Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 20 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6d5p845b6b/
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DEUXIEME ÏNNEE. N» 883, TIRAGE JUSTIFIÉ 58-000 EXEMPLAIRES^ _GINQ CENTIMES EDITION B (DIMANCHE 30 JUIN 1916. - - » LE BRUXELLOIS A.jBiossriv^ŒiviEciv'rs : 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Qnotidiea lMLd.ép©nd.ant REDACTION, ADMINiST ÎATION, PUBLICITE Vtn« Henri XLlEmt. ls. 45, Bruxelles Ajyo-iwoiwcrB:® : Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, ISr&aC Petites annonces, la ligne 20 centimes Lesl automobiles de charge françaises et anglaises K" ■BP»-. ——— Le correspondant de journaux professionnels américains, près des années françaises et anglaises, W.-F. Bradley, donne une description d'un parc de 500 automobiles de charge stationnées dans une ville française derrière le front. Ces 500 automobiles représentent, une valeur totale de 1 1/4 million de dollars; plus de 400 de ces automobiles appartiennent aux marques américaines White ,Pierce, Packard, Kelly et -Teffery. Les automobiles de charge sont réceptionnées par le grand dépôt de l'armée française, après avoir parcouru le trajet du port -Jusqu'aux grandes routes. Au dépôt elles sont soumises à une nouvelle épreuve et remises aux conducteurs qui doivent les conduire au front. Les divers commandements militaires prennent, du dépôt la quantité d'automobiles nécessaires. Si les demandes se suivent irrégulièrement, les fournitures tardives s'accomplissent toutefois sans interruption appréciable de livraison. Avant que les automobiles soient employées aux services militaires, on leur fait subir quelques changements accessoires. L'administration de l'armée française est d'avis que toute automobile de charge bien construite, de 2 à 3 tonnes de charge pratique, doit être nropre au service militaire, quelle que soit sa marque. On cherche toujours à atteindre un ensemble autant, que possible adéquat dans la grandeur et la forme de la caisse d'automobile, dans l'alternance de l'allumage et du mélange détonnant, dans l'emplacement pour le logement des ustensiles, dans la distance suffisante du sol, dans l'emplacement et la forme df« réservoirs de benzine et.de pétrole, dans les abris pour les conducteurs. Comme les Américains doivent fournir avant tout très rapidement, l'administration de l'armée française les reçoit exactement telles qu'elles sont livrées de ^— ,, , — - ___ kériesT'ï'ri'sque dans tous les cas on change le toit en toile de la caisse de l'automobile, attendu qu'un tout, qui s'étend sur toute la longueur de l'automobile et même au delà du siège du conducteur, offre une forte résistance à l'air dans les courses. On divise donc la toile derrière le siège des conducteurs et on met. dans la paroi de séparation une fenêtre en verrev.de Sainte-Marie, de manière que le conducteur peut également voir par derrière. Dans d'autres cas, on a construit pour le conducteur un toit spécial, semblable à ceux des automobiles de voyage. Le conducteur reste donc à l'abri même si le toit au dessus de la voiture est en ordre ou non. Actuellement l'administration de l'armée accorde, avant, tout, de l'importance au fait qu'un nombre aussi considérable que possible de soldats doit pouvoir être déplacé par les automobiles de charge. Chaque automobile de charge américaine a donc au milieu dé la voiture des bancs de siège pour 20 à 24 hommes. Aux deux; parôis de la voiture on a appliqué deux montants qui peuvent porter, dans des entailles appropriées quatre parois de séparation, de manière que la caisse de la voiture possède trois divisions uniformes. On applique à ces parois de séparation les rangées de sièges. De cette façon les hommes sont assis en deux rangées et ont suffisamment de place pour étendre ies jambes et poser à leurs pieds des objets d'équipement et leur fusil. Pour ce motif, on insiste aussi po'uT que la voiture soit séparée entièrement du siège du conducteur, sinon les soldats seraient exposés au violent courant d'air et à la poussière. La couleur des toits de plusieurs automobiles de charge américaines n'est pas propre à l'emploi militaire. On a souvent, surchargé les toits jaunes d'une couleur grise. On abandonne plus souvent à là volonté du commandant intéressé de la division d'automobiles lé soin de faire telle ou telle modification. Pour le service de campagne les toits de voitures peints en vert on en gris-vert sont les mieux appropriés. L'emplacement pour le logement des pièces do rechange et des objets nécessaires au voyageur est beaucoup trop petit dans presque toute® les automobiles de charge américaines. Une armoire d'ustensiles qui peut: paraître suffisamment grande dans les courues en temps de paix, est beaucoup trop petite en temps de guerre, où les hommes restent souvent éloignés du dépôt, militaire pendant plusieurs semaines et doivent, par conséquent, emporter beaucoup plus d'objets. Le mieux est donc d'appliquer aux côtés de la voiture un grand réservoir là où la caisse de la voiture dépasse le châssis. Une automobile, dont, le réservoir est installé sous la caisse de la voiture, ne s'approprie pas, comme on l'a constaté avec une marque américaine,à l'emploi en temps de guerre, car il y a danger, que le réservoir se détériore dans les courses sur des chemins difficiles. Les automobiles de charge n'ont que peu de parties , de rechange, en tous cas beaucoup moins que la ' longue liste officielle ne le prescrit pour les types français subventionnés. Avant qu'une automobile de charge quitte le dépôt militaire, on examine si tous les objets de rechange sont en place. A chaque train, qui se compose d'habitude de vingt automobiles, on joint une automobile de réparations, dans laquelle sont disposés les objets le plus souvent requis en route. Avec la plupart des autjmobiles de charge françaises, qui furent employées au commencement de la guerre, il y avait des voitures de réparations qui étaient, pourvues amplement d'objets de rechange nécessaires et qui étaient conduites par des mécaniciens experts, de façon que tout dégât pouvait être réparé très rapidement. Chez les automobiles de charge utilisées plus tard, les voitures de réparations n'étaient pas si complètement équipées. L'administration de l'armée est d'avis que l'installation économique suffit toujours pour exécuter en course de ro'ute des réparations simples et que la voiture fortement endommagée, doit être renvoyée au dépôt de réparations permanent, situé derrière le front. Trois lanternes à pétroles sont utilisées pour l'emploi des automobiles de charge américaines. Au dépôt militaire chaque voiture reçoit encore une lampe à acétylène, dont le générateur est ap-liqué au garde-boue. Les automobiles de charge sont utilisées autant la nuit que le jour. La plupart des courses vont jusqu'aux tranchées, c'est-à-dire alors avec des voitures non éclairées. On peut toujours éclairer à nouveau la voiture à des heures et à des endroits déterminés ; il est encore possible d'aller vite avec une forte lanterne à acétylène. S'il s'agit d'amener des troupes des tranchées derrière le front,, la première étape de la course se fait habituellement avec des voitures non éclairées. C'est seulement quand on est hors '■I ' ri no Inr 1 " sont allumées et la course peut alors être faite beaucoup plus rapidement. On n'applique pas en France la. lumière électrique aux automobiles de charge. Elle n'aurait, du reste, pas la vie longue avec les conducteurs actuels en service, peu exercés. Si toutefois les automobiles de charge américaines ne répondent pas actuellement au point de vue technique, aux exigences de l'administration de l'armée française, on n'essaye toutefois pas d'y apporter des modifications mécaniques quelconques. Celles-ci seraient aussi inutiles, même si on avait le temps de les exécuter à fond. Les automobiles de charge américaines sont déjà depuis longtemps employées au service militaire et l'administration de l'armée a pu déjà se ren^ dre compte de leur capacité. S'il y a eu des critiques au sujet de l'un ou de l'autre type, l'opinion concernant leur utilisation en temps de guerre est généralement favorable. Les conducteurs ne sont pas choisis parmi les i jeunes gens de l'armée active, mais parmi les I troupes territoiiales et auxiliaires, on prend aussi des volontaires exemptés du service militaire pour des raisons quelconques. Celui qui n'a fait son instruction militaire qu'en 1911 ou plus tard, n'est pas appelé au service des automobiles de charge, même s'il est reconnu excellent mécanicien et conducteur. De ce fait les régiments de ligne sont sans doute renforcés, mais on retire souvent de la division d'automobiles des forces capables et le nombre de oonducteurs incapables augmente de plus en plus. Beaucoup d'officiers sont pris parmi les gens qui ont le grade d'officier dans l'armée, mais qui ont été retirés du service actif en raison de leur âge pour être incorporés dans la territoriale ou qui ont été blessés pendant leur service actif. Ces officiers doivent maintenant subir un examen théorique et pratique, avant de pouvoir entrer dans le service des automobiles. Aucun étranger n'est admis comme volontaire dans la division d'automobiles de l'armée française.Daiii les dépôts militaires principaux, d'où partent les automobiles d# charge américaines pour lu front, on fait relativement peu de réparations, mais notamment dans une automobile d< réparations spéciale. Ces automobiles ont rendr des services précieux. SERA, Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. nm —Mai.II ug'iiiaBW^dawfeijifoi LA GUERRE Q3Ë0LGjL®X^ AUTRICHI N3 Théâtre de la guerr du Nord-Est Vienne, 18 juin (hier). — Hier aussi, les armées russes défaites ne purent se maintenir nulle part. Dans la Galicie centrée, elles continuèrent sur tout le front, couvertes îar une arrière-garde considérable, la retraite da s la direction Nord-Est et Est. Les armées coa iséè's les poursuivent vigoureusement. Au Nord c ; Sieniawa, nos troupes avancent par Cieplice < Ceichow et refoulèrent hier des forces considérables russes qui se trouvaient encore sur le te-ritoire galicien, au delà de la frontière de l'emp re, en leur infligeant des pertes considérables. Et contact à l'Est, les troupes coalisées atteignirerù: hier Lubaczow, prirent aux Russes, après un violent combat, Niemi-roiv et avancent plus loin veis Janow. A la route de Lemberg, les troupes de Varmée Boelim refoulèrent encore dans la soirée des arrière-gardes russes considérables près de Wolczu-chy, au delà de la Wereczyca et prirent d'assaut à minuit la partie occidentale de Gradek. Au Sud de Gradek, la rive occidentale de la Wereszycc fut également débarrassée de Vennemi. Au Sua du Dnjetr, la situation est généralement inchangée.Théâtre de la guerre Sud-Ouest Sur le front de l'isonzo, nos troupes repoussèrent près de Plava plusieurs attaques avec de. pertes considérables pour Vennemi. Dans le„ ter ritoire rocheux du Krn, les combats des troupe, de montagne continuent. A la frontière de lt Carinthie, rien d'essentiel ne s'est passé hier. Ai Tyrol, des poussées en avant ennemies contre Til lia-Cher-Joch, dans le territoire de Tofane, prè de Tre, Sassi, Buchenstein et, au Mont-Coste, < l'Est, de Folgaria, ont été reiàîtssées. —» .— -- FRANÇAIS1 . Paris, 15 juin (23 heures). — Suite. — En re présailles du bombardement par les Allemands d villes françaises et anglaises, Vordre a été donn de bombarder la capitale du Grand-Duché d. Bade. A 3 heures du matin, 23 avions sont parti pour Karlsruhe. Bien que gênés par la vent d\ Nord-Est. ils sont arrivés au-dessus de la ville Ils,ont lancé 130 projectiles sur les objectifs qu leur avaient été indiqués, notamment sur le châ teau, la manufacture d'armes et la gare, d'où le trains sont partis précipitamment. Les appareil ont été violemment canonnés. Tous sont rentrés sauf deux. Paris, 16 juin (15 heures). — Les troupes britanniques ont enlevé, dans la journée du 15, une ligne de tranchées à l'Ouest de la Bassée. Rien à signaler sur le reste du front. Un avion allemand a été obligé d'atterrir dans nos lignes près de Na-roy-sur-Ourcq (à l'Est de la ferme Mrlon). Les aviateurs ont été faits prisonniers. Paris, 16 juin (23 heures).— Au Nord d 1 près, les troupes britanniques se sont emparées d'iine^ ligne de tranchées ennemies. Les gains réalisés à l'Ouest de La Bassée n'ont, pu être maintenus. Dans le secteur au Nord d'Arras, nous avons gagné du terrain sur divers points, notamment à l'Est de Lorette. Au Sud-Est. et au Sud de Sou-chez et dans le Labyrinthe », nous avons fait 300 prisonniers et pris plusieurs mitrailleuses. Au Sud d'Arras, l'ennemi a violemment bombardé les positions qu'il a perdues dans la région de la ferme Toutvent, mais sans prononcer d'attaque d'infanterie. A la ferme Quennevières, après avoir repoussé plusieurs contre-attaques ennemies, nous avons étendu nos gains. Au Nord-Oiiest des tranchees déjà conquises, nous avons fait une centaine de prisonniers dont 2 officiers. La ville de Reims a été bombardée, l ennemi a lancé une centaine d'obus dont plusieurs incendiaires; une dizaine sont tombés sur la cathédrale. Dans les Vosges, nous avons réalisé des progrès ! sur les deux rives de la Haute Fecht. Nous nous sommes, rendus notamment maîtres de la hauteur ' du Braunkopf. '■ Au cours de la journée du 15, quelques bombes '■ ont été lancées sur Nancy, St-Diéxet Bel fort par des avions ennemis opérant isolément. A Nancy, quel-; ques personnes appartenant à la population civile i ont été atteintes. ^ . ANGLAIS Londres, 16 juin. — Le feld maréchal Sir John French vublie en date du 16 juin : z Le 15 juin, nous nous sommes emparés d'une-i ligne de tranchées d'une longueur de 1 lj2 Tcilo-3 mètre sur le front allemand près de Festubert. s Nous n'avons toutefois pu la maintenir en i raison d'une contre-attaque vigoureusr. Dans la région d'Y près, nous avons attaqué la position i ennemie près de Hooge. Nous avons occupé toute - la première ligne de tranchées sur un front de 900 s mètres, ainsi qu'une partie de la deuxième ligne, s Nous avons fait 157 prisonniers. La contre-atta-, que allemande a été repoussée .avec de sérieuses pertes. RUSSES Pétrograde, 16 juin : Dans la région de Szawle par de changement essentiel ; les combats continuent. Au front du Narew, l'ennemi exécuta dans la nuit du 14- juin une attaque inefficace, dans la direction de My~ schinetz et Walk et entreprit également dans le courant de la journée, plusieurs attaques locales dans la région de Praschnisch, attaques que nous avons toutefois, reprrussées. Les Allemands ont repris Voffensive c/i Galicie, après avoir amené de nouveaux renforts qui parurent pour la première fois au front, dans la région de Jaroslaw et sur la rive droite du San, appuyés par une artillerie très considérable. Après des combats acharnés de trois jours, nous abandonnâmes à l ennemi un peu de terrain sur la rive droite de la L a -baczowka et de la Wiezna. Au Dniester, noua avons exécuté le 13 juin, des contre-attaques sur la rive gauche de la Tysmienitza et du Stnj. Nous y fîmes des prisonniers et capturâmes < mitrailleuses. Le même jour, les Allemands attaquèrent le secteur au sud de la tête pont d Ida-schow et prirent la localité de Roguzno. Aux heures matinales du lendemain, nous exécutâmes une contre-attaque et reprîmes les localités de ^ Roguzno et Luzarkow. L'ennemi continua son attaque contre la tête de pont, <près de Nizmow en y mettant des forces considérables et wie nombreuse artillerie. Nous y avons fait, le 13 juin, des prisonniers en repoussant des atfoque8 ennemies. Entre le Dniester, le Pruth et fo ww ne Czer'nowitz, nous nous sommes retirés auJdela de la frontière de l'empire. TURCS Constantinople, 17 juin. — A lieront des^fia r-danelles, notre aile gauche a détruit, le matin dit 15 juin, par son feu d'artillerie, un aéroplane ennemi qui f ut endommagé en survolant notre position en face d'Ari-Burnu et fut forcé à atterrir derrière les tranchées ennemies. Hier, rien d'important ne s'est passé près d'Ari-Burnu et prr>: de Sedd-ul-Bahr. Nos batteries de la côte au détroit ont bombardé près de Sedd-ul-Bahr les positions de Vartillerie, ennemie, ainsi que ses troupes et ses adonnes de transport. Elles firent sauter une toiture de cette cotlonne. Sur les autres fronts, aucune action coin-hattive importante. DEPECHES LS BLOCUS Londres, 15 juin. — (Reuter). — Le, vapeur ârgyll, allant de Hull à Londres, avant du poisson à bord, a. été torpillé et coulé dans la mer du Nord. QuatTe hommes de l'équipage sont arrivés à Hartvich ; ils ont amené le cadavre du capitaine. LA GUERRE SOUS-MARINE Londres, 17 juin. — On annonce de Milford-haven à Lloyd : Le vapeur anglais Strathnaïrn, 2,812 tonnes nettes, a été torpillé la nuit dernière, en route de Penarth à Archangel, à Ta côte de Pembro-keshiri. Le capitaine èt 12 hommes se sont noyés. , Londres, 17 juin. (Reutor.) — Le vapeur anglais TrnJiord, en route do Cork à Sydney, a été oou'é hier dans la mer d'Irlande par un sous-marin allemand. L'équipage a été sauvé. LA GUERRE AERIENNE Paris, 17 juin. — Les journaux annoncent qu'un aéroplane allemand a survolé Baises-lee-Baina, près d'Epi-nal, et y a jeté des bombes. Des aviateurs allemands ont jeté cinq bombes sur Qérardmer. Le dégât, matériel ici a été relativement oonsidérable. Comme l'annoncent les journaux de Nanoy, une escadrille de Tc\ ■ - allemands tenta de survoler Nanoy. ©eux Taubea dorent' s'ou ro-tourner ; les deux autres jetèrent dii bombes sur divers quartiers de la ville. Trois personnes ont été tuées et quatre blessées. ' Paris, 17 juin. — bu Temps annonce : Un avion aile-i mand a jetâ 4 bombe® surBel£ort4 les dû , U causés sont ' insignifiants. Des aviateurs allemands ont Ja*noé 6 bombe, sur Lnné-vitlo, occasionnant des dégâte peu importai-,,.i. BELGIQUE. — Fils de ministres au Sront Trois fils de ministres et, d'anciens ministre! sont tombés sur le champ de bataill ; ce son: les fils Renkin, Delbeke et. Levie. i Deux fils de ministres an!, gajjiié leurs épuu \ Jettes sur le champ de bataille le premier, 1 i sous-lieutenant de Broqueville, qui « été neera ment nommé chevalier de l'ordre de I.éoprdd pou sa conduite héroïque ; il est attaché au 2° group d'obusiers lourds. L'autre,le sous-lieutenant Ben kin, fils du ministre des colonies èt frère du lieu tenant Paul Renkin. tombé récemment à l'Yseï Les fils de M. Berryer, ministre de l'intériem et de M. Poullet, ministre des arts et des sciences sont aussi au front et sont également attachés a 2e groupe d'obusiers lourds. Ce sont deux jeunes hommes qui venaient d • terminer' leur rhétorique quand la guerre éclata i L'un âgé de 17 ans, et, l'autre âgé de 18 ans n'ont pas hésité à prendre service daiis l'armée : Ils ont participé à toute la campagne. A Na i mur. ils faisaient, partie de la batterie héroïqn i du commandant. Paulis, qui a eu des pertes con j sidérables. A l'Yseï* ils étaient toujou'- aux première ; lignes. ' * Dernièrement, le « petit BeÉryur > comme o1 l'appelle le maréchal de la batterie a reçu la Croi de Saint-George, en récompense d'un acte gif riens. Ils ont connue compagnon d'armes, un fils d'u ancien ministre do l'industrie et du travail, dor le nom est resté populaire parmi les ouvriers, ' volontaire Nvssens. qui a participé égalemei avec courage à. toute la campagne. FRANCE. — Le casque pour l'armés française Lyon, 16 juin. — On annonce de Paris aux journaux L'introduction; du casque dans l'armée française ser décidés-dans les premiers jours. Des essais d'un casqu en acier ont donné des résultats satisfaisante. Le casqt offrirait une prote ion contre les éclata d'obus. Le ca, que aurait mie nuance gris-bleu clair, adéquate à l'un formt ANGLETERRE. — Le «-Lusitania » Londres, 16 juin. — (Reuter.) L'enquè au sujet, de ia perte du Lusitania a commencé ai iourd'hui. Le capitairv a déclaré qw le navi: i n'était pas armé ni pour l'attaque tri pour la d —Wiar rn KwwgyiqpBa ■ «■« w 3 fense. Il nJvavait pas à bord des canons mas-, qués. [ | ANGLETERRE. — Par un lorpillago Londres, 17 juin. — (Reuter.).—vliors do ..lui deuxième attaque contj'e la côte nord-est , .16 personnes ont été tuées et 40 blessées. Le bureau do la presse annonce : Lors de l'attaque du 6 juin, 24 personnes ont été tuées et 49 blessées.. ] L'Ecluse, 16 juin. — Lors de l'inspection des 350 victimes du croiseur auxiliaire anglais Prin-8 cess Irène, un représentant de l'Amirauté a déclaré qu'il est resté si peu du navire qu'au tribu-> nal de l'Amirauté on n'a pu déterminé la cause de l'explosion. Un officier de marine répondit à la question s'il avait constaté plus d'une seule e explosion : Il lui parut entendre une forte détonation suivie d'une formidable explosiou. Ces deux événements se suivirent si près qu'ils ne s lui parurent qu'une seule explosion ou utîe double dé tri nation à la 3UÎte d'une explosion, a Un autre témoin déclara nue le vapeur avait' s été chauffé au pétrole, ce qui aura probablement fait sauter le navire. Un membre du tribunal de l'Amirauté a an-a noncé. que si même la justice ne pouvait établir t la cause du désastre, il admettrait toutefois que e le navire a été victime d'un accident,. ^ ANGLETERRE. — L'attaque des zeppelins contre Hull L'Ecluse, 16 juin. — Une lettre privée de : Hull, publiée par le Nieuwe Rotterdarnsche Cou-a rant, contient, las détails suivants an sujet do e l'attaque des zeppelins dans la nuit du 7 juin : e « Nous avons eu dimanche, vers minuil, uno attaque très sérieuse de zeppelins, lieux incendies éclatèrent ; un dépôt de bois et un bâtiment do bureaux ont brûlé. De nombreux grands bâtiments sont endommagés «t ébranlés. Des mille liera de f nêtres sont bri?és. 30 à 40 personnes i- ont été tuées. Beaucoup de gens sont blessés. Lors-:e que le lendemain soir une nouvelle attaque fut »- annoncée, des milliers de gens, la plupart dos

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