Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 03 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/086348j09k/
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Le Bruxellois JOU«NAIv QUOTIDIBN INDEPENDANT ABONNEMENT Bruxelles - Province • Etranger Les afcenamwémt* «ont roçns ©xelnalrwnent par ton* les BTTFHCATTX DE POSTES. Les r6<vVom*ti»ns oon#«n»»iit les » nonne-rncnts flsivaet Sire adressées exclu»iv&ment au bu Ma» <• poste qid a délivré l*aUo;iBement, PRÏX DES ABONNEMENTS : t mois : ! HioW» : l aois Fr. 9.00 Pr. 6.00 Fr. 3.00 Tiraga : 125,000 par jour ANNONCES Fait» divers et EcU»s la ligne fr. « 0) Nécrologie s 00 Annonces conmreroia'les.................. ï oo Annonces financières , g oo PETITES AJOTONOES : la fframle lign» t 00 RéSactenr en chef : Ekhé AEMAîîD. Héiiaeîioa, Administration, Publicité, Vciito BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne. Tirages 125,000 par jour LA GUERRE Communiques Officiels ALLEMANDS BERLIN„ S avril. — Officiel ï Théâtre île Sa Ruerre h l'Onest. Au front de bataille la situation est restée 'inchangée. Des contre-attaques prononcées ■par l'ennemi fris dlfebu terne et avec une opiniâtreté particulière contre Tes hauteurs conquises par vous entr' le ruisseau le L.ucc et l'Avre, se sont écroulées avec de lourde* ;pertes. Combat» moindres d'infanterie entre Avre et Oise. Les Français ont continué à bombarder Laan. De nombreux habitants en sont tombés victimes. Des combats de re connaissance sur la rive orientale de la Meuse, près de Haudiomont et au sud-est de Tkan.il nous ont valu des Prisonniers. Hier nous avons abattu 22 avions ennemis et 5 ballons captifs. Le lieutenant Kroll a remporté sa 23e victoire aérienne. Au tottrs d'une entreprise hier niant de reconnu! mance depuis le littoral jusqu'au sud de la 'Somme, le S me détachement d'awat ews, commandé par le premier lieutenant Frické, a accompli des performances extraordmaires- Rien de nouveau les autres théâtres de la guerre FERLIN, S avril : Rien de nouveau du champ de bataille en France. La guerre sous-niarnie. BERLIN, 1 avril. — Officiel : Un de nos sous-marins, eommimdant le lieutenant-capitaine Winningen. a torpillé dans la partie occidentale de la Manche, .fit vapeurs et un voilier, jaugeant an total 32,000 tonnes brutes. Ciirt des navires torpillés furent frappés au milieu de convoia puissamment protégés. Parmi les navire* coulés on cite le vapeur anglais armé « La-dy Cory TVright » fitJ5J6 t. ). avec chargement de charbon, un vapeur anglais armé du type d'unité, d'environ SJiOO tonnes, un vapeur armé &au moins ",OQO tonnes et un va ■peur rèservvW. Le voilier était le scfioemcr français <c F Heur ■». AUTRICHIEN VIENNE^ S avril. — Officiel : Sur le Piavs inférieur, dans la région cont-piise entre Asiago et le bassin de Laghijnous avons "«poussé des attaques, italiennes. VIENNE, 1er avril. — (Officiel d'hier tnidi). —- En Italie, l'action cojnbaitwe plus ■animée a persisté, VIENNE, M mars (officie'}. — L'ar;i:îlé cornbatUve animée a perduré en Italie, BULGARE Sûr 7A, 90 mars : Front en Macédoine : A l'onesi lu lac de l'resfa no.s batteries ont exécuté un coup de main d'artillerie couronné de succès, contre les positions ennemies. Dans la iè"Lém de la Moglena le feu d'i till'erie réciproque a été plus-animé peu lart quelque temps. A l'en-est du ï arda?, un de nos détachements de reconnaissance a attaque en corps à corps ùn détachement d'infanterie ennemie près du village de fierckli Mahle et Va dispersé. Au nord du luc'de Ta china nous avons chassé un détachement de cavalerie anglaise par notre fe i. FroKt <ïe la Bsfererastelia : Armistice. SOFIA, 80 mars. — (Officiel du 29 mars). Fi-«aï de Mai-Moine : A l'ouest du lac d'Vckrida, notre artillerie a dispersé des ouvriers ennemis militarisés. Dans la boucle de la Cerna, un détachement. de reconnaissante allemand a pénétré dune, les tranchées ennemies à l'ouest du village de Hak&n'o et a ramené des -prisonniers Ha liens. Plusieurs détachements d'infanterie anglaise qui opéraient sur la rive occidentale de la S trama et au sud de Buthov^sée, ont été dispersés par notre feu. Front de la Dobrondsrïia : A rmwtice, TURC COASTANTÏOPLE, 30 mars. — Ofji i-icl : ■Pa-f d'événements spéciaux. CONSTANTINOI'LE, SI mers, — Officiel : Nos patrouilles attaquant sont revenues avec du butin. 4 l'est du Jourdain, les combats avec l'ennemi passé de ce côté, furent poursuivis. Partout où l'adversaire attaqua nos positions, il fui repoussé iTutie'manière sanglante. D'après les déclarations de quelques-uns des prisonniers faits jusqu'ici, l'ennemi perdit jusqu'à 50 p. C.; devant une seule de nos compagnies gisent 200 morts. Le 30 jx.ars nous avons refoulé £ ennemi de la Colline de Ul Duvet et avons repoussé se.i attaques enveloppantes près d'El -Kasr, par des. contre attaques. Nous avons fait ici 80 prisonniers et infligé de lourdes pertes à l'assaillant. L'ennemi fut battu près de Cheidk Messud Au Jourdain-, nous avons repousse sur la rive occidentale un bataillon ennemi par le feu d!artillerie; de mime un détachement de cavalerie ennemi fut forcé à rebrousser chemin au plus tôt. A l'est du Jourdain des forces de cavalerie ennemies tisses importantes furent rejetées au delà de Wadi El Abird et des prisonniers furent faits à cette, occasion. Noire artillerie tient sur cette rive sous u:i feu efficace la route des approvisionnements de l'adversaire. Les violentes attaques contre notre position furent renouvelées; toutes les posi tions sont fermes en nos mains. L'adversaire eut ici aussi de lourdes pertes. Mésopotamie: Sur le Tigre, reconnaissance ennemie non velle à l'aide d'autos. Nous avons constaté la formation de forces ennemies assez importantes. Sinon, pas d'événements spéciaux. FRANÇAIS PARIS, 1 avril. — Officiel, S hp. m. : Dar/S la soirée d'hier et dans la nuit la lutte a («nfimii an nord de Monliidier fiv-eç . me extrême âpretè. L'ennemi a particv.lii--ement porté son effort entre Monliidier et '.a route de Peronne à Amiens et a lancé des * or ces importantes notamment en vue d'élargir ses gains à l'ouest de Hangard-en-Sati-terre Nos trouves ont brisé les vagues assaillantes qui n'ont pu déboucher. Une brillante contre-attnefue au cours de laquelle hoî alliés ont fait preuve d'un mordant irrésistible, nous a "■ v le refouler tom^ilèls-ment l'ennemi et le reprendra ce tiUage. Plus au sud la lutte n'a pas été moins vie lente. Grivesnes. objectif d'atf-aqnes puissantes iniessamment renotzvelèes et allant jusqu'au cort>s à coris. est resté entre nos mai» r en dépit, des pertes considérables subier par l'ennemi. Entre Montdidier et Las signv on ne sîgrale aucun chmigrmcni. , PARIS, 1 avril. — Officiel. 11 h., p. »»..* La lutte se Maintient sur fout le front au nord de Montdil°*r où l'artillerie cnn-rw.ie s'est montrée'particulièrement active. L'etl-nemi a prononcé de nouvelles attaques contre Grivesites; tous ses assauts ont, été repoussés avec les pertes élevées. Au cours de vifs combats les troupes franco-anglaisej ont rensii à progresser sensiblement sur divers points entre la Somme et Dcmmn.Rien à signaler sur le recte dn front, ITALIEN ROME, SO mars. — Officiel : Canonnades modérées dans la vallée de la Camonica, cur le rio Pnr>o1e, A Fouest dr Garde et des deux côtés de Chosi. Nos batteries ont bombardé du charroi ennemi dans la vrillée de San-Lxi tnzo ci des colonnes en marche au nord de CnrT»n-~tn* en outre, elles ont fait sanfer un dépôt de ■mutriliont éf îbli au nord de Salgareda. Nos patrouilles ont diînersâ des détachements ennemis dans la vallée de Concei et h l'est du lac de Le-dro, ainsi que dans les secteurs de Posina et de l'Astico. A l'aube, nos aviateurs ont bombardé des installations de chemin de fer et des champs d'aviation ennemis. D'autre part, ils ont descendu un appareil ennemi près d< Pont-: Piave, tandis que les aviateurs anglais en ■ descendaient un autre près de Spresiano. ANGLAIS LONDRES, S avril". — Officiel du IVa* Office : Au nord de la Somme, la journée s'est écoulée dans le calme. Immédiatement an s«d de la S carpe nous avons -avancé notre li gne jusqu'à l'est de Feitchy. Il se confirme qu'au cours de ses vaines attaques d'hier,1ennemi a éprouvé de lourdes pertes. Au sud de la Somme nous ai on s reconquis le village de Demuin au cows d'une contre-attaqu-e couronnée de succès. Au cours d'une entreprise brillamment exécutée par la cavalerie canadienne et i'infmvrterie anglaise unies aui Français nous avons reconquis hier Morsu'i et la fo"ét située au nord de cette localité.. Cet après--,ridi uns lourde attaque alleman de s'est développée dans l'angle compris entre le s rivières de Luee et d'Avre. Le cvmfatt continue. Au sud de Horeitil les Alletnawdi attaqu-anl dans la direction de Mailly-Reine-val. Ce matin de bonne heure les Français ont fait des progrès au sud de M ontdidier vers fksstgtty, à l'occasion desquels ils ont reconquis plusieurs villages quds avaient perdus hier, <-55> Dernières Dépêches Iaî géacrclisslmc allemand au itekh. lag. Berlin, £ avril. — Le £el<hn&réch&l gé-méral voa Hiadenburg a répondu oo qui si'-'it ou télégramme du premier Tiec-présidant du Kc.ch.siag, Dr. l'a^scfes : Pour Las paro.es tkî recoaiiaissaiiicc et de rohm rcieraemis que Votre Exoeltea-co a es kb bieaveilîa&ie® de. m'adresser au nom du Heichstag, je vous exprime ma gratitude corcLale. L'atUchfciosnt à l'Empereur ets à l'Empire et la conscience de combattre pour une cause juste et 1 'irrecojttci.liabiîilîé de nos adversaires prêtent à nos fis .héîy»j'qTies iwwt force-irrésistible. Les Anglais «t les Fraagasa rue doivent pas croire qas Les nouveaux sacrifices qu'ils nous ont- imposés seront dépensés en vain. Avec l'armée, je sais que le R&ichslag comprend ce vœu des vaillants du front, des iraeil,leurs fila du peuple et de son côté préconisera une énergique paix &I-leroandej qui seule désormais pourra nous préserver de la guerre. Je vous prie do transmettre «vos meilleurs voeux pour la guérréos de Votre très honoré président, Soc Excellence Dr. KaanpL La siîitôrioïiiô allemande. Front do La Somme, 3-S mars 1913. — Il est caractér.stiqïue pour lg développement d'ensemble des opérations eoo eaooro appréciables en détail, que toutes nos troupes ont Vimpression d'avoir devant elle.s un adversaire égalemant fort, par endroits niꜩ supérieur en nombre, qu'elles battent néanmoins par suito de la sûreté de but de nctr» oom-maaidiSinent et leur propre habileté, tendis que chez ' tons les prisonniers existe la conviction qu'ils ont été écrasés saais espoir par la supériorité numérique des Allemands. Ainsi se reflète dans le jugement des corn battants les plus avancés du front l'art ou le manque de science de la direction des batailles. Ce qui s'accomplit actuellement entre l'Oise et la Scarpe, rappelle lo jeu do dames, où chaque p'.eo est perdu que l'adversaire, serré do prés oppose à la dame du vainqueur, laquelle domine le champ de bataille. 'Liindis qu'une division anglaise après l'autre a été retirée, derrière le front fraaeo-a.aglo-amériQfiiii, les premières di visions allemandes, qui ont participé de- | pu'is le 21 au peircement et puis pendant une semaine à la progression «a toute première pl-aoe, se sont retirées hier seule ment, fait qui plus que bea.uooup de phrases démontre le caractère supporta^ ble de nos paa-tes -daiis cette bataille* des J peuples grandiose. A-iisi se vérifie cette narole de Luden-dorff, que Le générai doit débuter par la tactique et ces^e-r pas" la stratégie. La chute <ie Mo-ntdidwa- n'a pu être empêchée par les 15 divisons «®gî®iBsa oom-bataaait au sud ds la Somme, pas plus que sa prise qui n'a été que l'étape du soir d'un seul jour de marche d'une distante de 20 kiloiaatttn&s pour les troupes aJfemaaidi&a combattant e!t marchant sans interruption depuis aent jotrrs. Par là, l'ennemi perd la voie ferrée Gommègne-Ârni'-ens et, pour les déplacements de troupes, devenus de plus en pl-u?. nécessaires. il ne lui rosie, outre Le tronçon très distant par Rouen,que le chemin de fer Paris-CteA!-Amiens, déjà très surchargé et très approché de la partie avanoée d© la marche allemande. Pour les protéger, l'ennemi seri contr-airit aux combats les plus coûteux. Ici, une nouvelle décision aura lieu. Evénements en mer. Londres, 31 mars {Beuter). — Le vapeur cSlicve Blooai», de la- Compagnie du No-rd Western RaiWay, se rendant en Irlande, a eoulé en cours da route par suite d'une collision. Los îhsx df.isa la fîof uiiî^atalion aoiérieaiac. La Haye, 30 mars. — Pénible inapwss- : sion «anisée, dans les milieux juridiques aux Etats-Unis, par les révélations du défenseur de Bolo Pacha suir les taux opérés dans la documentation amériaai-a® contre 02 deemeï, laquelle avait été transmise par Lansing au gourerne-mant ; français. Ces faux en question consisteraient dans une introduction snbreptiee du nom de Bolo, dont on aurait revêtu aine dépêche prétendument interceptée que le saerétaire d'Etat allemand von Jagow adressait au oomto Bernstorff à Washington, ainsi qu'en malversations d'impoitenes meinrlre opérées sur le oar- , neifc de chèques dn négociant allemand Pagenstriât, actuellement emprisonné en Amérique du chef dé connivence avec Bolo Pacha. Los chèques du négociant étaient émis pour de© soriimcs de baaiu-eoup inférieures et à un autre nom ; l'«.mbassadenr français à \V afihington dut, après examen de ces pièces, convenir île ce qu'on les avait falsifiées en y substituant des sommes énormes et,com-ine bénéficiaire, La nom de Bolo Pacha. En «onnexité avec cette affaire, si désagréable pour Lansing, on ee remémore, aax Etats-Unis, las faux analogues opérés sur le came,tj ds chèques pr.s par les Anglais a l'attaché militaire _ allemand von Paçen, «iasi que la simili-quittance publiée par Lansing comme ayant- été remise par le rapporteur américain de ®uerr© Aieh.ba.ld an oom'te Bernstorff, «4; d'un import de SCO® dollars.Las journaux américains font observer que la pièce -opposée par Lansing à l'affirmation prétendant que Gérard anrait livré B.ir Eoger Casement à 1 Angleterre, serait -(paiement basée sur une documen-taticaa préiend.ûiBsnt allemande,^ mais re-ecnmue xaues'a par la suite. {«l<ea Kon-veè'es de D-j^seidorf.» Le corps diptematique de l'Entente en Russie. Moscou, 1 avril. — Sont arrivés de Fûa-tende hier soit, et repartis pour Pétrograd : l'a-mbassadeux français Noulens; l'attaché serbe 5-palaikevfitch et 1 ambassaeeu-r italien de la Torreto. Interrogé sur la situatisn de l'Entente vis-à-vis de la Russie, Noulens répondit : « Vous avez la xépooise dans le fait que nous restons en Russie.; nons n'avons pas l'intention d'abandonner ce pays, du moins pas dans les circonstances actuelles. » Lîeyd Gcoige demaade des renforts à ses Dominions. Londres, 1 avril. — Lloyd GeoTge vient d'adresser à ses collègues, les chefs de cabinet du Canada, d'Australie, d'Afriquo australe, Nouvelle-Zélande et Tonc-Neuve, un télégramme qui, en insistant pour obtenir des renforts de troupes, signale les démai-cfccs are le gouvernement britannique se réserve de faire au Parlement dans cet ordre d'idées, et engage les pays soyis protectorat anglais à renforcer, eux aussi, leurs contingents, et cela sans tarder vu la nécessite c'cngager jusqu'au dernier homme dans cette lutte gigantesque. \ Explosion d'une fabrique de munitions ea France. Berlin, 2 avriJ. — On mande de Genève au a lierliner Tageblatt » : Le « Progrès >' ce Lyon signale un^cat-asferophe qui, provo quée par une explosion dans une fabrique de munitions d'Angers, y aurait causé la moit de 40 ouvriers. Hommage anglais rendu aux Allemands. Berlin, 1 avril. — Un officier anglais d*E-t®t-«najor a exprimé son admiration quant à la rapidité inouïe déployée par les Aile mands pou? faire suivre leur artillerie lourde lors de leur marche. Alors que les Anglais, au prix des plus grandes difficultés, ne purent véhiculer qu'une partie de leurs pièces à fort calibra et durent en abandonner une importante proportion à l'ennemi, l'ar-tiilerie lourde de celui-ci surgissait comme par enchantement sur tous les points du champ de bataille, ce qui causait aux Anglais une surprise tenant de ia stupéfaction Les dégâts à Paris «t l'anxiété do la population. Berlin, 2 avril. — Lea ravages causés à Paris par les obus du canon Krupp à longue portée doivent, d'après le rapport mandé au « Ldcalanzeigeir », dépasser en nombre et en intensité ceux causés précédemment. La population prend le pli de se rendre dans îes stations du Métropolitain pour son premier cfc même pouT son second déjeuner. Quant aux funérailles des personnes tuées par le bombardement, elles ont lieu durant la nuit. Bombardement de Dimfcerqae. . Berlin, 2 avril. — La ville et surtout le port de Dun-kerque ont été fortement endommagés la semaine passée par le bombardement de pièces à longue portée, Le commandement des armées de l'Entente. Genève, 2 maTS. — Lo général Foch ne recevra pas le titre de généralissime mais, par un ordre de service spécial, sera nomme chef supérieur responsable des opération? sur le front occidental. L'extension de la zone de guerre en France. Le « Matin » annonce que la garnison de Paris creuse en toute hâte des tranchée? dans le Jardin des Tuileries, dans le Bois de Boulogne et sur les lxxulevards. La nouvelle , zone de guerre comprend, outre l'arrondiise-ment de Beanvais, sept cantons, parmi les quels ceux de Bray-sur-Seine, Lagny, Provins, Rozoy et Nangis. Les réfugiés du Nord de la France. Le (( Progrès de Lyon » annonce que to s les trains arrivant à la gare du Nord, à Paris, amènent une foule de réfugiés, auxquels le gouvernement défend de séjourna: k Paris. Ces réfugiés sont dirigés immédi Se ment vers la Bretagne ainsi que sur le J>ud , Ouest. La lutte contre Je pae'fisme France. Bâle, 2 avril, — D'après une dépêche 1 lavas, le tribunal militaire a condamné conii-tion&ellement l'institutrice Hélène B'.ion. à ■ trois années de prison pour propaga ide pacifiste. Son complice Mouffetard 1 A4 condamné à six mois de prison condïtioimcllc. Constitution do la République caucasienne. Stoclcholm, 2 avril. — On mande de- Pé-trograd que la Diète caucasienne rëau:e a Tiflis, a proclamé l'autonomie de ia RSpu-bliqae caucasienne. La Diète a ensuite At>-proavé la conclusion d'une paix ycparSe l'icr la "l\irquie sur la Dasedt: rétablissement cas frontières de 1914 et de la création d'une Arménie autonome. La poste de campagne en France. Genève,' 2 avril. — Le ministère do la guerre français a publié le 27 mars une communication d'après laquelle, à raison des opérations militaires en cours, la distrïbu-■ tion régulière des envois postaux adressés aux -militaires ne peut plus s^effectuer. À partir du même jour la poste de campagne n'accepte plus que les -enwoas postaux destinés à l'armée de Salonique. Une légation polonaise à Pétrograd. Une légation polonaise a été établie à Pé trograd. Un accord entre le Japon et les Etals-Unis. L'agence Reuter annonce que les Etats-Unis et le Japon ont conclu un accoTd ei . vertu duquel l'Empire du Soleil Levant mettra 160,000 tonnes de jauge à la disposition des Américains. Le Japon a exigé pour chaque tonne de cale deux tonnes de plaques d'acier. On sait que 'es Etats-Unis avaient de mandé 500,-000 tonnes et avaient refusé la première proposition du Japon, qui ne leur offrait que de très vieux naviieôj en échange de leur acier. DÉPÊCHES Eëcit d'un témoin d« bambardcBient de Parts. Berlin 1er avril, — Un sergent français qui pendant son congé avait vécu à Paris les premiers jours du bombardement et qui bientôt après son retour an front a été fait prisonniier par un « stess-trupp y, allemand, s'est exprimé,au cours de son interrogatoire, qne le bombardement de Paris aurait fait une plus grande impression -sur la population que l'offensive allemande, se rapprochant continuellement de Paris. Le "85 mars à midi, la première grenade tomba devant la gaire de l'ESt, la- deuxième devant -le monument de la Piaco de la Eépubiiqu-s. Il «'est trouvé dans le Toisinago et 'entendit dire que, par ostte deuxième grenade, environ 20 personnes furent tuées ©u blessées. Au cours du deuxième bombardement, les grenades firent explosion sur le boulevard Bonne-Nouvelle, où 3 ou 4 maisons auraient fortement souffert. Il ek> pouvait donner des renseignements plis piécis au sujet des ravages oocaaionaés par !» bombardement^ la censure avait supprimé toutes les nouvelles à ce sujet et la plupart des quartiers atteints furont barrés par la polios. Lorsque le bombardement commença, les pl-us fantastiques suppositions circulaient parmi la population pari-sienne ;entre autres, le bruit se répandait qu'un zeppelin aurait débarqué dams les alentours de Paris des espions avec des canons. L'explication conforme • à la réalité s'était quand même assez rapidement répandue, provoquant partout, quoique à contre-cœur, de l'admiraikon pour les performances de la technique allemande. L'état d'esprit de la bourgeoisie et des ouvrière serait très irrité, parce que ces deux classes sont forcées par leur p-rofas-sfcou laua; travail de deyoii' rester à Paris, tandis que les riches et aisés quittent Paris précipitamment.Il ne croit pas que oet état de choses pourrait longtemps durer, sans que les esprits surchauffés donnent lieu à des démonstrations graves, surtout que l'effet des discours de tranquillisation continuels de Clemenceau oommenoeat à rester stériles. Au front il régnerait un certain esprit malicieux' on espère toutefois que la guerre tendra à sa fin olrsque tes Parisiens en ressentiront plus directement les effets. Les combats à F Ouest. Berlin, 1 avril. — On petit voir combien les Anglais comptent s«r le secours français par le fait que de l'armée sud-est de l'ennemi, nous avons uniquement fait prisonnier* des França^ au lieu d'Angîais. Leur aspect propre et leur équipement irréprochable, prouve qu'on les a lancés immédiatement dans le ooasfeat aussitôt ajpiè.s leur arrivée à Paris. L'anale vd'attaque méridionale poursuit sans cesse -sa marche en avant.; les deux deiuiïcsrs jours n'ont d'ailleuns pas sensible-meat influencé les opérations. Les contre-attaque-! acharnées et réitérées de l'ennemi ont échoué dans le sang. Le secteur de l'Avro, devant l'aile droite est solidement entre m>3 mains. Les têtes de pont sur la rive occidentale du ruisseau ont été étendues. Un -corps d'armée allemand a été passagèrement a>«r prises avec une supériorité numérique de 5 à G divisions françaises, qui ont vainement attaqué à diverses reprises avec des tanks et une forte artillerie. Après comme avant les pertes enne-iries so-ntjjijBeTiï-es. L'attaque allemande s'c*t brasqurment figée au cours d'une nv-re Mî'-e pcmr la pobses&ioa village de Comcby. Prenant rapidement un décision, un wtîiticir d'état major de la division immobilisée à e<t endroii, se met à la tc;te d'une poignée d-o volontaires et prend le village d'assaut. Une autre localité fut'conquise par les AlleiBands, juste au moment oïl l'on découvrait a® sommet dm clocher un poste d'oï servation français,qui guidait d'excellente fa-çon le feu -de «on artillerie. Il fut fait prisoanieft. Aussitôt un soldat allemand connaisse t le français prend sa place, et très liaLôlement fait dévier de sa direction la ■feu t .iiemi. A la Cliambre Italienne. Berne, 1 avril. — De Milan à l'ag. tél. suisse u « Le correspondant romain de 'la » « -Stampa » croit savoir qu'en raison de la situation militaire peu claire,la Chambre italienne qui devait se réunir d'abord vers la mi-avril, aie scr.. provisoirement pas encore er-nvoqoée. « Les impressions ilairs la partie occupée de La France. Front de l'Ouest, 29 mars. — Pour la première fois,, depuis le début de la bataille actuelle, et à l'occasion de mon passage de l'une à l'autre parti© du front, j'ai pu me rendre oompte des impressions dans le ÏÏmts-rlanid français, dont las habitants me connaissent depuis trois ans et -ont avec moi leur iranc-par-1-e-r. Ils commencèrent par ne pas e-roire au bombardement de Paris; puis, les provinaiairx en arrivèrent à conclure unanimement qu'ils sont -redevables aux jusqu'aubouiïstes parisiens de tous Lss maux qu'ils ont endurés depuis 1914. La poussés allemande s'est produite sub te-m&nt, en véritable surprise; naturellement, le vaste déploiement d'e troupes n'avait pu -être caché aux habitants, mais l'opinion penchait plutôt à désigner un autre endroit du front pour cotte offensive. La chute d'Albert causa une impression toute particulière, car on yo^t en ostte ville et en Reims .les deux -clefs, de la résistance française sur lesqneEes on comptait pour enrayer le flux ennemi. On ne peut s'empêcher de rappeler qu'en août 1914, lors de l'arrivée des Allemands .à travers la Belgique, des caricatures représentaient l'empereur d'Allemagne, s'efforçant de prendre des raistns trop verts... en l'oceur-Kgn.ee les deux villes précitées, avec l'inscription : •« Encore deux 0% Guillaume n'entrera jamais ! » Tout cela était admis comme parole d'Evangile, et voici maintenant Albert au pouvoir de l'ennemi. Il va sans dire que l'entrevu© entre le Kronprinz allemand et le feld-maré-■cha.1 von Sindenhurg, ainsi que le départ du Kronprinz en route pour le front, ont été très remarqués, ces doux personnalités étant fort connues dans la région; on s'est livré aux conjectures Les plus animées; on est fermement persuadé ici qu'après le coup terrible qui vient d'être porté à l'Angleterre, il ne passera cas longtemps avant que la poussée allemande ne s'exerce également sur l'un ou l'autre endroit vulnérable du front français. Quant aux longs cortèges de priaonniengv anglais qu'on vois dévaler tou« les jours, ils sont accueillis par des propos aigres-doux ;on entend même parfois des reproches tels que celui-ci : « Si voua ne pouviez pas nous assister mieux que cela, il valait mieux vous en abstenir et- quitter la part e avant d'avoir plongé la France dans le marasme ! » Paris durant le bombardement» La Haye, 1er avril. — Du correspondant parisien du «Daily Express»: La capitale a vécu, hier, un Vendredi-Saint horrible d'anxiété; par un ciel grÎ3, par une pluie battante, on entendait de loin {dans la direction de Montdidier) des canonnades incessantes. Le temps exécrable n'empêchait pas la foule d'affluer aux églises. Tout à coup, voici retentir les signaux d'alarme annonçant que Parvis est bombardé par les pièces allejniui- Sm* année. ■ II* 1258 • E*i« B DIX CENTIMES Mercredi 3 Avril 1918.

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