Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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04 November 1915
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s.n. 1915, 04 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 08 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bc3st7gd15/
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2° Année. ,N° 397 TIRAGE 75.000 CINQ CENTIMES Ed°" B JEUDI 4 NOVEMBRE 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois Bruxelles et Faubourgs. . . . ^ 2 fr. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Prorince et Etranger 3.50 8.50 IG.00 30.00 «Xournal OijLO-tidloro. X:si<dL®;g3Q:o.€3Ls*,:o.-fc R4dfttlon, Administration, Publicité : Bureaux de vente peu? Bruxelles et Banlieue; BRUXELLES : 45, RUE HENRI MAUS Rédacteur en Chef : Marc de 5ALM / Faits-Divers et Echos . , . la ligne fr. 2.09 i uitniinrn \ Nécrologie, Annonces commerciales > » 1.C0 ANNONCES / Annonces financières » » 0.50 f Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 LES GRECS EN ALBANIE ? La Résistance des Serbes Le Mali» û 1s tai Ma De notre correspondant de Bucarest . La question polonaise a son centre de gravité en Russie, étant en môme temps une question vraiment européenne. Le conflit ' russo-polonais est un conflit séculaire de deux peuples linguistiquement apparentés. L'effort du néo-slavisme est paralysé par les déchirements internes dont souffre le monde slave, par suite du choc d'intérêts entre Russes, Polonais, Rutliènes, Tchèques, Serbes, Croates, Bulgares, etc. Les différents congrès qui ont eu lieu l'ont prouvé surabondamment. Au nord : conflits des Russes et des Polonais, des Polonais et des Petits-Rusiens et des Russes. Au sud : le conflit moiijj aigre mais latent, des Croates catholiques et des Serbes orthodoxes ; la rivalité des Bulgares et des Serbes qui fut aussi sanglante en 1913 ^u'en 1885 et qui l'est encore davantage aujourd'hui.Mais de tous ces conflits, 1- plus ancien, le plus sérieux, c'est le conflit russo-polo-nais.Le problème polonais se piésenfe, en Russie sous une double face, suivant qu'il s'agit du royaume de Pologne proprement dit, ou des provinces de l'ouest, où les éléments ethniques sont des plus disparates. Il existe à l'ouest de l'empire, entre le aone intermédiaire que Russes et Polonais' se disputent. La lutte qui s'y poursuit sera mieux comprise si l'on considère 'a région de l'ouest comme une survivance du grand-duché t!e Lithuanie. C'est au XIII0 siècle que l'Etat lithuanien prit naissance; puis, il conquit toute la Russie Blanche et la région petite-russienne de Kiew, ce fut l'œuvre de Gédi-mine, dont le château royal couronne de ses ruines la citadelle de Yilna. Ayant absorbé de vastes territoires russes, l'Etat lithuanien se russifia. Le russ_ devint même la langue officielle du pays. C'est la civilisation orientale qui y régnait. Mais en 138G, Jagellon,prince de Lithuanie, se fit baptiser catholique romain pour épouser la reine de Pologne Edvige. Alors les populations payennes suivirent la religion de leur chef et la Lithnanie se fondit de plus en plus dans l'unité polonaise. C'était la revanche de l'Occident. L'aristocratie russe, mélangée d'éléments polonais, se rallia peu à peu au catholicisme, tandis que le peuple des campagnes restait fidèle à l'orthodoxie r:isse. De cette façon deux classes sociales radicalement hostiles se superposèrent : le paysan orthodoxe et le noble catholique. Puis vinrent les conquêtes de Catherine II et le dé? -librement de la Pologne qui furent pour ainsi dire la ven-gence de cette revanche. Après l'insurrection de 1831, l'université de Vilna, foyer de civilisation polonaise, fut supprimée. L'insurrection de 1863 eut pour résultat l'interdiction faite aux Polonais par le gouvernement russe d'acquérir le nouvelles terres dans la région de 1 Ouest. Cette mesure fut rapportée en 1005. Dans toute cette région, la minorité polonaise constitue l'aristocratie foncière et par le jeu mêm- du cens électoral immobilier, ces provinces de l'Ouest on. envoyé des représentants polonais siéger à St-Pétersbourg an Conseil d'Empire, qui est la Chambre haute du parlement russe. C'est là la cause de l'irritation des nationalistes russes. Il y aurait un moyen de remédier à cet. état de choses, car les membres du Conseil de l'Empire sont élus par les zemstvos ou assemblées provinciales. Il suffirait d'instituer dans la région de l'Ouest des zemstvos démocratiques, mais le parti nationaliste craint autant la démocratie qfte le polonisme. Sauf lu question de race, il y a ici encore la question religieuse. Depuis l'ouhaze de 1905 sur la liberté de conscience, beaucoup Petits-Russes sont repassés de l'orthodoxie au catholicisme. Les chauvins lusses prétendent que par cela même ils se sont polonisés, et qu'il faut plus ou moins' par force les ramener au culte orthodoxe et la loi nouvelle de 1912 permet d'atteindre ce but. Le gouvernement russe fait tout ce qu'il peut pour agrandir les provinces de l'Ouest au détriment de la Pologne russe proprement dite et le résultat de ce déniera- j brement territorial exasoère l'opinion polo naise. La question russo-polonaise dans les pro vinces de 1 Ouest est très difficile à résou dre, car la conception polonaise tend à i maintenir l'héritage historique de civilisa tion occidentale, tandis que la coneeptioi russe y est directement opposée, elle consi (1ère que le polon- 's n'est qu'un intrus dan cette province. Quant au royaume de Polo g»e proprement dit, il est nettement dis tinct de la Russie, au point de vue etlmo graphique et géographique. La Pologne for me pour ainsi dire une presqu'île dans l'Eu rope centrale. La population polonaise y es U'ès dense. Le manifeste de 1905 promulgi» pondant la crise révolutionnaire, semblât donner satisfaction aux justes revendications du peuple polonais. Dans les écoles pri. vées les cours pouvaient se donner en langue polonaise, mai;; peu après le gouverneur général Skalone ordonna la fermeture dt nombreuses écoles précédemment autorisées, ce qui bouleversa l'enseignement populaire. La majorité des étudiants de Varsovie sont des Russes et des juifs, tandis que les Polonais doivent aller peupler les universités étrangères et principalement l'Uni, versité de Cracovie. Un projet sur le salfjgouverij'ement des II..N ai *i. par la troisième et la quatrième Douma, mais il s'est heurté à l'entêtement de la Chambre haute réactionnaire, qui l'a rendu méconnaissable et voué à un échec certain. Les Polonais comparent tristement le régime oppressif et arbitraire q-'ils subissent en Russie à la liberté si proche dont jouit la Galicie autrichienne. Une autre question importante, c'est l'antisémitisme polonais, phénomène des plus graves en lui-même et par la répercussion qu'il exerce sur les relations russo-polonaises. En prêchant le boycottage des israélites et la limitation de leurs droits, les Polonais se rapprochent pour ainsi dire des nationalistes russes dont ils n'ont rien espérer et, par là, ils s'aliènent l'opposition libérale qui n'est guère encouragée par cette attitude intolérante à maintenir à son programme l'autonomie de la Pologne. En ce moment le problème polonais traverse une crise décisive. Déjà le monde officieux ne considérait plus les Polonais comme une nationalité distincte, mais comme les sujets respectifs des trois Etats co-partageants. .Aussitôt que la guerre actuelle eut éclaté, les commandants en chef des armées opérant sur le territoire polonais se souvinrent du royaume démembré. Quelle que soit la solution de cet imbroglio, il est nécessaire de connaître la volonté d'un peuple qui compte 25 millions d'aînés et qui, par son grand développement social et intellectuel, mérite une destinée meilleure. Supposer que les prédilections russophiles de certains partis politiques polonais ont une source impure ou égoïste, serait commettre une injustice. Toutefois l'on peut constater que le comité national de Varsovie, excepté quelques articles dans la presse de la capitale, quelques discours prononcés à la Douma et quelques adresses an Tzar et au grand-duc Nicolas, n'a pris aucune initiative, n'a rien créé et n'a rien amélioré dans la situation politique des Polonais en Russie,de même qu'en Galicie pendant les dix mois d'occupation russe. La tentative de créer une légion polonaise volontaire attachée à l'armée russe, se termina par un échec, vu que toute la jeunesse, élevée dans la haine de la Russie, y était opposée. M. de Bethmann-Holvreg a parlé au Reiclistag comme si l'amputation de la Pologne du corps de la Russie était un événement définitif et sur lequel il n'y a plus à revenir. Le chancelier disait : « 3 e n'imiterai pas les promesses hypocrites do nos ennemis, mais j'espère que l'occupation actuelle de la frontière polonaise orientale aboutira à faire disparaître les anciens antagonismes entre Allemands et Polonais et conduira le pays, délivré désormais du joug russe, vers un avenir heureux qui lui permettra de cultiver sa vie nationale. Nous administrerons le pays avec justice en faisant appel à sa population. » L'heure de l'union de tous les Polonais finirait-elle par sonner? Quoi qu'il en soit et | quelle que soit l'issue de la guerre actuelle, un avenir meilleur attend la fière nation po-| lonaise qni l'a si bien méiiié par ses souffrances séculaires. C'est une chose émouvante que ce réveil d'une nation qui attend avec une impatience fébrile sa libération comme un effet de la conflagration européenne. ■ Romanazzi. - — La Guerre Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 3 novembre (midi). — Rien d'important. A u ruisseau de Souciiez, au nord-est du village de même nom, nous avons, yendant la nuit, évacué volontairement un morceau de tranchée avancée d'une centaine de mètres que Vennemi menaçait de cerner. A l'est de Péronne, un avion anglais a dû ' atterrir par suite du jeu de notre infanterie ; le pilote, un officier, a. été fait prisonnier. Théâtre d» la guerre de l'Est Armées du maréchal von Ilindenburg Les Russes continuait à attaquer devant Dunabourg. Près d'ïlli&ct et de Garbunow-Jça, ils ont été rcpous,sés. Ils ont assaiHi quatre fois vainement ~ios positions -près de Ga-teniet ont subi chaque fois des pertes ex-ccptiç'^'.i, - -Fui>e les lacs de, '( nier xir peu notre ligne. Les Russes y ont réussi à occuper le village de Mmulischki. Armées C" maréchal prince Léopold de Bavière La situation n'a pas changé. Armées du général voi Linsingcn Au canal d'Oginsky, nous avons repoussé une attaqua dirigée contre l'écluse d'Osats-chi. Des deux côtés de la route de Lisowo à Czartorysk, nous avons de nouveau obligé les Russes à battre en retraite; 6 officiers, 660 soldats russes et 3 mitrailleuses sont tombés en notre pouvoir. Les troupes du général von Bothmcr livrent encore combat daiiis la partie nord de Siemîkotve, Dans les Balkans Usice est occupé. La roule de Cacah à Kragujevac est dépassée. Sur les deux rives de la Morava, l'ennemi oppose encore une résistance opiniâtre. A Kragujevac, nous avons vris G canons, 20 canons sans affûts ni culasse, 12 lance-bombes, plusieurs milliers de f usils, beaucoup de munitions et de matériel. Les troupes allemandes du général von ilêvers ont capturé hier O-50 soldats serbes et 4 canons. L'armée du général von Gallwitz a fait, les trois jours derniers, 1,100 prisonniers L'armée du général Bojadjeff a rejeté l'en-nemi à l'ouest de Planinica, des deux côtés de la route de Zajecar à Paracin et a capturé 230 prisonniers et 4 canons. Au sud-ouest de Knjazevac, les Bulgares, qui poursuivent l'ennemi, ont pris la tête de pont de Surlig, passé le Sur'jishi Timoli et progressé dans la direction de la vallée de ftisava, au delà du Plcsbcrg (1,327 m.) et de la. Guli-janska (1,369 m.). 300 prisonniers et 2 nri-tmilleuscs sont tombés en leur pouvoir. Les forces qui s'étaient avancées dans la vallée de Nisava ont reculé devant les attaques de forces numériquement supérieures. EVcs se sont maintenues sur le Bogovberg (1,15'' mètres), à Vouest de Bela Palanha. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 2 novembre. — Les attaques au front de la Strypa ont également continué hier pendant toute la journée. L'ennemi amena des forces considérables à l'attaque et pénétra avec des colonnes en rangs profondément serrés dans notre position. Nos réserves toutefois l'en chassèrent par une rapide contre-attaque; l'ennemi subit ici dans des combaù locaux acharnés de grandes pertes et abandonna 2,000 prisonniers en nos mains. Vans le territoire du Styr inférieur nous avons refoulé les Russes encore plus loin. Une contre-attaque russe, prononcée avec une dépense énorme de munitions, échoua. Théâtre de la guerre italien °Ilier le combat a encore été violent dans le territoire de G'orz. Ici apparurent du côté des I tiUksis plusieurs brigades d'infanterie amenées du fiont du Tyrol et de la Carin-tliie. Par Ja mise en jeu de ces renforts l'ennemi tenta à tout prix de rompre près dt Gôrs. Les attaques d'hier se dirigérent auss. bien contre la tête du pont de Gôrz même que contre la région de Plaica, ainsi que des deux côtés da Monte Michèle. Avec dd pertes plus considérables que jamais, les Italiens furent partout repousses. Sur la hauteur de Podgora le combat suit encore son cours autour d quelques tranchées. Tliéâtrj de la guerre Sud-Est A la frontière monténégrine nos forces passèrent à l'attaque sur de nombreux points. Nous avons pris les hauteurs de frontière Troglaw et Orlowettz et la position de hauteur dominante sur le MVardar, au nord-est de Ribetza. Dans leyhgnes emportées par nous au sud-est de V/ischegrad, nous avons repoussé des contre-attaques monténégrines. L'armée du général d'infanterie Kôvess a atteint la région au nord de Pozega et a franchi la ligne Cacak-Kragujewatz. L'armée du général von Gallwitz combat sur les hauteurs à l'est dp Kragujeicatz et au nord de Jagodina. ITALIENS Rome, 1 novembre. — Dans le haut Cor-devole notre offensiv a fait de nouveaux progrès. Dans la vallée basse et sur le côté ouest du Col ai. L^na, dans la zone de Fal-zaregé, nous avons repoussé une attaque ennemie contre le petit Lagazoni. Sur la hauteur de _ \ ^ . ...i »vJJ i onnr ju > " , »7tii: i fi Gi'i'.'lu notre rapproche-inent. Pas d'événements importants sur le Karst. Nos av-titeurs ont encore continué hier leurs vols audacieuc.. De nombreux points militaires ont été bombardés, parmi lesquels la station de Duino et Nabresina, ainsi que des trams se trouvant dans cette dernière localité. FRANÇAIS Paris, 1 novembre (15 heures). — En Champagne les combats se sont poursuivis hier soir dans la région de Tahure, sans modification des positions respectives. Nous avons fait une centaine de prisonniers valides en plus de ceux qui ont été précédemment dénombrés. On ne signale aucune action importante au cours de la nuit. Paria t novembre (23 heures). — En Belgique, dans le sectcur de Lombaertzyde, un très vij bombardement ennemi a été accompagne de préparatifs d'attaques apparentes auxquelles l intervention immédiate de notre artillerie a empêché de donner suite. En Champagne également, sut tout le front entre la côte 103 et Tahure, ainsi qu'au sud du village, l'ennemi a bombardé nos positions, jariu.ses tranchées et dresse Les échelles de franchissement. Les feux de barrage de nos batteries et de nos mitrailleuses ont fait cesser cette tentative ou ce simulacre d'attaque. Paris, SI octobre. — (13 heures.) — (Parvenu avec retari). — Le bombardement ennemi signa ,é hier en Champagne, s'est développe avec la plus grand- violence sur un front d'environ 8 kilomètres, jalonné par l'arbre de la côte 103, lu butte de Tahure, le village et les tranchées au su d tusques et y compris l'ouvrage de La Courtine Cette préparation a été suivie sur tout le même Iront d'une attaque à fond menée par des masses d'infanterie importantes formées en majeure partie de troupes récemment ramenées du front russe. Malgré ia vigueur de l'attaque et l'acharnement extrême des assaillants, l'ennemi a encore subi un sérieux échec. Les vagues d'assaut déciméea par nos jeux sur tout le front d'attaque n'ont réussi qu'à atteindre le sommet même de la butte de Tahure Paitout ailleurs, et notamment devant te village où les combats ont été particulièrement opiniâtres, l'ennemi a été complètement -repousse et rejeté dans ses tranchées de départ. Il a laisse sur tout le terrain de la lutte -un très grand nombre de morts. Aucune action importante sur le reste du front. Paris, 31 octobre. — (23 heures.) — Dans la région de Lo.nbaertzyde nos batteries ont démoli plusieurs observatoires ennemis. En Artoist le bombardement réciproque a continué au nord et à l'est de Souciiez. i)urticulière-ment aux abords du Bois-en-Ilache. Au nord-est de Ncuville-Saint-Vaast, la lutte s'est poursuivie avcc une grande opiniâtreté pour'la possession des éléments de tranchées où l'ennemi s'était introduit hier. Nous en avons réoccupé une partie. E.\ Champagne, l'ennemi, après une nouvelle préparation d'artillerie avcc emploi intensif d'obus suffocants de gros calibres a renouvelé ses attaques dans la région au nord de Mesnsl. Sur l'extrémité est de La Courtine, contre Tahure, au sud du village et contre les crêtes au nord-est. Partout nos barrages d'artillerie et nos feux d'infanterie l'ont arrêté et obligé à refluer en désordre vtrs ses tranchées de départ. Ses pertes ont encorc été très un-poriantcs.Trois cent cinquante-six prii-Jnniers va-\ lides , dont trois off iciers, sont restés entre noi Uiàins. Dans les Vosges, des combats d'artillerie . particulièrement vio'ents dans la région du Ban-de-Sapt et dans celle de \ >olu. ANGLAIS Londres, S novembre. — Le générât Frsnch an-■ nonce en date, du 1er novembre ; Le 20 octobre, il y a eu, dans la légion d'1 pres uu violent bombardement. Pour le surplus, l'activité de l'artillerie des deux côtés n a pis été très animée en tàjson de la température humide et brumeuse. On opère des deu.e côtés avec d-s mines. RUSSES Pétrograde, 2 novembre. — .lu nord du lac de Kangci, an nord-ouest ele Schlo'ck le Allemands tentèrent d'avancer^ inais sans suceès. Ces jouis dernierst de jeunes détachements lettons ont ,u l'occasion de. montrer leur grande bravoure dans le ba.ptême du feu, sur le iront de li.-ja. Sur le* front de -Jacobstadt, te combat d'ai tille rie et d'infanterie devient un peu plus animé. Sur le front de Dunabourg et plus lom^ au sud, ie feu d'artillerie continue. Vans la région de C-irhunowha, tes Allemands ont tenté des attaques partielles. Plus loin au sud, jusqu'au l'ripct, rien u sign lier. ^ans la région de Buta-Lisoieslia (Il km.) au nord-ouest de Cr.artonj JeJ, Vennemi passa, à l attaqua dans la nuit au 31 octobre. Eu m cm temp*■ un violent combat s'engagea plus au sud dans la légion de ltuetha, nos tirailleurs repoussèrent toutes les attaques qui étaient extrêmement résolu s et violentes. Dans la contre-attaque subséquente, 7 officiers et 400 soldats autrichiens furent fart pu-sonniers. Uans la rég on à l'ou/st de Komnio.r. l'ennemi a été chasse par une attaque à la baïonnette des tranchées autour desquelles la lutte a été longue des deux côtés. En Galicie) nous avons occupé dans la nuit du fi octobre^ sous la protection du brouillard, -i^s p'nhw:, à la Stnjp'j, ~(éu nârt^eue.-it de Ïarïwfro". L'ciinemi pronont'a immédiatement vue contre-attaque, mais il fut repoussé. Après un violent combat a la baïonnette, nos troupes ont occupé le village du Sicmikowce, à la Strypçi, au sud-ouest de Tarnopol.- Une grande partie; des Alh manda qui défendaient le vidage fut tuée. Les autres furent fait prisonniers. Le dénombrement des prisonniers et du butin n'est pas encore terminé. Dans la Baltique, un de nos torpilleurs a amené dans~le golfe de lliga, un hyehvplane allemand descendu les occupants ont été fait prisonniers. BULGARES Sofia, 2 novembre (du ol octobre). — L'activité sur le ' éâire de la guerre serbe continue avec un svccè's ininterrompu. Dans la vallée de le- Moratca, nous avons pris quatre canons à tir ravide et dans la poursuite de l'ennemi de Knjazevac dans la direction vers Soko Bonia, encore un canon de montagne. Sur le théâtre de la guerre macédonien ,a situation est restée, sans changement nota-ble. Dernières Dépêches DANS LES BALKANS Paris, 2 nov. — L'Union télégraphique annonce : D'après des nouvelles arrivées ici d'Athènes, les Serbes ont subi, le 30 octobre, près de Weles (Jvopruiu), une grande défaite. Les Serbes, qui attaquèrent les positions bulgares près de cette ville, ont été complètement battus et ont perdu 25,000 hommes en tués, blessés et prisonniers. L'armée serbe a commencé la retraite générale et s'est retranchée au défilé Babuna pour y opposes* aux Bulgares une résistance décisive. Dans le cas où les Serbes continuent la retraite vers Monastir, on croit que rien n'empêchera plus une jonction entre les Bulgares et les Autrichiens à Mitrowitza. Amsterdam, 2 nov. (Union télégraphique). — On annonce d'Athènes au Tijd : De la cavalerie bulgare a prononcé un mouvement en avant dans la direction de Nisli, où elle a rencontré de l'infanterie serbe. Des combats violents se sont, par conséquent, engagés dans le voisinage de Nish. Situation inquiétante en Serbie Paris, 3 novembre. — Le ci i respondant particulier du Journal, envoyé à Salonique, annonce que, quoique la retraite de l'armée serbe se poursuive en ordre et sans précipitation, sa résistance ne pourra plus durer longtemps. Malgré qu'on a dû apporter au plus vite du secours aux Serbes, il est impossible d'entreprendre une action sérieuse avec les contingents actuels du corps d'ex-péditiou en Macédoine. Si on ne se décide pas immédiatement à prendre d i mesures sévères, comme L- situation l'exige, il ne resterait pas autr.o chose à faire que de rappeler les troupes qui ont osé cet aventure. Berlin, 3 novembre. — Comme le Lolcal

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