Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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24 January 1916
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s.n. 1916, 24 January. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pc2t43kt00/
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3° Année N° 476. Edition B CIHQ CENTIMES LUNDI 24 JANVIER 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. 8 Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le iernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois l Mois Fr-3.00-Mk2.40 Fr-1.50-Mk.l,20 TISSAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois r Rédacteur en Chef : Maro de SALM Jraraal Qncflâisn liiipgffliaœi Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 2.00 Nécrologie 1.00 Annonces commerciales . 1.00 > financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.20 La grande ligne. ..... 0.40 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR L'Italie et î Albanie LA HOLLANDE ET LE BLOCUS ANGLAIS Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS "Berlin, 23 janvier. — A l'ouest de Neuville (au nord d'Arras), nos troupes se sont emparées, après une explosion efficace de mine, de la position ennemies la plus avancée, sur une largeur de 250 mètres. Nous avons fait 71 Français prisonniers. Dans VArgonne, nous avons occupé, après un court combat à la grenades à main, une tranchée ennemie. Nous avons jeté des bombes sur les installations militaires à l'est de Belfort. La situation aux Théâtres de la guerre de l'Est et des Balkans est incliangée. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre Sud-Est Vienne, 23 janvier (d'hier). — L a reddition des armes de l'armée monténégrine,gui constitue la condition préliminaire pour la continuation des pourparlers de paix, suit son chemin. Les troupes austro-hongroises ont co-mmencé, pour atteindre ce but, — s'abstenait de toute hostilité — la marche en avant dans l'intérieur du pays. Les soldats monténégrins doivent remettre les armes, partout où ils se rencontrent avec nos détachements et peuvent, si ceci se passe sans résistance, retourner dans leur ville natale, afin de se livrer à leurs occupations sous une surveillance acceptable.Celui gui oppose par la résistance, est désarmé de force et amené prisonnier. Une telle solution, rendue nécessaire par raisons militaires, ainsi que par la singularité du pays et de sa population, est capable de donner la paix le plus rapidement au Monténégro, éprouvé par la guerre depuis de longues années. L'état-major monténégrin a été instruit en ce sens. Théâtre de la guerre russe Des combats d'artillerie dirent lieu hier sur tout le front nord-est. A Berestiany, en Wolhynie, nos troupes ont repoussé des détachements de reconnaissance. L'ennemi a recommencé ce matin ses attaques contre des parties de notre front bessarabique. Nous Vavons refoulé. Théâtre de la guerre italien L'action de l'artillerie italienne a été hier, en plusieurs secteurs du front du littoral et des Dolomites, plus intense qu'au cours des derniers jours. Riva fut bombardé de nouveau par des batteries lourdes. ITALIENS Borne, 23 janvier. — (Comm. du 21 janv.) — Dans la partie montgneuse du théâtre de la guerre des actions d'artillerie. Dans la région du Tofano (Haute-Boîte) nos détachements ont obligé des groupes ennemis, après leur avoir infligé des pertes à se retirer. A l'Isonzo inférieur et moyen, le brouillard qui a régné hier, a empêché toute action d'artillerie. Le combat réciproque ait moyen de bombes fut plus violent, il a surtout poursuivi le but de détruire des ouvrages de fortification dans les lignes ennemies. FRANÇAIS Paris. 21 janvier (15 heures). — Bien à signaler au cours de la nuit, excepté en Artois, où nous avons fait exploser une mine avec succès sous une tranchée ennemie vers la côte 119 (sud-est de Thelus). Paris, 21 janvier (23 heures), r— En Belgique, un tir de notre artillerie sur les tranchées ennemies de la région des dunes a allumé plusieurs incendies. Entre Soissons et Beims, une batterie ' ennemie en action a été prise sous notre feu et réduite au silence dans la région de Vregny (nord-est de Soissons). Dans les Vosges, au cours d'un bombardement exécuté aux abords du Behfelsen, nous avons endommagé les tranchées ennemies et détruit un de ses observatoires. Sur le reste du front, la journée a été marquée par une assez grande activité des deux artilleries. ANGLAIS Londres, 25 janvier. — (Comm. du quartier général britannique du 21 janvier,) — A l'ouest de ' Fricourt, l'ennemi a fait sauter 3 mines qui n'ont pas occasionné de dégâts. A l'est de Festubert, nous avons fait sauter une mine. Notre artillerie a dispersé quatre colonnes de soldats du génie et a bombardé avec bon résultat des positions et des tranchées à l'est de Fleurbaix. Sinon, des combats d'artillerie seulement. RUSSES Pétrograde, 23 janv. — (Comm. off■ du 21 janvier, 7 h. du soir.) — On annonce de la région de Dunabourg, des combats heureux de notre artillerie. Dans les environs de la gare de Wilejka, nous nous sommes emparés d'un aéroplane allemand.Au ■nord de Czartorysh, l'adversaire a tenté de s'emparer d'une hauteur occupée par nous, il a été repoussé. Dans la région au nord-ouest de Zbarasch un ballon ennemi a pris feu dans l'air et s'est c sumé. La nacelle est tombée dans nos lignes. TURCS Constantinople, 22 janvier. — Hier, ■ de nos hydroplanes a survolé Tenedos jeté avec succès des bombes sur les hangi d'aéroplanes et les camps ennemis. Hier rr tin, un navire de guerre ennemi a bo bardé pendant un certain temps les enviri de Sedd-ul-Bahr. -Rien de nouveau < autres fronts. Dernières Dépêches L'ITALIE ET L'AlBARIE Berne, 23 janvier. — D'apros le Corriere de Sera, le bruit court dans différents cercles, au jet de l'importance spéciale du dernier con; des ministres. D'après ce journal, oelui-ci s'est cupé de la situation internationale, eu égard pr ci paie ment aux événements des Balkans et en banie. Sonnino a parlé de mesures à prendre p< faire face à tout événement. Les importants rn rêts de l'Italie, à l'Adriatique et en Albanie, m tionnés par Sonnino à la Chambre le 1er janv: pourraient être sérieusement mis en péril par 1' vahissement par l'Autriche et par la marche avant bulgaro-altemande à partir d'Ochrida. les intérêts en jeu sont menacés, le gouyernem! italien prendra toutes les mesures pour assu la possession de Valona. On n'a pu obtenir des tails à ce sujet. Les bruits d'apro3 lesquels l'A! nie pourrait être abandonnée par l'Italie ne mt tent pas l'attention. Quant à la question du ch bon, Salandra, Oavasola, Zupelli et Sonnino ront incités à exiger de l'Angleterre qu'elle doi une rapide solution aux négociations oonoorn; le transport des charbons. La Hollande et le bk eus anglais La Haye, 23 janvier. — Le Bureau de oori pondance do Vienne nous télégraphie : Dans article qui commante le projet de l'Anglerte d'impliquer les ports hollandais dans le bue us ' ports allemands, le Neue Freie Press écrit : « les choses étaient poussées à ce point, ce sec une nouvelle violation inouïe du droit des gens, acte de violence qui dépasserait encore en elf ternie le procédé de l'Angleterre vis-à-vis de Grèce. » Le gouvernement anglais peut être d'avis < les Hollandais se soumettrons plus facilement « désirs de l'Angleterre sous l'impression de la las trop h e de l'inondation; si ces désirs sont puyés d'actes de violence, mais sa on oonnaît caractère du peuple hollandais, cela est diffi< à admettre. Le souvenir des héros maritimes Tromp et de De Ruyter est plus vivant actue ment qu'autrefois. » La retraite des troupes italiennes de l'Alban Lugano, 23 janvier. — D'aires diver: nouvelles, arrivées d'Italie, il n'y a p] aucun doute que les troupes italiennes i ront retirées de l'Albanie. Un discours Barzelai et de la presse officieuse justifie la retraite de l'Albanie par ce fait que l'e pédition a atteint son but, c'est-à-dire 1': sistance des fugitifs serbes. L'abandon Valona, qui a été occupé© par les Italie quand personne ne soupçonnait l'éventual d'une campagne serbe, n'a pas étéexpliqi; par ces déclarations. Mise en liberté des Consuls à Saîoniqu© Rotterdam, 23 janvier. — Le correispc dant de l'Associated Press p blie que consuls de l'Allemagne, de l'Autricl Hongrie, de la Bulgarie et de la Turqu qui ont été arrêtés à Salonique et qui trouvait à bout d'un navire de guerre fre çais ont été mis en liberté à l'interrenti du gouvernement des Etats-Unis. Le bâton de feld-maréchai bulgare au Roi Ferdinand Sofia, 22 janvier, — Hier après-midi, une d< gat-on de tous les généraux du fro-nt, ayant à 1; tête le généralissime Schekow, s'est présentée roi Ferdinand pour prier celui-ci, au nom de 1' més do campagne, d'accepter le bâton de feldi réehal bulgare. Le roi Ferdinand était profondément ému oette haute distànction et l'accepta rolont: oomme une preuve nouvelle de l'esprit brillant troupes bulgares eé du lien indissoluble entre 1' mée et la dynastie. Le gouvernement serbe à Corfou Amsterdam, 23 janvier. — Un correspe dont du Daily Chronicle annonce de Corf que plusieurs ministres serbes y sont ar vés le 18 au soir, accompagnés des ambi sadeurs serbes accrédités à la Cour serl Ils sont venus de Brindisi à bord d'un cr seur italien, où ils n'ont séjourné que qu ques jours. Le gouvernement serbe établ: son siège à Corfou et résidera probableme à l'Achilléon.Celui-ci était occupé en ce mo ment par les troupes françaises, mais elle évacuèrent bientôt le chateau. un Les négociations avec lo Monténégro et Cologne, 23 janvier. — La Koln. Vollts lrs zeitung apprend de Berlin : Il est exact qu ,a_ 1e gouvernement monténégrin a fait au gou vernement austro-hongrois ses offres de pai; ,ws|el a accepté l'engagement de la capitulatioi 1es sans condition. Il est exact également qu la capitulation et la déposition des arme sont déjà un fait accompli par quelque parties de l'armée monténégrine.Dans quel ques bataillons, toutefois, les soldats on refusé de déposer les armes et se sont ré voltés contre les officiers qui exigaient 1; déposition des armes. Dans d'autres batail lia Ions, les soldats se. sont simplement éloi su- gné3 du front de l'armée et se sont dispei ®il ses dans les montagnes ou sont rentrés che °°" eux. In- Les distinctions au Tzar de Bulgarie AJ~ Sofia, 22 janvier. (Agence bulgare.) — L'empereur et roi François-Joseph a in ;,n_ formé télégraphiquement le Tzar Ferdinam gj. la veille de l'arrivée de l'Empereur Guil 2m. laume à Nish de sa nomination de féldmaré en clial de l'armée austro-hongroise. Ki L'Entente et la Grèce >nt Vienne, 23 janvier. — On annonce d'A râr thènes au Wiener Allgemeine Ztg. : Pou prévenir des violations de neutralité ulté ; rieures, le gouvernereent grec a décrété l'oc ar- militaire de la côte et des port se- £recs- ,ne Les aventures de Mme Carton de Wiart un Le journal norvégien Tidcns Tegn, reprodui un rapport intéressant de Catherine D. Groth a sujet do la rencontre qu'elle a eue à Saint-Adress avec Mme Carton de Wiart, déjà si souvent noir mée, femme du ministre do la justice belge, qui un été condamnée à Bruxelles, à 3 mois de prison « qui a subi sa peine à Berlin. D'après ce rapport l'entretien s est déroulé entre autre comme suit y j « Lorsque le gouvernement belge fut déplac alt de Bruxelles à Anvers, mon mari a naturellemen un dû partir pour oette ville. Il voulait absolumen ju- <luo jo le suive, oomme les autres femmes de m: ^ nistres. Mais d'abord, je ne oroyais pas que 1 guerro aurait duré si longtemps et je croyais er suite inopportun de me rendre, avec mes enfants l|x dans une vilie, dont on prévoyait le siège. AprÊ ^ la chute d'Anvers, il aurait été trop tard pou nous échapper et je restai donc à Bruxelles. J considérais aussi oomme un devoir d'y rester, 1 j jc population y restant elle-même. Mon mari éta: ^ ministre et je ne voulais pas, moi et mes enfant; jlo fuir devant le danger. Comme je me suis toujoui intéressée au travail social, je m'occupais dans le quartiers des pauvres et je faisais tout mon po#-' ble pour apportée- à oes gens des missives des être chers, que ce fussent dos fugitifs ou des soldats us Je décidai des Belges qui s'étaient réfugiés e: se- Angleterre ou en France à m'aider et je les pria de de me désigner les noms de leurs familles restée ,nt en Belgique et dont ils désiraient avoir des nou ,x_ rellos. lg — Etait-il bien difficile de transmettre des loi i très et des compliments? demandai-je. — Difficile? me répondit-elie, les yeux luisants 115 L serait difficile de 6'imaginer tous les moyen [te qu'employont les gens pour fa re parvenir des le! •ee très à leurs destinataires, A la longue, je ne pouvais plus naturelleme® continuer ainsi ce travail sans provoquer la m< ,.Q. fiance; on n'a pas eu probablement pendant lonj [es temps lies preuves nécessaires contre moi ; mais o ie_ les trouva au coure d'une perquisition. Je fu alors arrêléo et condamnée à 3 mois de prison. ^ Il en résulte cla' rement que la dame qui a ét &s qualifiée par la presse nationale de martyre ii n" nœente, était elle-même consciente de co que sf on agissements étaient interdits et çtu'elle ne dot tait pas qu'elle devait supporter la responsai>Miit de ses actes. L'entretien continua a'ors en ce 6ens : ilé- <( Je fus donc transportée à Berlin et je elt :ur laisser mas enfants à Bruxelles. Plusieurs semaine au plus tard seulement, quand j'obtins sur la reçoit ar- mandation de l'ambassadeur espagnol l'autoris; oa- tion, de partir pour la France, mes enfants y fi remit envoyés. A Berlin, je me trouvais dans un de prison de femmes. La directrice de l'établissemer ers était une dame de grande bonté-de cœur, qui s'î des perçut bien que je n'étais pas une criminelle con ar- me los autres femmes internées, mais elle éta toutefois obligés de me traiter comme .les autre< Lorsque j'arrivai à la prison, on me demanda '■ m- J0 préférais travailler ou si je voulais payer poil ou le logement et la nourriture deux mark par jou: Je me décidai pour le travail, mais l'ambassadeii ^ espagnol me 1© déconseilla. D me déclara qu' ls" vaudrait mieux pour moi payer ces deux mark; afin de pouvoir utiliser mes loisirs à mon choi: J'avais une cellule pareille à celle de toutes 1( el- autres prisonnières, mon lit était dur, mais J ira couverture propre. Je recevais la nourriture et j nt loeement des prisonnières en général et quoiqt le potage ne tût pas appétissant et délicat, il étaii toujours propre et nourrissant. » Oes phrases doivent également être reproduite; particulièrement, attendu qu'elles contrastent clai rement avec les nouvelles antérieures et que 1< traitement dans la prison de Berlin a été absolu ■ ment convenable, ; Il résulte clairement aussi que les interview! antérieures que des correspondants zé!és,tant fran çais qu'anglais, ont publiées lors do l'arrivée dt Mme Carton de Wiart en Suisse, no sont pas con • formes du tout à la vérité, mais ont été apprêtéo: i d'une façon tendancieuse. La culpabilité de la meurtrière de Loos Paris, 9 janvier. — Le Petit Parisien pu-1 blie, depuis trois semaines, les mémoires de l'institutrice si souvent nommée, Emilicnnc ' Moreau, l'héroïne de Loos qui a reçu devant ' les troupes réunies à Paris, la croix de ' guerre, parcequ'elle avait tué cinq soldats allemands. On pouvait douter jusqu'ici de la culpabilité de cette héroïne, parce que les 1 détails de cet événement, étaient ignorés. Maintenant que les déclarations de Em. Moreau sont publiées dans un moment oppor-' tun, dans les numéros du Petit Parisien des : 7 et 8 de ce mois, la censure a supprimé les passages principaux. C'est bien la preuve décisive qu'on ne doit pas rendre honneur aux actes héroïques de la meurtrière exaltée par des officiers et soldats anglais. Témoignage ds sympathie à l'occasion de la catastrophe en Hollande Le terrible malheur que la tempête de ces derniers jours a causé en Hollande, a provoqué, comme on le sait, un chaleureux écho dans la presse belge et notamment dan^ la presse flamande. Le journal officiel du gouvernement allemand, le Norddeutsche ' Allgemeine'Zeitung à également exprimé au peuple voisin, avee des paroles chaleureuses, les sympathies de l'Allemagne pour ' ce terrible malheur. La déclaration d'un , journal anglais,le Daily Mail, qui ne trouve . pour cet événement douloureux que les pa-t, rôles suivantes forment un contraste remar-: quabl© à ces expressions de sympathie : . « L'inondation sera plus efficace que tou-: tes les mesures du gouvernement hollandais et des fonctionnaires de la douane; la des-; truction de milliers de têtes de bétail, de brebis et les immenses dégâts aux terres ^ nettront provisoirement uns fin à l'exportation frauduleuse dé viande et de vivres vers l'Allemagne ». i Le cynisme égoïste des grands cercles anglais ne peut pas être dépassé. Une partie 4 de la presse hollandaise a déjà enregistré, 1 comme il convient, ces paroles human:tair&s et celles-ci ne manqueront pas non plus de ! provoquer, ailleurs, les sentimemts qu'elles , méritent. Communiqués Les médecins qui se sont enfuis de la . Belgique au début de la guerre, sont secou-1 rus par des collectes faites par des comités ' composés de collègues en Angleterre, eu 5 France, en Amérique, en Hollande, etc. Leur collègue hollandais von Roojen (Eind- . lioven), dans une missive adressée à la rédaction du Ncderlandsch Tijdschrift, fait . valoir que les médecins belges sont néces-i saires dans leur Patrie, où de nombreux ma- • lades ont besoin de leurs soins. A son avis, le médecin, qui quitte sa Patrie dans de pa- : reilles circonstances, agit contrairement aux devoirs fondamentaux que sa profession lui impose. La rédaction du Tijôjchrift faitre-, marquer, à ce sujet, que l'humanité impose l aux médecins hollandais d'aider avant tout ; leurs collègues belges. Quant à la réponse . à la question, quel est leur devoir, elle peut s hardiment être abandonnée à leur propre - jugement. Nous voulons d'autant moins ; nous immis&er, écrit le Deutsche Medizi- nische Wochenschrift, dans cette discussion d'opinion, que malheureusement, nous Allemands, avons cté obligés, par la politique ' lamentable du gouvernement belge, d'être partiaux. Mais, il n'est pas douteux que - l'opinion du collègue von Itoo jen n'est non 3 seulement partagée par les médecins étran-t gers, mais également par de nombreux nié- - decins belges et notamment par les malade: - belges. b Sur mer i Flessingue, 23 janvier. — Le capitaine et r hommes de l'équipage du vapeur Apollo, de 1* . Compagnie Itovale Néerlandaise do navigation i r vapeur, sont arrivés à bord du vapeur Prinzessii l Juliana. h'Apollo a heurté une mine, hier, ai , cours de son trajet de la Méditerranée à Amster . dam, près du phare anglais Galloper ot a coulé w s uin quart d'heure. Le pilote et deux hommes d i l'équipage se sont noyés. Les autres 16 homnves s< 1 sont réfugiés dans un canot sur le phare et on 2 été pris à bord de la Pringessiji Juliana. Maeterlinck persualif En réponse à une circulaire du Matin, Mau-' rice Maeterlinck a, comme on 1e sait, traité l'Al- ■ lemagne de plus terrible ennemi de tout© la race ! humaine; le bonheur du monde ne peut être fondé que lorsquo celle-ci « sera à terre dans les convulsions de la mort ». Il est vrai que les opinions ^ politiques exprimées par des artistes no sont par elles-mêmes que d'une valeur douteuse ; commo » toutefois nos adversaires préfèrent lutter contre ■ nous avec dt- pareils non-valeurs et stimulent a:n-1 si la haine et les tendances guerrières d'uno quantité de lecteurs ennemis, nous pourrions y répondre en faisant ressortir que Je même Maeterlinck, à l'ooeasion d'un banquet qu'on avait organisé à Berlin en son honneur, en 1903, a tant loué cotte Allemagne maudite par lui aujourd'hui, qu'il l'a qualifiée sans plus de « conscience du monde ». Et pendant qu'il met maintenant la France, Jea Français et Paris, à la tête de la civilisation, il a dit dans lo temps, littéralement : « Que seul Paris a le droiit de distribuer les .lauriers aux poètes », on ne la croit ni en Allemagne, ni ou Angleterre ; tout au plus le croit-on encoro en Asie Mineure et dans le Sud de l'Amérique. Lee Français ao l'imaginent toujours. En outre, la France a été la dernière parmi les pays civilisés, à reconnaître la grandeur de Wagner, et la France na connaît pas encore aujourd'hui Sheakespearo. Ea oomparant oes deux opinions cjntradictoires du même homme,il est visiblo que justement cet hom-«îe-là et do nombreux hommes en Franco accélèrent désespérément la chute de leur race et l'arrête surtout dans son épanouissement. En Italie Milan, 23 janvier, — Le Corriere délia Sera proteste contre les attaques de la presse russe vis-à-vis de l'Italie. Il écrit que l'Italie ne d.spose pai de forces considérables pour des expéditions d outre mer et elle n'a pas non plus l'abondance en troupes pour l'offensive et la défensive, dont disposent les Anglais et les Français au Iront <la l'ouest. L'Italie a l'ennemi à la frontière et doit prévoir une grande offensive ennemie. Combats en Perse Berlin, 23 janvier. — Le combat entre les tribus perses et les Russes continuent. D'après des nouvelles de Bagdad, télégraphiées de Constantinople au l/oss. Zeitung, 6,000 guerriers montés de Kermanshak combattent les Russes entre Sengur et lîssad Arbad. Le fils du chef Bactiari Amir Mcfa-chan est parti pour-Devlet Achbad avec 1,000 cavaliers. De grande importance est la nouvelle que Kisam Saltanen est venu à Nita-vent avec 10,000 guerriers. Celui-ci a fait ses études militaires en Allemagne et toutes les tribus de la Perso méridionale subissent son influence. Il se confirme également qu'il a déclaré la guerre aux Anglais et aux Russes dans les formes voulues. Les combattants volontaires perses ont d'excellents chefs et préparent de grosses difficultés aux Russes par leur connaissance approfondie du terrain et la rapidité de leur mouvement. La censure de la presse française Amsterdam, 25 janvier. — Les journaux français, Petit Parisien et Liberté, ont été saisis mercredi dernier par la censure, parce qu'ils avaient reproduit le rapport du consulat monténégrin au sujet des raisons d( la capitulation. Les journaux proteste! contre l'arbitraire de la censure. L'Empereur et les inondations en Hollande Amsterdam, 23 janvier. — On annonce de La Haye à l'Agence télégraphique néerlandaise : L'Empecreur a exprimé le 20 de c® mois de Weisskirclier, à la Reine Wilhel-mine, la part profonde qu'il prend au malheur dont toute la Hollande est frappée par l'inondation. La Reine a exprimé par télégramme sa plus profonde reconnaissance pour le témoignage de sympathie. Traini des Balkans Sofia, 23 janv. — Des bandits serbes ont tiré plusieurs fois jeudi sur le train des Balkans, pendant le trajet entre les stations de Sitschevo-Sveta-Petlïi (sur l'ancien territoire serbe occupé par les troupes bulgares). Ce crime a provoque dans l'opinion publique un grand mécontentement. La presse insiste que des mesures extrêmement rigoureuse soient prises contre de tels bandits. Impuissance des Anglais dans l'Irak Amsterdam, 23 janvier. — Le secrétaire d'Etat pour les Indes, Chamberlain, a ajouté confidentiellement à ses déclarations à la 1 Chambre des Communes, qu'on ne doit pas s'attendre à des succès anglais dans les premiers temps ; les troupes anglaises sont trop ; inférieures numériquement et de grandes i difficultés' paralysent leurs progrès; on a i toutefois l'intention de renforcer le front dès i qu'on pourra mieux juger les événements en i Egypte ; l'Angleterne a en ce moment besoin ■ pour l'Egypte de tout ce dont elle peut dis-1 poser. } Exportations défendues t La Haye, 22 janvier. — L'exportation du carbure de calcium, gaz d'acétylène, du

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