demandé que Le Conseil offrît F aux pays de l'Enfui te ses bons offices, en vue de la direction du ravitaillement de la ' population civile indigente restée en Serbie. ' La récolte russe. L'Agence télégraphique de Pétrogi-pd an- , nonce que d'après les données officielles, la récolte de 1917 est restée en général au-dessous de la moyenne. ( Acte de vandalisme en Russie. Stockholm, 4 nov. — Du « Stockholms Tid- t ningen » : Le fameux tombeau d.s Suédois < près de Polta'wa a été pillé. Les gerbes d'or et d'argent commémoratives qui y avaient été déposées en 1909 à l'occasion du 200e anniversaire de La bataille de Poltawa ont été volées. 1 LA GUERRE SOUS-MARINS. , Washington, 3 nov. (Reuter). — Le Ca- , binet de la Marine annonce qu'un canot ap- , partenant à un navire de guerre américain a sombré dans les eaux nord-américaines. Douze hommes sont portés manquante et ont proba- , blement péri. Copenhague, 4 nov. — Il a été décidé définitivement que les marins du croiseur auxiliaire allemand torpillé « Marie » ne seront pas internés, mais seront considéras comme, des TIRAGE : 125,000 par jour ■ "Il l||i H WiliUBl IH I1 I "I il"iW> flll liMW'ijl H >flrr*î'|inTTf*l^— naufragés, ayant été recueil! s dans Les eaux in* ternationalea par le vapeur danois « Dalgas ». Lorsqu'on fit part de cette nouvelle aux mar rins allemands, ils exprimèrent leur vive joi« et leur gratitude la plus profonde pour l'hospitalité qu'ils reçurent à Copenhague. Les ma* rine non-blessés partiront dès aujourd'hui pour l'Allemagne. Les blessés se trouvant à l'hôpital pourront rentrer dans leur pays aussi-1 tôt qu'ils quitteront l'hôpital. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) t Reproches belsee; à l'Entente. La Haye, 4 novembre. — Les succès allo-niands en Italie provoquent, naturellement, dans les milieux beiges, une gravide cons.er-nation, mats ce qui est remarquable, c'est que le journal « Vrij België », dont les attaches gouvernementales sont connues, mas qui n'a 1 cependant j-aina.s mis à jour de tendances annexionnistes, trouve le moment opportun d» faire sérieusement la leçon à l'Entente. « Vrij i Belgiè » déclare que c'est le manque absolu d'unité et de cohérence dans les dispositiens prises, comme dans la diplomatie, qui est la cause de la catastrophe italienne et que l'Italie a assumé La majeure pa-rt.e de cette faute, i attendu qu'elle a toujours suivi sou. propre chemin. Le journal regrette à nouveau que La note pontificale soit restée 6ans réponse et que l'Entente ait toujours nég'igé de faire connaître ses buts de guerre. « Ces cachoteries donnent l'impression, dit-il, que les Alliés ne sont }*as su f f Va m ment d'accord entre eux, pour fixer ces buts de guerre. Le peuple belge possède un inépuisab'e fond d'héroïsme, mais il ne tient pas à verser son sang pour la vanité impérialiste et des intérêts unilatéraux. » Un Conseil des ministres à Vienne. Vienne, 4 nov. — Une conférence générale des ministres a eu heu aujourd'hui sous 'a présidence du comte Czernin, ministre des affaires étrangères. La conférence avait pour objet la discussion deg projets de lois à soumettre aux délégations, qui seront uonvoqués pour le début du mois de décembre, à Vienne cette ■ fois-ci. L'aide de l'Amérique. Bâle, 4 nov. — On mande de Londres aux; « Basler Nachrichton » : Les représentations formulées par l'Entente sur La néœssité de manifester l'in.terveiw-ion américaine au moyen de contingents de troupes aussi importants que possible sur le front européen, ont provoqué de La part du Département de la gu.rre à Washington une rép> nr", aux termes de laquelle l'Entente doit se confiner au moins jusqu'au début de l'année 1919, dans la guerre d'usure afin de laisser à l'Amérique le temps d'achever ses armements. Le nouveau cabinet espagnol. Madrid, 4 nov. — Garcia Prieto à réussi à former Le nouveau minisitère. Altvaredo devient ministre des affaires étrangères; De la GLrva assume le ministère de la guerre et Gi-meno celui de la mar.ne. La situation en Italie. Vienne, 5 novembre. — On mande de Gène ve à la « \Viener Aligemeine Z<eitmig », qutj d'après lies nouvelles du nudi de ia i'iance, le roi d'Italie, après son retour à iioitie, a convoqué un conseil de cabinet extraordinaire. Pendant le trajet de 1a gare au Quirmal te roi a été accueilli par 1a population avec une'-1 iroideur glaciale. D autre pari on annonce que l'état de guerre a été étendu sur toute l'Italie et toutes les . -classes depuis 16 jusqu'à 60 ans ont été rappelées.La «Tribuna » ai nonce de Londres, que la L cabinet anglais a lait des démarches dans toute l'armée russe pour une action de secours des Alliés. D'après le « Piceoio » de grands' contingents de troupes américaines om lait des préparatifs pour ia traversée au front italien. Ces nouvelles, dit le » Lokal-Anzciger », qui sont évidemment lancées pour encourager la population italienne, dévoilent Le désespoir qui a dû s'emparer cies Italiens. La retraite italienne, j Une note Hayas. Paris,-4 nov. — L'Agence Iiavas publie 19 communiqué officiel suivant : La perte de la s place fortifiée de Geuiona va fatalement en-t traîner l'abandon de la ligne du Tagliamento, ce qui, par la suite, rendra împocsible, aux > Italiens, la défense des Alpes Corinthiennes. Dans ces conditions, l'idée s'impose1, de chercher un point d'appui, peut-être sur le Piane qui, d'une distance de 30 kilomètres couvre les forts de Venise et, plus vans l'intérieur 1a ^ place forte de Trévise. En réalité, il faut aux t Alliés du temps pour s'organiser avec des t forces importantes sur le champ de bataille da La plaine vénitienne. La situation se trouve empirée du fait de la possib.lité toujours existante de voir l'aile gauche italienne menacée dans le Trentin. Mais le généralissime italien 1 a dû prévoir cette possibilité et y parer en amassant des réserves suffisantes. L'Italie, d'ailleurs, fera son devoir. Le ministre des affaires étrangères S l inino vient à nouveau d'en donner l'assurance aux Alliée et nous n'en s aurions jamais douté. t Rapports de correspondants de guerre. Budapest, 4 nov. — Des rapports des correspondants de guerre sur la retraite italienne, il ressort que Monfalcone n'eat plus qu'un monceau de ruines et qu'on y rencontre à cha-•* que pas des trac s terribles de la débandade de l'ennemi. D'immenses gerbes de feu jalon-a nenb la route suivie par les Italiens dans leur e fuite. Aquileja est en flammes. Des arrière-L~ gardes italiennes disséminées opposent encore une résistance acharnée. De Grado on aper-i- çoit à l'horizon des nuages de fumée; là se i- trouvent enoore des détachements italiens. Les ■a avions italiens ont disparu comme pc|r e(n-s chantement; on n'en aperçoit plus un seul. • 4»» awée. «T*» 1115 « Ed. B DIX CENTIMES Mardi 6 Novembref^fr

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