Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 12 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pk06w9824r/
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^DEUXIEME ANNEE. - y 284. TIHASE JUSTiPSË 68,000 EXEMPU1WEI8 GERTQ ClîCHS® B LUMM1B JmiigT W«. LE BRUXELLOIS «Mu ^ ftmfwanimm QffîmWTfri^ii^r mm i > y; iyy 111 iijy » : ^T*nn -r^f" ^ : >.. ; Tsxsrsî •-. :z--:wez.. 1 », «1 m Jol£^^LTQTOWdl,sT S^"a'^£* Mts-Di™» hi^^SS^hlipUta» >*M»w '«SW ««la*, wucrtï u.jto.wSUsl. . - . La Chronique des Abus Elle oontinue, hélas ! comme la chanson du Petit Ne vire et c'est toujours à recommencer. Nous n'aurons pas la cruauté de revenir sur l'histoir incroyable des 750,000 francs de pommes de terre ache téos en Hollande et qui sont arrivées pourries à Bru selles. Tout a été dit là-dessus, et nos lecteurs sou pleinement édifiés. Aussi déclarons-nous qu'il ne peu être question d'incriminer M. X..., que le Comit d Alimentation avait envoyé acheter ces tubercules ei Hollande. Seulement, il nous sera bien permis de peu ser avec tous ceux qui connaissent les usages commet oiaux et les trucs des spéculateurs, que le vendeur ; fort bien pu ne pas ignorer ce que valaient ses « pa tri tes », du."transport, .et de l'arrivée desquelles il devai être rendu comptable et civilement responsable. L'ache teur qui passe une commande spécifie toujours la dat< des livraisons à effectuer, surtout dès qu'il s'agit dt produits alimentaires ou périssables, et c'est en tout cas toujours à celui qui est cause du retard constate à l'ar. rivée qu'ineomb.v. le devoir d'indemniser le client ou l'acheteur préjudicié par son fait. Si le vendeur est en <ieraut, au cas où il aurait assumé..]® soin ou les frais do tranfiptort,.. il doit évidemment rembourser l'argent s'il l'a touché car on ne paie jamais que ce qu'on a"acheté, et quand on a acheté des pommes do terre mangeables nui tribunal au-monde ne vous-forcera à payer le prix convenu pour celles-ci si on vous livre une fourniture qu'il faut dare-dare enfouir, comme co fut Je cas, tant les abords des magasins où on avait entreposé co joli lot etaiont devenus pestilentiel- Le Comité d'Alimentation doit donc, s'il ne l'a déjà fait, actionner le vendeur des pommes de terre pourries en restitution de l'argent perçu, en admettant qu'on ait commis la sottise de payer d avance une denrée périssable, et lui réclamer même des dommages-intérêts légitimes que nul jnge ne lui refusera car, au surplus, les accapareurs ont profité large-ment de cette « erreur-». Il y a mieux. S'il est. prouvé que ce marchand a vendu (les tubercules de qualité déjà suspecte, et co doit être e cas, la justice doit carrément le. condamner, en Hol-ii e aussi bien qu ici, comme empoisonneur public. Il ne suffit pas, en effet, d'onfouir, comme cette semaino . .' milliers d indigents. Il faut sévir sans pitié et punir « pour .l'exemple d'autrui » les malfaiteurs publics qui ont l'audace do transformer ce fumier en or. Et quel or ? Dp l'or pris dans la poche des malheureux contribuables belges, dans les caisses communales qu'on vide un peu à l'aveuglette pour, subsidier les œuvres-de secours trop multiples qui ont surgi de terre, comme des champignons, éclos sur le terreau de la plus inépuisable charité que la Belgique ait jamais connue. Le cynisme des voleurs des deniers publics et privés est sans borne. A Liège, cette semaine, M. le commissaire Neujean arrêtait un individu qui, en pleine rue, vendait aux passants des pains falsifiés avec... de la naphtaline! Quelle innommable mixture devait donc représenter la farine de ces pains pour qu'on eût éprouvé le besoin do les parfumer aussi chimiquement! A Char-îeroi, malgré tous les arrêtés, on affiche des pains à f iv 1.201 A propos de cette question, du pain, nos lecteurs auront certes lu avec plaisir l'arrêté paru ici du gouverneur allemand qui tue dans l'œuf, peut-on dire, les tentatives d'accaparement des céréales sur pied, que nous avions dénoncées à nos pouvoirs publics.Ceux-ci, natuiel-lement, ont continué à faire le mort, et à leur courte honte, il a fallu, une fois do plus, que le sabre de M. von Bissing tombât dans la balance pour faire appliquer un© mesure d'élémentaire justice preventive, d ailleurs prévue, depuis le Code Napoléon., contre Jes monopoleurs des récoltes et des moissons. Tous ceux . qui, comme nous, sont astreints à payer des contributions et autres taxes ©n ce moment si onéreuses, à l'aide desquelles on entretient trop de fainéants et salarie grassement, en dépit de la guerre et de la misère, des bourgmestres et des ronds-de-cuir de tout acabit, trouveront peut-être que les services que rendent certains de ces budgétivores de tout poils, seraient avantageusement remplis par un vulgaire timbre à taip.pon en caoutchouc. Ce serait infiniment plus économique et, socialement parlant, tout aussi utile. La Belgique semble devenue, à cette heure, un vaste champ où les flibustiers opèrent avec plus d'impunité ©ncoro que. les cambrioleurs des maisons des froussards réfugiés à Londres. C'est à qui trompera son prochain et surtout escroquera la charité publique et privée. M. Bréart, le courageux et sympathique bourgmestre d© St-Gillos, a dû lancer un appel au peuple en menaçant de punitions judiciaires .les malotrus qui refusent de travailler ou travaillent tout en continuant sans pudeur à vivro et hr manger aux crochets des caisses de bienfaisance.N'.est-ce pas symptomatique d'une dégénérescence morale honteuse pour certains BelgesP Partout la même guitare grince. A Anvers, nous écrit-on, malgré la surveillance exercée seulement depuis quelque temps, des abus continuent dans le service de secours aux indigents. D'ans certaines communes rurales, surtout, on se plaint on outre de la qualité des vivres distribués. En ville on cite des cas de cumul incroyables. Une journalière, à certains jours, abandonne "son travail pendant une couple d'heures en déclarant nettement aux ménagères qui l'emploient qu'il faut aller a dopper ». (C'est-à-dire en flamand « émarger au fonds constitué en faveur des sans-travail ».) Puis ayant touché, elle revient finir sa journée... A Borgerhout, les divers services charitables ont < ; être réformés à la suite"des plaintes et ainsi de suite. ® Ici, à Bruxelles, on ne se plaint plus! A quoi bo: Quand un vendeur de denrées alimentaires a triché, s k phistiqué à outrance sa marchandise depuis onze mo t lo pis qui puisse lui advenir c'est de se voir octroy , en correctionnelle une amende conditionnelle ou plut 1 une Prùne d'encouragement, de 26, 100 ou 200 fran *ivec J inévitable sursis de un, deux, trois, voire cii ans! Aussi ne se gêne-t-on plus. Il y a même de gr t fraudeurs qui ont réalisé des gains scandaleux et q trouvent des journalistes assez complaisants pour biffe _ moyennant une aumône de cent sous, leurs noms di comptes-rendus des audiences du tribunal correctionne ^ Les écraseurs à vélo continuent leurs performance) Avenue Montjoie à Uccle,. par-exemple, on voit tous 1< matins, entre 8 et 9 heures, des garçons bouchei monter et descendre à vélo à toute vitesse sur les troi toirs où passent des centaines de petits enfants se rei dant à l'école sise en cette rue. De police point! Ce goujats à tablier ricanent des plaintes des parents e des protestations des habitants qui, en sortant de che eux, risquent d'être culbutés la tête contre les arbres d' cette avenue. Et ce petit jeu se, renouvelle avenue Le grand, ru© Vanderkindere et avenue Louise! La polio est trop peu nombreuse à Uccle. Romaïqué dimanche dernier une «sympathique vie time de la guerre)), un soi-disant mineur borain aveu gle! Ce. digne parlote-martyr déambulait, vers hur heures du soir, ivre comme tout© la Pologne et zigza guant sans guide, car il voit mieux que vous et moi, ai milieu du trottoir, le fameux chapeau de cuir des houil-Jeuj-s posé en bataille sur l'oreille. VU exploiteur éhonte ce pseudo borain. Escroc sans vergogne aussi cet autre mendigot qui, à ! Espinette, en revenant la semaine 1 dernière en tramway, changeait devant nous à un ! voyageur un billet de 20 marks, après avoir déclaré, j une demi-heure auparavant, dans un café où on lui servait de l'alcool à tire .larigot (malgré les arrêtés de police) qu'il avait fait une bien mauvaise journée, ca il n avait récolté que 18 francs et quelques centimes... J Encore une victime de la guerre h mettre àcôtâ <lo. ■ — ia tVmirio d'un nos collabo rateurs qui le priait de venir faire pour 3 francs par jour un petit travail : « Madame, je n'ai plus besoin da gagner. Nous avons la soupe et autres secours. Si encore vous m'offriez 4 francs, on verrait, on réfléchirait... » (Textuel.) Depuis huit jours je cherche moi-même vainement un ramoneur... Et l'on cite des oa-s semblables par centaines. Tous ces individus auraient-ils lu Le Droit à. la Paresse de Paul Lafarguo ? On .le croirait.Toutefois ne généralisons pas trop vite. Excusons plutôt ce tas de fainéants nés quand on les compare avec ces nombreux patrons dont les affaires marchent parfois mieux qu'en temps normal. (Tel magasin, a gagné en mai 1915 6,000 francs de plus qu'en mai 1914.) ©t qui ont diminué les salaires et le nombre de leurs employés, tout en augmentant- de ,100 pour cent le pris de certains articles achetés avant Ja guerre. On cite telle grosse firme de la capitale où on ne paie plus que dos gratifications, aussi variables qu'arbitraires, et um autre dont le chef, un millionnaire, a dit au magasinier, un homme de 38 ans, qui a quatre enfants et une femme à nourrir : « C'est la guerre, mon pauvre vieux, au lieu de 120 francs par mois, vous n'en aurez plus que 4C tant que la guerre durera. » Le malheureux a accepté On lui a refusé la soupe communal© où sa femme a dv s© présenter avec ses quatre enfants affamés. Pendant ce temps cette même soupe est distribuée ave< le reste, avec prodigalité, à des prostituées du quaxtioi de la rue des Six-Jetons, à des gaillards qui gagnent 4( et 50 francs par semaine ou à des non moins sympathi ques chômeurs professionnels qui encombrent les caba rets et jouent, même en pleine place Houppe et en pleii jour, au nez de la police, aux jeux de hasard les plu: variés. Les contribuables ne sont-ils pas là pour paye: tout ce gaspillage, comme pour entretenir l'armée d'em ployés et de parasites inutiles qui, depuis des mois, vi vent des œuvres do charité. Certaines de colles-ci, œu vres méritoires s'il en fût, VŒuvre des Petits Orphelin de l'abbé van der Haeghe' et le Foyer Féminin d Bchaerbeelc, pour en citer deux prises au hasard, n-trouvent même plus de collecteurs à domicile qu'en leu abandonnant au moins 50 pour cent, Ja moitié des re cettes récoltées! Ce qui signifie, en bon français, quo ce individus ne rapportent à l'œuvre que ce qui leur plaî de no pas mettre ©n poche, car aucun contrôle sérieu: n'est possible sur ces flibustiers dont les escroquerie ne sauraient être prouvées et qui raflent impunémen l'argent du public trop généreux. Qu'om y prenne garde, un jour viendra où les main ne s'oui riront plus, où les cœurs s'endurciront, on est e: train do tuer bêtement la poule aux œufs d'or. MARC de SALM. ,ij,ii,i a|| m j Lisez en TROISIÈME PAGE les dern'ers télé grammes arrivés pendan la nui LA GUERRE ï ; niilff mz*sme33so>' jf"ag*yB"Bra Tana v* fr* "t lû ! AUTRICKENS 1 ? Théâtre de la èierreusse o- Vienne, 10 juillet (hiei. —E situation gêné• 1S' raie au Nnrd-Ëst est inchàgéckn Pologne russe ^ le combat continue sur li luiqurs au. Nord di ^ Krasnik.Comme les jourà/rétwnts, de très vio-Cb lentes attaques russes oni été follement répons-^ s ces hier sur plusieurs -points tvffront. A l'Ouèsi ^ de la Vistulë, toutes les fyitiM avancées prisa r aux Russes ont été maiiiteku-em >s Théâtre de la gier >• jtalien J. 4W front du territoire du hiwie, un calme re j. lutif a régné hier. Un aviâteiMtaliën a été forci >S àùn atterris sèment obligatl'rexès de Goerz.Dan, vS territoire de frontière dej.a arinthie et du Ty ml, combats d'artillerie et,escwiioiiches. Les teii tatives d attaque de deux mt/Mons ennemis con s tre le col de Tsina (près de. Bmfvenstein) ont éU t repoussées. ITALIE],'S home, 9 juillet. ^— Pendaniles dernières vingt quatre heures, rien de partâciAer n'est à mention ner- action se poursuit • iulièrement sur le différents fronts. RUSSES * / drograde, 8 juillet. - - Mitre la Vistule et l i yepfsch, dans la direct/'.-/; (Je Imblin, des coin >(>ts acharnes ont continuA 3 6 juillet, entre l< 1 ' 'a9e* de J ose f foui et Ur.<r iencîow. Des tentât', tives de l ennemi de s'en. po^er des hauteurs à l 111e droite du ruisseau PàMÛpa sont restées soi, 1 esultats. Au cours supérihtr du fleuve Urscher aoirl-a-j [ ennemi exécuta Ces attaques violent( contre le secteur près, des \illn a es de, Skorsch/' et A >/-■"> >>" y . —-mies et refoulâmes t ennemi. Le long de la roule vniT J< ras m Je et aux fleuve de Bistrizac et de KorsazêwTca, où la position c Vennemi forme un coin avancé, nos troupes ont continué, le 6 juillet, avec succès V offensive commencée la veille. Uennemi fut obligé de prendre la défensive. Vans le courant de la journée, nous avons fait sur tout ce front 2,000 prisonniers au moins et capturé plusieurs mitrailleuses. Dans le secteur Korsajewhd, jusqu'au Wjeprsch, il n'y a eu que des attaques isolées de l'ennemi au nord des villages de Seldschaf et de Olchowitz, ainsi que près de Tamagora. Elles échouèrent également. Entre le Wjeprsch et le Bug occidental, combat ■ ] d'artillerie. Dans ce secteur, l'ennemi ne tenta ' [ qu'à pénétrer dans la région des villages de Mas-<• | lawentsch, au sud de Grubeschow, en exécutant ■ \ l offensive en .masses compact-es. Mais il ■ | fut arrêté 'par notre feu. A la route de Le m- - 1 berg, entre les villes de Kamionko et de Gliniani, ? | Hennemi passa à l'attaque, le soir du 7 juillet. j sw de nombreux points et jeta des forces impôt-! tantes dans le combat au sud du village de -Jam-! no. Il n'obtint aucun succès nulle part, subit de sérieuses pertes et fut forcé d'arrêter son mouve- - ! ment. - | Aux autres secteurs du front de notre position, s s d'ensemble, aucun changement ; à certains en- 5 droits isolés, des combats partiels locaux, combats • d'artillerie et, sur quelques points, action de mi-I nés acharnée. (,/ j Pétrograde, •) juillet. — Pendant la nuit du ~ j 7- juillet, l'ennemi a vainement attaqué nos vosi-;s" 1 lions à la gare de Murawjeu o. A l'Ouest de (a j chaussée Kalwarja-Suwalki, l'ennemi a réussi à '' I /tasser, le 6 juillet, la Chcmentka. Le jour suivant * ! il fut toutefois repoussé. A VOrszic, Vennemi a ~ attaqué sans succès, au cours de la nuit-du 7 juil- ; s j Jet, nos tranchées au Sud-Ouest du village de a 5 lednarosec. Quelques groupes de troupes alleman-j nos tranchecs; loûju Js^t 4fPflV* elles subirent de vertes graves. 'e Sur la rive gauche de. la Vistule, l'ennemi, re- com~mJença son attaque pendant la nuit du I jui -let, à Bolimow, sur un front, de 13 kilomètres, protégé par des nuages compacts de gaz asphyxiants. L'ennemi réussit dans quelques parties de nous enlever la'première ligne de nos ■tranchées: Au jour suivant, nous l'avons repoussé f>ar une contre-attaque en rétablissant Vancien statu quo, exception faite pour un secteur dans le voisinage de la route vers Bolimow. Le combat continue. Entre la localité de Skrmi) et le Mlaye J«se-foic, l'ennemi. prononça de* àtltxjues vaines con-tre Sechein, à proximité de lu Vistule. Entre la Vistule et le'Bvg, l'adversaire n'a entrepris aucune attaque le t juillet. Nos troupes ont poursui vi avec succès l offensive qu'elles avaient prise dans le secteur dow-Vychawa. Après avoir traversé l IJ rzedou la. elles marchèrent vers Blory; Systryça; elles firent des prisonniers, .prirent plv^'"ii-rs. vntn'ill'< : ci- un drapeau. Dans ce secteur Vennemi se retire. Au Bug, à la Zlota-Lipa et au Vjnestr, la tuation n'a pas subi de changement. TURCS Consiantinople, S juillet. —- Le 7 juMet aucun événement important vrès jï'An Burnu. 1 res de Scdd-vJ-Bahr'nos troupes ont pris deux tranchées "ennemies devant notre aile droite et elles les ont occupées. Nos détachements de reconnaissance envoyés du centre ont surpris des tranchées ennemies et capturé une. masse de munitions et d ii>-tensiles de pionniers. À l'aile gauche, un faible. \ feu d'artillerie et d'infanterie ainsi que le liinee-; nient de bombes continuent. le matin un aéro-i plane ennemi a jeté trois bombes sur GbUipoh '■ sans Dcca:vonner des dégâts. Nos batteries en Asie.Mineure ont détruit des j ponts de débarquement, ennemis près de Teke Bur-m-^-J^prirent sous leur feu les tentes du camp en- , , / J— — > 11»'. .ç est passe. DÉPÊCHES -LE BLOCUS Londres, 9 juillet. On annoncé de Hull à Reuter : Lo vapeur Guido, de la ligne Wilson, qui avait écliappé la semaine dernière à un sous-malin allemand, après qu'il eut endommagé celui-ci par un coup de canon, a été coulé maintenant, par une torpille dans le voisinage de l'Ecosse septentrionale. Tout l'équipage est sauvé. Londres, 9 juillet. — On annonce de tiueens-town à Reuter : Le navire russe Marion Light-pody, en route du Chili à Liverpool avec du nitrate, a été torpillé et coulé par un sous-marin allemand à 60 milles de la côte de Cork. Le capitaine et 26 hommes de l'équipage ont été débarqués à Queenstown. Copenhague, 8 juillet. — Hier soir ont été amenés pour la visite, à Swinemunde, )e vapeur charbonnier danois I-Ielge, le vapeur danois Marie ec deux vapeurs suédois. Ces navires ont été amenés par des torpilleurs allemands. LA GUERRE SOUS-MARINE Tïiel, 8 juillet - Ouze grands voiliers de nationalité russe, la plupart des barques et des trois-mâts, qui ont été amenés peu après la mobilisation et remorqués à Kiel et à Eckernforde, seront nus aux enchères le 27 juillet après avoir été confisqués par le tribunal des prises. SUR MER Athènes, 9 juillet. -— l.e vapeur naviguant sous faux pavillon grec, qui était chargé de benzine et d'huile, a été amené dans les eaux grecques par un navire de guerre grec et remorqué à Corfcu. Il s'est trouvé que ce navire appartient à la flotte s italienne et était commandé par un officiel' de t marine. Après cette constatation l'affaire doit être réglée par voie diplomatique, s Rotterdam, 7 juillet. — Le vapeur marchand i anglais Groningen a été attaqué par un aéroplane allemand non loin du phare NoordMnden. L?s bombes tombèrent à l'eau. Le Groningen n'a pas de dégâts. Un second aéroplane se trouvait dans - le voisinage en observation. -, BELGIQUE. — Nouvel équipement dans l'armée helrjt ■4 Bruxelles, 10 juillet. — Depuis quelques joui'i on a commencé à équiper nouvellement l'armé* - belge. Les anciens uniformes disparaissent gra duellement et sont remplacés par des uniforme.1 £ en kaltlii. Le nouvel uniforme né porte ni la cou leur de l'uniforme français ni celle de l'unifonni anglais ou allemand, mais elle est de couleur grii de fer, peu visible, très élégant et d'un aspect trè: m militaire. W—IWIIIIMIMIIIBMW—M—CMMWWn—n Si ITALIE. — Le blocus de l'Adriatique j Milan, 8 juillet. — Le Secola annonce que le blocus de l'Adriatique a commencé mardi. Le blocus s'étend sur toute l'Adriatique au Nord de Ja ligne Otranto-Aspirola. La navigation dans cette mer est défendue aux navires marchands de tome nationalité. Un décret spécial règle les concessions qui peuvent être consenties à la navigation marchande. ANGLETERRE. A la Chambre des Lords Londres, 8 juillet. — Lord Midleton a introduit une résolution obligeant le gouvernement à faire des démarches afin de diminuer les dépenses non militaires de l'Etat. Il déclara que les derniers jours ont. démontré que le gouvernement a pris une attitude toute différente au sujet de la guerre. Les discours, comme ceux de Curzon, ont fait reconnaître que Je gouvernement est décidé de ne plus laisser le peuple dans l'ig-norance, que le masque tomberait et que la gravité de la situation serait complètement exposée. La dette de guerre s'élèvera eu mars 1916, si la guerre est terminée à cette époque à £ 1,293 millions. Le déficit annuel sera de 14 1/4 millions. En outre, les mesures font défaut pour l'amortissement de la nouvelle dette. Middleton attaqua la politique financière du gouvernement libéral et déclara : nous paraissons avoir fait aussi peu de préparatifs militaires que financiers pour la guerre.Lord Haldane approuva l'avis que les ministères se conduisaient avec trop de prodigalité, mais les débats font l'impression comme s'il suffirait, après la guerre de lever de nouveaux impôts et de continuer, pour le surplus, comme par le passé. .L'Angleterre sera, après la guerre, un tout autre pays, bien plus pauvre. Elle aura perdu les avantages du prestige de son passé, et de sa tradition que l'Angleterre s'était appropriée dans le commerce et dans l'industrie. Maintenant, les rivaux entreront en campagne et l'Angleterre n'aura pas un excédent de capital, comme les autres miys. car les négociants et les industriels seront abandonri"« à levrs propres ressources et à leur propre sort. Les négociants et les industriels-devront se faire une autre éducation, s'ils veulent tenir tête à la nouvelle concurrence. RUSSIE — La question des Dardanelles I'étrograde, 9 juillet. — Le Rjetcli fait ressortir l'importance énorme de l'ouverture des Dardanelles, non seulement pour l'exportation russe, mais aussi pour l'importation d'armes.La Russie ne peut toutefois pas a^nuyer, en ce ■ moment la conquête des Dardanelles au point de Ivue militaire, mais par voie diplomatictue seulement. A cet effet, il faut avant toutes choses qu'on tienne, compte du la Bulgarie. Hais les né gociations u'avancent pas attendu que la fjua.dni-!.le entente ne peut donner aucune garantie pour l'accomplissement des désirs bulgares. Par c-on-t:.e,-l'Allemagne exerce la plus grande influence sur la Turquie. AUTRICHE. ~ Abus du pavillon neutre Vienne, 10 juillet. — Concernant l'abus du pavillun de commerce grec par un navire de gu'erre italien. ^ Politische Korrcsponderiz commiinique encore les d<?tîiiU suivants : Dans les premiers jouis de juillet un naviif do guerre grec observa dans le voisinage de 1 île 'l'axos un petit vapeur portant le pavillon de commerce grec et qui fut arrêté comme suspect. Apparemment il avait un chargement de foin, niais au dessous de celui-ci un chargement d© benzine. Lu première déclaration que donna le capitaine mentionnait- qu'il pourvoyait de benzine leseous-mariais austro-hongrois et allemands. Comme les papiers de bord n'étaient pas eiu règle, le vapeur lut amené à Corfou. Là le capitaine du., vap.eur se décida finalement et au.dernier mu ment à avouer ses couleur-et à.affirmer qu'il appartenait^ à la marine de guerre italienne et qu'il avait à bord des équipages de celle ' ' .LI arborait, au lion <1 n pavillon de commerce angla'>t habituel, le pavillon de guerre italien. Le VaJ.jitiselir Korrespondenz ajoute : Concernant la cause du procédé très compromettant de la marine de guerre italienne, eu ne peut pour 1e moment que faire des supposition?. Ou bien des sous-malins austro-hongrois ou allemands devaient être attirés, à l'exemple de la destruction du sons-marin allemand V 29, on bien le Gouvernement italien voulut établir quelque part à la côte grecque nu dépôt de benzine Apparent -pour y attirer nos sous-ma-rins ou les sous-marins allemands dans lin piège, ou de s'y procurer l'avantagé* de pouvoir accuser la Grèce de violation do sa neutralité en assistant les1 puissances centrales. C'est ainsi, termine la I'olitischc Korrcspo"-denz, que procède sciemment une nation qui o.sait -suspecter notre marine de guerre, en vue d'excuser «1 propre négligence, d'avoir attaqué le 24 mai Aucôue sous un faux pavillon. AUTRICHE. — La guerre Austro-Italienne Leonhard Adelt écrit au sujet de la frontière de l'Isonzo : Pendant la nuit', les cauon.s touucnt comme' un fojtaidabie et unique tonnerre, persévéra ut pendant de longues heures. Il grêle de l'acier sur toutes les monlaguqs à l'Isonzo, Les Italiens ont compris que, malgré leur supériorité, ils n'éprouvent que des pertes et qu'ils perdront avec le temps beaucoup de sang. Cela leur a donné à réfléchir et leur souci, dans l'épuisemeut 'journalier, tend à inaugurer une autre méthode d'assaillir. Ils ont concentré leur artillerie en six groupes, dont les deux septentrionaux opèrent, contre le Ira et Plawa, les groupes centraux, près de San Elorian et Mossa, contre Podogra et Giirz. les groupes méridionaux, près de Versa eH

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