Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 02 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q23qv3d54h/
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3me Année - N. 664 - Ed. A Cfffq ClIiTIHES Mardi 1er et Mercredi 2 Août 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. jj Bruxelles * Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr 3.00-Mk2.40 Fr l.50-Mk l.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.00 Nécrologie î\00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne p.L La grande ligne ^>.50 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR SfeS■fmMms -^£kz^ ohb assm ^n~ mmmam tsœsam mmmm ] ■ journal QuotlffiEn Indépendant ® | BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS "| TRIBUNE LiBRE SUBITE SOLLICITUDE Ces Messieurs les exilés du Gouvernement da 1 'Imprévoyance Nationale continuent, comme ils l'ont toujours fait depuis trente ans, eux et leurs prédécesseurs du parti conservateur à travailler d'arrache-pied au bien-etre de la Patrie. Ils se surmènent, c'est incontestable; aussi faudra-t-il leur accorder, la guerre finie un repos réparateur de quelques années, qui 'leur permettra de méditer longuement, dans un grand recueillement, sur le danger qu'il y a pour ceux qui veulent gouverner, a ne pas savoir, ou plutôt, à ne pas vouloir prévoir. . Mais vrai, ils se surmènent en oe moment, que c'en est inquiétant. Ne voilà-t-il pas que le bruit nous arrive qu'ils vont créer une société nouvelle, qui portera le titre de « Lloyd Iloyal Belge » ; et. aussitôt, des ^esprits méchants s'en vont clamant que c'est uns oe leurs mille et une façons nouvelles de préparer leurs futures élections, d'après la guerre.. . Le Gouvernement de l'Imprévoyance N a-tionale, apportant une aide financière aux entreprises d'armement belge et en quel moment. C'est du plus haut comique... Pardon, c est euoerbe.... quoiqu'on puisse en vain chercher l'intérêt national dans pareil arrangement, comme le dit fort bien un journal belge qui s'édite à Londres. Mais, au demeurant, quelle subite et combien touchante sollicitude, n est-ce pas, de la part de ces Messieurs, vous savez lequel s, pour les diverses sociétés de Brijs et Gijben car il est bien entendu que, seules les sociétés patronnées par Brys et Gylsien (Mercantile and Shipping Co Ltd;.. bein ! dites-moi cela ne fleure-t-il pas bien l'anglais, a plein nez?) profiteront de l'aubaine, qui nous coûtera à nous, pauvres contribuables, tailla-bles à merci, le chiffre coqxiet de un million et un quart de francs, chaque année? Cette subite sollicitude, pour deux représentants cte l'armement belge, qui adorent les raisons sociales anglaises, n'est cependant pas sans nous laisser songeurs et nous remet en mémoire la campagne menée, il y a quelque cinq années par une ligue de patentes, fort connue (pas une ligue de patriotards ténébreux et fa-i'oudBe-5, " comme celles qui s'agitent éperdu-ment depuis deux ans, oh non !) qui aurait désiré voir créer en Belgique une marine marchande nationale et aussi une modeste marine d'Etat, chargée de notre défense maritime ou 'de la protection de notre marine marchand». En 1897, Georges Leooints éditait à Paris, chez Bercer-Levrault, une très intéressante étude int'tulée « La création d'une marine bel-çe » ; neuf ans plus tard, d'Arnoc, dans « La Revue Générale », nous entretenait de l'umlite d'une marine de l'Etat en Belgique. De Ger-lache, peu après, rompait une lance en faveur de la morne idée et la ligue dont il est question plus haut — la Ligue de la Défense. Nationale voulant donner satisfaction à un grand nombre de ses membres, abordait la discussion de la même question. Mais le Gouvernement de l'Imprévoyance Nationale avait en oe tempe « d'autres chats à fouetter » ; il avait « du plus bel ouvrage à faire »; la question fiscale et la question scolaire (qui devait gonfler les porte-monnaies de ses protégés) l'interessaient bien davantage. Il préparait dans ses «'officines sacrées » une lrvî anr>elée à faire un pas nou- staurer l'inscription maritime, telle qu'elle exista chez nos voisins et par exemple en Allemagne, où elle s'applique de droit à tous eux qui « vivent de la mer » et où l'on recrute le surplus d'hommes nécessaires dans les districts de l'intérieur du pays. L'inscription maritime semble indispensable, à tout Etat qui veut avoir une marine personnelle de choix et ce quoi qu'en puissent penser les ronds-de-cuir de notre ministère dt la Marine (■'?) car c'est à elle qu'il appartient de veiller journellement aux intérêts de tous genres, des marins des côtes et aussi à assurei rationellement le recrutement ds marins de l'Etat. Tout cela supjiose évidemment une marine d'Etat, chose qui a toujours été dédaignée chez nous, qui bous contentions de elix paquebots, de trois chaloupes de police et de deux vieux vapeurs garde-pêche, ce qui faisait, chose étrange, que sans avoir une marine d'Etat nous en avions cependant une chargée du pilotage et du servies de la pêche et des rades. Ces Messieurs du gouvernement de l'Imprévoyance Nationale, estimaient, en leur grande incompétence et en leur grande suffisance,que c'était bien assez, pour un pays de près de huit millions d'habitants, qui a le bonheur de posséder un des ports les plus importants du continent et soixante quinze kilomètres de côtes. Et dire que notre pléthore nationale de bras: eût pu trouver depuis longtemps, dans la vie saine et forte des marins, un débouché heureux et utile!... Mais, encore une fois, l'Etat omnipotent, as ■désintéressait de la question, car elle ne pouvait politiquement rien lui rapporter et comme il s'est toujours méthodiquement désintéressé depuis cinq lustres, des questions d'intérêt général, d'intérêt national, pour s'intéresser et se consacrer uniquement aux questions agréables à ses électeurs, « pluraux » pour h plupart, non pas parce qu'ils représentent l'élite intellectuelle de la nation, mais bien parce qu'ils comprennent la majorité des paysans, qui à l'âge de vingt-cinq ans sont généralement mariés et pèïes-de famille et possèdenl utt lopin oe terre et « leurs trois voix à'illettrés » qui ont servi jusqu'à présent à maintenir au pouvoir par une majorité factice el grâce au truc de la case de tête et du poil res treint dtes clubs, ceux à qui nous sommes redevables die la ruine de la Patrie et de not« ruine personnelle, à chacun d'entre nous, ac capareurs et « trusteurs » exceptés... Mais un jour vient où tout se paie et l'au rore de la Paix qui va se lever sur les char niera, verra l'affranchissement du peuple bel ge, par l'égalité politique de tous les citoyens .... Et pour en revenir au fameux Lloyc Royal belge,disons que l'Union des Armateur, n'a pas tou3 ses apaisements sur l'opération proposée et ne peut- par conséquent, approu ver la création de cette société, suivant les sta tuts élaborés par les exilés du Hâvre, qui suivant la -méthode qui leur est chère, conti nuent à prendre à la hâte des engagements dans le plus grand mystère, sans études suf fieantes et comme toujours, sans consulter le mandataires du peuple. Mais un jour vient où tout se paie... L'au rore de la paix verra se lever ce jour. Remember. veau vers la destruction de l'école publique, au profit de l'école privée confessionnelle, à accaparer un petit peu plus encore le monopole de renseignement public. D'une marine marchande, ni d un© marine d'Etat, il n'avait cure, pas plus d'ailleurs que d'unie solide organisation militaire. Cette nécessité d'une marine marchande n'était cependant contestée par personne; tous ncs industriels déploraient depuis longtemps de devoir faire transporter leurs produits par des compagnies étrangères, qui réglaient évidemment le fret au mieux des intérêts de leurs pays. Malgré les' vaillants efforts de la « Ligue Maritime beige » notre flotte marchande, demeura toujours peu nombreuse... et les navires en service de qualité très inférieure: Il y avait cependant chez nous pléthore de bras et de production et il eut suffi a 1 Etat, d avoir envers l'armement belge, un geste élégant et généreux, pour nous créer en quelques années, une marine marchande suffisante, pour ne plus devoir recourir aux services des compa-, gnies étrangères. Mais, comme dans la chanson, l'Etat semblait répondre toujours, tant son désintéressement était visible : « Moi, je m'en fous; arrangez tout cela entre vous... » Equipages et armateurs de notre « timide et presque honteuse » marine marchanele, comme disait D'Arnoc,étaient étrangers pour les deux tiers, au moins. Mais qu'est-ce que, cela pouvait bien faire à l'Etat? Pourquoi aurait-il dû tâcher de nous former des marins, de ramener une partie de la population vers une industrie, appelée~à un bel avenir? Cela n'avait- pour lui aucun intérêt électoral, pas plus d'ailleurs que de nous former des soldats,pour parer aux dangers gros de menaces, dont le firmamlnt européen s'ennuageait chaque jour un peu plus. Aussi s'est-il tout bêtement contenté de l'œuvre de 1' « Ibis » à Ostende et du navire-école de triste mémoire, qui quoique subsidié par l'Etat, dépendait d'une Société privée, alors qu'il aurait été si simple de faire connaître le meCîer de marin à nos compatriotes, de Bol|liciter d'eux des vocations et surtout d'in LA GUERRE Semniiiiliais ©filelels ALLEMANDS BERLIN, 31 'juillet, de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest Les entreprises anglaises à Rosières et Lon fjueval se sont poursuivies jusqu'à pendant lt journée d'hier. Elles servaient comme prélud• à une nouvelle grande attaque anglo-français qui s'est dêclanchêe au matin, uniformêmen entre Longueval et la Somme, par des effectif évalués au moins à 6 divisions. Tandis qu'ell a été réprimée entre Pozières et Longueval pendant la journée, par notre tir de barrage elle parvenait seulement au cours de la soiré à être mise à exécution dans des attaques iso lies, prononcées également par de très fort contingents. L'ennrmi m, été refoulé partou sous des pertes sanglantes les plus lourdes Il n'a pas gagné un pouce de terrain. Partou où des corps à corps eurent lieu, ils furent dé cidés à notre avantage, grâce à l'attitude éner gique des troupes de réserve bavaroises et sa xonnes, ainsi que des braves troupes d Schleswig-Holstein. Douze officiers et 76, hommes ont été faits prisonnirs et 13 mitrail leuses ont été capturées. Au sud de la Somme, des combats d'artil lerie eurent lieu .Dans la région de Pruna (Gliampagnf), une faible attaque français s'est écroulée dans notre feu. A l'est de la Meuse, le feu d'artillerie s'es accru, à plusieurs reprises, à une grande vio lence.'Au sud-ouest du bois de Thiaumont, d petites attaques à la grenade eurent lieu. Sur une attaque aérienne ennemie contr Confiant, nous avons riposté par un bombar dement de Ront-à-Mousson. Une cscadrill d'avions français qui devait attaquer la vill de MuUheim en Brisgau, a dû livrer combat nos fokkers à Neuenberg-sur-Rhin, dut s'en fuir et fut poursuivi. L'aéroplane- pilote a été abajt au nord-ouest de MiïVhcim. Le lieutenant Hôhndorf a mis ors combat au nord de Bapaume son onzième| le lieutenant Wint-g&ns, à l'est de Péron % son, douzième adversaire. Un biplan franrsi? a été descendu respectivement à l'ouest c ; Vont- -Mousson et au sud de Thiaumont (cl par notre feu de défense). Théâtre de la guerre à l'Est Des deux côtés de l riedrichstadt, des détachements de reconnais ykee russes furent repoussés. Des attaqui •• contre noire position au canal à l'ouest de JjOgischin et à Nobel (sur le Strumicn au sud-ouest de Pinsk) ont échoué. Armées du çjéncrrî'" von Linsingen : Hier encore, les fin.séants assauts continus des masses armées runes ont été victorieusement rejetés. Nous avdMinfligé de nouveau les plus grandes pertes à l'assaillant. L'attaque principale a été portée\par l'adversaire dans le secteur des deux côt'sdc la voie Kowel-Sar-ny, entre Witonicz et wîj Turya, au sud de la Turya et des deux côt'f.ï de la Lipa. Une con-tre-attaque, bien préparée, a rejeté l'ennemi qui avait pénétré à Za< ,tze au sud de Stohych-ira. D'après les donné « relevées jusqu'à présent, nous avons faio prisonniers hier 1889 Russes, dont 9 officiers Nos escadrilles d'avf.îeurs au cours des-derniers jours de combat, ont infligé à l'adversaire des dégâts considé?ap'es par des attaques contre des abris, contre. d,it troupes en marche ou au bivouac, ainsi (.'■ sur leurs communications situées en arrière. firméa du général . cnite von Bothmer x Au cours des attaques continuées dans le secteur au nûrd-ouest . f, à l'ouest de Buczacz, les Russes sont parveirus à pénétrer sur quelques points isolés dam la ligne de défense avancée. Ils ont été rcj. fés. Tqutes les attaques sont victorieusement n poussées. Dans la?- Baîkans Rien de nouveau. " , i AUTEl 3î-iIEN3 -Théâtre de yuerro russe. VIENNE, 31 juillet. — Une poussée russe a été refoulée,par des tr: "pes de l'armée Pflan-zer-Baltin, l'avant d ' ère- nuit, à l'est de Kirlibaba. .3- P -, été relativement calme. A l'ouest et au nord-ouest de Buczacz l'ennemi a continué ses attaques toujours avec la plus grande ténacité, en conséquence, hier encore le combat fut op'niâtre et acharné. Les troupes austro-allemand es ont maintenu toutes leurs positions. A l'ouest et à proximité de Brody plusieurs attaques nocturnes de l'adversaire ont échoué. En Wolhynie également, l'ennemi a vainement sacrifié hier des milliers et des milliers de combattants. Partout où il a exécuté ses [ assauts : à Zwmiacze, à l'ouest et au nord-ouest dt Luzk, de part et d'autre de la route allant de Sa>rny à Eowel, partout, ses colonnes assaillantes se sont effondrées. Au sud de Stobych-ua, où il avait passagèrement pris pied sur la rive gauche du Stochod, il. en a été repoussé. Les troupes austro-allemandes opérant en Wolhynie'ont capturé hier plusieurs officiers russes ainsi que 2,000 soldats et 3 mitrailleuses. Théâtre de la guerre italien. Dans les Dolomites, une attaque de plusieurs bataillons d'alpins fut repoussée, dans la zone res Tofanes, avec des pertes sanglantes, nous avons capturé 135 Italiens dont 9 officiers, ainsi que 2 mitrailleuses. Au front de l'I&onzo, l'artillerie ermemie a manitenu une violente canonnade contre les i têtes de pont de Totmein et de Gôrz, ainsi que ® contre nos positions du mont San Michele. Theàlre de la guerre Sud-list. Aucun événement particulier. TURCS CONSTANTIN01'LE, 31 juillet. — Le i quartier général annonce : Au front de l'Irak ? 'pas d'événements importants. Dans le secteur 5 de VEuphrate, nous avons capturé un bateau t à moteur ennemi qui avait pris feu à la suite s de notre canonnade. s Au front de Perse, simples escarmouches. , Le combat qui se déroule entre nos détache-, ments et Us forces russes chassées vers la fron-s tière, après avoir été délogées de Rewanduf, continue à se développer à notre faveur. Par s une contre-attaque, nous avons repris ici à t l'ennemi une hauteur culminante. Des forces russes forcées de fuir de la localité Sakis vers t le nord, ont été poursuivies par les nôtres. Front du Caucase : Dans le secteur de Bit-lis, la situation ne s'est pas modifiée. Nos troupes, par une attaque qu'elles ont exécutée,ont s repris à Vadversaire le Mont Antuck, situé à 1 20 km. sud-ouest de la localité Masch, qui se trouvait au pouvoir de l'ennemi et qui domine la région avoisinante. Nos troupes, par une contre-attaque exécutée à la baïonnette, ont / complètement repoussé des attaques violentes s déclanchées par l'ennemi contre nos positions dans le secteur d'Ognatt, à 00 km. sud-est dt t la, localité Baschkiôi. Au cours de ces attaques qui sont restées stériles pour l'ennemi, il a e subi de très lourdes pertes. Le nombre de ses morts dépasse un millier. e Nos troupes, qui campaient à 10 km. ouest d'Ersiadochan, ont déjoué par leurs vives con-e tre-attaques les tentatives de l'ennemi pout e se porter en avant. Les troupes ennemies qu\ à s'étaient retranchées à llf km. sud-ouest dt G'umuschkach, ont été attaquées par nos tfou-pes, délogé?» de leurs posùiojis et rejetées vert u l'est. Dans d'autres secteurs du front, escarmouches sans importance. Sur le front égyptien, nos détachements d'avant-garde, en refoulant des compagnies d'é-claireurs ennemies qui leur sont opposées, gagnent du terrain pas à pas vers l'ouest. Au cours d'une de ces dernières rencontres, l'en-nedi a perdu 2-5 tués et un plus grand nombre dt blessés; en outre, nous avons fait quelques prisonniers. FRANÇAIS PARIS, 30 juillet, 3 h. p. m. : Dans la région de Chàulnes, nous avons dispersé une reconnaissance ennemie au sud de l.ihons. Sur la rive droite de la Meuse, une attaque ennemie dirigée sur une redoiHe dans le ravin de Fleury, a été repoussée. Le bombardement continue dans toute la région Fleu-ry-bois de Vaux-bois Fumin. Nuit calme sur le reste du front. Aviation : Dans la journée du 29 juillet, nos avions ont livré des combats sur le front de la Somme; trois avions ennemis ont été abattus, un quatrième appareil ennemi s'est écrasé doQs les lignes ennemies en Argonne. Dans la nuit du 29 au 30 juillet, Ifi obus de 120 ont été .jetés sur les gares de la région de Noyon. Ce matin, une de nos escadrilles a lancé plusieurs obus de gros calibre sur la gare et les établissements militaires de Midl-heim, rive droite du Rhin. PARIS, 30 juillet, 11 h. p. m. : Au nord de la Somme, la journée a été marquée par une série de combats acharnés. Sur le front compris entre la côte 139 (nord-est d'IIardicouri) et la rivière, nos troupes passant à l'attaque, ont enlevé dans la matinée tout le système des tranchées ennemies sur une profondeur -variant de 300 à 800 mètres environ. Elles sont parvenues aux abords du village de Maurepas. Nous tenons le bois au nord de la station de Hem, la carrière au nord de ce bois et la ferme Monacu. Dans l'après-midi, l'ennemi a lancé de puissantes contre-attaques, notamment dans la région de la ferme Monacu où, la lutte a revêtu un caractère de particulière violence. Partout nos feux ont brisé les efforts de l'ennemi et lui ont infligé de lourdes pertes. Nous avons: entièrement gardé le terrain conquis et fait plus de 200 prisonniers.' "hr ?<2- rh'ô J"f~> 'e J In l'hase, • nous avoui repoussé une attaque ennemie dirigée sur nos positions à l'ouest de l'ouvrage de Thiaumont. Bombardement intense des secteurs de Fleury et de Vaux-Chapitre. Canonnade habituelle sur le reste du front. RUSSES "PETROGRAD, 30 juillet. — Au Stochod, nos troupes ont continué à se retrancher sur le rive gauche du fleuve. Dans la direction veri Eowel et Brody, ainsi que dans la région ati sud du Dniester nos troupes ont continuellement réalisé des progrès, en poursuivant l'ennemi.Plus de 12 avions allemands ont effectué ur, raid au-dessus de Dunabourg et y ont jeté environ JfO bombes. Malgré le bombardement ennemi, 12 de nos appareils ont accepté le combcu et ont mis en fuite l'ennemi. L'aviateur Ko sakow, capitaine de cavalerie a abattu un, ap pareil ennemi après un combat acharné. Nou, n'avons pas de pertes à déplorer. Notre esca drille a bombardé la gare de Lelowka. A l'es\ de Baranowitschi nous avons descendu un a vion ennemi, dont les occupants ont été fait, prisonniers. L'appareil a pris feu et s'est con sumé. ITALIENS ROME, 30 juillet. — Dans la vallée de Lai garina, activité intense des deux artilleries.Li nôtre a bombardé efficacement des tronçons di chemin de fer où un trafic particulièremen intense avait été signalé. Sur le plateau élevé de Tonezza, notre infan terie a attaqué les lignes de l'ennemi après uni canonnade préparatoire. Au nord du mont Cimone, un combat achar né a eu lieu dans un bois très touffu, défendi par plusieurs lignes de tranchées et par de nom breux obstacles artificiels;néanmoins, nos trou pes ont pu y faire quelques progrès. — Dans le secteur de Tofana, nos alpins se son emparés d'une hauteur boisée, et ont poursuiv l'ennemi dans la vallée de Tr avenante. Dans la vallée de Rienz, une tentative d'at taque ennemie, contre • nos 2'Ositions du mon Piano, a été aisément repoussée. Dans la vallée de Drau, nos canons de gro cal bre ont bombardé la station de SUUan. Pas d'événement important au restant d\ front. ANGLAIS LONDRES, 30 juillet. (Agence Reuter^ —Le général Haig mande : « Ce matin, les Anglais, en coopération ave ■ les Français, ont avancé sur le front de la foré de Delville jusqu'à la Somme. A l'est de la fer v me cla Waterloo, de la forêt cle Trône^ et de l ferme Maltzorn nous avons progressé. L'ennt mi était très fort, et a dû subir de lourdes pet tes au cours de ce violent combat; nous lui a vons fait J2 prisonniers. Les Français ont éga lenient fait avancer leurs lignes à notre ail droite. Dans la région de Pozières, où la journé fut employée à fort'fier le terrain acquis la si maine dernière, il n'y a pas eu d-e combat d'ih fanterie. Hier nous avons détruits trois avions enm mis ; plusieurs autres furnet avariés et contraint de prendre la fuite. Entre l'Ancre et la mer, rien d'importani Dernières Dépêches Affaire scandaleuse en France. Cologne, 31 juillet. — On mande de Bâle à la « Gazette de Cologne » que le premier conseil de guerre tenu à Paris, s'occupe en 09 moment d'une affaire frauduleuse de libération de conscrits du service militaire; les faiita qui ae &ont passés à Paris et à Fontainebleau, seraient analogues à ceux de l'affaire Lombard Garfuniel, et il y aurait jusqu'à présent vingt) personnes arrêtés. La Norvège adversaire d'une conférence des Etats neutres? Prancfort-sur-Mein. — L e« Petit Journal » affirme que le gouvernement norwégien vient de refuser catégoriquement son adhésion à une conférence des Etats neutres. lîaleau chaviré à Budapest. Budapest, 31 juillet. — Hier soir, un bateau de plaisance occupé par une .auarantine d'ex-, cursionnistes, a chaviré dans 1 eDanube, non. loin de l'île Csepel. Dix personnes manquante® ont probablement été noyées. Ravages de l'artillerie allemande. Londres, 31 juillet. — Le « Daily Mail » est informé quei les Allemands, après deux semai-ues d'efforts, ont finalement réussi à placer leurs pièces au maximum d'effet, et qu'à présent leur canonnade est effroyable. Le correspondant de guerre décrit les ravages causés par cette artillerie, dimanche, dans la forêt de Trônes, et ajoute que l'ennemi n'a peut-être ja-ma's fait pleuvoir autant d'obus. Il relate oom. ment les Allemands maintiennent leur canon-nade et, à certains endroits, redoublent leut tir de barrage ;aussi, conolut-il, l'artillerie anglaise n'a-t-elle plus à présent la seule note dominante, et est-elle engagée dans un coni' bat à égalité de chances. Les Turcs sont emeyés en Gaticic. Sofia, 30 juillet. — Les troupes turques qui se rendent en Galicie par la Bulgarie se distinguent par leur bonne tenue et leur bon équipement.Le Japon mécontefit de l'Angleterre. Copenhague, 30 juillet. — On télégraphie da Tokio à la « Nowojé Vremia » qu'un vif mécontentement s'est manifesté au Japon à la nouvelle que l'Angleterre proposait de remplacer l'Allemagne, au groupement des cinq puissances sa Chine, par les Etats-Unis. La-prffe.-.-s japonaise y soupçonne des manœuvres de l'Angleterre en vue de restreindre la liberté d'action du Japon en Chine. Monseigneur Tazzi. Eome, 1 août.— Le nonce belge Monseigneur Tazzi est arrivé hier -à Rome. La perte de la « Koningin Wilheimina ». Le vapeur «Koningin Wilheimina» de 1,964 tonnes, qui fait le service de Flessingue à Londres, et qui était parti vers 6 heures du matin, a heurté une mine à 9 heures ; il a pu se maintenir à flot quelque temps, puis a coulé.Il avait à bord 41 passagers et 60 hommes d'équipage. Les rescapés sont arrivés au bateau-phare « Noordhinder », sauf une barque de sauvetage qu'on attend; 26 personnes ont des blessures; trois Hollandais sont tués, 7 sont blessés. Berlin, 1 août. — On annonce supplémentai' rement au sujet- de 1a- perte du vapeur « KoniEf-gin Wilheimina » : La catastrophe a eu lieu environ au même endroit où le « Tubantia » a coulé il y a 6 mois. L'avarie était insignifiante et le navire se trouvait dans une situabio-n presque normale, lorsque le dernier canot de sauvetage partait. Aucun passager ni homme de l'équipage, n'a dû rester à bord. La tentative du capitaine de monter encore une fois sur le navire n'a toutefois pas réussi, vu que le vapeur coula- rapidement environ un quart d'heure après l'accomplissement des travaux de sau-vetage.La. Haye, 1 août. — Lors de la catastrophe du vapeur « Koningin AVilhelmina », sept personnes ont été blessés; en outre, trois chauf< feurs ont péri. La guerre maritime. ( Rotterdam, 31 juillet. — Le vapeur hollan. dais « Andyk », arrivé de New-York à Rotterdam le 24, a dû laisser son courrier aux Anglais à Kirkewall. f Christiania, 30 juillet. — Un télégramme a* i dressé par le consu 1 de Norwège à Newoastle, au ministère des affaires étrangères annonce que la péniche norwégienne « Mary », chargée i <lè bois de mines, c'est-à-dire de contrebande, a été mise en feu, par un sous-marin allemand s dans son trajet de Fredikstad à West-Harte-pool, hier soir, à 20 milles marins de la Tyne, i San équipage a été ramené à la Tyne par un remorqueur. Christiania, 31 juillet. — La vapeur norwégien « Dronning Maud », arrivé de Copenhague à Christiania ,a été arrêté, dans le Katte-gat, par le torpilleur allemand « Y 158 », dont c ks officiers sont venus examiner les pa-f piers de bord du « Dronning Maud »; ce dernier fut ensuite autorisé à continuer son trajet,' 1 et ses matelots se sont déclarés enchantés de la politise des Allemands à leur égard. Londres, 1 août. — Lloyd annonce que le vaj. peur britannique « Glaudia » et la goélette e norvégienne « Mara » ont été coulés. Londres, 1 août. — Lloyd annonce d'autra g part que le vapeur italien « Dandolo », jau-:T géant 4,977 tonnes a été coulé. v Copenhague, 1 août. — Le vapeur danois « Barnholm », en route avec une cargaison de - pulpe de la Suède septentrionale pour la Fran-, s ce, a été capturé par un navire de guerre allemand et amené à Swinemûnde afin d'être inspecté.

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