SfZL**"** *»«« WWWUWM» ^CIJJQ GEMIMES EDITION B LUNDI s billet ISM LE BRUXELLOIS -^^^502,5î"3^w"3S;3^,a;EC:r<i"X'fcï J ï aa, 12 francs. - 6 mois, 7 fraaes. - 3 mois, 4 toes ' ï moiSp 2 feanes .... Jonrnal C2~o.otlca.io2a ïn ri ■* REDACTION, ADMINISTRifieiNi, PUBlïGïTg 45< Fme< BEeao-iPi S*nc&x®:ia®œ ^&32?œ:T&r^ZLZiiï}?>a -.îa> ■r-'-'ajpjm -«ar ...-.-. . AWJsroiwcKs ; Faite-Divers» la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, I kmm Petites annonces, la ligne 20 centimes Lé Japon et l'Europe s» n Ji*& ^®PuiB,la demies guerre victorieu-se (,1e I.7O0) contre les Russes,-est en train d'évo- que' °U moin-8 cl<3 PasSKr wur une phase crit-i- La génération précédente introduisit les idées européennes avec les perfectionnements et l'industrie de I Occident. C'est la génération actuelle I . "-«.«'le les fruits de cette culture nouvelle mais qui en même temps, en ressent l'influence morale Or, le Japonais qui a vécu à l'étranger qui a lu les penseurs occidentaux, ne peut plus accepter 1 enseignement officiel qui exalte les vertus .surhumaines de l'Empereur — le Mikado ,r,"lac'tèll saci'é de l'obéissance aux parents et obligation pour la femme d'être uniquement une bonne epouse et une bonne mère. Mais 1 intention de la pensée extérieure n'est même pas nécessaire et le, Japon se trouve de par des conditions intérieures forcé d'évoluer Le rigide codje de la famille ne cadre plus du tout avec les usines modernes, où la main d'oeuvre est. exploitée a outrance comme au début de l'industrie en Angleterre, Le code officiel est désarmé en face des problèmes comme la misère, la surpopu-dation des vill-es, etc. Le pouvoir croissant de-la richesse est aussi un la 11 nouveau. ; Le prolétariat japonais n'a pas devant lui, actuellement, une «habitation»» dans laquelle i] puisse s installer. II faudra que le nouvôir passe des mainsdune oligarchie a celle du plus grand nombre, il faudra que dans la famille la volonté I des parente ne soit pas tout, mais que l'individu ! ai! aussi des dro"' .. ■ 1 v 'a,ux cllefa .l'aponais modernes qu'incom- S H;* la iat IS ?douti!lÉ cl° S«ide>r le Japon dans j '1 U!.' vtUt'- *! ll1 ( " 'K-aicntde» 1 !■ -i,-- oetanK i -L-.-' -r ' ■ 'T-Vnr, * [iiî-iiilme, lùais il -n'v a aucune raison pour en . Jouter. II faut remarquer qu'au Janon le développement de l'indépendance et de l'initiative dans le peuple a. eu une influence très heureuse sur l'ou- j mer japonais, car ce sont précisément là les qua- j ités qui lui font le plus défaut. L'intervention de l'empire de l'Extrême-Orient ! :lans la guerre européenne s'est expliquée par le j raité conclu avec l'Angleterre. En effet, le Japon 1 conclu, en 1901, un traité avec l'Angleterre, lont certaines stipulations sont dirigées contre ' la Russie, d'autres contre, les Etats-Unis d'Amérique. Ces renseignements ont été donnés dans ail article paru' un an avant la guerre dans le journal japonais Nippon, et dû au comte Ilyashi, incien ambassadeur du Japon à Londres. Pendant la guerre russo-japonaise (1905), l'Angleterre a gardé envers le Japon une neutralité bienveillante. L'Angleterre devait intervenir seulement. dans le cas où la Russie aurait annexé in territoire japonais. D'autre part, le Japon devait Intervenir en faveur de l'Angleterre dans le :as où les Russes auraient envahi les Indes. .Ce traité a subi trois modifications, dont la der-lière ,en 1911, alors que les événements en Chine mposaîezjt un changement dans la politique de ° 'Extrême-Orient. : Le traité qui ne stipulait pas une assistanc année réciproque, devenait de plus en nlus impo pulau-e. Cette, impopularité a atteint son combl ■ en automne 1913, lors de la révolte de Nankin lorsque 1 Angleterre .s'est, opposée formeliemen aux projets japonais. Le Times attaquait les Ja ponais d une façon si dure que le ministre def i Affaires Etrangères de ïokio demanda des expli-| cations à Londres. J;e même langage était terni I' fUVTT7S 'e *'.aP°'n> en dehors d'autres journaux, pai ,a n estminiter Gazette, l'officieux du ministre de { JiiXtérieur. D autre part, en septembre, un journal de To-Juo annonçait que la Bussie n'approuvait pas la politique japonaise en Chine et qu'elle était d'accord la-dessus avec l'Angleterre. A celte provocation, Ja repense du Japon ne tarda pas. La -tussie et 1 Angleterre étaient attaquées par la presse -japonaise de telle façon quelle Gouvernement de lo,ao sé vit contraint de confisquer plusieurs journaux, parmi lesquels se trouvait aussi le /»irokou, de nuance modérée. Des réunions publiques durent être interdites et les ambassades des «eux puissances furent gardées par l'armée pendant des semaines. En dépit de la sévérité de la censure, les journaux .continuèrent leurs attaques. La fameuse revue scientifique lorosu \'Çhoho publia, sous la signature d un professeur universitaire, un article sur la nécessité d'un traité entre le Japon et l'Allemagne . Et dans cet article, le professeur japonais prédisait là chute de l'empire colonial anglais dans lo cas où ce traité avec l'Alk-mao-ne vienrtrait a être, conclu. Cette idée s'esti tellement ancree dans i. opinion publique japonaise qu'en "V'ÎS _UnJui;iu ?? N 'ngt-cinq ans de l'euipe- ' "M101,1!1? parla lemande; des sociefeîi'îi'èAK:.iîo-japonaises furent même fondées à cette occasion. Les rapports avec la. Russie étaient encore plus refroidis, car avec elle il n'existait aucun traité. Le fameux traité dont on parla tant n'existait pas. La vérité est que le 4 novembre 1912, la Russie signa à Tokio un traité de commerce avec le Japon, traité qui réglait aussi la question dés marques de fabrique, ainsi que les intérêts commerciaux des deux pays en Chine. Le 3 mars 1913 le ministre de l'extérieur, Ka-to, répondant à une interpellation à la Chambre, dit qu'il n'existait aucun traité seçret avec la Russie. Mais depuis les choses ont changé. L'Angleterre a dû modifier le traité passé avec le Japon et actuellement ce traité est (offensif et défensif en temps de guerre; c'est ce qui explique l'intervention armée du Japon dans la guerre actuelle où l'Empire du Soleil Levant a surtout fait ses affaires en imposant son protectorat, à la Chine pour mieux se préparer à sa lutte prochaine prédite par le maréchal Nogi, vainqueur de Port-Arthur, contre les Etats-TJnis, ses rivaux dans le Pacifique. THOMAS JOXESOO. Lises ©o TROISIÈME PAGE les derniers télé-grammes arrivés pendant: la nuit» DÉPÊCHES- LE BLOCUS Londres, 2 juillet. (Reuler.) — Comme l'annonce Lloyd de Baltimore jflrlande), la barque Thistbanls, en route de Bahia Blanca avec du froment, a été torpillée hieir soir piv..; de Fastnet.Une ]iariie de l'équipage a été débarquée. Londres, 2 iuillet. — Le destroyer Lightning, qui a été endommagé cette nuit par une mine ou une torpille, est en ce moment au port. 14 hommes de l'équipage manquent. Le Lightning est un vieux navire de 320 tonnes, construit en 189-3. Londres, 2 juillet. —Le vapeur anglais Lomas. en route de Buenos-Ayres à Belfast, avec un chargement de maïs, [i été torpillé a 35 milles à l'Ouest des îles Scilly. L'équipage, a été débarqué à Mil-ford.Copenhague, 2 juillet. —Le Berlinske Tidende , apprend de Pétrograde via Paris, qu'un sous-marin russe a coulé un croiseur ennemi dans la Baltique. Ce croiseur s'occupait à poser des mines à la côte russe. Nous, apprenons à ce"sujet, de source bien informée, que cette nouvelle est complètement inventée. Londres, 3 juillet. — Comme l'apprend Renier de Westliartlepool, le vapeur anglais Wd-bury, 3,591 ' tonnes, en route pour Queenstown avec un chargement de sucre a été coulé à la côte irlandaise par un soi}s-marin. Londres, 3 juillet. — Comme l'apprend Lloyd, de Lizzard, les vapeurs anglais Cancostan, 4,65(5 tonnes, et Inglemoor, 4,331 tonnes, ont été coulée, hier matin par un sous-marin. D'après une autre nouvelle de Lloyd, de Cre^'Upad, ]e schop-ner anglais L. C. Towar, sn route de Pairsbo-rough à Newport, a été torpillé. Neuf hommes de l'équipage ont été pris à bord d'un vapeur de pêche et débarqués hier à Crookbaven. JljA GUERRE SOUS-MARINE Londres, 2 juillet. — (Reutpr.) — Le vapeur de pêche belge Président Sievers, oui se trouvait dans le voisinage quand VArmenian fut torpillé, prit à bord cinq canots boa (lés de niajinç. Le capitaine de VArmênian déclara : Le sous-marin nous fit signe d'arrêter en tirant un certain nombre de coups de feu. •T'étais à 4 milles en avant et je continuai à faire vapeur ; nous fûme3 bombardés. Les obus tuèrent plusieurs hommes, d'autres furent j lancés par-dessus bord. C'était une chasse insen- LA GUERRE 3 HUljLilViAWDS Berlin-, 3 juillet. — Le Ncd Deutsche Allge-; même Zeitung publie au snjt des balles dum-aum chez les Russes : au enrs d'un interrogatoire de prisonniers, le 18 jui, à Johannesburg,, un prisonnier du régiment P'tohrtmsU a décla-: te: Je ms qu un officier de >,vn peloton, <le premier lieutenant 1 Vasnoioitch. coupa les pointes de lo cartouches et les tira hnmême. lil commun-da ausst aux soldatd'en, fan, de même. J'ai entendu moi-même l'ordre quedonna l'officier à ses soldats. Je vis ensuite quedeux hohmes coupa en t, les pointes. Je peux frire mon serment à ce sujet. Le prisonnier a fait ,ette déclaration volontairement, sans coniraine aucune et sans être aucunement influencé. AUTRICHIEî-S Théâtre de la guere russe 1 ienne, o juillet. — (Hier.) — Dans des com->ats acharnés de plusieurs joA-s,'les troupes coalisées de i armée Linsingen mt chassé les Russes de leur position très forChmt retranchée de yrnua-Lipa. En aval de- FM&ou>, l'ennemi qui se relire dans la direction^-■ l'est, est poursuivi sur toute la IVqne. Il a dAlveau subi des per- ? tes considérables ; 7,7Gô hohmes ont été fciits prisonniers dans ces combM iet 18 mitrailleuses ont ete capturées. Les combats au nord continuent encore, conjointement Au Dniester, rien d essentiel n'est arrivé. M -Pologne russe -les troupes coalisées se battent- entre la Vistuie et e 1 ug avec des forces coinid,'râbles russes au ruisseau de Por et au W vznice. Nos armées attaquent partout. A l'ouest de la Vist-wle, nos troupes ont attaqué les positions ennemies près de 'larlow. A 5 heures de l'après-midi, un point d'app-ui au nord de la localité a été pris. Dans la soirée, le restant du front d'attaque se fraya un chemin jusqu'à distance d'assaut et y pénétra la nuit dans la position russe. L'ennemi se retira en fuyant. Dans la poursuite, Josefow, à la Vis-twle fut pris. I^es Russes furent également chassés des positions au sud-est de Siene et 700 hommes furent fait prisonniers à cette occasion. Théâtre de la guerre italien Hier, l'attaque italienne contre le plateau de Dabordo a été renouvelée. Après des préparatifs d artillerie lourde ayant duré plusieurs heures, plusieurs poussées en avant de l'infanterie s'exécutèrent •entre Sdzaussina et Vermigliano. Toutes ces poussées ont été repoussées, avec des pertes considérables pour l'ennemi. Des attaques faibles préalables contre une partie de la tête de-pont de Goerz et dans le territoire de Km ont été également repoussées. I\'os troupes héroïques se maintiennent comme avant dans leurs positions primitives conservées. Les combats d'artillerie \ continuent sur tous les fronts. ITALIENS 5 •: Rome, 2 juu'let. — Dans le territoire de '1 o- . noie, notre artillerie a ouvert le feu contre les positions près de Môntieello et Saccarano ; elle dispersa des détachements ennemis qui s'occupaient de travaux d'organisation pour la défense. Dans la vallée de l'adoa, des patrouilles d'officiers, poussèrent audacieusement jusqu'au Selkofel où l'ennemi préparait des travaux de retranchement, et des ouvrages souterrains. Notre artiKerie balaya efficacement ces travaux. Dans la Carinthie, l'ennemi exécuta des attaques violentes contre, nos positions du défilé Monte-Croce et du Petit Pal ; il utilisa des bombes lumineuses et lança, des bombes avec des gaz asphyxiants. Il fut refoulé sur les. deux points. Nous dispersâmes,par\ notre feu d'artillerie, l'ennemi qui s'établissait sur le versant septentrional du Frèikopfel, du Grand Pal et sur la crête de la vallé Bomba.teh. Nous reprîmes avec succès le feu contre le fort, Ilensel. Au bout de la vallée de Resia, la position importante de Banisha Siednaï, qui domine, le bas-fonds du Plezzo, a été solidement occupée par nous. Dans le secteur de l'Isonzo, la marche, en avant de nos troupes, qui n'a été qu'interrom-pue continue lentement, car il est nécessaire d'arracher le terrain à l'ennemi pas à pas et de s'organiser contre ses contre-attaques. Tm pluie constante augmente les difficultés de la marche en avant; elle transforme, les tranchées en ruisseaux de boue. La nuit dernière l'ennemi, tenta également de nous arracher, par des attaques répétées mais vaines, quelques positions que nous avions conquises. Les entreprises d'aviateurs ennemis continuent et exigent aussi des victimes parmi la population. Nos aviateurs ont bombardé efficacement une colonne de troupes et des transports, près de Oppachialsella et la station de San Da'-. nielo. s mais-nous ne you'lions nous rendre sar ,aV.„ 011 »»'• unobns graphie san^ fil,' un au! re ii rinfllf^la' VH^nfîîyH-'T mit la chaufferie dans l'obscurité, de manièi que je ne pus plus obtenir de la vapeur. Le. navii était en feu en trois endroits. Je décidai de m rendre. Nous nous étions défendus pendant un heure ; 12 ou 13 hommes gisaient tués sur 1 pont. La plupart des 'tués étaient, des Américain; (On sait pourquoi Reuter signale à dessein le Américains ! ) ' • Berlin, 3 juillet. — D'après des nouvelles d Copenhague, tous les derniers télégrammes d Londres prétendent que le caractère de la guerr sous-marine a complètement changé. Les sou; marins allemands apparurent maintenant toujoui en vue d'arrêter les navires et ne les coulèren qu'après une visite minutieuse. Comme non l'aprenons de source autorisée, cette nouvell n'est pas exacte. Elle ne sert qu'à essayer visi blement à relever le moral déprimé du public s d'amener ainsi une plus grande impulsion au souscription au nouvel emprunt de guerre. FRANCE. — Le nerf de la guerre Lyon, 1 juillet. — Comme l'annonce de Pari le Nouvelliste, le montant des avances à faire pa la Banciue de Erance au Gouvernement françaj a été porté à 9 milliards. L'intérêt jusqu'à la fi de la guerre est de 1 p. c. et plus tard de 3 p. t Ces avances seront émises en Bons du Trésor ave un terme de trois mois et qui peuvent être renoti ve.lés. Ces Bons du Tiésor devront être remboui sés sur les premiers emprunts ou par d'autres re cettes extraordinaires. FRANGE. — Le bombardement de Reims Genève, 2 juillet. — Le Journal de Paris di au sujet du bombardement de Reims, que Ja vill a été bombardée 228 fois. Au début les Allemand firent peu de choses pendant la nuit. Plus tar le bombardement eut lieu jour et nuit. Les nuit les plus terribles furent celles du 19 septembre 18 octobre, 25 novembre 1914, 21 février, 1 mai et 8 avril 1915. Au cour: de eps nuiU on a taue chaque fois 2,000 à 3,Û00 obus pendant la nui! FRANCE. — Démission de généraux fiançais Genève, 30 juin: — On apprend encore du dis cours d'hier, prononcé par Millerand f)U Sénat que lors dp la retraite dp 188 généraux et dé 68' officiels supérieurs d'état-major, il y aura encor d'autres démission«, de date plus récente, comm le prouvent les. dernières publications dans 1 Journal officiel. ANGLETERRE. — Vers le service militaire obligatoire Londres, 3 juillet. — line lettre au WesjÊf'Jn stc.r Gazette dit : Ce n'est pas le service obliga toira qui est nécessaire pour décidât les jeune gens a entrer dans l'armée, mais simplement un solde plus élevée. Les jeunes gens ne se laissen pas engager pour une solde journalière d'un shel ling ; les parents font tout nour en empêcher leur fils. Us lie peuvent leur remettre tout au plu 3 1/2 shellingspar semaine, tandis que les fetomci des soldats reçoivent uno livre par semaine; il s j s'en trouvent donc mieux que jamais auparavant. ; | Qu'on paie une livre par semaine aux célibataires x1 i i : '■ Uo-v l- L .. a~ aux xiioyvsïiia- pci'aiiiiaiits" ut; iu soiue e revenant aux .soldats. Tous ceux qui voyagent en e chemin de fer en 3° classe, peuvent l'entendre e dire. ANGLETERRE. — Pertes douloureuses & Londres, 3 juillet. — La dernière liste des .pertes con- • tient les noms de 33 officiers et 940 hommes. ITALIE. — Sur l'Isonzo Stockholm, 2 juillet. — Svenska Tagbladet se e moque de ce qu'il y lit toujours quelque chose en e travers des opérations italiennes à l'Isonzo. Tan-e tôt ce sont, d'après les communiqués italiens, les conditions atmosphériqu&s défavorables, tantôt s une orage. Quelque soit la température aux Al-t pes, jamais elle ne répondrait aux désirs de® com-s mandants d'armées et des soldais italiens, qui,, de e cette façon, nie peuvent utiliser librement leur y bravoure. Le journal constate qu'aujourd'hui, t après cinq semaines, la situation à l'Isonzo n'a s guère changé depuis les premiers jours de la guerre italienne. ITALIE. — En Albanie s Athènes, 28 juin. (-Hetardé.) —- D'après des nouvelles de Valona, les"Italiens construisent de s nombreux retranchements sur l'île de Saseno. Ceux-ci n'ont pas un caractère momentané. En de'hors de routes et de batteries de côte, on y construit des forts souterrains. Dans la région de Valona.on continue la construction de routes pour le transport de l'artillerie lourde à l'intérieur du pays. On a établi des canons de gros calibre à 20 km. de Valona, au fleuve de Vojusa. On annonce de Chimara (au Sud de Vadona)., qu'un torpilleur italien a débarqué, près du village de Drymades, e un petit détachement d'infanterie de marine qui H fut invité à se réembarquer à la suite de la protestation du commandant grec du district. L,f>a s Italiens ne savent sans doute pé§ que P-e Territoire > était grec, s 3 ITALIE. — La question albanaise \ ienne, 1 juillet. — En commantant les événements en Albanie, le Fremclenblatt fait ressortir que .l'Italie, avant de dissoudre la Triple-Alliance,, avait posé également la question de désintéressement de la monarchie ' en Albanie. Le désintéressement, qui est toutefois resté lettre morte, n'aurait signifié, dans le cas où il serait devenu défnitif, que le consentement de l'établissement 3 de l'Italie à Valona, mais pas du tout la renonciation 3 du droit de la monarchie, comme grande puissance d'FjU.-ropo et signataire de la conférence de Londres, do collaborer également à l'av-onir a il a format-ion du sort de rAliba-^ie, ç-ar l'occupation italienne de Vailona n'est _ qu'un fait accompli créé en temps de guerre et un simple provisoire, sur lequel l'aréopage européen, y com-5 pi'is J'Autriche-Hongrie, aura à se prononcer définiti-3 vement, non moins que sur les événements des derpi^yes j. semaines et de ces derniers jours en ATlb;{\nie centrale et septentrionale. HOLLA^i^B. — On nouveau geste < humanitaire en Hollande 3 En vue de .soulager la misère dans laquelle se •i trouvent "longées depuis dix mois les populations ; polonaises de Itussie et d'Autriche, un grand 5 nombre de personnalités anjjartenantl.àikL meil- I" aux malheureuses victimes de la guerre sur le front oriental. AUTRICHE'. — La question albanaise | T ienne, 1 juillet. — En discutant les événements d'Albanie, le Fremdenblatt insiste, sur ce que, avant la résiliation de la Triple>-Alliance, l'Italie réclamait aussi le désintéressement de la Monarchie austro-hongroise en Albanie. Ce désintéressement, qui est toutefois resté lettre morte, n'aurait eu pour conséquence, s'il avait été ad-i mis, que l'autorisation pour l'Italie, de se fixer à Valona. La "Monarchie n'aurait nullement renoncé par là à contribuer à l'avenir et au développement de l'Albanie, car elle en a le droit en sa' qualité de grande puissance européenne et de signataire de la Conférence die Londres. L'ocoupa-tion de-Valona par les Italiens est un fait accompli, une situation provisoire au sujet dfc laquelle l'aéropage européen, y compris l'Autriche-Hongrie, devra finalement décider tout comme il de- * vra se prononcer sur les événements des dernières semaines dans l'Albanie septentrionale et l'Albanie centrale. AUTRICHE. — Un combat aérien "V ienne, 30 juin. — On annonce d'u quartier de la presse de guerre : Un aéroplane russe survola 1© 28 juin notre* front au Dnjestr, dans la direction de IColomea. lin aéroplane austro-hongrois, piloté par Iluzzan et par le lieutenant-observateur Froreich, s'éleva immédiatement pour le combattre.Lorsque le Busse vit ciu'il était attaqué il m-it »lus de hauteur et se retira vers l'Est. Les deux Autrichiens le poursuivirent par Horodaofca jusqu'à Tlusie, situé à environ 30 km. de iZaleszezycki où ils prirent l'aéroplane russe sous le feu' d'une mitrailleuse à 2,000 piètres de hauteur. Ils le touchèrent et le descendirent. L'aéroplane tomba dans un bois. Notre aéroplane revint indemne. AUTRICHE. — La guerre à l'Est. Londres, 3 juillet. — Spencer Wilkensen écrit dans la Westminster Gazette : Si les Allemands parviennent à prendre Varsovie ou les grandes lignes de chemins do fer qui approvisionnent Varsovie, iils récolteront l'avantage complet de leur situation centrale en Europe. Si une vigoureuse offensivo n'est pas encore possible à, l'Ouest, 011 doit compter avec .la possibilité d'une victoire décrive à l'Est. Dans ce cas, les Alliés doivent s'attendre à des attaques allemandes à l'Ouest, car si les Russes sont vaincus dans la région de Varsovie ils pourront à peine reformer leurs lignes au-devant du Berg et les Allemands seront délivrés pendant des mois du danger d'une nouvelle- offensive russe. TURQUIE. — Aux Dardanelles, Londres, 3 juillet. — Le Daily Telcgraph publie une lettre de Granvelle Fortescone, datée de Constantinople du commencement de juin : L'auteur dit qu'il doit détromper ceux qui s'attendent au forcement imminent des détroits. Toute .la côte, à partir du fort Nagara jusque près de Kumkale, est une seule et grande forteresse. Depuis le 18 mars, chaque position appropriée fut transformée C'îî une batterie. Les Turcs se démènent depuis

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