Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 27 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sf2m61cs9d/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. j| Bruxelles - Province - Etranger [} mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 "••Les bureaux de poste en Belgique pt à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les | Jaxv. 1 Avril 1 Juillet 1 octob <fOn peut s'abonner toutefois pour les jleux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : / ' ' 2 Mois 1 Mois Fr-3.00-Mk-2.40 Fr-1.50-i«t<1.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. f.00 Nécrologie T.00 Annonces commerciales . 1.00 > financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.50 r TIRAGE : 75.000 PAR JOUR -- MB— «milMl 11 I -- Rédacteur en Chef : Maro ilo SAI^M Aumil liilpesiaaî Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS TRIBUNE LIBRE Kéfiexions d'un libéral sincère „ STUPETE GEMTES „ |La guerre n'aura- pas seulement tout boule-\V?rsé à la surface du globe, elle aura aussi inotablement changé les gens et les choses, et fait évoluer bien des idées... Les idées 7es plus arriéré:», les plus rétrogrades, -Les plus stupedes, auront à rneegire que les événemtete languissent, fait place chez lts gets qui ne sont pas entièrement « encroûtés » a des idées plus nettes, plus justes, à des jugements plus t-aiv&. Des réformes ut-Je-s s'accomplissent chaque jour dans tous les pays b Jligérants et nous ine pouvons que no»s en louer si nous sommes quelque peu- admirateurs de la vraie civilisation, du progrès bien compris. Il en est ainsi, mêm; en RussieJ si nous en croyons dies nouvelles qu'on dit officielles. Qui n'a été frappé ces jours derniers, en lisant parmi tes « Dernières Dépêches » des journaux « que le ministre de l'Instruction publique de Russie, élabore un projet de loi rendant obligatoire Vin-stroctÈon dans tout: la Russie d'Europe ». iStupetc ge'ntes!.. Il y a, en effet, de quoi être étonné, plus que cela : stupéfait de pareille nouvelle ; c'est à n'y "pas croire et nous en feommes encore à nous demander si nous avons bien lu, s«i nous n'avons pas eu la- berlue, nous ou l'un quelconque des typos ou agents d'information qui a donné l'envolée à oe>tte nouvelle stupéfiante-... L'instruCiion rendue obligatoire dans la Saint© et autocratique Russ.e! C'est décidément la fin de tout. C'est la- fin de 1 a-utoara-tieime qui s'annonce^... Quoi qu'il en soit et « pour en revenir à nos moutons » constatons qu'il est renversant de voir un ministre de l'instruction publique de Russie, simple valet de celui que ses sujets appellent « Notre Petit Père le Tlsar » élaborer un projet de loi semblable... et tout aussi renversant de voir le Tsar autoriser l'élabora lion de ce projet-. Cette fameuse, nouvelle glissée entre tant df autres, sera passé© inaperçu© pour bien des gens de «h-z nous et d'ailleurs ; * elle va dans tous les cas « en boucher un coin » à ces Messieurs du Gouvernement do l'Imprévoyance Naiuoeale-, réfugiés au Itàvre, où ils r-epi-rent l'air salin du large de*>u s quelque vingt-ileux mo.s... L'instruction obi igaiteir© en Russie... dans un pays à dsmi-oivilisé. Quelle gaffe, paneieiront-ilsi font là nos collègues et- alliés! Alors que nous avons en Belgique, tout fait depuis trente ans, pour laisser croupir le peuple dans son ignorance et que ce n'est que leoii'Waints et forcés, sous la pression de l'opinion publique «t honteux de notre résistance, qu© nous avons fait décréter en mai 1914, à ia veille de la guerre, une instruction plus ou moins obligatoire, en proposant le vote d'une loi habile faisant un pas nouveau vers l'aliénation de l'école publique au profit de 1 éeOi© privée confessionnelle, nous voyons nos collègues de Russie — et en quel moment! s'échiner à élaborer un projet de loi organisant l'instruat'on obligatoire, alors que personne dans ce pays ne le réclame avec véhémence, ' -comme l'ont fait en Beigijue ces libéraux maudits qui ont toujours combattu en des luttes que nous sommes obligés de qualifier de glorieuses, avec des alternatives de victoires et de défaites, pour la défense de l'Ecole publique menacés par le conservatisme1-.., C est* renversant de bêtise ! C'est renversant en effet et cela permet de croire qu- les dirigeante rosses sont encore moine réfractaircs aux idées de progrès, que ces Meœieras du Gonveame ment de l'Imprévoyance Nationale ©t leurs amis, les conservateurs de tout acabit. Ctette nouvelle inattendue venant de Petro-grad, remettra sans conteste en mémoire a nos compatriotes res-les en territoire occupé, •1û3 boaux débats .engagés en 1913, au Parlement entre le Gouvernement appuie par ses amis d'une part et l'opposition tout) entière d'autre part, lo-rs de la discussion du nouveau prôiet de loi scolaire, qui créait ce qui a ©t© appelé alors le régime de la « liberté su'osi-diée » et qui commettait une erreur sociale lourde de conséquences désastreuses, que no-us n'-avons pas encore pu apprécier à leur juste valeur, en substituant progressivement à l'enseignement public neutre, l'enseignement oc®-f essionnel.. • Lie- rapporteur de la loi^#n &-t-ii pas dit, en effet, qu'il fallait cîans 1 '' libelle des cm .'s, p'^cc-r l'école privée avsjit l'école officielle, affirmant ainsi la suprématie de la première eur ia seconde; or, nous savons tous ce qu'est Fédbîe- privée, confessionnelle «oui fois sur dix. Notre Constitution autorise le libre choix di; l'école. Trcs b en, niais cela n'est, si nous pouvons dire, que « tibéorique »... Et de la théorie à la pratique, il y a loin. Ce « libre choix » tel que l'entendaient nos gouvernante, n'est qu'illusoire, n'est qu'une fiction, car en Belgique, plus que partout ailleurs, l'homme u libre en droit », ne l'est que bien peu « en. fait », car il ne peut disposer que bien peu dé lui-même... L'indépendance sociale ne semble exister que d'un; faxon apparente, car l'influence du riche, celle'du patron, celle- du maîtire, celle du prêt: e surtout, pèse plus lourdement que^la plupart ee l'imaginent, sur la volonté du négociant, die l'employé, de l'ouvrier et tout particulièrement du fonct-ionnai-në. Or, envoyer &>n enfant à l'école, c'est certainement faire « acte public » et bien des pèrês de familles — nous en connaissons plusieurs — qui désireraient envoyer leurs fils à F&àole off-teiolle. se voient quasi-forcés de les envoyer à une quelconque éooîe privée... ©t vous vous doutez qu'elle est «mfeseiionnelle ! Et voilà comment 1a liberté du père d? famille n'est qu'une bien rare exception. Toutes ces conditions et b4 n d'autres encore, qu'il serait trop long de développer ici, nous permettent d'affirmer que_ rien n'a encore été fait ahez nous jusqu'à présent, en matière d'enseignement- obligatoire — rien de sérieux,ni de vraiment national s'entend — et que par conséquent tout reste à faire. L'avenir permettra à nos hommes d'Etat de demain, de se distinguer sur ce terrain... Et pour prouver œ que nous venons d'affirmer, établissons un parallèle entre ce que devrait être l'enseignement idéal tel que le comprennent les vrais amis du progrès et ce qu'est en réalité l'enseignement dans notre pays. Schollaert définissait ainsi, en 1895, l'enseignement belge : « Nous aurons trois classes d'école; l'école purement confessionnelle libre sûbsid:é? par l'Etat; l'école rationaliste libre, subsidiée également par l'Etat, et enfin l'école mixte, l'école publique, qui assure à tous les parents quelles que soient leurs croyances un enseignement respectueux die leurs convictions. » Que d'écoles différentes, comme si la Science n'était pas Une ! E-t combien il faut regretter que la dernière classe d'école (éoofe publique) ne satisfasse pas tous les Beiges; combien il faut regretter que l'Etat ne comprenne pas mieux son r-ôje et n"-Sesaie de dispenser à tous les bienfaits du même enseignement primaire, du même enseignement moyen, neutres tous deux — renseignement idéal en un mot — ne créant qu'un seul genre d'école— l'école officielle, VEcole Nationale — en se pénétrant de cette idée que l'instruction se denne à l'école et l'éducation à la maison paternelle et qu'il n'est point nécessaire pour instruire les ©ufant® de leur donner des leçons de morale... H faudrait lais-er le soin d'inculquer la morale à l'éducateur, donc au père, à la mère et s'accorder au surplus pouf dire que la morale est la même pour tous les hommes, qu'elle soie laïque ou religieuse,la j>rennère s'impcgant au nom de la solidarité humaine, la secondia— au nom d un© divinité — Un grand pas serait ainsi fait, vers plus de concorde intérieure : il n'y aurait plus de séparation de l'enfance en riches et pauvres, croyants ou incroyants; renseignement ne se ferait plus sectaire et ne tendrait plus comme à présent à former le plus souvent des militants; noua inculquerions aux générations futures, qui en auront un rude besoin, car la présente génération en manque passablement, une plus saine et plus exacte compréhension des intérêts particuliers et communs.... Mais que nous voilà loin du projet, du ministre de l'instruction publique de Russie ! _ - l'atcrfamilias. LA GUERRE f MtiaisiiiiÉs ilïlcleis A'LLEaïANiïa BERLIN, 25 août. — Officiel de ce midi: Théâtre de la gaerte 6 l'Ouest Comme au 18 août après ■une canonnade extrêmement intense des attaques anglo-frànrat-ses ont suivi hier soir simultanément sur tout le front depuis Thiepval jusqu'à la Somme, attaques qui furent répétées j?lusieu.rs fcris.En-Pre Thiepval et le bois de Foureaux elh's se sont écroulées d'une memiire sanglante. Des éléments des tranchées avancées détruites par la canonnade au nord d'Oviïïers ont été abandonnés. Sur le secteur Longueval-bois de £>el-vïïle l'adversarie a obtenu des avantages. Le ? il la g e de Maurepas est actuellement en son pouvoir. Entre Maurepas et la Somme l'assaut français n'a eu aucun succès. A droite de la Meuse aussi, les Français ont recommencé l'attaque. Le combat est resté limité sur le secteur de Fleury. L'ennemi est rejeté. Un de nos dirigeables a attaqué pendant la np.it du '23 au 2Jj. août, la place forte de Londres. Quatre avions au nord de la Somme ont été abattus l'un près de Font Fovergis, un autre au sud de Yarenmes et un troisième près de Fleury (celui-ci le 23 août), en combat aérien, et an £e au sud d'Armentières par notre défense spéciale.Hier encore des bombes OU été jetées sur lions comme dans ces derniers temps cela s'est produit fréquemment sur d'autres villes belges. Outre les considérables dégâts qui ont été causés à des propriétés belges, quelques bourgeois, ont été gravement blessés. Théâtre lie ia guerre â l'Est Armées du feidinarécîial-sénéral von Hrtidenhurg : La contre attaque pour la reprise des tranchées perdues le 21 août près de Ziryzyn a réussi. Hier et le 21 août nous avo-ns amené 561 prisonniers sur la Graberka. Front-du (jénérai de cavalerie archiduc Charles : ll>en de nouveau pour les troupe? olleman-des.Dans les Baîkaos Pas de modification essentielle. La guerre aérienne. BERLIN, 20 'tout. — Officiel : Dans la nuit du 24 au 25 août plusieurs dirigeables de ia marine 'ont attaqué la partie • sud de la côte angla , g est et bombardé amplement la Cité et le ; uartier sud-ouest de Lom-dres, des batte r*- près des ports d'attache d'Harwieh et de Fol cestone, ainsi que de nombreux navires dans ia rade (ïe Douvres. Partout nous avons observé d'excellents résul-l tats. A l'allée et au retour les dirigeables ont j été canonnés violcnimcnt, mais sans résultat, par de nombreuses forces combattiveg d'observation et par Va - ique de batteries de défense; ils sont tous : entrés. AUTV ^CHIENS VIENNE, 25 aoiil : i Armée du gén a! de cavalerie archidae i Charles : î héàlre tt: ia guerre russe. A l'ouest de la M 'da.ja et à portée du défilé des Tortures, ' Joidement de plusieurs attaques russes, pu;-fois après des corps à corps, en infligeait de grandes pertes à l'ennemi. Sinon, situai en inchangée, avec, par" endroits, des canomnides d'intensité variable. Armée du géne ul ïeldmaréchal von liiu-Uenbuvg : Dans le secteur T e rerp'Antlii-F ienislù, nous avons repris à l'emt mi le tronçon étroit de ' tranchée qu'il avait enlevé le 23 août, en lui capturant 1 officie 21 soldats et 3 mitrailleuses. î'ius au nom a <■■un événement particulier.Théâtre de !a guerre italien. 1 Hier soir, l'enner._ ' déchargea, un feu d'ir-tilleriœ intense su} .nos 'jKmtoons situées to« sud de la Wtppach jusqu'à Nowa Vas; tn même temps, de nombreux détachements de re-connai,ssanee envoyât contre cette partie du front furent refoule Au front des Ah, s Fasse;uer, relâchement de la canonnade des Italiens après l'échec de leurs attaques. Ttieàice de I-. auerre Sud-isst. Escàrmouches, par endroits., sur la Vojvsa. 31LGARE SOFIA, 26 août — Notre offensive sur l'aile droite continu-:. Dans la. région du- mont Moglenitza, des forer considérables serbes de la division Sçhumad. appuyées par des troupes voisinantes, ont tfeclanchê, au cours de la nuit du 21 au 22 ci .lt, 18 attaques consécutives contre nos po - fions avancées dans le secteur Evhuruz-Ko .7, attaques qui se sont succédées jusqu'au L-- août à 2 heures de l'après-midi. Toutes 't'i-juss ont été repous-s: (\s put >i i. .<Où;tant- avec une té nacité inébranlable l pjviie les Serbes se sont ~iCfires tlfitii l'éuix j.'* >'« >. -jUm»..- pertes sont' énormes.|l Notre aile gauche avance vers la côte de la mer Egée. Au cours de sa marche en avant, elh s'est heurtée à 'de faibles détachements de cavalerie anglaise. Qeux-ci ont hâtivemènt pris la fuite dans la direction de Loge-Orfano, poursuivis par nws troupes. Le 23 août, nous avons conquis Creta et le mont Parnar Dagh et surtout le village d'idravik, la hauteur 750 (10 km. au nord d'Orfano), le mont Bigla, haut de 1850 m. (à 12 km. au nord de Lefte-ral), le vill<tge de Dramovo ( 13 km. à l'ouest de Pzawischte J, ia hauteur au nord de C aval-la, et toute la, plaine de Sarrsehaba. L'affirmation de l'état-major français d'avoir occupé li village d-e l'almisch est inexacte.Ce village, qui est situé sur territoire grec, a été, dès le début, aux mam$ des Français. FRANÇAIS PARIS, 24 août. — Officiel, 3 h., p. on. : Au sud de ta Somme en fin de journée après un bombardement très vif dirigé sur le Bois de Soyecourt l'ennemi a faut une tentative d'attaque à la grenade qui a été aussitôt maîtrisée par nos feux. Un peu plus tard au sud-est de ce bois une attaque qui se préparait a été prise sous nos tirs de barrage et n'a pu sortir de ses tranchées, lin Champagne jdusieurs coups de main sur des petits postes dans la région de Takvrre ont, été aisément repoussés. Sur la rive droite «fe lu, 'Meuec\ . l'ennemi a violemment bombardé les positions que nous avions conquises Mer entre Fleury et l'ouvrage de Tii laumont. Le chiffre des prisonniers faits au cours de ces attaques dépasse deux cent cinquante dont cinq officiers. Lutte d'artiUene assez vive dans la région du Clènois. Partout ailleurs nuit reiatiifement , calme. Aviation : Lp 22 aovt sur le. front de la Somme un pilote a t ta. qui par trois adversaires a réussi à s'en débarrasser et à en abattre , un près d'Athis, région de Hem. Dans la journée d'hier un albatros a été abattu vers Epoye (nord-est de Reims j. Deux autres avions à ia suite de combats ont piqué brusquement dans leurs hgnes, l'ur^en Champagne, l'autre dans les Vosges. PARIS, 2f aPût. — Officiel, 11 h., p. m. : Au nord de la Somme nos troupes ont attaqué vers cinq heures du soir les positions ennemies de la région de Maurepas et après t avoir enlevé d'un seul élan la partie du tilla-j ge que l'ennemi occupait encore et les tranchées avoisinantes elles ont, porté leur ligne à deux cents mètres au-delà, sur un front d'environ deux kilomètres, s étendant de la voit, ferrée an nord du village jusqu'à la croupe 121 au sud-est. Nous nions fait deux cents prisonniers au cours de cette Opération et ; capturé une douzaine de mitrailleuses. Au sud de la Somme la lutte d'artillerie se poursuit dans les secteurs d'Estrées et de J.thons. Sur la rive, droite de la Meuse l'entier:., « lancé plusieurs contre-attaques à la grenade sur notre nouveau front entre Thiaiunont et Fleury. Toutes ces tentatives ont été brisées }xtr nos feux. Nous avons légèrement progressé au-dessus de la lisière est de Fleury. Les combats de la journée ont porté à trois cents, dont huit officiers, les chiffres des prisonnier* faits fi clans ces secteurs. RUSSES PETROGRAD, 24 août. ■»- Sur le front occidental, l'ennemi a ouvert le 23 août vers midi un violent feu d'artiUerie contre nos positions à Toboly, sur la rive occidentale du Stochod, après lequel ses détachements passèrent, vers 4 heures de l'après-midi, à l'attaque. Ils furent toutefois repoussés par notre feu d'infanterie et de mitrailleuses. Sur le front de la Zolotaga-Lipa, des prisonniers ennemis capturés firent constater la présence de régiments turcs. ITALIENS ROME, 24' août, — Des expéditions de petite envergure, mais audacieuses, de nos troupes, nous ont fait conquérir de nouvelles positions dans la contrée abrupte et à forte altitude des Alpes Fassa. A l'entrée de la vallée Fassernica, nous avons occupé la hauteur 2353 an sud de la Cima di Cece. L'ennemi -parvint, par une violente contre-attajue, à en reprendre possession passagèrement, puis finit par être décisivement refoulé par nous. A l'entrée de la vallée de Cia, nos troupes de montagne ont pris d'assaut des retranchements ennemis le loiuj des versants sauvages du Cauriol et de la Cima di Cupola. Le long du restant du front, combats d'artillerie par intermittences, et activité des aviateurs, ainsi cfue des détachements de reconnaissance. Au cours du combat aérien au-dessus de Giirz, un de nos avions Niewport a abattu à coups de feu un avion ennemi, qui est tombé à llanziano, entouré de flammes. ANGLAIS LONDRES, 25 août. — La nuit jiassée, grands efforts de l'ennemi dans le but de regagner le terrain perdu entre la gare de (ïuil-lemctnt et Quarry (?). Après une violente canonnade, à partir de S heures 45 de l'après-midi, l'ennemi entreprit une forte attaque d'infanterie, si résolument,menée, qu'elle atteignit, par endroits, notre premier gabion. Après un combat intense, l'attaque fut complètement rejwussée partout, en infligeant de lourdes pertes à l'ennemi. Après l'échec de cette attaque, ce dernier déchargea encore, à '2 heures 30, une violente canonnade qui ne fut pas suivie d'une autre attaque d'infanterie.A pro.xir.i :.fi di V ou rrags de déft,ise -JJohen- sollem, l'ennemi bombarda violemment nos lignes au -itiquen d.e. arenuufes d 'enta. ptrz™jcc"-yKi cenoua complètement ; en aucun. cas, il ne parvint à atteindre notre ligne. Par contre, nous avons, en opérant une poussée au nord-ouest de La Bassëe, réussi à pénétrer dans les tranchées ennemies. LONDRES, 25 août. (Officiel.) — Six dirigeables ennemis ont entrepris, pendant la nuit dernière, de minuit jusqu'à 3 heures, par intervalles, des attaques contre la côte orientale et la côte sud-est d'Angleterre. Un chrigeable a pénétré vers l'ouest assez loin clans l'intérieur. Les autres ont effectué dl brèves invasions clans la région côtière. Le nombre de bombes jetées n'est pas encore établi. Comme on annonce, plusieurs bombes ont été lancées contre des navires qui se trouvaient sur la mer. Les dégâts occasionnés sont Insignifiants. Dans une localité, une station de chemin de fer et plusieurs maisons furent endommagées, ainsi que deux chevaux. A un autre endroit, deux maisons furent détruites. Jusqu'à présent, on a constaté que neuf habitants ont été blessés, dont quelques-uns mortellement. Des canons de défense sur terre et sur mer ont été en activité. Quelques avions ont entrepris la poursuite. Un aviateur a réussi à tirer sur -um, dirigeable à une courte distance. Celui-ci a toutefois disparu devant le poursuivant dans les nuages. } Dernières Depcches La dernière attaque des Zeppelins. Berlin,, 25 août. — .Le communiqué anglais signale simplement l'arrivée d::"s dirigeables et- leur lancement de bombes, et termine en disant ju'on ne connaît pas encore le résultat . Ce rapport- a été publié hier déjà, probablement en contre-partie au communiqué allemand, mais il n'eertî pas de nature à satisfaire le public anglais. La progression germano-bulgare en Macédoine. Berne, 2ô août. — L' «Echo de Paris»", considérant la situation militaire eu Macédoine, dit que, par suite de la marche progressive des 'forces, germano-bulgares le long du chemin de fer FIcwina-Bahitea-Eks-ehi, les Serbes, après deux jours de combat, ont été forcés de rentrer dans leurs positions plus au sud du lac d'Ostrowo. Cette marche progressive sur l'aile gauche des alliée, dit-il, n'est pas encore bien alarmante, mais donne néanmoins à réfléchir. Pertes anglaises. Londres, 25 août. — La liste publiée par les journaux de jeudi, cite 204 officiers et 4,252 soldats manquants. Anglais et Irlandais. Londres, 2« août. — Le «Daily Mail» annonce qu'aux fabriques di? munition de Shef-lield les ouvriers anglais refusent de travailler avec les ouvriers irlandais et qu'une- de ces usines a même dû chômer de ce fait. Guerre maritime et aérienne. Stockholm, 25 août. — Hier matin, un sous-marin ennemi a, sans aveatkeement préalable, déchargé une torpille sur le vapeur allemand «Schwab&n», qui ne naviguait qu'à un mille marin di? la eôtg; il ne fut pas atteint, mais, ■en somme, il y a encore là violation des ©a-lis territoriales suédoises. Amsterdam, 25 août. — Ce matin, un avion^ français, ayant à bord un officier anglais, a • atterri à Sehoondijk"- '(Zélande): Evénements sur mer Londres, 26 août. — Lloyd annonce que l-es voiliers italiens «Maria Drizzona» et «Canana» ont été coulés. Londres, 26 août. — D'après des nouvelles arrivées de Gênes, les voiliers italiens suivants ont été coulés au cours de3 derniers jours, dans les eaux des environs : «Ralmoral», «Rurasia», «Reguia», «Pacis», «Pamania» et «Ida». 11. •. . DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.') L'Angieierro et les pêcheurs hollandais. • Amsterdam, 25 août-. — Le nombre des bateaux de pêche hollandais retenus e"n Angleterre se monte à 121. Le ministre des affaires étrangères des Pays-Bas' l'ait savoir télégra-phiquement aux bourgmestres des ports d^ pêche qu'il attendait d'ici une semaine, la solution du différend avec l'Angleterre. Si le résultat était défavorable, le gouvernement s'interposerait pour rendre possible le retour des équipages. Les conséquences de l'ofïensive de ia Somme en Angleterre. Londres, 25 août. — Plusieurs journaux signalent que par suite des grosses pertes subies actuellement, la question des médecins et du persohnel ambulanoier devient de plus en plus urgente. Le manque de médecins ne se manifeste pas seulement dans les hôpitaux militaires, mais aussi dans la vie publique en Angleterre. Les journaux insistent pour que le gouvernement fasse au plus tôt venir les 500 médecins que le gouvernement portugais lui a, promis. De plus on enverrait en Amérique un© commission de la Croix-Rouge afin d'y recruter plusieurs milliers de médecins &t d'ambulanciers pour l'armée anglaise. Autour de la mort de Jîitchener. Stockholnfj 25 août. — Les autorités Scandinaves ont reçu une missive du département anglais de la marine demandant de faire d:a recherches sur la côte ouest du Jutland et de la Norvège, pour retrouver 1© cadavre de lord Kitcheuer. A ce propos en a de nouveau soulevé la question de l'endroit, où Lord Rit cligner s'est ùoyé. L' « Aftonbladet » apprend TJtt "TI*" TTCTp rm t7 'a U1I trouva le cadiavre die Lord Kitohener aux endroits vers lesquels l'amirauté britannique pousse ses recherches. Si lord Kitchener s'est réellement noyé près des îles Orkney ou Hébrides, il n'a pu être entraîné par le Gulf-stream que vers le Finnmark norvégien. La circonstance que les Anglais dirigent leurs recherches vers 1a côte occidentale jutlandaise et norvégienne où tant de cadavres de victimes de la bataille navale du Skagerrack ont été rejetés, fait supposer que lord Kitchener était probablement présent à la bataille de Skagerrack et qu'il y a perdu la -vie. L'Angleterre aurait gardé le secret de cet accident, parce que la seule présence de lord Kitchener à bord d'un navire de guerre devait faire supposer que l'Angleterre nourrissait à ce pioment des intentions extraordinaires, comme par exemple le forcement de la mer Baltique. L'Angleterre et les importations La situation eu France. — Une opinion. Nous lisons dans 1a «,Gazette de Cologne» ; Berne-, 22 août. — Le «Temps» rappelle aujourd'hui, à l'occasion dxi discours de Lloyd Georges, ^'énergie extraordinaire- avec la~ quelle les-troupes françaises soutiennent depuis six mois l'aesaut devant Verdun, sous un feu d'une violence sans précédent, quoique leurs propres moyens soient insuffisants et que leur artillerie lourde sc)>- inférieure à l'artillerie allemande. Maheureusement, la ' défense coûte des sacrifices exeessifs;les Français n'en ont pas encore fini non plus. On ne doit pas oublier que si leur but est atteint, il aura été payé infiniment trop cher. Le fait que l'Allemagne, après 25 mois de guerre, occupe encore des positions dans le territoire de l'adversaire, çt peut encore les défendre, quoi qu'elle doive tenir tête à quatre grandes Puissances qui lui sont supérieures en hommes et on matières premières et qui, en outre,' disposent de la suprématie sur mer, esA une leçon grave, décourageante. Lsg tabraoea qui suivent, ^nviron, trente lignes d'impression, ont été supprimées. La fin de Parti-clé fait ressortir que la France possède la» gloire impérissable d'avoir brisé îa re-rce offensive ennemie en 1314-1916, à la Marne, à l'Yser et près de Verdun. Cette gloire n'efface toutefois pas les fau-tes qu'elle a dû réparer. Les Italiens à Salonique. Berlin, 25 août. — On mande de Munich au «Lokal-Anzeiger que les troupes italiennes débarquées à Salonique n'ont été envoyées par Cad orna qu'à 'a condition de ne pas combaU ire contre des Allemands. L'Allemagne et l'industrie du tabac dans de Grand-Duché de Luxembourg. Luxembourg, 25 août. — Afin de sauver ■ l'industrie du tabac et des cigarettes, de la ruine dont elle était menacée, par suit© des prohibitions r^emment décrétées en Allemagne, le gouvernement allemand vient do lover-la défense d'exportation de tabac v-ers le Luxembourg; toutefois le transit des tabacs ©t sous-produits originaires de "pays autres que l'Allemagne, reste prohibé. Sur mer. Londres, 25 août. — Lloyd mande : La sohooner italien « Elios » a été coulé. - [ ye Année - N. 688 - £d, A ^ £1110 ÊMTiifES Samedi 26 et Dimanche 27 Août 1916

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