Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 16 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q52f76812b/
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Le Bruxellois D1X CENTIMES l <2fe^saÉ* c> c>- ^ t-arar*» « s* 9^HL~. T O IJ RN AI/ QÜOTIDIRN ilfDBPENDAXT ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont rejus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent Itre ac"i3ssées exclusivement au bureau de poste qui 4 déüvré i'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois: 2 mois : 1 mo!s: Fr. 6.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TiRAGE : 125,000 par jour ki cui iu v» -«...uMii . < »»ui laiu.-n- ■ <3^31 ANNONCES Palts divers et Echos 5 00 Nécrologie .....uil,,..... 300 Annonces commerdales .,«•*,,..,«,200 Annonces financières -% . , ... 2.00 PETITES ANNONCES • 1 » Ll grande llgne. 2.00 Ridacteur en chef : Renê ARMAND Rédacüon, Administration, PubliclW, Vente ! BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserno v TIRAGE 3 125,000 par jour LA GUERRE Communiqués Ofiftciels ALLEMANDE 'BERbIN, 10 aoüt. — Officiel: Théatre de la guerre & l'Ouest XSroupe d'armées du prince héritier Rupprecl Combats d' avant-postes au Kenimel et près^ d V tetcx-B er quin. D'assez fortes attaques de Vei nemi au sud de la Lys, pres d'Ayette et au, nor <de VAncre ont été repoussées. Croupe d'armées du colonel-général von Boei; A l'.ouest de Koye el au sud-est de Noyon, vu lent combat d'artillerie, suivi d'attaques des den cStés de l'Avre, contre Lassigny et sur les hai . teurs a l'ouest de l'Oise. Au sud de Thiescourt l ferme dAttaché est resiée aux mains de^ l'enni mi. Pour le surplus nous avons repoussé ses a iaques, partxetlement en contre-altaque CLevar, ftos positions de combat. L'ennemi subit de lom des pertes au cours du combat -pour la -posse sion de Lassigny oü il se langa vainement a l'a. sant a six reprises différentes et fut rejelé dai, ses positions de dêpart après tin combat acha. né de dix heitres. Croupe d'armées du Kronprinz allemand Vers le soir l'activité combattive a augmeni 'h la Vesle et est restèe égale ment aramee di rant toute la nuit. Nous avons abattu hier ?.!> avions ennemis. L 'lieutenant Udet a remporté sa 5Jte et sa 55e uit toire aérienne; les lieutenants Koertnehe et Loei zer ont leur 30e, le lieutenant Neckel sa 22e t 'sa 23ej le lieutenant Roeth sa 21me. BERLIN, 15 aoüt. — Officiel du soirz Rien de nouveau des fronts de combat BERLIN, 15 aoüt. — Officiel: Théatre do Ia guerre & i'Ouest Croupe d'armées du prince héritier Rupprecl Activité animèe de reconnaissance entre Yse 'et Scarpe. Au sud-est d'Ayette une attaque pat Helle anglaise a échoué devant nos lignes. A nord de ï'Ancre nous_ avons évacué ces dernièrt nuits l'angle trés "saillant Kans les lignes enni mies formé par notre position prés de. Puisten et ie Beaumont-Hamel. II fut occupé hier apré, midi par l'ennemi. Croupe d'armées du colonel-général von Boeh Pas d'opérations de combat de grande enne, gure. Vers le soir l'activité d' artillerie augmer ta d'intensité entre Ancre el Oise. Des attaque 'partielles de l'ennemi des deux cótés de l'Avr et au sud de Lassigny furent repoussées. Croupe d'armées du Kronprinz allemand 'Au cours d'une attaque contre la rive méridit 'nale de la Vesle nous avons fait prisonnièr» l garnison de la gare de Breuil.. Nos forces de poursuite ont engagé te combc 'avec une escadrille de bombardement alleman des qui exécutait un vol d'attaque contre le të1 fi toire allemand. avant même qu'elle eüt alt eb, son bul et l'obligérent a rebrousser chemin. e lui infligeant une perte de cint} avions. Hie nous avons abattu 2.1 avions'' ennemis et un bat ton captif. BERLIN, '14 aoüt. — Officiel du soiri, Rien de nouveau des fronts de combat. La guerre aérienne K IBERLIN, U aoüt. — Officiel: Dans le courant de la jourr.ée du 13 aoüt no 'forces de combat aériennes du corps de matin ont abattu 9 avions ennemis. Le lieutenant d marine Sachsenberg a remporté sa 19e et sa 20m i'icioire aérienne, le lieutenant O ster kamp sa 1'Jt La guerre sous-marine BERLIN, li aoüt. — Officiel: Dans les eaux entourant l'Angleterre, 12.00 tonnes de jauge brute ont été anéanties par l'at tivité de nos sous-marins. AUTRICHIEN VIENNE, 15 aoüt. — Officiel: De même que ses dermères entréprises a front des montagnes de Vénétie, les attaques d l'ennemi contre le Tonale ont abouti a un éche complet. Les colonnes italiennes s'avangant a nord de la route du défilé se sont écroulées ave de lourdes pertes sous notre feu de défense. A sud de la route, l'ennemi réussit après plusieur essais infructueuxj a occuper un -point d'apfi sur le Monte Cello qui lui fut bientót de noi •veau arraché par le 20e régiment de tirailleui sud-styriens. Les postes alpins que nous avion cédés lors des grands combats prèliminaires ft rent également réoccupés en majeure partie pa nos troupes. L'ennemi a reculé au dela de ses tranchée 'dans les secteurs les plus importants; nos avii teurs l'ont pour suivi a coups de mitrailleuses En Albanië nos braves troupes ont remporté a nouieaux succes a Vest de la vallée du Devol VIENNE, li aoüt. — Officiel: Théatre da la guerre italian Dans f~a région du Tonale l'ennemi a passé l'offensive que nous attendions depuis longtemp Elle a débuté par des attaques contre nos poste établis (Mn3 la région des sources de Noci et u Sarca di Genova. A une assez forte préparatio d'artillerie, succéda l'attaque de notre positio du Tonale. Les combats se terminérent a nol-avaniage. Abstraction faite de quelques posU alpins avancés, les Italiens n'obtinrent de su cès mille part. A part cela pas d'événemsnts signaler dans^ le Sud-ouest. Front d'AIbanie: A l'est de la vallée du Devoli nos batailloi se sont emparés de quelques points d'appui e. vernis. BUL GARE SOFIA, '13 aoüt: Front de IVSacsdoina Au nord. de Bitolia un de nos détachemen 'd''attaque a pénétré dans les tranchées ennemi, et en a ramené des prisonniers frangais. A l'e de la Czerna, entre Oradesmtsa et '1 arnow, courtes attaques d'artillerie de la part de F'e: nemi. _ Ati sud et au sud-est de Dobropolje, nos unit avancées ont dispersé a l'aide de forts jets 1 bombes, des détachements d'attaques enner.ii Au Jiord de Ltimnitza l'activité d''artillerie a é réciproquement assez ammée de temps a autre. l'est du Vardgr et dans la plaine devant nos p sitions a l'ouest de Serres nous avons disper par notre feu, des détachements anglais de r connaissance. TURCS CDNSTANTINOPLE, li aoüt :, Front de Palestina : Combats isolés d'artillerie et activité 'aériem 'animèe. Dans le secteur de la cóte nous avo dispersé des détachements de reconnaissance e nemis. Nos aviateurs ont lancé avec un succ ■marqué, de nombreuses bombes sur un camp , rebelles au sud de Tafileh. Sur les autres fronts, la situation 'est incha gée. CONSTANTINOPLE, 13 aoüt. — Officiel: Front de Palestina : Des détachements d'éclaireurz lancés par Va versaire contre plusieurs endroits du front fure repoussés partout par nos troupes. Combats d'c 'tillerie inlermittents et activité aérienne anim & l'est du Jourdain. Sur les autres fronts rien d'important a gnaler. FRANCAIS PARIS, '15 aoüt, 3 h. p. m. — Ojliciel : Nuit marquée par une assez grande activité d't 'tillerie entre l'Avre et l'Oise. Un coup de main i ncmi en Champagne, dans le secteur des Marq ,tcs. n'a obtenu aucun résultat PARIS, 15 aoüt, 11 ft. p. m. — Officiel : Au cours de la joumöe, une opèralion de déta nous a permis de réaliser des progrès dans le mass; boisé enlre Malz el Oise. Nous nous sommes emparó au nord-ouest de Ribécourt de la ferme Attiche el d la ferme du Monolilhe, énergiquement dófendue par l'ennemi. Nous ik ons fail des prisonniers. Ai cun événement important h signaler sur le resi du front. PARIS. U aoüt. — Officiel, '3 h., p. m.1 e Entre l'Avre et l'Oise, activité des deux arltt leries notamment dans les secteurs de Roye-su> i Mats et de Conchy-les-Pots. Sur le front de l Vesle, des coups de main ennemis n'ont donn n aucun résultat. D'autre part, une incursion d ,. nos troupes dans les lignes ennemies dans l x région de Mesnil-les-Hurlus leur a donné de prisonniers. Nuit calme partout ailleurs. a PARIS, l.'t aoüt. — Officiel, 11 h , p. m. Au cours de la journée, nos troupes, contmuar, t- letirs progrès entre Matz et l'Oise, se sont. en, t parées de Ribécourt, A l'est de Berval, les éli ments de notre 'infanterie ayant éventé une cot, s- tre-attaque ennemie en préparation, ont réussi r- faire prisonniers sept officiers dont deux con, s mandants de bataillon et un certain nombre d '• soldats■ Dans les régions de Roye et de Lassigny la lutte d'artillerie continue trés vive, ITALIEN HOMP., U aoüt. — Officiel ; Dars la vallée supérieure de Zebru [VaUellineJ, de détachements ennemis ont tenlé, durant la nuit d e 13 aoüt, d'atlaquer nos postes avancés sur le Pavei ioch (hauteur 3mj et sur la Cima Reale [haulcu •_ 3S39mais ils furent repoussés par le feu de notr >t artillerie, de notre infanterie et des grenades main. , Dans la région du Tonale, nos canons ont execut hier des concentrations dc feu d'artillerie efficaceï entre la source du ruisseau de Noce ct le val di Gc nova, qui ont eausé de lourdes pertes 4 l'adversairt Couverts par le feu de notre artillerie, nos dótacln ments ont v'ononci d'audacieuses attaques, tl róussirenl d occuper le Nantetlu Ihautcur 1557J, l cime dc San Malico (haütciirWsil et le £oslon« a sud-est dclcThauteur de Zigola (hauteur 2W&! e faisanl plus de 100 prisonniers a ia file et en capti rant des mitrailleuses et du malériel divers. Sur le restant du front, nos batleries ont enray des mouvemcnls en plusieurs points dc l"hinicrlan ennemi cl nous avons incendiè du matériel de cam pcment. Sur la rive gditche du Piave, l'activité ai n rienne a été animée. Des magasins ainsi que les i>, stallations de chemin dc fer de Fucine et d'Asianc dans la vallée de Sloe ITonale], ont été efficacemen 's bombardés par nos avions. P. DERNIERES DEPECHES L'OFFENSIVE ANGLO=FRAN$AISE t Violents résïsiance allemande Paris, 14 aoüt. — Du «Petit Journal» : L f- brouillard a fayorisé le debut et les progrès u ^ térieurs de l'offensive francaise. Néanmoins, 1 n résistanice allemande a étó tres énerfi-ique, m r tamment dians la réfiion de Plesöi«r-Neuvill< Bouillancourt-Fresnoy. Le passage dè l'Avre nou a coutc de rtos sacrifices. Un seul pont a ét détruit jusqu'a. 23 fois par l'ennemi. Zurich, 14 aoüt (ag. tél. suisse). — Le froi d-e résistance des Alleman-ds croit sans c-esse, nc tamment prés de Morlancourt. au nord de Mon di-dier. A 1'aile gauche, ils réussirent a. enray s 1'avance anglaise. Enire Somme et Avre, un e bataille colossale de manoeuvres est engagée. e Bale, 14 aoüt. — Des «Basler Nachrichten» e D'après la dernière note Havas, la résistance er nemie ne cesse de s'accroitre dans le secteu anglais entre Somme et Avre. Diverses localitt: de la région die Lihons ont passé d'une main O 1'autre. D'après que la résistance allemande f ■_ sera accrue, des modifications de la ligne d front sont inévitables, ce qui s'explique par 1 fait <jue les AUemands ont concentré un mat( riel considérable dans la bouclé de la Somme notamment des canons de gros calibre et de H mortiers, e La participation des tanks c Berlin, 14 aoüt. — Lors des attaques entr '.i Ancre et ^Avre. le 8 aoüt, les adversaires ont e c tout lancé- 400 a 500 tanks de grand modél e coi u tre notre "Tront. Cèüx-"c! ëTaiént meriës surtor s par des Canadiens et des Australiens, ensuit 2 par des Francais de couleur, et lors de la de: uière vague d'attaque, par des Américains. j Attaques partielles au front de bataille. Berlin, 14 aoüt. — Le 13 aoüt n'a apporté ai r front de bataille entre Ancre et Oise que de attaques partielles de 1'armée de percée franco s anglaise. Mais celles-ci ne purent égalemen [. que s'effectuer en partie sous le feu destructeu de défense allemand. Dans la forêt de Tailles e au nord de la Somme, les Anglais préparèrent f. vers 8 h. 30 du soir, une assez grande attaque La concentration ennemie fut néanmoins recon nue a temps et la forêt prise sous un si violen feu d'artillerie, que l'attaque ne put se dévelop a per. II en fut de même d'une attaque des trou y. pes de 1'Entente au nord de la route Roye s Amiens. L'infanterie ennemie ne put entame '.e que son premier assaut. Toutes les autres tent£ n tives d'attaque furent anéanties- par Partilleri n allemande, qui dispersa les troupes d'assaul e avant que leurs préparatifs fussent terminés •s Dans la région de la ferme des Loges, une ten tative d'attaque frangaise fut anéantie a mid a et a 6 h. du soir, de même qu'une attaque pré paratoire au nord-est de Ressous. Depuis Cann jusqu'a l'Oise, les Frangais s'élancèrent _ pit sieurs fois a 1'assaut, a parlir de midi, mais fu IS rent chaque fois repoussés en partie par le fe l' allemand bien dirigé, en partie par contre-atta que. Vers 9 h. du soir, les Frangais tenteren d'attaquer a nouveau au sud de Canny, mais n purent même arriver jusqu'aux positions allemar des. Leurs pertes sont naturellement lourdes, d , même que celles des Anglais, cfcez qui ce sor , surtout les divisions australiennes et canadier ?s, nes qui ont souffert, celles-ci faisant office d j béliers. Au cours de contre-attaques et en dt J blayant des nids ennemis, les Allemands ont ri l' mené plusieurs prisonniers et capturé des m . trailleuses. le Le moral des troupes anglo-frangaises. s\ Berlin, 14 aoüt. — Un revirement remarqu; ''è ble s'est opéré dans le moral des prisonniei A anglo-frangais faits entre Ancre et Oise. Tandi o- qui les prisonniers des premiers jours d'offer ré sive se montraient pleins de confiance, voir e- même de vantardise, la fatigue et 1'abattemer prédominent actuellement en général, mêm chez les officiers. Après les grands succès df ' premiers jours, ils ne s'étaient pas attendus ce que l'offensive fut si vite enrayée. Les granc espoirs que 1'on fondait sur les tanks sont un ie fois de plus dégus. Les Frangais se montrei iis indignés de ce qu'en dépit des 1,300,000 Amér n- cains débarqués en France et en dépit des Ai °s glais et des Italiens, ce soient de nouveau eu le qui ont eu a supporter tout le poids de l'o fensive. n- « Ce n'est qu'un épisode. »" Stockholm, 14 aoüt. — De 1' «Aftonblade? au sujet de l'offensive de 1'Entente a l'Ouest: « Qu'a-t-elle gagné, 1'Entente, par la batail d- de Montdidier ? F.nviron 30,000 prisonniers , nt .500 canonsr Le gain de terram, qui peut et \r- evilué a 3 ou 4 milles carrés de terrain fra: ée cais dévasté, n'a d'importance que pour autai qu'il est approprié a des opérations ultérieur si- ou comme base pour une guerre de manceuvr ultérieure. Si la bataille avait été livrée tand que la'puissance belliqueuse du tsarisme rus était encore a son apogée, elle aurait pu donn> a réfléchir; a présent, elle.n'est qu'un des mi ir- tiples épisodes de la guerre. Dans ses grand 'n- lignes, elle est déja terminée. L'affaiblisseme 'li- de 1'armée allemande est tellement insignifiar au'ultérieurement 1'Entente peut s'attendre e core a une ofïensive allemande ayant au moins ï la même enve.rgure que celle du mois de mars, f II s'agit d'un épisode isolé, tel qu'il peut s'en s présenter dans toutes les guerres, quelque cer- e taine que puisse être la victoire., Jl.es efforts s de 1'Entente en vue de se frayer un chemin pour - chasser les Allemands de France ,: sont tout a e fait inutiles. Berlin. 15 aoüt. — Les alliés se f sont efforcë: d'obtenir une issue décisive par de nouveaux as ■I sauts répétés entre ï'Ancre ©t l'Oi&e. C'est ei I' vain que les Anglais d'abord, méaagcant leur: ^ propres soldats par 1'intervention -.de troupei e australiennes et canadiennes qui ét'aient soute nues a 1'aile sud par les Francais, ont, dans le: combats livrés le 8 aoüt, entre Ancre et Oise, ta ché d'opérer leur percée. On se rendra compt< de la haute importance que les allés attribuen eux-mêmes a cette formidable bataijle, en lisan ' 1'ordre du commandant des troupèfe. australien nes, lequel annongait que les combats imminent: seraient les plus importants de < eux auxquel' ses hommes auraient participé iustiu'alors. L'at 3 taque, qui visait a des obiectifs trè% étendus " ctait préparée au moven d'une action extraor e dinairement abondante en artillerie, tanks e 'i avions. ..." Néanmoins, après un premier sicces de l'at taque, ceÖe-ci fut bientót enrayée, Alors, le: Frangais tentèrent de rattacher une, attaque a ce: combats pour provoquer l'issue dépisive par ui s assaut de grand style. Ils avaieat habilemen i rassemblé en cachette de nombreuses divisions - parmi lesquelles se trouvaient leurs meilleurci r troupes d'assaut, en combinaison avec de 1'ar 5 tillerie, des aviateurs et des cquipep 'de tanks' di 1 combat. Néanmoins, leuïS intentiops furent dé TC(il(ées par Je haut aommandement allemand S qui, renongant a vouloir se fixer k demeure ai même endroit, appliqua le principe d'après le - quel il faut combattre dans les conditions le: plus fav-orables permettant d'infliger a 1'ennem un maximum de pertes; il fit donc, <lans la nui s du 9 au 10, retirer les troupes uès position: j qu'elles avaient"öccupées jusqCaTors, et oü il ni [ laissa que des arrière-g-ardes peif nombreuses i Le 10 aoüt, de grand matin, une canonnadie trè: violente fut déchainée au front BéLlot-Antheuil Puis, en secteurs distincts entre eux, l'infanterii i ennemie, appuyée de tanks et de lanee-flammes l passa immédiatement a l'attaque. En d'autreï points, celle-ci fut précédée d'urfe canonnadf préparatoire trés consistante dirigéc contre lr: positions évacuées. Le tir de l'infanterie et d< I'artillerie allemandes d'arrière-gaide regut 1'en } nemi arrivant en colonnes compa-ctes en lui in fligeant de fortes pertes. En susie a d'autre: puissantes attaques, les détachements allemand: exéctttèrent 1'ordre de, retraite; l'ennemi ayan commencé une poursuite, rië~Tardai pas toutefoi: a se heurter a une nouvelle résistance, et, pa: endroits, il déclancha de nouveau son tir dans 1< ; but de la briser; la oü il n'était pas appuj é pai 1 ce dernier, il ne faisait que s'att.irer des perte; sanglantes sous le feu combine des Allemands A force de venir se heurter toujours a la résis , tance inattendue aux points oü il escomptait déj; " un succès, il devint plus hésitant.' et en arrivj a ne plus oser avancer qu'av-ec circonspection. L( soir du premier iour de la bataille, il n'était ar " rivé a aucun endroit aux lignes allemandes, don' ® les troupes, qui v étaient^ postéess depuis dei e semair.es déja, lui infliigeaient des pertes con sidérables sans le laisser abouti,r en aucun poin 't a la décision voulue. II n'y avait pas la de po »■ sitions fortifiées ; le combat rigide -jdes tranchée: > y était remplacé par une défense'élastique qu r répéta constamment se" effets en 'faisant pave: c dier aux Frangais les assauts dans lesquels il: sacrifient leur sang pour 1'Angleterre et 1'A-: mérique. On peut juger, d'après 1'én-ergie incon i- sidiérée avec laquelle leurs chefs les faisaient re r venir a une 6e attaque^ après 1'échec des cinr s précédentes, a quel point 1'adv^rsaire espérail a retirer un résultat décisif de la bataille actuelle e Berlin, 15 aoüt. — Les champs de bataille u qui, depuis 1914 iusqu'au début de 1'année 1911 e furent déja le théatre d'après combats. sont té. moins, cette année, d'une seconde lutte, oü dt '. vastes cultures fertiles sont foulées et retour s nées sens dessus dessous. Les derniers vestige: de villages et de villes sont transformés en d< méeonnaissables tas de décombres. La natior e allemande peut porter ses regards avec gratitu n de et avec confiance sur les prouesses d^ ceiu _ qui maintiennent loin d'elles ces horreurs et ce: t atrocités. e Berlin, 15 aoüt. — Une pause est a signalei > dans les vastes tentatives de poussée décisiv( avec intervention de masses d'artillerie lourde batteries de tanks, etc. entre Ï'Ancre et l'Oise Après que la puissante offensive dos troupes an 1 glaises eüt été brisée, les Frangais passèrent, 1( 12 aoüt, a une attaque de grand style. Depui: lors, il ne s'est plus produit. Sur tout le fron depuis Ï'Ancre jusqu'a l'Oise. que des attaque: partielles que I'artillerie allemande empêcha pour la majeure partie, d'arriver a une percée Le 14 aoüt, le relachement des combats étai encore plus accentué, et il n'y avait que des ac tions d'avant-plan. Assurément, les Anglais e les Frangais avaient projeté plusieurs vastes at taques partielles, entre autres au nord de Li hons, au sud-ouest de Rouvroy et devant le boi: des Loges, mais ees tentatives, reconnues pa: I'artillerie allemande, croulèrent sous un fei destructeur avant leur complet développement. / huit heures du soir, nouvelle tentative francaise aux deux cótés de la route Roye-Montdidier, d mettre des troupes en ligne; mais celles-ci, pri ses une fois de plus sous le feu de 1'artillerii allemande, se firent extermincr avant d'avoir pi se lancer a 1'assaut. Aux autres fronts, recrudescence de l'activité de I'artillerie et des patrouilles, surtout en Flandre, oü le calme passager fut suivi d'un a puissant bombardement dirigé surtout sur ls - zone du Kemmel, la nuit du 14 au 15. L'extraor-t dinaire activité des patrouilles anglaises depuis e Ypres jusqu'a Ï'Ancre, ne put empêcher 1'éra l~ cuation inapergue et sans perturbation des'pösi: e TWrrs^TTemandes avancées saillie entre Puisieux t et Beaumont-Hamel au cours de ces dernièrej nuits; et ce ne fut que 1'après-midi du 14 que e les Anglais se mirent a avancer prudemment. Quant a la prise de la garnison frangaise de - la station de Breuil, elle fut opérée par un coup de main aussi rapide qu'audacieux, en une poussée par dela la Vesle, et presque sans pertes. Berlin, 15 aoüt. — Les appréciationc d'aborc L_ émises avec réserve et prudence, au sujet du suc-s cès de l'offensive de Focli, du cöté de 1'Entente s sont remplacées en partie par un optimisme qu: menace assurément de se modifier lorsqu'aurs e transpiré la nouvelle des gros chiffres de perte; subies par l'ennemi lors de ses vaines attaque; e des derniers jours. Avec cela, de nombreux jour ,s naux ententistes espèrent que le succès de Foei ^ contraindra les Allemands a se retirer sur^ 1; |g ligne Hindenburg. On dit que Foch lui-memi e aurait annoncé aux maires de Reims et de Sois sons que, pour lui, le combat n'était pas encor< i_ terminé, qu'il fallait que Noyon regüt a nor veau une garnison frangaise. . ^ x Plus modeste encore, le texte du radiotele f. gramme daté du 15 aoüt d'Horsea et se bornan a annoncer que les Frangais continuent leur efforts dans le but de s'emparer de Lassigny Entretemps, voila des jours qui ni les Frangai " ni les Anglais ne franchissent la ligne prise pa le commandement allemand après la poussée d< e surprise de l'ennemi. Les radiotélégrammes c H 1'Entente publient constamment, afin de réagi e contre le désappointement qui lentement s'em i- pare de plus en plus de leurs nations, des chif it fres de prisonniers et de butin qui, même en ar 2S rondissant fortement les chiffres, sont encor ?s loin de la réalité. is Mort d'un aviateur américain. Genève, 16 aoüt. —- Le lieutenant Winslow ;.r un des meilleurs aviateurs de combat améri cains, a été tué ar la Somme. ;s it- M. von Hintze contre Lloyd Ceorge t, Cologne, 14 aoüt. — Le 4e jour anniversai] a- de 1'entróe en guerre de 1'Angleterre, le 4 aoü Lloyd Georige a publié un message au peupl anglais dans lequel il affirme qu'il v a six mois les dirig;eants de 1'Allemagne auraient repous sé intentionnellement des propositions équitable et sensées des alliés, pour la réglementation de affaires mondiales. Ils auraient ieté bas le mas que de la modération, démembré la Russie e ïéduit la Roumanie en esclavage. La presse en nemie a fait sienne cette assertion. C'est ains 5 que le «Corriere d'Italia» a condensé 1'affirma . tion de Lloyd George en disant que la proposi j tion de paix de 1'Entente avait été décidée' lor de la Conférence de Londres. L'«Idea Nazionalej ajoute que Ia propositioa a été faite, comme sous forme globale a 1'Al lemagne. II paraït nécessaire de réfuter cett affirmation aussi excitatoire que grave. de Lloyc George qu'on a exploitée contre nous, de ma-t nière a exclure tout doute. C'est pourquoi le re t présentant de la «Gazette de ColoR-ne» s'es . adressé a M. von Hintze en lui demandant d'ex ; primer son point de vue a ce sujet. Celui-ci ; ; déclaré que cette assertion était vague et indé . terminée. « Les milieux dirigeants, dit-il, igno rent le premier mot d'une proposition de pai: ' sensée de cette nature, de la part de 1'Entente t Si les hommes de 1'Entente avaient voulu fain sérieusement des propositions de paix, ils au . raient pu les entamer par 1'intermédiaire de per sonnes plénipotentiaireS. C'eüt été la le moyei de mettre en contact les deux adversaires et qu eüt pu amener des pourparlers ayant quelqu< chance d'aboutir. II ne peut doinc être questior d'un refus de propositions de paix sensées d< ra part de 1'Allemagne ». Sacrifiant a 1'époque de ces prétendues ou vertures faites par Lloyd George, le secrétair< d'Etat déclare que c"était précisément a ce moment la que les hommes d'Etat de 1'Entent< l avaient le moins fait de mystère de leurs vérita . bles intentiornis. o Vers la fin décembre, dit-il, les Puissance: Centrales avaient invité 1'Entente a participei aux négociations de Brest-en-Lithuanie, en vuf de participer a une paix générale par voie d< compromis. L'Entente a néanmoins laissé. s'é-couler le délai des négociations. Feu après, le S janvier, Lloyd George a pre-noncé un discour; devant les chefs des associations professionnel les anglaises, dans lequel il affirmait que l'at titude des Puissances Centrales ne témoignail d'aucune concession aux conditions posées pai 1'Entente, et il posa a cette occasion des buts de guerre tellement annexionnistes et impéria-listes que certains milieux, notamment les ou-vriers, trouvèrent que c'était aller trop loin. Le ( janvier, Wilson publia son message avec les li points connus. Le 24 janvier, le chancelier s déclaré que les discours de Wilso-n et de Llovd George contiennent certains principes d'une pais générale, auxquels nous adhérons également e1 qui auraient pu constituer les points de déparl et les buts des négociations. Mais la oü des questions concrètes arrivaient en discussion, on remarquait moins la volonté pacifique. A la même époque, le comte Gzernin développait au Reichstag ses projets concernant le désarme-ment. Je cite des dates ultérieures: Le 5 fé-vrier, _ les décisions de la conférence de 1'En-; tente a Versailles, a laquelle assistaient les hommes d'Etat adversaires, donnèrent comme résul-t tat que ceux-ci ne pouvaient trou-ver dans les discours de leurs adversaires politiques, la moin-dre chose qui eüt pu se concilier avec les. conditions des gquvernements alliés. C'est pourquoi il fallait continuer la guerre avec la dernière energie et avec la colla-boration étroite des Alliés au point de vue militaire. Le 12 février, Wilson publia un message, dans lequel il pré-conisa quaire poiots génériciues qui auraient pc servir de base a une paix durablé. Le même jour, Lloyd George déclarait a la Chambre des Communes que le gouvernement anglais ne pou-, vait rien rabattre de ses buts de guerre. Le 25 février, le chancelier allemand prit la parole. II se dóclara partisan des* quatre points wilso-niens, a conditiën que ceux-ci fussent tion seu-lement proposés par le président, mais fussent également admis par les autres peuples. Mais comme Ie prouvaient les buts impérialistes, ce n'était pas encore le cas. Dans un autre discours du 18 mars, le chancelier de 1'Etat exposa | comment la volonté de continuer la guerre jus-' qu'a notre extermination se manifestait encore toujours chez les nations ennemies ». Ainsi le secrétaire d'Etat exposa point par point, date pour date, comment 1'époque se rap-' portant a 1'affirmation de Lloyd George d'après laquelle 1'Entente aurait été disposée alors a " entamer des négociations en vue d'un règlement : sensé avait déja été déterminée d'avance sous . toutes ses faces et qu'il était sür de 1'approba-tion de chacun en clisant que les faits histori-■ ques parlaient suffisamment par eux-mêmes. D'ailleurs 1'évolution ultérieure des faits n'a fait qije confirmer ce qui précède. Le secrétaire d'Etat conclut e.n ces termes, en declarant avec in-sistance: « Ce n'est pas a nous, mais aux hommes d'Etat de 1'Entente qui ne veulent rien sa-voir d'un acheminement vers 1'Entente, qu'il faut endosser la responsabilité de la continuatior - de la guerre ». / Le ravitaillement de la Belgique. \4' La Haye, 14 aoüt. — Le « Korrespondenz Bu-, reau » annonce que, par suite des grèves au port I de Rotterdam, 400 internés beiges ont été con-, duits a ce port afin d'y opérer le décharge-L ment des navires du Comité de secours a la Belgique.I Berlin, 15 aoüt. — On mande de La Haye au 1 « I.okal-Anzeiger » qu'il y aurait eu des bagarres , dans les rues de Rotterdam, entre ouvriers en j grève et internés beiges chargés d'opérer le dé-chargement des vapeurs du Comité de secours américains a la Belgique. La crise ministérielle en Hollande. Amsterdam, 16 aoüt. — «Het Volk» apprend qu'en ce qui touche la question de personnes, la crise du cabinet est résolue; il ne ma.nque plus qu'un programme sur lequel les partis de ;. droite puissent constituer un ministère. /La question polonaise Berlin, 14 aoüt. — Les pourparlers entre 1'em ' pereur Charles et les hommes d'Etat austro hongrois au grand quartier-général n'auront se Ion toutes prévisions lieu qu'auiourd'hui, 1'em -.pereur voulant déja rentrer a Vienne, afin d< fêter son anniversaire dans son pays natal. Oi est d'avis que les. pourparlers sont tellemen avancés qu'une décisiön pourrait intervenir dè. aujourd'hui au grand quartier-général en ce qu concerne la question polonaise. Les Jeunes-Turcs et I'Arabie. Berne, 1G aoüt. — On attend a Genève I'arri-; vée d'une commission arabe-svrienne, composée 1 de sept membres, qui arrivent de Constantinople. D'après la «Tribune» de Genève, cette commis-1 sion a 1'intention de faire de la propagande en j, faveur de la politique jeune-turque en Arabie et en Syrië. Elle aurait été autorisée par les Jeu- - ] neS-Turcs a promettre d'importants privilèges au: ; I habit^ants de ces pays, dont un grand nombre de j ~représentants se trouvent en Suisse. Perte de courriers po3taux en mar. t Genève, 16 aoüt. — L'administration des pos ; tes frangaises annonce que les envois postau> destinés a 1'Egypte et remis a la poste entre 1< j 22 juin et le 4 juillet, ainsi qu'entre le 11 et 1( 15 juillet, doivent être cónsidérés comme per 1 dus, de même que ceux remis a la poste entr< 'e le 22 juin et le 4 juillet et destinés a des loca r lités situées au dela de Suez. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Découverte d'un complot è St-Pétersbourg. 2 Le «Times» apprend de Stockholm qu'il ré suite de nouvelles venant de St-Pétersbourg qu'on aurait découvert un complot visant au ré tablissement du régime tsariste. L'initiateur d • cette organisation serait M. Rodziankoa ancie: président de la Douma. Une note protestataire de Tsshitscherine a l'Amérique ■e Moscou, 14 aoüt. — Tschitscherine a envoj t, au consul général américain Poole une note c e protestation contre 1'attitude de 1'Entente enver* . la Russie. 5 Défaite de 1'Entente i la cöte mourmane s Moscou, 12 aoüt. ;—• D'après un bulletin offf» " ï"1 concernant la situation a la cóte mourmane,- t les troupes de 1'Entente auraient dü abandon--5er i r rnarche en avant et auraient été forcées i de battre en retraite après un combat de six " i°Ar,'u m10r?ï d?s Coupes rus ses est bon. Prés " ^2-rkhaaffel, la situation est également faixwa< 3 ble pour le gouvernement des Soviets. ^ Le roi d'Espagne et 1'empereur Guillaume. - v„H„erll'n'-15ia0j t'i77,yn télégramme de la « Ga^ • zette generale de 1'Allemagne du Nord » annon- ce que le roi d Espagne aurait sollicité 1'appui de 1 Empereur Guillaume afin d'obtenir du gou-. vernement russe le permis d'expatriation pour ' j X7il-artne e' ses ^^es après que les puissances _ de 1 Entente eurent opposé une fin de non-rece-t voir.. Les JTaponais a Vladivostock. Vladivostock, 13 aoüt. — Le premier contiaJ c gent de troupes japonaises vient d'arrivrer. ; Sébastopol port de commerce. - . Kieff, 16 aoüt. — L'agence télégraphique ou-■ Krannenne apprend que ie président du conseil ( de Lrimee a declare que Sébastopol deviendra : port de commerce. ECHOS ET NOUVELLES BELCES VICTIMES DES RAIDS . _ D'AVIATEURS ALLIEf l. Bruges. — Bombes jetées par des aviateurs anglais,^ le 31 juillet 1918 : Blessés: Lievens, Jéröme, 16 ans, un oncle h 1 armee beige; Kindt, Elise, épouse Charles Lie. vens, un frere a' 1'armée beige. Bombes jetées par des aviateurs anglais le 2 aout 1918: Blessés: Bingson, Eudoxie, 66 ans; Labaere, ' Ph;lomene 27 ans; De Cock-, Marie, 41 ans, deux freres a 1 armee beige; Caestecker, Léonie. 50 ans, son mari est & 1'armée beige. III. Ostende. — Bombes jetées par des aviateurs allies le 4 aoüt 1918: Blessés : Vercruysse, Pierre, 61 ans, un gendre a %^r™e.e beige; Scheut, Germaine, 20 ans; Roe-te Valene. 44 ans; Versluys, Charles, 68 ans un fils a 1'armee beige. ' LA QUESTION DES POMMES DE TERRE L'autorité supérieure vient de prendre des me-sures ayant pour but de mettre fin a la fraude de pommes de terre, qui ne profite qu'a quelques privilegies. Le controle de la récolte des pommes de terre tardives se fera comme suit: dès le premier jour fixé pour la récolte, des controleurs seront chargés de constater sur combien de superficie chaque agnculteur a déja enlevé ses pommes de terre et ce qu'il en a fourni k la Centrale Si, par exemple, un agriculteur qui a plante 4 hectares de pommes de terre et doit li-vrer 8,000 kilos par hectare, a déjè. enlevé au moment du controle 1 hectare de pommes de terre, il doit prouver que cette quantité se trouve encore chez lui ou bien si elle a été livrée. SM ne le peut, il lui est infligé une amende de 10 mark par kilo manquant. S'il livre ultérieure-ment le manquant, au moyen de 1'excédent de ses autres champs de pommes de terre, cette amende sera annulée. Les agriculteurs feront donc bien de réfléchir et de se demander s'ils ont avantage a vendre leurs pommes de terre maintenant aux fraudeurs, quitte a payer plus taro une amende pour la quantué manquante, ou s ils garderont leurs pommes de orre ivs-qu au jour fixé pour la récolte, alors qu'iis pcur-ront disposer librement des quantités restante» apres fourniture de la quantité prescrite. A St GILLES. — LE BEURRE Le Comité de ravitaillement avait annoncé une troisième cïistributLon de beurre par les mar-chands et producteurs du Brabant comme de-va.nt commencer le 14 aoüt; cette vente est remise a une date ultérieure. (A.) A IXELLES. LES POMMES DE TERRE A partir du lundi 19 aoüt prochain, le maga-sm de vente de pommes de terre de la rue de' la Couronne, 4, sera transféré avenue de la Cou-ronne, 172. La ra tion est fixée jusqu'a nouvel ordre a 600 gr. par personne, au prix de 22 centimes. (A.) UNE NOCE EN SABOTS...-Nous eümes jadis des noces a véto en bation, voire même, d-it-on, en aéroplane. 11 a fallu la pra-sislanco des événements, la pénurie du cuir et pour tout dire... la valeur même des galoches de b"is, pour nous gralifiei* d'une. noce en... sabots! C'est le spectacle assurément original que les Bruxellois ont pu contempler samedi dernier. Le mari'' et les témoins en haut de forme la ma-riée et les gens de la noce en toilette « ad hoe >>, mais tous, tous, y compris 1'épousée, avaient chaussé de sabols baltant neufs. Ce fut un bel érnoi a 1'Hötel de Ville. La majesté du lieu fut un instant troublée par le claquement des chaussures a la mode nouvelle. L'histoire ajoute même qu'on pria les rnariós de « les laisser sous le banc ». Ce qu'its firent d'ailleurs de la meilleure grace du monde e» c'est tèls des musulmans a la mosquée, que la. noco comparut devant 1'oflicier de 1'Etat oivil,'plus pénétré que jama;s»de 1'imporlance de sa mission sociale.A PROPOS DU PRIX BASTÏM La mort de 1'inven-tevir bruxellois des Prix (ta Verte, selon une formule spéciale a laquelle il atta-cha son nom, donne un regain d'actualité au Prix Baslin, fameux dans les fastes communales. C'est par un aete passé le 1G juillet 1901 par devant M-Scheyven, notaire a Bruxelles, qu© M. Adolphe-Elienne-Victor-Josgpli Bastin, rentier, demeurant rua-Ducale, 42, fit donation a la ville de Bruxelles d« 17 obligations au porteur. de 1,000 francs chacuhe, Rent© Beige, sous la condition que chaque année, et pour la première fois en juiltet 191E, le Collége des ibourgmestre et échevins remettrait le montant des intéréts annuels a 1'ouvrier ou a 1'öuvrière exerganf une profession manuelie, agé de 25 ans au plu.s, qu'il jugerait s'êtr© rendu le plus digne de cctte ré-oompense par sa bonne conduite et son dévouement i a sa familie. En 1902, ce fut un jeune homme qui ^ t en fut le bénéficia.T© et il en fut ainsi alternaUve-5 ment jusqu'en 1914. i Depuis, pour des eau ses confuses, le Collége ecne-vlnal a suspendu rattributon du Prix Bastin. La. crise que travers© la population n'est probablement pas sufHsamment critique encore pour qu'elle per-mette d'apprécier les qualvtés de bonne conduite et de dévouement a la familie exigées pour 1'obtention du prix. Jamais oependant les quelques centa.ines do frncs allouéés au l-auréat ne seraient mieux ve--nuesl...A St-GILLES. A L'CEUVRE DU VETEIV!ENT Le comité local de secours fait connaitre que le comité national vient de mettre une quantité el'étoffe a sa disposition. Les distributions d cu-vrage étant reprises, les ouvnères peuvent se . présenter a leur jour et heure habituels, au comptoir N. 7 (ouvroir), rue De Toncker, 48. (A.) UN TYPE BRUXELLOIS QUI DISPARAST II y a quelques jours est mort a l'h'öpital d'An-derlecht un vieux Bruxellois bien connu : Le Baron. Le protecteur et 1'ami des cöchers, L-e Baron, avait un certain vernis d'érudition. Le «Ba- j ron» était-il Baron, on Pignore. Né^ en 1839. ^ Attre, prés d'Ath, Louis Félix Désiré de la Haef se prétendait Baron de la Haef de St-Omer (Pas-- de-Calais). C'est aux enterrements, qu'il suivait avec une' ' impressionnante régularité, que le Baron se fai-j I sait surtout apprécier. Que de fois, sur des tom-' ibes encore ouvertes, n'a-t-on pas vu surgir son! élégante silhouette ? Et alors, devant les . familrj, les éplorées, dans le silence et la stupéraction,, le Baron faisait 1'éloge du défunt... qu'il con-: naissait & peine!... « Dans ce champ de <3ou--■é leurs oü viennent écliouer les cpaves de notro le pauvre humanifié... n Ainsi diébutaient toutes leSi Vendredl 16 et Samedi 17 Aoui 1918. • N° 1391 ïfjSP Vendredl IS et Samedi 17 Aout 1911 8. ■ N° 1391

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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