4m* Année N. 1002 - Ed. H riNO fFHTIMFC Samedi 14 Juillet 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. J Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux ée poste en Belgiqut et à l'Etranger n'acceptent que de* abonnements TRIMESTRIELS ; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. ! Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour ie dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois l Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Frl.50-MU.20 TSRÂŒ ; IfO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois (Rédacteur en Chef : R©né A rm tin <5 Israël aaetlglBH lailpssiasS , - TTHi-m-n ■ " iT'-irr--; ! Rédaction, Administration, Publicité, Vente : f BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS f ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 > financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne. . . . LC0 PAR JOUR Derniers Comnxinioaês Officiels ■A•g&r Nsïr -tv V3A- ALLEMANDS 'BERLIN, 13 juillet. — Officiel de midi : Théâtre de la guerr© à i'ouest. Groupe a armée au ïeîd-maréchai général prince héritier iiuppïaeht de Bavière ; Au front de Flandre et au Iront d'Artois, (a lutte d'artillerie, par un temps favorable, a été intens' dans plusieurs secteurs. Des poussées ennemies c l'est de Nieuport, au sud-est d'Ypres, près a'Hul luch et au sud de la Scarpet ont été rejetées. Groupe a tuuoe au &.ronpnnz allemand : L'action de l'artillerie s'est de nouveau considérablement accrue dans la Champagne occidentale Sur la rive gauche de la Meuse également, le fei a atteint le soir une grande violence. A la côte 304 des détachements d'assaut ont repris, dans un élai alerte, les tranchées que l'ennemi avait conquises h S juillet. La garnison a été tuée, une partie a éy. ramenée prisonnière. Les positions que nous avon; gagnées au cours des combats du 28 juin, sur uru % étendue de quatre kilomètres, y compris le terroir qui les précède, sont ainsi de nouveau complètemen en notre pouvoir. En dépit d'une violente contre action, une poussée de reconnaissance près de Pru nay nous a rapporté un gain en prisonniers et et butin. Front d'arméa du îelasaaréchal général duo Aibreeht de Wurtemberg: La situation est inchangée. Aviation. Au cours de nombreuses luttes aîrienn^s, les ad, versaires ont perdu 17 avions, 2 autres par notn feu de défense. Le lieutenant supérieur chevalier von Tixtscheck, qui a abattu le 12 juillet deui avions ennemis, a obtenu hier, pvr la destructiot d'un ballon captif, sa 16e victoire aérienne. ïhdàire de la guerre à l'Est. Groupe d'armée du ield-marécàai général i'riaco iiéopold de Bavière; Sur la Duna, près de Smorgon et sur la Schtscha ra, l'action a été animée; à l'ouest de Luzk, éga lement, elle s'est rallumée par moments à la suiit de nos propres pointes de reconnaissance. Au sui du Dniester, dans plusieurs endroits de la tigm de la Lomnica, des attaques russes ont subi w échec. iront d'armee du générai colonel archiduc Joseph: et Groupé d'armée au feidmarëoîial général vsn Maciwassn : Des détachements ennemis de reconnaissance après un feu assez intense, se sont avancés plu steurs fois contre nos positions; ils ont été partcu repoussés. Front en Macédoine: A l'est de la Nidze Plamna, une poussée bu'ga re couronnée de succès a distoqué des contre-alia quss localisées des Serbes; elles ont échoué avtt des pertes nombreuses. BERLIN, 12 juillet. — Officiel du soir : A l'ouest activité combaltive animée m Cham pagne. A l'est combats locaux près du Dnieste, méridional. La guerre cous-marine. BERLIN, 12 juUtet. — Off.ciei ; De nouveau succès de nos sous-marins dans h golfe de Biscaye et dans la Manche .• 24,000 tonne, de jauge. Parmi les navires cou és figuraient le va peur anglais armé « Addah » (4397 t.) avec un char gement de marchandises diverses en route de Car.a aa à Cherbowg, un vapeur français armé « Bécrn ; (1271 i)., avec des mai chandises diverses de Daka. ù Fécamp; les vapeurs français « Alexandre », ave, un chargement de bois de Texas à Fécamp; « La Tour d'Argon », avec de poisson pour La Ro cheile. Le vapeur portugais « Cabo Verde » (222t t.), avec des vivres pour le gouvernement miliieir, à Bordeaux. Les cargaisons aes autres navires con sistaient, en tant qu'on a pu les fixer, en houille minerais et des arachides. VIENNE, 12 juillet. — Oljiciel ; Tfeô&tre ds la guerre a t'est. En Roumanie et dans les Garpathes rien d'inté ressant. Au sua du Dniester, les Russes sont arrivé. jusquÀ notre position de ta Lomnica. Prés de Ka lusz des combats ont eu lieu sur ta rive gauche di fleuve. Au Stochod, au nord de la rouie Rowono Kowel nous avons refoulé une poussée russe. ïkéâtra de iu guerre isaiisa. En guise de représailles pour la visite rendue < ldria par des aviateurs iia'iens, une escadrille d'à vions austro-hongrois a bombardé hier avec succè des baraquements. élenéns près de Cividale. Sur l petit Col Brison nos détachements d'assaut ont pé nétré hier dans la position ennemie, abattu la garni son, fait sauter de grandes quantités de munition italiennes et ramenèrent des prisonniers. théâtre- de la guerre au Sud-Sst. Situation inchangée. ruKCà CONSTANT1NOPLE, 11 juillet. — Officiel .- Front du Oaacasé: Activité habituelle de l'artillerie et des patrouilles Nous recevons les détails suivants sur les non veaux succès remportés par nos braves aviateur sur le front du Sincû, succès déjà signalés le 8 jui't let : Deux de nos avions d!observation et un avion d combat, se sont élevés et ont été attaqués par iroi -<e*' Mb tMJt SJm JA.£aSS m -20k. f?' immédiatement descendu; sc.n pilote a péri. L'appc reii ennemi s'est écrasé sur le sol à l'arrière d nos lignes. Les deux autres appareils ont tenté a s'enfuir; ils ont été rejoints par nos avions de con. bat, qui ont jorcé tin avion à deux sièges à atterri à l'arriefe de nos lignes. Le pilote a été luit pn sonnier. On estime que l'avion est encore utilisi b!e. Le lieutenant aviateur Felmi, déjà cité pli. 1 sieurs fois, est resté vairuiucur dans ces deux con, bats aériens, ts troisième appareil anglais est pai venu à s'échapper. Le 9 juillet, un dê'achement de reconnaissant angla.s, suivi de neuf bataillons, dix-huit escadron et deux batteries, a quitté Tell et s'est dirigé v'-r i l'est. Sr,n avant-garde ayant subi des pertes impor tantes près de Kosel-Basal sous le feu dè notr l artillerie, le détachement a rebroussé chemin. Le 7 juillet au soir, les aviateurs ennemis ont lan cé des bombes sur l'hôpital situé près de Yalowc ; bien qu'ils pouvaient parfaitement se nV-dre compt ■ de la destination du bâtiment. Deux des mahde i ont été tués et six blessés. 1 BULGARES SOFIA, 13 juillet. — Officiel ; Front en ^iacédoine : Sur toui le front, faible action d'artillerie. . l'est de la Czerna, un détachement de reconnaissar, ce de l'ennsmi a éU repoussé. Sur la Strouma infé rieurs, des détachements de reconnaissance de l cavalerie anglaise cm été dispersés par notre je près des villages d'Raznatar et d'Arnauli. Front en Roumanie: : A l'est de Titlc-"a, fusillade et canonnade clair semée. PARIS, 12 juillet. — Officiel de 3 h. p. m. : Latte d'artillerie assez vive en Champagne t sur le front de l'Aisne, dans le secteur de Moulin de-Laffaux. Des attaques ennemies au sud de Ju vincouri ont été aisément repoussées. Sur les deu. rives de la Meuse, dans le secteur de la côte 30 et au nord de l'ouvrage d'Hardaumont, après u violent bombardement, l'ennemi a tenté ptusieur \ coups de main, dont aucun n'a réussi. Rien à si ( yidcr sur le reste du Iront. PARIS, 12 juillet. — Officiel de U h. p. m. : fournit' calme, sauf dans la région £ Ailles, d Panthéon et de Moronviiliers, où l'artillerie s'ei montrée de part et d'autre assez active. L'ennemi lancé une centaine d'obus sur Reims. PARIS, 11 juillet. Officiel de l'Armée d'Orient L'aviation bri.annique a bcmbatdé la staiio. d'Angista, à trente kilomètres à l'est de Sérès.Ccun 1 bats de patrouilles et canonnade sur le resie d front du Vardar. Le capitaine allemand et le p'doi qui montaient l'appareil capturé hier ont été fait prison: àer s. RUSSE PETROGRAD, 10 juihet : Au sud de Brzezany, violents duels d'artillerie. Dans la direction de Dolinsk, les troupes du gé néral Kornilof ont continué, le 9 juillet, leur offert sive dans le secteur situé à l'ouest de Stanislau. Le Autrichiens et les. Allemands ont opposé une énet ' gique résistance et prononcé des contre-attaque acha nées. Les combats les plus violents et les plu sanglants se sont livrés sur les routes d'HuUcz É dans ies environs des villages d'Hoetzoeska, Paizi ku) et Pavelisje. Dans ce dernier village, un combi de rues s'est livré et s'est terminé par la déjail comp'ète de 1'eiinemi. Vers le soir, les troupes rus > ses ont atteint la Lukovica. Après avoir occup tes villages de Victorot, Ma;dam, Huruslca et Patz. : klif/ t'ennemi s'es retiré dans la direction de l i Lomnica. ■ Au cours du combat livré le 9 juillet, les Russe ) ont fait prisonniers plus d'un millier d'Autrichien > et d'Allemands et se sont emparés de trois canon de campagne, de nombreux mortiers de tranchées < d'une grande quantité d'auire matériel de guerre. A l'ouest de Stanislau, au cours de leur offensiv de deux jours, tes Russes ont rejoulé les position ennemies sur un front de 20 verstes et sur une pre fondeur de 4 à 10 verst- s. Sur le reste du front, fusillades et activité aè tienne, j ITALIEN ROME, U juillet : j Hier nos détachements ont fait d'audacieuses h rup ions couronnées de succès en plusieurs endroit du front. Dans la région du Monte Sief (Haut-Coi devole), ta garnison d'un poste avancé ennemi, fi , surprise et abattue.Sur le Car'so.une position situé en face de nos lignes ù l'ouest de Se'to, a été occi pie et organisée -.<n vue de défense. L'artillerie ai l versaire a développé une activité particulière te Ion du front du Trentin. Partout elle fut combattue pi la nôtre, qui etJrava en outre efficacement, dt mouvements de troupes et de convois derrière U s lignes ennemies sur le haut-plateau d'Asicgo et si la Carso. Un avion ennemi abattu en combat aérie s'est abattu dans les lignes ennemies entre Temnk et Uschiiza (Voj;uzza). Sur le haut-plateau d'Asi< go de nombreux avions ennemis de reconnaissanc ont ét éabattus par notre feu et par nos avions a voursu.t '. Ce matin des avions ennemis ont pronor cé un raid brual au-dessus de Cividale (Frioul) , ont jeté des bombes sans motif d'ordre militaire. L seul résultat en fut qu'il y eut quelques victimi s parmi la population civile et qu'il y eut qufflqut légers dégâts causés à des f obliques. ANGLAIS s LONDRES, 11 juillet ; s Après une très violante canonnade de vingt-au ^ -S®. "VSV wEttu Mi. solue contre nos positions au front de Nieuport. Par e suite de la canonnade concentrique de l'ennemi, nos e positions ont été nivelées dans un secteur des dunes à proximité de >a cote. L.e secteur lui-même ai ait r été coupé par suite de la destruction du poat sur l'Yser. L'ennemi pénétra dans nos positions sur un jront de 1,200 kilomètres et sur une profondeur de 310 mètres et atteignit la rive droits de l'Yser à proximité de la côte. Près de Lombartzijde l'ennemi fut rejeté dans ses tianchées après avoir occupé temporairem ~nt nos posi ions avancées, s Sur mer. s LONDRES, 11 juillet. — L'Amirauté publie : S Le vice-amiral de la Méditerranée de l'Est annonce .- Des hydroplanes ont attaqué, avec succès, dans la nuit de lundi, la floue germano-turque ancrée devant Constantinople. Quand ils eurent découvert le uGœben», qui était entouré de navires de guerre et '' de sous-marins, ils l'attaquèrent d'une hauteur de 2 800 pieds. Le «G/eben» et d'autres navires voisins reçurent des portées directes. Il y a eu de violentes explosions à bord; plusieurs incendies ont éclaté. Les aviateurs ont attaqué également le ministère de la guerre et l'ont touché. L'ennemi parut complètement surpris, car les batteries de défense n'ouvri-5 rent le feu qu'après que les bombes furent jetées. Les aviateurs sont rentrés siains et saufs. (Nous apprenons à ce sujet, de source autorisée, a que le uGœben» ainsi que le ministère de la guerret •i n'ont absolument pas souffert.) ■ Psr sièrc§ {Pépêskss Berlin, 12 juillet. • Lss combats au îroat de l'Est. y Au front tie l'Est, les Russes omit procédé, par tornioŒQMits, contre .es positions sur teeciiisljes nous nous scàni»:s niéthodiqucmeat retirés. Le 11 juiile^ des a.tiques encemies partielles se produisircfflt pria * de Grabowka et Babm-Ppewozlec ; eHse furent étouffé.s sou® notre feu. Èaas -la régloo as Bizcc-zsny, des deux côtés de Hodow et à l;est de Luek, le feu a augmenté d'iiitancLé par mosniemts.Vers 10 heures du soir, les Russis ca; attaqué dans le coude du Stochcd en plusieurs fortes values d'a&saut, star a environ 1 kilomètre de largeur. L'attaque s'écroula * sous notre feu, avec do fortes peries pour les Rus. a ses. Au front de Roumanie, l'artillerie ennemie s'est montrée p«rticullèreme<it remuante dans la région i de Braiia-Lstinul. Des ouvrages de retranchement au nord-est de l'embouchure de la Kiimiî ont éié dé-i truits par notre feu. t-' Du 1er au 10 juillet, nous avons fait 1,000 prisosi-s iiiars, detit 22 officiers, dans les secteurs de Brzec-zsny.et, Zborow. Le nombre minime de& prisonniers prouve las pîr;es sanglantes inouïes des Russes, qui furent moissonnés par séries, et ne purent atteindre rtca tranchées qv.î très rarement. Il résuite d informations, que plusieurs compagnies ont été réduites à 30 ou 50 hommes sous notre feu. Les pestes de la division Transfirnur ont été psrîicuMèreaient s lourdes. L'i scorbut sévit dans de nombreuses divisions âe l'armée russe. Avasy l'engagement, on s avait promis aux Russes de les mener à uoe posi-s tion calme et où ils n'auraient pas dû attaquer. ' Vienne, i2 juillet. — On annonce du quartier de la presse de guerre : Des combats d'arti-Aerie ont eu li:~u immédiatement au sud du Dnfoster. La ai-e tua;ion est inchangée. J Bombardement de la catiiédrala de St-Quo::tia Berlin, 12 juillet. — Dans la dernière quinzaine e environ 2,800 bombes sont, tombées sur St-Quen.^i. La cathédrale a reçu G0 por.é. s et devi-.ait de plus en . plus une ruine. s Le cas du « Goebsn ». Une mise au peint, s Berlin, 13 juillet. — L'Agence de ren-signei» uta •■t anglaisa «Poldhu» mande à la tate du 12 juiftet, qtte « 1ers des attaques de trois diriB-ab&eg contre la e flotte germano-turque, à Ccnstantinopèe, dans la s ntîSt du 9 juillet, le croiseur «Gœb-sn» aînti que des navires se trouvant à proximité furent atteints, que de violentes explosions ont eu lieu à bord et que plusieurs incendies ont écbté; le minLière de la guerre aurait également été atteint.» Nous apprenons, de source autorisée, qu'en ce qui concerne ces attaques discutables, le « Gœben » et le ministère de la gtvrre sont restés tatoots, ainsi que le sous-s marin séjournant en cet endroit. Il n'y a qu'un seul torpilleur qui ait subi des dégâts par tes bombes. t La voie de l'Union de gezs de mer anglais. e Amsterdam, 13 juil'et. — D'après le «Daily Chro-i- niele», les délégués de l'Union des gens de mer an-glaie ont décidé d'empêcher dorénavant le départ de g Mac Donold at de joweu pour a Russie, en dépit ■r des tentatives du gouvernement pour rendre ce s voyage possible. s La réglementation du pris de la viande r en- Angleterre. n Le « Hollandsch Nieuws Bureau » de La Haye d apprend de Londres, que ]e contrôleur des vivres, 7- Lord Rhondda, a déclaré à la Chambre des Lords, ° qu'en septembre das prix maxima devront être fi-e xés pour la viande. u Un conseil dé cabinet au Hàvie. Lfi « Nieuwe Ro.terdamsche Courant » sipprend e du Havre que le ministre Vanderveldc est rentré de soin voyage en Russie et en Roumanie. Louis cte Brouckère reste encere quelque temps en Russie. M. Vandrveldc s'est déclaré satisfait du résultat d© son voyage et en fera un exposé dans le Conseil du cabinet qui se tiendra vendredi. On y entendra éga -tt- lernont M. P Hvmans nui vienana ù ^pp.... ,i>a„ Vers le rationnement du pain en France. Paris, 13 juillet. — Le «Matin» annonce que ministre du ravitaillement, M. Violette, a propo; au Conseil de réglementer la consommation du pai dès le mois d'octobre, en raison de l'insuffisant de la récolte des céréales. Une nouvelle pièce ds monnaie en France Genève, 13 juillet. — Le gouvernement frança a invité plusieurs artistes à créer des modèles d'ui nouvelle pièce de monnaie qui sera mise en cire; Lation après la conclusion de la paix. L'imbroglio cliincis. Londres, 13 juillet. — Le « Daily Mail » apprêt de Tlentsin, que les généraux républicains ont pi blié une déclaration, dans laquelle ils disent qt pour le cas où les troupes jmpérijfce cantonnées Pékin ne quittaient pas la ville interdite et le palais ils commenceront l'assaut. Des trains spéciaux sot sous prtssion à Tientsin, pour transporter à Péfcii Touarrg-Teh i-K ai et les fonctionnaires, en vue d rétablissement du gouvernement. Isa guerre sous-marine. Berne, 12 juillet. — Du Havre au « Nouvellisl de Lyon » : Le voilier de Terre-Neuve « Yvonne Idette» est entré en collision, le 1er juillet, avec 1 vapeur « Ceario », et a cotté. Copenhague, 12 juillet. — De Stockholm a « Berlingske Tidende » : On mande de la Suède sef tentrionaie, que des sons-marins opèrent dans le ecux voisines. Le bruit court que pLusieurs vap:ui ont été capturés, parmi lesquels le vap;ur suédo: «Norrland». Un sous-marin allemand a arrêté hk le vapeur « Karl van Linnce » ; après examen de se papiers, le varpeur reçut l'autorisation de poursu vre sa route. . DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition preccatnte.) La situation politique oa Allemagne. Berlin, 13 juillet. — Différents journaux veulet savoir que le prince-héritier a fait ressortir lors d ses conversations avec les leaders des partis, qu'. veut se former, lui-même, sur le càéeir de 50 auguste père, une opinion sur la politique du chaa ceiior M. von B.thmsnn-Hollweg. Berlin, 13 juillet. — La conversion qui paraît s préparer m Centre pourrait très bien être la caus que la plupart des députés bavarois sont arrivés Berlin et ont pris très sévèrement position contre J politique et la personne de M. Erzberger. M. va Kalkhorst prend part nouvellement au rôle de mi diation entrS- les nationaux-libéraux et le groupe d cen.re, La rénovation intérieure en Allemagne. Berlin, 12 juillet. — Du « Badiner Tagcblatt » Le niii liai ère d'Etat s'est réuni hier en séance. D s près ce que nous apprenons, le secrétaire d'Ets Helffericft et le ministre (à;s cuites prussien, vo: Trott zu Solz, n'ont plus assisté à cette séance. Berlin, 12 juillet. — Le Kionprinz a reçu aujoui d'nui un certain nombre de députés au Reéchstag notamment MM. le Dr Stresimann, Erzberger, 1 comte Westarp, von Payer, le Dr David et Mertin < a discuté avec eux la situation. Grave indisposition du président Dr. Spahr Berlin, 11 juillet. — Dans la séance des fraction du Centre de ce jour, qui a eu lieu à 11 h. d matin, le Président Dr Spahn, s'est senti gravemet indisposé après avoir prononcé un long discours. L setnoe a été levée. Le Président, Dr Spehn, a ét transféré dans les salons du Centre. Deux médecins les députés Dr Gerlaeii et Dr Schatz, ont soigné 1 malade qui avait cccneissance. Les combats à l'Ouest-Berlin, 12 juillet. — Le butin fait lors de La pouj sée couronnée de succès, exécutée par l'infanterd de marine allemande ie 10 juitie;. entre la côte et 1 route de Nieuport à Lombat4»ijde n'a pu encor être complètement dénombré, une partie des posi tions ennemies ayant été complètement ébranlée pa no re set oc d'artillerie. Jusqu'à présent nous aven capture 36 mitrailleuses, 13 larice-minës et un ca non-revolver. Les positions conquises ont été vk kmment bombardées par les Anglais, le matin d 11 juillet, vers le soir le feu se ra.enî:t pour s: ra lumer de nouveau par divers coups de mains aaimt d'artillerie, la nuit. Lors de notre attaque victc rieuse nos pertes ont été extratwôktâiresncnt min. mes. Diverses patrouilles ennemies ont été repoui sées le 11 juil.et en Flandre. Au nord d'HoUebek une forte troup; de recqooaisaaice, avait pénétr dans notre position, mais elle en fut immédiatemei reje.ée ta contre attaque. Sur le restant du fient de l'ouest, violent fe à dîvers.-s reprises et nombreux cofnbe.ts d'avan po&io. et de patrouilles.La poussée memloiBiée.d'ti régiment hanséatique, près d: Monchy, a été pr< nonoée vers 6 heures du nuatin et nous a valu la coi quête d'un système de tranchées ennemies de 4C mètres de largeur, sur 300 mètres de proiondeu: Les batteries allemandes ont canonné les gares t Rceux-les- Mines e; de Bapaume, où nous avons d serve un mouvement intense et nous avons pu e constater le bon effet. Divers trains expresse fii< rent aussitôt à toute vitesse. Dans la nuit du 12 juillet des aviateurs ennem ont prononcé entre 1 et 3 heures une attaque contj Ostende et Zeebrugge, sans toutetois causer de d< gâts. Des jets de bombes ennemies, sur Couckela-re et d'autres champs d'aviation restèrent sans su cès au point de vu; miitaire. Par contre divers h bitants furent blessés, parmi lesquels 4 enfan belges, furent tués et 3 femmes et 3 enfants blessé Nos aviateurs ont bombardé Oostduânk&rke. Dei ballons captifs ennemis ainsi que trois avions enn mis ont été abattus par nos aviateurs. Un bal'< captif ennemi a été obligé d'atterrir sous notre ft de shrapncls. Une poussée contre le flanc anglo-français Dans la région de Nieuport nos troupes de marii qui depuis des années et des jours montent la ga de dans les dunes du littoral, ont remporté un suc-ie cè9 d'une importance extraordinaire. Notre infante terie de marine a entrepris une poussée couronnée n, d'un succès complet entre la côte et Lombartzijde, ;e en un point de carrefour distant de 2 1/2 kilomètres environ de la côte. Le terrain dont il s'agit ici n'a plus été depuis longtemps, témoin de combats de ;s grands onvei gure. Depuis quelques semaines les forte ces de combat ennemies avaient été regroupées en j- cot endroit, on ce sens que les Français qui y avaient organisé de fortes installations de déiense, ont été remplacés par des troupes anglaises qui ont d repris tout ie front septentrional jusqu'à la mer 1- af;n de mettre à exécution des mesures uniformes, « La position ennemie avait été fortifiée de façon ex~ à cellente d?-puis plus de deux ans, en vue de protéger 5, la côte et constituait par cts installations en pro-tt fondeur une sorte de forteresse. L'Yser, qui con-1, tourne la position par un coude dirigé vers le sud C et qui coupe la route de Lombartzijde servait de défense naturelle. Au sud-ouest de Lombartzijde à une distancj de 2 1/2 kilomètres se trouve la plaça e importante de Nieuport, sur la route de Lombart-i- zijde-Furnes, ainsi que Dixmude; La protection da e flaoc du front anglo-français organisée de telle sorte, a maintenant été violemment ébranlée par u notre infanterie de marine. Les Anglais ont subi des 1. pertes inouks, ainsi qu'it résulte du grand nombra s de prisonniers que nous avons faits et qui se chif-s frent déjà par 1,250 prisonniers dont 27 oificiera. s L'ennemi ne put donc se maintenir dans ses instal-r lations solidement fortifiées, qui furent nivelées s par le feu roulant de nos troupes, et dès le premier assaut l'ennemi fut rejeté au-delà die l'Yser. On na peut prévoir encore quelles suites ultérieures cette poussée victorieuse de nos troupes aura pour la si-ïustion de la guerre à la mer ; mais il est d'ores eti déjà d'importance que l'ennemi s'est vu enlever uae forte protection de son aile extrême-gauche, ea supposant même qu'il se soit retiré dans des positions préparées d'avance derrière l'Yser. iia question d'Alsace-Lorraine. Paris, 12 juillet. — Dans son discours sur l'AI-I sace-Lorraine, au sein du Comité sénatorial pour a les affaires étrangères, Ribot a déclaré : « Nous avons un droit incontestable sur i'Aisace-Lorraiiîi§ et ne pouvons consentir- à un referendum populaire, ^ ,^£îS£exaaamom— Propos libres et variés 1 LA LUTTE' ENTRE LE MYSTICISME) ET LA MATIEfiE L' Je 11e suis pas de ceux qui ajoutent rapide» ment foi aux rêvasseries prophétiques da 1 une ou l'autre illuminée, qui s'inclinent de* . vaut des déclarations taites audacieuseinerifc et d'un air sybiliut par un nébuleux da bonne ou do mauvaise foi. Mais « rien ne seri 1 de se tâcher contre les faits », dit Talleyraiid, 1 il ne faut paa en iatre fi ; au contraire, il faut en tirer- de sages déductions; surtout il 11e faut pas généraliser et se figurer tel l'Anglais , débarqué à Calais rencontrant une feniina 5 rousse grincheuse, que toutes les Caiaisien-t nés son* rousses et acariâtres. Le goût du mystérieux, i attrait du surna<-turei, de l'immatériel est un phénomène frappant de i époque que nous traversons ; il na s suffit pas d'en rire et sembler traiter do crétins tous ceux qui ne rejettent pas « à prio-t ri » cette tendance poussant parfois de grands a esprits à écouter une révélation de l'avenir, é vraie ou fausse. ,, Dans un article de fond paru il y a queiqua e dix-huit mois dans le « Bruxellois », son auteur Marc de Saim s'amusait, non sans raison, de voir le cortège des « députés faisant chorus avec de vieilles bigotes dans ce concert de puérilités endormantes ». C'était à propos e de Mme de Thèbee, cette psychologu» rafii- 6 née qui avait si broil su exploiter la créduli-e té d'esprits soit-ùisant cultivés. Cette phrase harmonieuse démontrant par r sa forme que dans sa jeunesse notre collabo-^ rateiu s'était délecté des «• esse viueatur w de Cicéron, m'est demeurée longtemps dars 'les yeux et les oreilles et y a (le croirait-on 1) provoqué une réaction contraire au sentiment qui a cîicté cette phrase et inspiré l'idée qu'ei-■" ie exprime. s Les idées sont ie plus souvent inspirées -par ~ le,^ événements que nou3 traversons. Zipus étioub à l'époque où des professeurs (Tuai- 1 s- versité et. des directeurs de ministère s'at-e tendaient à tous moments à voir arriver les é cohortes des' Alliés à la Porte d'Anderlecht (it pourchassant les Allemands ^n deroute. Des hqnnnes^ de bon sens cherchaient à lutter, u cortiine de juste, contre cette déroute des idées adéquats» à la vérité et voyaient la cause da n cet. état d'esprit dans les élucubrations des ( soi-disaats prophètes. ^ Maintenant, dans tous les pays, une rneil-lettre eonqDréhensicn des choses se fait jour et cette tendance à re icrcher le mystérieux perdure phi3 que jamais. e n'611 yeux d'autre preuve que ie ccurant )- a idées qui se fait jour dans le monde catholi-n que belge en faveur de l'authenticité de la préiction de K.-Dame de la galette,si longtemps délaisse© et môme condamnée par l'â-is ®^se> -e remue-ménage qui se produit en -e ,, ance a<utou^ d'une nouvelle Pucelle d'Or-s , léans. ,<->u,^e monde devient fou, eu il cherche la véuté naturelle par suite d'un instinct prime-! sautier, fatigifé de l'éternel «struggle for life», de la domination de la matiere, de la guerra ® des appétits matériels. J" cei; instinct, qui se tromoe parfois dans ix l'objet de ses devoirs, est respectable dans e- son principe et loin d'être contrecarré, doiti « etre guidé, éclairé et surtout épuré. îu Et sous ce rapport, les prêtres font-ils tous leur devoir t Certains croient de bon ton da mettre leurs soutanes à la hauteur des pro-t grès matériels du siècle et oublient que le noyaume qu ils sont cliai'gés de prôner n'esti r- Das de ce monde. Eugène de Lincént. '

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