Le bruxellois: journal quotidien indépendant

946 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 10 March. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r20rr1rc8r/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

3* Année, - N° 522. Edition B CINQ CENTIMES VENDREDI 10 MARS 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 L«s bureaux de posîe- en Brigrqti'e et à l'Etranger n'acceptent qcic des «Donnemeats TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les uany. 1 avril 1 juillet 1 octo». On peut s'abonner toutefois pour les ceux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois i Mois rr 3.00-Mk 2.40 Fr-1.50-Mk l.20 - - o TIRAGE : 75.000 par .tour Le Bruxellois ANNONCES — , La ligne Faits divers et Echos fr. 2.00 Nécrologie 1.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne. ..... 0.50 —O—_ TIRAGE : 75.000 par jour Rédacteur en Chef : Marc de SAI^M Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES. 45, RUE HENRI MAPS L'Allemagne déclare la guerre an Portugal Devant Verdun. — Chute du fort de Vaux Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Devait Verlan.- Me Sa Isrt le Yaai Berlin, 9 mars (communiqué de midi).— L'action des deux artilleries a atteint ei beaucoup d'endroits, une extrême violence Les Français ont, près de la ferme Maison de Champagne, reconquis la partie ouest d La tranchée où, hier, on s'était battu à coup de grenade. A l'ouest de la Meuse, nos trou 2les sont occupées à faire évacuer, dans l bois des Corbeaux, les derniers réduits oi les Français se sont encore maintenus. A l'est du fleuve, en vue de laccourcir le communications entre notre position au sut de Douaumont et les lignes de front ei Woëvre, les régiments de réserve n. 6 et 1! (Pos-nanie), conduits par le général de l'in ïanterie von Guretzky-Cornitz, commandai) la 9me division de réserve, ont, après un vi goureux bombardement préparatoire, pri d'assaut, dans une brillante attaque noe tunie, le village et le fort blindé de V aux ainsi que de nombreuses fortifications avoi einantes. Nos aviateurs sont sortis vainqueurs d'ui grand nombre de combats aérien engagé aux environs de Verdun. Nous avons la certitude que trois avion, ennemis ont été abattus. Tous nos appareil, sont rentrés; plusieurs de leurs brades pilo tes sont blessés. De nombreuses bombes on été lancées sur les troupes ennemies occu . pant les localités à l'ouest et au sud de Ver dun.Dans le rayon de la forteresse de Metz deux civils ont été tués, et plusieurs maison, particulières endommagées, à la suite d'un^ attaque exécutée par une escadrille d'avion français. L'appareil monté par le chef di Vescadrille a été abattu dans un comha aérien. Cet officier a été fait prisonnier, soi compagnon est mort. Théâtre de la guerre de l'Est Des attaques tentées par les Russes contre nos postes avancés ont échoué partout. 01 mande, après coup, que les installations di chemin de fer conduisant à Minsk,ainsi qu< des troupes ennemies rassemblées à Mir on été, au cours de la nuit du 7 au S mars, at taquées par un de nos dirigeables. Théâtre de la guerre des Balkans La situation n'a pas changé. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 9 mars (d'hier). — Au front d l'armée du général Varchiduc Joseph-Fcrdi nand, l'activité de combat a également ét hier par intermittence plus vive. Sinon pa d'événements particuliers. Théâtres de la guerre italien et Sud-Est Calme. Théâtre de la guerre russe et sud-est Vienne, 9 mars (de midi). — Rien d nouveau. Théâtre de la guerre italien Sur le front sud-ouest, l'activité de coin bat est encore toujours restreinte par suit de la température. Dans le secteur du Ce di Lana et au Monte San Michèle seulemen de vifs combats d'artillerie ont eu lieu. ITALIENS Rome, 9 mars. (Comm. off. du 7 mars. •— Sur tout le front seulement de vifs com bats d'artillerie et des rencontres de détache inents sans importance. FRANÇûTS Paris, S mars. — ( 15 heures.J — En Champc y ne, dans la région à l'est de Maisons de Chcin pagne nous avons déclanché ukj attaque Qui noi a remis en possession des éléments de tranché< enlevés par l'ennemi le 6 mars. Au cours de ceti attaque, nous avons fait 85 prisonniers dont S o, Jiciers et pris une mitrailleuse. Une contre-atti que de l'ennemi, dirigée un peu plus tard sur l( positions tenues par nous a été rcpoussée. En Argonnes, notre artillerie a canonn-é les roi tes de kl reyion de Montfaucon sur lesquelles dt transports automobiles étaient signalés. Dans la. région au nord de Verdun, on ne s anale aucun changement. Au cours de la nui l'ennemi a poursuivi le bombardement de noti front à l'ouest de la Meuse, sans tenter aucune a tion d'infanterie. Nos batteries ont répondu, éne giquement au tir de l'ennemi dans ce seetcu ainsi qu'à l'est de la Meuse, où le bombardemei a été intermittent. En Wœvre, lutte d'artillerie tris vive. Noi avons bombardé Blanzce,Grimuucourt et les abori de Fresnes. Une attaque de l'ennemi sur la vo ferrée et la routa de Manheules a été brisée î" nos tirs de barrage et nos feux d'infanterie. Paris, 8 mars. — (2S heures). — Au nord < l'Aisne, tirs de destruction rurjes ouvrages enn mis du plateau de Craonne, ainsi qu'aux alen tours de Pashj, au nord de Boissons. En Argonne, nous avons exécute des tirs de con centration sur les installations ennemies de l Haute-Chevauchée et du bois de Clieppy. ; A l'ouest de la Meuse, l'ennemi a tenté de pre gresscr à la faveur d'un intense bombardement Une attaque à gros effectifs dirigée sur nos pos, s lions de liéthincourt a été repoussée. Une contrc ' attaque déclanchée par nous sur le bois des Coi s beaux l'a rejeté de la majeure partie de ce boi - dont il n'occupe plus que l'extrémité est. Le bom : bardement a repris une grande violence dans l (. région de Douaumont, où l'ennemi a tenté san succès d'attaquer nos lignes à l'est du front. A l 3 suite d'une action d'infanterie, l'ennemi est pat j venu à réoccuper la redoute d'Hardaumont, qu nous lui avions enlevée hier. ' En Wœvre, le combat d'artillerie s'est mainte nu très vif. Nos batteries des côtes de Meuse on contre-battu énergiquzmcnt l'artillerie ennemie. ' En Haute-Alsace, nous avons repris au cour - d'une attaque à coups de grenades les quelque ■i éléments de tranchées perdues le 12 février à l'es - de Sept. Un groupe de 16 de nos avions a lancé 124 obu _ de tous calibres sur la gare de Metz-Sablons, o\ se trouvaient plusieurs trains. Les projectiles oii bieil porté. Malgré un essai de poursuite par un escadrille ennemie, tous nos avions sont rentrés in demnus, sauf un seul qui a dû atterrir par suit d'une panne. ANGLAIS Londres, 9 mars. (Comm. off. du Quartie 1 général britannique en France, sous la dat - du 7 mars.) — La journée d'aujourd'hui < ■ été calme, seulement à proximité de l'ou , viiige dis « H ohensollern », Vennemi a pro s noncé dans la nuit trois attaques à coups di 3 bombes sans obtenir un résultat. Ce mati) ; l'ennemi fit sauter au même endroit une vu 2 ne; nous maintenons l'entonnoir. Entre Vou r vrage de i Ilohenzollem » et Loos, vive ac ! tivité des mortiers de tranchées et lutte d'artillerie et à coups de grenades. RUSSES 3 FéLrograde, 9 mars. (Comm. offic. du 7 1 7 h. 40 soir.) — L'artillerie ennemie a inten 1 sivement canonné la région au sud-est de l'î ' le de Dalen, en ajustant son tir à l'aide d 1 cinq ballons. A la position de Dunabourg un vif combat à coups de bombes et de mine se poursuit à llluxt, autour de la possessio, d'entonnoirs. TURCS ; Coiistantinople, 9 mars. — Le quartie - général annonce : Des différents fronts, au s cune nouvelle nous est parvenue, annonçan s un changement notable. Dernières Dépêches i Rupture entre l'Allemagne et li Portugal Berlin, 9 mars. — (Officiel,) — Le D Rosen, ambassadeur impérial à Lisbonne, e reçu ordre de demander aujourd'hui au gou * vernement portugais ses passeports, en rc t mettant par La même occasion une déclar? t-lon détaillée du gouvernement allemand Au Dr Sidonio, ambassadeur portugais ) accrédité à Berlin,ses passeports ont été égs - iement remis. Berlin, 9 mars. — A la fin de la déclart tion, qui sera remise aujourd'hui à Lii bonne et dont une cop:e a été communiqué à l'ambassadeur portugais à Berlin, il es dit : Le gouvernement impérial se voit dar s l'obligation de tirer de la conduite du goi f vernement portugais, les conséquences ni I cessa-ires. Il se considère à partir de ce m< i ment comme se trouvant en état de guen ., avec le gouvernement portugais. Démission du ministre de la guerre français Gallieni s Berne, 9 ma.s. — Des fruits, venant t France, courent ici au sujet de la demanc f de retraite du ministre de la guerre Galli< c ni. Le Petit Journal contient une suppje e. siOn de la censure sie rapportant à cet inc r- dent. On croit que le prétexte donné à; la r r, traite serait des raisons de santé. >f Paris, 9 mars. — Le Petit Journal ai nonce que le conseil des ministres de me t crecli a eu un intérêt tout particulier. L ■ie membres du gouvernement ont appris, à tit ,r officieux, que le général Gallieni, dont l'ét de santé laisserait à désirer depuis quelqt le temps, donnerait sa démission. Il serait sa e- doute remplacé par un homme politique. . Le ministre de la guerre italien démissionnerait également Rome, 9 mars. — D'après le Popolo d'ita-' lia, le bruit court dans les milieux parlementaires, que le général SeupeJli, minifeire de la guerre, donnerait sa démission. Le journal _ romain cite comme candidats possibles à la . succession du général, MM. Salandra, Son-, nino, Borelli, Pittosi, Luzzatti et finalement s Marcora.qui aurait les plus grandes chances. ' Le « Môwo » î Londres, 9 mars. — Le Manchester Guardian s écrit dans un article <le fond : Le Môwo est le pre-3 mier navire de guerre allemand qui a porcé deux " rais je bl«cus effectif anglais, d'ab^'d à son dé-e part et ensuite à son retour an port d'attaché. Le Miiire a détruit rai fonds de cale anglais de - 50,000 à £3,000 tonnes et si on considère que!les t quantités do marchandises les navires détruits auraient pu transporter en Angleterre, l'iniporta- « tion en a été diminuée do 1 p.c. entier. Le défaut s de calo est une affa'ro très grave et il est très iD_ t sensé de ne pas prendre au térieus des croisières comme celle du Muwc. •' Le journaj réclame des mesurés spéciales pour 't prévenir le renoaveïlemcnt de pareilles ruptures t du blocus. f Le correspondant maritime di Times écrit : Ce - serait très désagréable et inquiétant si d'autres 2 capitaines avaient autant de bonheur que le capitaine du Môwe. Le déguisement du Môwc para-avoir été excellent. Le capitaine a accompli avec habiJeté et courage une aventure désespérée et recueillera en Allemagne toute la gloire qu'il a mé- ? ritée. Une bataille navale La Haye, 8 mais. — a^rreuifu ri 11. TTZ~~£l 12 h., le lougro Sth. 235 a été arrêté à 33° milles i à l'ouest-nord-ouest d'Ymu'den par un vaisseau l de i'gne allemand appartenant à une flottille de - 29 navires de v guerre a-Memaiids (torpilleurs, pe-. tits croiseurs et vai-Eseaux do ligne). Api es avoir demandé au patron du Iougre-s'il n'avait pas vu s des navires anglais, !a f'o le allemande disparut dans la direction nord-nord-est. A 2 h., le lougre vit à la mémo place, où il péchait, une flottille anglaise do 15 navires (croi-, seurs, pas de vaisseaux de ligne). Le général Lyautey Bâle, 9 mars. — Comme l'annonce le Matin, le 1 général Ljautey, commissaire général dos trempés , coloniales au Marre, qui devait quitter Paris jeu-s di, a retardé son voyage à !.a demande du gouver. i uement. Une attaque aérienne contre Ancône Vienne, 9 mars. — Une attaque aér.enne, exécutée par nos braves aviateurs de marine, con tri Ancône, a eu une efficacité considérable et a gia-1 vement endommagé les installations militaires à - Ancôi:^ et occasionné des dégâts importants dans t la ville. L'attaque eut lieu dans l'après-midi. L'escadrille fut aperçue et son approche fut eigna'é: à Ancône par des salves d'alarme. Lorsquo n'~-; aviateurs parurent au-dessus d'Ancône, les cano-ri; 6.3 défense tirèrent itans interruption sur nos avia-teurs qui jetèrent-, sans s'en soucier, des bombei sur les installations et beâtimonts militaires et qu * revinrent indemnes au port d'attache malgré ur violent bombardement et après avoir accompli ha ■r bilement leur tâche. a Les Belges raillent les Anglais Genève, 9 mars. — Sons te titre : « Trop tard messieurs les Anglais », la Belgique Indépendant( du 1 mars écrit : « Des télégrammes do Londres ont annoticé, 1( ' 16 février, que l'Angleterre ferait maintenant ui '' effort extraordinaire. Enfin I L'Angleterre sem que l'heure est venue à laquelle elle doit part ci per un peu sérieusement à la lutte des avantage ■- économiques de laquelle c'e est- seule à jouer.EU, >- sent que .les AU és deviennent impatients et s'é e puisent et elle se prépare maintenant, en effet, : se préparer 11 Les appels prouvent l'intention di s gouvernement do créer au plus tôt une nouvel 1' armée. Cela provoque une surprise générale. Com ; ment? Les Anglais auraient-ils réellement l'inten tion de part ici par eux-mêmes au oombat? Pou beaucoup d'Anglais cette intention est par trop ri e dioule. Mais nous croient-ils réellement si bêtes Leur' gouvernement constate peu à peu que le jei plaisant de faire tuer les autres pour lui doit oes ser. Malheureusement il lui a fallu dix mo s pou s'en apercevoir. 1 » Vous venez donc naturellement, messieurs le Anglais, au moins un an trop tard. La plus grand désillusion de la guerre est votre nation qui a pre 5- voqué la guerre. Croyez-en Un homme qui a véc i- pendant seize mois en France : ce ne sont pas le î- Belges seuls quji ont été trompés amèrement pa votre trop grande habileté et par votre complet j inconscience! » Le journal dit encore oe qui suit : « En 19L 1 l'état-major anglais annonça oe qu'il ferait e -ls 1915. En 1915 il se décida à attendre le printemj do 1916. Maintenant il affirme avoir trouvé ur tactique -complètement neuve; il renonce à porct le es lignes allemandes, il s'imagine plutôt à fan àS reculer _pas à pa_s les positions _par une -grêle -< fea- continue. Il faudra sans doute plusieurs ai nées pour arriver à un succès. Et puis il y a un Bruges, un Gand, un Biuxelles et une BelgiqueI Mais il est probable que cela pourrait endommager f les os de quelques grenadiers anglais si TAngle-: terre voulait faire son devoir 1 L'Angleterre et la France sont alliés dans cetto guerre comme le ca-vaMer à son cheval; jusqu'ici .la France a toujours été lo cheval. Si jamais les rôles devaient être intervertis, l'Angleterre, ne voudrait plus marcher!» Qu'est-ce un Anglais? Nous trouvons dans le Neiv Statcsman un article bien écrit et plaisant au sujet de l'Anglais : Une des choses les plus difficiles dans le monde pour un Anglais, est de s'imaginer comment est réellement un Anglais. Il croit probablement, que l'Anglais, vigoureux et silencieux, constitue bien le type. Long, la taille svelte, un beau visage sans exprassion, ayant la manie de bains froids, mangeant de la viande qui le rend fort, calme quand tout est tendu, chevaleresque, un héros dont la parole est sa parole. Chaque peuple a son type idéal, sa poupée préférée, dont il aime l'invraisemblance, joliment peinte, comme si elle était vivante. Nous ne voulons pas dire qu'il n'y a rien de vrai dans cette figuration de l'Angla" fort et silencieux, et qui prend un bain tous les matins. Nous voulons dire seulement qu'en observant les Anglais de toutes les classes, nous remarquerons que ce brillant aristocratique est plutôt l'exception que La règle. Il existe, nous en sommes convaincus. Les auteurs étrangers se sont trop souvent moqués d'eux pour qu'il v subsista un doute. Ils lui ont pris la plus grande partie de sa beauté et y ont mis à la place un monocle et de longues dents; mais, même ainsi, il est —r—wr «s tnrpressioninrnT rie flegme et silencieux comme nn chien en J>OT*r».oJ niino, j à l'exception toutefois quand il jette le cri d'un « O-ah! yes! b ou d'un a Goddiam! », sous la pression d'événements importants. L'auteur décrit ensuite un type d'Anglais locace et effaré et voit encore d'autres contrastes. Des compatriotes, même des étrangers, ressentent souvent une impression tout à fait contradictoire du peuple anglais. « Nous pourrions ainsi, continue l'auteur, facilement peindre le portrait d'un Anglais, qui est simultanément un habile négociant et un Don Quichotte, casanier et aventurier, puritain et libertin, un oppresseur et un ami de la liberté, avide et bienfaisant-, prosaïque et poétique, dur et sentimental, prudent et audacieux, homme de guerre et ami de la paix, et plus nous mettrons de contrastes dans le portrait, plus celui-ci sera ressemblant. L'église contredira la cour de police, les quartiers exotiques le Westend, et pourtant tout est également anglais. » Cela nous semble excellemment dit. On trouvera peut-être des contrastes pareils chez ; tous les peuples, mais nous ne connaissons aucun peuple où ce contraste est si extraor-1 dinairement juste que chez le peuple anglais. C'est ainsi qu'il soulève si souvent l'admiration et en même temps la haine et qu'il a à son actif des actes qui le parent et ie déparent. L'auteur tire une -omarque frappante d'une interview qu'un journal anglais tut de Nicoli Egorof'f, de la Nowoje Wremja. . Le journaliste russe, qui est en ce moment ! en Angleterre, déclara : « Je remarque actuellement, nlus que jamais il signifie peu de chose. Tout le monde 5 rée au point de vue russe, votre vie économique. Votre noblesse paraît être une classe complètement spéciale. Même en temps de 1 guerre il n'y a pas de rapprochement entre ; les classes élevées et les basses classes. En . Russie on convoite naturellement un titre, . mais il signifie peu de chose. Tout le monde r pare son prochain d'un titre. La Russie - pourrait, je le crois, donner des leçons à ' l'Angleterre sur la question de savoir ce 1 qu'est réellement la fraternité. » L'auteur de l'article du New Statesman Sent que c'est bien exact. Ce serait la con-s firmation d'une situation, reconnue par troj: 0 peu d'hommes, notamment que les institu-i- tion s libres ne rendent pas encore un peuple 1 libre et que dans les pays soi-disant démo-s cratiqir-es,. la démocratie a souvent moins pé-r nétré dans les mœurs que dans des poy. ° gouvernés a.rist.~cratiquement ou autocrati quement. n En Afrique. — Contre l'Entente 's Lugano, 9 mars. — Le journal italien Ordini •O dans une nouvelle venant du Caire, décrit sous d * sombres couleurs la situation de l'Egypte. La rc e volt© des Rédifs avec ses conséquences déplorable c a aggravé sensiblement la situation de la po'pula i-tion et dans la campagne la haine pour les An glais se propage rapidement. Sous la pression de; événements, la population, excitée, a souvem ui-quiété les troupes anglaises et leur a cau-é de: préjudices sensibles. Ce mouvement se propage sérieu ement, connue l'indiquent plusieurs inc dents au Soudan. Le: Arabes de l'Egypte se mettent en contact intime avec les Arabes du Soudan et apprennent à mépriser la mort comme leurs coreligionnaires. Le comité révolutionîiaire en Egypte a lancé des appels révolutionnaires pou r soulever les masses. T°us ces appels à la révolte ont même cté distii-bués au ministère de l'intérieur et dans le p.i a s du sultan. On a procédé à de nombreuses arrestations au ministère de l'int-rieur et ailleurs, mais les auteurs des appels à la révolution n'ont pu être retrouvés. Genève, 9 mars. _ D'après une nouvelle du Temps, de Paris, le chef de la ré- i - -mco iifr'catue contre les Français, Abd-el-Malek, se déinên.- de nouveau en renouvelant ses intrigues et en excitant tes tribus francophiles pai de gros moyens financiers.Des nouyellesd© l.i région d'Aïn-Sefni d -sent qu'un autre agitateur, Sidi Raho, travaille les tribus de la région par les mêmes moyens. Sur mer ^ .Beil.ii, 9 mars. — Divers journaux du matin ds Berlin apprennent que. les armements de itar-soiëo signaient pour février le retard de 11 navires.Londres, 9 mars. — Le bateau de pêche cou é près de Loivesfoft est le Springflower < t nom lo Vaysprihg. Copenhague, 9 mars. — On annonce de Tokio : La compagnie de navigation N.ppon Insen K .< . lia a arrêté s' n trafic avec l'Europe à la suite du refus des sociétés d'assurances d'assurer les navires et parce que le gouvernement ne veut plus continuer la subvention. Les défenseurs de Verdun Genève, 9 mars. -— Comme l'annonce VEcho^ de Paris, le général Peta:n a éié nommé le 25 février commandant en chef de dut que le général Humbert a été privé je sen commandement pendant la bataille'. Menifestat'on de l'Islam. — Au tombeau du Prophète Coiistantinople, 9 mars. —Le vice-généralissime, Enver Pacha, ministre de la ^.iti-re, est arrivé le 3 février, à Médina, accompagné du commandant en chef de la 4e armée, Dschemal Pacha, et d'autres hauts dignitaires. Il y a reçu un accueil brillant. Au tombeau du Prophète, En ver Pac'ia a été reçu par les représentants du Maroc, des Indes et de Java, qui ont établi leur siège à Médina.Après un discours de bienvenue et la lecture de passages du Coran, on a fait des prières pour le succès des armées coalisées. La visite d'Enver Pacha a produit une profonde impression su; la population du Hed-cha. Du grain et des vivres ont été disfr.bucs à la population. Tutelle anglaise sur l'Amérique Londres, 9 mars. — Sii Edward Grey a informé le gouvernement américain que l'Angleterre ne tolérera pas que l'Amérique deconseille l'utilisation ie vapeurs à passagers anglais et appuie officiellement cette démarche. Dans la situation actuelle le gouvernement américain ne peut déposséder les vapeurs marchands du droit, de prendre des mesures pour leur propre défense; ( ar les pertes subies jusqu'ici, les Etats alliés sont privés à la conviction qu'ils doivent arniei leurs navires marchands. L'agitai Lon provoquée aux Etats-TJnis par une puissance belligérante contre l'armement et l'util isatioi: de vapeurs marchands anglais, constitue un* violation de la neutralité des Etats-Unis; i< gouvernement anglais s'attend donc à c< que le gouvernement américain s'oppose i ces procédés. Leçons pour les neutres Cologne, 9 mars. - • Des journaux de So fia publient presque unanimement ce qu suit : Nous apprenons de source diplomati que, que le gouvernement grec a déclaré i l'Entente que si celle-ci essayait encore d'je cuper d'autres territoires ou d'entreprendr-d'autres débarquements, ia Grèce s'y ip poserait par les armes. Un raconte ici en ou trè que l'Entente reconnaît l'inutilité di l'entreprise de Salomque et qu'elle a l'in teoition d'en retirer ses troupes, ce qui p3 ; raît à peine croyable, attendu que de ce t'ai tous les rêves de l'Entente aux Balkans s'é vanouiraient. Il est plutôt exact que les suc i ces allemands en France et spécialement 1 . prise de Verdun, si elle réussit, auront pot conséquence la retraite des troupes de l'Ei tente de Salonique, ce qui pourrait décidi la Grèce de se joindre aux Puissances coal ' sées.De pareils événements pourraient égal I ment influencer la Roumanie qui peut difl s cilemcnt garder la ne ut. dite en ce momeii - Le mii'.stre deis finances Tontchew part a; cet avis.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods