Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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15 November 1917
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s.n. 1917, 15 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0k26971g09/
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4*« année. « N° 1124 - Ed. B DIX CENTIMES Jeudi fâ Novembre 1917 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger le< abonnements sont reçus exclusivement par tous te* bureaux DE postes. Les réclamations concernant tes abonnements doivent Être ailresséea exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS s S mois : 2 mois l mois : te. 9.CO Fr. 6.00 Fr. S.00 TBI2AC5E s 125,©©© par Jo^r Le Bruxellois ANNONCES faits divers et Echo» ligne, fr. 500 Kécroîdgît J00 Annoncer commerciales ^ . 2.00 Afiuoncea finanetfres 2.00 PETn ES ANNONCES. . • La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125s©©0 p.ar Jour JOU RKAI/ QUOTIDIEN ÏKTI>E>^}©Kri3A.2^/ri aaaBigBsgBsagg&raicgaiH&^g-jg*»aa5nmafia«iaaffi^^ —--■ - ■ ■■ : AVIS Un cas de farce majeure inattendu mais Qu'explique notamment la pénurie des matières premières, force le « Bruxellois », comme, ton ses confrères de la capi.ale et de la Province à ne plue paraître que. sur deux pages pëndani quelques jours. Cette mesure prendra fin aus. sitôt que nous parviendra le papier attendu. Nous espérons donc que bientôt ica éditions pourront reparaître en 4 pages. L< public se résignera avec nous à subir ce fâcheus contretemps momentané. Nous forons l'impos. cible pour lui on abréger la dures. Faute de place nous suspendons la publication de notre nouveau roman Fenagus de Balzac et nous la reprendrons aussitôt que le retour au format de quatre pages nous sera permis. LA PAIX RUSSE La révolution qui, en mais 1917, ébranla el ruina l'empire des Tsars, a semblé un moment et même à diverses reprises de volt- tromp r & espérances qu'elle avait fait naître dans F monde entier, chez tous les esprits vraiment libéraux et humanitaires. Apparue d'aborc comme un mouvement, non pas seulement poi litique et dynastique, mais social aussi et paci. ■ fiste, cette révolution ne barda pas, ein effet à se fourvoyer dans les anciennes voies du mi. litariame et de la guerre à outrance, cela pa] la faute et la trahison de® dirigeante de la dé mccratie russe. Un Miljoukox, ministre do: affaires étrangères, maintint fous les âncàeini buts de guerre, y compris la conquête de Cens tantinopte ot l'écrasement de l'AUetniagne, L'indignation révolutionnaire le balaya. Er vain, cependant, le Conse_l des Ouvriers et des Soldats exigea-t-il la publication des traités secrets, lesquels, outre l'Alsace-Lorraine, livraient à la France la rive gauche du lîhir et probablement au Japon les colonies de I2 Hollande, tandis que ce dernier pays se trouvait menacé dans son terr.foire ëuropéein. L< Soviet ou Conseil rusée des Ouvriers et dos Sol date ne réussit pas mieux à défendre contre Les menées du gouvernement provisoire m litarists l'œuvre qui eût pu être belle et efficace de h conférence soc.a'iste internationale de Stock liolm. D'autrea conférences inter-alliés furcnl annoncées, mais toujours retardées et finalement abandonnées. La deruère était prévue pour le début de novembre et devait discute; les sages propositions de paix du Soviet cen tral. Mais déjà le ministre des affaires étran-tjèv.'s. Teyq«t<jhanfav unp nouvelle foia~dktqu.e lilïa 1 Initiative de la aetmjîraiciô Tassé1. L' France et 1 Angleterre faisaient annoncer qu'or n'admettait ps à la Conférence de Paris de.-délégués d'organismes uon-offiâels. Entre-temps, Kerenski avait joué son petit Napoléon sans doute contre les réactions monarchie tes et les complots militaristes, mais non maint en vue d'étouffer les aspirations humanitaire-et pacifistes du peuplé russe. Il n'y avait don* rien de changé, sauf que d'empire la Russù ©tait devenue une république ot que le peti avocat Kerenski avait pris la place de Nieo las. II. De même que l'Entente, et principalement son âme damnée Buchamn, l'ambassadeur an glais à Sain t-PétCïsbourg, avaient aidé les partis bourgeois militaristes à renverser 1-e Tsar qu'on soupçonnait de prendre en pitié les sôuf franc*®' de son peuple et do vouloir la fin d( la guerre, ainsi la révolution russe plus profonde que ne l'avaient voulue ses promoteurs était maintenant endiguée entre des barrière, de plus ein plus étroites et ses résultats confis qués au seul profit de certaines visées guerric rt's. Plus que jamais la France, l'Angleterre puis les Etats-Unis exigeaient, socs peine d' lui couper vivres et avances d'argent, que 1; peuple russe continuât à fournir de la chaia à canon jusqu'à l'écrasement, d'ailleurs impos eible, des Centraux. Et pourtant, inouïes avaient été déjà ks s-ouf. frances du peuple et de l'armée russds; ma dirigés et mal administres, privés .à la foie d'ar mes et de pain. Kerenski lui-même avait dt ces jours-ci déclarer que l'Entente exigeai vraiment trop de la Russie fatiguée, épu sée et qui d'ailleurs avait soutenu tout le poids d! la lutte bien avant que l'Angleterre entrât ei lice. Rodzianko, président de la Douma, avai fait entendre les mêmes avertissements c' aussi, dit-cn, le ministre de la guerre, géné ral Yerchowsky. Mais c'est du peuple lui-mêm. qu'est venu son salut. Au Co<ngres bourgeoes militariste et réactionnaire de Moscou, où trô nèrent Kerenski et Kornilof, à la veille d'ail leurs d'entrer en lutte, la démocratie rusée opposa le Congrès de tous les Soviets de 1-e Russie. A peine eûmes-nous un écho de es qu s'y fit ®t s'y dit, cela pour la bonne raison qui le télégraphe, la poste, la censure 33 trouvaient aux marins du gouvernement provisodrt et du dictateur Kerenski. Mais voici que soudain le monde, étonné, ap prend la victoire des Maximaligtes, ayant ; leur tête l'irréductible pacifiste, Lénine. Ke. renski a dû fuir après avoir vainement tentj de dominer la situation. Vainement aussi lei ponts qui séparaient les quartiers bourgeois des quartiers populaires à Saint-Pétersbourg furent-ils détruits sur l'ordre du gouvOinemeni provisoire et les mitrailleuses tournées contre, le peuple. Après la garnison de la capitale ci l'adhésion, dit-on, do 100,000 défenseurs aimés, le nouveau gouvernement a vu se rang ci de son côté l'armée du front nord, en attendant les autres. Sans tarder, un arm.stioe &f-rt conclu et des propositions faites à tous les bel ligérants, amis ou ennemis, pour mettre fir honorablement à la guerre qui ravage depuif plus de fcrois ans l'Europe et le monde, et don la Russie a pairticulièrement souffert. A'nsi L; révolution rasée redevient fidèle à ses originCi iet à sa mission humanitaire. Quelle sera cette paix russe? Sans doute, il est regrettable que la démocratie russe n'y ait pas souscrit dès les premières semaines de la révolution. L'Allemagne lui en donna le , temps en arrêtant toute offensive. Ce fut Ke_ . renski qui fit reprendre les hostilités, en attaquant en Galicie sons la preseiom ds l'Ent&nte. Alors, notre Vandervclde, étrange socialiste et internationaliste, railla mêmie, ies Centrarnx d'avoir perdu l'occn&ion de la victoire. Mais depuis, l'Allemagne a oonquas Riga, la Lithua, nie, les îles Ot'sel, plus une bonna j>ariic d<> l'Italie. Faut-il s'étonner si elle fera des conditions moins faciles qu'en mars 1917, qu'en décembre 1916? Pourtant, il est certain que Guilaum? II et l'empereur Charles répondrons par la conciliation à la conciliation russe. Ils détiennent de vestes territoires russes que, sang doute, ils rendront, une fois établie l'antono-m,e -complète de la Po ogne, de la Courlande, do la Litkuanie et autres pays frontières, demi-i marches allemandes die ra-co ot do langue afc nécessaire, de plus, à la protection de l'Autriche eh de l'Allemagne coni-ro un retour éventuel, bien que p- u probable de l'inimitié russe. Laiseé à lui-même, le Russe ne méprise ni ne ' hait l'Allemand, dont il apprécia la civil sa-' tion avancée et la hauEe culture et. dont il sait | avoir besoin pour animer les ressources un peu molles de son propre caractère. Ainsi l'inieiativô pacif ste russe sera légitâ-méo dans ses réeultatia comme dama ses ca'o&es. Celles-ci sont profondément humaines, à 'a fois réalistes et idéalistes. Le peuple rusje veut voir la fin de ses tcrriblc-a misères et de ce-lies de l'Europe; il réclame le droit primordial de manger, d'être vêtu et chaussa, de coneher ; sous un toit,1" à l'abri dps intempéries comme , dcs balles et de la mitraille. Il veut fonder dans la paix de libres institutions poli'iqucs, un système social plus égalitaire et plus humain. Avec la paix internationale, il inaugurera le partage dos t rxes domaniales et au-j très entre 103 paysans, le contrôle de l'industrie par les ouvriers et à leur profit. En un mot, la révolution de mars 1917 no sera pas de pure façade et de pure forme, mais réelle et profonds, apportent l'instruction, Je bien-être, des loisirs, la santé et la joie aux mas-' ses jusqu'ici trop déshéritées. , Les raisons de faiie la paix, de terminer l'a- > bomintble boucherie n'existent pas qu'en Russie. Elles sont communes à tous les belligérants et spécialement à la Belgique. Nous ( aussi nous avons faim, nous sommes sans vêtements ni chaussures, livrés à une triste pénn-. rie de tontes choses. Nos santés à tous s'affaiblissent, nos femmes dépérissent, n s petits enfants s'étiolent. Dans le luxe insoient et le gi'CEsier égoïsme de quelques-ia:s, la fouie est ^foourynti de toat ce oui fait 1h nvi* <]e la vie: soins xhaTi&iPls, instruction, loisirs, iotes, amitié nati anale et îniternationia-le, liberté . d'aller et de venir, d'écrire, d-e parler, de ra-vailier. Oh ! rendez-nous la paix et que oefos paix soit d'abord employée-à établir p'os de galité enire t us leà c-toysus, la surabondance [ des uns relevant la misère honteuse -des attires, , co sera là une preuve plus vraie ds patriotisme que de haïr l'étranger — homme aaeui ! — et que de prêcher la continuation dos abominables horreurs de la guerre. Au rom des soldats et des civils de l'Europe entière qui souffrent tant et depuis si longtemps, que bâ-5 nies soient 'a démocratie russe et &a. voJan'U» paofiste et puissent, sans taid.r, tons les peuples, tons les gouvern>emein.is imiter ce noble , exemple si humain, sans être acti-p .trio-tes. Hiunciniis. P. S. — Au moment où le parti paofist© semble définitivement prendre le dessus en • Russiie, il est int.'rfssant de relire les condi-' tiens ,ft instructions que le Soviet central avait arrêtées récemment confine ba.es possibles de la paix : > 1° Evacuatio'.i de la Russie par les troupes ! allemandes. Autonomie de la Pologne, de la ! Lithuanie et dis prov'nces lettones. 2° Autonomie de l'Arménie turque; 3" Solution de la question de l'AIaa-oS-Lor-raine par un référendum populaire qui 92 ferait cans aucune presrJon; I 4° Rétablies ment de la Belgique, qui terait indemnisée de ses pertes au moyen d'un fonds international à constituer; 5° Rétablissement de la Serbie et cl.i Monténégro, avec de9 indemnités à -payer psr un fen s internat, naj. La Serbe aura un accès sur l'Adriatique. La Bosnie, et l'Herzégovine deviendront autonomes; C° Les ten-itoires en litige sur la Baltique resteront provisoirement autonomes, jusqu'après le référendum populaire; 73 La Ronmanie s"ra rétablie dans ses anciennes frontières,; elle donnera l'autonomie à la Dobroudcha e. s'engagera solennellement à mettre en vigueur l'article 3 du Traité de Berlin relatif à l'égalité de droit pour- les juifs; 8& Autonomie des provinces italiennes d® l'Autriche jusqu'après un référendum populaire;9" Rétrocession à l'Allemagne de toutes ses colonies; 10° Rétablissement do la Perse et do la i Gièee; 11° Neutralisation de tous les détroits qui 1 ■ about'sf.ent à des m. hb intérieures, ainsi que du ! oenal de Suez et du canal de Panama. 1/ berté de la navigation marchande ot défense d 1 capturer ei de torpiller d_s navires marchands; 12° Les belligérants r- nonceront à des oon-tribuiions ou à des indemnités soats quelque ' forme que ce soit. Toutes les contributions imposées pendant la guerre devront être restituées;13° Chaque pays restera maître de sa politique commerciale, mais tous s'engagent à te-noncer à un blocus commercial après la guérie et à ne pas conclure d'accords douaniers par-! ticuliers; 14° Les conditions de paix seront fixées au i Congrès do la paix par des délégués é!us par 1 les représentants des peuples; elles devront êtro approuvées par les Parlements. Il sera in terdit do conclure dies traitée secrets, qui seraient du reste déclarés nuls ot non avanus comme contraires au Dnj't des gens; 15° Désarmement progressif sur terre et su® mer; puis, établissement d'un syatèmo d-o milice.Le Soviet a ensuite df>nné à son représentant des instructions lnji recommandant d'écarter tous les obstacles qui s'opposent à la réunion de la Conférence de Stockholm et d'obc-cmir la remise de passeports pour le» déléguas des partis qui désirent participer à cette conférence. N'ajoutons que ce met: tandis que les principaux journaux alicmajula — côté pourtant du vainqueur — disaieî-t ce programme acceptable en principe, 1; «Journal dies Débats », organe français des plus importants et généraLmOnt pondéré, le traitait de « monstrueux. » Une fois enefire, où est l'intransigeance folle et barbare?> H. LA GUERRE feiaffiiaiiirgais SfilsMs BERLIN, 14 nov&nibrfi (mulij : d3 U f v, a l'Ouest. Pus d opérations de quelque envergure. En Flandre, le feu d'artillerie ne s'est ranimé que le so.r sCu'emÇut; il a revêtu près de Dixmude et au nord de l'usschendanle, une in-tensiié considérable. 'Xfce&ixô c-e ici i —e-t. Rien, de spécial. Théj.;ra de la «merre itaiiaa: Dans les Sept Communes, nos troupes ont pris d'assaut des positions de hauteurs italiennes profondément couvertes de neige, à l'est-d'Asiago, ainsi que l'ouvrage blindé sur le inc.- l.usur. Primol.mo et Feltre sont en notre pouv-.r. Le iotig du Pktue inférieur, jeu d'ar-ih lene, BERLIN, 13 nove/h2>ré (Officiel) ; A l'ouestt à l'est et en Macédoine, rien de partie il- fJr. .4u sud de la v dlée de lu~~Sugaiui, nous no-i's sommes empar s de nouvelle» positions de hauteurs.Sur mer. BERLIN, 13 noveAlre (Officiel): L'après mai du 12 novembre, un bref combat d'artdicr e a eu Heu a la cote flamande entre nos torpilleurs et les forces de combat avjl nés d avant ^osie, au cours duquel un ■•'trv ."vrb"p?'$' '-"-isifttcf/c 1 ~ et/.'*-". "ïVoc? «-«i*, i-onï reniî'cs t?utcmn?s. BEiîLlÀ , 13 'novembre (Officiel) ; N ou veaux b Uvcès sous-marins dans la zone rit barrage autour de t'Angleterre : 17,600 tonnes de jauge Oruie. Parmi les navire» euuios f.garait un ytand tapeur anglais paraissant cire 'e « Saxoma », jaugeant 14,297 tonnes. — i ii 1 j a VIENNE, 13 novembre (Officiel): Srûciiiï® de la gusrra italien : Dans les Sspt-Ccmmunes, nous avons arraché .'e nouvelle» positions de hauteurs à l'ennemi. A t'est de Gr.'jna des troupe» austro-hongroises ont pris a assaut l'ouvrage fortifié de Leone si-r la Vima di Campo. Simultanément, lu citadelle for. ijiée di La-n sau-tau-t et tombait entre nos ma ris. Par la chute de ces deux ouvrages, line brèche a été ouverte dans le pîus fort groupe de oarrage Uesfori-.fioaUons italiennes de Ui frontière. Lanion et Fonzato ont été pris. Ces dam ers jours, les troupes du fei-d-maréchal von Conrad ont amené plus de 2,ôOÙ prisonniers. Dan» la vallée du Corde votet un régiment %ial en a été balagé et obligé de déposer tes armes. 6011 colonel, 4 officiers d'é-la.-maju-r et 4,000 hommes ont été faits prisonniers. Sur le Pi&ve inférieurt activité combative animée par endroits. ïlîéâtis de la guerre à l'Est. A part des entre-prises de nos troupes spéciales a assaut près de Goroditsche, rien d'intéressant.En Albanie: situation inchangée. TURCS CON 3TA NT IN 0 PL E, 12 novembre (Officiel):Front du binai : Nous avons repoussé la cavalerie enn mie qui aval, aitaqué noire a-ile droite. U n amateur ennemi a été abattu. Sur les autres fronts, pas d'événements particuliers.BULG&RËS SOFIA, 12 novembre. Front en Macédoine : Feu d'artillerie animé dans la boucle de la Czerna. A l'est du Vardar, plusieurs tourb.tions de feu. Dans la légion de la Moghtia, des d tachement» de reconnaissance ennem s ont été repoussés. Front de lo Uobroudecha : Un groupe ennemi qui reniait de s'approcher de la rive droite du Danube, sur des embarcations ennemies, a éié repoussé par notre feu. Activité animée d'artillerie à l est de Galatz. FRANÇAIS PARIS, 13 novembre (Offi el de 3 h. p. m.): Dans la région au nord-ouest et à l'est de Reims, l ennemi a effectué à la faveur de vifs bombardements divers coups de main qui n'ont obtenu aucun résultat. Nuit calme partout ailleurs.PARIS, 13 novémbie (il h. p. m.) : L "ari iïiïCrie ennemie, il.goureuneai-cnt cf;-iv-irabattue pnir la nôtre, a bombardé nos premières lignes en Champagne dan» la région des mont» ei, en quelques points de notre front de V Argonne. Armée d'Orient : Activité d'artilleric parti culièrement vive dans la boucle de la Czenvx et à l'ouest dit lac d'Ochrkla, assez faible sur le reste du front. Dans la boucle de ta Czerna, ver» la côte 1050, l'action d'artillerie a été suivie d'une attaque bulgare qui a été repoitssét pur les troupes italiennes. SÏ'ALiiîN ROUE, 12 novembre (Officiet) : Depuis le S',tlvio jusqu'à l'Astico, rien d'important ne s'est produit Mer. Sur le haut plateau d'Asiago, l'ennemi a de nouveau attaqué vers midi nos lignes établies dans le secteur Gallio-hauicur Monte Longara ( 1,674 mètres)-Mej,etla di Gallio. L'opération ennemie « échoué sous nos canonnades et nos fusilades. A l'extrémité septentrionale du front d'attaque, où l'infanterie s'est battue hier avec acharnement, nous avons prononcé une contre-attaque e,t jfait quelque» prisonniers.Sur fout le front de bataille, p3>Àfs engagements entre avant-gardes; les nôtres ont partout vaillamment résisté. Dans la plaine, sur le Piave, canonnades près de Ggaz ( 1 ) et de Gallmga. AiHULAiS LONDRES, 12 novembre : L'artill rie ennemie a développé durant la journée une activ té notable au nord-est d'Y-■pres et aux environs de &\eenbeek. L'activité de noire artillerie a persisté. A part cela, rien à signaler. • Dernières Dépêches XIne sLocalioa de iPaialevé. Par s, .14 nov. (Havas). — Le président du Conseil, M. Painlevé, a donné en l'ho>nneur de Lloyd George et du ministre italien de l'in-s.ruetion pubique Berenini. un déjeuner au cours duquel il a prononcé l'allocution do bi-'nvenue su 'van te . ^ « Il faut quig lts» Alliés fassent bénéficier l'intérêt commun de toutes les ressources, de to-u.es les forces, de toiije la volonté de vaincre, et oe pour te h'-'n de tous. Un seul front, urne eeule armée, un sexil peuple, c'est là le programme qu'exige la victoire future. Si après 40 info de guerre, après toutes leg épreuves q e. les événements- ont imposées aux Alliés, ceux-ci n'étaient pas capables de réaliser une union internationale aussi racrôe, ile ^ seraient pas digues do la victoire malgré tous 'es s orifoes faits en commun. Leur âme, dans ce ces, n'aurait pas encore su &e mettre à la ha>u-c-'tjr-cîi: asrxams.' 3tm oeUfe unité' d'aotiota et celte fusion des efforts, ap-ès lesquelles depuis longtemps les peuples aspirent, comment peivt-on les transplanter du royaume des rêves dans le domaine de i'ac-ion? Les ennemis des Al'iéb se sont déc'dés à résoudre cette question cm m • t.-.nt en couvre- la discipline bru-taie. Chea eu ., il ex ste un peuple de, maîtres, dont les autres sont les esclr^vCs. iNoois sommes des peu-p-i s -îbres, qui ne supportent p's d'être soumis à un autre peuple. En temps de guerre, une telle iudépendau e constitue en même temps qu'une force, une faiblesse, une force, parce qu'elle est accompagnée d'une certaine force de résistance, que les nations opprimées ne connaissent pas; uiae faiblesse, parce qu'elle re. d plus difficile Fcrgaoisation égale dos entreprises militaires. Harmoniser cette indépen-cl- uce et cette unité de direction, c'est en. cela que consiste la tâche de la commission de guerre inter-AUiés du Gems il sapéxieur. de guerre, que les grande peuples alliés viennent de créer. Cet oegau-Ume, si utile qu'il pût être,n'acquiert g _ réelle valeur-que par la volonté cjui l'anime, et cette volonté doit docïi'ner tous les gouvernants et tous ceux qui luttent et peinent pour la lutte. 11 s'agira de savoir qui tombera le premier. Ce ne sorent pas los Alliés, s'ils ne se condamnent eux-mêmes à l'impuissance. Lee Alliés ont pour eux les quatre cinquièmes du monde civilisé, des ressources matérielles énormes eifc d'inépuisables sources d® liberté! Aux armées du Droit viennent s'associer les légions d'Amérique avec leurs formidables moyens. Il ne s'agit pas de compter nos ennemis, mais il s'agit d'être résolus à fa'1-3 un effort qui est- indispensable pour les vaincre- et pour être certains de le pouvoir. Ceux qui, dans les circonstances actuelles songent à la paix, trahissent les intérêts les plus sacres de la Patrie et de l'Humanité. Une telle paix, acceptée par le monde sous la pression d'une triomphante menace du militarisme prussien, t-erait une paix d'humiliation et de misère. Non ! 1. mot d'ordre est : lutter, seul ment lutter jusqu'au jour où, sur le champ de bataille, le Droit se dressera triomphant ! » (Commentant cette allocution du président du Conseil français, la « GaaS^t' de Cologne » do ce jour faii les réflexions sitivai^es : « Pain-levé n'exprime en somme autre chose que oe que les Allias réclament sans cesse, et après quoi jl» soupirent depuis tantôt trois ans, c'.st-a-dire les aspirations après un front unique, tout en constatant, toujours et encore, qu'ils ne pauveœt pas 1 : raai'ser. Painlevé passe sous silence la lassitude croissante dos peuples de l'Entente, à i'inste.r de ce que fait L'cyd Goorge. Mais le fait que ces discours consolateurs deviennent une nécessité, u dit long. » La démission du Cabinet iiangais. Paris, 13 novembre. — A ia suits de la démission du cabinet, le gouvernement ■ a demandé l'ajournement des inUnpeciatiom au sujet des incidents judiciaires. La chambre a refusé l'ajournement par 277 voix coiïTio 186, c'est ce qui a mis le cabinet en minorité. Genève, 14 novembre-. — La chambre fran-çar--' a tenu une séan.ee secrète en nie <le délibérer sur la situation po'litico-m.litaire do l'Italie, sur les rapports de la France et ds la Russie et sur le rnaaifœLe de paix des Soviets. Le cabine!; rainlevé e.i minorité. Genève, 14 nov. — Le cabinet Painlevé a éft mis en minorité. Il avait demandé d'aj&umeij les diverses interpellations pnncncéis sur ta affairée Boîo Pacha, Ilumbcrt, Daudi&t, eto Ta Chambre a repoussé cette proposition pag 277 voix contre 136. LA GUEB&S SK HAUFS-IÏALÏJÎ. Lee ïioxiveauz chefs. Du « Giornalc d'Jtalta » : Le général Diaa est né à Naplcs, le 5 décembre 1881. Il fuit jadis oo'losiel en Lyb e et oomm?jida en®uib3 un corj:s d'armée sur le Carso. Le général Bar-dog'tio est u-11 Piémontais. Il a- fait les co.mpa. gnes africain^ de 1^95, 1896 et 1S97,. ainsi que la campagne contre la Lybie. Récemment, y oommancb.it un corps d'armée siLr le haut plateau de Baïnsizza. Le général Guardirao, mi. cieai ministre de la guerre^, est Piémontaia et âgée de 53 ans. Les scutis pour Venjsa. Amsterdam, 13 nov. — Du correspondant da guerre anglais Ward-Prfce : « La ligne de combat se rapprochant sans cesse die Venise, le gouvernement italien fait tout ce qu'il peut pour sauver de la destruction les trésors artistiques nationaux. Comme un bomba,rdeœonti aurait pour effet de détruire La antiques trésors, on fait tout ce qu'on peut pour n'offrir aucun prétexte à l'ennemi pour traiter Yeniaa comme ville fortifiée et faisant partie de la zono de défense. Aucun soldat en uniforme ne pe<u,fc s-e montrer à Venise et la pculatioh civile a. étâ invité© à quitter librement la ville. L23 renforts anglo-îraaçais au iront itaZiea Bâle, 13 nov. — Les troupes anglo-françal» ses arrivées en Italie n'ont pre pris part just qu'ici aux combats. Ell-es siont co^oentréea dans la zone do guerre comme une espèce dit réserve spéciale pour être engagées aux ft» dreits les plus faibles du front . Bruits divers. Berlin, 14 novembre. — On mande de Bâla quo ces jo-urs-ci l'ambaissadour iialiien s'est rendu 12 fois à l'ambassade allemande. Offli ajo-ute qu'en dépit du barrage de la frontière, io ooumer de l'ambassade italienin,e a pu traverser la frontière iraitenne. Quelques joui1-nairx annoncent aujourd'haii que l'amba-sa» de.ur italien a été télégraphiquemeat appelé à Borne. Ces incidents permettent de tirer toutes sortes c'fe conclusions qui; T>ooirria(iC!njfe êtros déoisives pour l'évo'ut 011 de la, question de la paix. „. - . -î1' La guerre asrieiiae. Les attaques aériemes en territoire allemand Berlini, 13 nov. — Nos adversaires ont profité du temps le- plus favorable en octobre pewr faire 19 attaques em territoire industriel lor» 'raih et 14 attaqu-cs centre les villes- de Stuttgart, Trêves, Coblence, Dortmund, Tubingue, Fvanefcrt-sur-M., Pirmaseiis, ain -i que contra plusieurs petites villes du Paiafc'-uat, contre E-a. den-Baden et la province Rhénane.Lors des attaques octobre les r%tons inidustrielleà die La Sarre et de la, Moeell,-, les dégâts furent 111 ni-mes. 12 n'y a pas eu d'interruption dans le tr;a>-vail, même de courte durée. L'a.taque en maa-a contre l'ouest et le sud de l'Allenagne, an-nooiicée depuis lon-gfcmepa par la pres-o étrangère, réussit dan? la nuit du 2 au 3 novembre gTâce au temps très favorable. Doux morta et 15 b!ec:és tombèrent viet.m s de l'attaque. Pour le surplus, celle-ci fut eoanploteinetnt inefficace, à part quelques légers dégâts matériels. Les autres attaques contre le soi natal, à part deux légère dommages aux rails d -, che_ min de fer, ne provoquèrent aucun di-'gât militaire et quelques dégâts insignifiante à d a hab'ta.tions privées. Par suite de o?s attaques, 17 personnes au total furent tuées et 76 blessées, lé è-rcen ut pour la plupi-rt. Parmi ces dfei*n'-' rca figurent 14 prisonniers de guerre. 12 des evioad sy nt participé à l'attaque furent abattus, soit qu'ils eussent été incendiés, sait que notre t'r de défense Le eût olbigés d'atieair. Un avion onno-m i, qui s'était cenapi èteme-ot trompé de route, fut interné en Suisse. Grâce aux mesures do notre défense aérienne, l'espoir formé par nos ennemis, de dctru're de paisibles viFes allemandes et notre industrie de guerre, a ot4 déçu. La guerre sous-marise. Amsterdam, 13 nov. — On mande do Fle®-singue au « Telegraaf » que le vapeur « Hoa-len », naviguant po-iir compte du Comité belge de secours, a été amené pour des motifs incon-I n us à Svvinemitnde. Amsterdam, ia novembre. — (Ag. télégr» néerl.) — Le vaisseau de pêche néerlancaifl » Huibartje » a été coulé hier, cn-dôaas la zone de barrage par un sous-marin allemand. U11 homme de l'équipage a été t-ué par ia canonnade. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition 'précédente.) La démission ilu Cabinet fraopis Paris, 13 nov. (Havas). — Après discuesâent des interpellations sur la situation diplomatique et militaire, la Chambre a voté par 250-voix contre 192 un ordre du jour de couiiaaaa 2xmr le gouvernement. Après la clôture de la séance, tout le ministère a démissionné. Nicolas II empereur do SihSrio. Cologne, 13 nov. — De Copenhague à la «Ga* zQtte de Cologne» : D'après un télégramme der Pétrograd, la Sibérie so serait déclarée indé-pendan.e «b le Tsar Nicolas aurait été proclamé empereur de Sibérie. Anarchie et guerre civile en Bussie. Genève, 13 nov. — Une dépêche Havas dit : « Les troupes gouvernementales sent arrivées à Saint-Pétersbourg. Les automobUea blindées

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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