Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 11 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0r9m32pr87/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le> abonnements sont reçus exclusivement par tous le* BUREAUX DE POSTES. \ Les réclamations concernant les abonnements doivent être aC issues exclusivement au bureau de poste qui a délivré /abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : ' 3 mois: 2 mois: 1 mois : Fr. 8,00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos LaHgne.fr. SOO Nécrologie Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2I0O PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : ! BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE - 1I41SBE» L'INTERVENTION JAPONAIS! EN SIBERIE La question de l'intervention japonaise n'est pas encore résolue. Le «grand pacifiste» Wilson qui persiste dans sa déclaration de ne poursuivre que la politique « idéaliste », fit connaître par sa presse que l'intervention en que'stion ne devait avoir lieuTqu'au cas où le gouvernement russe, c'est-à-dire les maximalistes, demanderaient cette intervention à laquelle les Alliés participeraient et où le Japon s'engagerait à restituer immédiatement après la fin de i'entreprise tous les territoires qui seraient occupés par lui. Les libéraux et progressistes en Angleterre ainsi qu'une partie des ouvriers en France se sont joints à ces conditions qui portent l'estampille démocratique mais cachent, sous le masque de l'idéalisme américain, le plus vulgaire matérialisme d'hommes d'affaires. Wilson, qui dans son propre pays traque Je maximalisme par toutes les armes de la loi" ainsi que par toute son autorité gouvernementale, possède en réalité très peu de sympathie pour les maximalistes russes. S'il chercha toujours à s'assurer la confiance du gouvernement des Soviets russes, c'est qu'il essaie de devancer toutes les puissances sur le marché russe. Son désir d'empêcher le Japon d'étendre sa puissance croissante en Asie orientale n'est dû qu'aux mêmes mobiles. Wilson vise à effrayer le Japon. Pour ce dernier, il n'y a que les faits et les résultats de la politique en Asie orientale qui comptent. La collaboration du Japon à la création d'un nouveau front à l'Est contre l'Allemagne afin de renverser les maximalistes — l'aspiration de Wilson — ne peut être fournie qu'à la coindSitdon d''agrandiir la puissance japonaise en Asie. Motono, qui voulut s'assurer la gratitude de l'Etat russe par la restauration d'un gouvernement bourgeois en Russie, tomba parce que ces aspirations sont fort éloignées de la base de la politique générale des Taponais. Une intervention ne peut être populaire au Tapon qu'à condition que l'extrême portée du but militaire s'étende loin au delà d'Irkoutsk et promette -une augmentation de territoire en Asie orientale. Le domaine le plus intéressant pour le Japon est la Chine. C'est pourquoi le Japon peut très bien ne pas intervenir. La nomination de Goto, fort au courant des affaires chinoises comme successeur de Motono, démontre que le gouvernement japonais n'entend pas subordonner ses aspirations en Chine à n'importe quel autre point de vue. On a tant parlé aux Taponais et aux Chinois pour les exciter à l'intervention de la menace railîtairç en Sibérie qui pourrait venir de la part des Allemands que leurs amis européens et américains ne sauraient leur en vouloir s'ils feignaient de croire à ce péril imaginaire. La convention militaire conclue entre le Japon et la Chine est le premier pas dans cette voie. Il ne faut pas trop faire fond sur le pacte conclu entre le gouvernement chinois et le cabinet japonais. On voit dans ce pacte un instrument pouvant servir à l'éducation militaire du peuple chinois par le Japon. Heureusement, la méfiance des Chinois envers les Japonais n'admettra jamais leur soumission à la direction nippone. L'alliance militaire avec le Japon doit donner an ministre-président et 'dictateur chinois Tuai Tchi-Jiu de nouveaux moyens d'affermir son influence. Quant au Tapon, il est difficle à croire qu'il possède actuellement l'ambition d'assumer toute l'organisation militaire de la Chine ou | d'employer quelques divisions chinoises à ses fins; le Japon ne vise que l'acquisition des avantagées économiques en Chine, notamment les concessions des mines de fer, le contrôle des arsenaux chinois ainsi que de l'armement de l'armée chinoise, etc. Il tend ensuite à s'approprier le chemin de fer de la Chine de l'Est appartenant encore à la Russie. La convention a fort avancé le Japon dans la réalisation de ces buts. La nouvelle concernant la conclusion d'une convention militaire entre Tokio et Pékin a désagréablement surpris une partie du monde politique. L'Angleterre enseigna -pendant la guerre à ses alliés importuns la maîtrise de soi-même ; l'Amérique, qui se croit appelée à devenir le juge souverain de l'univers, n'a pas encore atteint ce stade d'impertinence. La presse américaine établit avec rancune le fait que le Japon et la Chine n'ont consulté ni le gouvernement américain, ni celui des autres alliés avant de conclure la dite alliance. La même presse ■affirme aussi que le gouvernement de Washington, vu la conclusion du dit traité, ne-changera pas sa politique antérieure vis-à-vis des questions de l'Asie de l'Est. Le malaise s'accrut aux Etats-Unis quand le Tapon obtint sur la base du nouveau pacte différentes concessions précieuses de mines en Chine et ce malaise se .transforma en une forte inquiétude quand les communiqués annoncèrent que le Japon se dispose à ruiner financièrement la Chine. Le Tapon essaya pendant la guerre d'appliquer trois méthodes capables de lui assurer l'influence sur la < Chine. La tactique du cabinet Okuma-Kato comporta les essais d'intimidation (la note de 1915 avec ses 21 exigences»; le gouvernement Te-rautschi-Motono crujt atteindre ce but en gagnant la confiance des Chinois ou en soutenant par des moyens moraux et financiers le Nord" de la , Chine dians sa lutte contre le Sud. Goto, qui con- , iiaît le faible des Chinois, sait que leur gouvernement éprouvant des difficultés intérieures est toujours prêt à accepter n'importe quel crédit à condition que le créancier n'émette pas des prétentions sur l'emploi de l'argent. C'est pourquoi le malin ministre japonais prête au gouvernement Tuan-Tchi-Tiu une somme après l'autre, quoi qu'il sache que cet argent ne sera pas employé pour les clauses mentionnées dans les contrats d'emprunts, mais pour la lutte contre l'ennemi intérieur uniquement, c'est-à-dire qu'il sera dissipé le plus improductivement. Par ces moyens, Goto s'efforce de faire du Tapon le plus fort créancier de la Chine et le facteur principal et décisif des affaires chinoises. Certains journaux anglais et américains insérèrent un télégramme établissant toute une liste des emprunts que le Japon accorda ces derniers mois à la Chine — il s'agit de près de 120 millions de yens — sans aucune garantie quant à l'emploi rationnel de cet argent. Les mêmes télégrammes sommèrent leurs gouvernements de prendre leurs précautions. On comprend ce que voulait dire la nouvelle annonçant la proposition américaiiie de participer à la nouvelle avance à la Chine sous forme d'emprunt ayant pour but d'assurer les réformes qu'exigerait le consortium des ban ques ententistes. Le Tapon paya déjà, en effet, d'accord avec les banques anglaises, françaises et russes qui n'étaient pas solvables, un million de livres comme acompte du dit emprunt et se montra prêt à poursuivre les versements. Au cas où cette continuation aurait lieu, le second million avancé au gouvernement chinois serait également employé à la guerre civile contre la Chine du Sud et le Tapon aurait de par ce fait acquis une si forte influence sur les réformes en Chine, qu'avec le temps toute la machine financière chinoise se trouverait sous le contrôle absolu du Tapon. L'empressement américain à vouloir participer à la dite avance n'est rien d'autre qu'une intervention en Chine contre le Japon et malgré que la proposition américaine parle d'une colloboration avec ce dernier, il n'a pour but réel que d'empêcher cette affaire. Il faut croire qu'à Washington on crut les contre-mesures non seulement nécessaires, mais pressantes, vu que Wilson, par la permission donnée aux banques américaines de participer au consortium international, renonça ouvertement au principe général qu'il proclamait après sa première entrée au gouvernement. Les événements chinois ont en tout cas poussé le président Wilson dans une autre voie que celle qu'il avait choisie auparavant. Le cas ne se rapporte-t-il pas à l'intervention en Sibérie ? On assure du côté américain que l'apparition des Tcliéco-Slovaques donne un autre aspect au problème interventionniste. Une pa- < Ereille appréciation peut être exacte pour le Tapon, l'Angleterre et la France, mais nullement pour l'Amérique, vu les trois conditions mentionnées au commencement du présent article. Il est inexact de dire que les Tchéco-Slovaques ont forcé la route à travers la Sibérie. Les ; troupes tchèques étaient éparpillées sur la route ' vers Vladivostock et en petite partie déjà arri-r vées au but, quand le geuvernement maximale liste décréta leur désarmement. Les Tchèques nI eurent le dessus dans les batailles qui suivirent [e_ et ils occupent actuellement différents points importants le long du chemin de fer transsibé-e rien, mais entre les groupes pris individuelle-ge ment, il n'y a jusqu'à présent aucune commu-■ nication et ils ne sont pas suffisamment armés. Si les Tchéco-Slovaques entreprennent actuel-nt lement à Vladivostock le retour vers la Sibérie, le leur but est de fomenter une contre-révolution soudoyée par l'Entente. :a_ Suivant les communiqués anlgais, l'Améri-ns que proposa au Japon une intervention commune ,u- en Sibérie, qui aurait pour but l'envoi d'une on force principale japonaise accompagnée d'une es troupe américaine, toutes les deux mises sous la ;s. direction d'une commission civile interalliée qui lu aurait à organiser le pouvoir gouvernemental 'il dans les territoires occupés. Les détails du plan le américain ne sont pas connus. Il paraît que le on gouvernement japonais l'accepta, malgré la ré-sistance que ce plan rencontra au Tapon. Il est on douteux que le cabinet Terautschi favorise ce y a plan. Les soldats et les ingénieurs américains en ne sont pas trop bien vus par les Japonais sur du la- côte asiatique du Pacifique. On sait au 7 a-rsl pon que l'envoi des troupes américaines à Vla-la_ divostock n'a pour but que d'enlever aux Japôtre nais la direction des troupes interventionnistes js_ dans les territoires occupés et que les ingénieurs américains en Sibérie et en Mandchourie ne servent qu'aux intérêts économiques de l'Amé-rique. Ivarof. LR GUERRE A A %-J JflL-sr SU A. H 3* lc Communiqués Officiels ALLEMANDS e BERLIN, 10 août. — Officiel : r Thsâtre da la guerre à l'Ouast i. Croups d'armées du prlnca héritier Rupprecht n Vive activité de Vennemi entre Yser et Ancre En de nombreux endroits de ce front, Vennemi s exécuta des ■poussées et des attaques -partielles gui e furent repoussées devant nos lignes, en conlre-t attaque. Anglais et Français ont continué hier, en engageant du fortes réserves, leurs attaques sur tout le front de bataille entre Ancre et Avre. Des deux a côtés de la Somme et à califourchon de la route e Foucauco ur t-Villers-Bretonneux, nous avons re-e poussé l'ennemi en contre-attaque. Il subit de lourdes pertes en cet endroit. Au centre du front t de bataille, l'ennemi gagna du terrain au-delà de s Rozières et d'Hangest. A la suite de nos contre-s attaques, il dut s'arrêter à l'ouest de Lihons et à s l'est de la ligne Rozières-Arvillers. Durant la nuit nous avons retiré une de nos troupes combattant r à l'Avre et au ruisseau du Dôme, vers des lignes j situées à l'arrière, à l'est de M ontdidier. Au sud-est de Montdidier, nous avons repoussé une forte e attaque partielle des Français dans nos lignes. r Au-dessus du champ de bataille, nous avons u abattu 32 avions. Le lieutenant Lowenhardt a rem-s porté sa ■ >?: et sa b3e victoires aérienne s ; le hettte-nant Udet, sa Ifie, sa 47 e et sa 48éj le capitaine !- Berthôld, sa 41e et sa 42e, le lieutenant baron ven Richthofen sa 36e et sa 37e; le lieutenant Billik s sa 30e et sa 31e; le lieutenant Bolle sa 20e; le e lieutenant Kônneke sa P'ie, sa 21e et sa 28e, le t lieutenant Neumann sa 20e. é Croupe d'armées du Krénprinz allemand De temps-à autre, le combat d'artillerie s'est e ravivé à l'Aisne et à la Vesle. e BERLIN, 8 août. — Officiel du soir : a Entre Somme et Avre l'ennemi a continué ses j_ attaqzies. BERLIN, 9 août. — Officiel: ■" La guerre sosis-marina ^ Dans la zone de barrage de la Méditerranée nos sous-marins ont coulé hors de convois fortement j protégés, 6 vapeurs d'environ 22,000 tonnes de jauge brute, dont le vapeur-transport de troupes français « ] ennah », jaugeant brut 3,116 tonnes, ~ ayant à bord, suivant les dires d'un prisonnier, 21 passagers et 800 soldats. Le vapeur a coulé en x cinq minutes. AUTRICHIEN e VIENNE, 8 août. — Officiel: s Au front italien le combat général d'artillerie atteignit une intensité particulière dans la région i des Sept-Communes. En Albanie l'activité combattive a diminué i d'intensité. »- TURC ' CONSTANT IN OPLE, 8 août. — Officiel: it Front de Palestine : = Faible canonnade. Nos patrouilles ont exécuté * quelques attaques fructueuses. A part cela, rien i- de nouveau à signaler. it FRANÇAIS * PARIS, 0 août. — Officiel, s h. p. m. : Aucun changement sur le front de bataille au 1 sud de la Somme. La nuit a été marquée par une certaine activité de l'artillerie en Champagne, L'ennemi a tenté plusieurs coups de main dans la rê-l" gion de Prosnes, du Mont-sans-Nom el de Souain; il a été repoussé. i PARIS, 9 août. — Officiel, M h. p. m. s Poursuivant leur avance à la droite de la qua-» trième armée britannique, nos troupes ont remporté ' aujourd'hui de nouveaux succès. Après avoir brisé la résistance de l'ennemi, elles ont enlevé les villages de Pierrepont, de Contoire, d'Hangest-en-San-3 terre. Au-delà de la voie ferrée à l'est d'Hangest, 1 elles ont atteint Anillers, qui est en leur posses-5 sion. Notre progression dans celle direction atteint, depuis hier matin, quatorze kilomètres en profondeur. Outre un matériel considérable qui n'a pas 3 encore pu élre dénombré, nous avons, pour noire \ part, fait quatre mille prisonniers. Nos pertes, com-l me celles ae nos alliés britanniques, sont parlicu-5 lièrement légères. Sur la v'esle, les troupes améri-: caines se sont emparées de Fismetle, où elles ont 1 fait une centaine de prisonniers. ANGLAIS t LONDRES, 8 août. — Officiel: s. Au lever du jour, la 4e armée anglaise et la Ire, armée française commandées par Haig ont s déclanchê une attaque sur un large front, à l'est et au sud-est d'Amiens. Elle se développe d'une Lr façon satisfaisante. Les opérations entamées de - bonne heure au front d'Amiens par les Français - commandés par le général RaivlinSon se dévelop-e pent avec succès. La concentration des troupes <'était opérée dttrarit la nuit, sans que l'ennemi t s'en aperçût. Des divisions françaises, canadien- - nés, australiennes el anglaises, appuyées par un :- grand nombre de tanbs assaillirent les Allemands - sur un front de plus de 20 milles, depuis l'Avre, s près de Braches. jusoue près de Morlancourt.L'en-t tiemi fut surpris et l'assaut des Alliés prit de l'a-, varice partout. Les premiers buts furent atteints - à la première heure sur tout le front d'attaque. Soutenue par la cavalerie anglaise, par des autos blindées légères et par des batteries de mitrailleu- t ses, la marche en avant de l'infanterie continua s sans cesser dtirant la matinée. En certains points e la résistance des Allemands ne fut brisée qtfaprès 3 d'âpres combats. Nous avons fait de nombreux prisonniers el capturé des canons. Les Français i attaquèrent avec une grande bravoure, franchirent s l'Avre et s'emparèrent des points de défense de e l'ennemi sans tenir compte de la résistance de ce dernier. Au nord de la Somme la plus grande par- i- lie des objectifs était conquise dans la matinée, it mais près de Chipilly et au sud de Morlancourt i- des détachements ennemis opposèrent une asses s. longue résistance, de sorte qu'on se battit ferme :s près de ces deux localités. Finalement la résis- :s tance ennemi fut vaincue et nos buts conquis. Au :e sud de la Somme le but final fut atteint sur tout i- le front de bataille. Appuyée par des chars blin- u dés légers, la cavalerie se fraya un chemin à tra- :s vers l'infanterie, an delà de nos objectifs, culbu- ît tant les chars de transports et les caissons enne- :s mis, encerclant des villages, et faisant de nom-breux prisonniers. La ligne générale passe par PLessier-RozainvUle-Beaucourt- catx-1 ramerviUe- î- Chipilly ouest de Morlancourt. Jusqu'à présent ;. nous n'avons pu établir le butin, maïs nous avons i- fait plusieurs milliers de prisonniers et capturé -, de nombreux canons. n .... m «3^ <- DERNIERES DÉPÊCHÉS ie La contre-offensive anglo-française devant Amiens ui Berlin, 9 août. — Grâce à un ensemble de al circonstances diverses, l'attaque anglo-française in entre Ancre et Avre a abouti à un succès <ie le début. Ce succès de 1'en.nemi a été surtout é_ avantagé par le brouillard épais qui régnait Je st matin du 8 août. Un voile de brouillard cachait :e l'escadrille de tanks anglo-française qui, à la ïs suite d'une rafale de feu soudainement engagée, jr purent arriver si près qu'ils dépassèrent sans être a_ inquiétés la ligne des canons de défense alle-a- mands contre les tanks et purent partiellement 0- entamer notre ligne d'artillerie. L'infanterie aies lemande se battit héroïquement contre les chars rs blindés et les vagues d'assaut surgissant sou-le dainement de tous les côtés de la buée. Long-é_ temps encore, on entendit crépiter dans le dos de îa ligne des canons anglo-français les mitrailleuses de nos nidis de résistance tenant bon jusqu'au dernier homme. Malheureusement, le temps défavorable permit aux troupes de l'E-i-tente d'entamer néanmoins nos lignes en certains endroits, de sorte qu'ellent purent progresser jusqu'à la ligne citée par le communiqué allemand. Mais là, elles se heurtèrent à la contre-attaque des réserves allemandes qui entrava tout progrès ultérieur des assaillants. Au nord de la rivière, elles furent de nouveau rejetées hors des positions allemandes. t Berlin, 9 août. — Bien que l'attaque de l'Entente entre Ancre et Avre fasse partie des or-e• dres du général Haig et doit servir en majeure nl. partie à relever le prestige militaire des An-Ul glais fortement en baisse, ce ne sont de noL-e~ veau point les Anglais qui portent le fardeau principal du combat, mais pour autant qu'on a~ puisse préjuger des dires des prisonniers faits ut jusqu'ici, les premières lignes étaient occupées ** de divisions australiennes et canadiennes suivies de divisions angio-françaises. f" Berlin, 9 aowt — Après l'échec du plan Foch, , consistant à couper les troupes allemandes avan-cées, dans la vallée de la Marne, et l'écroule-f ment avec des pertes considérables, des attaques franco-américaines cÔntre le front de la a Vesle, le généralissime français a tenté immé-; diaternent une manœuvre semblable sur un au-' tre point. La hâte avec laquelle ces deux opé-es rations se sont succédées caractérise les efforts a~ des chefs de l'Entente en vue de prendre les te devants et de prévenu- les* attaques allemandes tant crarnites. L'attaque ;^iglo-française devait, au moyen de cette poussée, avancer jusqu'à St-Quentin et nous prendre doe flanc du front. Près e~ de Montdidier et d'Aibért;' les attaques anglo-ie françaises furent repoussôes, par lc transfert en ■n arrière des positions allemandes sur la rive j orientale de l'Avre. Foch ne renonça pourtant te pas à ses visées d'attaque, mais se contenta Ie d attaquer entre Ancre et Avre, où il ine réussit qu'à obtenir un succès de surprise, notablement appuyé en outre par le brouillard épais qui ré-st gnait. Malgré cela et malgré le terrain éminemment propice à un engagement en masse de tanks, le succès de début de l'armée anglo-fra'"'-çaise combattant sous les ordres du général es Haig ne dépassé point la limite habituelle du premier jour d'attaque; dans ce cas, une certaine perte en prisonniers et en canons est inévitable. A 1 oppose des importantes offensives alleman-des, l assaillant n'atteignit aucun de ses buts stratégiques. Son gain de terrain joue un rôle nt d autant moindre qu'il me s'agit pas ici d'un /. système de défense fortifié, mais d'un terrain cle manœuvres, où les combats entamés le 21 s, mars ne sont nullement terminés. m Le bombardement de Paris De Genève : D'après « le Petit Parisien », l'expérience aurait amené les Allemands a inaugurer un système facilement reconnaissable, dans le bombardement de Paris et de ses environs. Le résultat ie du bombardeme.ni, pendant ces derniers jours, des 'n deux rives de la Seine, a décidé les autorités à lancer un nouvel avertissement à "la population de 'é ne pas dés.gner, dans les conversations, les endiroi-ts touchés ou le nombre des victimes. Avions italiens au-dessus de Vienne Vienne, 8 août. — Ce matin à 9 h. 1/2, 6 avions italiens sont apparus au-dessus de Vien-'é ne et ont jeté dans plusieurs districts de nom-n breux pamphlets, imprimés partiellement aux couleurs italiennes. Leur approche ne fut' pas remarquée de suite, attendu que les avions, qui n'étaient ppint alourdis par le transport de bombes, étaient à même de se maintenir à des îu altitudes extrêmement élevées, grâce aussi à cèt-%e te circonstance que la buée matinale obnubilait n. l'horizon. L'un de ces appels envoie aux Vien-■(i. nois le salut de la Liberté Tricolore et dit. n. .< Les Italiens auraient pu jeter des tonnes en-' tières de bombes, mais nous ne faisons point la gruerre aux civils, aux enfants, aux vieillards et aux femmes, mais à votre gouvernement, à a- l'ennemi de la liberté nationale et à son gouver-tê nement aveugle, entêté et horrible, qui n'est casé pable de vous donner ni du pain, ni la liberté, a- et ne vous nourrit que de haine et d'espoirs fal-n- lacieux ». L'appel conclut en disant: « Vive la tt, liberté ! Vive l'Italie ! Vive l'Entente ! » Cette s- attaque aérienne qui n'est qualifiée par la pres-11, se que de «prouesse sportive», vu que la dis-n- tance seule leur interdisait le transport de bornas bes explosives, n'a provoqué aucun trouble par-re mi la population Le contenu des pamphlets a provoqué une indignation générale, vu que la u. population autrichienne n'a pas oublié les jets rj. de bombes presque journaliers sur Trieste, Lai-n[ bach et d'autres villes, qui ont causé la mort de nombreux enfants, femmes et vieillards. D'après les informations reçues jusqu'içj, un des aviateurs italiens a déjà, été abattu près de Schwarzau^ près de Wiener Neustadt. L'appareil est complètement carbonisé ; les occupants ont .a réussi a fuir, mais on espère que, grâce à 1^ it aodaboration de la population, on ne tardera s t pas à les capturer. 16 •e Les limites d'fige pour l'armée américaine 's Washington, 8 août. — La nouvelle loi mili-P- taire étendant l'âge du service de la l&e à la 's 45e année inclusivement, a été soumis aux deux assemblées du Congrès. Aucune contestation ne 1- s'est produite on Amérique. Il est probable que n la loi sera promptement votée, de telle sorte ls qu'on puisse passer le 5 septembre à la réunion, -, et en automne, à l'instruction de nouvelles re-"i- crues. Opinion neutre sur la puissance de l'Allemagne e. Du «Belg. Kurier» : L'uUkens Revy», de Chris" >s tiania, émet ces justes réflexions : l- Kitchener disait en 1914 : Les Allemands com- 'a battent montre en main, ils ne pourront résis- 's ter longtemps. Or, les voici encore au combat ;s malgré l'arrivée des Américains. Il n'est pas fa- '■? cile de les vaincre en bataille, a-t-on dit, mais !S l'Angleterre, par le blocus et la famine, les fera lt céder. De là, une avalanche de rapports sur les ■e ravages de la famine en Allemagne, où, préten- ■ e dait-on, on mangeait la graisse des. soldats tués, r- où les enfa.nta naissaient saines onulets. Et l'on ©PENDANT ée, recruta toutes les nations pour donner le coup urt de grâce ; les trahisons furent largement pavées, ses il n'y a pas de différence à établir entre l'Tta-me lie et la Roumanie. Seulement, tous ces espoirs ;is- n'empêchaient pas l'Allemagne de demeurer re-Au belle à l'anéantissement; bien au contraire, elle lut eut raison de la Russie, de la Roumanie, des in- Italiens, chassés de l'Isonzo ; la chute du tsa-ra- risme et la paix de Brest-Litowsk déçurent en-iu- core davantage les champions de la liberté et ie- de la civilisation ; le tsar n'était-il pas 'un sym-m- bole de liberté? Vint ensuite la révolution rus->ar Se, à ne pas confondre avec la révolution fran-te- çaise ; on vit même les Centraux favorisés par ',nt le sort au point que ce furent eux qui donnè->ns rent l'autonomie à PEsthonie, Courlande, Li-'.ré thuainie, Pologne, Oukraine et aims.i de suite. Par exemple, il ne faut pas demander tout à la fois: peut-on donner d'emblée à ces pays le régime de faveur accordé par l'Angleterre à l'Ir-L lande, à la Grèce, à l'Egypte, à l'Inde? 11 faut avouer que l'Allemagne peut être fière de son œuvre de liberté à l'Est; les germanophobes de notre presse norvégienne la trouvent brutale à ms l'égard de la pauvre petite Russie, de la France de si pacifiste, soutenue par l'Angleterre qui est ise de si bonne foi ; vinrent alors toutes les grande des nations mondiales, un chef iroquois du Po-3ut tomac déterra sa hache de guerre ; l'âme de le Washington aura pu se dire que son pavs mar-ait chait pour une noble cause : le pavs des dol-la lars est désintéressé, il consent au bonheur de ée, toutes les nations, sauf à celui de l'Allemagne ; il 'cre va mettre à réalisation son idéal de justice, vé-Ue- rité, humanité, etc. Bref, on croirait à un conte eut des mille et une nuits ; les Allemands n'ont al- qu'à sacrifier leur tairmée, leur flotte, leur em-ars percur, leur constitution, quelques provinces et au- leur égoïsme. M. Taft est du même avis, avec, îg- toutefois, une expression plus énergique : « il ios faut les fouetter ». M. Taft veut-il qu'on fouette -ni- chaque Allemand en particulier? L'Allemagne >on n'a pas besoin de combattre sous le couvert le d'un idéalisme dans le bleu; c'est la nécessi'é ï-i- qui la contraint au combat, c'est pourquoi elle er- peut regarder en face ; elle combat pour son es- existence et iuge qu'il serait en dessous de sa al- dignité de lutter pour un but moins élevé. Pour :re- ma part, je considérerais une défaite allemande Dut comme un malheur poiir le monde ; jamais au la cune nation n'a fait preuve de qualités aussi, les grandioses, au milieu de souffrances aussi surhumaines ; si cette foi et cet empire de soi-mô-rn_ me étaient vains, le monde en deviendrait obs-^r_ curci; et s'il fallait un miracle pour que ces sa-Jre crifices, ce courage et cette puissance résistent ^n_ à la pression gigiantesnue des movens matériels de l'ennemi, co miracle serait nécessaire; or, ,au nous croyons bien qu'il se produira. on La nouvelle lettre de Lord Lansdowne 1 ts ■fpS De la dernière lettre de Lord Lansdowne qui ië's avait été traité de «pacifiste» en Angleterre, le télégraphe ne nous avait transmis que d'es ex- , traits tronoues. A présent, nous en possédon»' ie texte intégral que voici : le- Berne, 6 août. — La "nouvelle lettre de Lord ta- Lansdowne. reproduite par tous les journaux !a anglais, voire par les feuilles Northciiffe, insis- oé- te principalement sur le fait que l'Entente, tout uï- aussi peu que les Puissances Centrales, a an- pé- nonce d'une manière excluant tout malentendu, rts les conditions Rjriliminaires auxquelles elle se- les ra,it disposée à entamer dejs négociations de les paix. La lettre commence par traiter du discours Lit, prononcé en juillet par Wilson devant la tombe St- do Washington, dliscours dont Lloyd Georg-e rès avait dit, Qu'aux conditions établies par Wil- 10- son, les Puissances Centrales pouvaient avoir en la na-'x dès demain. ive Lansdowne dit qu'aucun document, n'a peut-mt être suscité une attention comparable à l'effet Tta du discours de Wilson. Or, d'aucuns paraissent sit n'y voir qu'une base insuffisante pour entamer ;nt des débats préliminaires; si l'Allemagne était ^é_ prête à adopter ces principes, il v aurait un m grand pas de fait. Le discours n'est pas encore de un programme de paix, il se borne à détailler les objectifs pour lesquels l'Entente combat, rai Même si l'on pouvait supposer que IfAllema-du gne était prête à collaborer à la constitution, ine avec les autres nations libres, d'un tribunal asile. surant la paix et la justice, on ne serait encore ln_ qu'au début de négociations extrêmement com-ut$ pliquées. On ne disposerait toujours pas de ce ô]e que Balfour, dans son discours du 11 janvier, u,j dénommait un règlement rationnel des princi-jjq pales difficultés territoriales qui divisent les 2i grandes nations, règlement qu'il tiouvait essentiel pour assurer la stabilité aux] travaux du début. Si par conséquent le premier ministre annonce, que l'empereur d'Allemagne peut ob-3x- tenir la paix du jour au lendemain, en se ral-rer liant aux conditions de Wilson, il ua sûrement m- trop loin puisque, d'autre nart, il laisse aux Al-tat lemands l'impression qu'on veut les exterminer les et déclare nue: le dieu de la force brutale doit m- être sacrifié en holocauste une fois pour toutes, de Nous voici donc, poursuit la lettre de Lans-àts downe, sollicité une fois encore par l'ami et l'ennemi de notifier clairement les conditions complètes non pas pour le règlement de la question mondiale, mais bien celles auxouelles nous 6 sommes prêts à réserver au corps diplomatique ;n- une possibilité d'entrer en négociations. Je ne m- sais pas si l'on va encore nous répondre qu'au-lux cun pourparler n'est possible aussi longtemps )as que la puissance du militarisme allemand' n'est ]ui pas écrasée par une défaite décisive. Si c'est là de que réside l'obstacle, je recommanderai une les étude minutieuse des paroles du général Smuts :èi- à Glasgow en date du 17 mai, à savoir: •lit Ouand nous parlons de victoire, nous n'en-?n" tendons pas marcher sur Berlin ou sur le Rhin, 11- ni continuer la guerre jusqu'à déchiqueter 1 Al-sn" lemagne et dicter la paix dans sa capitale ; nous int nous en tenons à nos buts pour lesquels nous rds sommes entrés en lutte et que nous maintenons à d'unie façon défensive. Te ne crois pas à la pos-er" sibilité d'une victoire complète pour 1 un ou 1 au-:a" tre groupe de belligérants, il s'ensuivrait une "té- guerre interminable. Et si après tant d'annees. :al" les nations étaient décimées, quel succès pour-rait-il bien v avoir? Il s'aigit de la cause de la ;tre civilisation; il est nécessaire de déterminer où es- en sont les choses, ce que pense l'adversaire, lis- quels avantages il compte retirer de la situa-m- tion ; nous ne voulons pas d'une paix ne résul-ar- tant que des efforts militaires. Rappelons les a paroles du secrétaire von Kùhlmann : « Il est la difficile d'aboutir sur le terrain militaire ». Nous eîs avons donc à user de notre diplomatie comme ■ai- de toutes autres forces dont nous disposons afin de d'arriver à une fin heureuse. Comment? Si ie 'a- me représente que "nous avons combattu jusqu'à les re que l'ennemi soit prêt à accepter nos con-de dirions principales, comment^ apprend.rai-ie qu'il :eiI v est disposé si aucune conférence officielle n'a jnt lieu? Le peuple a le droit de dire à son gou-Ij. vernement : Nous sommes saignés à blanc, nous îra faisons tous nos efforts, il faut que nos chef?, eux aussi, remplissent leur mission ; le gouver-} nement a le devoir de parler; sinon, pas de succès ; :1 doit parler pour qu'on détermine si ili- l'on a atteint le degré auquel un accord est la possible relativement aux Questions fondamentalus les; sitôt un tel accord existant, nous ne cornue battons pas un jour de plus pour une cause qui lue nous serait devenue indifférente ». rte La lettre continue : Assurément, des voix_ se :>n> sont fait entendre, mais pas assez haut placées; re" il les faudrait des déclarations d'un membre du cabinet de la guerre ; si une, personnalité telle ;ne que le général Smuts prend la parole, on ne .. _ peut en nier la portée. Le discours de Smuts 1S~ donne le coup de. grâce à la théorie de l'écrasement complet et indique la voie vers une con-^n- ception du succès impliquant non pas une suis- porioriôs momentanée sur le champ de bataille, >at mais une garantie perpétuelle, la réalisation, de fa- l'idéal de Wilson et la possibilité de délivrer ais les pays des dangers du militarisme allemand îra La pierre d'achoppement pour une teWe vicies toire, il faut la chercher dans les dispositions în- de l'ennemi et voir s'il est prêt à se détacher és, de la doctrine des militaires extrémistes et à se on rallier aux conditions au'il n'eût pas même pu up prendre à l'étude au moment où il s'est lancé dans es, son entreprise désespérée. La Chambre des Communes s'ajourne On mande de Londres que la Chambre des Coro-le munes s'est ajournée jusqu'au 15 octobre. :es Le gouvernement anglais et les ouvriers >a- L'agence Reuter annonce de Londres que le gou. :n+~ vernement anglais a refusé aux délégués des et Comités nationaux ouvriers les passeports pour ai- se rendre en ^uisse où ils voulaient conférer avec is- M. Troelstra. La maladie des pommes de terre en Angleterrg [è_ On mande de Berne que d-ans diverses régions ; de 1 Angleterre, notamment au Pays de Galles, la ^ maladie des pommes de terre s'est déclarée, la Manque de charbon en Angleterre é- Amsterdam, 9 août. — Le président du Dé-lr- partement commercial. Sir Robert Stanley, éva-ut lue le manquanit de charbon, en Angleterre, on pour 1 hiver prochain, à 35 millions et demi de de tonnes; ce manquant serait attribué à l'expor-' i10? vers la France et l'Italie ainsi qu'à l'ap-ce pel de nombreux •houillejrs sous les armes. Le manque charbon en Hollande 'n- j On mande de La Haye qu'à raison de la pénurie de du 9harbon en Hollande, la circulation des trains subira une nouvelle réduction à partir du 1 no-vembre.d,? Dans la diplomatie turque il ,,Pn mande^ de Bâle que Rifaat Pacha vient 'é- « être nomme ambassadeur de la Sublime Porte te a Berlin. nt Nouvelles de Pflrse n- D'Amsterdam : Le « Times » apprend de Téhé-et ran que les communications avec le Chiraz ont été :c, retablies. La révolte dans le Mashgai diminue. tg incendie à Sévi lia ne c: ® m- nlan*?x ^ Madrid que le palais de justice de tevillo a été détruit par un violent incendie. Les 'é al'chlves n'ont pu être sauvées. Ile La 'Chine et la Vatican 3n La Haye, 10 août. — On sait que la Chine sa avait exprimé il y a quelque temps le désir de ur nouer des relations diplomatiques avec le Vatican, de Le gouvernement français a protesté contre cette u intention, comme étant contraire à l'esprit de la isv convention smo-française, d'après laquelle I'égli. tr- se romaine et ses organisations en Chine sont c- placees sous le protectorat immédiat de la Fran-is- ce. a- nt LES EVENEMENTS EN RUSSIE 'rs Le tsarévitch mis à mort? ' D'Amsterdam : Les journaux finlandais annoncent que le tsarévitch a également été mis à mort. Le sort de la famille împériaie russe ui Le « Journal » de Paris apprend que toutes les je tentatives faites par le roi d'Espagne en vue d'ob-x_, tenir que la tsarine et ses enfants puissent se ren-ii dre en Espagne, resteront probablement vaines. Marche en avant des Japonais en Sibérie Moscou 8 août. — On mande de Vladivos-s- toMue 'es avant-postes japonais ont déjà pris contact avec les détachements tchéco-slovaques. , ;*s troupes bolchevistes qui leur étaient opposées commencent à se retirer lentement dans la *' direction de l'Oural. e1- le La mobilisation japonaise rs §, a?1*!1 — De New-York au «New-York 3e .Herald Parisien» : Le gouvernement japonais a ;-e cecidç de limiter provisoirement la mobilisation il_ a tiois iormations de reserve. Le parlement ia- ir pocais se reunira le 28 août. Les bolchevistes cèdent sous la pression Jj t angio-francaise it . Helsin.gfcrs, 8 août. — Sous la pression des troupes anglo-françaises, les bolchevistes se sont iît retlfes. vers le Sud. Les troupes de l'Entente ■ sont a Povenets. Les bolchevistes brûlent tout -P ?ur }eur Past>age, qans les territoires qu'ils sont er 1 f® CJ ■évacuer Dans les forêts entre la Fia-j lande et la Carehe errent des bandes affamées de gardes rouges finlandais. n, L3 Kremlin, forteresse cîss bolchevistes s- Zurich, 9 a'oût. — La «Nouvelle Gazette de re Zurich» apprend da source russe privée que les n- commissaires du peuple ont pris les mesures :e suivantes pour leur propre sécurité: « Tout le r, Kremlin, où les organes du gouvernement des :i- Soviets ont élu domicile, dans plusieurs palais, us est strictement interdit à la population et il 11- faut^ être nanti d'un laissez-passer pour pouvoir lu pénétrer dans cette citadelle du bolchevisme. Ob- re tenir une audience de Lenine ou de Trotzlci tst b- chose impossible. On dit à Moscou que par tl- crainte d'un attentat, Lenine possède 12 habi- nt tations où il passe alternativement ses nuits et d- que des^ locomotives et des automobiles se tien- er nent prêtes à toute heure pour son départ. La contre-révolution et les Centraux ^ Vienne, 8 août. —- Il résulte d'informations et russes nue la contre-révolution se contenterait 1S de la chute du gouvernement des Soviets, et S'est pais dirigée contre les Puissances Centra- ,;s les. Le départ de l'ambassadeur viennois Franz je pour la Russie ne s'effectuera que simultané- 3e ment avec le retour de Helfferich à Moscou, u- La cause des arrestations d'officiers ns Helsingfors, 9 août. — On -admet que cette m© st sure se trouverait en rapport avec le décret concer- là nant la création d'une armée nationale. Afin d'ei» ie pêcher leur fuite on a emprisonné les officiers, On ts dit que tous les officiers de la classe de 1892 à 1898, soit un total de 18,000, auraient subi le même n- sort. Compie ils ne donnant pas volontairement) n, suite à l'invitatien de s'enrôler_dans l'armée natio- l1- nale, ils y seront contraints. '1S A propos du voyage de Kerenski ds La «Wetchernaja Wremja» du 16 juillet ap-prend de Novotcherkask que parmi les armé:S ' de volontaires du territoire du Don, composées pour la majorité d'anciens officiers russes, rè- !ie gne un grand mécontentement au sujet des in- s" trigues de Kerenski à Paris, où celui-ci s'ef- >V force, avec l'aide de l'Entente, à se rendre maî- . tre du pouvoir en Russie et à rétablir le front ™ à l'Est. e' Le général Doukhonine, qui commande les "V armées du Don, a déclamé à un collaborateur de la «Wetchernaja Wremja» que ,si Kerenski de-ej? vait se montrer dans le territoire du Don, il : _ serait pendu incontinent comme traître. ^ La situation en Oukraine ;n Kiew, P août. —_ Simultanément avec les jour-ie naux de Kiew qui parlent de rencontres entre ;à des paysans révoltés et les troupes allemandes, n- l'état-maior allemand fait savoir qu'il ne s'agit là que d'opérations de minime importance, déjà 'a liquidées. Les détachements des paysans ont u_ toujours été très peu nombreux. D'après des usas formations complémentaires, le calme complet :s, règne dans tous les districts agricoles. L'état-,rl major de l'armée des cosaques du Don annonce qu'après trois mois d'opérations, presque toute Sl la région du Don est purifiée de bolchevistes, ;St que l'armée se compose actuellement de 10,000 ,a_ soldats extraordinairement bien équipés et que n_ la décision ultime est imminente. U1 Moscou, 8 août. — Par décret du gouvernement des Soviets, est puni de mort celui qui introduira par fraude des armes en Oukraine. Cette décision a été prise à la suite du fait que ; ■ des gardes rouges, alléchés nar le haut prix I, ' offert, ont non seulement vendu leurs revolvers f; et leurs fusils, mais même des mitrailleuses et j des canons, en quantité considérable, qu'ils ont s su transporter secrètement au-delà de la frontière russe. u_ Les communications postales entre [e la Scandinavie et la Russir rie Le « Hollandsch Nieuwsbureau » apprend de er Stockholm que les communications postales entre ri la Suède et la Russie sont de nouveau interrom-ic- pues, les vapeurs qui assurent le service entre ces ns deux pays se refusant à prendre le courrier poser tal à bord. Depuis quelque temps la Norvège et se le Danemark sont coupés da tou/a commuaicatipa )U nostale avec la Russie. N* Dimanche 11 Août 1918. - 1386 DIX CENTIMES Dimanche 11 Août 1918. ■ N° 138ÏI

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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