2« Année. - Nu 376 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES Ed°" B MrBCR D1 13 OCTOBRE I9M Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger 3.50 8.50 16.00 30.00 PiwMnrnwTalMHFI il' h l'hirs Joixra.a.1 C^'K&O'ticdLlexa. Xaa-g3L^[pgygi cl z*.y% -t. Rsdac'ion, Administration, Publicité : Bureaux de vente Bruxell-e et Banlieue; BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS Rédacteur en Chef: Marc de SALM rTATi...■__ / Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.00 luununro ' Nécrc1°S'e. Annonces commerciales » » 1.00 AN NO Ni'ES ) Annonces financières » > 0.50 f Petites annonces . . . la petite ligne » 0.20 * ' ... la grande ligne » 0.40 L'Allemagne et j les Etats-Unis Derniers Communiqaés Officials fujutivifiiNU» Théâtre de la guen de l'Ouest Berlin, 12 octobre (midi). — Au nord d'Arras, les Français ont continué à attaquer. Deux attaques partielles ont été dirigées contre les tranchées que nous avions reconquises le 8 octobre au sud-ouest de Loos; ces deux attaques ont échoué. Sur notre front du nord-est de Souciiez à l'est de Neuville, des attaques ennemies assez importantes se sont écroulées sous notre feu qui, par endroits, a causé des pertes très considérables aux assaillants. Les Français n'ont réussi à pénétrer dans notre toute première ligne qu'à deux endroits de peu d'étendue. En Champagne, des deux côtés de Tahure, les attaques ennemies se sont terminées par un échec sérieux des assaillants. Malgré une violente canonnade préparatoire, nulle part l'adversaire n'a pu gagner de terrain hier soir. Ce matin, il a de nouveau essayé en vain de forcer nos lignes au même endroit. Théâtre de la guerre de l'Est Armées du maréchal von Hindenburg Sur le front ouest de Dunabourg, nous avons pris d'assaut, sur une largeur de 2 1J2 kilom., la position ennemie située à l'ouest d'Illuxt. Nous avons capturé 3 officiers, 367 soldats et 1 mitrailleuse, puis avons repoussé des contre-attaques russes. Armées du maréchal prince Léopold de Bavière li'en de nouveau. Armées 'tfu guuervn v«xi -Ldnsùlgvji Près de Jezierce, la cavalerie ennemie a évacué le champ de bataille. La situation des troupes allemandes de l'armée du général von Botlimer ne s'est pas modifiée. Dans les Balkans Sur tout Je front, notre offensive fait de bq^Fprogrès.Nos troupes ont pris hier d'assaut 'a ville et la forteresse de Semendria. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 11 octobre. — L'activité assaillante russe s'est considérablement ralentie hier, sur tout notre front nord-est. L'ennemi n'a prononcé Que quelques poussées dirigées contre nos lignes à la Strypa qui se terminèrent, comme les jours précédents, par un échec complet. Dans la région entre Zeitnica et le Styr inférieur,, l'ennemi a été refoulé vers le nord-est. Théâtre de la guerre italien Au front sud-ouest, il n'y a pas eu de grands combats également. Une attaque des Italiens contre le Mrzli Vrlc fut déjà repoussce par notre feu d'artillerie. Théâtre de la guerre du Sud-Est Dans la Matschwa et à Obrenowats, pas d'événements particuliers. Les forces austro-hongroises et allemandes avançant par Belgrade, ont chassé les Serbes de leurs retranchements établis au sud-est et au sud-ouest de la ville; à cette occasion, nos troupes ont pris d'assaut le Griincn Berg et le Weliki-Wracar. Dans la région de Semendria et Poscharevatz, les divisions de nos ailiés ont gagné de nouveau considérablement du terrain. Lors de i la prise de Belgrade, 9 canons de navire, 20 culasses de canons de campagne> un projecteur, de nombreux fusils,de nombreuses munitions et autre matériel de guerre sont tombes dans les mains des troupes 1. et R. 10 officiers seib&s et plus de 000 hommes ont été amenés comme prisonniers.Les pertes sanglantes de l'adversaire étaient très considérables. La flottille du Danube a relevé une quantité de mines de fleuve et de. mines maritimes russes.SEP.BES Nish, 10 octobre. — Les ennemis ont franchi la Save, près de l'île de Yarelc. Débouchant de Pogarslca et de Zabrey, ils ont pas. sé sur la rive opposée, à Ostromitza. Ils ont, en outre, occupé la grande île de ZigaùMa et franchi le Danube, près de Belgrade, devant la forteresse et le quai. I^e uassage devant Belgrade a été extrêmement difficile; sans cesse les Autrichiens on! été rejetés avcc de fortes pertes dans le fleuve.Près de Yarelc, de Pagorska et de Zabrey. %es combats continuent. ITALIENS Home, 10 octobre. — L'enr, .ni a déyoloppé une 'grande activité dan■> ses travaux défensifs et dans la construction de chemins de communie ition,quoiqu'il fut fortement dérangé par le feu efficace de "notre artillerie et les attaques audacieuses imprévues de nos troupes. Le long du front de l'iso; zo, ies fore s ennemies très nombreuses ont tenté d'attaquer, dans la nuit du 9 au 10 octobre, après de Rigoureux préparant d'artiKeri'e et des jets, de lombes, notre position sur le côté droit du Sliitct-}ilç, dans le bassin de Flitsch, le Mrzli. Wetr, la rélion de Km, à Doije, le secteur de Tohnein, à Pla ira, a Lagera et à l Isonzomogm. L'adversaire a été ~epoussé partout avec de sérieuses pertes. Il afcan-donna quelques prisonniers en nos mains. FRANÇAIS Paris, le 10 octobre (13 heures). — Même activité de l'artillerie de part et d'autre sur les crêtes à l'est de Souchez et vers le sud, aux abords de la route de Lille. Plusieurs attaques ennemies contre le fortin du. bois de Givenchy ont été repoussées. Lutte assez vive de tranchée à tranchée à coups de grenades et de torpilles dans le secteur de Lilions, Entre l'Oise et l'Aisne, bombardement réciproque très actif devant Nouvron et Quenncvières. En Lorraine, le combat a continué à la grenade aux environs de la tranchée que nous avons reconquise hier sur le front lieillon-Leintrey. Paris, 10 octobre (23 heures). — Actions réciproques d'artillerie en Belgique, aux environs de Lombartzyde et sur tout le front d'Artois. La lutte d'engins de tranchées est toujours très vive dans la région de Lilions et au nord de l'Avre. Un brillant assaut nous a rendus maîtres d'une nouvelle tranchée allemande au sud-est du village de T ahure. Bombardement intense de part et d'qutre en Argonne, dans le moteur de Courle-Chaussée *et de la Fille-Morte et entre Meuse et Moselle au nord de Flirey.Très violente hitte de torpilles dans les Vosges, à VIIartmanns-weilerkopf,U n avion allemand, abattu par un de nos avînn^r J*-** étg.txfh 4 J u un ^1) nxxx,i® A» -./I; ^-ravenecz-e, au swL de P.ont-à-Morisson Les deux aviateurs qui Le montaient ofn evi tués. Une de nos escadrilles a lancé cet après-midi une centaine de gros obus sur les gares de Varrière-front ennemi de Champagne et sur les troupes <ennemies qui s'y montraient rassemblées. RUSSES Pétrogradet 9 octobre. — Officiel du grand êtat-major général : Le calme a régné sur le front de la région de Biga. Des aviateurs allemands ont jeté quelques bombes sur Schlock. Une tentative d'attaque ennemie dans la région de Missliof, sur le chemin de fer à l'est de Mitau, a été enrayée. Dans la région de Dwinslc, dans le secteur du village de Garbunowlca, le combat se poursuit vio-' lemment. Près de Boschiline, au nord de Garbu-nowlsa, les Allemands ont également pris l'ofrcn-sive. Ils n'ont pu résister au feu de nos mitrailleuses et ont été obligés de cesser leurs attaques. Dans la région de Bochew, l'ennemi a de nouveau attaqué Khvosty ; il a été repoussé. Sur le reste du front jusque dans la région de Smorgon et de lirewo, la situation est identique à celle signalée dans le communiqué d'hier. Au sud du iJripet, l'ennemi a réoccupé Pozog, à la Stochod inférieure. Dans la régi-n située au nord-ouest de Dubno, nos troupes ont occupé le vi'lage de Konstanlino-u-o; nous avons pris trois mitrailleuses et fait plus de S00 prisonniers. Des tentatives acharnées de l'ennemi faites pour reconquérir le village de Sopinow, au nord-ouest de Krzemienice, ont été enrayées par notre feu. Au cours des combats d'hier, sîir le front de Bos-tohi-Gontou-a, dans la région de Nowo Alelcsintec, nous avons fart prisonniers quelques officiers et 1,175 soldats, et nous avons pris deux lance-bombes et huit mitrailleuses. Nos avions ont survolé la gare de Czernowitz et ont jeté plusieurs bombes sur les trains et les dépôts de munitions. Nous avons vu s'éiever, au-dessus de la gare, une colonne de fumée. Un aviateur ennemi, qui a rencontré noi avions au-dessus de Czernowitz, a été contraint, bombardé par les nôtres, à atterrir rapidement dans la ville. Dans la il 'r Noire, à proximité de la côte de Crimée, on sigraie la présence de sous-marins ennemis ; nos torpilleurs leur dona< nt la chasse. TURCS Constantinople, 7 octobre. (Ilelardé.) — Aux Dardanelles et aux autres théâtres de la guerre, pas de changements. lia été constaté qu'un grand navire transport et le croiseur auxiliaire Aiabie (8,000 tonnes), ont été coulés mi-septembre par des sous-marins allemands.Conslantinople, S octobre. [Retardé.) — Aux Dardanelles, à Lnaforta, nos colonnes éclaircurs, par des jets de bombes, ont empêché les soldats ennemis occupés à des travaux de retranchement, à exécuter ceux-ci. Le 7 octobre notre artillerie toucha à Kemilchli-man un croiseur ennemi qui se retira en hâte. Un incendie a éclaté à l'île d'Imbros; il dura jusqu'au soir. A Ari-Burnu, faible feu d"infanterie réciproque et jets de bombes. A Sedd-ul-Bahr notre u. tillerie a détruit à l'aile gauche, -jKir des jets de bombes, une position ennemie. C onstantinople, 10 octobre. — Au front des Dardanelles, à Anafo>;ta, notre artillerie a réduit le 9 octobre des, batteries ennemies au silence, en ripostant ilu feu avec lequel elles bombardaient notre aile gauche. A Ari-Burnu, une mine, que ncus avions fait sau-\ ter, a détruit une mine que l'ennemi construisit. Un-e position d'ai tillerie ennemie a été détruite a Korfodere qtar le feu efficace de notre artillerie. L'ennemi fut forcé d'évacuer cette position. A Sedd-ul-Bahr, nos colonnes éclaircurs de l'aile nuclie ont attaqué dans la nuit du 9 octobre", au moyen de bombes, les tranchées ennemies et revinrent avec du butin. Sinon rien de nouveau. Dernières Dépêches L'ALLEMGNE ET LES ETATS-ps New-York. Il octobre.,-- (Partéléphonie sans fil du correspondant spécial de W.T-.B.) — Las journaux commentent l'aplanisse-ment de l'incident de l'Arabie dans des télégrammes détaillés de Washington et avec de multiples entêtes. Dans dfes articles de fond, ils expriment la plus h|ate satisfaction et font ressortir qu on en est arrive maintenant entre l'Allemagne et l'/imériqu-e à un tel accord qu'on m croit plus au renouvellement d'un incident, qiiiV'.v se encore înena- rgawtiiis eiiitéitet; rites %Iu" conite Bernstorff et les relations germano-américaines, TJn article de fond du World déclare : La note que le comte Bernstorff a soumise hier, au département de l'Etat, est une première preuve satisfaisante pour le fait que l'Allemagne désire loyalement le maintien dé la vieille amitié avec l'Amérique. Si c'est la véritable intention du gouvernement impérial, il n'y a plus d'obstacles qui ne puissent être surmontés. Dans un télégramme du New-York Times, il est dit : Il est doux de pouvoir dire que les cercles officiels sont ravis du dénouement d'hier. Le Sun écrit dans un article de fond: Ce n'est qu'une très forte haine qui pourrait encore douter de la franchise absolue des Allemands. Les journaux déclarent que la voie est maintenant ouverte à la note de protestation américaine contre le blocus anglais. On annonce de Washington au New-Yorli Times : Comme le bruit en a couru, on a procédé hier, après la remise de la note du comte Bernstorff, à certains changements dans la note de protestation contre le blocus anglais. On croit que l'attitude de l'Allemagne dans l'incident de l'Arabie a donné du poids à la protestation de l'Amérique contre l'Angleterre. DANS LES BALKANS L'Italie et la Bulgarie Soïïa, 11 octobre. (Du correspondant privé du W. T. B.) — Comme on l'annonce de Eome, le Ministre des Affaires étrangères Sonnino, a déclaré à l'ambassadeur bulgare Stanziew, lors de la remise de ses passeports, qu'il regrettai vivement que les événements aient provoque la rupture des relations italiennes et bulgares. S'il s'en suivait une guerre entre l'Italie et la Bulgarie, ce sera une guerre sans haine. La situation jugée en Hollande Berlin, 11 octobre. — (Nouvelle de La Haye). — Le Vaderland qualifie l'entrée des troupes allemandes et austro-hongroises à Belgrade, après que les hostilités n'aient commencé que depuis peu de jours, de réclame la plus sensationnelle faite dans cette guerre en faveur du militarisme prussien. C'est sans aucun doute un succès politiquement militaire que l'Allemagne ne doute en aucune façon de sa propre force et qu'elle n'hésite pas à ajouter un nouveau front aux anciens. On doit reconnaître que l'attitude des armées allemandes, excellemment disposées impose le respect. L'Allemagne qui est impliquée dans la lutte depuis 14 mois sur deux fronts, apparaît encore avec un troisième succès immédiat. La nouvelle de la marche en avant allemande et austro-hongroise en Serbie ne manquera pas d'impressionner la Quadrupliee, dont les armées ne sont pas encore complètement débarquées. L'entice en scène des Alliés paraît faible vis-à-vis de l'entrée en scène des diplomates et armées allemands. Mouvement séparatiste en Crète Vienne, 11 octobre. — La correspondance sudslaviste annonce d'Athènes : Certaines nouvelles de la Canée, au sujet d'un grand mouvement séparatist i en Crète, provoquent ici une profonde impression. Il y a plusieurs mois déjà le début d'un pareil mouvement se manifesta déjà dans l'île. Depuis la nouvelle nomination de Venizelos comme minis-tre-présiden d, le mouvement parut éteint. Maintenant il revit. Il y a eu à la Canée une réunion des hommes les plus influents de la Crète, à laquelle participaient également des députés de la Chambre. Les députés s'efforcèrent de convaincre la réunion que la question de' la décentralisation devait être abandonnée au gouvernement d'Athènes qui projette de semblables innovations pour toute la Grèce. La réunion persista toutefois sur l'exigence en vue d'une administration autonc me complète de la Crète. Dans les cercles p»liitirue$ de Vienne, on croit avoir des preuves que le mouvement séparatiste de la Crète est l'œuvre de l'Angleterre, dont les menét .se font particulièrement sentir depuis la retraite de Venizelos. Un sous-marin russe capturé par les Bulgares Sofia, 11 octobre. — Un sous-marin russe a été remorqué dans le port de Varna. Les machines sont détériorées. L'équipage manque. Le sous-marin sera réparé et incorporé dans la flotte bulgare. O La fortification dss ports bulgares Berlin, 10 octobre. — On annonce de Sa-lonique à Paris, que les travaux de fortification des ports de Varna et Dedeagatch auxquels on a commencé à travailler il y a deux mois sont terminés. Ils ont été inspectés ces entrées' dos perts ont été bairocs pa? trois rangées de mines. Deux lignes défensives équipées d'artillerie moderne de grande portée ont été établies sur les hauteurs qui dominent les deux villes. La distance entre le« deux lignes est de 10 milles. Paroles menaçantes à l'adresse de la Grèce Milan, 10 octobre. — Une partie de la presse italienne prend un ton très menaçant contre la Grèce, dont on se méfiait déjà fortement sans cela.Le Secolo écrit : « Un doute au sujet de la validité du traité serbo-grec n'est pas permis. La Grèce doit participer à la guerre. La provocation bulgare l'y oblige et si la Grèce commence maintenant à chicaner sur le traité, elle trahit la Serbie. » Horrfmage des Grecs à leur Roi Berlin, 11 octobre. — On annonce d'Athènes au Berliner Lokal Anzeiger, en date du 10 octobre : Lorsque le lloi revint aujourd'hui en automobile découverte des funérailles de feu le général Damianos au château royal, une immense foule fit en son honneur des manifestations de sympathie enthousiastes. On pense ici dans tous les milieux populaires que le peaple a été sauvé pour la seconde fois par le E-oi d'une guerre sanglante. La question balkanique et la Roumanie Bucarest, 9 octobre. — Le changement de cabinet en Grèce a produit dans les cer.cles russophiles d'i i une véritable consternation. Même l'Univérsul, qui nage actuellement dans les eaux russophiles, reconnaît que la diplomatie allemande a remporté en Grèce un grand succès et que.si le Eoi de Grèce maintient cet/ta attitude, la Bulgarie pourra disposer de toute son armée pour le but auquel elle aspire. La presse officieuse est d'avis que le s événements dans les Balkans doivent être jugés avec une circonspection calme, de manière à ce que des décisions intelligentes puissent être prises. Paroles du Tzar Ferdinand Bucarest, 11 octobre.— Des journaux roumains publient des déclarations du chargé d'affaires russe Sabler, arrivé de Sofia. Lors de l'audience de congé accordée à l'ambassadeur français, le roi de Bulgarie aurait exprimé la conviction que le.- puissances centrales seront victorieuses à la fin de la guerre et il aurait ajouté que son pays n'a pu agir autrement qu'il ne l'a fait. La concentration de la cavalerie bulgare L'Ecluse, 9 octobre. — Eeuter reproduit u m t é 1 é gramme d'Athènes, en date du 8, au Journal de Paris, d'après lequel les forces de cavalerie de la Bulgarie sont principalement concentrées près de Eustendel, à la frontière serbo-bulgare. En Serbie Les directions de l'armée et de l'administration serbes ont été transférées à Kraguje-vacz. Les Serbes ont retiré leurs troupes de l'Albanie ; ils n'occupent plus que Tirana et Eibassan. Des nouvelles de Constantinople confirment que le Alliés retirent des troupes des Dardanelles jiour les envoyer à Salo-nique.Sofia, 11 octobre (retardé). — L'ambassadeur bug-are Tschaprachkow, arrivé ici de Nish, a confirmé que le gouvernement en Serbie, en rais i de l'attaque des forces coalisées et de l'attitude de la Gièce, est déprimé jusqu'au désespoir. Une aide quelconque des puissances de l'Entente n'est plui attendue.Tschapraschkow n'avait plus quitté son habitation dans les derniers quinze jours attendu que l'exaspération et le désespoir du peuple serbe pourraient probablement se manifester par des actes de violence. Dans le train spécial de Tschapraschkow, se trouvait également le domestique grièvement blessé de l'ambassade bulgare qui avait été attaqué à l'improviste dans la rue à Nish et qui fut blessé à la tête par une barre df fer. Interdiction en Italie des manifestations pre-serbes Berlin, 11 octobre. — On annonce de Stockholm à plusieurs journaux du matin : Le gouvernement a défendu les manifestations de sympathie projetées à Eome en faveur de la Serbie. Départ du ehergè d'affaires bulgare à Paris Paris, 10 octobre. — Le chargé d'affaires bulgare à Paris, M. Grekjw, est parti hier soir pour la Suisse accompagné du personnel de l'ambassade. Le départ a eu lieu bans être remarqué et sans incidents quelconques. Les relations bulgaro-rjrecques On mande de Sofia que le ministre de Grèce s'est rendu,ehex JLaiiçwsi :> v«*/1 imrr W le nouveau ministère Zaïmis s en tient au principe de la neutralité armée et qu'il attache une grandi importance à c& que les relations amicales existant entre les deux pays, et qui répondent à leurs intérêts, soient maintenues. M. Eadoslawof a exprimé la grande satisfaction do son gouvernement de cette déclaration. Nouveaux vols de documents diplomatiques à Athènes Une nouvelle e ' ; de vols de documents diplomatiques, à laquelle, assure-t-on, des personnes connues pour leurs relations avec la diplomatie de l'Entente, n seraient pas étrangères, cause une grande émotion à Athènes. On aurai volé dans le cabinet du Eoi plusieurs documen s de la plus haute importance faisant partie de la correspondance privée du souverain. Le voleur, après avoir ouvert, le tiroir du secrétaire avec une fausse clef, n'a pris que les documents réellement importante en négligeant tous les autres. Une enquôtj sévère est ordonnée. La représentation ce la Bulgarie à l'étranger D'après une dépêche envoyée de Sofia f l'Agence Ilavas, la protection des intérêts bulgares dans les pays qui viennent de rappeler leurs représentants de Sofia sera confiée aux ministres suédois. Le gouvernement hollandais aurait consenti à la création d'une légation bulgare à La .Haye et à la nomination de M. Micheff, représentant de la Bulgarie à Londres. M. Micheff se rendra directement de Londres à La Haye Une opinion anglais© contre le débarquement de troupes à Sàlonique Londres, 10 octobre. — Le périodique Va-lion, de Londres, n'est pas satisfait du tout des préparatifs pour l'entreprise à Sàlonique. Le journal estime que l'envoi d'une ar-mée sur 15 théâtre de la guerre e^t très inquiétant, abstraction faite du danger politique et il espère que le gouvernement aura soigneusement réfléchi au sujet du problème à y résoudre et des buts qui s'y rattachent. L'avis "d'un journal italien Turin, 10 octobre (par Berne). — La Stampa doute que'les troupes cle l'Entente puissent arrêter la marche des Allemands vers Constantinople avec les troupes débarquées. L'entreprise des puissances de l'Entente apparaît au journal comme un aveu vis-à-vis de l'opinion publique des pays de l'Entente qui es" désillusionnée et inquiète au sujet des événement- aux Balkans. La nouvelle offensive française peut déjà être considérée comme ayant échoué et ne fera pas. renoncer les Allemands à leurs projets dans les Balkans. L'ambassade bulgare à Rome Eome, 11 octobre. — L'ambassadeur bulgare Stanzïor est également parti dimanche soir par train spécial pour Chiasso. Il a été salué à la gare par l'ambassadeur espagnol et quelques membres de l'ambassade ainsi

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