Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 December 1916
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s.n. 1916, 14 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xw47p8vm7c/
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.ABONNEMENT POSTAL, ÉD. ^ Bruxelles- Province - Etranger 3 mois.: Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux «le poste en Belgique et à r£«r.!Hger n'acceptent-que ces abonnements TRIMESTRIELS; cêux-ci prennent cours tes 1 Jaxv. i arra 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pourle3 .tleux derniers mois ou môme pour le dernier moi» 4e chaque trimestre au prix de : 2 Mots- i Mois rr.3,00-Mit.2.40 Fr.l.SMifc.t.28 TIRAGE : 90.000 PAR JOUR rriMw MIIHIMII m, nii ii - nin—— i Rédacteur en Chef : Maro do SALM Josurnal Qnofldleà Iffiiipsaiasii 1 Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS| ANNONCES — La ligna Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TIRAGE: 90.000 PAR JOUR La Proposition de Paix des Puissances Centrales LE DISCOURS DU CHANCELIER Le liseurs li Gkueelier A la séance du Reichstag, qui a étc ouverte à - h. 50, le chancelier de l'Empire a prononcé le discours suivant : Messieurs, C'est en raison de l'espoir que nous avions de prochains événements militaires favorables que le Reichstag n'a pas été ajourné à longce échéance et que le soin de fixer le jour de sa prochaine séance avait été laissé au choix de votre président. Cet espoir a été réalisé avec une rapidité presque iu.at-lendue.Je serai bref. L'entrée en guerre de la Roumanie devait dans l'Est enfoncer nos lignes et celles de nos alliés. Simultanément, la grande offensive de la Somme devait percer notre front dans l'Ouest, et de nouveaux assauts italiens devaient paralyser l'Auîriche-Hon gr ie. La situation était grave. Avec 1 aide de Dieu, nos veillantes troupes ont cr é une situation qui nous donne une sécurité plus pleine %t plus grande qu auparavant.Le front à l'Ouest se maintient. Non seulement il se maintient, mais il est mieux pourvu de réser-ves en hommes et en matériel, malgré la campagne roumaine, qu'il ne l'était préc^-amnieiit. Les mesures de prévoyance les plus minutieuses ont été prises contre toute diversion italienne éventuelle. Tandis que le canon tonne sur la Somme et sur le Karst et que les Russes se' lancent à l'assaut contre notre front dans l'Est, le feldtnaréchal von Ihndenburg, grâce à son incomparable g''nie et disposant de troupes qui ne sont inférieures à aucune armée des Alliés quand il s'agit de combattre ou de fournir de grandes marches,, transforme en possible l'impossible, et s'empare de toute la Valaehie ^CÇidentaie et de la capita.e enn: - ie. :ï v< n H'.a-"înWffg-Pe se repose pas : les opérations militaires C<v: 'nuent. » de c : z't\ 'tlçn s'en j3*ursuit. Assurément, malgré la grande rareté des vivres, nous nous en serions quand même tires aiec ce que nous avions-, mais maintenant notre séwiité économique est hors de question. I/héroïsrB8 «le nos sous-marins ajoutant ses résultats au« gKswts événements que je viens de dire, le fantîm» r» la famine que nos ennemis prétendaient lancer cwfcse aous, les assaille maintenant eux marnes, et 8» »» peuvent p<us s'en défaire. Lorsap* Sa Majesté l'Empereur, la première année de s**8H6 révolue, a adressé au peuple un manifeste, USre a prononcé cette parole : « Les grands événements é»nt aous avons été témoins imposent le ressetJ et raffermissent l'âme. » Jamais notre Emperei* m notre peuple n'ont changé de sentiment, et Maintenant ils n'en changent pas non pï«s>. Une direction géniale et des c-fforts héroïsme inouï ont créé une situat-i** te*»e comme lairain. L'espoir de l'ennemi, «ni escomptait que notre peuple se lass«»s&, a été déçu. Au milieu de la mêiée bruyante 6s» eenibats, le Reichstag allemand a aidé, par la 1»! sur le service auxiliaire patriotique, à créer un aowveau rempart protecteur. Derrière l'armée tpil combat se trouve le peuple qui travaille. &a f«»ee gigantesque de la nation- est appliquée à la réalisation d'un but commun unique.Non point un» f»ïteresse assiégée .comme le rêvaient nos ennemis, nais un vaste et formidable camp d'arme^ sciidemejtè établi et dans lequel s'entassent des ressources i»«îuisables, tel est l'Erapire allemand. Fermes et iidèles à notre alliance avec des frères d armes qui ent fait leurs preuves dans les combats sous tes drapeaux austro-hongrois, turcs et bulgares, ioÉiïférents aux clameurs de nos ennemis qui tanti» nous endossent des projets de conquête du monte, tantôt nous reprochent de pousser des cris d'sesj*rés pour appeler la paix, nous avons avancé résolument, toujours prêts à nous défendre et à frapper pour assurer 1 existence et le libre avenir' de nctie peuple, toujotuk disposés à prêter la main h ce yiix au rétablissement de la faix, notre force ne nsus faisant"pas perdre de vue noïte responsabilité devant Dieu, devant notre propre peuple et devant l'humanité. Nos ennemis ont écarté jusqu'à présent les déclarations que nous avons faites au sujet de nos dispolsifiens en faveur de la paix. Nous vouions au-jourd'hisi faire un pas de plus. La plus grave décision que Sa Majesté ait jamais eue à prendre est celle qu'il a prise le 1er août 1914 et que d'après la Constitution, il devait prendre personnellement: celle de «fermer l'ordre de mobiliser, à laquelle le forçait la mobilisation russe. Au cours de ces longues et dures années de guerre, l'Bmpereur nia eu que l'unique préoccupation de savoir comment, après que la sécurité aurait Clé assurée à l'AMenagne par la victoire, la paix poursai» "tre préparée.Personne ne peut mieux en témoigner que moi, qui porte la responsabilité de tous les actes du gouvernement. Avec ie sertinrent le r us profond du devoir moral et religieux qu'il a à remplir enverp son peuple et. au delà de celui-ci, envers l'humanité, l'Empereur a jugé fa moment venu tic peser un acte pacifique officiel et en parfait accord et communauté avec ses puissants Alliés, il a pris la résolution de proposer aux Puissances ennemies d'entamer des ï * pourparlers de paix. J'ai traTFinis aujourd'hui aux représentants diplomatiques des puissances chargées de défendre nos droits dans les Etats ennemis, c'est-à-dire aux représentants de l'Espagne, des Etats-Unis d'Amérique et de la Suisse, une note adressée à toutes les puissances ennemies auxquelles je les ai priés de la transmettre. La même formalité s'accomplit aujourd'hui à Vienne, à Constantinople et à Sofia. Les autres Etats neutres et Sa Sainteté le Pape seront également avisés de notre démarche. Voici le texte de la note : a La plus effroyable guerre que l'Histoida ait jamais connue sévit depuis deux ans et demi dans une grande partie du monde. Cette catastrophe que n'ont pu conjurer les liens communs d'une civilisation millénaire, atteint l'humanité dans ses acquisitions les plus précieuses et menace de ruiner les vastes progrès intellectuels et matériels qui faisaient la gloire de l'Europe. L'Allemagne et ses alliés l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie et la Turquie, ont démontré au cours de la lutte leur force invincible. Elles ont remporté de formidables victoires, bien que leurs ennemis leurs fussent supérieurs en nombre et en matériel de guerre. Leurs lignes demeurent inébranlables malgré les attaques chaque jour réitérées des armées de leurs ennemis. Le dernier assaut qu'on leur a livré dans les Bakans s été rapidement et victorieusemenit œaîtrisé.Les récents événements donnent la preuve qu'il est impossible en continuant ia guerre de briser leur résistance et qu'au contraire la situation les autorise à escompter de nouveaux succès. C'est pour la dé-feise do leur existence, de leur développement et de leur liberté nationale que les Puissances coalisées ont été forcées de prendre les armes. Les raids glorieux de leurs arœô-.s n'ont rien changé à ce fait initial. Elles ont toujours gardé la conviction que leurs propres droits et leurs légitimes; exigences ne se trouvent en aucune manière eu contradiction avec les droits des autres nations. Elles ne poursuivent pas le but d'écraser ou d'anéantir leurs ennemis.Fcrtes de la connaissance qu'elles ont de leurs forces militaires et économiques et prêtes à continuer jusqu au bout, s'il est nécessaire, ia lutte à lai; !•-;;» un 1er. r. c«4ralvtrc&, iraisariœvcs en r.rû-rrs temps ."a d? r.ony-?tiïî, " sions ci sang et dè mettre fia aux horreurs de la guerre, les quatre Puisiaàces cotisées offrent d'entamer sons detai des pourparlers de paix. Les propositions qu'elles déposent en vue de ces pourparlers et qui visent à assurer les droits légitimes^ t'honneur et la liberté de développement de leurs peuples, constituent, suivant leur conviction, une base adéquate pour le rétablissement d'une paix dit-rable.Si malgi-' cette offre de paix et de conciliation, la guerre doit continuer, les quatre Puissances coalisées sont résolues à 1a mener victorieusement jusqu'au bout, mais ils en déclinent solennellement toute responsabilité devant l'Humanité et devant l'Histoire. Le gouvernement impérial a l'honneur de prier le gouvernement de... par l'intervention de Votre Excellence de bien vouloir porter cette communication à la connaissance du gouvernement de... » Messieurs, En août 1914,les ennemis en snt appelé à la force par - îa décision de la guerre mondiale.Nous, aujourd'hui, nous en appelons aux sentitneiïts d'humanités Nous attendrons de savoir quelle sera la réponse de nos ennemis avec le calme que nous donne notre force •à l'extérieur et à l'intérieur, que nous donne une conscience pure. S'ils nous opposent «r. refus, ils se chargeront devant le monde du poids de tous les événements terribles qui surviendront. Alors, une sainte colère s'allumera de nouveau dans tous les ceertrs aliem->ids, jusqu'au fond de fa plus infime chaumière, contre des ennemis qui, pour satisfaire leurs projets de destruction et de conquête, auront refusé de mettre fin à ce massacre d'hommes. En cette heure marquée par le destin, nous avons pris une décision grave de conséquences, empreinte du sang des centaines de milliers de nos fils et de nos frères qui ont sacrifié leur vîe pour le salut de la Patrie. Dans cette lutte entre peuples qui a donné le spectacle de toutes les horreurs, mais qui a fait apparaître aussi comme elle n'était jamais apparue jusqu'ici la grandeur de 1a bravoure et de la volonté humaines, it est une 'limite suprême qu'il est impossible au génie de l'homme et à son effort physique de dépasser. Dieu jugera ! Nous marcherons droit notre chemin, résolus et sans peur, prêts au combat, disposés à ia paix. LA GUERRE teaffisiiifMls HHdtt ALLEMANDS PROCLAMATION k L'ARMEE Sa M. iesté t Empereur a décrété le proclamation i suivante: : Se -Jais ! Arsiïïiës du sentsn-sesît de Sa Victoire, , «ise ïous avez c«rsî?ï«$e par wûïre vsii-Sance, fcio! et les Souverains «les 7iet&les •Etats alSâés, avons fai* «ne offre e!e pasx à B'ènnemï. Otne Se rçjjâ s'y rrîîache so?I aiisinS par îâ, est chose encore incertaine. Vous tSiev-es contmuor, avec l'aide de Blea, à tenir icêie à i'ennsmf et à ie battre. Grand quartier généra!, 12 déc, 1918. GmLAUSVÏE 3. R. La procla >., > qui pt v.V a (té adressée également à la marine impêria'ÊL'avec le passage complémentaire snb'cmt : F Cet ordre s'adress») égaSaîMesirt à Ma Marine, qwî a consacra toutes ses forces avec fitieêité et eftic^csî© csaiss îa lutte cos«ïsiMï%e. BERLIN, 12 décembre : A l'Est et à ÏOvcsl^^^m crén.'uicnl important. Dans la (Jranaeml^^Ê0oi.s continuons à les Russes et les Roumains. BERLINj 12 :çer,ibi • - Midi : i tiaam; tle la gaerre a l'Onest. Groupe d'armée ci» prince héritier finpp-reciil île Uaviere : Sur ie champ ae bauiii c de la Somme l'activité eombattive ac l'ai tihenê~pmfsiiiérabiement ra.enlie depuis lin novembre, a ai cint ««tas l'aptès-ntiét, de noM'cau, une airginentahca d'intensité passagè:e. Grouno id'arnKt; au Ksonjninz alle>uaua: Sur la rive orientale de ia Meuse et ci proximité delà Mosctie, rigoureux ]Ci x (i'ari.Uerie el de lance-mines sans acirrit' d't ,'eiic. lUeairu de tu tjuerré a l'est ; Front uu uenui. • toid-iuiireeuul prince l.e«)iJ«ttl ue !:. • .we : Des entreprises ae pwromLes couronnées de succès sur le Siochoci, no •: reuse&iés précieusment par la captas de pr.zor :.c-s, sur la répartition aes forces russes. t ntiu du gèr»èrfs|-coîonef arcbiflttc iosepft. Dans ics Carpathcs boisées? sur le Smotrec et la Baba Ludo: ,i, emsi quf-.z cours ae la nuit dans ifi aceienr ae Jttes.c. r.r.ct'y, ae vi^outeuses attaques réitérées ont été topicû.em repoussées par des troupes alleman d s et austj-o-iiongt ases. De même des deux côtés de la va l'a du T>o,osùI les Russes ont fait aster eau à Kouvçjju ces hommes et deS-muni-rr. il,' din raid cjfë&e.i au nord ce ia L iera, 10 Usas Ce ha m. s- / : ?urs < 1 :t.s ont ra me ci' -, i ! cl ;. id i e . . L ,10 prisonniers et 3 mu, riLe::fes. x 1P- délogf s d'une hauteur knlevée par eux dernièrement. tiruajle u'aniieu »m le'tlii; rechal mènerai von Martii'i'nii t ; Le combat progressé s'-u le front entier, l'rziceni et Mizil sont en notre''pouvoir. Le groupe d'armée, pat ticulièrement la 3me armée, a capta ri au cours des derniers trois jc.rs plu.s lie 10,000 prisonniers, plusieurs canons et bCM.éoiip de matériel de campagne.front mnréiltm'.on : Avec exaspération, les troupes de l'Il n'ente, sur. tout ies Serbes, s iumceni tourne liment contre les positions germano bulgares sur les deux rivers de la Czcrna. Lga'ement hier eues y ont sttbi de nouveau un grave et sanglant'échee. AUTRICHIENS Yî: nrfe, 12 AVc-mbre. — L'^ntpe^ruv Charles a d»-erét« 1» proclau-ifioii suivait^ a l'année et à la ilOUe : \ iiN's soltlafs <!»■* l'année c) tV' la flotte î o Grâce au »toi«ç h: nvuii att) Vieti, grâce a vetre bravoure et à votre jïf -."*.vru»ee, atBSi qu'à etlto «ie. nos alliés, une siutation a été ciééifi «jui no iaiss" pîs.iï paraître «ionteuse notre vktoire finale. Mùs par te lit «-'r dé rendre i'"'S hieriîaits de la pai\ aux peuples, per-séiérant eourrtjieiisentent dans cetfu époque d.Fiu'iip, Nous avons, Moi et Aïrs illustres alliés, entrepris une tentative 'afin d'amen» une p;ix honorable. « Se prie "a ï'oîit4>tiiss - ni, ftn'31 aceoni-p«;jue Ma dé«arelv> «5e s;i bénédiction. .5'ai toutefois îa pertitr.de q«e vons conSno» r»"1/. a «xintbatire avec -v ntèttw liér -,stîK>, jusqu'à la conebi-ion de 2a paix» ou jusqe'à ce qtte voi» ayr-z mis fent;' ut'.i «t'éi-.i de nuire. » (Signé) OtARIJElS. VIENNE, 12 décembre : llieâtra de ia ijucrre à f'Est. Groupe d'armée dû ïelâmaréchal général von 'facïv-niîcn : Dans !a Valechie, les forces de combat coalisées. se sont avancées jusqu'à, la ligne Urziccni-Mizil. JourneÏÏemeni on amène plusieurs milliers de prisonniers.Front «lu ef)lon '-«jénér d arefticlnc Joseph : L'activité d'attaque resse dans la légion à l'ouest et an nord-ouest d'Ocna n'a pas atmitriié hier. Parfont fennemi a été repoussé; une contre-attaque nous a vain d'annihiler un succès local qu'il avait remporté hier. Sur la fiaatêar en croupe de Vale-T'airta cl an nord-ouest de celle-ci, l'ennemi-a prononcé une violente attaqne aux premières heures du four. Un tissa'.tl en masse commencé à m heure du matin sans fen d'artillerie préparatoire, fut suivi, entre 3 et 4 heures, d'assauts précédés d'une vio-pnfe canonnade. Les coîcnnes russes s'écroulèrent set devant ftos obstacles, grâce à fa violence de notre infmterie et éi Vexcellente prestance de noire Artillerie; elles s'affairent dans tes positions de 'départ. Dans la région de la Lndmva et sur te Smotrec, plusieurs fortes ai; qtfes restèrent également infructueuses.Front «lu leldmaréeftal général prince Léopold de Bavière : Rien d'important à signaler chez les troupes impériales et royales. Théâtre de la guerre italien. llicdfre do la guerre Sud-Est. Rien à signaler. BULGARES SOFIA, 12 décembre : t roui macédonien : Dans la région de Bito-Ja, rien à important. Dans la courbe de la Czema, violent feu d'artillerie contre nos positions entre Dobromir et Makovo. Une attaque ennemie contre les hauteurs à l'est de Paralovo, a été repoussée, avec des pertes sanglantes pour l'ennemi, par le courageux régiment allemand n .45, partiellement après un combat de grena-aes à main. Aux deux ri -es du Wardar par endroits iaible et par endroits violent feu de l'artillerie ennemie.Vive activité des mïateVrs ennemis au-dessus de nos positions el au-dessus de nos communications d'arrière. Près d'Udovo le lieutenant uon Linkel a abattu, après un heureux combat aérien, an aéroplane français ,dont le pilote, le sous-lieutenant Jilot, fui blessé, tandis que l'observateur, le sous-Ueuteant Suliy fui tué. Au front de la Bclasitza, feu d'aitilleric ennemie inefficace contre ia gare 948. A la Strnma, faible bombardement cnncnit sur toute la ligne. t'roui, roumain : Dans la Dobruàscha Uis faible canonnade. Nos troupes ont occupé la rive roumaine opposée du Danube entre Tulrctk e et Cernavo^a. Dans la Vala-chie orientale, les armées coalisées avancent sans cesse. TURCS CONSTANTiNOPLE, 11 décembre. Officiel. — A u front du Tigre, nos aviateurs ont tancé lcs bombes sur des hangars et sui aes api arciis ennemis. Ils ont toicé deux avions, qui venaient ae s'êiever, tt atterrir. Sur Lcs auiies fronts, aucun événement important à signaler. FRANÇAIS PARIS, lLdécmbre. — Officiel, 3 h., p. m. : Canonnade intermittente eu suti de ia Somme. Nuit calme partout ailleurs. I PARIS, U aécemvre. — Officiel » ' h., p. m. ; Au co.iirs de ,a jo rnce lutte d'artillerie violente i C.:ns la région de ut Vii.e-aux-boi$ (nora-ouest de ixtinis/ a aens te scwiir cia Dovaumonl. Un coup ae main exécuté par noi.s sur tes tiernc-aées adverses au Bois-le-Prctre t ouest de Por.hct-Mousson), a aonnë ae bens résultais. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 11 décembre. — Officiel ; Arwee d'orient ; Au cours u c la fournee du 10 décembre, les attaques des troupes athées dans le secteur nord de Monastir ont été génees par le mauvais temps. Les Germano-Bulgares ont opposé une résistance acharnée. La lutte a éié particulièrement vive aa nord de la côie 1050 où une hauteur attaquée par les Russes a passé de mains en mains, l'ers ie village de Vlak ir nous avons progressé d environ 500 mètres. Sw le reste du front la pluie el le brouillard ont suspendu les ojj talions. KuastèS PETROGRAD, Il décembre (officiel). — Notre position élague dans la région du bois de Buka-iùivtce a été piise sous le feu continu de l artillerie ennemie, hier après-midi ce 12 à 4 heures. An sud-est ae l'cmorjany, dans la région de Ja-•essorvska, l'ennemi a essayé- d'avancer en ordre dispersé; il a été repousse par le feu de nos éclai-rctrrs.A 6 versfes à l'ouest de Dzembrony, l'ennemi avait té-, ssi << faire reculer une de nos compagnies avancées; r. son ionr, i! a été repoussé plus tard par cette même compagnie, renforcée d'une autre; notre position a ainsi été j établie. Une nouvelle attaque dirigée p-.tr l'ennemi car.irc ces mêmes troupes a échoué. Dans ta région, de Kirlibaba, l'ennemi, fort d'une compagnie, a prononcé une attaque que rions axons repoussée par notre feu. A proximité du village de Valeputa el dans la vallée du Trot us, l'ennemi résiste fortement; noire offensive se heurte à un violent feu et à des conlre-attaques qui n'ont cependant aucun succès„ Dans les i gions uioniagneuses, de fortes chutes de neige, accompagnées de gel violent, entravent-série usent nt les opérations militaires et les mouvements des troupes. Le 9 décembre, au soir, l'ennemi a attaqué et repoussé les Roumains sur ia route de Pîoêsci-Mizel, à mi-chemin de Ploesci cl de Bnzea. Le lendemain matin, les Roumains ont rétabli la situation primitive, grâce à une centre attaque. Le combat continue.Sur le Danube ci dénis-la Dobrouàscha, duel d'artillerie habituel. ITALIENS ROME, U décembre. Officiel. — Au front du Trentin, le mauvais temps a entravé l'action de l'artillerie. Dans le courant de ta nuitdernière, sur le Carso, vous avons repoussé immédiatement un détachement ennemi qui tentait d'attaquer à Vimproviste un de nos rein nrheircnts éiahli dans le secteur de Boscomqlo (iftuli Log). Hier, rat'iltcrie e, > cime a bombardé plus violemment que d'habitude noire position élabBe sur la hauteur 14 '. Au cours de la nuit, tandis que desKdétachements ennemis prononçaient des attaques de diversion contre les hauteurs 205 et 144, d'autres détachements attaquaient nos ouvrages de défense établis dans le secteur de l'Adria. L'ennemi a été repoussé; il a subi des pertes sérieuses en laissant quelques irisonniers entre nos mains. ANGLAIS LONDRES, 11 décembre. (Officiel). — Hier soir, nous avons prononcé avec succès des attaques à l'est de Neuviile-St-Vaasi et au sud-est d'Armen-iicres. Nous avons détruit une position ennemie di mitrailleuses el fait des prisonniers. A l'est de La Boulitlerie, une tentative d'alfaqtu brusquée de l'ennemi a échoué. — i.irn.-irr-ntsaui»-i '■ .. . Derrières Dépêchés La ârèce et ftrsïenie Londres, 11 déc. — On mande de Rome au «Daily Telegraph» que d'après des ûepôches privées d'Athènes des préparatiis militaires étendus ont lieu dans toute la Gi-cce et que les cne\ aux et les chariots sont réquisitionnés. Athènes se trouve en état de guerre. On ne voit plus de venizeiistes. Les prisons sont remplies. Le «Tintes» roar.de de Syra : D'après des aépê< ches reçues d'Aihènes, la ville est calme. L.es .pré^. peraiifs militaires continuent. On dit que 20,000 hommes se trouvent à Athènes et aux en (virons. ' Les ambassadeurs des Alliés ont demandé une explication concernant cette concentration de troupes; Lambros a répondu que ces mesures avaient é.é prises pour le maintien de l'ordre. On s attend à une note des Alliés où l'«Mi exige entre autres la mise en liberté des prisonniers vénizélistes. Les journaux gouvernementaux disent que la démission du ministère actuel est également exigée dans ta dite note. On estime en général que le Roi refusera ces exigences et se rendra à l'intérieur du pays. Le générai Palonkas, qui avait été rappelé do jauma, sur la demande des Alliés, y est retourné jeudi, afin de prendre les mesures nécessaires. La presse gouvernementale déclare que 1600 vénizélistes ont été arrêtés. Le bourgmestre d'Athènes et 188 autres personnes ont été mises en accusation pour haute trahison. Les colonies des Alliés ont qustî_• Athènes Les Français se sont r;> jus c-n Crète. La r.Huation en Grèce. Milan, 12 déc. — Le « Secolo » apprend d'Athènes que des négociations dont le but est d'éviter ua confhf, ont lieu actuellement entre le ministre d'Italie, M. Eosdari, et le président du conseil grec, Al. Lambros. M. Bosdari aurait exposé à M. Lambros la point de vue de l'Entente, qui craint que 1 arnrée de Sarrail ne soit attaquée dans le dos par les Grecs. M. Lambros a répondu que la Grèce était prête à> donner des garanties réelles, qui consisteraient dan le transfert de ses troupes en des régions, d'où la danger d'une attaque serait complètement^xelu.Par contre l'Entente protégerait la Grèce contre les révolutionnaires. On dément les bruits de retraite de M. Lambros et de convocation de la Chambre. Le gouvernement a pris des mesures en vue d'aesurer le ravitaillement pour le cas, où le blocus traînerait en longueur. Le ministre de l'intérieur a déclaré que Tes stocks de farine et de blé, ainsi que d'autres articles d'alimentation seraient suffisants pour longtemps.L'agence Rcuter annonce que la note de l'Entente à la Grèce a dû subir une légère modification, de sorte qu'elle n'aura probablement été remise que lundi.Il ne serait pas impossible qu'une seconde note suivra, dans laquelle les exigences de l'Entente seront formulées de façon plus détaillée. Il est probable que les puissances de l'Entente exigeront la démobilisation complète, le rétablissement du contrôle de l'Entente sur ia poste et le télégraphe, ainsi que la mise en liberté des venir.-listes. On mande de La Haye qtfe dans une dépêche a-dressée à ses représentants diplomatiques à l'étranger, le gouvernement grec a déclaré qu'il est absolument faux qu'au cours des troubles d'Athènes des vénizélistes aient été tués. L'enquête qui a lieu actuellement démontrera par contre l'existence d'un complot antidynastique tramé par les vénizélistes au moment où se sont produites les collisions avec les troupes de l'Entente. Le bïoeus de la Grèce. L'agence Stefani annonce que le gouvernement grec a protesté contre ie blocus de la Grèce. Nouvelle nomination «te l'Amirauté anglaise. On mande de Londres que l'amiral Sir Ceci! Bur. ney vient d'être nomme second lord de l'amirauté. Accord gréco-turc. Berlin, 12 déc. — On annonce de Milan aux journaux de Berlin, qu'un accord a été conclu entre le gouvernement du Roi Constantin et la Porte, réglant tous les différends restés en suspens par la guerre des Balkans, entre les deux puissances du Balkan. Amsterdam, 12 déc. — L'homme de confiance de la « Gazette de Voss », à Londres, annonce que les hommes nouveaux appelés au pouvoir, comptent sur une intervention de îa Grèce en faveur des puissances centrales. Ilomniajj-ï <! Hindous urg à S. fil. l'Eaipourur. Berlin, 11 déc. (Officiel). — Après sa conférence journalière au sujet de la situation, le général feld-maréehal von Hinder.burg, en sa qualité de plus ancien général en activité de l'armée prussienne, s prié Sa Majesté l'Empereur, au nom de l'armée, d? bien vouloir prendre lui-même la grand'eroix de l'or, dre de la Croix de fer. Le général feldmaréchal von Hindenburg a fait remarquer à cette occasion conit bien l'armée devait par ces temps graves à soa, chef suprême. Sa Majesté a répondu en promettant au feldmaréchal de lui donner satisfaction, 3mo Année - N» 796 - EgL A OifilËiiiTliiES Mercredi 13 et Jeudi 14 Décembre Î916

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