Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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03 November 1917
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s.n. 1917, 03 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/862b854h13/
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Lfc BRUXELLOIS comme plausible que l'on soit profondément in, digne, à Paris comme à Londres, d'être oblige de venir en aidé à l'Italie, alors que l'on a soi-m0111.9 tant. besoin de sets propres forces pour arriver à un résultat tangible sur le front Ou1, t. En ce qui concerne la situât ou économique de l'Italie, le même journal est. d'avis que l'Italie va au-devant d'Une plus grande farni-ut> t uitoru que- la Grèce; qu 1 lie an trouve dépourvue d. charbon avec une guerre et- mouvement sur les reine et qu'il est difficile de prévoir ce qui va en advenir. C'est d'autant plus terrible, que les secouré. de la France et do l'Angleterre arriv iront trop tard et ne pourront détourner la catastrophe. Las tendances pacifistes, gagnent du terrain, en Russie. Stockholm, 2 nov. — Il résulte dos informa-faons parvenue^ ici de Russie, que le Gourv-er. ncment provisoire a de nouveau recours à tou< les moyens pour réagir contre les tendances pacifistes qui gagnent à nouveau, de plus en plus, du terrain dans l'armée. Au cours de laséan-oe du préparlemewb du 22 octobre, la déclaration faite par le leader des socialistes Markoff, en présence du ministre de la guerre et du général Alexieff, a produit une profonde impression. Markoff déclara qu'on savait, dans l'armée, que la guerre ne durerait pas un jour d plus, si les intemtions de c"ux dans l'intérêl desquels la guerre est traînée en longueur, n'é t aient plus réalisées. Dans un message télégra phiqujc parvenu du front septentrional à Keren ski, il est dit : « Mettez une lin au désordre er [Russie, «il bien laonvenez que lia Russ.e e&i vaincue ! Redressez la force do la Russie ! Lais, eez 'a Russie œ soumettre au vainqueur- Il n'j a pas d'autre issue.Notre a.rmée offre g.es bayon nettes pour rétablir l'ordre. » Kerenski renoncerait au commandement suprême. La Haye, 2 nov. — On mande de l'étrograt au « Daily Telcgraph » : Dana les milieux, mi Ikaireg, on considère comme probable que Ke n-eneki se démettra, ootbe semaine encore, d< ses fonctions de commaidant suprême des for ©es russes, et qu'il remettra le oommandemm suprême des armée» de terre au chef de l'ctat major général Duohonine, DÉPÊCHÉS (Reproduites de l édition 'pnccdente.J La crise chancelier a. Berlin, 31 oct. — La situation a de nouveat changé d'aspect. L*'s prévisions pour que 1 comte von Hertling accepte quand même le pos tic de chancelier oat de nouveau haussé par 1 l'ait que les fonctions du ethanceiior re&ieron uni(6 à celles d" président du Conseil des mi niatres prussien. Le Dr Michaël^ donne don «gaiement e» démission de i>i*s:,d"ni du Con svil prussien. La difficulté principale reeid dans le fait de ne pouvoir concilier les vue du comte von Hertling avec celles de la majo ïité du Reihctag eu ce qui concerne la parie utent-visation. 1-ie comte von Hertling continu ses pourparlers avec les dépurés et. >'n oe qu concerne les points cssentaoïs il s'est dévlar d'accord avec le programme des partis major) taire». Dans le courant de la matinée le comt von .Hertling a reçu une série ultérieure de pai iemeubaires, à 1 exception du député voi Payer qui garde la chambre par suite d'un crise rhumatismale. Jusqu'ici il n'a point pu de déterminai.on dans iun ou l'autre sens,mai les pourparlers se continueront cl&nain, et o: admet dès ce midi que le comte Hertling pt-n» pouvoir vaincre les quelques difficultés exis tant encore et, se déclarera prêt à accepter le fonctions de, chancelier de l'Empire. Sa visit. près de l'Empereur ne pourra donc être atten duo avant demain. L'Ae^leterre et ia Suède. D'après une dépêche df Londres, reçue i Stockholm, à La suite de l'interdiction de s servir des câbles suédois, faite à l'Entente ,pc(u la transmission de ses dépêches chiftrées, 1 gouvernement anglais aurait décidé, en guis de représailles, de refuser les dépêches eiutirée suédois» it transmettre sur le& câbles anglais Poursuites contre le sénateur immoert? Le « Journal de Genève » apprend de Pari que l'affaire du « Journal » a prie une tournur inattendue, car le défenseur des actionnaires di « Journal » qui ont été mis en état d arresta tion, c'est-à-dire MAI. L euoix et Doaouches, ; introduit une plaint© au Parquet, accusant le sénateur Humbert et le capitaine Ladoux de chantage et de tentative d'escroquerie. La peine capitale sur le iront russe. L'Agence Télégraphique de Pébrograd annonce qu la « Rabotnaja Ga&eta » publie un télégramme de M. Kerenaki, dans lequel celui-ci défend jusqu'à nouvel ordre l'application de !a peine capitale sur le front. Nomination ciu nouveau cnancelier. Berlin, 2 nov. — Le « Berliner Lokat An»ei-ger » annonce : Après que les questions en li-tigé ont été discutées en détail au cours de l'audience que le comte v.Hertling a eue avec l'eju. pereur dans le nouveau palais à Potsdam,l'Empereur a prié par télégramme k roi de bu,-viere de relever le comte von Hertling des services d'Etat de Bavière, afin qu'il puisse accepter ia nomination de chancelier et présidant du ministère prussien, prière qui a été ! immédiatement exaucée télégraphiquement par le roi Louis. De ce chef le dernier obstacle formel pour la nomination définitivo du comte von Hertling est tombé. On peut considérer le fait comme accompli. LES EVENEMENTS MILITAEBES EN ITALIE. Rapide maacne en avant. Vienne, 31 oct. — Les accusations de Oadjw-na contre tes troupes de 1a deuxième armée italienne ne proviennent que de ses et torts en vue de faire admottore la défaite catastrophaie de l'a,Je gauche du front d»: i'Isonzo par le peuple italien qiu attend avec anxiété. Mar-.chant- sans cesse de l'avant au delà, de 1 Isouzo intérieur, fortement- eu crue, dont les pun's détruits par l'ennemi ont déjà été rétablis, te® troupes austro-hongroises, méprisant les tortue bempetes et les averses ont déjà atteint les frontières de l'Empire, en rencontrant sur leur oheimn de riches outins de guerre que l'ennemi reculant cai toute hate n'a pu sauver à temps, maigre les nombreux meendies qu'il i avale allumes. Déjà nous avons dopasse O'C ne. Le magniijque élan des divisions alieinanie^ et des iroupes impériales et royales tend vers le ; Tagiiamemo supérieur au norct de cotte ville eu se trouve le Ocuup tortiné cte Oeuioua dont 'e rôle est de protéger la plaine. Au r'ront de Ca. rinthie tous les points à souvent mentionnés dans nos communiques, députa .e dénié du l'ioecken et le " i mctenigkoiei jusqu'au mont Cranuda eit le Mittagskoie], pour ia possession duquel des flots de sang ont été icp-'-tUiis, au sud du îVlalborghet, se trouve a t oe- neie 'ie front de i'armee du colonel-géaerai uaron \cn Ki-obatin qui s'avance puissamment contre lç Tagham' nto supérieur. ( La panique à Milan, Zurich, 31 oct. — On mande de lUl'.n que la panique pivriid des proportions de pii-e e-i p'tf 3 gra.uctes en. que Ion s'anend à un é^n>uienJnt i. complet. Le brtuo cireulj également d'un complot contre Cadorna. 12 i.euten<mis-gc îériui; j ont déjà été révoqués. L'agiwuiori des soda lié. tes va croissant. Le-s exeiKiteurs oelli^ae.ix ré clament l'institution de la dictature, i: n'est 5 pas impossible que le Parlement, cède à cel'-C injonction. * iJeroe, 31 oct-. — Par su;te d i oarrage cie la frontière, la circulation des trains est çckj-j plètîineut- mteiTompue. 3 Le3 secours de l'Entente. Genève, 31 oot. — De l'agence ik-uas à 1' « E-3 clair » : C'est le général rocli <,ui a é'ai.oi'é it pian relatif à l'aide française à 1 1L ui - ; u ti; i résulte- que c'est le génor;U Ecch in des mcil; leurs et cLs plus briJauts $enerauï iiar^iis quj 3 sera adjoint au général Cadorna. Genève, 31 oct.. — La « tribune de Gei;è 1 ve » annonce d'autre part, que ie bruit cowi dans les milieux parisiens que te serait i générai de _ Oastelnau qui serait -L trgé ne ia s direataon de I'armee franco--talienne auxiliaire, 3 l«a chose n'est tout"fois pas jmfiruiee o.'f; «eallement. Situauon précaire de l'armée italienne. Zuricii, 31 oct. — Du « Zurciier e.ag1 .eii». ger » : L'allure d avalanche sans gi' is^s-santé de l'offens.vc à l'Isonzo i.ouaiit mature i: \ se demander s'il sera possible de <. égagoi clù ^ désarroi les débris de l'armée pnucq>i:e .italienne. pour constituer une nouvelle .ignt de 5 résistance, «n attendant, l'aide r.mco 11 s. i aïs1 împioree avec j.n&.stance. L) front carintihieu proprement dit est, déjà sérieusement mcuaco s ce qui fait qu'on ne peut assigner encore d< s terme à l'effritement <tu front cl ensemble ita. i lien. Le seul salut de l'armée italienne consisw dans une rapide rotraite derrière la ligne Vi-i cence-Venise. La conf'.unce du comte Cadorna. Rome, 1 nov: (.Stefani.) — Le général Ga-diorn* a répondu à une dépêche reçue du mi-n'stère de la gu ne italien : Je remercie Votre Excellence pour votre haut' parole de eonfian. ve. Elle trouvera l'armée prête à l'écouter,l'armée qui, après deux années remplies de sacrifices nobles et de combat- héroïques, ressent en cei^e heure de cruelle épreuve pour la patrie menacée, la ûère conscience de son honneur et de son devoir envers 1 Italie et- le monde enti< r. Nouvelle défaite sangia,tte des Anglais. Berlin, 31 oct. — Tandis qu'en Italie la marche triomphale san.-, précédent de nos Alliés, poursuit son cours prévu, l'armée allemande eu .Flandre a de nouveau infligé une lourde défait*; sanglante aux Anglais. Les pauses intermittentes des grands jours de bataille ont été moindres sur ce front au cours de cette dernière semaine. Après le lourd échec des attaques anglo-françaises on masse des 22 et 26 octobre», l'attaque anglaise, précédée dune préparation renforcée d'artillerie et d'un feu roulant de longue durée a commencé Lo 30 octobre, contre b front qui va de la forêt. d'Hout-x hulst juqu'au canal de Hollebeke. En dépit, du temjr pluv.eux, l'ennemi lança des masses oo-Uoi^ales suivies de réserves compactas contre nos lignes à travers les marécages embourbés des champs d'entonnoirs. C'est, contre Passchen-daele que se déohaîna. la force principale de» attaques ennemies, où l'adversaire réussit à pénétrer au prix de lourdes portes, mais cette localité fut reconquise complètement par nos énergiques coiitre-aWaques, au cours de combats plein* d'alternatives. 1^. sieu de poursuite de nos batteries e«t. de nos raiti'ailleuses fit des ravages dans ht ligues des Anglais reculants et présentant des cibles faciles. L'adversaire prononça ultérieurement de nouvejes abaques réitérées qui toutes ont échoué sous notre feu,en corps à corps ou en contre-attaque, au prix de sacrifices inouïs pour 1 agresseur. * Les attaques engagées cl''s deux côtés de la chaussée Ypres-Menin ont été prises sous notre feu efiicace dès les préparatns de l'attaque. Dans la plupart des po.nts ils ne parvinrent pas à déveioppjr leur attaque où s'écroulèrent avec des pertes sang.antes sous notre feu ' de défense bien dirigé. Vers midi, une forte avance ennemie fut complètement repoussée dans la regic>n de Pœlcapeiie jusqu'à l'est, de Z on rie. beke. Au cours des oombais acharnés l'attaque ennemie fut repoussée avec les plus iouraes pertes pour l'ennemi, en dépit d un engagement e^i masse de-6 plus forts de matériel nu-main. Le soir de cette sanglante journée aes rrsjemblements ennemis compacts lurent mis en p.èces piir notre feu ccucmitrique. Le seul gain réalise pai les efforts désespérés das Animais, compte au maximum 330 mètres, à 1 oitfcït. de tasscheridaeie. Durant ia nuit, ien. nemi s'est conti rtc d un feu de diversion intense. Les villes de Jiouiers et de Dix-mude ont oté de temps à au ro énergiqueme-nt ca-nt.nnees, i^a v.ctoi're <ut pur de grande bataille d'hietr peut se ranger en importance à côte du onilant résultat du 26 octobre. Ce tue nouvelle et violente attaque n a apporté aucun gain à l'adversaire, ma.s au contraire les puis lourdes perte* singeantes. En Artois fjt au sud de St-Qucntm, le feu a cons-déraRenient augm iué d Hitcns.té- par endroits. Lin. violent combat d artiihrie a ré-erné durant, t/.ute ia journée au iront cle combat et acquit une grande inttîiisltcj petu persister jusqua ia lomoée «t. La nu t.A l'est de ia Meuse 1. feu augmenta auss* considérablement, d intensité dàhs ia feret de Chaume. Un proj<-t d'attaque ennemi- ne put sj déve.opp r sous îiotr' ieu do desîttic^ion. Dans la rég-oii d'Or-n.s tuie a&aque ennemie se produisit le soir à la su.te d'un violent feu d'anuleriC. blie s'écroula de laçon sanglante au milieu de notre feu de mitrailleuses ei de grenades à main. Lors de notre attaque du mit n du 29 octobre, dans la foret de Chaume, nous avons capturé outre lOa prisonniers mentionnes, 24 mitrailleuses. L'information de la Tour Eiftel du soir du 30 octobre, d'apiès laquelle d-s français auraient conquis queiquefe tranchées sur la crête de Ca.uriè-rej est de pure invention. Manifestation de feins-Feiner à Diîblin, Londres, 31 oct. — A l'ocpasion de la cérémonie des promotions à l'Université de Dubln, il s'est produit des scènes tumultueuses.Deux cents étudiants se sont formés en bande et ont entonné l'hymne Sinn-Pein. Des chaiSes ont été brisée» et plusieurs personnes ont été blessées. Eina.cment, les manifestants ont traversé !«'s rues en chantant. La grève des pharmaciens a Pea'ograa. L'Agence Télégraphique de Pétrograd annonce que la giève d s pharmaciens, qui dure déjà quinze jours, commence à s'aggraver du fait des excès des gréviste-^ qui veulent arrêter violemment le travail, même dans lèa pharma-ci s qui, à raison de !a situation criuque de la population, avaient été autorisées à continuer le s rvioe. Le Conseil municipal a décidé de saisir iee pharmacies et a déjà appliqué cette uéeition à 55 officines. LA GUEBEE SOTJâ-MAHiNE. Rott 'îdarn, 31 oct. — Dans ia seconde semaine d'octobre, un sous «,ar.n allemand a coulé dans le canal anglais, un vapeur armé anglais venant d'Amérique avec la ciu'gaison suivante : 135 canons de campagne de 75 mm.; 30 obu-siers de 12 cm. ; 50,000 grenades' de ciampagne; ( 22,000 grenades de 12 cm.; 150,000 grenades à main; 20,000 fusils; 6 automobiles blindées; 11 eutomobiles de charge; 1,500,000 cartouches et 140 mitrailleuses. Amsterdam, 31 oct. — Le « Kieuwe liottor-daiasche Courant » emprunte aux journaux anglais les détails su.van,6 au suj.-t.du torpillage d'un vaisseau américain transporteur "d-- troupes • Le navire construit en 1907 était le grand vapeur jaugeant 0,878 tannes, « Antilles », appartenant à la Southern Pacific Company, .il portait. 167 passages retournant aux Etats-Unis. Il fut torpillé le 17 octobre et couia en 5 minutes. 67 passagers se noyèrent-. Tous les offic.crs de l'armée et de la flotte purent ee sauver. Par contre trojs officiers du bord se noyèrent. Des 33 soldats à bord, 16 périrent. Deux yacht» recueillirent les survivants. Le sous-marin n'a été aperçu par personne. Pans, 31 oct. — De Marseille au « Temps » : Le navire poetal « Mascara » s'est échoué. Lca passagers purent être sauves mais l'épave n'a point été îetrouvée. sevœ os ta Presse Le- déficit de la jiroduclion agricole en France^ — Un article de l'officieux « Temps » ds Paris, émet ces appréciations alarmantes : « Notre production de céréales en 1917 se chiffre comme suit, On nombres ronds : blé, 39 millions ot demi de quintaux; méteil,900,000 ; seigle, 7 millions; orge, 7 millions; avoine, 35 mi-lions. U est à peine besoin die rappeler les causes d'une production aussi déficitaire, qui, peur le blé notamment, ne représente même pas k moitié de notre production d'avant-guerre ; c'est le manque de main-d'œuvre pour les semailles, le découragement provoqué aliez les cultivateurs par des taxations arbitraires et abusives, enfin les rigueurs d'un hiver anormal et, ensuite, un régime pluviaux excessif. Nous voici donc obligés de suppléer par de larges importations à i insuffisance de nos ressources alimenta r< s. Mais il ne suffit pas d'avoir acheté, ii faut recevoir. Or, le tonnage jusqu'ici affecté au transport des céréales ou de3 farines e&t insuffisant, et La so-ution du problème dépend essentiellement d» celle du fret. D'eux mesures s'imposent : précipiter les battages et multiplier nos importations. Au même degré s'imposent, pour parer à toutes éventualités, de sérieuses économies, dont l'institution du carnet de pain s'annonce comme la première, n ■ " ■- '■■m ■rviugfcg«ag£jjt.ii« ■ FAITS DiVERS UN CIÎIME A. JETTE-SAIKT-PlERJtE M. David V., rue de la Liberté, à Koekeiberg, qui p. ssait mercredi soir chaussée de Wemrnei, à Jette-Saint-Pierre, trouva sur le bord du chemin un infant enveioppé dans un cihâie de laine. Il porta l'enfant chez lui, où il constata que le pc-ut avait c-ssé de vivre. D'après un médecin, l'enfant aurait é[é étouffé avant d'avoir été déposé sur la chaussée. La petite victime était une fillette de 3 1/2 mois environ, très bic-n constituée, était proprement vêtue et portait au cou un ruban tricolore auquel était attaché une médaille en argent aveç ie buste du roi Albert. Dans ses vêtements se trouvait une lettre écrite par La mère, qui dit : « Elle se nomme Gaby, Clairette; mon mari est sous les drapeaux; je suie originaire des ArdennCsj j'ai été violée de la part d'un homme dont le mandat auprès des femmes d.s défenseurs de J.a patrie ordonnait de défendre et do respecter l'être le plus sacré dans l'humanité actuelle par son don de titre d'épouse d'un bravj entre le6 braves défendant nos couleurs. J'ai été mère deja en lUii a un iutur cieieii,. ur ae i avouer, lointain. »' (Textuel.) (A.) UNE EXPEDITION NOCTURNE MANQUES. — Une be.nde de quatro individus avait entrepris la nuit derniere de piller 13 magasin de M. S an dam, n. 72 de la rue-de Na-. mur. Ils enlevaient les pièces d" tissus- qui gar. Blessaient les rayons et l-'s chargeaient sur une eharrette à bras. Les escarpes en étaient à leur deuxième voyage, quand Ht furent dérangée par une patrouille. Ne voulant pas se faire •arrêter, les quatre voleurs prirent lu fuite en abandonnant leur charrette; les 'policiers ne parvinrent pas a les rat^pper. (A.) Le iVismcie ae ia Nuit tisOUVi-num pas^c au vinema. tsn COFEEE-FOilT EK ACTU1.ÏE. — Chez M, Van Myctiand, bouclier, rue iirogniez 175, à Cureghem, on a i'raeturé le coftre-fort et volé 7 obligations de Bruxelles; deux aérons de ia Compagne des tramway» d'Anvers; 3 di-xièmfs de p;. rt de fonda.# urs de ia même so> c.éte, 23 actions de dividende au porteur de la même société ainsi que que 2,0b0 fr., etOi (A.) VOL IMP 011 TAN T. — Arrestation det coupables. — U y a quelques jours un vol de 20;w0 fr. de bouchons lut commis dans un ma-gosen eit.uo place du Vieux Marohé-a.ux-Graina1 appartenant, au sieur Camps-Ha.ideonero, cle la rue de Longu>Vi,e à Ixelks. D'après l'enquête faite par M. l'officier de police J>eforet, il pa* raîtraiit que le vol a été commis par E... Mau. xi ce, cle la rue d'Espagne; r!... Cnarles, rue felt-Laurent et L... Jluien, rue des Sables. Le pre. re .er a été arrêté; l'js deux autres sont en iui. te. (A) PAN s"£3£Gi% 152, boulevard du Nord, A LA DEMAfiDE GÉNÉRALE Jovicil i (.Toussaint] La (îuerre sur Mer s UN G LOiii.-TttO i TER ! — Du « T.jd : Jeudi dernier est arrivé à Tiel, en Ilonande. M. A. Krijnberg, hoiandais de naissance, -qu le 23 mars 1914 est parti de Bruxelles en com pagine de sa tenune, et a traversé depuis, — t pied, — l'Aileanagne, la Pologne, la Jctussie, lj biberie, la Jianucdiourie, la Onine, Java, te Etats Ma,#, la Birmanie, les Indes anglai ses at l'Auâraiie. Le» vaillants glooe-trotterj espèrent pouvoir gagre'r un pari, conclu avam leur départ, avec un Bruxellois, qui aoit rap. porter à chacun d'eux une somme de 10,000 ir en cas de réussite. Ec couple avait voulu e( rendre d'Australie en INouvelie-Ziélandci, c< qui lui fut défendu par les autorités. Ils son! donc partis pour l'île d3 Java, et de là poui Gibraltar, ou leur navire, le « bindoro » fil naufrage, de sorte qu'ils durent regagner ieuj patrie via la Suisse. Aux conditions du pari le voyage entier peut durer 5 ans, la visite ac tuelle a La lloiiande ne comptant pas. Les voyageurs doivent pourvoir à leurs besoins, Ci vendant d"s cartes postales. Un registre de con trôle tenu à jour depuis le commencement d< I expédition, confirme les déclarations do M, Krijnberg. LES VOLS A BRUXELLES. — Chez Mm< Docquier, l'ue* Vanderkindere, à Uccle, on i volé de» bijoux, des couvertures, des-vêtements des denrées, etc. — Chez M, Hei-bots, J., rue Hubert Stfernefc 7, à Laken, on a volé une garniture de che minée, des vêtements, des bijoux, etc. — Ch'z M. iltibots, Edeuard, rue Lanncy 89, on a volé du sucre, des pommes de terre du linge_ des vct'ments, etc. '— Place Alphonse Lemmens, chez M. F... on a volé la mut des chaumi^s d'hommes. — Chez Mme Hortense S..., rue Bodc ghem, 78, on a volé 13 re con u a issan c"s ' du Mon de piété, constatant 1° dépôt de 5 obligation de BruxeLes 1005 ainsi que l'engagement d bijoux pour une \aleur de plusieurs millier de francs. — Chez Mme Vanhindendael, rue L-éoi Frédéric, n. 7, on a volé .1000 mark et une bro che en platine d-- 5 c/m. garnie de brillants valant 5,000 francs. NÉCROLOGIE — On nous prie d'annoncer la mort d Monsieur LEOPOLD COCLERS, bijoutier, choriste à la Monnaie. Les absoute suivies de l'enterrement seront dites le 3 no veinbre, Réunion Galerie du Parlement, 25, i II 1/2 h. En cas d'oubli, c~t avis tient lieu d' lettre de faire part. (821 36 FEUILLETON DU HRUKBLLG16. |¥ie^ Ponte NEUf ANNEES DE CAPIlViTE PAR 33E$tiSS8E£^ Louis CÎAKWEKAY Lo trou se trouvant alors assez grand pour duimer passage à un homme, les charpentiers s'y glissèrent sant plut tarder, et parvinrent bientôt dans 1» soute de la batterie de 18. Restait à ouvrir un autre communication entre cette batterie et celle de 30; c'était là le moment critique, car ia porto de la resserre donnait dan* nu passage, et le moindre bruit pouvait appeler l'attention d&3 Anglais. Il' ui-eusement que, la neige continuant à tomber et H froid d'venant de plus en plus vif, nous pouvions, sans éveiller les soupçons de nos ennemis, battre la semelle sur le tiilac, avec un bruit qui ''fit défié celui du canon. L*. travail le plus difficile restent à faire à nos charpentier», c'tst-à-dire percer cKs bor-dage«, bien autrement durs ©t épais q v» ceux du pont supérieur, nous étions persuades qu'ils n'y pourraient parvenir avant Le retour du capitaine R..., ot ceite p.nsée nous désespérait . Heureusement, je parle au point, de vue de la liberté de nos camarades évadés, l'aimable commandant de la Couronne, jou.saant intérieurement sans doute de penser que nous ét.i/oiw à jeun, exposés il Lit. neige et à la grêle qui tombaient alternativement avoc violence et sans interruption, tandis que lui se trouvait confortablement ass:& devant une bonne table abondamment s'Yvie, prolongea outre mesure son repae, et ne parut siu- le gaillard d'arrière que quatre heures plu» tard. Dire notre posi-tiion serait- une trop triste peinture : la p! ripait des prisonniers, à moitié gelés et mou-• rant de faim, ne pouvaient plus ni bouger ni parler; quelques-uu3 avaient jpieirdu connais-Ban^-», U était, donç quatre heures de l'apree-midi, lorsque le capiitiine R... nous apparut: au premier ooup d'œil qu'il jeta sur nous, nous le vîmes sourire d'un air joyeux. Le fait est que notre position était aussi déplorable et que La haine qu'il ressentait pour les Français dut être agréablement chatouillés par la vue de nos souffrance», — Allons, dit-il, à présent que j'ai bien dé-. jeûné, car j'ai admirablement déjeuné, noua pouvons nous occuper, lieutenant Ring, de ces messieurs qui ont, bien voulu être assez bons pour nous atf ndre. Commençons. Quelque ironique et impertinente que fût cette phrase, elle nous fit cependant éprouver un grand plaisir, car elle nous annonçait la fin de nos maux de la journée. Aussi nous empressâmes-nous de descendre vivement pour activer l'opération. Le capitaine R... comptait à haute voix, en le» bouchant du doigt, le» prisonniers qui défilaient devant lui, lorsque son second, le lieutenant K.ing, vint l'interrompre dans son contrôle en l'avertissant qu'un élève du bord de l'amiral demandait à lui parler. — Que le diable vous torde le cou, King, et qu'il emporte toue les élèves de marine ! s'écria R... furieux d'être dérangé, car la neige ne cessait de tomber, et il lui tardait d'être débarrassé de la corvée qu'il s'étd^ imposée. — Maifc, capitaine, c'est pour affaire urgente...--- Je m'en moque pas m,al,,, l'affaire la plus urgente pour un 'Turnkey comme moi, reprit ^capitaine R... en appuyant avec affectation et, ironie sur ce mot de tovrncclefs, c'est de compter les prisonniers... Dites à l'élève qu'il retourne à son école... — Je vous demande pardon d'insister, capitaine. C'est au nom de l'amiral de l'escadre bleue que cet élève se présente. — Enfer et furies, voilà que vous venez de nie faire perche le chiffre de ces gueux de Français! 6'écria E... Eh bien! dites à cet élève, puisqu'il se présente au nom de l'amiral, qu'il se dépêche de remplir la mission dcxnit il egt chargé, et qu'il m© laisâe la paix. \ Quelque» secondes plus tard nous vîmes l'élève annoncé s'avancer en compagnie d'un monsieur fort mal vêtu, dont l'apparition causa une certaine curiosité aux Français. — Quel est donc cc-t homme? d^mandai-je à un pr.sonnier. — C'est un marchand de pommes de terre qui, avant que notre bourreau eût défendu l'approche de la Couronne a.ux bateaux, nous vendait des provisions, et faisait avec nous du commerce et du brooantage. — Alors ]e crois deviner co dont il s'agit, dis-je. 11 eet probable que le marchand de pommée, de terre, trafiquant et brocanteur, aura trouvé un protecteur dans l'amiral, et qu'il vient se faire réintégrer dans ses fonctions.— En effet, cela me semble assez probable. Pendant que j'échangeais ces quelques mots, l'élcve, le monsieur et le marchand étaient arrivés devant 'e oapitaue R... Le premier toucha humblement du bout du doigt- le bord de son chapeau, et. présenta ensuite à son supérieur une espèce de pli ministériel scellé d'un grand cachet. L'aianable R..., toujours jurant, déchira l'cnveloppo et lut tout haut ce qui suit • « Royal tw.vy J'ort, mouth port », vaisseau de Sa Majesté la reine Chaalotte. « M. le lieutenant R..., commandant le vaisseau-prison de Sa Majesté Britannique la Couronne, stationnant actuellement dans la rivière de PortchesUir, fera passer sous les yeux de l'agent de police, et de l'élève porteur de oe présent oidro, tous ses prisonniers à tour de rôle. L'homme qui «compagne ces deux messieurs devra assister également à cette revue. « Cet acte acoompli, lo lieutenant R... remettra sous bonne escorte à l'élève ot à l'agent, de police déjà désignés le ou les prisonniers que celui-ci indiquera, pour être conduite à terre. » — Que signifie cet ordre, monsieur ? s'écria le capitaine R..., dont le visage devint tellement cramoisi que nou» crûmes un moment , Qu'il allait être frappé d'un coup do sang. — Je l'ignore, commandant, répondit J'élève. — Un crime aurait-il été commis par un de ces Français que Sa Majesté a bien voulu soumettre à ma surveillance? — Je ne puis que vous répéter ce que je vous ai déjà dit, commandant : je l'ignore 1 -— Très bien, monsieur; il ne me reste qu'à me conformer aux ordres de l'amiral. — C'est inutile, capitaine, s'écria en ce moment le marchand de pommes de terre, qui jusqu'ici n'avait p:-s prononcé un seul mot, vo'ci mon affaire. Le marchand, en parlant ainsi, s'avança vers un prisonnier français qui, c-haiidemeut enveloppé dans une magnitique robe cl1' chambre, semblait indifférent à la scène qui se passait sur le pont. — Es;-ce cet hctninc que je dois eihm.ner? demanda l'agent de police. — Oui, mons.eur, c'est cet homme. — Alors, suivez-moi, reprit l'élève en s'adressant au prisonnier à la belle robe de chambre, qui n'ét ait autre que le canon nier Ouvert, celui-là même que l'enseigne R... m'avait désigné la veille comme ayant hérité d'une fortune inattendue de 30 à 40 mille livres de rente, Duvert, Sur qui tous le® yeux étaient fixés en ce moment, changeant de couleur, devant lm-de. Quoi qu'il voulût affecter une contenance, calme et, tranquille, on d-vinait sans 2>eine à ses yeux hagards, à un léger tremblement oon-vuls;f qui agita.it son corps, et à la contraction de ses sourcils et de ses lèvres, qu'il était en proie à une émotion violente, — Me permettez-voue, monsieur, demandât-il d'une voix étranglée en s'adressant à l'élève, de changer de vêtements? — Faites, je ne vois pas d'inconvénients à cela.Duvert entra aussitôt, dans une pet.;te cabine construite sur le pont, qu'on lui permettait d'habiter contrairement aux règlements : j'ai déjà dit que le eanonnier, grâce à ses folle? j dépenses, avait tous nos gardiens à ses genoux. ' Toua les yeux fixés sur la porte de la cabine attendaient avec'impatience la sortie du r chi prisonnier, lorsque naue vîmes passer à traver les claies de ia porte de la cabine un épais ntia ge de fumée. — Uod htess m'- ! le rascaï veut incendier 1 ponton! s'écria le commandant lî..., qui s précipita fttri ux pour ouvrir la porte de 1 cabine. Va.ns efforts; la porte résista au manchot elle était fermée en dedans! Il y avait quelque chose de si imprévu et d si mystérieux dans l'arrestation, l'effroi et i; conduite de Duvert, que n its oubliâmes un m stant et le jeune forcé, et la neige, et l'éta d'épuisement dans lequel noue nous trouvions îsoiu sentions instinctivement que queiqu chose de grave et d'important s'accomplissait que nous étions à la veille d'une grande dé couverte, d'une révélation inattendue. — Soldats, enfoncez dette porte ! s'écria bien tôt le capitaine R... ivre de fureur. Cinq ou six soldats se précipitèrent, à ce . ordre, contre la cabine où était renfermé Du vert, et levant les croesee de leurs fusils, les f: rent retomber avec force contré la porte, qti céda à motié : la fumée avait presque ocss* quelques fragments impalpables de papier brî lé s'envolaient à travers la da.e. Les Anglaj allaient redoubler d'efforts kxrsque la port s'ouvrit : Duvert, vêtu dans le dernier goûi apparut sur le seuil. A ses mains d'un bea noir on pouvait deviner sans peine qu'il avai dû froisser- et réduire en poudre les papiei consumes dont, quelques fragments tâchai en la neige qui couvrait le pont. Une métamorphose s'était' aussi opérée no seulement dans la toilette, mais encore dans 1 physionomie de Duvert. La pâleur livide d son visage avait disparu ainsi que son ai d'abattement et de crainte pour faire place une contenance moqueuse et- assurée. Le cap ta-ine R..., heureux de trouver un pretex* plausible pour outrager un Français, coinmei ça, avant d'entrer eai discussion, par agoniet Duvert d'imprécations abominables.. suivre.J

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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