Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 16 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9k45q4t86w/
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ABONNEMENT « Bruxelles - Province - Etranger Los abonnements sont roç** ©xolnsircwent par tous les BTJBEÀTTX I>E POSTES. Les réclamations c»m««raa»t les abonne-monts doire*t êtr« ubriMén ezeJ*str«ment au bureau do poste qui a délivré l'ali^ns^noet, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mal? : 4 Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIrsp : 125,000 par jour DIX CENTIMES Le Bruxellois __ iMardS «6 Awli i®g§. ANNONCES Faits direra et Eoh*s ...... laHgaa fr. S 04 r îïécrolegi© t 00 Annonces oon»n*er©ial©3 fi 9Q AiiBonces financières , 2 00 ^ PETITES AJTOQïïrCES : la *r**de liçne 2 00 |É Kédactenr en éhet R«ar6 ARîlAXD. W Rédaction, Administration, Publicité, Tsnto BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne. Tirage : 125,000 par jour ENDURCISSEMENT tel **»• Va? S S *»« « a Ces jours-ci, dans un sentiment de gravité douloumu#©, en présence des nouveaux succès, non mokis importants qu» foudroyants, des armées allemande» au front fra-nçais, nous, les modérés, les par cifisfces, les prévoyant» «t pour oela non moins bons pstrictes qu# les autre», nou» nous étions dit : « Nous noua garderons de triompher. Certes, nous souhaitons du plus profond de notre coeur que la leçon soit comprise, et de nos compatriotes et de nos alliés, les uns et les autres trop jpizLâtiement butée et qui ne voulant en appeler qu'à la décision de la force. Mais, sans doute, les événements parleront Meez d'eux-mêmes et notre silence à non« no fera que rendre leur voix plus éloquente, plus efficacement porsuaeive. » Vaines illusions I Pacifistes et modéséa, depuis longtemps partisans d'une honorable conciliation, nou* n'avons point trouvé autour de nous le moindre sentiment meilleur et plus humain. Chez trop de nos compatriotes violents et jusqu'au-bouijstes, et non chez les moindres par l'instruction et la situation sociale, c'était même confiance aveugle, même contrefaçon des faits, aiâme sourire toujours assuré et provocateur. « Les Allemands n'avaient donc point percé le front anglo-français. Leur offensive déjà se trouvait arrêtée et dans uw impasse. Il n'y avait qu'à attendre, et l'on verrait qu'il ne s'Jtait rien passé ds décisif, ni même d'important. » Tels étaient Jea propos. Je le demande : Est-il extraordinaire alors que môm» les plus calmee aient senti en eux monter la colère contre un pareil aveuglement, une telle déformation des faits,un endurcisseœant de cceur, dus tout emeetafole à l'erreur de l'esprit et oûniribuact ensuite à confirmer cette erreur, à la fois oa-uss et effet ! Chez- ocs violents, pas un mot à; pitié presque, pour tant da sacrifices imposés à l'humanité, &mio eu ennemie. Avec orgueil ils proclamaient qu» chaque pouce ds terrain serait disputé, niais sans avoir ni la clairvoyance, ni l'humanité d'ajouter au prix «ie combien de sang belge, français, anglais, allemand Si encore, ces impassibles, à la férocité froide, au sourire éternelleinenit satisfait, puisaient, pour justifier leur attitude: sarcasiique, •"iUelqv ;; raiera da u= i.; p:u;< i:;.-ua -~ge. Mais j'en sais à qxi ;& Patrie belge est fort indifférents et qui applaudissent mês»»^ la ruine de son unité et de son indépendance. L'important pour ces francophiles est ds défendre la civilisation latin®, l'esprit français, contre la soi-disant barbarie allemande, contre la brutalité germanique. Encore une fois : comment la colère n'opprcsserait-elie pas à la gorge l'homme tout à la fois patriote et humain, à moins que pourtant l'excès même de cet endurcissement et rte cet aveuglement voloniaii^o ne désarmât son indignation, ne lui inspirant plus qu'âne pitié douloureuse envers les victimes de cctice opiniâtreté, mais méprisante contre ceux qui en sont respoa&abiea et dont il n'est point £ "sifcle toujours de redire la grande parole miséricordieuse du Christ : « Pardonnez-leur, car ii& ria savent <» qu'ils font ». Ils pourraient savoir, en effet, et de fcoùje évidenee, que leurs haineux sentiments de violence, multipliés à l'iniini, forment enfin cette opinion publique, cette masse inerte et passive contre laquelle les efforts sages et humains ne peuvent presque rien. Notre prétendue élite intellectuelle et sociale, si putée-soit-elle, m» dsvrait-eile pas commencer à s'apercevoir qu 3 son intransigeance place de plus on plus la patrie cT l'humanité dan3 cette alternative : ou bien une pro-^^chaine victoire allemande, qui mettra fin aux horreurs de la guerre, ou bien une lutte qui se prolongera durant des années encore et probablement sans décision victorieuse pour l'un ni l'autre des belligérants. La première hypothèse, fort plausible, no laisse point, d'autre part, d'être acceptée presque de gaieté de cceur par nombre de personnes qui ont souffert par trop de la guerre et de. sa durée. Cent fois cous avons, entendu ces paroles découragées : « Oui, que la guerre finisse ! Peu m'importe comment, ni au profit de qui. » Certes, pour mon compte j'ai protesté au nom du patriotisme et de la justice contre cet indiffe-rentisme outré, mais qui néanmoins s'explique et dont les vrais coupables sont ceux, parfois jouisseurs égoïstes et ne manquant de rien, qui affichent une orgueilleuse insensibilité pour les maux qui accablent la Belgique, l'Europe et le monde. Quant à la seconde hypothèse, inutile d« montrer d« quels sacrifices, de quelles ruines «t de quelles horreurs, de combien de sang sa réalisation serait faite. Ah l quel fou sublime : François d'Assises, Catherine de Sieane, héroïque Pontife romain du moyen-âge, s'en ira donc crier dans les rues de Paris, de Londres, du Havre, de Washington — car Vienne, Berlin et même 1» mahométane Constantinopla «ont aoquis depuis longtemps à ces sentiments chrétiens et humains .<•*■ «gii s'en ira erianifc j: t Paix ! j *_j. j* -c* J- > Amour ! Fraternité ! Pardonnez-nous ! Réconciliez-vous dans la justice et dans la modération ! » Bn attendant, nos yeux continueront à # voir la théorie douloureuse des pauvres j gens, minables, en haillons, allant qué-r rir, quel que soit le temps, dans la mo-Q aotonie dos jours, le pot de soupe trop g liquide. En attendant, paysans et com-s nwTçsaits oontinmeroait à s''Mirichû- de no-d tro exploitaition. Il y aura encore et tou-a jour» jles vElea détruites, des campagnes ^ mvagxses, de« navires coulés avec leurs si p nréeieuses et si n<$oassaire>s oarpsisons ; j. le.s blessures, fes morts, lois souffranoss ( s'fteoroitront commia las flots d'un© mer houleua» et terrible. Pou r avoir refu-sé une paix honorai As h, tous, à oet instant a surtout do déoerabre 191-3, où il était fa-h e'-ls de traiter d'égal à égal avec l'advc.r_ saiî>e,mais pour avoir alors préféré à la ' paix bienfaisante un inhumain autant j. qu'aléatoire écrasement de l'enncsni, beaucoup de patriotes, ou plutôt de fu-~ n^aates patriolfards, devront pout-êtro iu\ jour subir la loi du vainqueur. Parmi eux, plusieurs s'en consoleront sans trop 1 de psi». En tous »c&s, ils n-e pourront que s'en prendre à oux-mêi»M et de leurs maux et de ©eux, plus dignes de pitié, 3 de la Patrie. 8 Lo fadd-maréchal von Hiadienburg l'écrivait réciertument au Rei: listag : « 11 ne feuit pas quo los Anglais et les Français ? s'imaginent que les nouveaux et saâ-1 glaots saer'ficc« auxquels i'ss nous for- 0 oe.nt, ae TXiï^n't. pas. » Hélas ! quel homme impartial peut trouver injuste ce e soulwut des c.rméos et du peuple al!s-t manda? Puissions-nous, Belges, mériter 1 par iim attitnde plus humaine et plus ssgs. do iv- point partager un châtiment , bien dû à tant d'endurciaaîraent et de vo-t lonitaire aveuglement, à des seotimesifes 2 d'uso si odieuss intransi^mnice que mê-s ma le succès n'enlèverait riaa de leur , foncière et abomiiiahle immoralité. On sait que les socialistes français 1 n'ont oeasé de voter tous les crédits de 3 guerre et do a'aasocis-r à la politique" in-i tr&ns^jeante des divers gouvernemoats r de leur pvays. Bien plus, ils n'o.nt pas craint dj reprocher aux socialistes elle-g raands d'avoir fait de même chez eux, avec cette différence importante que l'AI-, letaagne, elle, téoio'gna à plusieurs reprisas de ses intentions conciliatrices efc jradfjcai.ri.jca. A peine si qtUsiç.V** Htp:s t sociaJistes français sont demeurés fidèles j. à leur ancien programme humanitaire, j C'est l'un de e?ux-ci, M. de Pnesecmane, g qui, d&iis la séance du S0 mars, k la Ch«anbre française, fit entendra ces justes vérités : c C 'ont avec enthousiasme que nous avoffïs voté en 1914 la guerre de défense à laquelle nous étions acculés. Mais, dès ~ 1510, nos j"eux s» sont ouverts à la lu-m'.èrê. On parla, oette époque, d'une guerre d'anéantiasament-^jt d'extermination, et noua ne nous fîmes pas faute do preteeter contre cette tendance,quo r.oas 3 eon-diaainions de teute-s nos forces. C'est à cette époque qus se produisit la Ecis- • eion dans le parti socialiste et que la ini-1 norité eocialiste s'affirma. Voua avez ré-3 pondu par un? nég-aldon brutale à La note - pacifiste d-e M, W Jjeoa et à colle du Pape. - C'était à>s l'insanité! Votre attitude à l'éfr^rd de la révolution ruses a profon- ' déiaent déc-illuslonné tons los pacifistes ds France. La publication dos docurnonts > socrets a dévoilé votre politique bslli- > queute. Le p>eupje russe, délivré du joug fesarj&e, vous fit connaître son intention - de mettre rai terme à la guerre qui, à 3 ses yeux, avait (Vas tendances impérialistes. Vous n'avez jamais rien tenté pour i dissiper ce doute. Vous n'avez jamais dé-i ciaré vouloir souscrire sans réserve à la 3 formule rusee : « Sans annexion et a ans indemnité. » Votre réponse à la propoai-i tion rusas fut lo refus" des passeports > pour Stockholm et votre interdiction de laisser les délégués des Soviets assister i "a la Conférence do Paris. Los suites de votre attitude ne 03 sont pas fait atten-t dre. Vous avez porté Trotzki et Lonnic , au pouvoir ! ^ - Hélas ! l'intransigeante politique du gouverncmeia français et do oeux qui lo siïivent aveuglément n'a pas épuisé on- 3 cote la te rie de sos fautes criminelles. , Ilifiaasus. LA GUERRE ^ Commuaiqués Officiels - ALLEMANDS r- BERLIN, 15 avril. — Officiel de ihldi ; ii Théâtre de la guerre à l'Ouest, e Sur le champ de bataille à la Lys-il y eut S, fréquemment des corps à cerfs acharnés. Au [c sud-ouest de tiicuwkerke ainsi qu'entre j Bailleul et Merris nous avons déblayé des nids dt mitrailleuses avglais et f '-'-t pris0,1 niers les occupants. De g contre-attaques pro-18 noiicées -par l'ennemi venant de Bailleul ain-ie si qu'au nord-ouesi de Bcthune se sont écrou-a lées avec des pertes considérables pour Ven-1. tiemi. Sur le front de bataille des deux cô-r tés de la Somme, le combat d'artillerie est ' resté dans des limites modérées par suite du temps pluvieux. ï- A l'Est. Après de violents combats avec des bandes ' armées, nos treuirs détargtiéex eu F bilan- 1! de, ènergiquement appuyées par les frac-j3 tion s de. nos forces de combat navales, ont fait leur entrée dans Hel-i^rfors. ^ BERLIN, 15 avril. — Officiel d'hier soir: )s Sur les champs de bataille de la Lys des , combats accompagnés de succès entre Nieu-wekerke et Vieux Berqvin. BERLINj 14 avril. — Officiel de midi : Théâtre do la «uerre h l'Ouest. Sur le champ de bataille à la Lys, nous ' avons gagné du terrain dans "an combat opi-u niâtre. Au sud de la rivière de la Douve, ® les troupes du général t on Eberhardt, enfon-3X cèrçnt les positions ennemi' <- -7 ouest l ; de Wulverghem et prirent, passant Nieuive-■s kerke après une. lutte acharnés avec des for-,,r mations anglaises engagées pour la c- ntre-^ attaque. , Une attaque exécutée dans la soirée sous le commandement du général 'fasrher nous valut la possession de la colline située à r- l'ouest de l'endroit. Près de Bailleul, le com-a bat a eu des phases diverses. Les de it M erris et de V ieuxBerquin furent prises.Les i colonnes ennemies affluant vers le champ t. de bataille, subirent de ^"ies pertes par n notre feu dirigé avec efficacité par notre ■ observation terrestre et aérienne. ' Au front de bataille des '-«»* cités de la P Somme, duels d'artillerie. Une rît&que, de plusieurs bataillons français contre Haiu-s ville r s s'écroula avec âer certes sanglantes. De nombreux prisonniers restèrevi enire nos mains. Ah nord de St-Mihiel, nous avons exécuté vue agression fructueuse contre des ° troupes américain es,leur infligeant de lourdes pertes et ramenant des prisonniers. En combat aérien, pendant les deux derniers jours, SI avions ennemis et S ballons d captifs t'.rsm abattus.Le lieutenant Afcnck-e hoff remporta sa ?,le vi.toire aérienne. s- Des autres théâtres de la guerre rien de r neuveau. s La K'ierre sens-marine. ,t BERLIN, 1 £ avril. — Officiel ; ■Nouveaux succès sovs-morirss sur le tkéâ-s tre septentrional de la guerre ; 15,000 ton-11 es de jauge brute. Deux «•»«'.-vrr ont été ter pillés, au sein d'un même convoi, proté-1 gés par dès croiseurs et des avions. & AUTRICHIEN e • VIENNE, 15 avril. — Officiel : L Les dernières déclarations de Clemenceau ne changent rien à la vérité des déclarations officielles antérieures du ministère impérial & et royal des affaires étrangères. Le prince S'.xt de Bourbon, dont le caractère conn-t de S. M. I. et R. Àpost-olique exclut '"•!tt [- altération, en a été aussi peu accusé Qu'au cime autre personnalité particulière. j. Comme le ministère I. et R. des affaires j- -étra-tgèrg; ne fevt tiablK- .... la iuèstltuttun de la lettre fausse a eu. lieu, l'affaire est dé-clarée close par la présente. VIENNE, 1/f^avril. — Officiel de midi: ' Sur le front italien pas d'événements par-a ticuliers. FRANÇAIS PARIS, 14 avril. ■— Officiel, S h., p. m.: s Actions d'artillerie assez vives entre Mont-e didier et Noyon. Nos reconnaissances ope-rant dans cette rég'-on ont ramené des pri-:- Huniers. Au nord de Saint-Mihiel et en Lor-s raine dans La région d'Ernbermir.il et de Bures nous avons pénétré dans les lignes en-, r.emies et fait une ditatxe ds prisonniers. Nous avons repoussé d'autre part des coups \ de meiw ennemis an nord de la Côte S04, ' dans la région S.e SauU-Mikirl, en Woevrc - et au Col-du-Benhomme. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 14 avril. —]ov4/hée marquée seu-e le ment, par des bombardements réciproques en quelques points du front. Aucune action 1 d'infanterie. * ITALIfcfl s ROME, 1S avril ; s Actions animées des deux artilleries dans la vallée de I.agarina, sur le haut plateau ' d Asiçgo et dans les environs du Montello. 3 Feu efficace de destruction de nos batteries ^ contre des localités ennemies sut le Ponte à ai Picve, près de Sandona et de Reverdoli. i- Dans la région montagneuse nos détacke-v ments â'éclairetas ont inquiété l adversaire et ont ramené des prisonniers. Un fort de-a lâchement ennemi, qui tentait de culbute, nos postes avancés sur le versant -méridional du Sasso Rgsso, a été rapidement dispersé.I ANGLAIS ® LONDRES, 12 avril * _ Un sérieux et persistant combat a eu lieu ® la nuit dernière dans le voisinage de Mcr- Vilte et de A euf-Berquin. L'àiinemi a couti-c nui sa pression-sur ces deW localités et a fait des progrès, ..tervills a été conquis du-(l rant la nuit par l'ennemi. Des attaques en-q *reprises hier Par l'ennemi dans le voisinage " de Ploegsteert ont été cowo~„.ices de succès après de violents combats; nos troupes ont été iefattires dans le voisinage de Neuve-Eglise, sur de nouvelles positions. Sur le restant du front de bataille septentrional il » n'y a, rien d'essentiellement modifié. Une pai lie de nos positions où Vennemi avait pé-s nétrêau nord de Fesiuhert a été reconquise. Sur le f'ont entre Le.&ne et la Lc.vc ainsi 3 que plus au nord nous avons repoussé des attaques ennemies. Le combat perduresur tout le front qui s'étend du nord du canal.de La . Bassée jusqu'à IIollebehe. Au sud d'Arras de fortes attaques-locales entreprises hier par l'ennemi contre nos positions à proximité de ■ Neuville Vitasse ont toutes été repousseci. u Plus au nord l'ennemi réussit après d'assez ' longs comoats à pénétrer dans un de nos s vastes p'cs de 1 illoy-les-Mofflaines, mais 1 il en fut chassé aussitôt et notre poste fut rétabli. Des deux côtés de la Somme l'artil-1 " le fie ennemie,_ a fait preuve cV une recrudes-céttce d'activité. An sud et au sud-ouest de [- Bailleul l'ennemi a exécuté durant toute la >~ journée une violente pression. Des attaques st persistantes à l'aide de forces considérables u ont été exécutées dans cette région et se poursuivent encore. Nos treufes sent lente-men reftulées au cours de combats contins ntiels sur des pesititns établies dans le voi-i- s in 0g e iu chemin ie fer ic Batllml. où elles •- se trouvent, engagées ians de violents com-t bats avec Vennemi. Combat acharné en d'autres endroits du front de bataille au nord du canal ie La Bassée. L'ennemi a fait de mi s nimes progrès entre la Lave et la Clarence. f- En d'autres points nous avont *r>Mtrt.rt>M nos positions. Sur le restant lu front anglais la situation e't inchangée, f-tsqu'à présent 1K' divhions allemandes ont été lancles dans le combat et plus de 40 d'entre elles ont été s envoyées deux ou trois fois au feu. ï- «■rg»' ■■ Dernières Dépêches 3«>US mi/S La démission du comte Czernm Budapest, 14 avril (W. T. B.). — Les nouvelles reçues de Vienne au sujet de la retraite imminente du oo-mto Czernin ont causé, dans les milieux politiques, un émoi bien compréhensible, l'iatérêtajjp'on prenait au développement de la situation politique intérieure, et qui était monté à son point culminant, so tourne complè^"l*""t vers la crise politique extérieure. On dit que le comte Ciernin voudrait absolument quitter son poste et que l'empereur Charles confierait un Hongrois la direction de la politique étrangère. On établ-'t hcmesit entre cette rumeur et le fait que le comte Tisza est subitement parti pour Vienne, voyage suscitant un vif intérêt, et dont on attend une portée décisive pour la solution de la crise politique extérieure. On cite également 1® nom du comte Jules Andrasay en corrélation avec ces circonstances. Bien que la retraite du comte Cserain passe, en général, pour imminente, la presse hongroise n'est pas unanime à prendre position dans cette suij>e d'événements, il n'y a que quelques-uns de ses organes qui fassent mention de la lettre royale falsifiée. Les journaux lej plus importants insinuent que la lettre du Roi fournit une preuve de plus de ce que la paix lui tient réellement à cœur. Par contre, le « A% Ysag » estime que tout le concours dt circonstances relative* à la lettre pourrait bien, en fin de compte, mettre définitivement un terme à une politique jusqu'à présent dirigée vers la paix en tenant comu-te des aspirations de l'ennemi. Le ministre des affaires étrangèçes, dit-il, devrait me ner sa politique étrangère avec des nation-: amies et neutre:-, et s'en remettre à Hindca-burg pour régler la question de la paix. La crise provoquée par l'intention du comte Czeriiin de démissionner, va peut-être retarder la décision au sujet du projet électoral.Le « Beriiner Lokalanzeiger » dit que le comte Czernin a piensé ne pouvoir assumei plus longtemps lee responsabilités de son poste, étant ck>nné son opinion qu'une lettre ne i'!mpurt&îtfc<6 de eebt *ùiessée au prince Sixte, même changée, ne devrait pas être envoyée sans que le ministre en ait eu préalablement connaissance. Clemenceau peut se vanter d'être parvenu, par Bon coup de griffe, tout au moins, à un succès personnel, mais d'aucune façon à un triomphe effectif car il va sans dire -que le nouveau ministre des affaires étrangères ne déviera -as de la ligue de conduite suivie par le comte Czernin, c''ïït-à-dire d'une politique basée vr la fidélité aux alliances conclues. On en a un sûr garant, abstraction faite des nécessités imposées par la force des circanstances;dans le texte du télégramme adressé 1e 10, par l'empereur Charles à l'empereur d'Ailema-gn-f. Czernin agit ici en honnête homme, prenant à cœur ses devoirs et son poste, et ne tardant pas tirer les conséquences adéquates quand il lui semble ne pouvoir rien . modifier aux ccnt ngences impliquant; l'impossibilité de remplir sa mission tell» qu'ii la conçoit. De la « Gazette de Voss ». : Il se peut que le refus du comte Czernin de couvrir dans un sens absolu là manière d'agir de PEmpe-, reur, ait provoqué ia rupture avec un jeune monarque de tempérament ardent, mais .1 est possible également que le fait que la situation devenait pi us aiguë par l'ineklent, ait procuré, aux éléments hostiles qui <ic puis longtemps, agissaient à la Cuur de Vienne, en opposition «a comte, une occasion particulièrement favoraoïe pour amener colui-ci à préférer une retraite volontaire à une prolongation d'une lutte déjà si longue. Du « Beriiner Tageblatt » : On ne pea: nier que, me me après les explications reçues de Vitnnç, il y a encore, dans cette histoire de lettre, nombre de points demeurant obscurs. Le point en lumière paraît être la recrudescence de fores imprimée à l'amitié austro-allemande. Le comte Czernin était un fidèle défenseur des alliances; heureusement il n'est pas lo seul digne de cet éloge. Le « Morgenpost » écrit : En ce duel Czer-nin-Clemenceau, il est advenu ce qui se passe le plus fréquemment lors de conjonctures analogues . c'est l'homme intègre qui tombe, l'autre re:te debout. Un collaborateur snisse du « Lokalanzei-ger » ost d'avis que l'original de la lettre de l'Empereur 11e doit 6Ûrement pas se trouver en mains françaises. Pas (ie iroupes brésiliennes eu Europe Le « Nieuwe Roiterdamsche Courant » annonce qre ie ministre du Brésil_ à Berne, a déclaré à un collaborateur de 1*' <c Information télégraphique suisse » que les récen tes nouvelles de presse venant du Brésil ne concordent pas avec les faits. Il a dit ne pas avoir ieçu de confirmation officielle de la nouvelle que le Brésil aurait envoyé des troupes en Europe. Le ministre considère cette nouvelle comme inexacte, voiro même impossible. Kétuiioa des doyens du Rcidislag Berlin, 14 avril. .— La commis'âon des doyens d'âge, au Boich&Jag, sa réunira mardi 16, à une heure de relevée, dans le but de discuter 1a s.tttati-on Mistatîoiis dans le se nies do l'aviation britannique Londres, 14 avril. — (iteuter). — Lo Roi, vu la retraite d» général-major s.r Hugh Treuzh&rd, a, désigné le genérsi-RWijox F.-X. Syk», &u poste ds chef de rét«ffc-Hi*jor du ssevies royal d'avia-feo». » » » • «- Continuation Sa bombai-Semeat de Paria \u 14 avril. — Information officiel- i le : « L» bombardement de la rorvs pari' e. »«ane se poursuit au moyen du canon is à longue porto»; on ne signalait eueut '-a tué hier 15 avril. i 'e Le géaéral g&rra»! à la réserve lé Paris, 14 avril. — CHavas). — Le général de division SarraU passe au d&uxiè» _ me département de la réserve de l'état-major générai. , Rationnement des vêtements ea Suéde Stockholm, 14 avril. — Une ordonnan- ce du 13 mœfc en vigueur la carte d'habil- — lement en Suède ; toutes le.3 rruarehandi- ass «ai coton c!t eai toiie sont rationnés? dans 1® oavs. m _ it le sort des navires hollandais ie La Haye, 1-1 avril. — Le <1 Korrespondeni )t Bureau • nous fait part de ce rapport ofti a ciel de l'ambasîade anglaisa : e 1 ) Pour la saisie des navires hollandais, ■c le prix de la location sera payé à dater de s- jour de la saisie. Les navires seront remis i- dans les ports à la disposition de leurs pro it pariétaires (ou bien dans des ports à conve-:e nir) en bon état, abstraction faite de l'usu.rp s, habituellement adm; v., et, en tout cas, si les n circonstances actuelles venaient à se modi-n fier, pas ultérieurement au terme du voya-t- ge qu'ils accomplissaient av. iour de la n ture de la paix. e 2) Les-navires effectueront leur parcourj sous pavillon britannique; ils auront un e équipage et un matériel fournis par le goûts verneiçent anglais. 1- 3) Le prix d« location sera de c- shilling? n par mois et par tenne brute de jauge. ■i 4) Les appareillages extraordinaires ain. u si que les changements nécessaires afin de a rendra les navires propres au service de 1- guerre, seront pour compte du gouverne-i 1- ment anglais. Les frais de restauration dan( e le but de rendre les navires à même de pr&n-1- dre la haute mer, seront défalqués du prix à de la location. 5) Le gouvernement britannique assums c '°^ï,'.ïs r'eQu<1? de guerre et de pîjroouis.Lw : échelles de valeur appliquées seront coromu-, J piquées aux propriétaires aussitôt qu'elles 1- auront été établies par le calcul.Les navire? a perdus seront, si tel esfc le désir de leur pro-e priétawe, remplacés le plus tôt possible !- après la guerre; entretemps, il sera nayé t > ce dernier six pour cent par an de la valeui du navire perdu. 6)^ La location et tous autres frais seront r payés en livres sterling.. n ^ 7) Le gouvernement britannique se charge e de pourvoir aux besoin? des officiels et ma-e teiots hollandais jusqu'à ce qu'ils trouvent e une occasion de retourner aux Pays-Bas. lt Los eargaisoas de eéi-éales e pour la Hollando i, La Haye, 14 avril. —• L'ambassade néerlandaise à La Haye a reçu du gou-e vemeroant emérieain un rapport émanact a de l'ambassadis des Pays-Bas à Washington. Aux termes de ce rapport, le vapeuf ^ « Holiandia », aoteelleme-nt à. Buenos-:g Ayres, transporterait une cargaison d; ; céréaùas vers la Hollande, à condition de r partir d'un port hollandais et de subi? 1- la visite dans un port «wnérioaim. Les deux vapeurs qiss le gouvernement de» Pays-Bas destiije à oe service seraient soit ie tJ&va», actuelleinent à Savana»h,eé le 1 ■. « Jimo », «ctaoiiscjeni à Curaçao, cvl bien d'autres navires do tonnage à pes pi cs équivalent ; ces navires auraient à e urendro du grain dans un port des Etats-s tlnis et à le transporter vers les Pays-Bas, à condition que deux navires de toa.< s nage à peu près équivalent soient di-rd« gés en même temps vers d&a jx>rts de a TAméiique du Nord. Le gouvernement '' américain estiine que ces navires pour-e ront ainene-r en Hollande environ 14.009 t- tonnes de céréales, qui, naturellement, r doivent être défalquées des 100.000 ton-à nés de eéréalcs offertes au gouvernement ■■ hollandais. Il s'agit de cas exceptionnel# i; et de tolérances qui n'ont été consent.es que d-ans le but d« rendre la sj-tuatioa ^ I ncinr la. T-i ni DÉPÊCHES ^ Démission du comte C'ïernin. Vienne, 14 avril (Wiener Korresponi Bureau). — Le min stre de la Maason ^ impériale et royale et des affaires étran-i" gères a pré^ncé sa démission. S. M. a daigné gracieusement accepter oelie-cx ot i- a prié ie comte Czernin de s'occuper des e affaires en cours jusqu'à la nomination :r de son successeur. Un télégramme clair et net de l'Empereur d'Autriche. Vienne, 14 avril. — S. M. apostolique a a envoyé à l'Empereur allemand la dé-J pêche suivante : « L<6 accusations de M. e Cie-menceau sont- toilement viles que je e n'ai nulle envie de conte iiuer la discus-e don de l'affaire avec la Franco. Note» ■S réponse ultérieure sera donnée par in--331 e canons. e Amicalement dévoué. (s.) CHARLES. » Le différend diplomatique franco-s autrichien. a Paris, 14 avril (Havae) (officiel). —< Il y a des gens dont la conscience esft faussée. Etant dans l'impossibilité de troi-a ver un moyen d'apaiser &a conscience, l'em-p&re'ur Charles a adopté le principe de ba-0 varder comme un insensé. Voici qu'il est obligé d'accuser faussement son beau-frère en édiiiant de sa propre main uc texte mtsi soïiger. Le document authentique, publié ac e tuellement par le gouvernement français,fut 1. csBimuniaué. ea mésence de'fults Camboni

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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