Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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31 January 1918
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s.n. 1918, 31 January. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0p0wp9vm7f/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de post» qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : fr. 9,00 Fr. 6.G0 Fr. 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Br uxel lois JOUJRNAIy QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos ....... Laligne.fr. 500 Nécrologie 00 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,GOO par jour DIX CENTIMES Jeudi 31 janvier 1918 année. - N« 1198 - Ed. B r —== TRIBUNE LIBRE Une Leçon de Tact Voir des potaches donner une leçon de tact et 8e tolérance à leur professeur est un réconfortant spectacle assez rare. Cela s'est cependant vu'récemment à l'Athénée belge d'Amsterdam, selon la veision du a 'l'oorts », organe hebdomadaire néerlando- flamand, qui expose en ces termes un déplorable incident qui s'y est passé. La scène se déroule en une série de tableaux, dignes du cinéma et dont le premier se présente de là manière suivante : l'institutrice chargée de l'enseignement de la sténographie écrit au tableau noir la phrase ci-après qu'elle emprunte avec un manque absolu de tact au cour de sténographie selon la méthode Prévost-Delaunay, publié par le professeur Labonne, sténographe de la Chambre des Députés et chargé de cours à l'institut commercial de Paris : u Je n'aime pas les Flamands. » II. Froissés à juste titre, les élèves étonnés se regardent, se consultent du regard et déposent avec une courageuse unanimité plume, et . crayon sur la, tablette du pupitre. III. Bravant les iécalcitrants d'un regard de . défi,- l'insfc'tutrice invite les élèves d'un ton plus impératif à écrire la phrase : « Je n'aime pas lçs: Flamands. » IV. A quelques exceptions près, nouveau refus des élèves. Des regards de colère se croisent. V. L'institutrice souligne chaque mot et scande d'une voix irritée : « Je n'aime pas les Flamands 1 » "VI. La mesure est comble et l'insistance de la maladroite institutrice provoque le désordre; les élèves protestent, font du chahut comme on sa'it en faire à cet âge et les cris de: «Vivent les Flamands » éclatent comme une fanfare. VII. Effrayée du résultat imprévu de son in- i convenante attitude, l'institutrice veut parlementer et rappeler ses « gosses » à la raison; sà voix se perd dans le vacarme,, et elle se décide enfin, pour rétablir l'ordre, à effacer la malencontreuse phrase. VIII. C'est en vain. Le chahut continue aux cris cent fois répétés de ; « Vivent les Flamands! » La réparation est insuffisante; .L'honneur dû aux Flamands exige davantage. IX. Vaincue, l'institutrice reprend la craie et écrit ; «Vivent les Flamands ». X. .Applaudissements répétés et roulements I des pieds qui font trembler les carreaux d& la L classe.: ^^^^JErjousJe^cnfams^ubitemen^çalmés^éçri- ^^^^ven^^Vweht^^^^^ananrîs ! B II douve quelque chose dans le sein du corps enseignant belge, ajoute le « Toorts », en guise ■ de conclusion. Si les incidents se sont déroulés comme notre confrère le rapporte — et rien nie nous permet do 'suspecter sa bonne foi — il doit régner dans certains milieux du corps professoral belge un inquiétant esprit d'intolérance qu'on ne saurait' asâez stigmatiser. Pour élever les enfants qu'on lui confie et dont il doit former des hommes qui seront un jour appelés à vivre côte à côte dans ui>e même société, l'instituteur et le professeur , doivent jouir de la confiance absolue du père de famille autant que de l'élève et de l'étudiant, confiance qu'il ne peut capter et gar- ■ der qu'.en mettant ses actes en harmonie avec I ses principes et les théories qu'il professe. Et comme rien n'est plus perspicace, aussi implacablement logique que l'enfant, comment espérer, dans ees conditions, voir l'élève s'efforcer d'appliquer dans son milieu social et à sa pro-I pre vie individuelle ou sociale les leçons de ses professeurs, si le maître lui-même commence par les méconnaître et en transgresser les enseigne-I monts. L'homme est, dit-on, un être raisonnable. Ne -I ferait-on pas milie lois mieux de dire que c'est l'écheveau le plus entremêlé, un tissu le plus singulièrement combiné de contradictions qu'il ■ eoit possible de concevoir? 11 est une foule de questions épineuses, douloureuses qui nous divisent, questions qu'avec un peu de tolérante logique basée sur la maxime qui forme l'assise de, la morale aussi bien que de toute religion : « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez ■pas qu'on vous fît » il serait possible de résoudre sans peine un conflit. Prenons à titre d'exemple d'ordre général, le patriotisme, question de brûlante actualité. Comment les adversaires de l'Allemagne peuvent-ils articuler un grief contre le soldat du Kaiser qui se bat pour sa patrie, alors que le combattait des ' puissances de l'Entente prétend, lui aussi,! de son côté, qu'il lutte par amour de I son pays natal, pour sa défense, sa prospérité. Le .anêine sentiment n'est-il pas auss^-respectable chez l'un que chez l'autre? Rétrécissant le champ visuel, ramenons l'appréciation du phénomène ou du procédé au point de vue national. Trois questions nous divisent profondément : la question scolaire, la question religieuse et la question de l'usage des langues. Depuis plus de cinquante ans, on n'a rien tenté pour les résoudre en pratiquant une sage tolérance, en respectant le droit de chacun. Rien qu'en leur appliquant le même principe, on pourrait les résoudre avec la même facilité s: chacun y apportait la ferme résolution de I respecter lça droits de ceux qui ne partagent pas les mêmes convictions. ILa question seelaite domine toutes les autres, parce qu'elle intéresse au même degré tous les parents autant que les enfants. L'enfant A DROIT à l'instruction, devenue la clef de toutes les cairières et de toute amélioration de condition physique et morale et le ère de famille a également droit à ce que l'enseignement donné à son enfant respecte les principes qu'il lui a inculqués avant de le confier à la garde et à la science pédagogique de Jp&aîtres étrangers à la famille. Partez de ce prin- . cipe et la loi scolaire se réduit à bien peu de i chose : l'instruction nécessaire à tous doit être j obligatoire; le riclie et le pauvre y ont égale- t ment droit . elle doit donc être gratuite; l'en- f scignement est une obligation et une charge so- a ciale ; il doit donc être donné par la société, l 1 i'Etat, -et être accessible à tous et à tous les degrés. fi 1 Mais il do.t aussi, cet enseignement, respec- c ' ter certains principes individuels, particuliers c à chaque père de famille, entre autres les sen- 4 timents religieux ou ses convictions philosophi- p ques. Pourquoi l'Ltat ne créerait-il pas, ne à ' subsidierait-il pas, comme en Hollande, simul- p i tanément des écoles religieuses pour l'un et 5 des écoles neutres pour l'autre, en laissant ainsi aux parents la faculté de choisir l'institu- n } tion qui répond à leurs aspirations? n, La religion est un puissant facteur moral et li ' social. Si les uns peuvent vivre sans elle, d'au- v s très, en revanche, en éprouvent l'impérieux be- /< 5 soin. Sinon, comment expliquer la présence t'< "■ d'un grand nombre de croyants à certaines cé- tç rémonies, la messe par exemple? Pour faire î à ceux que l'audace de certains de nos expo-t ses et affirmations vont faire bondir, la part i assez belle, nous voulons même admettre que ta moitié de ces croyants, agisse par convic- t>-; . tt'on, que l'autre moitié n'agisse que par inté- P s rêt. Même en admettant cette hypothèse, il n'en à s reste pas moins certain que les droits de cette k minorité de croyants par conviction sont respec- d, tables et doivent être respectés. La pratique de <■' la religion est un droit social. Les charges doi- a. vent-elles en être supportées par la masse au même titre que le budget de l'assistance ou de " ïa bienfaisance publique, de la justice ou de P la guerre? Si tout le monde n'en profite pas ll " directement, chacun peut un joui se trouver •'< ' forcé d'y avoir recours. Q Mettant toutes les confessions sur le même i> f pied, assimilez la religion à um service public dont l'administration des ministres, la gestion " , des .intérêts généraux, l'entretien des bâtimenfs, etc., seraient confiés à un ministère des Cultes I géré par une hiérarchie de pasteurs de toutes t' - confessions, fonctionnaires dont les traitements seraient prélevés sur !e budget général de la nation dans lequel figureraient, en recettes^ le c produit provenant des cérémonies administrât!- . vement tarifées. Agissons de la sorte, faisons du prêtre un fonctionnaire libre et convenablement rémunéré, et du même coup la question t leligieuse perd, par l'exercice d'une saine tolérance, toute son acuité actuelle. 3 Même principe pour la question linguistique. ^ Parler sa langue, en faire librement usage à tous les degrés de la hiérarchie sociale ou ad-, ministrative, la voir respecter et enseigner à ses même degré à chaque Citoyen : en Flandre, res-pS pectèï le flamand; 6n Wallonie, le français; dans les deux régions, respectez enfin les droits ' de la minorité. lc Appliquez ce principe de tolérance, de jus-et tice à' toutes les grandes' questions qui divisent ls les nations et l'humanité tout entière et la vie in deviendrait autrement agréable. Maùs voilà 1 II Partotit il y a une ootérie, urne poignée d'hom-m mes qui vivent de la pêche en eau trouble, de 5S la discorde que leurs agissements font régner te a i sein de la masse trop bornée pour compren-°" dre qu'elle est la seule victime des infâmes pro-ie çédés des -malins arrivistes qui osent se nom-'e mer par une ironie sans pareille, ses « repré-r~ sentants n. Pansez intelligemment les blessures de la so-ciété, soulagez la misère morale, plus profonde que la détresse matérielle; faites régner l'ac-e" cord et la concorde là où règne la lutte des in-er térêts, des appétits déchaînés, des passions ja-°" mais assouvies et vous condamnez le politicien es malfaisant à l'impuissance et à la fin 4e. soi} »r légne. ' e" La grangrène qui de tout temps et, aujourd'hui encore, a rongé et ronge le monde, nous î.e vient de la tyrannie sociale d'une infime mi-st norité de jouisseurs ambitieux, d'une poignée as d'hommes qui imposent leurs volontés à la mas-il se. Jean Hantiez. le — LA GUERRE GoniniunlauÊs Oftisisis smtiïiMiiBWës «unirais ALLEMANDS BERLINj 30 janvier (Officiel), midi: Théâtre de la guerre de l'Ouest. Groupe d'aimeo du leld-marécnai général prince héritier Ruppiecht de Bavière : Groupé d'armée du prince imrtérial allemand : Eu affermis endroits du frontt dnel (l'artillerie et de lange-mines. L'action d'infanterie resta limitée à des engagements de reconnaissance. Nos aviateurs ont exécute des attaques couronnées de succès sur VAngleterre et la côté septentrionale française. Londres et Southendj ainsi que Duukerque ci aussi Gravelines et Calais, ont reçu des bombes. En combat aerien hier, htiit avions et deux- ballons-captifs ennemis ont ete descendus. Théâtre de la guerre à l'Est: Rien de nouveau, i'io't en Macédoine. • Une agression de compagnies ennemies contre des positions de patrouilles bulgares au nord-est du lac de Doiran a été repoussée. Théâtre de la guerre italien. Sur le plateau d'Asiago, les Italiens ont poursuivi leurs attaques avec de forts effectifs. Dans <a région lu mont Sisemol, elles ont échoué avec de lourdes pertes. Le mont di Val ffella et le col del Ro:so sont restés après une âpre lutte aux mains de l'ennemi. BERLINj 29 janvier (Officiel du soir): Rien de nouveau des théâtres de la guerre. Sur mer; BERLIN, 30 janvier (Officiel): Nouveaux succès sous-marins dans la Méditerranée.l centrale et orientale: 8 vapeurs et 3 le voiliers jaugeant Irut environ 30,000 tonnes. La :e plupart des vapeurs étaient fortement chargés ;- et se trouvaient partiellement ait sein de convois i- fortement protégés, et pu t elle.nent couverts far )- des destroyers et des chalutiers ai vapeur sur ;, la route de l'Italie ou vers l'Orient. Parmi les :s navires coiO.és nous avons pu constater le vapeur anglais <i West Walé », jaugeant 4,331 tonnes, chargé de charbon à destination de Port-Saïd; s en outre un grand vapeur-tank et un vapeur de i- 4,000 tonnes qui, à en juger par la violente ex-i- plosion, était chargé de munitions. Le lieutenant e de vaisseau de ligne Hudepstk a eu une part !- -prépondérante au succès. t BERLIN, 29 janvier {Officiel): t Nos sous-marins ont encore coulé 18,000 tun-:- nés brutes du tonnage commercial de nos ennemis. Trois grands vapeurs ont été détruits a :t large de la côte irlandaise, -deux d'entre eux :- z oyageaient dans un convoi puissamment pro-t'gé par des a Ure-toip'lleun. 6n des vapeurs e coulés était le navire anglais Maxton » (3,8i0 tonnes). ° AUÏ'RICmEI« t VIENNE. 29 janvier (Officiel): e Sur le haut plateau d'Asiagii^ les Italiens ont passé à une attaque d'infanterie après une pré-parution <%'artillerie de trots jours. Elle aboutit u à d'âpres combats pour la possession du col del e Rosso et du Monte di Val Bel'.a. Grâce à i'én-alliance opiniâtre de nos vaillants défenseurs, e ces deux hauteurs restèrent eu notre pouvoir, 1 i_ après une lutte pic ne d'alternatives contre un □ ennemi fortement supérieur en nombre. L'entie-e mi n'est pas parvenu à élarg.r des endroits de e pénétration locale. Dans la t'ai tie occidentale s du haut plateau, /es attaques italiennes échouè-r rent aussitôt sous notre feu de défense. Jusqu'ici, nous avons ramené 10 officiers et 350 1 e prisonniers. ' BULGARES . SOFIA, 28 janvier: s Front en Macédoine : En divers points du s front feu d'artillerie animé. s TURCS a CONSTANT IN OR LE, 28 janvier (Officiel): e En dehors d'une grande activité aérienne de , part et d'antre en MesopOtamie, pas d'événe-S ment important à signaler sur aucun point. coraiiNsayEs DES AR^EES D£ L'ÊWfèNTc FRANÇAIS j FRANÇAIS» n Action . d'artillerie assez violentes dans la rè-'> ginn du Four-de-Pans, ainsi qu'à l'tlartmanns-s iveileriopt. En Haute-Alsace, après une courte préparation d'artillerie, nos détachements ont pénétré profondément dans les organisations en-lt neniies au sud-est de Sçppois-le-Haut. Ils, ont dé-e t'uit de nombreux abris et ramené des prison-' niets. Rien a signaler sur le reste du front. Aviation : Dans la journée du 27 janvier un e avion ennemi a été abattu et trois autres sont r tombés endommagés dans les lignes ennemies. Le même ioitr nos escadrilles ont lancé .0,000 kg. à' explosifs sur la gare 4e C on flans, les usines de la, région de St Privât et divers terrains d'aviation de la sône ennemie. PARIS, 28 janvier (Officiel), 11 h. P.M.: e En Alsace, une tentative ennemie sur nos petits postes du Schônhols a complètement échoué. L'ennemi a laissé des prisonniers entre nos mains. Canonnade intermittente sur le reste du n front: ^ I , ■ifoi ' : ' V- fi ÏXAJ.IEJBÎ ' 1r:o5 , f'J. ) ! ROME, 28 janvier (Officiel.) : \ [s Des rencontres de patrouilles} favorables pour [_ nous, dans la vatlee de la Brenta et dans celle e de i'Astico. Action efficace Je notre artillérte ._ contre des positions ennemies, entre la vallée de la Frer/sela et le canal de la Brenta. Vive activité aérienne sur tout le front; un avion ennemi a été abattu par des aviateurs britanniques au cours de la poussée enileniie, dans la nuit du 26 au 27 courant. Un avion ennemi, gui a été atteint par nos canons de tir spécial, { s'est abattu sur les versants .méridionaux du Montello. L'équipage, composé de trois hommes, dont deux officiers non blessés, a été fait Prisonnier. ANGLAIS LONDRES, 28 janvier (Officiel) : Hier soirl'ennemi a attaqué un de nos avant-postes établi au nord-est de Langemarck; trois l- de nos hommes manquent A. l'appel. e Cette nuit, au sud-est de Leverguier, nous r- avons dispersé par nos fusillades d'importants •s détachements de reconnaissance allemands, e La canonnade ennemie a été active la nuit t, sur différents points au sud-est e(e Cambrai, au j- nord de Lens et dans les environs de Passchen-r, àaele. Hier soir, à 8 heures, les aviateurs ennemis ont survolé le comté d'Essex et se sont dirigés vers Londres. Quelques-uns d'entre eux sont arrivés au-dessus de la capitale et y ont lancé-g neuf ou dix bombes. Aux dernières informa-tions, un avion ennemi aurait été descendu à Essex par des aviateurs anglais. L'attaque sur Londres continuait encore après r- minuit, à ce moment, une trentaine de bombes >s avaient été lancées sur la ville. L'attaque n'est •c pas encore terminée, le i Dernières Dépêches Proclamation de la république roumaine ? Le « Matin » apprend de Stockholm : Le.» journaux suédois annoncent que 1© révolutionnaire roumain Rakoski, qui se trouve à la tête d'une sorte de Soviet roumain à Odessa, êc La serait proclamé président de la république 'és roumaine. Il aurait envoyé au roi de Bouma- fff nie un ultimatum exigeant qu'il abandonne j "r le trône. d !<r :. ■ La lutte entre Russes et Roumains. u I ■ a ur St-Pétei'fb.'urrg, 29 janv. — On apprend les u s, détails complémentaires suivants sur les événe- d: ments de Galatz qui amenèrent une partie des le troupes russes à passer du côté des Centraux : n x- Les combats entre les Roumains et la 9e divi- Jr nt sion sibérienne et des parties de la 10e division, rt continuent sur les hauteurs à l'ouest de Galatz. fr Du côté roumain, l'artillerie lourde est entrée ° en jeu, et près de Galatz, trois « monitors » ' i- pienent part à la lutte. Les positions russes, de-i- puis la ligne de chemin de fer de Braïla-Ga-: latz jusqu'à la boucle du Sereth, à l'est de Ni-x colai, sont restées inoccupées. Un point fortifié, j- sur la ligne de chemin de fer, fut occupé par les •■s Roumains qui établirent en même temps des ^ iO postes dans la boucle du Sereth. ^ La Conférence de Versailles. Vl Genève,' 29 janv. — La Contireuce des puissances de l'Entente, qui s'est réunie' hier à Versailles et qui durera plusieurs jours, ne , s'occupera pas seulement de la conduite de la t guerre, mais aussi de la direction dipiomaU- k H que , de la guerre. La France y est repré^en- e4 ' tte par MM. Ckmenocu.u, Pichou, et les gé- ^ néiaux Foon et Weyand ; l'Angleterre a déle- r' gué Lord Millier et le générai YVusoa, tandis k" J que l'Iule est irepi©semée par Mil. OïlamU» A g_ et Sonnino. (g Les combats à l'Ouest. à \e Berlin, 29 janv. (YV.T.B.) — L'activité oom- q [»_ battive sJest ranimée, au front ouest, le 28 janv. le f. par suite du temps, ptus clair. Tandis qu'en Flan- m ;U dre, sur diyçrs points du front ouest, nous avons te ré avec succès, en de petites entreprises, ramenant des prisonniers et des mitrailleuses, les Français qnc mis en ligne, en Champagne, pour des entreprises de reconnaissance de grande en- s( '« vergurg,. d,es forces assez importantes, D„ans la, ^ matinée du 2S janv., après une courte prépara- n' tipn d'artillerie, des deux côtés de la route. St- m Souplet-St-Hilaire, une forte troupe d'attaque e! française s'avança contre notre position située c< 'e en cet endroit. Efficacement prisç sous notre a' e~ feu de barrage et sous le tir de nos mitrailleuses, ^ l'ennemi se soustrait, par une retraite rapide, cc aux effets oe notre contre-choc. A 1 h. 45 de m l'après-midi, une nouvelle préparation violente j d'artillerie ennemie précéda de fortes entreprises ^ de patrouilles. Nos positions au sud de la ligne Somme-Py-Rouvroy se sont trouvées sous un violent feu roulant. Dès 2 heures de l'après-midi, de fortes sections d'attaque fiançaises 'dé Butte-dé Tàliiré, de Butte-du-Mesnil et à re~ l'ouest de ce village. Én grande partie, l'attaque ns~ s'écroula déjà sous notre feu de barrage très ef-rie ficace, devant nos fils de fer barbélés. Sur oni d'autres points, les Français furent 'rejêtés en en~ corps-à-corps sanglants, avec de fortes pertes. ^ Ils perdirent' plusieurs prisonniers et noihbïe de on~ lanceurs de flammes qui devaient soutenir leur attaque. un Le féminisme en France. ' Paris, 29 janv. — Le député Hagnay a dé-posé un projet de loi tendant à accorder aux ^ femmes, sans aucune restriction, lè droit ue „ vote pour les élections commun aie s ot législatives. ] Jamart gouverneur-général d'Algérie. l ' Paris, 29 janv. (Havas). — Les journaux an-^, noncent que le Conseil des ministres nommera J demain Jainart, en qualité de gouverneur-géné-^ ral de -l'Algérie en remplacement de' Lutaud. Le gouvernement offrirait à Lutaud un poste important près la République russe, récemment vl ) i tecanaae.M Lés Anglais connaîtront le bifteck de cheval. >ur La Haye, 29 janv. — Sur l'ordre du gou- II e vernemenfc britannique, on a commencé à, ne aibattve des ônevaux, af.n de remédies* à la lée rareté eroissaa: te d© viande. Une ville détruite par un cyclone. Londres, CO janv. — On mande de Sidney (Australie) au « limes» que la côte du Queens-land a de nouveau été dévastée par un cyclone et que la ville de Mackay a été complètement , ' dévastée par un raz-de-marée. 1 (LU i >m- Les événements de Vladivostok. :tlit Le « Daily Express » apprend de Pétrogrod que lo Couseil des eommi«saikes du peuple a donné aux conseils des ouvriers et dos »1- ( dats, de Vladivostoek, l'ordre formel de s op-rnt- poser par la force à un débarquesnent de ,ûls troupes japonaises et chinoises. ( Les habitants des îles Aaland et la Suède. °"s Copenhague, 29-janv.'— On mande -de Stocfe- "ts hclm qu'une députation so composant d© cmjjj^ , personnes est arrivée dans la eapitaie 1K ,uSt doise -j>0'Ur remettre au roi une pétition si- aH grfe par 8,000 habitants des îles d'Aa.'and, en~ demandant la réunion de ces îles à la Suède La révolution ea Finlande. m's La Haye-, 29 janv. — 600 hommes de la %'2S Garde Bouge do Viborg sont partis de cette ar~ ville avec des mitrailleuses jxmr aller aider : nc^ la Garde Bouge finlanclaise. na- , ( à La situation en Finlande. Les journaux parisiens apprenent de JSÎew-)rèS York que l'envoyé de la Finlande aux Etats-les Unis déelare que dams son pays la situation •est est tellement désespérée, que la population em est réduite à manger de l'écoroe d'arbe mélangée die mousse. Ce commissaire insiste pour qu'on vienne immédiatement au secours S de la Finlande. Les Etats-Unis lui avaient pa-omis 50,000 tonnes de farine, m. .is elle a été réquisitionné pour un autre emploi. ' Stockholm, 29 janv. — Le conseiller munici- Les pal Gripenberg, ambassadeur finlandais à Stock-ioni- bolm a reçu cette nuit un télégramme, d'après têt® lequel le gouvernement légal serait toujours en , se fonction à Helsingfors. —■■na ■mut— iLiMagaa«i^—■ m e La situation en Finlande. L" Stockholm, 29 janv. — L'ambassade finlan-e daise à Stockholm apprend que le Sénat fini an-dais a quiué Helsingfors pour une destination inconnue afin d'y continuer ses travaux. La ville a été occupée par les troupes russes et il y règne une anarchie complète, la Croix-Rouge n'a même pas été autorisée à faire son service. Le baron Mannerheim, général de cavalerie, a été nommé en qualité de commandant en chef des troupes de la garde-civique. Helsingfors, 28 janv. — La lutte continue. Des gardes rouges ont tiré hier des coups de mitrailleuses sur quelques maisons du centre de la ville; il n'y a eu que quelques morts et blessés. La nuit fut calme. Les soldats russes observent une attitude passive; Yiborg est calme également, mais de grands troubles ont eu lieu lundi à la station de Kamtteras; cinq personnes ont été tuées et cinq blessées, les ponts du chemin de fer de Terejicki et de Karasalmi ont été détruits. Des corps de protection armés de 20 mitrailleuses venant du Sud, marchent contre Helsingfors. Les communications postales entre l'Allemagne et la Russie. t Le « Matin » apprend de Stockholm, que les communications postales entre la Bussro et l'Allemagne fonctionnent actueHemeait a la perfection. Les trains po&taux circulent deux fois par jour via Brest-Litowsk ©t Duna-. bourg. Arrestation de faux monnayeurs à Pétrograû Stockholm, 29 janv. — On viemt d'arrêter à Pétrograd une bande de faux-moiinayeura qui avaient établi une fabrique de faux Billets de banque dans une caserne. Les prévenus sont presque tous des soldats ou des matelots.La situation sur 1© railvvay russe. Berne, 29 janv. — La situation sur le réseau des voies ferrées russes, qui s'est aggravée ces derniers, temps, au point que le trafic était menacé d'un arrêt complet, a déterminé Krylenko à publier un rescrit où u est dit entr'autres: « A l'arrivée des trama, certaines stations doivent être gardées par au moins une compagnie munie de mitrailleuses. Chaque voyageur doit s» soumettre au contrôle. Ceux qui s'opposeraient à cette formalité doivent être arrêtés et déférés au tribunal révolutionnaire, qui doit prononcer bon arrêt éndéans les 24 heures. Le flux de® déserteurs do°it être endigué. » LES NEGOCIATIONS I>2 PAIX A BREST-LITOWSK. La presse allemande^ meine 2eitumg » écrit au sujet de la déclaration de Trotzki, d'après laquelle la délégation russe " ne cédera lien de ses prétentions et ne conclura pas de paix séparée, ce qui suit : « Il nous paraît réellement douteux que la promesse de Trotzki d'après laquelle la révolution mondiale ser.aàt e le meilleur moyen d'amener la paix, représente une ^garantie suffisante pour l'apaisement du désir de paix du peuple russe. On sait en tout cas que les Puissances Centrales sont sincères dans leurs délibérations pacifistes tendant à lX poursuivre les négociations, et l'on fera bien je d'attendre et de voir si les Maximalistes vou-a" dront endosser réellement le risque d'une désillusion du désir de paix russe, à l'avantage de leur propagande révolutionnaire. » a- La « Post » écrit : « Si le fait de ne pas rom-ra pre brusquement les négociations de Brest-Li-é- towsk est conformé au sens équitable et à l'a- з. mour de la paix, des Allemands, pour «enter te encore une fois la chance d'un bon résultat, nou« at nous trouvons, en tout cas, après tout ce que nous avons appris des milieux maximalistes, de-j vant une situation entièrement modifiée. En toute circonstance le devoir des négociateurs и, allemands consiste maintenant à faire énergi-quement face aux pourparlers bolchevistes et ^ d'opposer à leurs phrases ronflantes de la faç&n la plus expresse, la réalité des faits quant à la situation de puissance de l'Allemagne dans l'Est ;y européen. Tout autre pourrait être la décision s- à intervenir avec l'Oukraine, pour autant qu'elle le se soustrait à l'influence des Bolchevistes. it Trotzki devra, en fin de compte, montrer de quel bois il se chauffe, ou bien s'il veut loyalement la paix, ou s'il veut tout simplement exciter le peuple allemand contre son gouvernement. La !C* considération allemande ne peut tolérer plus a longtemps que de simples phrases sonores soient *" échangées un jour de plus à Brest-Litowsk. Les déléguas ukrainia- iô Berne, 29 janv. — Les délégués de la Rada Centrale de Kieff annoncent que la délégation '• ukrainienne a quitté hier Kieff. La guerre entre Bolchevistes et. Ukrainiens HP Berlin, 30 janv. — De La Haye au « Lokal-Anzéiger » : Les Bolchevistes s'apprêtent à la I lutte contre les Ukrainiens, après avoir reconnu ^ précédemment l'indépendance de ces derniers. La séparation de l'Eglise et de l'Etat Ja en Russie. t,e L© correspondant de la presse russe à lier* er n© apprend que le décret sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat contient entr'autres les points suivants : Reconnaissance légale dei la liberté de conàcience, abolition du mariage kV" religieux, d© renseignement religieux dans les écoles. Les commun..u.©s ecclésiastique» >n et, religieuses seront assimiliées dorénavant 3n aux communautés de droit privé; ©lie» ne lé" peuvent avoir de personnalité juridique, Mi ^ acquérir des biens. Les biens des églises, les rs couvents, ainsi que de toutes les conimunau-» II ^ tés religieuses passent à l'Etat. Le controlel a des biens des fabriques d'Eglise est confié aux administrations communales. i | Lisez LC BRUXELLOIS! I

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