Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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06 October 1918
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s.n. 1918, 06 October. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6688g8h32p/
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Le Bruxellois QUINZE CENTIMES JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT s. i ■; i rffi ■ i ■ » ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* ^btHncments sont reçus exclusivement par tous lea BISEAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être at- issées exclusivement au bureau de poste qui * délivff/abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mots • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIHAQE c 125,000 par jour ANNONCES So5' ?' ^î10? La *• « ® Annonces commerciales çJS Annonces financières om PETITES ANNONCES. , . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : RehS ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE a 125,000 par jour B—MBM—— LES VŒUX DE L'OPINION La guerre est à un tournant extrêmement critique die son évolution et tout semble annoncer qu'on court vers la solution finale de ce monstrueux conflit mondial. C'est le moment pour nous, Belles, de nous recueillir pour exprimer, une fois de plus, les vœux tes plus ardents de oos coeurs a^oissés & la pensée des ultimes souffrances m'endureront encore nos vaillants frères engagés malgré eus dans la lutte suprême qui s'ouvre. / Quelles que soient ou aient été nos très légi->S»eiC3 préféiences personnelles, quels que soient te points do vue, spéculatifs ou autres, auxquels chacun de nous a ptrou dû se placer sous la Contrainte des événements ou des nécessités individuelles créées par la gue*«r"aiPè9SÎfSs que pcrsoxvn? ri* peut juger avec autant d'équité que Celui qui en fut la victime involontaire et mal résigne», il reste un fait capital qui oppresse nos consciences, c'est celui de la fatalité lamentable qui a fait s'abattre le fléau de la guerre sur notre malheureuse patrie. Y eut-il, comme certains documents publiés tendraient à le faire craindre, des participations morales ou des inclinations personnelles de certains milieux dirigeants belges en faveur de tel «trovçe de belligérants? L'Histoire s'efforcera die résoudre plus tard ces questions avec l'impartiale sérénité que permettra seul le recul du temps. En attendant, la Belgique reste engagée dans la lutte. Nul ici ne peut se désintéresser de l'avenir de notre patrie. Les uns gardent comme nous, de tes destinées, une conception très différente de celle qui accapare pour le moment touite la faveur de l'opinion encore orientée par une solidarité qu'on a crue obligatoire vers les intérêts politiques et surtout économiques de l'Entente, intérêts qui sont le but, comme ils furent la .cause initiale et profonde de cette guerre. {_ Mais la crise effroyable actuelle une fois liquidée, un revirement se produira fatalement. Des gens comme nous, que des calomniateurs intéressés auront taxés d'antipatriotisme, reprendront notre tlièso d'uno absolue bienveillance aiéoessaire envers tous nos voisins et rivaux commerciaux, et finalement mous donneront pleinement raison. Ce sera la revanche inéluctable du bon sens traditionnel des Belges. D'ici là, les événements se précipiteront encore. Fasse le ciel que les horreurs de la guerre liouis soient épargnées et que l'aube de la paix se lève bientôt pour nous, comme pour toute l'humanité bouleversée. Cette guerre aura plus fait pour hâter le triomphe du pacifisme dans le monde que tout un siècle de vains congrès interparlementaires et de conférences de La Haye. Les masses, victimes innocentes de cette inexpiable boucherie, se refuseront désormais à toute solution sanglante et jamais plus, espérons-le, ne consentiront à laisser faucher l'élite de la jeunesse et de la virilité pouir des questions de rivalité économique. Les"tfo«i!ttes auront assez souffert pour àv<Sr droit au repos réparateur. Une autre conséquence inattendue de cette trop longue guerre sera l'avènement partout de la démocratie. L'Allemagne elle-même le comprend, puisque Guillaume II personnellement a exigé d'urgence la parlementarisation du gouvernement, l'universalisation, en Prusse comme dans tout l'Empire, du suffrage universel et vient d'appeler au pouvoir des leaders pacifistes, socialistes compris. C'est un signe très grave des temps nouveaux qui s'ouvrent pour les nations modernes. Un monde inconnu se lève. Puissent ces conjonctures nous amener pu plu* tôt la Paix si ardemment souhaitée, avec la' réconciliation et aussi toutes les réparations que nous tarons bien méritées. C'est notre vœu le plus cher, car ici nous n'avons jamais cessé de déplorer la catastrophe que fut la guerre et d'aspirer tout haut à sa fin, tout en affichant irréductiblement notre espoir que^ notre liberté, notre indépendance et noire intégrité absolues nous seraient restituées. L'Allemagne ayant déclaré à plusieurs reprises et officiellement qu'elle ne songe pas à nous annexer ni à attenter à notre souveraineté de peuple libre, il nous reste à souhaiter que la conclusion d'une paix prochaine épargne à notre vieux sol le retour des dévastations qui nous menaceraient si nos plaines devaient, hélas 1 redevenir, comme aux jours sombres de Waterloo et de 1914, les « mornes plaines » où se dénouèrent tant de guerres qui jalonnent si douloureusement l'Histoire et dont toujours la Belgique, champ clos prédestiné de l'Europe, a si cruellement pâti. Marc de Salm. LB GUERRE Communia né s Officiais ALLEMANDS BERLIN, 5 octobre. — Officiel: Théâtrs (Sa la guerre & l'Ouest Croups d'arméss du prinss héritier Kuppreshi En Elandre, nous avons repoussé des attaques réitérées de l'ennemi contre Moorslede et Rou-lers. L'ennemi venant de Bois Grenier-Fournes-WtfgUs, nous a suivi contre nos nouvelles lignes à l'est d'Armentières et au-delà de la route tout à l'est do Lsns. Devant Cambrai, l'activité d'artillerie s'est ravivée de temps à autre. Croupe d'armées du ectef-el-général von Ssehn Les Anglais ont continué leurs fortes attaques des deux côtés de Le C.atelet. Ils se sont emparés de Le Catelet; les hauteurs au nord et à l'est de la ville ont été gardées far nos ironies. Nous avins rejeté, en contre-attaque, l'ennemi gui avait pénétré dans Beaurevoir. Au nord de Si-Quentin, les Français ont attaqué entre Se-quehârt et Morcourt; ils ont fris pied dans Lesdins et Morcourt, mais nous leur avons refris Lesdins.Sur le restant du front et au sud de St-Quen- ' tin, les attaques ennemies ont échoué devant nos lignes. Croispss d'armées du Kreniprini allemand ■ e> von CaiiSwîîz. Les Français et les Anglais ont de nouveau ' 'prononcé des attaques formelles et des attaques ' menées uniformément contre nos positions sur la crête et les versants du Chemin dis Darnes, en- ' tre Ailette et Aisne. Des régiments du Schlesvjig-Holsiein et •wurtembergeois ont fait échouer les attaques. "■ A l'est de Reims nous avons évacué, la nuit ■ dernière, nos premières positions entre Prunay et Sic Marie-à-Py, sans être aperçus de l'ennemi i et avons occupé des lignes situées plus à l'arrière'. L'ennemi nous a suivi hier au-delà de Prunay-Dontrieu-St-Souflet. ; Sur le champs de bataille de Champagne, nous avons pris, en contre-attaque, des éléments de la crête de hauteurs qui était restée aux mains de l'ennemi au nord-ouest de Somme-Py. Après une préparation d'artillerie des plus intenses,l'en- I ncmt a attaqué, sur U7i large front, des deux côtés de la route menant de Somme-Py vers le ; Nord. Les aitaques ont échoué avec do lourdes < perles pour Vennemi. ] Des régiments du Brandebourg, du Schleswig- < Uolslcin, des fusiliers de la Garde, des régiments < pomôraniens, badois cl rhénans se sont particu- ] lièrement distingués en se défendant contre l'en- < nemi. i Des 'deux côtés de l'Aisne, combats d'artillerie, < s ans intervention d'infanterie. ] Entre les Argonnes et la Meuse,les 'Américains ont ! attaqué hier sans succès. < Dans les Argonhes et à la lisière orientale de la fo- i rêt, la landsturm wurtembergeoisc a repoussé les assauts multiples de. l'ennemi. A l'est de l'Aire, il I poussa jusqu'à la hauteur d'ExermonJ. Le. village même, momentanément perdu, (ut repris par nos troupes. Des deux côtés de Gesnes, des régiments alsaciens-lorrains et wèslphaliens ont repoussé tous les assauts devant nos \>ositwns. Les attaques américaines ont 'été particulière-mi*nt âpres des deux côtés de la roule M ont faucon-BQ3lt]Ù!ujlle. çontre le terrain {toisé, au sud de Ci> 1 rte'., Là où l'ennemi était parvenu à pénétrer dans nos lignes, il fut rejeté aussitôt en contre-attaque. Le régiment d'infanterie 45$ se distingua partlcu-lièrement à cette occasion. A l'aile extrême gauche du champ d'attaque, les régiments de réserva bavarois ont pleinement maintenu leurs positions. Les forces engagées par les Américains, en chars blindés, en infanterie, en artillerie au cours de leurs laques d'hier ont élé exlraordiuairement fortes et leurs partes sanglantes, particulièrement élevées.Au cours da la défense contre les chars blindés ennemis, se sont particulièrement distingués: En Flandre, le lieutenant Decker du régiment d'artillerie de campagne n. 16, la Se batterie du bataillon saxon d'anillerio ft pied, commandée par le lieutenant Pos-treneclil, le sergent WUt do la Hé batterie du bataillon IV de l'artillerie à pied, le premier lieutenant von ' Glas, le lieutenant Enckcr de la 9e batterie du 8e régiment d'artillerie de campagne bavaroise. En Clwmpagne et A la Meuse; tes lieutenants Niklasse et St.hlin, du fe régiment d'artillerie de campagne, de la Garde, le lieutenant Scfiaefer du régiment d'artillerie de campagne n. fOi.te sons-offic'.er Doekowsfà de la compagnie de lance-mines n. 173 et le lieutenant Lalle du régiment d'artillerie de campjv^ne n 23!». Kouf aWns abattu ces deux derniers (ours, 65 «trfons ennemis. Le lieutenant Bâumlcr a remporte sa toc et sa Hc victoire aérienne. BERLIN, h octobre. — Officiel du soir : De violentes attaques ennemies des deux côtés de Roulers, au nord de Saint-Quentin, au Chemin des Dames et en Champagne eut été repoussé es. Entre Argonne et Meuse, de nouvelles tentatives de percée américaines ont échoué, La guerre sous-martns BERLIN, 5 octobre. — Officiel Dans la zone de barrage autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont coulé 23,000 tonnes de ' jauge brute, dont deux vapeurs-citerne s, AUTRICHIEN VIENNE, Z octobre. —■ Officiel le ce midi : Théâtre d8 la guerre Italien En Judicarie, nous avons repoussé à coups de grenades à main des troupes d'aSsaut italiennes qui attaquaient des parties de nos positions avec l'appui de leur artillerie. Théâtre de la guerre en Albanie Le repli de notre front de bataille se fait méthodiquement sans être entravé par l'ennemi. Le '4 octobre, une trentaine de navires de guerre' et un asscs grand nombre d'avions ennemis ont bombardé pendant deux heures la ville et le port de Durazzo. Les dégâts matériels sont peu importants. L'ennemi a tenté de faire entrer dans le port des torpilleurs et d'autres navires; sa tentative a échoué sous le feu de nos batteries CÔ-tières. Un navire ennemi a été coulé, TTJEO COXSTANTWOPLE, S octobre. - Officiel ; Front de Palestine : Le calme a prévalu. L'ennemi n'a point dépassé Damas, jusqu'à présent. Sur les autres théâtres de la guerre, ta situation est inchangée, FRANÇAIS P A RIS, 4 octobre. — Officiel, S h. p. m. Au cours de la nuit, nous avons réalisé une avance à l'est de Lesdins, dans la région de Str Quentin. Au nord et au nord-ouest de Reims, des opérations de détail nous ont permis d'élargir nos têtes de pont à l'est du canal et d'améliorer nos positions dans la région de Bétheny. Une centaine de prisonniers sont testés entre nos mains. En Champagne, les troupes franca-améticaines ont élargi leurs positions au nord-oitsst dti Blanc-Mont et de la ferme Médéah, PARIS, % octobre. — Officiel, 11 h. p. tn, Au nord de -St-Quentin, nous avons pris une part active à la dure bataille engagée dans la position Hindenburg. Nous nous sommes emparés du Chardon Vert au sud de Sequeharl et de plusieurs bois fortement organisés. Plus au sud, nous avons pris pied dans Lesdins et enlevé Morcourt. L'ennemi a contre-attaqué violemment, à plusieurs reprises. Tous ses efforts ont été brisés sans autre résultat pour lui que de lourdes pertes. Nous avons fait plus de quatre cents prisonniers et pris quatre canons lourds, dont deux de 210. En Champagne, les troupes franco-américaines ont remporté, au cours de la journée, de sérieux avantages et complété leurs succès d'hier. Sur leur gauche, elles ont poussé leurs lignes à plus de quatre kilomètres au nord. d'Aitberive et à huit kilomètres au nord-ouest de Somme-Py jusqu'à l'Arnes. Les villages de Vaudesincourt, Do7ttrien, Saint-Souplet, les bois de la région de Grand-Bellois, ont été conquis en dépit de la résistance^ de l'ennemi. Plus à l'est, elles ont progressé jusqu'aux abords de St-Etienne-sur-Arnes et pris pied sur le plateau d'Orfeuil; le village de ce nom a été enlevé. Nous avons évacué Chal-lerange qui n'est à aucun des adversaires, ce village étant sous le feu intense des deux artilleries. ITALIEN ROME, S octobre. — Officiel : Sur divers points du front de montagne et le long du Piava, nous avons réduit au silence les batteries qui bombardaient violemment nos lignes. Nos patrouiles en reconnaissance vers les lignes ennemies près du val Brenla et dans la secteur du Grappa ont ramené des armes et au ( matériel. Près de Mori, un détachement ennemi qui approchait d'un de nos petits postes a été repousse.ANGLAIS LONDRES, '3 octobre. — Officiel : Les progrès de l'offensive des Alliés devant Cambrai et Saint-Quentin et les lourdes pertes que l'ennemi a subies en cherchant à résister aux ' ' attaques des Alliés l'ont forcé à replier ses lignes sur un large^ front. De Lens à Armentières, les '■ Allemands évacuent les positions puissamment fortifiées qu'ils tenaient depuis le début de la guerre de positions et qu'ils ont énergiquement dé- ' fendîtes jusqu'à présent. Ce mouvement, qui n'é- ' tait pas inattendu, a été immédiatement suivi par ! nos troupes qui restent en contact avec les ar- ; rière-gardes allemande s,auxquelles elles infligent ' de fortes pertes et enlèvent des prisonniers. Sur ' tout le front de retraite de l'ennemi, nous avons ' déjà atteint la ligne générale Ciié-Saint-Auguste-Douarin-est de La Bassée-est d'Aubers-ouest du bois Grenier; nous continuons à marcher de l'a- '. van!. : Hier soir, l'ennemi a attaqué nos positions au nord de Cambrai; il a été repoussé et a laissé des , ■prisonniers entre nos mains. , LONDRES -{ octobre (Reuter). — Officiel de •. VAmirauté : . Le SO septembre, une canonnière anglaise a sombré à la suite d'une collision. Un officier et < 5,2 hommes sont portés manquants. < ... DERNIERES DEPECHES , Le chnnoeinsnî de gouvernement en Allemagne , Berlin, 4> oct. — On attesid avec impatience le 1 discours du chancelier, escomptant y trouver ; ïuelque chose ' de plus qu'un simple exposé de 1 programme. En général, on compte sur des dé- < :larations du nouveau chancelier quant aux voies il se propose de prendre pour rendre la paix : plus proche. Entretemps, les débats avec les na- : :ionaux-libéraux ont abouti à l'union ; ces der- ! aiere entrent également au nouveau ministère ; 1 jntre autres, un portefeuille est réservé au Dr < Friedmann. On annonce, en outre, de source | ligne de confiance, que le nouveau secrétaire :i'Eta,t von Hintze-quittera son poste, où il sera remplacé par le Dr Soif. ■ Cologne, 4 oct. — D'après la «Gazette de Co- ] ogne», les probabilités tendsnt à faire admettre i 3ue le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères i ran Hintze restera en fonctions ; par croître, la ; (Borsen Zeitimg» affirme que le Dr Soif, jus- i ju'ici secrétaire au département colonial de i'Em- i pire, prendrait les fonctions de secrétaire d'Etat i lut affaires étrangères. Berlin, 4 oct. — Selon la «Gazette de Voss», £ nouveau programma gouvernemental ne gom- ] porterait pas la formule des démocrates-socia-listes concernant la paix à l'Est, non plus que les exigences de l'cjgalité dans les droits de vote pour tous les Etats de la Comfédération germanique ni que la suppression du paragr. 9. MM. Grôber et Scheidemann, les deux nouveaux secrétaires d'Etat sans portefeuille, auront à constituer le cabinet de guerre plus condensé, et à se consacrer exclusivement aux questions politiques générales. La Haye, 4 oct. —• L'cAlgemee® Handelsblad» annonce que te prince Max de Bade est à la hauteur de sa mission de chancelier, car il est particulièrement versé dans la solution des questions parlementaires épineuses, et ses aptitudes y viendront bien à profit ; il faut, avant tout, voir en lui un homme aux vues sérieuses mais libérales dans la plus parfaite acception du terme. La nouvelle formule gouvernementale allemande Berlin, 4 oct. — Les députés Grbber, Scheidemann et ErzbeEWer sont nommés secrétaires d'Etat Sans portefeuille; la nomination annoncée du député Iiauer au paste de secrétaire d'Etat pour le département impérial du travail Qu'il s'agit de former, a eu lieu aujourd'hui. Le Dr Soft est nommé secrétaire d'Etat aux affaires étrangères : toutefois, il ne quittera pas, durant la guerre, les affaires de son ressort actuel, où il a comme collaborateur le Dr Gleim, sous-secrétaire d'Etat. Une opinion française Paris, 4 oct. — On lit dans )'«Humanité» : La transformation des pouvoirs gouvernementaux d'Allemagne dans un sens démocratique facili-tarait aux socialistes français l'œuvre dans le but d'accélérer la fin de la grerre ; une Allemagne démocratique réserverait la voie pour commencer des pourparlers de paix. Abdication du Roi ds Bulgarie Sofia, 4 oct. — Le roi Ferdinand a abdiqué hier eai faveur du prince-héritier Boris. Le roi Biais a accepté le gouvernement. Le nouveau roi des Bulgares Sofia, 4 oct. — L'ancien prince-héritier, actuellement roi de Bulgarie, est le fils aîné du premier mariage de l'es-tsar Ferdinand avec la princesse Marie-Lcuise de Bourbon-Panne, morte le 19 janvier 1B99. Le roi Boris est né le ao janvier 1894 et est donc âgé de 25 ans. L'accueil <3e l'armistice bulgare en Italie Berne, 4 oct. — On peut juger de la nostalgie de la paix du peuple italien par les aver- ' tissements que donne au peupîo italien la presse italienne, au sujet de l'élimination de la Bulgarie. On attire énergiquement l'attention de i opinion publique sur le dangpr qui consiste à , se faire des illusions au sujet d'une fin, pro- ] chaine de la guerre, du fait d-çs l'armistice bulgare. Le «Secolo» désire qu'à l'occasion de l'ouverture de la Chambre, le gouvernement adresse tme admonestattion sérieuse au pays et attire l'attention de ce dernier sur le danger résultant d'un enthousiasme déchaîné par des espoirs exagérés: qu'on ne croie rw-î nue les événe- ) ments puissent se précipiter de "telle façon qu'en- , dé2ns l'année un triomphe par les armes et une paix équitable soient possibles, it qu'on ne rêve pas les yeux ouverts. I Les combats à l'Ousst Berlin, 4 oct. — La préparation d'artillerie aux attaques en Flandre commençai hier matin-; un feu intense fut dirigé contre le 4>ud-est de Moorslede; les villes de Roulers et ïnge!munster subirent elles aussi un violent bombardement. Parmi les. tanks qui appuyaient l'issaut, 12 furent détruits par le tir. Les atr jues opérées au S uont du Catelet et de Lesdins avaient <yté précédées vers six heures du matin, d'une demi-heure de feu roulant. Outre des forces particu- r lièrement fraîches, les Anglais mirent en ligne ( de fortes équipes de chars blindés et des esca-- c drilles aériennes. L'après-mrdi, la cavalerie an- r gftaise, qui attaquait Romiincourt et Montbre- i hain, fuit complètement exterminée par le tir. La t ligne atteinte par les contre-attaques allemandes à l'ouest de Beaurevoir et à l'ouest de Mcntbre-hain, furent maintenues en dépit de toutes les attaques prononcées et prolongées ultérieurement 1 jusqu'aux heures de la soirée. Entre Sequehart et Lesdins, les assauts de la s matinée s'écroulaient déjà sous le feu concentré des Allemands. Les attaques en Champagne furent précédées de deux heures d'un feu rou- r lant d'extrême intensité. A l'ouest de la route r dirigée à l'ouest vers Somme-Py, les assauts de j tanks furent exécutés à trois reprises l'après- j midi, après un feu'roulant préparatoire réitéré, i ?t échouèrent dans leur tentative de reprendre le s Westenberg et la hauteur Medea par deux contre-attaques. Lors des vaines attaques prononcées contre les hauteurs au sud de Liry et au sud-ouest de Monthois, les Français et les Amé- ? ricains éprouvèrent, également sous le feu de 1. l'artillerie allemande, des pertes considérables. c '\u cours de combats localisés opiniâtres de part :t d'autre de l'Aisne, les Allemands capturèrent c 100 prisonniers. Entre Meuse et Argonnes, re- c :rudescences temporaires de la canonnade durant i'après-midi. v La guerre sous-marine p Amsterdam,4. — Le navire de pêche hollandais J nHaider XII» a touché une mine et a sombré s avec son équipage. Berlin, 4 oct. — Une information du ministère Français de la marine annonce que les pertes de :onnage éprouvées par l'Entente en août dépassaient celles de juillet qui, elles:mêmes, dépassaient notablement celles de juin. L'accroisse- j aient atteindrait même 1G pour cent. a Berlin, 5 oct. — Le 27 septembre, on publiait s e coulage de trois vapeurs réservoirs représen- i, :ant ensemble 1S,0C0 tonnes. Les deux derniers ( sapeurs réservoirs doivent avoir en tout cas la « dimension moyenne de G,0©0 tonnes chacun, nais chacun de ces navires peut contenir de 9 i 10,000 tonnes d'essence ou p^rfrle pour mo- j :euir. Les cinq vapeurs coulés pouvaient donc t ransporter une quantité de ce combustible, grâ- u -S à laquelle on eût engendré une force motnee >, ie 200 millions de chevaux. Vu l'emploi étendu S les moteurs à combustibles liquides en applica- j iotft aux nombreux avions, camions auisomobi- j es, tanks de l'ennemi, on s» représentera les ,i îffets de- ce manquant dérivant chaque fois du j :oulage d'un de ces vapeurs. Berlin, 4 oct. — On lit dans un journal portu- îj rais : Le 17 septembre, à minuit, apparaissait, + i deux mille marins au sud-ouest de Leixos, près Oporto, un sous-maria al) -mand qui on- -ront Son feu sur le vapeur «Primarosa» qui se *z trouvait dans le voisinage du môle méridional it le fit couler. La veille, on voyait arriver, à 11- ï :ava, sur la côte de Leixos, le vapeur «Désertas» (précédemment vapeur allemand «Horhfekl» c je 3,S89 tonnes) ; il avait été remis passable- c uent en état et, peu de temps anrès. comme on r îspérait le remettre en service, il fat, à son tour. c :oulé par un sous-marin allemand. Opinion suisse sur la situation militaire Bâîe, 4 oct. — Le colonel Egli s'exprime en t :es termes dans les «Nouvelles de "Bâie» : s « La bataille actuellement en cours en France r ;st non seulement la plus grande mais aussi 1 a pais sançlante de cette guerre mondiale. On r i l'impression bien nette que les alliés cher- c :hent par la mise en jeu de toutes les forces d ïont ils disposent, à parvenir, avant le gros de v a mauvaise saison, tout au moin? à rendre J'Ai- 1 emagne incapable de restaurer ses forces du- s -ant l'hiver, afin que le printemps de 1919 amè- s ie promptement la victoire définitive des alliés, r 3n ne_ saurait S''expliquer autrement ces assauts f >bstines, sans considération pour d'aussi sanglants sacrifices, contre les positions allemandes, s Ce n'est qu'en certains endroits, par exem- d pie entre Aisne et Marne, à la Somme, en VV'oe- s (•re et finalement en Flandre, que les alliés sont v parvenus à infliger aux Allemands des défaites c mportantes, grâce à la spontanéité de leurs at- c :aques par surprise, mais ces succès ne pren- ( lent pas l'ampleur qui caractérisait les victoi- e -es remportées sur les Anglais et les Français t :n Picardie, au Chemin des Dames, etc. Cha- I lue fois, les chefs allemands ont su cixlieuer «e flot, empêcher la pénétration, et jamais il ce â ;'est produit un recul en masse de leurs trou- f pe^. Quant aux autres combats, ils offraient tous ! l'aspect d'une lutte extrêmement tenace pour la possession de chaque tronçon de tranchée allemande, opérations plus fécondes en pertes pour l'assaillant que pour le défenseur. Il y a de nombreux indices dénotant que le haut commandement allemand est encore loin d'avoir joué ses derniers^ atouts ; tout l'ensemble de3 opérations laisse l'impression d'un effort persistant dans le but da tenir en respect les forces ennemies en n'y conSacran-t que le strict minimum de ses propres moyens de combat. Mes constatations de la semaine passée au front allemand et derrière celui-ci rendent cette hypothèse de plus en plus probable. Ce que j'ai vu au front, les derniers jours, me porte à croire que, maintenant encore, le soldat allemand fera son devoir même contre la supériorité numérique; outre cela, il est certain que son commandement ne tombera dans aucune faute. Par contre, il faudrait bien que le Jhinterland des Puissances Centrales regagnât la fermeté intérieure voulue pour permettre la résistance - aux attaques de cet automne ». Occupation de vaisseaux russes dans la mer Noire, par les Allemands Berlin, 4 oct. — Le navire russe de grand combat «Wolja» et un grand nombre d'unités achevées au cours de la guerre, qui se trouvaient sous contrôle allemand, ont été occupées par nos troupes. Les forces de combat coalisées de la mer Noire ont ainsi reçu un appoint réellement considérable. Cette mesure s'est effectuée d'accord avec le gouvernement de Moscou. L« général Cuillaumat relevé de fonctions Genève, 4 oct (Havas). — Le général Guil-laumat a été relevé de ses fonctions de gouverneur-général de Paris, pour reprendre un autre poste qu'on ine somme pas encore. Le général de division Morliers a été désigné peur lui succéder. Réunion du Comité de guerre en France Paris, 5 oct. — Le Comité de guerre s'est ré-Lîni-> ;e J1 octobre à l'Elysée sous la présidence de M. Pomcaré. Le nouveau gouverneur militaire de Paris La Haye, 5 oct. — Le général de division Monnier est nommé gouverneur militaire de Pans, en remplacement du général Guiiliaumat, àppele à d'autres fonctions. Conseil de la Couronne à Londres Zurieh, 4, oct. — De Londres à la rZiiricher Morgenpost», _ par voie indirecte : Un très important conseil de la Couronne a eu lieu hier sous la présidence du roi. La question du Spitzberg La Haye, 4 oct. — Le cVaderland», en annon-;ant que le drapeau anglais a été hissé au Spitz->t?rg, rappelle les propositions du gouvernement ulemand à Brest-Litowsk, en vue d'internatio-paliser le Spitzberg. C'est particulièrement la Xorvege qui aurait intérêt à exploiter les gisements de houille; toutefois, la Suède et la Rus-;ie y sont^ également intéressées, aussi faut-il ^attendre à des protestations de la part de ces -tats qui, en somme, ont participé à la confé-•ence relative au Spitzberg. La disette de charbon en Italie Londres, 1er oct. — Du «Morning Pcst» • Une >srsonnalité anglaise, retour d'Italie, a fait au commissaire des charbons une description très rrave de la disette de charbon en Italie et des Langers qui en_ résultent. Il a particulièrement nsisté sur l'activité restreinte* des industries de nunitions. T.a population anglaise pourrait à >eine se faire une idée de la disette de charbon [ut regne en Italie. Mandat d'arrêt à charge d? l'ex-îiirsîst"^ "•oupia'r. Consiantfnescu Bucarest, 3 oct. — Le parlement roumain a osolu par 85 voix contre une que l'ex-ministre -onStaatmescu, autrefois titulaire du portefeuille e l'agriculture dans le cabinet Bratianu, serait aamtemu à Jassy en détention préventive. On ■nnonce de cette ville que Constantinescu se roulerait dans son domaine rural. Le droit da vote aux femmes aux Etats-Unis Washington, 5 oct. — La proposition de loi ccordant le droit de vote aux femmes n'a pas ouni au Sénat la majorité dos deux tiers, néces-aire pour modifier la Constitution. Le sort des sujets russes en HsMantîa Amsterdam, 5 oct. — La feuille révolution-aile «De Tribune» annonce que le gouvernement des Soviets a prié M. Wijnkoop, le chef du >arti Révolutionnaire hollandais, de s'occuper rovisoirement du sort des prisonniers de guerre usses et autres sujets russes nécessiteux, qui e trouvent en Hollande. Attentats Berlin, 4 oct. — De Varsovie au «Berliner Ta-■eblatt» : Le Dr Schultze, chef de la police pc tique allemande, a été tué en pleine rue à coups e revolver par deux individus. Il s'agissait d'une engeance politique. Les autorités allemandes nt promis une récompense de 10,000 mark à eiui qui livrerait l'assassin. Hambourg, 4 oct. — De Tobolsk au «Nowil-restnik» d'Irkoutsk : L'ancien ministre de la uerre et chef das octobristes, Gutschkoff, a été ssailli par des bandits en se rendant à Vladi-ostock ; il a été si grièvement blessé qu'il a uccombé peu après à la suit© de ses blessures. ETRANGER ANGLETERRE. — L'autonomie des Indes, — .'Angleterre, pour maintenir le calme aux Indes, rin d'y puiser de nouvelles troupes, doit v con-entir des concessions qui probablement auront 3_ même résultat que celles qui furent accordes à l'Irlande. Le gouvernaient anglais ne embla vouloir faire des réformes aux Indes u'après ■ que l'autonomie de l'Irlande devint ir-éalisable et alors qu'un arrangement entre les ssiderata des Irlandais et ceux des unionistes matiques n'est plus possible. L'ajournement du ome rule et du service obligatoire doit avoir, son avis, pour conséquence des changements dministratifs dans le sens d'une participation e la_ population au gouvernement. Depuis plus e dix ans, l'Inde réclame. La «Ligue hindoue u home rule» exigea en ces derniers temps l'in-épendance du pays. Neuf ans ont passé depuis ue le secrétaire d'Etat pour les Indes, lord ioriev, introduisit quelques réformes, admet-mt des Hindous au conseil exécutif du vice-roi t certains notables dams les conseils législatifs es gouvernements^ provinciaux. Le gouvernement refusa d'instituer un parlement. Le gou-ernement, après avoir critiqué l'œuvre de Mor- I ;y, déclara vouloir en rester là : des révoltes j datèrent et furent noyées dans le sang. Pen- [ ant la guerre actuelle, des soulèvements eu-e.nt encore lieu mais, furent, grâce au manque l'entente, facilement étouffés. L'Angleterre se ervit des troupes hindoues et de l'argent des lindous pour combattre l'Allemagne. Les réformes annoncées démontrent qu'à Whi-^hall on croit nécessaire d'améliorer i'impres-ion aux Indes. Dans l'énoncé du projet mê-le, on fait valoir le fait que la guerre éleva i conscience et l'amour-propre des Hindous qui I e veulent plus être placés en arrière des autres olonies. D'autre part, la révolution russe donna e l'élan aux aspirations hindoues. Aussi le nou-eau secrétaire d'Etat Montagu annonça en août 917 des réformes dans l'administration et la con-titution des Hindous. M. Montagu, ap-ès son éjour aux Indes et son entretien avec le vice-oi lord Chelmsford, abandonna son plan de réormes.Il n'y a pas grand'chose à faire sans cor,ces-ions aux exigences loyales des notables hin-ous qui ont un intérêt personnel à s'appuyer u-r la domination anglaise. Le mémoire du gou-ernement ne parle pas de la paix à l'Est, mais n peut entrevoir dans les journaux anglais, ans les déclarations de Wilson et" de Lloyd ieorge qu'on craignit un moment en Amérique t eu Angleterre une marche des Allemands à ravers le Caucase et l'Asie du Nord vers les nde». Aussi on s'est vite décidé à publier les ispositions réformatrices des Anglais. On crut paiser ainsi l'impress;on produite par les clian-oments survenus à l'Est. Le3 dispositions de Montagu et de lors Cheilms- ford sont très loin en réalité de l'autonomie de* In/f'i jm pourrait attendre cette deraièra 25 • ^ ^ratioos du secrétaire d'Etat Uaé extension de la participation des Hindous a* gouvernement ne trouve place que dans les ad-, mimstrations locales et provinciales Le vr^l gouvernement des Indes, à la tête 'duquel si trouve le vice-roi, reste invariable dans ses ra*« ports avec l'Angleterre. Le parlement de YVert^ minster et le gouvernement issu de ce dernier sont en réalité, maintenant comme auparavant ks seuls organismes dont dépend le sort des liî des et vis-à-vis desquels le gouver^ment hi^ dou est responsable. La déclaration^ S'i?' mode avec la question du home rule en annn', çant Que 1 autonomie d-es Indes est Kut reformes. Cette proclamation po^ donner fiance, nécessité des actes qtli réalisent1« diTons t1']'!"1! P'us *7ands iournaux anglail tiques^ est fort diWc^°n S- démS ; ter?! FJSfirAaWiBjy» ■. ». ssa&ssat sstf.rtiir'ïâ A- Po ?dm!mstration Provinciale doivent prenare de 1 extension en meme temps aux» c'oS gamsera^ une deoentralisation plus forte. cei'â™Wm^r0 d® M' Montagu consent qu'ave» ces reformes commence une «nouvelle ère» I cb série°de cklseTLnff ^ qU'à ^ poïitioue Î2.T Sn'es et Sans importance Prue- toutes les questions sérieuses seroa* toujours reservees au gouverneur awfeus «ta son conseil executif. L'assemblée législative mêl me du va ce-roi composée aux deux tierS d4 Hindous n aura pas beaucoup de valeur réelle» consâied'FttraSJOn fLn-alc ^'appartiendrait (,u'ajî S°?T,.d E.tat compose surtout des fonctionna# 1res. L Angleterre seule garde les clefs du ixnu voir politique dans les provincesIdnsiqù^î gouvernement central. Le mémoire n'en p"rfl pas moins naturellement de la libération de! llL-r srisme et Ia « 4 que ia hbcate des petites nations. Les DoIiJk ciens hindous ainsi que leur ligue de home rùict ne se laisseront pas prendre à ces clichés (t trouveront eux-mêmes le moven de se fa;re ol «hindoue»6 aUtoR^ ^ «anglaise,''mS Ivanof. —. Gibrintar-Pernamboue en eimm jours. — Nous ksons dans la «Dépêche ca'xmmSt quo le projet de creusai- un tunnel'seas le Suri! Jitm'.-. C°nS' par l'odniinis!ralon dK chemin de fer d Orléans et coasi.ituo une partie d'uS vaste projet dont on a dtéjà parié en France it »• â 06 » à la cr£fy a une ligne ae conimuiïx-afcwns rapides eut ri» ré Franc* et i'Amôrque du Sud. J effet on construira* un chemin do t r ô& "Vâ W Dakar en su vaut la côle africaine. Ce inoit " de rendre adéquat au trafic développerait nécessairement en cas de réa'fcvii&é Da, Datar, un embranche^ Bathurst, ou il rencontrerait le chem n <k« fer *2 hpP„ Pr?i6"L??,r tes A-Ho^as. Un service de paqae-bots assurerait line traverséo rapide rte Dak,-» & iolSa2^UG' ■ <lui P0"1 611-6 aocompk en a-sass Si f®-™" i"' voya""î d'Europe en Antérqu* es bud. qui necessJe aetueilemam 25 jours p >urrai ---fajre dans ces coûtions en 5 joirs. liTte^ Z consitî itct,ion du nouait chemin de Ter y ct'-sn; te creusement du tunnel sous le dOtrat de OM tar, sont évalues 4 plus d'un m Lard de franc». FRANCE. Les difficultés d:t ravitaillew-t en France. — Les difficultés da ravitaillai ep f,.,; j.:^ . ■■ . . **- ainsi que le Coa-e ! généra! ds n c s de mande au ministre du ravitaillement de faclst» 1 approvisionnement en pommes de terre, r.ahim ment pendant la période des vendanges. M Vie, tor Boret, en raison de l'impossibilité de feuraâf toutes les quantités de pommes de terra ct*swX deos a dû se contenter de mettre à la dispo.fiioa du département de la Gironde un lot de riz et e\ pâtes alimentaires, dit le « Matin » de Paris êÉ rapporte ia nouvelle. HOLLANDE. — La Hollande et les AVartfc» , îr T,-^e V Ti;|d " ^cr;t sous ce titre : « L'aa-pel de 1 Oiseleur » : ci Nous avons fait alluSjdlL ier.', a un article paru dans la presse américains" ou il est question d'une note envoyée par les Etats-Unis à notre gouvernement. La substance de cette longue note serait que notre pays pont» rait se procurer en Amérique une quantité -,uifL santé de vivres et d'autres articles, à condition que nous allions les prendre avec nés propres a®, vires. S'il faut en croire la note, nous ne faisons rien, par peur des sous-marins allemands La dite note contient une longue liste de marchandises de toute espèce, qui sont entreposées tîasa les Amériques du Nord et du Sud, et ou: n'allée-dent que leur embarquement pour la" Hollande, l'Amérique ne demandant qu'à faire des affaire^ avec ce pays, à condition qu'il fasse quelques concessions.On ne sait encore rien quant à l'arrivée de semblable note à La Haye. Mais laissons ceci de côté On semble croire en Amérique que le rationnel ment sévère auquel nous sommes soumis, nous a déjà fait perdre la mémoire. Le départ et le retour des navires hollandais, qui font le trafic» verg l'Amérique, ont été l'objet de ce que nous appellerons une « étude diplomatique » toute spéciale. Il nous semble nous rappeler quelque chose comme une expropriation entièrement arbitraire de navires hollandais, par le gouvernement américain, ainsi qu'un refus du même gouvernement de donner des garanties que pareilles mesures ne se représenteraient plus. La note qui nous occupe ne donne pas non plus celte assurance, du moins n'en trouvons-nou-/paa trace dans le résumé paru dans les journar.-: américains. Cela ressemble donc quelque peu à l'appel de l'oiseleur, qui veut essayer jusqu'à quei point il lui sera possible d'attirer vers lui les oiseaux qui ne sont guère friands de la captivité. » NORVEGE. — La pêche à la baleine. — Au débat de la guerre, le nombre res sociétés s'oc-cupant de la pêche à la baleine se montait, ea Norvège, à uns cinquantaine, ayant 119 bateaux, 23 stations fixes et 36 fonderies flottantes. En 1914, il fut péché environ 14.800 baleines, et on obtint 575,000 tonneaux d'huile, d'une valeur de 38 millions de couronnes. Déjà, en 1915, le nombre des sociétés était tombé à 29, celui de3 bateaux à 94, celui des stations fixes à 15 et celui des fonderies flottantes à 20. On no prit pas plus de 10,000 baleines et on ne recueillit qua 475,000 tonnGaux d'huile. La pêche rapporta cependant autant qu'en 1914, en raison de' ia hausse des prix sur ces produits. Depuis lors, la pêche à la baleine a constamment décliné, principalement du fait de la guerre. « Le g fonderies flottantes, dit le « Verdens Gang » de Christiania, ont été affectées.au trans- -port des marchandises ou torpillées, pour la plus grancfa partie, de telle sorte que de la flotte de pêche à la baleine norvégienne, autrefois si importante, il ne reste plus qu'une minime fraction. II est à espérer qu'après ]a guerre, la flotte de pêche à la baleine pourra être reconstituée,. les prix de l'huile devant se maintenir et mêmè s'élever^ car l'huile de baleine est à présent beaucoup plus employée comme graisse nutritive, qu'autrefois et les besoins d'huile seront énormes, l'Europe n'en ayant pour ainsi dire plus. » RUSSIE. — Les beautés de la révolution russe. — Une enquête, entreprise par l'association des industriels russes, à l'effet d'examiner tes conditions actuelles de la métallurgie nationale, a fourni les résultats suivants : Sur 238 établissements interrogés, 217 ont répondu, donti 75, employant 23,000 ouvriers, qui ont fermé leurs portes. Dans les 132 établissements restés ouverts, le chiffre des ouvriers est descendu de 86,631, en 1917, à 43,600, au 1er avril 1918. Le' salaire moyen, femmes, apprentis et manœuvres compris, est passé de 80 roubles par mois au lîr avril 1917, à 284 roubles au 1er avril .1918. Quant au rendement de la main-d'œuvre, il est tombé au quart de la normale. En résumé, ls prix de revient, en ce qui concerne seulement lés salaires, est treize fois plus élevé que jadis l Dimanche 6 Qctobro 1916. • N° 1441 Dimauune 6 Octobre 1918. - N" 144%

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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