5ma année. - N* 1210 - Ed. 3 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous lei BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adiesbées exclusivement au bureau de poste qui 4 délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois • 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 ■ M ^ e? _ j /« «r v ■ — Le Bruxellois DIX CENTIMES Mardi 12 Février 1913 S»"- ■■ "V ANNONCES P*tt« divers et Echos La ligne, fr. 5.00 Nécrologie 3C0 Annotwes commerciales . 2.00 Annonces financières . 2.00 PETITES ANNONCES. . , La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, PuuliGité, Vente : BRUXELLES. 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour Fin de la Guerre entre les Puissances Centrales et la Russie LA GUERRE LA GUERRI Communiqués «ffch ALLEMANDS BERLIN, tl février ( Officiel)', vndt : Théâtre de la guerre de l'Ouest. Groupe d'armée du felù-maréchal géné prince héritier Kupprecht de Bavière Des agressions cle reconnaissance des Ah en beaucoup d'endroits du front en Fland en Artois aboutirent notamment -près de W ton et à l'est d'Ar inentière s à de violents • bats. Nous fîmes des prisonniers à cette sion. Groupe d'armée du prince Albreeht de Wurtemberg : Au front lorrain et dans lei Vosges Cent) l'action combattive s'est ranimée dans l'c tnidi. Nos propres reconnaissances au sud à bermenil et Senones et au Bucheiikopf, non rapporté des prisonniers. Théâtre de la guerre italien. Au plateau des Sept-Communes, action tillerie pins vire. Des autres théâtres i guerre, rien de nouveau. BERLIN, 10 février (Officiel), soir: Des théâtres de la guerre, rien de noiv. Sur mer: BERLIN j 11 février {Officiel): Nouveaux succès sous-marins dans la sôt barrage autour de VAngleterre. 5 vapeurs navires de pêche, parmi lesquels le vapeti, glais « Ferry Hill n et un vapeur-citerne de , deur moyenne j qui a été coulé tout près c tôt s orientale de V Angleterre. Les navire fiche ont été anéantis dans la Manche. . AUTRICHIEN VIENNE, 11 février (Officieux): VEmpereur a nommé le colonel-général ^ au grade de feldmaréchal et le chef de l ' major général, général baron Arts, au grac, . colonel-général. I COMMUNIQUES DES ARME! L DE L'ENTENTE j Luttes d'artillerie asses violentes dans le gions de A ieuport, de ]uv'ncotirt et en C pagne, dans la région de Moronvilliers. Au de Craonne, vers le bois de Cheppy (Arg< H et sur trois points des Vosges, l'ennemi a H I des coups de main contre nos petits postes. iout nos feux ont arrêté les assaillants. De H côté nos troupes ont pénétré dans les tran ennemies en Champagne, à l'Est du Tête ■ exécuté heureusement diverses patrouilles. H tamment vers Badonvtliiers. Nous avons au V de ces expéditions fait un certain nombre d< tOHttiers. Rien à signaler sur le reste du 1 PARIS, 10 février (Officiel), 11 h. PJ Actions d'artillerie violentes sur les deux de la Meuse et dans les Vosges, dans les tews du Bonhomme et de Violn. Un cou main ennemi sur nos petits postes de la r, de Boureuilles (Argonue) a échoué sous feux. Journée calme sur le reste du front. ITALIEN' ROME, 'J février (Officiel): Violent duel d'artillerie et canonnades teti triques à l'arrière dans la vallée de la , ta, ainsi que pris du monte Melago et du t, Atsolone. En Judicarie, au nord de Plenzo, des pat', les ennemies ont tenté d'attaquer par sut un de nos avant-postes; elles ont été dt nés à coups de grenades à main. Entre Posina et l'Astico, ainsi que le lot la côte, nos détachements de reconnaissànc efficacement harcelé des avant-postes enne ANGLAIS LONDRES, 9 février (Officiel): Cette nuit, Les patrouilles allemandes o> plus actives que d'habitude dans le sectet tué au nord de Le/is. Aujourd'hui, à l'aube, l'ennemi a attaqqi de nos postes établi au nord-ouest de i Quentin; deux de nos hommes manquent à fel. 9 L'artillerie allemande a été plus active le long du jour, près de la route de Un fi Derniéres Depeches liernieres uepeeni Le cas du « Toscania » Amsterdam, 9 fév. — Le torpillage du v. transport « Toscania » £.\ant à bord des ti américaines, a provoqué eu Amérique un iente campagne de presse contte l'Allcma, en faveur de ia guerre à outrance. Le c pondant new-yorkais du «Daily Mail» an que ies journaux de la nuance Hearst de de Wisconsin, fréquemment considéré com état allemand, ont adopté également une de antipacifiste. L'« Algeir.een Handels fait remarquer à ce sujet : « Il 'était à p que l'Amérique chercherait à utiliser tou casion pour exciter l'enthousiasme belli des masses, mais on ressent une impressio gulière lorsqu'on considère qu'on fait ta bruit de cette opération de guerre allei contre un vaisseau transportant des tr C'est comme si l'on s'étonnait qu'en ten; guerre il y ait une contre-partie. Les Améi in uuu11 y mut » ticiper à la guerre sans participer aux coi Quelle sera donc la rage des journaux am cains lorsque des milliers de soldats ainéric; iront prochainement au feu, aiu front de l'Ou pour y mourir. » Détail sur le torpillage du « Toscania Londres, 10 fév. — Complément de détails latifs à ce torpillage : Après le coup raté d X Ire torpille, la seconde toucha le navire m après-midi, à 5 h. Iy2, dans la chambre des idjs chines. Aussitôt la dynamo fut détruite par l , ei plosion; on la remplaça par celle de reufort. ne_ navire étant fortemçnt incliné sur l'eau, le rm_ vail de sauvetage ne se fit pas en ordre par: ,ca^ il dura trois heures et demie. Une heure a le coulage du navire, on vit arrive! les vaissc appelés à l'aide qui, vers minuit, avaient cueilli tous les naufragés, la plupart à peine ^ tus; Îï2 de ceux-ci moururent d'épuisement . ' difficulté du sauvetage était encore accrue rCS fait que l'explosion avait détruit plusieurs *m~ loupes et que SO à 100 hommes d'équipage éta ont blessés. La moitié des victimes appartient à quipage; une centaine de soldats americains-rirent également; en somme, environ 200 'ar- humaines perdues, selon le rapport officiel la glais. M Wilsoo n'apprit le désastre que pa porteur de journaux auquel il acheta une fei du soir. au. Aveux anglais : Situation critique. Berne, 9 fév. — Le contrôleur des vivres glais, Lord Rhondda, a adressé au début de janvier au contrôleur iu ravitaillement an l 7 cain, le télégramme suivant non publié en an- gleterre : « C'est avec un profond souci que j an. visage la situation. J'ai déclaré à diverses la prises en public et en privé qu'il n'y avait ùe cun motif de stricte économie ni aucune me de précaution à prendre. Ces affirmations souvent été altérées en ce sens qu'il y aurai •Angleterre et en France des masses de viv Le fait est que notre situation en vivres, a »hr qUe celle de la France, comme je viens de 1 tat- prendre, peuvent être considérées actuelle;) de sans exagération comme critiques et susceptil de causer des soucis. » La question du service militaire en Iriai S La Haye, 10 février.— Le cietfgvman P de l'île de Ma-n a. été conde-mné à trois m de travaux forcés pour avoir fait de la i pagande contre le service militaire, ■m. très 'italien a décidé d'introduire un pi ord cle loi portant sur la. mobifea-ui-on do ne) main-d'œuvre agricole auxiliaire et sur ucé ga-nisatf'on d'un service civil à la caan >ar. gne. Ce projet rencontrer» une opposi lire énergique dans ceratius m lit" eux de la. Ut tées bro. et Au Conseil de guerre interallié. no- Lugano, 10 février. — Le> général Cade <urs a été remplacé par M. CJiaïdiïïa., au Cm prt- de guerre interallié. C'ait, le ci-devant s mt. secrétaire d'Etat, at^ien ininiabre de la g< re. On ne connaît pas te» motifs qui v es donné lieu à eo ehangom-eait en oe monsem wc- Mort d'un aviateur américain. de Genèvei, 10 février. — Parmi les victii .ion (ies derniers combats aériens sur le fr nos français, se trouve l'aria-leur- américain \ liam Oayler. La question du combustible «am Espag Madrid, 10 février-. — Le conseil dea on~ nislies a autc/ripé le mialistre de» tei/v en~ publics à saisir les navires nécessaire», ] mte aller charger en Angletci-re le obarbon dispensable à l'industrie espagnole. "'jse LA PAIX AVEC L'UKRAI»£. h^r_ Comment aile fut signée. Brest-Litowsk, 10 féviier. — Lors de la . de nière interruption dans les pourparlers, on j oni vait déjà porter à la connaissance du public q< avait trouvé les bases d'une paix entre les p sauces centrales et la république déniocrat: de l'Ukraine. On reprit les négociations sur bases sitôt les délégations revenues à Brest été towsk. Grâce au travail ardu et incessant si- tous îes délégués, grâce à l'esprit de réconc tion qui les animait, on est parvenu, hier, à un accord sur tous les points, ce qui a permi.-int- passer à la rédaction définitive du traité < 'ap- sa signature. Les difficultés d'ordre techn en corrélation avec l'élaboration de cinq te tout de traité furent cause que la séance soient une de clôture ne put avoir lieu que le matin c, février. Peu avant deux heures de l'apiès-n M. le secrétaire d'Etat von Kiihlmann ouvri séance en qualité de président, par ces paro C <i Messieurs 1 Aucun d entie vous ne man ra de se rendre compte de l'importance h rique de cette heure marquant l'accord des c gués de la Quadruplice avec ceux de la R eur- btique démocratique de l'Ukraine pour signe ■l'es premier traité de paix de cette guerre mond vio- Les délégués de la Quadruplice sont partie e et rement satisfaits de signer cet accord avec 1' res- cle formation la' plus récentç. Puisse cette mee n'être que la première d'une série d'autres état ventions pacifistes bienfaisantes tant pour : un Puissances Centrales que pour la RéputM )tu- ukramenne, sur les destinées de laquelle : ad » fondons tous les plus belles espérances. » voir : Le président de la délégation ukranienne, oc- Ssovvrjuk déclaia en réponse : « C'est avec leux que nous nous voyons dès aujourd'hui en sin- de paix avec la Quadruplice. Assurément de étions \enus, ici avec Pespoir de conclure nde paix générale mettant un terme aux massî pes de"la guerre mondiale. Toutefois, la situs i de politique s'est opposée à ce que toutes les ] ains sances se rencontrent^^ pour cet accord gén< nor. Animée ri*» 1» nlnc •xidp.nïf* affftrtïrm nrmr r Il W iyy i UBU&?3A9E«£1 . coups. peuple, et reconnaissant que cette guerre si : améri- gue-a épuisé ses forces et préjudicié ses prog léricains r^cus allons désormais concentrer nos ef] l'Ouest, vers sa régénération. Fermement persuadés nous concluons cette paix dans l'intérêt o«,io masses démocratiques, et qu'elle contribue: wlilit ». %•* * x • amener la paix generale, nous nous plaiso- ^ta i ls rc- ' | constater que les tiavaux longs et opiniâtre te l <i j 3lest_Lit0Wsk ont été. couronnés de succès et e 111 nous obtenons une paix démocratique honoi de; ma- [jour jes deux parties. A dater de ce jou par 1 ex- République ukranienne, entrant dans 'une .f.ut. Le nouvelle, se range au nombre des Etats au) ' 'e tra mes. Elle ces-e la guerre, et va veiller à parfait, qu'aucun effort ne soit négligé pour que îe ajirc. forces qu'elle a en elle lui procurent la re aisseaux Sance et la prospérité. » M. von Kûhlmann invita ensuite les délé >eine ve- mandataires à passer à la signature du trait UCQt' i* paix. A 1 h. 59, M. von Kûhlmann v apfios ciuc- c » premier, sa signature à l'expédition du t urf destiné à l'Allemagne; à » h. 20 tous les c <. ta'ent gués avaient signé la convention. m a ' Le tex^e du traits ae paix. fîf Brest-Litowsk, 10 fév. — TrUité de paix < 00 vie4 r. l ^ l'Allemagne, 1 ' Autriche - H ongji i e, la Bulgar icie a '|'urquie ci'un côté et la République dém< i)'1' tique de l'Ukraine de l'autre; e i.i e peUpje uJjrajjiea s'étant déclaré indé dant et ayant exprimé le vœu de rétablir 1 le- de paix entre ia République du peuple de l'Ui vres an- ne et les puissances se tiouvact en état de gi: lébut de avec ia Russie, les gouvernements a lie m t améri- austro-hongrois, bulgare et turc ont décide en An- conclure un uaité de paix avefc le gouvernei jue j'en- de la République ukranienne, qui constit îrses Te- le premier pas vers une paix durable et h vait au- lable pour toutes les parties contractantes, : mesure non seulement mettra lin aux jours de ten ions ont mais amènera ia reprise des relations arnic turait en entre les peuples, en matière politique, jtt vivres. que, économique et religieuse. A cet effet oc1 es, ainsi désignés les plénipotentiaires des gouvernera de l'ap- précités ; Pour le gouvernement impérial ; illemetit mand: M. Richard von Kiihlmann, conse :eptjbles secret effectif et secrétaire d'Etat aux aift étrangères; pour les gouvernements comn Irlande, d'Autriche et de Hongiie, le comte Ott< r, Czernin de Chudentiz, ministre de la maiso 1 OC'r, . des affaires (trangères de S. M. apostolique i, moio périale et royale; pour le gouvernement bulg a M. le docteur Wassili Radoslawoff, ministre affaires étrangères et M. l'.i^ La-adeur Ai 3s ininîâ- M. le plénij)otentiaire militaire colonel F n projet Gantscheff, M. le Dr Théodore Anastâsoff; ; d© la le gouvernement impérial ottoman, S. A. iiir l'or- laat-Pacha, grand-vizir, S. E. Ahmed Ha caaitpa- bey, ministre des affairés étrangèies, S. A. I iposifcion him-Pacha, le général de cavalerie Ahmed (, Uham* ket Paoha; pour le gouvernement de la Répi que du peuple ukranien, les membres suiv j de la Rada centrale d'Ukraine : M. Alexa Cadorna Ssowrjuk, M. Mykola Lewytsjkyj et M. My Conseil Ljubyaskyj. nt sous- Ces plénipotentiaires se sont réunis à B ia guar- Litowsk en vue d'entamer des négociations qui ont î>aix et aPrès avoir présenté leurs pleins pou\ mient-ci. ert bonne et due forme se sont mis d'accord les points suivants : ,. (Nous publierons la suite du traité de actiiriea, , •*. , , ... . . , avec les divers articles, aans notre édition i e front , . . bin Wii demam') La presse alleanande. Berlin, 11 fév. — Du «Tagliche Rundsch ce paisagC rétrospectif concernant cette 184( dea mi- umine de guerre : « V'oici enfin une semai: travaux qualifier plutôt de semaine de paix, puis es, pour apr5s -12 mois d'hostilités mondiales, elle : ■bon in- apporte le premier traité "de paix. Le travai telligent de nos diplomates opère ainsi une g E. de trouée dans le programme militaire et nomique de nos ennemis : ce qui est impoi la der- au point de vue des pourparlers avec les ai on pou. provinces frontières russes, dont le chef, T lie qu'on ki. n'a jusqu'ici mené les négociations qu! les puis- tie déchaîner la révolution chez les Puissa ►cratique Centrales. Le voici maintenant face à face > sur ces le dilemme : guerre ou paix. » Brest-Li- La conclusion de ia paix à l'Est ne peut g ssant de influer sur la persistance de l'Entente à o concilia- nuer la guerre; nous avons encore à li er, à un la grande jouie finale pour notre exibtenc »rmis de notre avenir, et ce avec l'encouragement de tité et à voir compter sur nos soldats, sur liindeii echnique et Ludendorff. » iq textes Du c. Berliner Tageblatt » ; « On nous jlennelle que le succès obtenu à Brest-Litowsk par tin du 9 délégués de la Quadruplice a été facilité lès-midi, l'attitude des Bolchévistes, politiciens de ouvrit la trine qui s'en tiennent aux programmes de paroles : ception théorique; qu'au lieu d'arriver à ur manque- coid avec l'Ukraine, ils ont jeté celle-ci ce histo- les bras de la Quadruplice; n'empêche que des délé- délégués de l'Allemagne et de ses alliées r la Répu- tent des félicitations toutes particulières. « signer le Du « Lokal Anzeigei » : « Y7oici la reprise KUidiale. relations économiques avec l'Ukraine : ce articuliè- aura sur notre ravitaillement une influence ec l'Etat seulement favorable mais rapide, si tout ma :tte paix sans encombre. Il n'y a pas lieu d'exagérci très coh- espérances, mais pour l'Ukraine, la conch pour les de la paix signifie un succès d'affaires de publique premier ordre. Nous y avons contribué, : ■lie nous stra-t-il juste qu'un échange de produits » assure la compensation. » ■une, M. De la <( Post h : « Le centre d'effet du t ivec joie a son siège dans l'article réglant les condi en état économiques favorables entre l'Ukraine e ont nous Puissances Centrales. Du côté allemand, on lure une foice apparemment de retirer bientôt du co massacres l'entièreté des effets d'ordre économique, situation prévoit des échanges d'assez forte enverj les puis- soumis essentiellement aux conditions de général. cien traité de commerce entre la Russie e O. • r nu suo uuiiii muo u si Ion- Du « Vorwârts » : « Les limites des not rogrès, Etats par rapport à la Russie ne peuver efforts demment être fixées que par une conv lés que avec ces Etats; elles sont donc encojjp il :t des minées. Il s'ensuit que le premier traité d mera à de. cette guerre mondiale se conclut sans a isons à tion d'indemnité. Quant à savoir qui en très de le grand avantage, c est ce que l'avenii et que apprendra, h norable La presse hollandaise, our, la Amsterdam, 9 fév. — Du « Nieuwe ] ne vie damsche Courant n : « L'Allemagne cherc autono- tuellement à livrer une formidable batail à ce litico-économique. La [ aix ayee l'Ukraim jue les qu'un début; la Roumanie suivra; quan renais- Polonais, ils suivront une politique fav aux Puissances Centrales afin de ne pas êt: élégués enclave isolée entre l'Allemagne et l'Uk raité de II est clair que les Allemands sont bea Sosa, le plus forts que jadis pour la lutte imminei i traité front de l'Ouest et qu'ils tâcheront de tirei ;s délé- de cette force, avant que leur accroissem< forces soit neutralisé par l'afflux des ti américaines. Par la conclusion de cette pa: x entre Puissances Centrales pourront agrandir tarie et provisions de vivres qui feront ainsi déi ■niocra- la Russie septentrionale, qui se trouve pai de la paix avec l'Ukraine dans une sit1 idépeii- pénible, à laquelle la déclaration de Trotzk r l'état prétend ne pas reconnaître cette paix, n'i 'Ukrai- tera certes aucune amélioration. Trotzki guerre précipiter son départ s'il veut ne pas se emand, couper la retraite. » ridé de Du « Maasbode » ; « Le fait de la cor.c nemer. de la paix entre l'Ukraine et les Puissances itituera traies surpasse aujourd'hui en importance hono- autre nouvelle. La conclusion de ia paix es, qui une influence très prochaine sur le cour erreur, négociations à Brest-Litowsk. Alors même nicales les Maximalistes resteraient ronchonnant à ! jttridi- Litowsk, la perspective se dresse toujour ont été sous la pression des circonstances ils seron emeiits ces de céder, dans leur propre intérêt. » 1 aile- Du « Nieuwc Courant»; u Les négocia iseilier avec l'Ukraine se sont développées avec un iffaires pidité .des plus efficace. La plus grandi tnmuns portance de la conclusion de la paix réside )ttokar les Puissances Centrales dans l'impressioi ison et preduira cette paix, tant à l'iutérieur du ue im- qu'à l'étranger, o nlgarc, LES EVENEMENTS EN ECSS11 tre des L'Italie et la situation en Russie André tefi, mitres qui s'au tenu samedi, s'est c Pater de la situation internationale, en re f; pour avec le nouveau dévelapeiment des ( A. Ta- en Russie. M. Orlando lira mardi peïs-Hassim : lement un exposé à la Cbanïbre. .. Ibra- Tjna victoire ukranienne sur les bc&ché ed Iff- Stockholm, 10 février. — Lea troup épubli- ia Rada ukranienne ont remporté une | tiivants <-_fe victoire sur les boltfhévisbes, près d xandre raj ae 60nt empalé de 3,000 mitra Mykela 80â (<jô go,000 fusils et 200 oaissona. L( tative faite par les bc^ehévistes pour t Brest- (ij-e Kieff a oomplètsanent échoué. Les ons de chévistes ont eu 3,000 morts. ouvoirs vers l'autonomie d« la Petite-Euaa n i sui Stockholm, 10 février. — Les délégué I _ tits-nissieiis, qui avaient été dispersés e ' 1 décembre à Minsk par les t>oichévi»t< n ' e réuniront prochaiœement à nouveau, af proclamer solennellement l'autonomie < Petite-Russie; celle-ci comprendrait les schau » vemements da Vilea, Orodno, Minsk S4e se- kovsk, Mohileff, les districts occidental ïame à gouvernement de Smelenak et les dii uisque, septentrionaux do celui de Tchernigofi e nous Potils-ISuiSsietBs proclameront la répaj ■'ail in- -gratuite des terres parmi la papuia-ti e gran- décréteront la constitution d'une armée et éco- ticmale. portant Entre rXJkraiaa et les Solchévist« i titres • Trotz" Le « Matin » apprend de Stockholm q Bada centrale, qci da'près le bureau qu nieiL d: Stoekholom, est "encore toujouj ssances ^ Kieff, proclame la guerre è b a^eC contre les Boichévistes. D'après la : t uère source, la proclamation de la séparatii l'Ukraine d'avec la Grande Russie sera . conti- livrer «unente. •nce et Le nouveau généralissime des troup ie pou- ukranienne*. leiiburg Paris, 10 février. — Le général Sunor teljura a été nommé généralissime des îs dira pes ukraniennes. par les I>épart des amba^sadeurâ de i'Sntt ité par de Pétrograd. le doc- Copenhague, 11 fév. — On mande d' de con- randa : « On annonce l'arrivée d'un traii un ac- cial de Pétrogra-d, transportant tous îes :i dans uiajes de l'Entente avec le personnel des a que les sades et des légations, la situation en 1 s méri- étant devenue absolument désespérée pou; DEPECHES qui M L. r l_ Vj sii. a non f Reprorimiet du l'édition précédent*.) rche J™ Fin de la Guerre tout entre les ^ Puissances Centrales et la Russ: BREST-LITOWSK, 10 février: raité A" cours de la séance tenue ce jour, le ; ions sident de la délégation russe a déclaré que s les souscrire en fait à un traité formel de paix, s'ef- Russie considérait l'état de guerre avec l'A itrat magne, VAutriche-Hongrie, la Bulgarie et On Turquie comme terminé. Simultanément, l [ure, are de démobilisation complète des forces l'an- ses a été donné sur tous les fronts. En ce : les concerne les pourparlers ultérieurs, résultant cette situation entre les Puissances Centrais p» im e ouveaux la Russie, au sujet des relations consulaires, ju-ent évi- tidiques et économiques récipt oques, M.I ROTZ. avention Kl A PRECONISE LA REPRISE IM ME* indéter- DIATE DU TRAFIC ENTRE LES GOU-de paix VERNEMENTS EN QUESTION et s'en est alloca- référé aux commissions de la Quadruplice s» n retire trouvant déjà à Pétrograd. îir nous Mort de l'ancien sultan de Turquie Abdul-Hamid; Constantinopie, 10 févr. (Milli). — L'ancieo Rotter- sultan de Turquie est mort aujourd'hui des sui-rche ac- tes d'une pneumonie. Un iradé impérial oidon-rille po- ûe pour demain des funéiailles avec les ho«< ne n'est neurs dus à un souverain. LtU On s'alarme à ia perspective ivorable d'une oLensive allemande. etre une Si, en apparence, la décision proclamée a Ver. jkraine. gailies revêt Je caractère d'une la...oie belh- eaucoup queuse, dit le « Beigischer Kurier i>, eu l'exa- ente au n)iaallt de près, on n'y relève aucun.- mention de er parti victoire : on s'y borne à la défensive, autrement nent de dit. on renonce à marcher sur Berlin; amè'ie dés- troupe= illusion qu'on s'efforce de pallier par u l'iioa- »aix, les ueur de défendre la civilisation contre une tea- r leurb tative de domination brutale et sans conscien :• », léfaut à Avant de prétendre que l'Allemagne veut les ar suite dominer ,les Français devraient se rappeler qui ituation a> le premier) ravj a son voisin l'Alsace et U ré- zki, qui g ion rhénane ! i appor- Quant aux moyens dont dispose la iiau-ce i devra p0ur faire face à cette offensive, ils sont bien se voir réduits; l'Angleterre a suffisamment à faire pour son propre compte, et 1 assistance américaine est iclusion toujours loin. Dernier espoir ; qu'un miracle :es Cen- SUivienne. Nous pensons plutôt que les choses •e toute vont logiquement suivre leurs cours, en dépit ix aura de toute attente hystérique, conclut le « Kit-, rrs des rier ». ne que jff.ce23^ urgente de construire des naviifW 1 rC ,~ Washington, 9 fév. (Reuter). — Un télegram. >nt for"3 mE C'e ^'cz' directeur général cle la Enter-gency Fleet CotporaVolt, adressé aux Etats do . . l'Union, réclame d'urgence l'embauchage d« aatrous 250,000 ouvriers et de bons mécaniciens pour les de im chantiers. U conclut : ec Sans cette armée indus- de jour tr'e"e toujours disponible nous ne pouvons exd- e pour cuter notre programme naval, dont dépend la i°n ^'y8 sort n,°tre armée en France et celui de nos al. u = liés. Pour gagner la guerre il nous faut des lia. vires, et, à cet effet, il faut de toute urgence de» _ ouvriers au courant de ce^ travail. » occupé lèae . L'armée n'est nullement favorable à Ve-relation nizelos; les officiers sont divisés en deux camps, ohoses pt ja désagrégation de l'armée continue de plu» t'son r, al- belle. Les huit dixièmes des soldats demeurent fidèles au roi Constantin. D'ailleurs, l'incoipo-lévistes ration de 200 officiers fiançais provoque un vif ipe3 do mécontentement. A Larissa et à Lamia, iî y gran- avait de l'effervescence; la censure postale s'eit de Sar erce avec d'autant plus de rigueur; toutes les in. railleu- formations ayant trait à la situation sont suppri-La ten- mées. D'ailleurs les efforts du gouvernement attein- vénizéliste pour constituer des clubs dans le but ia bol- de convertir le peuple aux idées de Venizelos res. tent infructueux. Pour apaiser les esprits, Ie4 isio. journaux grecs annoncent que les Etats-Uali ués pe- vont, à bref délai, avancer 50 millions à la Gr4. s le 18 ce tte», ee Les perquisitions françaises en Suisse. afin oe Berne, 10 févr. — Du ec Temps » ; Que faut-il de la entendre par ce agents de choix accompagnant es gou- 'es commissaires envoyés de Paris »? A aotee ;k Li- Q"e l'affaire Caillaux est de nature exclusive-aux du ment politique. L'ex-premier ministre n'est paj iistricts accusé de délit vulgaire Le traité franco-suisse iff Le'' d'extradition tx>nclu en 1869 n'est pas -applicable airtition aux ^'incluants politiques; il s'ensuit que hi tion tL France et la Suisse ne doivent mutuellement ée na s'octroyer aucune assistance sous forme de per. quisitions, etc., dans les délits de nature politw que. Officiellement parlant pas une seule réquû ,®S' sition opérée par la France en Suisse relative» clu^ a ment à l'affaire Caillaux ne serait légitime, i uikra- , . „ urs ;l- Aveu dun espion au service de l'Entente?, sainte. ^e ce Beigischer Ivuriei » est informé d'un cas même d'espionnage qui caractérise bien ies procédés do v , l'Entente ;*Jn certain Lorieh. de nationalité sué." tion de , . . . . ,, . doise, pratiquait, dans son pays, l espionnage I'* :mt mi- , ,, . " ' , ia solde des Allies; il s était rendu pour leiw compte en Allemagne, cù il avait fini par se fai« apes re arrêter. Il résulte de ses aveux qu'il était chargé de toute espèce de manœuvres provoca» on Jiel- tiices. Ainsi, par exemple, il avait mission d'ex, is trou- périmenter les moyens d'introduire des explosif» en contrebande par les eaux suédoises, à bord da tente navires suédois, et ceia de façon à faire soup. çonner les Allemands lésidant en Suède, de vou-. d'Hapa- loir détruire les cargaisons de denrées alimen. lin spé- taires destinées à ce pays; sitôt les relations ger. s diplo- inano-suédoises troublées, on ne pouvait man. ambas- quer de provoquer le ressentiment entre les deuic Russie peuples. Lorich, sujet suédois, ayant objecté con. iur eux. tre la gravité de telles manigances, ses mandants — le rassurèrent en lui certifiant qu'on pouvait leur donner l'apparence d'un simulacre, et que, le ta» échéant, il suffisait d'adresser au capitaine du ) t j navire une letre anonyme le prévenant du dan ger qu'il courait du fait de « la malveillance boche ». Il fallait tout simplement, affirmaient ces /Messieurs du service d'espionnage, jouer ua bon tour à l'Allemagne en lui attirant l'inimitié assie d"T la .s'jède-. , Lonch avait tau par trouver un prétexte pout • e soustraire à cette honorable mission; il devait le pré- bien se dire qu'elle lui ménageait plus de risqii# ue sans que de profit. Et voilà de quoi édifier les na-paix, la tions neutres, elles sauront dorénavant où il faut t l'Aile- chercher les auteurs de tant de méfaits de causa e et la énigmatique, les incendiaires et déprédateurs de it, l'or- navires : une visite aux offices d'espionnage da ces rus• l'Entente y fera trouver les individus qui a bu. i ce qut sent de l'hospitalité suédoise et ne cherchent Itant de qu'à impliquer le oays dans la» plu» graves ditjV tralss et ficultés.

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