Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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30 December 1916
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s.n. 1916, 30 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pk06w97d01/
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Le Bruxellois ABONNEMENT POSTAL, ÉO. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureau?: de poste en Belgique et à l'Etr/juger n'acceptent que de> abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril I Juillet 1 Octor. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou môme pour le dernier mois de chaque trimestre an prix de : 2 Mois i Mois Fr. 3.00 -Mk.2.40 Fr .1.50 - Mk. 1.20 T1RAQE:90.000 PAR JOUR (Rédacteur en Chef : I - Maro de SAtyM | ® h Journal QuotfJ^n Igiiêpsuianf s (Rédaction, Administration, Publicité, Vente : 1 BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS | ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0^ La grande ligne 0.75 TARAGE: 9Ô.OOO PAR JOUR Les conséquences dfe l'exode des chômeurs POINTS OE VUE LEDITS On a beaucoup écrit, et surtout jaboté, sur la Question des chômeurs. Nombreux sont les points de vue sous lesquels on l'a envisagée. Il en est, cependant, .dont j'estime qu'on n'a pas suffisamment tenu compte. Ce sont ceux de l'avenir économique du pays et de la raréfaction des subsistances. Co court préambule justifiera que j'aborde à mon tour le sujet. L'expérience prouvé qu'à toute grande guerre succède une période de suractivité économique. Il faut non seulement réparer ies ruines, mais encore reconstituer les approvisionnements de toute espace épuisés. L'avènement de ia paix sera donc le signal d'une lutte d'un nouveau genre, et dans celle-ci triomphera ia nation qui aura su le mieux s'y préparer. Sur ce terrain aussi,l'Allemagne nous fournit un enseignement digne d'être médité. Ce n'est certainement pas pour donner de l'ouvrage à des ouvriers dont elle pourrait utiliser les bras dans ses usines de munitions et sur les champs de bataille, qu'elle a mis sur chantier plus de soixante navires de commerce, dont un bon nombre sont d'un tonnage énorme. Quoi qu'il puisse arriver, la marine marchande britannique sortira de la guerre considérablement affaiblie, il y aura donc une place ;i prendre, et dès maintenant nos voisins de l'Est se mettent en mesure de l'occuper. Dans cette lutte pacifique, la Belgique pourra trouver une revanche de son imprévoyance passée. Ëvn effet, ce qui manquera le plus sera le jnsteriel humain, et sous ce rapport, notre pays occupera une situation privilégiée. Les progrès tant céléorcs :1e la civilisation moaerne nous ont tout simplement ramenés à la barbarie antique de^s guerres d'extermination. Dans cette boucherie générale, notre peuple a été relativement très épargné. Uh dis-:ours prononcé récemment à la Cnambre française par le député Fabre, vient de nous apprendre que ia proportion d'hommes appelés sous ies armes par rapport à la population, a été jusqu'ici de 1 sur 10 pour l'Angleterre, de 1 sur H pour l'Italie, de 1 sur 20 pour la Russie et de 1 sur G pour la France, Rien n'a été dit au sujet ni du Monténégro, ni de a Serbie, dont ies populations miles ne se composent plus gu-Ve que de ' vieillards et d'enfants, xous sommes, au contraire, entrés dans le jeu avec .me misé minime, MPfyi mprevu,' de jour er\ jour moins pY'i-qui nous amènerait à enrôler la totalité de nos hommes valides, notre effort patriotique restera limité à un liomme défenseur sur une quarantaine d'habitants. Comme nos exportations consistent principalement en fabricats, c.-à-d. en articles dans ia valeur desquels la main-d'œuvre entre pour une proportion considérable, on voit que la paix ouvrira pour notre pays une période de grande prosp* rite. Mais pour que cette heureuse perspective se réalise, il ne suffira pas que nous disposions d'hommes : il faudra que nous ayons des ouvriers. Plaçons-nous dans l'hypothèse la plus favorable, au point de vue économique s'entend. Ce serait celle où l'effort décisif qu'organise en ce moment' l'Allemagne amène les Alliés à reconnaître l'inutilité de leur tentative d'anéantissement, par conséquent à conclure la paix dans le courant de 1 été prochain.En vue de cette hypothèse actuellement la plus probable,on doit se demander quelle sera 1 influence de trois années de guerre sur nGtre faculté productrice, complètement arrêtée par le refus hypocritement déguisé, opposé par nos alliés les Anglais, à la proposition de nos ennemis d Allemagne, d autoriser l'importation des matières premières indispensables à nos industries et l'exportation de nos produits fabriqués. Privés de travail, nos ouvriers sont tombés à charge des administrations publiques et des communes, qui, de ce chef, s obèrent davantage chaque jour. Mais ce côté de la question n'est que secondaire en présence des dangers résultant du chômage forcé. Nos ouvriers faits désapprennent leur métier, trois générations de travailleurs n en apprennent aucun, tous moisissent dans une oisiveté dC-pri-mante' sous les rapports physique, intellectuel e moral. On ne peut songer sans appréhension i ce qui arriverait si la paix mettait brusquement ru cet état de choses anormal. Loin de profiter de ss situation exceptionnellement favorable, notre payt entrerait dans une période de crises et d agitation: populaires. On ne doit ras oublier que la faim es mauvaise conseillère. Les Belges pour lesquels le patriotisme consista à désirer le bien du pays et à travailler dans la me sure de leurs moyens, à lui préparer le meilleu avenir, doivent donc reconnaître qu'en offrant d travail à. nos ouvriers honnêtes, et en obligeant travailler ceux qui ne le sont pas, c.-a-d. ceux qi pi étendent continuer à vivre de la charité publ: que, l'Allemagne nous rend à tous un service inar préciable. On objecte qu elle aussi profitera de ! mesure. Nos ouvriers n'auront qu'à s'en féliciter car, au lieu d'être reçus comme des concurrent importuns, ils le seront comme des aides nécessa ies. La paix les ramènera au pays perfectionne' dans leurs métiers, repris de l'habitude du travai affranchis enfin des préjugés stupides d un nati< nalisme étroit qui voudrait prendre prétexte d ur guerre malheureuse pour élever une barrière d haine fratiicide entre deux peuples de même raa que des liens économiques et historiques rattache) indissolublement entre eux. Les politiciens émigrés qui, après nous avoir fou voyés dans l'impasse où nous sommes, prétende) nous imposer les passions du gouvernement dont i subissent volontairement l'hospitalité intéressé piouvent par leur attitude dans cette quesion. < qu'ils n'ont pas i intelligence voulue pour compre dre une vérité aussi élémentaire, ou ane le nrése et l'avenir de la Belgique sont le cadet de leurs soucis. Ce qui leur importe le plus est de retrouver la bonne prairie où ils paissaient impudemment honneurs, argent et dignités. Aussi, en débarrassant le pays de-leurs incapacités vaniteuses, ne l'ont-iîs pas quitté tout entiers, lis ont laissé derrière eux d'une part uà état-major qui fait patte de velours^ au vainqueur pour parer aux éventualités possibles et, d'autre part, une armée innombrable, supérieurement organisée, qui, des plus grandes villes aux moindres viliages, répand les mensonges, iravestit les vérités, sème la discorde, attise les hai-res, jficite à des oppositions nuisibles et pousse à des résistances périlleuses. Déjà le « Bruxellois » a eu l'honneur et ie courage de stigmatiser ces agissements dont pâtissent lés bons citoyens plus encore que les mauvais. On n'y saurait trop insister. 11 est essentiel, en effet, de noter que les protestations tumultueuses contre une mesure aussi uftie et salutaire n'ont pas été suscitées par les milieux directement intéressé?. Les circonstances qui ies ont provoquées, les endroits où elles se sont produites, les attaches politiques de ceux qui s y sont livrés, témoignent de leur origine. On y a constaté la présence de ces désœuvrés fanatiques qui, après avoir poussé le pays à la guerre, se sont soigneusement abstenus de s'exposer à ses dangers. Leur patriotisme tapageur se vengé de n'avoir pas rempli son devoir envers la patrie, en «isul.ant des soldats qui accomplissent le leur. Nos travailleurs, eux, — c'est une justice à leur rendre, — s'abstiennent de nous donner cet écaurant spectacle. Leur fruste bon sens a su résister jusqu'ici aux exci sions des politiciens intéressés. La plupart seraient satisfaits de l'occasion offerte de gagner honnêtement leur vie, s'ils ne tremblaient sous la menace de sanglantes représailles, si on ne iejiv avait dépeint leur exii comme une déportation déguisée. Il est du devoir des bons citoyens de les rassurer sur l'accueil qu'ils recevront tant à leur arrivée en Allemagne qu'à leur retour dans leurs foyers. Lorsque la paix vien-1 dra, ce n'est pas à eux que le pays réclamera des j comptes, mais aux vrais responsables qui ne sont | pas ici. L'exode de nos travailleurs doit être env ag'-1 aussi sous ie point de vue des subsistances. Sous ce j rapport également, | communes ayant "pourvu les sans-travail de 1 indis-} pensable, la population n'a pâti jusqu'à présent que J du renchérissement (dû surtout aux accapareurs) J et de la falsification des vivres et des objets de s première nécessité. Encore est-il juste de dire que 1 les souffrances qui en sont résultées principalement i pour 'a petite bourgeoisie, auraient été allégées ] dans une très large mesure si, au lieu de se can-j tonner dans une opposition aussi sourdement ra-] geuse, ies pouvoirs publics avaient collaboré fran-j chement avec l'autorité allemande en vue du bien I du pays. J Mais jusqu'à quel point peut-on compter sur la 1 continuation de cette situation après tout plus ou 1 moins supportable? Des calamités qui accompa-i gnent d'habitude les guerres, les épidémies, nous j ont jusqu'ici épargnés. En sera-t-il de même de la ] famine? Sous ce rapport, les perspectives ne sont j rien moins que rassurantes pour les pays alliés. | Tandis que la nature a .-té complaisante aux puis-] scnces centrales en leur accordant des moissons 1 dépassant la moyenne .tandis que la conquête de j h Valachie a procuré à celles-ci des réserves sbo,'-I dantes, les récoltes n'ont donné que de maigres ré-I sultats dans les contrées d'où l'Europe occidentale i tire les blés nécessaires pour combler le déficit de j sa production. D'après les renseignements que la ] censure maritime britannique laisse parvenir jus-] qu'à nous, l'Argentine aurait déjà prohibé la sor-1 t-c de ses céréales et le Canada déviait restreindre i son ■exportation au tiers de son importance nor-| maie. Les blés de l'Ukraine attendent toujours que I la Russie se soit emparée de Constantinople et ceux 1 de Roumanie vont grossir les réserves de l'Aliema-] gne. Aux Etats-Unis, un parti puissant se déclare ! en faveur de l'interdiction de la sortie des vivres, i Le délégué démocrate Fitzgerald, président de la j commission budgétaire du Congrès, a annonce son 1 intention de présenter un projet de loi dans ce sens. 1 J Selon lui, ceae mesure aurait pour résultat non seu-1 ] lernent d'alléger la misère des classes nécessiteu-' ) ses, qui souffrent énormément des hauts prix exces-5 j sifs atteints par les objets d'alimentation les plus ï j indispensables, mais encore de forcer l'Angleterre I à répondre, autrement que par des fins de non rece- - j voir, aux protestations de son pays "contre le sys- - j tome des listes noires et la saisie des courriers pos-r j taux. 1 j Or, qu'adviendrait-il de la population belge, si 1 j cette interdiction était décrétée? ' 1 Un autre danger, d'ailleurs, nous menace. La ' j guerre sous-marine a jusqu'ici détruit plus de na-" r vires anglais que l'Angleterre n'a pu en construire, a j et elle dégoûte chaque jour davantage les marines ^ j neutres de pratiquer la contrebande. C'est, de plus, s j une opinion générale que cette guerre prendra bien-| tôt une extension telle que, par un juste retour des s 1 choses, d'ici bas, ce sera ia Grande-Bretagne,et non '> j l'Allemagne.qui sera affamée.On ne peut mettre en 1 doute que, si cette éventualité se réalise, l'Angle-e 1 terre, qui a érigé la piraterie officielle en institution e j nationale, s'emparera des cargaisons destinées au '■ I ravitaillement de la Belgique, tout comme elle fait " j déjà actuellement de celles appartenant aux pays neutres. Les États-Unis protesteront une fois de r- j r'-us, et une fois de plus John Bull passera outre, tt I sachant trop bien que, tant qu il aura de i or pour 1s | couvrir le prix des munitions fabriquées par la J grande république commerçante, celle-ci essuyera 'ti I ses affronts avec le papier de la Banque d Angle-i- j terre. ut ! Que ferioi»nous alors? L'Allemagne qui, seule, LA GÛÉRRE i- 2 4 j: ■-***- B'ÉkLIN, 2S hCH'i :t ,C- t'-'-if'1, officiel; Ait jtonl tic l'Une si, il h'ij e ri signaxr qu'une tccruaescèkce de l'cumlé ê'tmoatiive sur la live gauche àe lu Meuse. AJ usft aju in.1 (tient tu pafi ticmier. La neuvième armée^a gagné du terrain e" poursuivant ies Russes. En Macéùoinc, j-iev de nouveau.ilhRLîN, 28 décembre. — Midi : Théâtre lie ht yut'rre a J'Ojicsi. Des seneurs isolés au froni en Flânerc ci de la boucle ile i<i Somme on! éle exposés par moments à un vige.ureux jeu. L'acUvtié des forces de combe.! aériennes a il; ires animée. L'adversaiw a perdu en combat «(tien cl par noire feu ds défense 8 avions. l'iiéâtre de-Ià «juerro à rij,i. Front du général !>1(1 ■ iimréflisil prince l,éoj)»!d de lîavlcre ; En plusieurs endroits du front noire garnison de tranchées a tejch aes poussées de patrouilles mobiles russes. Front (In (jéwr.îl-colonel «rcIiidMC Jost i'ii: Sur la Ludowa, dans les rpathes boisées des chasseurs allemands ont refoulé des lot ies pahvu'I-iV'i russes au cours d'un combal « coups de grenades à main. Dans le sei.'ce.r de Mcslecancst i, vive-canonnade à plusieurs reprises. Dans les montagnes de la vallée de fOitoz et de là Pe.tnj, l'activité ccmbaiihe s'est accrue. Groupe «l'armée du l'Wil - maréchal générai von AJackensen : Le 27 décembre e, «pporté à la 9c armée du gé-m tal d'infanterie von Falkenkayn, ia victoire complète dans la bataille de Kitnn. ul-Sawt sur ks Russes, amenés pour la défense de ia Roumanie. L'ennemi battu le 20 décembre « tenté par des contre-poussées prononcées jvr des masses impor-tanltes éi reconquétir ie terrain peidu. Les attaques ont échoué. Des divisions d'infanterie prussiennes cl bavaroises se sont élances éi ia poursuite de l'ennemi in retraite, ont culbuté ses positions nouvellement établies au cours de ia r.:,a et se sont avancées au delét de Rimnicul-Sarat. En même temps, des troupes allemandes et aus-tro-hongroises oui enfoncé plus au sud-est les lignes russes lorteitier.t retiunchées, y ont repoussé également de violentes contre-atUmues dirigées sur les flancs et ont avancé eu combattant dans la direction nord-est. Encore une lois, l'adversaire dans sa défaite, a subi de fourni s pertes sanglantes. 3,000 so.dats ont été fails prisonniers hier, ci 22 mitrailleuses ont été capturées. Le twmbie des prisoniers russes laits par la 9e aimée au coms des combats de Rimnicul-Sarat s'élève au total à 10,220. A l'armée du Danube, les troupes bulgares et ottomanes ont r< ussi u déloger les Russes de positions de hauteurs fortifiées à l'est de Macitt. Front macédonien : Au nord-est du lac Doiran, plusieurs compagnies anglaises, après upie tigoureuse préparation far l artillerie ont attaqué vainement les avant-postes bulgares. AUTRICHIENS VIENNE, 28 décembre : Théâtre de la «jum'O à i'fel. Groupe d'armée du feldmarCelml général \on Maekenisen : Les forces de combal coalisées du général von Falkenltayn ont préparé aux Russes une grave dé La Note retardée de l'Entente Amsterdam, 23 ûéc. — D'après ce que le «Daily Chronicle o apprend, 1 Entente exigera dans sa ré-* por.se aux propositions de paix allemandes ia communication des conditions allemandes. Londres, 28 déc. {Renie;). — Le «Daiiy ïcie-graph» apprend que ia tepense des Alliés à la note allemande a été rédigée à Paris et approuvée par tous les gouvernements intéressés. Wiison recevra probablement assez vite le texte, afin ce pouvoir le communiquer aux Puissances centrales. Les Etats belligérants, aussi bien que ies Etats neutres, reconnaîtront alors qu il n'y a pas d'espoir possible que les ' Alliés puissent jamais décider à renoncer à la possibilité de leur victoire en faveur de ia paix qui, aussi longtemps que le militarisme allemand existe, ne pourra jamais être qu'une i:\ix allemande. La note-réponse est très détaillée et expose c ai-rement pourquoi les Alliés combattent et comment, en vue de mettre un terme à la domination de violence de l'Allemagne, ils poseront des conditions totalement diîtérentes des vieilles garanties sur papier rte jadis. Ce serait une erreur que d'admettre que le retard mis à communiquer leur réponse puisse impliquer une hésitation du gouvernement. On avait besoin de temps afin de pouvoir s'entendre avec ies dix gouvernements alliés. Le «Times» écrit : La reddition des territoires occupés et les indemnités sont des conditions qui ne dcivcrt pas seulement primer la co-icii^nn ee la paix, mais toute considération prcvtîoi.e. On mande de Rome à la 'cStampa» de Iv.rin : H.-ns la réponse aux Puissances centrales, les con. dînons que les puissances de l'Entente estimeront possibles pour la conclusion de la paix, ne seront pas e.igiiàlées, mais seulement les 'ionn.es ioiaa-ri'er.taiês qui, d'après l'opinion de ' ui:eus, devront en idut ess seivir de base au-. ocs>iat!oti5 1-e tsar et <;> question <ii" la paix. On mande de St-Péterssourg au aSchsveizer Presstelegraph » : Dans un ordre du jour à l'armée et à la marine, au sujet du problème de Sa paix, fi Tsar s'exprime comme suit : Les Alliés, paimi lesquejs."..'"Souvent la puissante Angleterre et la noble Itaiie, ont envisagé de leur côté ia possibilité d'entamer, as moment le —des négociations de caix, r'es. LÏ pis"i"? l. a dons que lui imposent la guerre. La possession ds Constantinople et des détroits, ainsi que la création d'une Pologne libre, avec toutes ses parties séparées à l'heure actuelle, n'ont pu encore être assurées. Conclure !s paix en ce moment, serait ne pas profiter du résultat de nos efforts. Avant touie; choses, l'idée de paix ne peut se présenter à notre esprit, au souvenir sacré des fils de la Russie tombés sur le champ de bataille, avant que soit vaincu l'ennemi qui a pu croire que, de même qu'il a commencé la guerre, il pourrait la finir selon son bon plaisir, je ne doute pas que tous les fils de h 1 Sainte Russie, tant au front qu'à l'intérieur de Ja J Russie, seront pénétrés de 1 idée qu'on ne pourra j parier de paix que lorsque l'ennemi sera chassé de I nos frontières. Ce ne sera que lorsqu'il s'avouera J définitivement vaincu et aura offert des garanties I certaines à nous et à nos fidèles alliés, lorsqu'il ne } pourra plus entreprendre un coup de main aussi I perfide, lorsqu'il sera obligé de se conformer aux 1 obligations que notre paix lui imposera, qu'on pour-! ra songer à la fin dç la guerre. j La «jii'êrre et la classe ouvrière anglaise, j On écrit de Londres aux journaux hollandais que J ie député sociaîiste anglais Snowden a fait savoir à j certains de ses coreligionnaires politiques des pays j neutres, qu'au commencement de l'année prochai' I ne, il y aura de grandes démonstrations publiques j et d'importantes grèves ouvrières, en Angleterre, si i le gouvernement n'élabore pas un programme de | paix. 1 es noirs pnei»'sles américaine el suisse. Berne, 28 ds'e. — On écrit de Berne à la « Garet-1 te de Francfort » que, contiairemer.t à ce que l'on j a supposé, la note américaine et la note suisse n é-] taient pas concertées. Le Bundesrat s'est simple-1 J ment mis en rapport avec les Etats-Unis pour les j prier, dans le cas où M. V ilson exécuterait le pro-j jet qu'on lui prêtait de frayer ia voie à des négocia-j tiens de paix, de vouloir bien l'en avertir. Lorsque 1 le Bundesrat reçut l'inlormation qu'il avait de-| mandée, il a appuyé la note de M. V ilson, de son I propre mouvement. 1 La relrait* <K« liiisses vers la Bessarabie. 1 Malraoe. Zi déc. — On mande -le Keni à 1' <0-j desti Listok»; que les troupes russes ont commencé 1 leur retraite sur la rive bessarabienne du Danube, j au moyen de trois pontons. La population aisée j quitte Reni et Ismail vers l'intérieur de la Russie. Le service obligatoire 'en \méri'jue. j Zurich, 28 déc. — On mande de New-York au ' J '-journal» de Paris : Malgré tous les démentis, l in I formation originaire, d'après laquelle les Etats-j J Unis auraient l'intention d introduire le service I obligatoire, est absolument exacte. On serait d'avis J de constituer une armée permanente de 3 millions j d hommes (î). Le chef de l'état-major général a j déclaré qu'il ne pouvait assumer la garantie pour 1 la sécurité du pays que sous cette condition. Mesures «l'économie en Angleterre, j Berlin, 29 déc. — Différents journaux annoncent - j que 235 gares anglaises et 95 gares écossaises se- - j ront fermées à partir du 1er janvier 1917, afin de - j réaliser des économies. e | Le fienienani Les sers tombé en combat action. j Berlin, 28 dcc. — Les troupes d'aviation ont à s ] déplorer une nouvelle perte sensible. Le lieutenant s J de réserve Lessers est mort en héros le 27 décetn-u i bre ,au cours d'un combat aérien, il comptait par-é 1 niî les plus connus parmi nos aviateurs de pour--- 1 suite et était l'tm de ceux qui pouvait le mieux 1 porter la plus haute décoration de bravourï « Pouit, serait en mesure de nous feurair du blé, ne préfé-rera-t-elle pas disposer de es réserves en faveur de la Grèce qui a subi les "lus odieuses persécutions plutôt que de se déc!: er contre elle, et qui va combattre peut-être à ses côtés ?Et si elle consent à nous en fournir, sera-ce cuire argent seulement? Evidemment, les politiciens eu Havre et de Londres préféreront voir les Beiges de Belgique, hommes, femmes et enfants, joncher de leurs cadavres les rues des villes et les sentiers des campagnes, piu-tôt que de conclure une pai.-. séparée qui les priverait des subsides, de leurs portefeuilles et des profit? de toute espèce qu'ils sr'.t habiles à en retirer. Mais les Beiges de Belgique seront-ils du infime avis? Quand nos patriotards n'auront plus de psin, quand nos accapareurs et profiteurs ne pourront plus s'en procurer, même avec l'or si impudemment volé, quand... ïi y a longtemps que j'ai écrit que ia présente guerre nous ferait assister à des spectacles dent personne ne pouvait alors se faire la moindre idée. Depuis lors on a vu la faillite de la flotte de guerre britannique, la reconstitution du royaume de Pologne, non par la France, mais par deux de ses co-partageants de'jadis; l'aurore du relèvement de ia race flamande, une armée anglo-française battue à plate couijre par la minuscule Bulgarie, deux royaumes su f inus, un 1res;-i me en train de l'être... Belges, songez à l'aieoir Ouvrez en n vos yeux et vos oreilles. Nul ne sait de quoi sera fait desnain. Vous vous attribuez le bon sens comme une pro-priété nationale .'fâchez d'en avoir seulement un grain. Mais alors même que cette perspective ne se réaliserait qu'à moitié, c'est-à-Ére qu'au Heu de périr de famine, nous ne ferions t;ue souffrir d'une disette, l'exode d'une partie de notre poputatio» nous serait avantageuse. (Ce fut cas lors ces grèves d~ Verviers en 1904, on 1rs j^yndiqués, pour mieux ■résister, vidèrent la vilie de; enfants, des femmes, des vieillards. Aussi ils liMUiphèrent de leurs patrons loek-outeu.s dans ;a gr ,e des deux métiers.) Nos ouvriers employés en Ai etnagne ne ma qlieraient de rien, et quant au Belges d-meurés au pays, :1s verraient augmenter >3«rs maigres rations d'une façon appréciable. /. d'HétouviUc. I faite près de Rimnicul-Sarat. Hier, l'ennemi a ten-t- encore une fois de se maintenir au sud-ouesl et ait sud-est de la ville. Il entiéprit plusieurs assauts en masse, afin de se dégager, mais ses lignes furent percées en plusieurs endroits et il recula. La poursuite s'étendit jusqu'au delà de Rimnicul-Su-rat.Sur les hauteurs au nord-ouest de la vilie conquise, ies Russes reculèrent également devant les baïonnettes austro-hongroises et allemandes. Hier nous avons fait 3000 prisonniers, ee qui porte éi 10,000 le nombre des prisonniers. Groupe d'année <iu lieu)Jiia«i-<jéné<ai arcniduc Josepli : Pi ès de Sos-Mezoe ci aans les montagnes au sud-est, la bataille gagne fort en intensité. Nos aviateurs ont abattu dans cette région de la frontière deux Farmans ennemis ei obligé i eut deux autres aria-teurs ennemis à atterrir. Canonnades russes contre nos positions du secteur de Mc'stccanesçi. » â'ioiit un luiiiiiiaiéefial général prince Léo-pulij de Bavière : Rien de nouveau. 1 hftft.re t!i In guerre italien. 'i'iiefi.re de ia gut-'rre Siiiî-Fst. événement participer. i'iMCS CONSTANTINOPLE, 28 décembre. (Communiqué off. du 27 d'c.) — Nos troupes, combattant ensemble avec l'armée du Danube, ont chassé l'ennemi, api i s des combats heureux, de» hauteurs de Viriial. Sut .es autres frottis, pus d'événements d'importance.BULGARES 'SOFIA, 28 décembre. Commeniguc de ce jour: Fi'oiîl en M-:ceiK»iee : An ncrii-esi du iar de Doiran, un bataillon ennemi a tenté d avancer, eprès une violente prfpma-tion d'ariidcric, centre les villages Biest et Akcnd-jali ; il a été toutefois m i Hé pdr notre jeu. Sur les entres -secteurs du front, faible canonnade. Dans fil va'L'e du lVarier, acifvàé stérile d'avions ennemis.Front en «îonmauie : Dsns la Ûàl roudscha, vif combat devant Marin. £• kamçaïs PARIS, 27 décembre. — 3 h., p. m. : Nuit calme sauf sut ie ftont Vucficrauviite-Vain on l'artillerie ennemie s,'ai menti éc très active. PARIS, H | «wsMMîtr-•<- i deux in. crié es ci une explosion dans une batterie j ennemie. Dans la té.gicn uc Bouvraignes, (sud de i l'Avrc), nous avons fait exploser plusieurs mines avec suçcès. il la fin de l'opération nous sommes sertis des tranchées et avons ramené des prisonners. Journée ca'mc sur ie reste du front. PETROGRAD, 27 décembre. Officiel. — Dans fa légion de lu rit iète PcreùM au nord de Wisjniw. nos éclaiiews ont réussi, an cou; s d'une opération de t ccotinaissutice, à pénétrer dans les iianchées ennemies, où un ceiiain nombte d'ennemis cnl été passés ti la bcSonneiie. Dans la direction de Kovel, des trompés ennemies faites de deux ét sept compagnies, ont attaqué nos positions dans le voisinage de Alaly l'ois':, mais ont été repoussées par notre feu ci ont subi de fortes perles. L'ennemi a bombardé nos positions dans le secteur île Piniaki et de Tsjepele Wisjcn rf a passé à l'offensive dans la région de Piniaki. Cette offensive n'a pas eu de sitars. Sur les deux points, notre fea l'a enrayée. Sur la Bistriiza, noiie artillerie a dispersé une compagnie ennemie qui venait du village de Résinas et s'avançait vers le non'-ovest. Dans 1rs forets-des Ccrpathes, sur ia frontière de la Moldavie, au nord de iL'iu, nos troupes ont mis eu Julie un poste de campagne ennemi ei se sont emparées d'une mit'taille,-se. Dans la même légicn, nos tirailleurs, favorisés par te biovillard, se sont emparés de deux mortiers de tranchéc qre l'ennemi avait abandonnés après un combat. Hier, l'ennemi a entrepris une séiiè d'attaques contre nos positions. Sur le cours supérieur de la Rarrinicu, l'ennemi e. réussi èi plusieurs reprises é< repoussa notre cavalerie el l'infanterie roumaine au nord de Mcgura. Sur ia route de Rimnicul-Sarat, après avoir repoussé une série d'attaques, nos troupes ont finalement été forcées d évacuer leur première.ligne de tranchées, détruite par la canonnade.Dans les autics secteurs, les attaques ennemies ont été repoussées. arec de jories prîtes pour i ennemi; pris du viiloi'C de Baleaseitsu, nous non* sommes, au cours d'une contre-attaque, empeiés de quelques mitrailleuses. Sur tout le front, ie combat continue. Dans la Dobroudscha, petits engagements. ITALIENS ROME, 27 décembre. Officiel. — Dans le sec leur de la vallée de l'Adige, notre artillerie a vio Irmment ei efficacement bombardé les lignes et te: ouvrages de défense ennemis; elle a également en travé les travaux de l'ennemi tandis qu'il creusai des tranchées. Sur le reste du front, nos troupes ont été occu pécs ét des travaux de défense qui à cet tains en droits ont été interrompus par de petits m goge ments entre patrouilles. ANGLAIS LONDRES, 27 décembre (officiel du 26 déc.). -Vite patrouille allctnande forte de 50 hommes s'ar. proclia, la nuit dernière, de nos lignes près de Les bneufs. Dix-huit hommes furent faits prisonniers, l reste subit de grandes pet ies. , Nous avons pénétré dans les tranchées ennemie près d'ArmenUères et de Ploegsleert et nous avon occasionné des prîtes « l'ennemi. Dans ia nuit d ?,4 décembre, nos avions militaires ont bombarà avec succès des places militaires importantes àe ri ère les lignes ennemies. Dernières Déeêshes CIHQ CENTIMES Vendredi 29 et Samedi 30 Décembre 1916 -— 3me Année - Ed. A M* 81® CTgjrw'.n

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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