Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 30 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0k26971g2x/
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I • Mardi 20 Juillet *S*8. • N 1374 ; ABONNEMENT \ Bruxelles - Province - Etranger 5t Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le* BUREAUX DE POSTES. ^ Les réclamations concernant les abonnements doivent ' être a< cessées exclusivement au bureau de poste qui a délivré, l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : ,îFr. S.00 Fr. 6.60 Fr. 3.00 ;Y3J?ÂCIE : 125,000 par jour Le Bruxellois joujrnaï^ quotiddn ihdbpbnpant DIX CËTIMES Blardi 30 Jiiiîlot 1910. - N° 1374 ^^VwSac^rrrT. ' j ><_ | ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, fr. 5 0<| Nécrologie 3 OC Annonces commerciales . . 2.0d Annoncés financières 2.G0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.p Rédacteur en chef : René ARMAND > Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne ' TIRAGE : 125,000 par jout La Nationalisation des industries en Russie Un nouveau décret des Commissaires du Peuple, daté du 28 juin, a promulgué que toute une série d'entreprises industrielles devient propriété d'Etat. Ce décret touche les industries constituées en sociétés anonymes, dont les actions sont aux mains des plus grands capitalistes. La direction de ces industries doit continuer le travail des entreprises « nationalisées », les financer comme auparavant et... on leur octroie le droit d'en tirer les bénéfices tout aussi bien qu'auparavant. Jusqu'à nouvel ordre, les entreprises nationalisées leur sont concédées à bail non payé. Le décret excepte de la nationalisation les entreprises appartenant aux unions et coopératives de consommation et de production. Ce mot «nationalisation» est un terme scientifique repris par le parti qui renie tout ce qui est national et instaure sa dictature. La natio-. nalisation est une^ conception marxiste des moyens de production, destinée à créer l'exploitation du travail ainsi que la production de la plug value. C'est le premier pas vers l'introduction des monopoles de l'Etat. En fait, la nationalisation ne signifie cette extension de l'économie politique qu'en principe, vu que le décret prévoit les moyens de produire les bénéfices formant le superflu du capital. La formule de nationalisation ne limite ,pas le capital dans ses fonctions ni dans son 1 bénéfice, tandis que cette déclaration fut comprise en Occident comme excluant les capitalistes. On a donc l'impression erronée que les '.bolchevikis ont capitulé devant la puissance du 'capital. Le décret peut au contraire être considéré comme tendant à transformer l'éco-jnomie capitaliste en une économie socialiste qui diffère de beaucoup de la suppression du capitalisme annoncée d'abord par la révolution. Le décret est une loi préservant de la décom-•'position ou de la dissipation les entreprises existantes et protégeant l'économie actuelle. Pour faire passer une mesure sociale-écono-mique, il est nécessaire que le pouvoir executif s'appuie avant tout sur des masses ouvrières assez éduquées pour admettre et défendre la nouvelle économie. Cette éducation est malheureusement trop nulle. Les bolchevikis eux-mêmes ont mis à l'arrière-plan les organisation; ouvrières formées ou raffermies par la révolution et cherchèrent à attacher les commissions ouvrières à leur service. Après l'éehauffourée bplcheviste, les organisations ouvrières se laissèrent occuper par des questions mesquines de ,'jalousie, et c'est à cela que fut dû le fait que tyles organisations du rayon die Pétrograd ne purent se réunir qu'après une interruption de deux mois. _ Les^ maximalistes menèrent, au milieu de difficultés inexprimables, une double lutte : contre la résistance naturelle des capitalistes et contre les applications de la socialisation, applications incohérentes incomprises des masses ouvrières insuffisamment éclairées. Le Conseil supérieur Ide l'économie nationale sait très bien •que l'économie politique moderne exige une so-Jidarisation de tous les facteurs commerciaux et industriels, il sait aussi que le socialisme ne peut vaincre l'anarchie du capitalisme que par •une nationalisation progressive de la production. C'est pourquoi il fallut considérer comme i étant impropre à ce but l'administration des entreprises industrielles par les seules commis-; sions ouvrières. __ *,^TPnè""îaut toutefois pas conclure que les dites commissions soient entièrement inutiles. Elles ont beaucoup plus d'importance^ dans la question de la vie sociale en apparaissant en scène comme représentants syndicaux des ou-vriers ou comme commissions_ de coinciliation plutôt que comme organes dirigeants de la production. Cette direction doit être entièrement octroyée à des commissions de spécialistes. Cette politique exclut l'administration technique issue des votes incompétents et elle rend inconciliables les confiscations accidentelles et les décrets de police. Ordonner sans organiser serait prouver que la nouvelle autorite révolutionnaire n'est pas mûre pour gouverner. Ne sont d'ailleurs nationalisées que les entreprises appartenant aux sociétés ou formant propriété privée, bien qu'en général les sociétés se sont montrées supérieures aux entreprises privées, ce qui sem-•ble dû à l'origine du capitalisme, importé de l'étranger et partant mienx dirigé que le capital indigène. Le décret promulguant la nationalisation contient les douze paragraphes suivants : ï. La nationalisation des banques par fusion de tous les comptes courants de toute entreprise dans les différentes banques. La fondation d'une banque étrangère en Russie est inadmissible. 2. Inadmissible est toute participation du capital étranger au développement industriel du pays sous forme d'emprunts conclus à l'étranger pour y acheter des machines, des matériaux, Etc., nécessaires à l'organisation de la production russe. Inadmissible est l'octroi aux capitalistes étrangers d'un droit quelconque pouvant influencer l'avenir se l'économie nationale russe, soit sous forme de possession d'actions, soit sous forme de concessions. Comme garantie du paiement des intérêts échus on pourra recourir, en cas de besoin extrême, à la collaboration partielle des spécialistes européens ou américains, ou même recourir à l'hypothèque d'une partie du Kamtchatka. 3. La nationalisation de l'industrie russe doit être méthodiquement étendue d'une branche à l'autre. Les projets prévoyant un trust mixte — Etat et capital — doivent être refusés. 4. Les règlements de compte entre les entreprises industrielles mêmes et entre ces dernières et les institutions d'Etat pour livraisons des matières premières, des combustibles et des outils ne doivent pas se faire en argent comptant, mais purement par l'amortissement et le changement des bank-notes. On ouvrira ces comptes au nom du budget de l'Etat, par lesquels puissent se faire les amortissements; les recettes, par contre, seront mises en compte et au profit de l'Etat. 5. Le commerce privé doit être remplacé par des administrations coopératives en relations avec le « comité principal » de toute branche de production (siège principal ou central pour le sucre, thé, savon, monnaies, papier, bois, tourbe, cuir, matières textiles, caoutchouc, etc.). 6. Un système d'achat et de commissions d'Etat (sièges centraux de commissions et d'assurances) doit être introduit afin d'accélérer l'échange des marchandises et d'éviter le manque de travail ainsi que le remplissage des entrepôts pendant que le pays nécessite la production. Suivant se système seront comptés tous les produits dans les exploitations d^'un côté, et de l'autre, tous les produits nécessaires aux entreprises, ensuite toutes les matières qui furent achetées par le décret gouvernemental ou données par commande, seront vendues à ces entreprises ou institutions qui devront en être pourvues ; cet arrangement se fait par convention télégraphique. Les sièges généraux de certaines industries comme par exemple celles du papier, du bois, etc., ont ici un rôle très important à jouer. Les Icomités professionnels du peuple ainsi que les fcx-commissions d'exploitation entrent ici, en partie, également en considération. '7. L'organisation de l'importation de l'étranger Jîoit être basée sur le calcul des quantités des produits et matières étrangères absolument nécessaires à chaque branche industrielle en particulier; à ce propos, les délégués de chaque Mège central pour le cuir, les métaux, le papier, les matières textiles etc., ainsi que les clé-fégués^ des sièges centraux de commission doivent être présentés dans le siège central de fEtat pour l'achat monopolisé. Ces derniers Jj!0,t à examiner spécialement les moyens de se procurer en Russie même les produits nécessaires. L'exportation doit être organisés de la même façon. 8. La lutte contre ta crise d'une production insuffisante doit se résoudre par l'amélioration des moyens de transport ou par l'évolution de ta discipline personnelle des ouvriers, etc., et aussi par. 1a stricte limitation des dépenses improductives, surtout par la réduction de l'armée au chiffre de 3,000,000 d'hommes maximum. 9. Une sévère politique d'impôt doit être maintenue sous la forme de grands impôts sur les biens et sur_ les rev^us ; une telle politique est déjà appliquée avec succès, notamment chez les paysans riches dans les gouvernements où on l'aborda avec fermeté et par voie d'organisation.L'estampillage ou l'échange contre de nouvelles monnaies serviront à attirer les 15 milliards environ, caches par les paysans. L'impôt sur les benefices de guerre fonctionnera. On renonce au système de l'impôt indirect, inégal et arbitraire (contributions indirectes) en introduisant en meme temps une surtaxe de pourcentage unifie sur le prix de revient de tous les produits de la production nationale au profit de l'Etat. 10. Une nouvelle répartition des forces ouvrières doit être_ entreprise sur ta base d'une administration démocratique établie par les ouvriers eux-mêmes ; il faut , ici faire abstraction et une introduction du travail obligatoire pour les ouvriers, vu que ce dernier ne mènerait présentement qu'à l'asservissement du prolétariat par les paysans et n'aurait principalement aucun but. vu le manque de travail général. Le travail obligatoire ne pourrait entrer en considération que pour les personnes qui ne sont pas forcées au travail par une nécessité matérielle et qui appartenaient auparavant aux classes dominantes. Vu l'augmentation de la misère des ouvriers, il faut améliorer leurs conditions alimentaires, payer promptement les salaires, renvoyer à la suite d'arbitrage les ouvriers négligents, fainéants, etc. la. L'élimination de l'anarchie dans la> vie économique doit se faire partout. L'exportation des travaux de l'Etat est spécialement nécessaire en tenant compte de l'augmentation des forces productrices du pays, conformément à un plan unifié. (Une grande proposition de construction navale à Pétrograd, l'électrification des industries et des réseaux de chemins de fer des centres de Moscou et de Pétrojfrad, l'amélioration en premier lieu des millions de déciatines de terrains de 1a Grande-Russie, l'exécution du projet du canal Volga-Don, l'exploration de l'Oural, le rétablissement des lignes de chemins de fer de ta Sibérie de l'ouest et d'autres lignes importantes déjà en construction, le développement du 'bassin houiller da Kousnetzk, l'établissement de l'irrigation au Turkestan afin d'assurer l'industrie textile russe — somme toute, une dépense pour ta première année de plus ! d'un milliard et demi). 12. Une administration d'Etat pour l'agricul- 1 ture, doit etre introduite graduellement par l'or- » ganisatfon d'ensemencements, faits par l'Etat < des champs confisqués, par ta nationalisation > des plantations de sucre, etc. j Les paragraphes mentionnés démontrent que le conseil supérieur de l'économie nationale n'en- i visage la réquisition des industries que comme une mesure provisoire qui doit préparer 1a vraie socialisation, mais ils démontrent aussi avec quelles difficultés le gouvernement prolétaire russe .a à lutter. Il y est indiqué seulement que ' i impôt direct projeté par 1? <Jécra» a'a l ' ettren certains districts acquis pleinement aux ' réformes et que l'essai d'attirer l'épargne des ' paysans démontre les grandes difficultés que rencontre le recouvrement des nouveaux impôts. On ne peut encore prédire si les plans projetés ■ par le gouvernement maximialiste pourront être réalisés. Les maximalistes se trouvent devant J des problèmes dont 1a résolution exige des efforts presque surhumains. L'économie russe ne [ présente qu'un chaos qui ne peut être remis en ordre que peu à peu et à de grands intervalles. * Le fait que les maximalistes pensent à la re- ; construction méthodique, sans être domptés par '' l'anarchie, peut être considéré comme la preuve qu'ils ont conscience de leur force. Ivanof, ' t LR GUERRE £3*47 & m. Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 20 juillet. — Officiel île midi: Théâtre de la guerre à l'Guesî Croups d'armées du prince héritier Rupprecht Nous avons repoussé des attaques partielles des Anglais, au nord de la Lys,au nord de la Scarpe et sur un assez large front sur la rive septentrionale de la Somme. Croupe d'armées du Kronprînz silemand Dans les secteurs de combat au sud de l'Aisne, la matinée fut calme. L'a-près-midi nous avons repoussé en contre-attaque des attaques partielles de l'ennemi, précédées d'un violent combat d'artillerie préparatoire, au nord de Villemon-toire_.Dans la nuit du 26 au 27 juillet nous avons évacué méthodiquement notre avant-terrain de combat environ entre Ourcq et Ardre et transféré la ligne de défense dans la région Fère-en-Tarde-nois-Ville-en-Tardenois. Nos mouvements sont restés cachés à l'ennemi qui, le 27, dirigeait encore toujours son feu d'artillerie contre nos anciennes lignes. Nos arrière-gardes ont empêché ses troupes. qui n'ont cherché à prendre contact qu'en hésitant, l'aprsè-midi, de prendre possession sans combat du terrain que nous avions abandonné. Hier, l'infanterie ennemie a tenté de s'approcher de nos lignes grâce à la protection d'un violent feu d'artillerie. De faibles détachements que nous avions laissés dans lJavant-terrain ont reçu l'ennemi à courte distance, à coups de fusils et de mitrailleuses et lui ont causé des pertes sensibles. Les aviateurs d'artillerie et de bataille organisés depuis la veille ont trouvé dans les colonnes ennemies en marche et dans ses chars blindés, des objectifs excellents- Nos détachements d'avant-plan se sont repliés par ordre sur leurs lignes,près et au sud de Fère-en-Tardenois,après s'être acquittés de leur tâche. Les attaques réitérées de l'ennemi ont abouti à de violents combats, à la suite desquels l'ennemi fut repoussé. Les régiments est- et west-prussiens commandés par le général Bachelin qui ont déjà fait échouer sur les hauteurs au nord-ouest de Château-Thierry et presque journellement,depuis le début de la bataille, l'assaut des divisions françaises et américaines, se sont de nouveau particulièrement distingués hier, à cette occasion. Le lieutenant Loewenhardt a remporté sa 45e victoire aérienne BERLIN, 28 juillet. — Officiel du soir: Combats à l'Ourcq; pour le restant journée calme.La santé du feld-marécha! von Hindenburg BERLIN, 28 juillet. — Officiel: On mande du grand-quartier général: « Il résulte de nombreuses demandes de renseignements que des nouvelles défavorables ont été répandues dans notre pays au szijet de la santé du général felà'-maréchal von Hindenburg. Le général feltl-maréchal nous prie de n'accorder aucune foi à ces bruits complètement dénués de fondement; il est en excellente santé. La guerre sous-marine, BERLIN, 28 juillet. —• Officiel: 21,000 tonnes de jauge brute ont été coulées dans la Manche. AUTRICHIEN VIENNE, 28 juillet. — Officiel: Dans le sud-ouest il n'y a pas d'opérations de combat de grande envergure. En Albanie nous avons de nouveau repoussé $1 y s ieur • attaques. italiennes près d'Ar&emcai : 3ULCJ&E p a SOFIA, 26 juillet. — Liciel: ' Sur plusieurs points du,ont en Macédoine, la i- canonnade réciproque a éun peu plus violente à , ^ certains moments. Dans arégion de la Moglena ^ e et à l'ouest du Vardar, us avons repoussé par notre feu des détachemenennemis qui tentaient j d'approcher de nos avawçstes. Au sud de Hu- ^ e ma et dans la vallée ala Strouma, combats _ fructueux pour nous aveles bataillons grecs. j TUÏ) f C CONSTANT IN OPLE,7 juillet. — Officiel: e z Dans le secteur de la le des combats de mi- t ■j trailleuses et de grenadei main se sont dérou- ï lés durant la nuit. Durahoute la journée acti- e vité assez animée en diverindroits du iront. Des a détachements de cavalerie 1nemie ont été repous- 1 " sés sur la rive orientalfcu Jourdain. Dans la ï s nuit du 26 juillet, nos avili ont attaqué le camp a s d'aviation ennemi d'imbr. En dépit de la vio-^ lente défense des fiais emitrailleuses ennemis 2 i's ont lancé environ 700 logrammes d'explosifs a 1 d'une faible hauteur et o. pris le camp sous le c feu de leurs mitrailleuse,'fl a été observé d'une (■ 3 façon indiscutable que phteurs hangars d'avions, t de baraquements servant''habitation et de greniers ont été atteints et druits par nos bombes. Nos avions sont rentrés ifymnes. La nuit dernière quelles avions ont essayé, l d'attaquer Constantinoplemais furent repoussés '1 par notre feu de défense, tielques bombes furent. c lancées au hasard sur la ille, sans occasionner r le moindre dégât. A part da, rien de nouveau. i CONSTANTINOPLE, ; juillet. — Officiel: [ Front de Platine : ( h'artillerie ennemie s'e: montrée, sur la côte t du Jourdain,plus active la v.it dernière que d'habitude. L'artillerie a bomlrdé à plusieurs repri- y ses nos batteries et nos ositions. Nous avons c énergiquement répondait à on feu. Dans la jour- ; née, canonnade violente fr intermittence. Activité persistante des aviéurs< sur les attires , fronts, rien de nouveau ài'gnaler. r FRANÇAIS ' PARIS, 28 juillet. — OU.cl, 3 h. p. m. Au nonl de la Marne ?!'|s avons continué nos 1 progrès au cours de la nue Nos éléments ont at- ' ; teint la rive sud de l'Ourcq sur notre droite, nous -nous sommes rapprochés delà roule de Dormans Iteims. En Champagne, nôs avons repoussé plu- i sieurs atlaques ennemies sir nos nouvelles posi- 1 tions au sud du Mont-sarimom. et au nord-est de . Sainl-L'ilaire; nous avons ^intégralement maintenu nos lignes. ■ j { PARIS, -28 juillet. — OU'm, « h. p. m. Au nord de la Marne, nçi troupes onl continué leur marche en avant. Dan: la région de l'Ourcq, malgré la résistance de l'nt\jemi, qui s'e{force d'ern- ; pêcher le passage de la riv'ère, nous aoons réussi à jeter des éléments avancés sur la rive nord. Nous avons pénétré dans Fère-c,.-Tardrnois. Au sud-est de la forêt de R s, nous amis altlint Champvoisij. < Sur leur droite, nos trovpés onl enlevé Anlhenay, t Qlizy-Violaine et rapproché [sensiblement leur ligne ; (le la route de Reims à Dohnans. En Champagne, deux tentatives ennemies '/écèdées de bombardements dans la région au sûç! des Monts, ont été re- , poussées AVIATION. — L'adjudant ÎArligau a abatlu, le 22 i juillet, son dixième avion ennemi. , ITALIEN ROME, 27 juillet. — Officiel: La nuit du 26, des détachements ennemis ont tenté des attaques sur divers points de notre front de montagne. Dans la Vallo**» •»#«** violente -préparation d arTuvjrie, L ennemi a réussi à pénétrer dans nos tranchées, établies sur le monte Corno; il en a été immédiatement rejeté. 1 Près du monte C'aberlaba (haut plateau d'A- 1 siago), des patrouilles britanniques ont empêché l'ennemi d'attaquer nos lignes de près et l'ont ensuite forcé à rebrousser chemin. Sur le monte Asolone, nous avons pris sous un feu de barrage les troupes autrichiennes qui tentaient d'attaquer nos lignes. Pris en flanc par une contre-attaque, l'ennemi s'est retiré précipitamment, laissant quelques prisonnier s entre nos mains. Près du Stelvio, malgré sa supériorité numérique, l'ennemi a été forcé de se retirer après un combat avec nos détachements de reconnaissance. ANGLAIS LONDRES, 27 juillet. — Officiel: Nous avons fait des incursions dans• les lignes ennemies près de Sailly. Neuville-Vitasse, Arleux-en-Gohelle et Lens. Quelques prisonniers sont restés entre nos mains. L'artillerie allemande a été active aujourd'hui sur la partie septentrionale de notre front. La guerre aérienne LONDRES, 26 juillet (Reuter). — Officiel de l'Amirauté : Du 18 au 24 juillet des unités de combat de nos ' forces aériennes. collaborant avec la flotte, ont jeté avec succès 15,000 kg. de bombes sur les où- \ jectifs militaires de 7.eebrugge et d'Ostende. 6 avions ennemis ont été détruits; 8 ont été obligés d'atterrir privés de toute direction. Cinq avions anglais sont -portés manquants. Note de l'agence Wolff: Nous apprenons e source autorisée ce qui suit: Les attaques à coups de bombes sont restées dans les limites habituelles, de même qu'elles ne purent enregistrer aucun résultat appréciable. Les pertes de l'ennemi dépassent de beaucoup les nôtres. DERNIERES DÉPÊCHÉS Evénements militaires de la semaine clôturée au 25 juillet Au front Ouest, le 19, attaques anglaises à Meteren et au sud de iVeux-Berquin, terminées par un échec, après que l'ennemi eût passagèrement pris pied à Meteren. Sur 1a rive ouest de l'Avre, le 23, poussée des Français, qui, depuis le 18, accentuaient une contre-offensive entre l'Aisne et ta Marne ; action entreprise sur un front de 40 kilomètres avec d'énormes masses et sans préparation d'artillerie, mais à renfort de nombreuses équipes de tanks. A midi déjà, ce même 18 juillet, écllec des tentatives ennemies au sud-ouest de Saissons-Neuil-ly e|-. au nord-ouest de Château-Thierry. Le lendemain, reprisa de l'attaque par des Américano-Anglo-Français, précédés de troupes coloniales sacrifiées comme toujours. Le grand coup a été porté au sud de Sois-sons, dans le but d'opérer une percée et d'enfermer la position allemande de ta Marne : vains assauts les 19, 20 et 21, abstraction faite de petits gains de terrain sans valeur au point de vue de 1a percée voulue, et pertes colossales de l'ennemi ; ie 21, combats sur ta ligne au sud-ouest de Soissons-Tigny-Oulchy-le-Château et à l'est de Château-Thierry ; ta nuit du 19, 1a tête de pont au sud de 1a Marne avait été évacuée par les Allemands qui avaient franchi la rivière pour attirer de forts contingents ennemis et se créer une meilleuse base pour attaquer Reims. Le 23 au matin, attaque concentrée sur toute ta 'courbe Soissons-Reims. Mais le haut commandement ennemi, malgré ses efforts yers une issue décisive, n'aboutit qu'à un affaiblissement excessif de son armée, à preuve, le calme aui prévalait de son côté le lendemain 24. Au front italien, refoulement de poussées italiennes dans 1a région de l'Adamello ; échecs en cet endroit ainsi qu'à Asiago et dans 1a vallée de ta Brenta. En Albanie, nouvelles attaques au nord de Bera et dans la vallée de Devoli, mais sans succès pour l'ennemi. En Macédoine, intensité passagère des canonnades ; dépôts d'artillerie incendiés par le tir bulgare, et capture de prisonniers français. Au front de Palestine, poussées de reconnaissance de part et d'autre; échec de l'infanterie ennemie dans le bassin du Tcmrdain, et activité intense des aviateurs sur tout le front. Les combats à l'Ouest ' Rome, 27 juillet.— Du front français au « Gior-nale d'Italia j>: Les divisions italiennes épuisées jwi —rw" , ■ par le combat ont été retirées du secteur français et seront remplacées par des divisions anglaises.Berlin, 28 juillet. — On peut se rendre compte des forces inouïes avec lesquelles le général Foch voulait à tout prix forcer la décision, par le fait que 70 divisions ennemies ont été engagées par Foch, depuis le 15 juillet, entre Soissons et Ta-hure. Parmi ces divisions se trouvaient 6 divisions américaines, 4 anglaises, 2 italiennes et 1 polonaise ;le restant était composé de groupements français qui durent subir principalement de lourds et sanglants sacrifices. En y ajoutant les formations d'artillerie qui ont pris part au combat, en peut compter que Foch a engagé en peu de jours environ 1 h million d'hommes dans la bataille qui a coûté tant d'hommes sans avoir atteint même de loin, le but visé. Par 1a forte saignée d'aussi forts groupements, l'énergie combattive de l'Entente a de nouveau été extraordinairement affaiblie. La guerre aérienne Rotterdam, 28 juillet -— Un avion français a atterri hier en Zélande. Il comportait un pilote et un guide et ^avait entrepris une attaque contre Zeebrugge. Le guide avait été blessé mortellement par les canons de défense allemands. La g"srre sous-marine Londres, 28 juillet. — On signale de Norfolk (Virginie) ta présence d'un navire de guerre allemand qui causerait des dég-âts considérables dans les eaux indo-occidentales. Le navire allemand a d'abord été aperçu près des îles Bermudes où il a coulé un grand vapeur anglais. Les journaux américains expriment l'opinion qu'on se trouve en présence du bateau-giron des sous-marins opérant à ta côte de l'Atlantique.Zurich, 28 juillet. — De New-York au «New-York Herald Parisien»; Les ports nord-américains de l'océan Atlantique ont été barrés passagèrement le 23 juillet à minuit. Londres, 28 juillet. — Les vaneurs canadiens du Pacifique « Pomerian » et « Mesora » ont ete coulés non loin de 1a côte anglaise. De l'équi-pag'e de 60 hommes que comptait le «Pomerian», un seul homme a été sauvé. Londres, 28 juillet. -— L'ancienne canonnière allemande «Geier», qui avait été incorporé à la flotte de euerre américaine, sous le nom ('e «Karl Schurz», a sombré à ta suite d'une collision, au large de la côte de la Caroline du Nord. Washington, 28 juillet. — Le vapeur «Tus-titia» qui vient d'être torpillé, a transporté régulièrement 6,000 hommes de troupes américaines à chaque traversée. La Haye, 28 juillet. — La perte du «Tustitia» constitue, d'après les milieux de navigation, une perte de 30 à 40 millions de florins par le gouvernement anglais. Les pertes américaines Londres, 28 juillet. — De New-York à la «Morning Post» : Les listes de pertes américaines de ces derniers jours citent les noms de 32,762 soldats. L®3 échanges de prisonniers Amsterdam, 27 juillet. — D'après l'«Alge; meen Handelsbtarî», les négociations en cours a Rotterdam, concernant 1a reprise du transport des prisonniers de guerre par le Lloyd rotter-damois et la ligne de Zélande auraient pris une tournure favorable; on compterait même commencer les transports d'ici quelque temps. La Haye, 27 juillet. — On mande de Londres au «Nieuvve Rotterdamsche Courant» que Cave aurait parlé à la Chambre des Communes au vijet des c n.anges ae prisonniers de guerre ; il aurait signalé que "le total des prisonniers de guerre et prisonniers civils à rapatrier atteint environ 170.0'20. A la veille de la 5e année de guerre . Vienne, 28 juillet. — La « Nouvelle Presse libre » publie un article du colonel général von Dankl, au sujet de la 5e année de guerre, marquant bien la haine, l'envie, l'ambition déme-suréè et 1a soif dominatrice des ennemis, qui s'obstinent à vouloir exterminer les _ puissances centrales. Or, 1a vaste coalition a déjà sauté. La Russie, ta Roumanie, 1a Serbie et^ le Monténégro sont vaincus, l'Italie est refoulée; à l'Ouest, ta lutte continue et c'est là qu'on attend la décision ; donc, il s'agit d'y concentrer toutes les forces pour porter le dernier coup et, des lors frayer libre chemin aux négociations de paix. Celles-ci sous forme de messages, conférences ou autres, n'ont pas de chances d'aboutir avant une décision par les armes. Et l'issue favorable au front Ouest n'est pas douteuse.Le ravitaillement en viande de la France Paris, 29 juillet. — D'après le « Petit Parisien », l'abolition des journées sans viande, décidée récemment par le gouvernement français, s'est montrée inopérante, les fournisseurs de viande ne pouvant faire face à l'accroissement de la consommation. De nouvelles mesures restrictives semblent inévitables. Violent incendie en France Paris, 29 juillet. — Un incendie qui a éclaté dans la forêt d'Eu (département du Var), a. déjà détruit plusieurs hectares de futaie. Un détachement de troupes a été envoyé par autos de Bordeaux à la commune menacée. Un sanatorium local a été détruit par le feu. Le procès Maivy Berlin, 27 juillet. — Le «Berliner Tageblatt» annonce que les débats auraient été ajournés à lundi ; comme premiers 'témoins, on entendra les trois ex-chefs de cabinet Viviani, Briand et Ribot, dont les dépositions sont attendues avec beaucoup d'intérêt. Le scandale des farines à Toulon Paris, 28 juillet. — La grave affaire de détournement de farine de 1a mairie de Toulon, dans laquelle fut impliqué le fonctionnaire Bu-zot de Vignancourt, vient d'avoir son dénouement devant le tribunal correctionnel. Au cours des débats, il fut démontré que Bu-zot, profitant des fonctions de répartiteur dont il était chargé, ne cédait des balles de farine qu'aux boulangers qui remettaient des gratifications. D'autre part, ce fonctionnaire indélicat réussit à s'approprier, au moyen de documents falsifiés, des sommes importantes ^au préjudice de 1a caisse municipale. Buzot a été condamné pour ces faits à 6 mois die prison. Les grèves anglaises Stockholm, 27 juillet. — Un télégramme adressé aux «Tidningen» de Stockholm signale un accroissement de plus en plus marqué de la grève des ouvriers occupés aux munitions. La conférence de Leeds, porte-voix de 300,000 d'entre eux, aurait résolu de proclamer ta grève générale mardi, pour le cas où le gouvernement ne renoncerait pas aux incorporations forcées; plus de 100,000 ouvriers chômeraient à présent dans ta région de Birmingham. La situation en Irlande Berne, 28 juillet. — Pour ta première fois, plus de 50 nationalistes irlandais prennent part à 1a séance du 25, à ta Chambre des Communes. Dillon y a exposé un projet de résolution déclarant notamment que ta politique gouvernementale anglaise à l'égard de l'Irlande est en contradiction avec les principes éleves dont se reclame l'action des alliés; que le Parlement approuva les principes exposés par Wil-son dans son grand discours prononcé devant ta tombe de Washington où il s'est exprimé ainsi; « Ce que nous nous efforçons de réaliser, c'est le règne du droit basé sur le consentement des éléments gouvernés et qui est supporté par l'opinion organisée de l'humanité; de l'avis du Parlement, 1a solution de 1a question d'Irlande consisterait à appliquer immédiatement à l'Irlande les principes détaillés par Wilson dans son discours historique ». Le correspondant parlementaire du «Daily Chronicle» est d'avis que, en formulant habilement le projet de résolution au sujet duquel les délibérations auront lieu 1a semaine prochaine, on lui assurerait l'appui des libéraux. Les poursuites contre l'ancien gouvernement roumain i Bucarest, 29 juillet. — La commission parlementaire chargée d'élaborer l'acte d'accusation contre les ministres de l'ancien Cabinet Bra-tiano a terminé ses travaux et remettra mardi son rapport à la Chambre. Le journal « Jassul » de Jassy annonce que la commission d'enquête a réuni contre les accusés des documents com-promettants.qui justifieraient dès à présent leur arrestation. L'action pacifiste de M, Troeîstra Paris, 29 juillet. — « Le Temps » apprend que les socialistes français ont reçu de M. Troeîstra, qui se rendra prochainement à Vevey, une lettre les invitant à une entrevue à fin de délibérer sur les possibilités de paix. Les socialistes français ont répondu qu'ils ne pouvaient pas donner suite à cette invitation. L'effervescence ouvrière en Suisse Bâle, 29 juillet. -— Le Congrès des ouvriers suisses, qui avait réuni environ 500 délégués, a dopté par 277 voix contre 4, après deux jours de débats animés, une résolution constatant une fois de plus que la réponse du Conseil fédéral aux desiderata du prolétariat suisse doit être con< sidérée comme insuffisante. Le comité d'action d Olten a été chargé de se mettre de nouveau en rapport avec le Conseil fédéral et de proclamer la grève générale dans le cas où le gouvernement n'accorderait pas des concessions suffisantes.Départ des sujets ennemis du Royaume-Uni La Haye, 29 juillet. — Sir George Cave annonce que le rapatriement des sujets ennemis résidant au Royaume-Uni peut continuer. Un' grand nombre de ces personnes ont déjà reçu leur passeport. LES EVENEMENTS EN EUSSÏE Le procès des es-ministres russes Berlin, 29 juillet. — On mande de Lugano au « Lokalanzejger » : « Des informations reçues de Moscou annoncent qu'on a commencé les débats de l'affaire contre les ex-ministres Protopo-' kow et Maksdon. Tous les anciens ministres de^ 1 ex-gouvernement tsariste actuellement détenus' dans les prisons de Pétrograd doivent être transférés à Moscou pour le jugement ». Les assassins du comte Mirbach Berlin, 29 juillet. — De l'Agence télégraphi-' que de Pétrograd : Les autorités britanniques annoncent que Blumstein et d'autres participants a l'assassinat du comte Mirbach auraient pris la fuite vers la frontière d'Oukraine et qu'on aurait perdu leur trace. Derniers moments du tsar Pétrograd, 2iS juillet. — Le rapport envoyé d Ekaterinembourg annonce que le tsar fut tué le 16, de grand matin, et qu'il avait fait son testament longtemps à l'avance, disposant die la majeure partie de ses biens en faveur de la bienfaisance publique. O'uant au séjour de ta' tsarine, le gouvernement de Moscou affirme ne P?S,en avoir connaissance; elle aurait été transférée à une autre demeure, dans la crainte qu'elle eût perdu 1a raison. On ne sait pas encore si la mère et le fils sont réunis. Des rumeurs circulant à Ekaterinembourg, où elles prennent de plus en plus de corps signalent que trois _ grands-ducs auraient été tués le Surlen^ ; demain de l'exécution du tsar, après plusieurs semaines d'incarcération, parce qu"'on les soup-< çonnait d'avoir trempé dans l'action contre-révolutionnaire; on leur aurait pourtant annoncé, le 18, qu'ils allaient être remis en liberté, à condition de prendre un séjour fixe et d'aller tous les jours apposer leur signature au registre de présence. Certaines personnes pensenf que, bien que la décision eût été prise en rè^ gle, dès leur sortie de prison, ils auraient été fusillés à bout portant par les gardes rou^esl postés au seuil. Jusqu'à présent, on n'aurait' pas trouvé leurs cadavres. Dans les milieux soviets de Pétrograd, qui prétendent avoir commencé une enquête, on refuse d'ajouter foi à' ces informations. Une autre nouvelle annonce que les grands-ducs seraient parvenus à se réfugier au camp des Tchéco-Slovaques. La situation en Sibérie Péking, 25 juillet (Havas). — On mande d'Omsk que le gouvernement provisoire aurait proclamé l'indépendance de la Sibérie avec siège, à Omsk et pouvoirs du Conseil des ministres ; ■' tous les décrets maximalistes seraient abolis ; on constitue des Conseils d'ouvriers et soldats ; on rétablit la Douma de Sibérie ; on suspend les confiscations de propriétés jusqu'à ce que l'Assemblée constitutive aboutisse à une solution au ' sujet de la question foncière. Le gouvernement provisoire prie le gouvernement de Vladivostock d'approuver ces mesures. ' Situation des bolchevistes et intervention japonaise La Haye, 28 juillet. — On mande de Stockholm au «Daily Chronicle» ; Des informations) arrivées de Finlande et de Pétrograd annoncent que, dans les milieux bolchevistes, on est de plus en plus persuadé de la nécessité d'une action militaire rapide et efficace, vu l'agression/ de plus en plus marquée des Tchéco-SIovaques." Seulement, avant de passer^ à des mesures ra-, dicales, le gouvernement tient à voir d'abord'1, l'effet produit à 1a nouvelle que le Japon a dé-/ cidé d'intervçnir en Sibérie, pour savoir si elle peut exercer une influence quelconque sur les dispositions fatalistes de ta nation russe. On) doute que les Soviets aient suffisamment d'au/ torité pour provoquer un soulèvement des masses d'une vaste envergure. Dans les milieux suédois, on estime que depuis longtemps déjà, le, point culminant de la puissance soviet est di}' domaine de l'histoire, et que, d'ici quelques moisi l'aspect intérieur de ta Russie sera complètement modifié. Les tribulations de M. Eerenski Paris, 29 juillet. — D'après « L'Œuvre », M. Kerenski n'aurait pas seulement renoncé à son voyage en Italie, mais aussi à sa visite aux Etats-Unis. Dans le Midi russe Kiew, 28 juillet. — Le journal «Kiewskajà Myal» est informé de Rostow que ta publication' officielle du traité entre le gouvernement du Don et celui d'Astrakhan est chose accomplie. Les deux .gouvernements se reconnaissent mutuellement l'entière autonomie de leurs territoires respedtifs et (contractent l'obligation de s'entr'aider concernant l'annexion d'autres territoires qui, aux points de vue économique et stratégique, seraient indispensables. Ils déclarent que la mission capitale réside actuellement dans la lutte en commun contre le bolchevisme.n en leurs territoires et au nord du Caucase. Us) souhaitent voir ta constitution d'un Etajt nou-' veau fédéré dans le sud de la Russie, avec.ji comme éléments légitimes, le territoire du Don" et celui d'Astrakhan. < Ambassadeur féminin Malmô, 28 juillet. — Les journaux de Malmij sont informés de Pétrograd que ta femme écri-; vain Angélique Dalabanow, qui avait déjà joué un rôle marquant dans le socialisme italien, aurait été désignée par le gouvernement soviet pour représenter 1a Russie à Stockholm, en rem-/ placement de Worowski, délégué démissionnaire,' Ratification de la paix germano-oukrainienna" Kiew, 28 juillet. — On témoigne une vive saV tisfaction, en ville, au sujet de 1a ratification de la paix germano-oukrainienne. car on y voit une garantie de plus de l'action allemande eni faveur de l'autonomie oukrainienne. Vive sensation par l'arrestation, sur ordre du .gouverne^ ment d'Oukraine, de l'ex-ministre de 1a guerre; Petliura et de l'ex-ministre du commerce Porschj' ainsi que de plusieurs autres membres du parti} soupçonnés de complots contre le gouvernement/ de l'hetman. Nouveau gouverneur en Lithuania Berlin, 29 juillet. — On mande de Milan au « Lokalanzeiger » que l'inspecteur d'étape de la; 8e armée, S. Exc. von Karbow, a été nommé eou-^«-arneui militaire de Lithuanje,

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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