Le bruxellois: journal quotidien indépendant

541 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 31 March. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mp4vh5f73g/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

L& Bfhx€1 lois JOUi^HAIy QUOTIDIEK ÏNDEPBHBANT ABONNEMENT Btuixeües - Province - Etranger Les abonnoraents aont r-Gous p^clHaivcmciit par toua les BlTR^ATfX TVF/POSTES. Loö reclomations coiic^rnant los abonhc-ments tloiract -^troadrossóqa exelusivament au ibnl'c.vn de poate t\ui a rtéli-vré l'aVmnwnont. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • *1 niois : Fr. 9.00 Fr 6.00 Fr. 3.00 Tirags : 125,000 pa'jour ANNONCES Faits divers ct Echos la ligne fr. 5 Po , Nécrologto .V.«. 3 00 Annonces comTnérejaïes. , 2 00 Annonces finaneières 2 00 I'ETITES ANNONCES: la frrando ligno 2 00 I Rédacteur en chef-: Rkmê ARMAND. lWdaction, Administration, Pubücité, Vont» BRUXELLES, 33-3S, rue de la Caserne. i trage : 125,000 par jour Lo « BRUXELLOIS » (Editions A el li) ne parattra pas tlemaln dimanelie. La prooliaiiie édsfion sortira lundi vers G li. Anxiété douloiireuse Lo dra-mo effroyablo qui se joue au nord-oue-st du front francais samble de-voir êtrc décisif, t\ en juger par Ie prélude des avances inoessantes do 1'armee allemande. Déj;\ les sol-dats do Givl-Jaurne II, qui los commando en person-ïio, ont dépassé do loin en plus d'un ppia'fc les limites de la ligne d'oü Hindenburg' ordonna sa fameus-o retraite fctr&tégique. Pan's est affolé, ear Anjiens et Compiègno sent menaeés et si les Al-Iemands atteignont ces deux localités,le bombardement de la capitale, au lieu da ee faire h 100 km. de dis-tance, comme ce fut le cas cette eema:ne, sera continué avee l'artillerie lourde tirant de beaucoup plus prés. Aussi le gouvome-jnent songe-t-iil k s'enfuir de- nouveau a Bordeaux, éventualité qui contribuera't k aceroitre 1'inquiétude qui é'treint le peuple de Franee. Au Palais-Bourbon, M. Deguise, députó de Ham, reproche au ministère d'avoir sacrifié la mère-pa-trie au profit du front italien ct de la j&upide expédition de Salonique, qui im-mobilise des troupes donfc 1'urgente né-cossité apparait aujöurd'hui k 1'Ouest. Le- péril qui menaoe les Franco-Anglais test de voir eouper leurs armées qui, si el les sont séparées par le formidable coin taMemand, se trouveront rejc-téas, les u-nes vers Je sud de la Somme, lc3 autres, Jes forces anglaises, vers le Pas-de-Ca-3ais. Los 400,000 hommas de 1'armée de manoeuvre et de réserve du général Foch, déja fortement entamés par une eemaiine de luttes atroces, réu&siront-ils ii maintenir la liaison entre les alliés Eranco-anglais 1 C'est le seeret des jour-Dées qui s'annoRcenb. Quoi qu'il en soit, la situation pour I'Entente est devenue extrêmement cri-tique, d'aut-ant plus que 1'o-n ignora toujours si d'autres o-ffensives, toujours im-.•ninontes, ne vont pas bientot, prés de Verdun eit de Reims et peut-être même 'en Alsa.ee, s'inon k 1'Yser, réquisitionner V-out co que Ia Franee peut encoro ali-gEer de troupes disponibles. Il.&»mbl© établi et avoué, même au Palais-Bourbon, ainsi que dans les jour-naux ainglais les plus autoris-és, que 1'of-fensive allemande, si magistraloinent préparéo par Hindenburg et Ludendorff, a positi-vement surpris les Francais au-tant que les Anglais. Le haut comman-dement de ceux-ci s'avère dénidém&nt foi't inférieur a sa mission. Cette infé-riorité est encore aggravée par 1'absenos d'unité de commandiement chez les alliés de 1'Entente, qui ont trop paisbré, con-férenoié, ergoté, négocié, tergiversé, de faQon a ;:o la'sser une fois de plus im-pos&r par 1c haut commandement alle-riia.nd la bataille oii, quand et comment oïlui-ci 1'avait mürement déeidé. Le monde attend anxieusement la filiale de ce dramo sanglant. I^es Paques, cette année, sont roug>:s encore, rouges du sang vermeil des suprêmias espoirs 5 do" la ra.ee franea &e, rouges du sang ^ d'innombrables fils de la Germanie,rou-gc-s aussi du sang des enfanbs d'Albion et des auxiliaires américa ns, comme des ïneroenaires de couleur qu'Albion a trai-aiés a la boucherie. Hélas*! elles sont rouges aussi, les Paques de 1918, du sang ide nos frèixis, de nos fils, des Beiges que 1'obs'fcjnation criminelle de nos diri-geanfcs enchainés au char do 1'allianoe franco-anglaise, continuie a faire massa-crer gans profit aucun pour ia Beig.que et au bénéfioo exclusif des intéréts de l'Angleterre, essentjeJlement antagonis-le de nos véritabk» intéréts. Psrrtout, cependanit, monts et s'expri-me un intense désir de Paix. Le monde jen- a plu3 qu'assez de oe cataclysme qui iaura duré bientot quatre ana. Los ligues (pour la Paix se multipliemt chez les neu-'tres comme chez les belligérants. L'Alle-fmagae se ré véle trop puis santé pour que 'la coalition monstrucuse qui 1'avait en-'cercléa dans 1'espoir chimériquo de lui ravir sia placei légitimo au soLsil de la ci-lyifisation ne doive enfin confesseT que ;'ia d'£-sbince providentie Ho du Bloe Ger-ma-nique n'est point d'êtne anéaatie dans f 1'corasement follement rêvé. Son étoile \ brille plus que jama; s au firmament de 1'Histoii'e; méme si,par un invraiaembla-* ble retour de la fortune des armes, la fvictoire cessait de lui sourire, 1'Allema-gno, avee oes 70 million.s d'habitants, iplus indissolubLement unis que jamais par des cpreuves, des souffrances et une gloire communes, rasterajit fièremeint oam-péo a 1'avant-plan dans la marche de {ï'Humanité vers 1e progrès óternel. "j, Das cataiS'tropbcts aussi gigantesques .que oelle-cti ne 6ont point 1'effet du hazard. Elles revébent tous les 'caractères fles événement-s dietós ou amen és par le ■jen impénétrable des lois divineis et oc-pultes. Ces hécatombes répétées sont kiutant d'expiations méribées par i'hu-inanité qui paie ainsi, pour a.insi dire iantomatiquement et périodiqu'ement, ses idet't.es d'iniquités sociaLes aocumulées. Maïs toute expiabiofl & un teime et cette limite même est marquée par 1'a-BOgée du désaistre qui fraooe 1'univers. Or, oe point culminant seonble atbeint, a preuve la puissance grandissante de la volx de 1'opinioa universelie qui &ent et erie que la mosure est combi© et que la hain,e doit se taare enf'n devant. le verba de fraternité et d'amour qui olóturiora bientot pana douto cette sanglante ph.ase de 1'Histoire. Si d'a'1 leurs les dirigean'ts aveugk«. qui veulent perpé-tuer le règne de Ia nior't, n'c-ntendent et n'exaucent point cetto veix: unanime, bientot a'dée par 1©3 vietoires providenticlles du g^ive allemand, la révolution &oe:ale éclatant simultanément en Franco, en Ansjleterre et en Italië, abatbra, dans le mépris de Iau.rs peuol.es, les Clemenceau, les T,loyd Ceorge, les Orlando et autres V/i'son s'ini&bres, dónfc 1'org-oieil insensé, quo'que promu 1'instrument inoonseient de quel-que mysbérieuse fatal té, aura ensan-glanté et esideuiillé I'humanité, fais-int nleurer jivsqu'a leur dernière heurö le3 femmes, los mères, les orphelics ineon- soIaMes... Mare (lo Salni. — LH GUERRE Communiqués Officiels ALLEi^A^DS BERLIN, SO mars : Théiilie de la cuerre a 1'Ouesf. Sur Ie chanïp de bataille au uord de la Somme, la situation est incjiangée. Aycite a élè déblayéc d'euncmis. Entre la Somme el l'Avre nous avor.s refoulê les Anglais aimt que das Francais accourus a leur secours hors de certaines -porties do leurs ■positions de ■première ligne et avo?is enleve Beaucourt el Mèzïeres. Des attaques fratifaises contre Moutdidier ont 'échouè. Les Franfais ont commencc mainte.nant égalemcnt h dêtruire Lann. Par suite du bombardement continueij la cathédrale a cté considcrablement endont magie. Le lieutenant Bongartz a abattu sou S2e et son 33e adversaire, le lieutenant Udet son 22e. ■ ' Ricn de nouveau des autres tlièatrcs de la gusrre. BERLIN, 30 mars. — Officiel d'hier s°i'. Sur Is chavrp de bataille' au nord de la Somme joumée calme, Combats couronm f de sucrès entre Somme et Avrc. BEJILIM, 29 mars, — Officiel de midi . fhéatro de bi guerre a i'üuest. Au cours de combats localiscs des deux cdtes de la'Scatpc ,nous avons fait itrup-tion dans les positions anglaises les plus avancees et y avons fait phisieurs milliers de pnsonniers. Pres d'Albert et cru nord de cette localité, les Anglais ont continué des contre-attaques sans sucsès et richcs en pertss.Entre la 6om-me et l'Avrc, nous avons nouvcUement attaqué. A'ovs avons rejeté l'ennemi hors d anciennes positions et de villages, valeureu sement dóf en dus au dela de Watfusée-Aban courl et Flessier vers l'ouest ' vers le nord ouest. Les Francais ont déclanché a plusiet/rs re-p..^±sde vtoleiïtes contre-at.aques contre cerlains secteurs de notre nouveau, front entre Montdidier ct Noyon. Elles se sont écrou-Lées sous des fertes sanglantes. Le buün dénombté jusqu'a présent depuis le début dc La bataille s'èlève a 70,UUU -prisonniersj ljlU'i canons. De ce iiombre /,0,U00 prisonniers ei ttuO canons reviennent a la seule armee du général Hutier. Au ]roni en Lorraine Vactivite soutenue de Va'tiUerie a persiste. Le capitait.e baron von Richthof en a ob-tenu sa 74e victoire aérienne. kien de nouveau des autres thédtres de la guerre. BERLINj ,2S mars. Officiel du soir : Lombats A ta Scarpe et a l'Ancre. Entre Somme et Avre uous avons enlevé au cours d tine attaque des villages opintatrement de-fendus.La guerre sous-marine. BERLIN, 28 mars, — Officiel : Dans la zone de b.irrage autour dc l'Angleterre uos soiis-marins 07it- anéanti 20,b0u tormes brutes de tonnage marchand enneim. 'Les succes ont cté partiellement obtenus dans la Manche en depit d'une contre-action ennemié des plus intenses, BERLIN, SO mars. — Officiel ; Dans la zone dc. barrage de la Mcditerra-tice ,nos sous-marins ont coulé 7 vapeurs vb c,Aircn 23,000 tonnes. AUTRIGHIEN VIENNEj 2'J mars. — Officiel de ce midi: Aucun évenement particulier au front de l'Est nt en Italië. VIENNE, 28 mars. — Officiel En Véuétie, violente canonnade a cer-tams endroits. Sur le front a 1'Ouest, l'attaque allemande a encore fait des progrès. BULGAFÉE SOFIA, 26 mars. — Officiel : Sur le front en Macédoine, entre le lac d'Ochrida et celui de Prespa, au cours d'une attaque bicn préparée, et brillammcnt exé-cutée, nos troupes d'assaut ont pénétré dans les -positions ennemies et en ont ramenè des prisonniers f rang ais. A Vest du Vardar, une de }ios patrouilles a fait des prisonniers anglais, parmi lesqueh tin officier. TURC CONSTANTINOFLE, 27 mars.— Officiel: Sur le front en Palestine, h Vest du ]our-dain ,des combats se sont engagés avee des troupes ennemies qui sónt arrivées & eet en-droit; ils ne sont pas encore terminés. En Mésoppf.itnjie, la_ nuit du 86 mars, les troupes ennemies o»t nfifirochê de vos positions a-"anrées; elles ont cté re-io-rr-'es et ont 'iibi des petes. A£-hu\'c -har den tMu-brx de r/iva-lerie, des automobiles blind-ic'S et quelques compagnies, l'ennemi c. va>"r'$'','it renom ele son attaque vers l h*»res dnlmatin. FRAMQAIS PARIS, 20 mars. — Officie3 h.. p. La bata;Ve s'est ponrsuivi^ violente dans la soiree d'hier et. pendant, mie partie de la nuit. En dépit de ses contre-aithq'ies, l'enne- -mi n'a pu rejeter nos frowyts des villages qu'elles avai'nt eulcvés hier, Nos troupes complétant leur suceès se ssjti nnfarées de haute hitte de \1vrl-ri fleihvt Plessy-de-Roye des "combats acharncs ont été livres. Touteè les attannes lancées icontre ce vit lage se sont brisées devant la rêsis-tance indomptoblc de twt foiHes. II se con firine par les dires des prisoibiiers et par le nombre des mort', trouvés sur feite partie d'i cfiamp de bataille et dans fri région de Montdidier que les pertes su^es sans résut tat par I'e-memi sn'i' ext^êvifmert lourdes. Au vord de Montdidier les t^o:iJ\°s franco anglaises contiennent victorymstmevt Ven tiemi sur la ligne de l'Avre dpvant la Neu-viUe-bire-tierhard-Mesières-ir. arcelcai e-lla mei. Dés colonnes d'infavtgfie ennemies et des co-ivois sigltalés sur la route d.e Laon ü La Fère ont été prises sous le feu de nos v'-è-ces a lona:ie vortée et dispersers. Aclivité marquée dc l'artillerie sur le reste du front PARTS, n0 mars. — Otfiricl, 11 h., p. m.: Sur le fYovt de l'Oise la liaVcV.le s'rst sen-siblement ralcitjie an ro'ri de la joumée. L'activili offensii-e die l'ennemi i"", s'est ma vifcstée qvr par des aitaours l^cales en qtiel-ques poin't d>' n*>'•" f-o--~t c» consolide cfiaque jour dava"tar;e par l'arricée inces sa-nfe de ret>frrt*.Tn:tfe* een a'frows o"t ète repous^ées par nos troupes von sans pertes pour l'envmi. Des rn?/ps de inain sur nos positions dans la région dc Badonviller, en forét de Pa*rov et nu sud d.e Sc-^vois ont complè'cnient échouè. Ricn a sigrialer. sur le reste du front. PARIS, 28 mars. — Officiel, S h., p. m. . La bataille s'est poursuivie avee une vio-lence soutenue dans la soiree d'hier et dans la nuit. L'ennemi bloquè par nos vaillardes troupes et crue1!ement èprmtvê devant. l'> front Lassigny-Noyon-rivc gaiiche de l'Oise, a porté tous~*~? r' •fs sur notie gauche et a lancé des forces importantes dans la réciov de Montdidier. L^es combats ont pris sur ce point un caractère d'acharnement inou'i. Nos régiments luilant pied a pied ct infligeaiu de lourdes pertes aux assaillavis, n'ont fai-bli a aucun moment et se sont replics en or-dre sur les hauieurs irnmédialcKient a l'oues> de Montdidier. Canonnade nterniiitentf.> sUf le reste du front. PARIS, 28 mars. — Officiel, 11 h. p. m.: L'ennemi, contim-ant avee de jutissants moyens sa poussée dans la région de Montdidier a tenté dans la matinee d'élargir son gain a l'ouest et au sud de cette vitte. Mais d-ans un magnifique élan nos troupes ont contre-attaqué l'ennemi a la baionr.ette ct Vont jeté hors des villages de Cour te man che, Mesnil-Saint-Georges et Assüinvillcrs. dont elles se sont cmparèes et qu'elles tien-nent solider,icnt. L'avanee ainsi réalisée sur un front dJune disaine de Isiloniètfes dépa\-se deux kilomètres en profondeur. Sur le front Lassigny-Noyon-rive gauche dg l'Oise, la lulte qui s'est poursuivie avee dprcté, n'a donné aucun avantage a l'ennemi que nos troupes contre attaquènt èhergiqitement. Ricn d signalcr sur le reste du front. Communiqué de 1'armée d'Oricnt : Activité d'artitlerie de part ct d'auire au nord-ouest de Doiran, dans la région de Ve-trenih et dans la bouclé de la Cerna. L'avia- on bruannique a exécuté avee suceès ptii-sieurs bombardements dans la région et sw la voie firrce Sèrès-Drama. ANGLAIS LONDRESj 28 mars : D'dpres combats ont encore en lieu hier soir et duiant la nuit des deux cötés de la Somme et au nord d'Albert contre Boyelles. L'ennemi a entrepris des attaques réitérées le long de la Somme, jusqu'a Beaumont-Ha-mel et Puisieux-Moyenneville. Elles furent repoussées. Nons avons fait un eertain nom-bre de prisonniers et captv.rë un eertain nom-bre de mitrailleuses. Le coinbat se poursuit avee violence sur les deux rives dc la Somme. Ce matin l'ennemi a ouvert une lourde canonnade contre nos positions de défense d Vest d'Arras. Une attaque se développe dans cc secteur. L'dpre combat a dure toute la joumée le long de toute la ligne anglaise du sud de la Somme jusqu'au no-d-est d'Arras sur un front ac bataille d'emnron 55 mil-les. Ce matin l'ennemi a attaqué de nouveau avee une grande violence sur un large front au nord et- au sud de la Scarpe après une canonnade préalable gr ace d la protect'ior d'une épaisse fumèe. Simultanément, il pro-nonga une série d'attaques énergiques le long de vos lignes au sud de la Somme. Dans la nouvelle zone de combat d l'est d-'Arras, l'ennemi reussit a percer notre ligne d'avant-. postes et durant toute la joumée on se bat-tit aprement dant notre ligne de combat. Tous les assauts ennemis y furent repous-sés avee de lourdes pertes pour l'ennemi. Un combat acharnê fait encore rage au sud de la Scarpe. Prés de Boyelles, Moyenneville, Ablainzeville,Bucquoy et. fuisieux,nos troupes furent égalemcnt attaquées a plusieurs reprises. Nous avons repoussé une série de violentes attaques.Prés de Dernancourt l'ennemi réussit d pénétrer pour la seconde fois dans le village, II fut néamnoins de nouveau repoussé en perdant de nombreux morts Nous avons fait des prisonniers. Au sud de la Somme nos troupes ont été engagées du rant toute la joumée dans de lourds com bals. Plusieurs localités ont fréquemment changé de main au cours de combats achat-nés, mais nous avons essentiellement gardé nos positions. L'dpre combat continue égalemcnt dans ce secteur. LOND-RESj 30 mars ? Le War Office annonce ; La situation de la bataille le. soir, tfu 28 mars. Pendant la nuit l'ennemi a ré-,rei d franchit la Somme du nord au sud frès de Chèpilly. Par conséquent le flanc gauche de nos troupes était contrahit au sud dc la Somme de se retirsr sur Tl***»!, D" c*f.e localité la tigne court par Lamotte en Santerre-Caix-Brely-Warvillers. Plus au sud les Francais fu-rert refoules la nuit dernière le long de la voie ferrée Roye-Breteuïl L'ennemi fit son entree d Montdidier. Dc XVarvillers la ligne court par Arvillets-Danilinscourt-Gratibus-Mesnil -!■' Cr • «« :<■ h uvtU'rs. En. « li devière localité et Pont-l'Evéque ,au sud deN'oyon, les Frangais ont effeetuè au 'na tin une formidable contre-attaque et ont repoussé l'ennemi avcc une grande décision sur im front de !0. km d'une profondeur ins-qn'a ? km. La pression f-'ancnise contre l'ennemi dans eefte ri-^inn -fiersisfe. Au nord de la Somme notre ligne en général est la même qu'hier soir. Au cews de la nuit diffc-r ent es ot'aques ont été déelrtvhées h proxi-mitè de Beaumont.-Hamel, prés du bois de Rossignol ct au nord-ouest de Puisieux. Elles ont etc toutcs revoussées. A u matin 1'entier,:t a ouvert nn violent hornaar de-ment au nord ct mi sud de la Scarpe. Une attaque en face d'Arras en o suivi, exêcu'ce au moins de 7 d-visions. L'ennemi a pénétré sur ce front- dans notre ligne avancé e. Un violent combat a commencr dans notre -bosit-on. No tre ligne.y court meentenafif d'Arleux vers Tamfioux Neuvillc-Viesse-Boisl' ■ x et en-suite comme auparavant. Le combat ici fut rude. On annonce que l'ennemi a subi de trés lourdes pertes. — Öermères Dépêches La tnarclio en arant «le l'araiée du Kronprinz. Londres, 30 mars. — Du <(Daily News» ; Los combats extrêmemont durs que las troupes fran5ais.es ont eu a sow-tenir entre la Somme efc 1'Oic-o, a l'ouest de Roye, oon'tre d'iraposantes forces de combat allemandes, ont été décidés en fa-veur do 1'adversaire, gi-Étoe a sa &u-périorita, notamm&nt en artillerie lourde a déplacement rapide. L'a.iie droite du groupo du Kronprinz allemand pou,s-ea. alors de 1'avan't avee une grande vio-lenoe, et il réussit, on dépit do la résis-tance extrêmement aeharnéo da 1'arbl-Ferio fran^aise qui se eacrifia £n plusieurs endrojfcs, ;ï percer les lignes fran-gaif.es en quèlques endroits. L'enne«mi se trouvo aetuellement aux prises avee dos _ résqn-ca. fwwicaiaoe aeeourueg k la res-coi's-o, prSS'de Montdi<liei' ct a reoulé-La ligBB de front de Tonnend va. aetuel-lemenb d'Albert :i Noyon par Montdidier, d'une maiï'.èro qui dans une guerre de rnanceuvro exigo absolumenb des dé-cisions rapides. II est in dón Lab !o que, par suite de l'avanee de 1'adversadre, dont le ü'ont a été pro je té contre nous en un large demf:-osrcle dont Montdidier forme la pointe extréme, la position de 1'armée fran-S&ise dont le front a été prolongé da 55 a 5S kilomètres par le demii-oercle alle-mitfid, est devenue difficile, mais en mê-raa temps aussi cello de 1'armée anglai-&e, vu que d'une part il y a lo langer d'une solu'tioai do continuité entre les deux armóes ct que, d'autre part, les Allemands &e trouvent déja aetuellement au sud d'Amiens. Mais la position stra-tégique n'est pas sans c&i*tains dangers non plus pour les Allemands. De grands événements semb'ent imminents. Bombardement d'Amjens. Amsterdam, 29 mars (Reuter). — On annoneo au «Times», du quartier général anglais : Les nuit.3 sont presque encore plus désagréables que les joumóes, paree quo Les partis combattants bombardent les positions dos deux cötés. Les Allemands canomaenb les villes derrière Lo front. Am/ens est bombard© par des avions. Los bombes bombent eur toutes les partics de la ville. Les habitants quitbant la ville en massos. Le eommandement suprème chez les iilhcs. Eerlin, SO mars. •— Do Genese au «Lo-kal Anzeige-r» : D'après une nobe aemi-offici&lle du «Joumai», trois noms se-raient mis en avaa ~>i Franee, pour le nouveau eommandeinont suprème fran-co-anglais; Foeli, Pctain et le mimstro des munitions Loucheur; en Angle'cerre un soul nom : celui de Haig. Les grauds eonibafs a 1'Ouest. Berlin, 29 mars. — I e 23 mars, un© attaque partielle u réussi au nord do la Scarpe. Après une forte et eflicaoa pré-paration d'artillertc de tout- calibre, nos troupes s'élancèrent a Passant sur tout Ie front d'attaque des localités impor-tambas, des points d'appui et des positions dominantes de hautours furent prises d'assaut et nos buts pleinement at-teints. Les pertes sanglantes da l'ennemi aont des plus sérieuses; en outre, 1'en-nomi perdit en eet endroit plus de 2000 hommes. La* prise d'assaut do la fort-a position de Roeux qui, au nord de la Scarpe, domino la vallée de la rivière, est surtout remarquable. Au sud de la Scarpe, nos divisions on't pereé la position ennemie sur une grande profondeur eb foroé les Anglais a, la retraite. C'est ici qu'il oonvient de faire remarquer la priso d'assaut de 1'important ouvrage fortifié dea Franciscains au sud do Mon-chy et coliu tout aussi-important du La-pin, tv l'est de, Mercatel.,!*^ Buifce dg i'inourvation menaganto du front an* glais, Las positions ennemies sa trouvenfc exposées ma'nbenant au feu de flano de nos batbarjes. Aux -chands rayons de solcil de ces dor-nier3 jours a suoeédé un froid rigoureux ; un vent glacial soufflé et les bords des e.ntonnoirs boueux sont gelés. Maügré. la tem-peraturo dé-favorabLe, les trouoes allemandes ont o'otenu de nouveaux succes. Elles ont -arraché h l'ennemi une série da vdla.gos e't de positions opinidtre-ment fortifiés et repoussé en même temps des contra-attaques e« masse ré-pctc'es de3 Anglais et des Francais, en infligeant les plus lourdes pertes a, l'ennemi. Les meines c1iv:sir>ns qui attoquent depuis le début de I'offensïve, se trouvent en majeure partie encore aujour-d'liui en première 1' gne sur le champ da bataille, surtout dans le Sud. Après comme avant, el'^s ont rofusa d'ótre "e-layées. Las succès qui s'aeeroisisent con-stammont font oublier tontes <es peines et tout-ss les fatigues. Lors da 1'a-ssaut oont-re Warfusée-Abancourt-, da nom-brensas colonnes et tra,ins de bagapas ennemis ont été surpris et faits prisonniers. Les Ao-glai's ont contin-ué la dévas-tation du pavs francais. Ils saera-c?ent ct détruisant les maisons et anéan-tissenfc les pépinières. Des contre-piesu-res prises auss'töt par les Allemands,onb en-rayé 1'effet nrojebé dont so-nt siauls vic-t-'mes Jes habitants du pays, grave-ment éprouvés. La gueno oórienne ;i 1'Ouest Barlin, 29 mars. — Lr-s 27 et 23 mars, nos forces cia oombat aériennos ont réussi a prouver k nos adversaires leur esprit d'abtaque, toujours alert,es et leur supériorité en leur oc-casionnant de nouveau das dommages partioulièriament im-portenbs. Nous avons abattu en deux jours 49 avions ennemis. Le capit-aine baron van Richthofen r, va,'ne.u son 74e ad-vers-aira et abalbtu ainsi 6 avions en deux jours. Nos canons da défenso aérienne ont eniegisbró 8 abat-ageS. Ils s>e sont narti-culièrem&nt distingués et ont con-firmó de nouveau la conüance que notre-infanterie s'est hab'tuée a leur accor-cer. C'est ainsi qu'upa bat-terie de défense a pr'-s une part p-répondéranto a 1'assaufc d'Albert, Tous nos canons de> défense. <ytA s'-ihn jiw-que dans Jes pre-iniórea ligïife's, "én 'vue d'appuyer notro " " infantsrie, attaquée par un violent feu de mitrailleuocs. Un canon de défe-nsa _ fut simultanément bombardé par 14 avLa-te>U'rs- ennemis qui funefi.t repoussés avee-suocès, pa.r lo fait qu'un autre canon a-c-courut a la rescousee des camaradea me-r.atös, a, une allure des plus vives et ou-vri'b avee le. plus grand enbrain un feu dos plus effieaees. Nos pertes minimes qui au cours do oes öaux jours s'élèvent a 3 avions et 2 ballons, doivent être attribuées particu-licèrsfment a, 1'cetivita couronnée de succes do nos canons de campagne. Et dire que les allié3 affirroaiont peu avant notre attaque qu'ils avaient esbropié nos foroas de combat aérienneS ! La situation de 1'armée anglaise. Berlin, 29 mars. — Aussitót débar-quées, des divisions franeaises do déga-gemicnt ont été j&tées en tou'tb hato dans la mêléa, eans a-ttendre l'artillerie, af. 11 do laisser le temps do se rassembier a'ux divisions anglaises. Get^ensagemenb pré-cipité aboub.t naturellen'-- :t rapidemciiti a Ia défaiba compléte de cas. troupes. L:(i 12&a divis-ion d'infa-nterio frangaise a subi des pertes particuliere ment lourdes cette oc-casio-n, de mêino que la li'e di-viisllon dc cuirassiers qui fut laneéo ion montéo dans lo combat. Ce que valent les troupes amóricaines. Berlin, 29 mars. — Des officiers frangais no dissimulant pas leur désillusion au sujet do la valeur des Américains,qui n'ont pas 1'habitude de la guerre. Ils peuvcirt tout au plus être util.sés eu guise de bataillons interealés entro 1'infanterie anglaise- et frangaise. Quant ;i e'aequitter d'une ta-ehe indapandan'te, ils e-n sont totalement incapab'es. La eonquête de Montdidier. Berlin, 29 mars. — Vers 10 h. du soirk les Allemands se sont emparés de Montdidier. Les Frangais qui avaient combat-tu sans interruption depuis le début de la bataille, furent chassés a plusieurs repris,as do leurs positions opiniatrement défendues. Un régiment allemand pour-suivit impétueusement 1'adversairc sur une longueur de 12 km. et poussa immé-dia-t.em.ent au dela de Montdidier. La retraite des Frangais dégénéra finalemenfc eu une fuite métliodique. Ils abandon-nère-nt leurs fusils, leurs cartouchières et même leurs dqlmams. Sur la route do Roye a Montdidier gisaient des masses de munitions d'artillerie intactes, dont d'innombrables grenades du plus lourd calibre. Par suite de la p-oursuvte achar-, née, les Frangais n'ont pu organiser la. défense de la pebite ville, qui fut épar-gnée pa.r le feu allemand par suite da cette circonstaince. Ce n'est qu'a, la li-sière orientale qu'il y eub une brèva résistance brisée aussi'têt 'par quelquia® grenades, mais lorsqu© Tarfciller'ie allemande fit feu sur les hauteurs eouron-, na-nt l'ouest de Montdidier- les Fra-nv ëm8 ssnnê©. - *8° 1256 » DIX CENTIMES U'Rianche S I Klspss ISSS.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods