Le bruxellois: journal quotidien indépendant

440 0
10 February 1918
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 10 February. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn70k3h/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

fm - # B^ 'âmié» ■■ M* 1208 - Ed. B DIX CENTIMES " - ANNONCES &»' anné». W *m <m £ F*lta dlv»M et Echo» La ligne, ff SCO ABONNEMENT W WSl «p H H JÉlk H ÉPS^ SKSSSBf'i; : : : : :::::: » Bruxelles - Province - Etranger 8.J epr*^ 1pif jg hi §11 Si PETITES ANNONCES. . . l. grande ligne. m Le* abonnements sont reçu* exclusivement p.r toMs !« O JfOï#! Sff ^ Wk HS iMp*5® 1|| P 1 1 ^llk Rédacteur en chef : R«*t ARMAND ^Fr^m^^OTCMMiit le» abcmawe^doiveat ||J M0*-*' f%:. $& f;.j l|| Êp ffe ë˧ J&É Mjii/'V Rédaction, Administration. Publicité. Vente ttre adressées exclusivement 4u bureau P - fcjjf A g*pi &^&$Ê8à jâÊf ^k^sP JHL WS!^ BRUXELLES, 33-35, rue de I* Casera» MVtnSxws abonnements : Jî|tR& MM0 A*** TIRAGE : 125,000 par jou» rltïo ri.tio r'>% jouhnal ^t ^tDxS.v . ji a «a «*.•*»?* *■#%!■■■ ** .■■■■inr-iTmmri*T'Ti' ~pr->r«w>Tii3i'*/**qrCT—Eg^^K Conclusion de la Paix entre les Puissances Centrales et I'Ukraine La Banqueroute de la France serait une certitude mathématique p LU UUillfUbluuiw u« i« »»"»• I suit que tilé iliiii B T'entends se récrier mes lecteurs contre le ■ caractère sensationnel de l'opinion émise dam ■ le titre ci-dessus. Et pourtant — je me h-itc. i H l'ajouter — cette opinion ne constitue pas um I affirmation frivolement audacieuse d'un pan H fiste oui rage contre 1rs chauvins jusqu aubou ■ S« ««.Qu»,.,»!. ., .le P»«»« »;"««■ mais un avis motivé par la ptUs pure et api sûre des sciences financières. Ce même avi. H d'ailleurs, -s'énonce aujourd'hui dans les milieu. H de la haute finance bruxelloise, et quicoaqa M veut se donner la peine de l'entendre formule H et motiver n'a qu'à s'adresser à 1 un ou 1 aut des banquiers émériies que compte encore noti H capitale... H La réponse concordera avec notre titre qui i< WÊ ra sursauter pas mal de gens qu'il laissera d ai I leurs sceptiques ou incrédules, ce qui se con I prend d'ailleurs, car de mémoire de Bruxelloi I on n'a jamais entendu parler de la riche^e - H d„ crédit de la France qu'en connexion avec ■ déterminât!f «illimité». C'était, et c'est en» te aujourd'hui, dans le public belge, un 1«* «w | m un de parler des ressources fabuleuses et i H I limitées de la France comme des «powWW I illimitées» de l'Amérique du Nord. H Mais laissons là ces clichés et ces prfcjug et, à la main, des chiffres officielle vient I publier le gouvernement français lui-men I voyons si nous n'y découvrons pas la piet%e P . I l'assertion qui vous auia'fait bondir. La fr» » ^2, lité du système financier actuel de la '«ai M ■ appert nettement des commentaires dont la pr 1 I se parisienne quelque peu indépendante de ■ M haute finance et du gouvernement a fart sui p le récent emprunt de guerre français de 10 n Ssj Voici p ex. l'avis émis dans le jour 1| « L'Heure » par M. Henri Labroue, député la Gironde : m « Eh quoi! Acheter pour 08 fr. SU quj ■ ■ francs de rente, c'est-à-dire obtenir une val H de 100 ftancs portant un revenu de près de fe I B c'est évidemment réaliser une superbe spéc B tion. Mais précisément, cVst cette -r-"'■ 1 qui est inquiétante et à glu-|;ï"**s une tr<fr large marge M • joueurs qui, demain quand la rente aura 3 B pressé de deux ou trois points, se fflKeratt B vendre, de réaliser leur argent et de llmv. B B âans des emprunts étrangers ou toutes ai M B entreprises. Peu leur importera en lançaat I I le marché de gros paquets de rente, de ris H B d'entraîner une baisse de la rente. Leur âi M au gain ne s'embarrassera pas de pareils ' pules... S Le spectacle de ce taux usuraire consenti l'Etat aux souscripteurs est de nature à él 1er aux yeux du monde le crédit de la F.. Él Quand des fils de famille aux abois se pr aux conditions léonines de leurs prêteurs, < B le signe que ces fils de famille disposent P large crédit? Non, certes. Prenons gard faire figure de fils de famille... » B A. ce même propos, «La Revue Internat §g le », toujours fortement documentée et non î B clairvoyante et impartiale dans ses jugen H publie une note pessimiste concernant la itf tion économique de toutes les puissamees^ i II B quées dans cette désastreuse guerre. « No ||| pouvons guère examiner en ce moment- B danger de contagion de la banqueroute B Constatons toutefoi= l'évidence de ce d: La situation financière de toutes les puis; M belligérantes est aujourd'hui précaire. Cel H puissances de l'Entente est au surplus < pf, reusement artificielle. tu i| Ce qui sauvera les puissances du Centre qu'on les a obligées à faire supporter les I ges de la guerre à peu près exclusiveme H leur travail et leur organisation. Ce qui r ^ de perdre les puissances de l'Entente B qu'elles ont dû faire appel au crédit. M '«g II est loisible à tous ceux qui veulent dre compte, de constater qu il y a en |H ment-ci un enchevêtrement de créances @ B ses et d'engagements tels que la situai %i l'Angleterre elle-même ne peut plus êt sidérée comme solide. H Le fait est que le crédit dés alliés B B plus que grâce au concours des Etal fjl Leurs finances ont, depuis 1915, perdu 'M libre et plusieurs auraient déjà fait la m dans le fossé de la banqueroute, si 1 ■ finance américaine n'avait pas eu, jusqu S re qu'il est, le plus grand intérêt à b sur de H Quant à la France plus parttcuItères conditions usuraires de l'emprunt de 'Jjj liards: 4 % à 68 fr. 60. avec 1.&5 % ^ mission pour les banques — saluez en cette commission.de l,'?û0,000,000 de fri g la haute finance parisienne vient a e B pour ouvrir ses guichets à cet emprunt; re national 111 — il convient d insister HP autre fait qu'on n'a osé aemander o ment que deux milliards d argent fiai VË servant huit militaids à des coriversic B démontre un manque de oonfiancT ÉJi dans le désir ou dans le pouvoir de h i tion française de répondre aux aéce B l'Etat. Ce manque de confiance, «Paille B vêle au premier chef par la haute ba B se fait octroyer tout d'abord 1 1/4 mi: §1 2 milliards d'argent frais, les 8 autres i ne te W si normitc de 1» dette flottante actuelle de France, une catastiop'ae risque tous les jou de se produire et de faire, du coup, crouler te l'édifice tmanciei de l'Eateate aussi sûreme I au'une rupture du front ouest ferait croulei s l svstème militaire, ajoute la « Revue Internat nale. » , tc. ■ Si l'on consulte le tableau des cours ofhci I pratiqués à la Bourse de Paris, l'on est te: 1 1 de croire que tout est pour le mieux dans ' I meilleur des mondes fi»*uoiers, puisque ' I Rente 3 % est cotée à fr. 58.50 à fin 1917 a | tre fr 61 fin 1916, et le 5 % à *r- c<:'u ' tr 88.25 également fin 1916. Mais tout le moi ' sait que la Bourse, depuis le mois d'-oUt 19 ' 1 a perdu son caractère de baromètre tant pol " que que financier, 4 Paris surtout, parce ; 1 le oouvernemeut français maintient artiticte meut certains cours pour empêcher des ! I ques A preuve qu'il paye encore les coup des rentes russes alors que le gouvernement i , limaliste a,- d'un trait, biffé ^s emprunts r 1 i % et 5 % émis à Pans entre 1891 et 190. ' ! Il est vrai que si, après avoir incité la pc !" I épargne à bouriei ses bas de laine de titres !' I ses. le gouvernement et la haute banque u I çaise osaieiw consommer la ruine sans ph ... I des détenteurs français de ces valeurs, le 2 vmalisme des bords de la Néva trouverait 1 édition revue et complétée sur les bords . £S 1 ris de la Seine. _ ' } Nous voici enfin arrivés aux cnitties p 1 vant avec une brutale sincérité à ceux qui 1 vent les interpréter, que le char financie S j la France longe, à un doigt près, le g»i l?' | de la faillite. Us émanent, oomme mous l'a ae 1 déjà dit, des documents publiés par M. K ^ j l'actuel ministre des tœanœs en personne. ' . 1 Le montant de la Dette publique de la Fr. e{a 1 tu 31 juillet 1914, se chiffrait par &4,188,14 re j francs. . :> j Cette dette était presque exclusivement ' j rieure. Or, le ministre, dans sora projet de 1 1 «et pour 19)8, dit le grand journal ïina "T parisien «L'Information», la présume d atteindre au 31 décembre 1917, le montant ! de 115,166,"058,269 francs,, soit près de S! U!C 1 liards d'augmentation, bans doute, l'apho e*r j re manque pas d'un certain fonds de véri< j ' I dit que celui qui a un million de dettes i rieurs millions de crédit, mais ceci n'est ^ 1 qu'à condition que Tta contrc-yaleur_ dç.,qs iêï* syir'tà'SgîSte. Ur. "fes »t milliards de aUX contractées par la France, l'ont -été. non '' pour des travaux destinés à rapporter d« ; intérêts. Loin d'être productives, ces detl "t1T pourront qu'aggraver les charges de l'Etr :t!CS se verra obligé de la consolider par de r.oi sur emprunts en vue d'en payer les intei* qUer< chiffrant dès à présent par 4.725.257.931 sreté par an. La Dette extérieure se monte à 21 mi dont 10 environ de dette à terme et 11 d 1131 flottante absorbant, la première 451 a >râts" par an, et la seconde au taux de 6 %, 6: tnee. bons. _ _ , e nt En supposant que la paix eût pu etre :5.t,*ce le 1er janvier 1918, le budget français, c d'nées- après la guerre, se serait établi e suit, comparativement à celui de 1914 (■ 1 en millions de francs) : ... iona- I 5 ai noinï J 1914 1 lents, J Budi,et ac ia guerre 2,168 situa- I Administration de l'Etat 1,850 mPU" J Dette de l'Etat us ne j Q^aj-ges sociales ci le J russe, j 5,584 lûger. I Si la gUerre devait durer jusqu'au 1er r.ances I -J9J3( }e budget des dépenses s'élèverait le des j milliards par an contre des recettes de j liards. Or, les dépenses de cette nouvel I de guerre atteindraient 52 milliards dont c'est I i;ards seraient à couvrir par l'emprunt, ( char- J nant une nouvelle charge annuelle de nt par I ]jards auxquels devront s'ajouter les ! ncnace 1 (^es chiffres,, fleurant la banqueroute, s , c'est 1 de l'« Information ». | Or) comment veut-on qu'un pays éj se Ten- 1 quatre années de guerre, et qui ne disj ce mo- J oC 5es ressources en hommes ni en capit; diver- I }es deux ljoutsl Quel est do'ac le gouv ion de ! qUj oserait imposer à ses contribuable: re con- J pôts s'élevant à 606^ fr. par tête et par I D'autre part, il est matériellement i n'existe j de consolider régulièrement cette dette o-Unis. | en majeure partie flottante et exigib l'équi- j délai. Aussi, les augures les plus p culbute 1 concluent-Ils de cette situation qu il a haute j plus qu'à déterminer le moment où à l'heu- 1 artificiel des finances de la Fiance, :s tenir 1 jusqu'ici par des merveilles de cons I devra se rompre. Qui vivra verra. . _ j Léon : lent, les I 1U mil- I --i LA GUERI mes que J m m pocher CUS3l21S«&llliBiSS Olî de guer- 1 • sur cet j ALLEMANDS fficieile- I BERLIN I) lévrier (Officiel), mu s en re- 1 ns Cec; } Théâtre d« ia guenfl de 1 Ov singulier I Groupe d'armé^ du ield-marécîia] ! popula- j pïinc^héritieï Euppreebt de 3 ssités de J Au nord de PaSschendaele et à l'oit ars se ré- j vous avons fait des prisonniers dans nque qui I ments d'infanterie feu importants. L lliard sur ymee d'un faible detamement de pro ».i* . .i _ 1 j m I?pc-f pç-f 'rnt sillts érovoflim ntre les ruissam la Groupe d'année du orlace Albrecht urs de Wurtemberg : OU- Sur la tente orientale des Côtes priâmes, eut Un cou* de main contre les positions envew.es son au nord de Konvaux a réussi. L'artillerie iran- tio- çaise a été active dans certains secteurs entre la Meuse et la Moselle. Au nord de Xtvray, des iels Américains ont été faits prisonniers. :nté Théâtre de la guerre à l'Est. I le La Paix avec l'Ukraine a été signee aujour- la d-hui à deux heures. • . on- Des a litre s théâtres de la g« rre, rte* ne no» II re veau. _ . "d,e BERLIN, 8 février (Officiel) : ' I Rien de nouveau des théâtres de la guerre. hu" I Sur mer; que I .. -Ile- I BERLIN j 9 février {Officiel): " : 1 Uh ds nos ^Oiu-Manns, comviarM far UcHienont-capttame Reny a coulé récemmen 1 à ans la tartie occidentale de la Manche et su Z la côte ouest française 8 vapeurs et 2 voilier » d'un tonnage global de 28,0110 tonnes de iaug, etite Q»<*re vapeurs ont été torfillés hors de convo, r,,, 1 fortement protégés, dont le vapeur anglais a A Era_ I rmo (4,484 t.) et uh grand vapeur denvtro !ra-e I 6,000 tonnes, du type de la ÇUy-Ltne,dm* I 1res vapeurs ont été coulés devant C.ierbonr, ma~ 1 tous les deux lourdement chargés, à destmatto "ne | je Cherbourg; selon toute probabilité, des Iran 'leU" forts de matériel de guerre. Deux autres vapeur 1 dont le vapeur tançais a binon» avaient w PÏ0U~ cargaison de charbon deslmée à la France. O 11 T deux voiliers coulés, l'un avait une charge t :r I 315 000 litres de rhum en route de Marseille ,uffre I Bordeaux, Vautre, le sckooner <anglais aChc les » était chargé de minerais four Sivansca. vlotîj j 1 autrichien -ance, J . yjEftNE, S février (Officiel) : { 17,969 I pas d'événements particuliers. inté- j BULGARES ; bud- I SOFIA, 6 février (Officiel): ancier j pK Macédoinc : A ïouest de Bitelia, ievoir 1 Dobropolje et au sud-ouest dm lac de Dot* exact l'activité d'artillerie a été far moments P 1 mil" j forte Sur les autres fronts, activité corn»*» ™ 1 modéré,. . ^ ité qui 1 fr0nt de la Dobroudscha: Armistice. •t vrai Front de Macédoine: Eu plusieurs endv, V, j _ ; — j h l'est du Dobropolje et au sud-ouest de Von ■ y le feu d'arillerie a été renforcé far viorne L^ros -'i»'" avants-foste s h l'est du Y arda-, et dan .. j plaine de la Strouma, nos détachements d m, s nui ierie, avec Vappui de V artillerie, ont ch. Niveaux I f^ieurs importants déUi&ements miglais -Af v» i reconnaissance. francs | Front de la Dobroudja : Armistice. illiards I le dette j CDMMUNiOlUES DES ARME! ni liions | DE L'ENTENTE >58 mil- j . signée FRANÇAIS ;inq an- J pAPJS, 8 février• (Officiel), 3 h. PM- comme 1 ^ si&mler en-dehors d'un coup de [chiffres I fWUS avec succis SUr un petit , 1 ennemi a l'ouest de Forges (rive gauche , ;nSaplt! Meuse). la guerre I a ,. 2,300 1 PARIS, 8 février (Officiel), 11 «■ ?.M 3,000 i Au nord du Chcmin-deyDames et en Wt 6,135 dans la région de Flvcy, nous avons a,s, 2,600 I repoussé des tentatives ennemies sur nos j postes et infligé des pertes aux- assaillant 14,035 J bombardement a été vif de fart et d'aut r janvier 1 conrs de la journée, sur la rive droite à 17 1/2 i Meuse et en quelques points des X osges. 7.3 mil- j à signaier sur le reste du front. U44.2 mS ^ ITALIEN occasion- ROME, 7 février (Officiel): 2.2 mil- I Du SteMo à la mer, canonnade mo pensions. I Opérations de patrouilles entre l Adige sont ceux J grenta. J Au cours de combats aériens livres t puisé par IV/îKi, les aviateurs britanniques ont de ;pose plus i un appareil ennemi. aux, noue Les aviateurs ennemis ont de neuve* irernement 1 bardé Colvisane (seig-est de Brescia), D :s des im- I 7révise et Mcstre, Les explosions ont f< "an? I de dégâts, mais quelques personnes . impossible J blessées. - immense I Un de nos dirigeables a lancé de p )le à bref I explosifs la nuit sur h champ d aviai perspicaces San-Giacomo-Yeglro (sud-est de ï.tton [ ^ "=te ANGLAIS l'équilibre I . ,, maintenu LONDRES, 7 février (Ofneiel) : abinaisons, 1 A l'aube, vos troupes ont attaque i ! Herman, établi au sud-est ac Qitcant; c Laurent. 1 tué ou fait prisonniers quelques solde j t nantis. _s_ I L?ennemi a tente â\illatiuet nos < E# 3-b- 1 y ouest de La Passée; il a été repoms< i \ N j La canonnade allemande a été vioh Wnrtimlim près-midi dans les environs de Leverq flSâsl® nord-est de Saint Quentin, et à l'est i chy-Ze-Preux. I LONDRES, 7 février4.0fficiel de l'A> d': 1 Le vapeur a 'foscania» (14,348 ton a«St. j V Anclior Line, transportant des trou [h il général j cai,ieSj a été Urpillt la nuit du 5 févru Javière : j ximité de la côle irlandaise. Au tota \iesi d'Oppy, j vire avait à bord 2,397 personnes, d. des engage- 1 ont été sauvées. Il résulte des infornu ]ti reconnais- 1 çues jusqu'à présent que "G officiers, vtection près dats, 16 officiers 'de marine et 125 hoi ri,,-» l'en- I nni-have. ainsi ave 3 passagers et ô2 llltud Uuilll Oluu ui I Dernières Dépêches tes, j 1aK. J Insécurité de la navigation anglaise, ntre Berlin, 7 février. — L'ifflséeurité de la ai a. des I vigail/ion anglaise, dit la » Gazette de Colo-I gne », ne fait que croître, bout au moins dans I les oaux etu,opéeawi«s: facteur bien grave pour I l'orgueilleuse dominatrice des mers et dont la I nation doit être plus affectée que par les pri-I valions matérielles. Depuis tant de siècle., la I Grande Bretagne avait pleine sécurité pour 1 le trafic avec ses voisin»; or, non seulement 1 l'accès vers la Norvège, la France, la iiol-'■ j lande lui est entravé, mais dans la mer d lr-1 laaide même, la sécurité fait défaut. Pour eu I donner une idée, supposons qu , ayant nos r le I arimées «n France comme r ctueUemeait, nous tient I Yoyioiis les routes vers Francfort, (Jassel, etc., ; sur I infestées de cavalerie étrangère» On lit d ail-leurs tte le » Times » du 29 janvier qu'à la iitge. I Chambre des communes, des députes irlandais ivois I ont protesté au sujet du torpillage récent d un «Ar- J Davire allant d'Irlande en Angle,erre, et ont viron I r<t0lamé du gouvernement uue protectioii plus f au- j gffioace laquelle, naturellement, fut promise oiirg, I par ie goiiverneanent. Les sous-marins aile» ation | mancis rendent impratioatolo toute offensive rans- 1 nar5.-aj[e oo&tre le littoral d'Allemagne,un ami-eurs, I ral"anglais vient de le déclarer au Frantf&u uve Jacques Marsillac, qu?- en parle dans le » l e Des 1 tit Journal ». L'amiral, au sujet de cette of-•s de i feftsive tant réclamée du côté de 1 Entent , -lUe à 1 objecté que, même pour une action d enver Char- 1 ^ restreinte,les obstacles matériels,eurtout I le danger des mines, sont toujours la. Si les I Alliés parvenaient à dépasser la KÛne minée I dit-il \iendraient alors tes sous-maerins et i I est insensé de risquer un croiseur contre u I sous-marin; puis, après ceux-ci, et avant lai 1 rivée devant la flotte allemande, il y a 'c j batteries côtières; conclusion:mieux vaut se I abstenir ! ta, au J x,es relations anglo-hollandaises. >oira», I HavCj 3 {év. (Ag. tél. néerl.). — Le barra f *luS 1 ee télégraphique commercial mis en vigueur pa '>attive j °r wleterre à titre de représailles contre 1 I Hollande a été levé et les communications tel I graphiques ont été complètement retabhc.,. niroits J a r cabinet austro-hongrois. ■ - 1 1 ' " ■Joirsn, I au ^emiru- ministre la, lépou-se que voici . i ments. | Mon cher M. von Seidler, fans la j D'accord avec tes autres membres du n l'infan- 1 ni3tère, vous avoz, vu la situation parlemc chassé tair„ sollicité la démission du cabinet ai lais de I tro-liangrois. Or, comme j'attache une bau I importaixce à oe que le ministère, qui a i I pleine confiance, reste en fonctions en ce | époque si difficile, je ne suis pas dispose — J satisfaire à cette demande de démissiou.^ IEE3 J Bad^ 7 îévrier 1913. I La question d importati» de vivres I des Etats-Unis en Hollande et la penui en Angleteiie, M . La Haye, 7 fév. - Du « Nieuwe Courant " Même si un accord intervenait a bref délai, de main ne seraioi1t p(>int vaincues pour c. f f •Z Le., ministres anglais Prothéro et Lord Rhon hg da 13 viennent encore de faire un appel tout rec i aux paysans anglais pour leur prêcher une '■M : I trême économie dans la nourriture du bet Woevre, Nous courons à notre perte dit le premier aisément ]es paysans n'apportent des restrictions dr. vos Petits 1 nues dans l'alimentation du bétail. I) ici c 'ants. Le j à trois mois, l'état des approvisionnements autre au bi; donnera Heu à des soucis extrêmes, b ite de la une production extraordnaire de pommes de Rien re peut sauver l'Angleterre de la famine^ I Lorsqu'on entend de pareils cris de detn I de la bouche des ministres anglais, on peu 1 demander combien de navires seront nus ; j disposition de la Hollande amie, mais ne modérée. I pour l'importation de blé et de nourriture ige et la I ie bétail, même si l'accord 'hollande-amer I se faisait sans ie moindre accroc ? s aujour- I Arrestations en masse e«i Grèce. descendu I L 8 février. — D'Athènes à l'a; I hellénique : « On attribue les arrestation veau boni- | m;^5e de piusieuîs hautes personnalités 1 , Bassano, I ^ mutinerie, réprimée d ailleurs, t fait feu \gimem jj'infanterie et d'un régiment d f ont été lene à Lemiaj et à l'indignation i>opulairf I lente résultant de l'ordonnance de mobili: puissants I de ceg derniers jours. Ont été arrêtés enti viation de I tres. Jes anciens présidents Skouloudis et !torio). I bros les anciens ministres du cabinet Go 1 (M. ' Gounaris ayant été arrête précéder J déjà), le ministre de la justice Tsaldaris, I nist.re de l'intérieur Trinataphyllakos, le té le poste I ^ communications Baldatzis, les a t; elles ont j mir|-gtTpg du cabinet Lambros, Zalokosta ildats aile- I n.stre de5 affaires, étrangères et Chatzoï . I ministre de la guerre, l'ancien délégué n •5 lignes I ^ général Kumunduros, les députés Jean ussé. I ^ f^s de pancien président du conseil 'i oient e l'a- I du mÊme. norn ct Anastasopoulos. ( lerquier au I iestations provisoirement basées sur ■st de Mon- I ^ ces c}u.cl-ses personnalités se sont él. J d'Athènes. l'Amirauté): j Le torpillage du « Toscania » appr tonnes), de 1 Hollande. ,ufes autéri- I BerHll) 9 février.— De la « Gazette de vner, a fro- j ^ bruit' dont les Américains entourent 'otal, le na- I pipage vapeur-transport de troupes, , dont 2,187 I ^ moins de l'étonnement en Hollar >rmations re- I j_j0jlalHjais considèrent ce torpillage cor rs, 1,935 sol- I de guerre parfaitement légitime. 3TfèrsonJes Les revendications italiennes et l'E ''précisée, *e I Berlin, 9 février. - De Lugano au « I Tageb'iatt «: Se basant sur des informai torisées de source italienne, ia « Tnbuma » T» produit le programme résolu de commun accord avec l'Entente, à Paris, concernant les revende cations italiennes. D'après ce programme les Alliés auraient promis leur appui militaire W diplomatique à l'Italie, pour qu'elle reçoive ses frontières naturelles allant jusqu'aux Alpes Rhe< tiques et aux Alpes Juiiennes et toute la partie i septentrionale de l'Adriatique. Les négociations à lirest-Litewsk. Brest-Litov. sk, 8 février.- Apres un éd,^ gc de vues au sujet dos télégrammes ■ éniMiant del'agei ce télégra-phique pétersbour-^ : geoise.M. von Kulilmtum,aecrétarro d'Etat,«j • j inique les motifs pour lesquels la reoliercn# • I des responsabilités incombe à l'étrograd, t» » J parce que le texte a dù être falsifié entre» ' I cette dernière ville et Btookboim. ( 5 I Trotaki répond avoir examiné toiis le» wx, , j tes de dépêches, sans ■ -voir trouvé celui dotif - I il est question en premier lieu; pour !o so« j eond télégramme, il rappelle tes fréquaute* s J perturbations dans le service le joiu" oi\ U 1 ! fut lancé. . . t 1 Abordant alors l'objet <tes négociation», 9 1 Trotzki proteste contre raffinnation ausfcr®< e 1 allemande lui reprochant de l'aire systénaati i- I quememt traîner en longueur ks pourpariew e de paix; d'ailleurs, dit-il, la délégation aile- - I mande elle-même a provoqué une discussion 8 J d'ordre purement théorique. ï- I m. von Kuhlmann répond que ta presse lemande et autrichienne n'a nullement agi «u«* a I instructions gouvernementales pour blâme© r- J la délégation urne, qu'elle est capable dfli t I juger par elle-même des faits; <1 proteste vi- s I vement contre l'allégation qui attribue e» I puissances centrales la- responsabilité de eelb» 1 } longueur dans les négociations. m I La fin de la discussion sera, (wbtiée Ute* •r" I rieureanent. es j Brest-Litowsk. ni I j,a presse allemande et hollandaise. 1 Berlin, 9 fév. — De la « Post » : A présent on parle allemand à Brest-Litowsk. La « Deutsche a" j Tageszeitung » inscrit en manchette : « Pwrtes-ar tation allemande contre la tact que de traînena la J de Trotzki ». Le « Lokal Anzeiger » dit : <c M, lé- I protzki est en bonne voie pour faire dégénérée ! les négociations en une blague v 1 d e de set»?. Il l _ 1 l'Ukraine, avec ce'te seule différence qu une dé-l légation en règle de la Rada de Kicw se trouvait mli* sur les lieux .alors,.q*!e la sollicitation des Polo-en- i nais en vue de participer aux négociations de ,uS- I paix a échoué jusqu'ici devant l'opposition des ite I commissaires du peuple russe. » ma Berlin, 9 fév. - La presse hollandaise com. îttô 1 mentant les négociations de Brest-Litowsk, est é à 1 unanime à déclarer que les Puissances Centrales I isolent maintenant tout simplement 1 lotzki afin 3. I de pouvoir conclure ta paix avec l'Ukraine et le cas échéant, avec la Roumanie, démarche qui I serait approuvée unanimement en Ho<lande. ria J La chasse au tonnage. I La Haye, 7 fév. Le « Korrcspondenzbureau » I " J exprime l'étonnement des milieux de navigation les J hollandais, de ce que les Etats-Unis aient pu :ela- 1 gagner un million de tonnes par la suspensaoai idda hes vapeurs hollandais et des voiliers français cent I 3ur ies routes de l'Océan Pacifique. Ces routes ex" j auraient été tellement dépourvues de navires tari 1. I antérieurement déjà qu'il peut à peine êtie ques-r, si I t;ea d'en retirer encore davantage de navires, asti- I par la suspension du trafic des vaisseaux hol-deux I landais, aucun tonnage ne deviendra .libre pour s de j ia navigation entre l'Amerique et l'Europe. Tout ieule J ce qu'on pourrait avoir atteint c'est que quelque : ter- I tonnage redevienne disponible pour des commu-j nications ne disposant antérieurement de peu on esse, I j,as j;e navires. ut se ! m mmi "J. DÉPÊCHES p°ur I ^ (Rcjrro'/inlcs dt l'édition précédente.) ricain I * Conclusion de la Paix gence I entre les is en puissances Centrales et l'Ukraine politi- I , „ d'un I Brest-Litowsk, 'J févr. — Aujourdhui, le J l'artil- J février, à deux heures du matin, la paix a ét« e vio- S signée entre les Puissances Centiales et la Ré-isation I publique du peuple de l'Ukraine. .re au- 1 L'Allemagne, la Hct.la.nijte et 1 Amérique^ Lam- I inurvietv du bai on von dem Lussche lunaris J ^ tous-secrétaire d'Etat mment I au mmislère aes alfaiies étrangères. le.mi' Amsterdam, 7 févr. - De l'« Atgemeen Han mi.nis" 1 delsblad », cette interview de son correspondan anciens j bcilinois avec lc. SOus-secrétaire aux affaire 1S' f"" I étrangères, baron von dem .Bussche, sur l'a poulos, tiwde ad<yptée par l'Allemagne a l'égard d< ''j j négociations hollando-américaines . II " I « Nous avons toujours reconnu, lui dit le b demo- j dcm ussche, que les Hollandais CCS far" 1 cont évertués de toute manière à maintenir stn ce- tement leur neutralité. Le gouvernement appi loignées parfaitement la situation délicate clans 1 1 quelle se débattent les Pa\s-Bas entre les de récié oroupes belligérants, et nous reconnaissons i lontiers les efforts déploya par U Hollan ■ Voss»: j' p0Ur maintenir la balance égale entre les de. ; le tor- I c;; parfois l'expression c!e l'opinion publique , provo- 1 Allemagne s'écarte quelque peu des vues g nde. Les I vernementales à cet égard, il faut en cherc mme un I la raison dans le fait que. le peuple allcm. i est sous l'empire d'une impression, piovoq Sntente. par la Hollande même, que la neutralité 1 Berliner landaise penche très fortement en faveur tions an- 1 l'Entente. ■ ' — - , m Y rFMTIMES * Dimanche W Février 1913

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods