Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 07 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w08w951s0g/
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4me Année - N. 936 - Ed. B mm GEHTIHES Lundi 7 Mai 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉO. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements 1RIMES! RU jLS, ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Jbiiiet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour'es deux derniers mois ou môme pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de ■ 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00-Mk.2.40 Fr1.50-Mk.1.20 TIRAGE :l!O.OÛ© PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie. ........ 3.00 Annonces commerciales . l.£0 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0-50 La grande ligne. , . • . • 1X0 TIRAGE :f!0.000 PAR JOUR I | a Iseraal Qa&îitiiei! Enâipendsnt s ( BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS j Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 6'mai. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du feld-maréchal princa hé itier Rupprecht de Bavière: Au iront d'Arras, 4s vigoureuses 'poussées anglaises ont été refoulées au sud de Lens, à la Scar-pe et près de Quéant. Au sud de Cambrai, les An glais ont essuyé des perles considérables au cou d'attaques infructueuses qu'ils ont prononcées sui une largeur de 3 kilomètres entre VUlcrs-Plouich et Gonnelieu. Groupe d'armée du Kroaprias allemand: Après l'échec de la première tentative française de percement, Is 16 avril, sur l'Aisne, l'ennemi a préparé, à l'aide de tous les moyens se trouvant à sa dispositif,n, une nouvelle attaque, par laquelle ii espérait atteindre son obpeciif établi au loin. Les divisions fatiguées du combat furent remplacées par . des divisions fraîches, de nouvelles réserves furent aliénées. Le feu de l'aitillerie et des mines s'ac-çrui de jour en jour et atteignit finalement, par tous. ies caHbres, le plus grand déploiement de force jusque' présent. Les attaques du 4 mai, au nord de ftoms et Lit -Champagne étaient les avant-coureurs de la nouvehe tentative de percement, qui a été déclenchée hier meiin, enhe i'Ailette et Ctaonne, snr un front de 35 kilomètres. Cans une lourde lutte, nui a persisié jusque tard dans la nuit, elle a été . déjouêëf le clic c gigantesque a été repoussé iota-leJn.nl. Les attaques qui ont été prononcées contre les lignes maintenues par nette infanterie héroïque en ccrps-à-cctps eu reconquises par un contre-choc, 'ont ézfccué déjà devis noire jeir d'artillerie bien dirigé. Dans quelques endroits, on combat encore peur l - possession de notre tie.nchêè la plus avancée. A l'est de la ferme de Roy ère, nous sommes établis sui la pente nord du Chemin des Dames. Avcè une violence 'particulière, les Français se sont c.a:ie's a l'assaut, comme ils avaient fait déjà le 4 nù i, s ns considération pour leurs pertes extraordinaires, centre U Winlerberg, sur lequel nos po- • sitichs étaient totalement bouleversées par le feu tôiicchtiique des plus lourds calibres. La hauteur avec le'«Mage de Chevreux se trouvant à leur portée,' est resté au pouvoir de l'énnetni. Plusieurs cen- " 1dit!es"dc' prisonniers ont été amenés jusqu'à présent. D'aui, es attaques sont attendues. Ce matin, l'ennemi a attaqué à nouveau la hauteur 100 à l'esl dè Neuville. L'attaque a 'êié répoassée. En Champagne, au sud-ouest de Nàtiro'y, plusieuts poussées françiises seul restées sans résultat. Le's prison-nir i s'qui' y dit été amenés le 4 mai se sont accrus & 672 selduiS; le butin a 20 mitrailleuses et 50 fu-- 'iils à' tir rapide. Groupe d'armée du due Âlbrecht : ' Pis' d^êvénem nts spéciaux. Evénements aériens. L'ennemi a perdu 14 avions au cours de luttes aériefines et par le feu de défense. Deux ballons icaptifs ont été abattus. ' Théâtre de la guerre à l'Est. Le premier avion aUemand a'stirvolé hier Odessa, Front en Macédoine: Le vif jeu d'artillerie dans la boucle de la Czerm persiste ci est parttcuHèreïnent violent sur nos positions pi-ès de Paralovo, BEfilJN, 5 mUi. — Officiel du soir : '.ii ■ Sur 'tes hauteurs au nord de l'Aisne, finie nouvelle , baiaille est engagée. La guerre sous-marine. BERLIN, 4 niai. — De nouveaux succès de nos Soiis-marins ont occasionné la perte de divers navires marchands, ayant un tonnage global de 56,000 1 tonnes bi uies. Parmi ces navires, 8 navires jaugeant ensemble 24,500 tonnes brutes, ont été coulés dans le canal anglais. Parmi les navires détruits, il y avait"entre autres : un grând vapeur-transport de 11,000 tonnes, convoyé, par des destroyers, qui a été coulé 'le 25 avril au sud de Lézard; les vapeurs ar-' mes anglais «Beentat», avec S.500 tonnes de charbon pour l'Italie; «A}a:ka», avec 4,000 tonnes de charbon pour la flotte anglaise de la Mélilerranée ; les vapeurs anglais «Towergaie» (3,697 tonnes), chargé de coton, et «Abosso» (7,782 tonnes), en route pour V Angleterre ; le vapeur-tank anglaisuHi-lario», avec 18,000 tonnes de pétrole; les voiliers anglais «llex-Harrison», avec du charbon pour la France, et «Mu"maid>\; le cutier de pêche anglais liPèrsue»; je schooner trois-mâts français «Mai te-Blanche»; les barques russes aEndymion» (1,345 tc/pnes) et «Augustn ( 1,596 tonnes), chargées de bds. pour l'Angleterre ; le schooner russe «,Ehrg'.is» avec du bois pour l'Angleterre, et un grand vapeur! aille masqué, en route pour Le Havre, qui a été touché au milieu de son escorte et qui sauta quelqUei instants plus tard, à la suite d'une forte explosion. Le capitaine du vapeur anglais «Hilario» qui avait soutenu un long combat d'artillerie contre le soûs-tneirin, a été fait prisonnier. Aux succès de nos sous-marins déjà signalés, il y a i:eu d'ajouter: la vapeur anglais «Avdcet», to'hnes., avec du liège, en rouie d'Amérique, ve\s ' l'Angleterre ; le vapeur a Emma», avec 3,600 farines , de maïs, de Baltimore à Glisgow; «Diademi, nojî-velle-construction de 4.500 tonnes, avec 6,200 lok-nes de mais, de Rangoon à Londres; uOswald», avec environ 70G tonnes de soufre, de l'Amérique' en Angleterre; uDyk'and», (4,291 tonnes), av^c du bois, de Halifax à Falrnoulh, et «Sewanmbrdp • 373 tonnes. AUTRICHIEN t VIENNE, 5 mai : < Théâtre de la guerre à l'Est, Dans te région au nord de Zb'orow l'ennemi a fait sauter des mines, mais sans succès. JtttSn 'êvénk-tneni sur le reste iHi front •M;. •. . - • - - . n • Théâtre de la guerre italien. et Théâtre de la guerre au Sud-Est. La situât, on est inchangée. Evénements sur mer. Le scir du 3 mai nos hydro-avions ont incendié une grande partie du campr de Sagiado; de Trieste on a pu observer l'incendie durant iim heure après ''attaque. Des aviateurs ennemis qui opéraient dans la région de Trieste, ne remportèrent aucun succès. Le 4 mai nos hydro-avions rut prononcé une attaque couronnée de succès contre les installations de chemin de fer de Pesctra Cast/'liamare et Or-Una à la cette orientale d'Italie, ainsi que sur les installations de force hydraulique d'Ortona de la rivière de Biscara près de Biann d'0,~*« Nos avions sont rentrés indemnes d.'s deux actions. BULGARES SOFIA', S mai : Front en Macédoine: Faible activité d'artillerie sur tout le front. Ce n'est qu'au nord de Biiolia à l'ouest du Vardar et sur la positions avancées au sud de Doiran que le feu d'artillerie a été un peu plus animé par intermittence.Front en Roumanie: Fusillades et feu de mitrailleuses réciproques entre postes. Coups de canon isolés près d'Isaccea ci dj Garv.m. FRANÇAIS PARIS, 5 mai. — Officiel de 3 h. p. m. : Au sud de l'O se, une tentative ennemie sur nos petits postes aux lisières sud-ouest de la haute fo-ièt de Coucy a échoué sous nos barrages. Sur le Chemin des Dames, grande activité d'artillerie sur le front 'Braye-en-Laonnois-Hurtebise au cours de la nuit. Au nord de l'Aisne, l'ennemi a violemment conire-aitaqué le vilhge de Craonne et les positions conquises par nous hier. Tous les efforts de l'ennemi se sent brisés contre la résistance de notre infanterie. Nos feux de mitrailleuses et nos tirs d'artillerie ont infligé des pertes très lourdes aux assaillants qui n'ont pn aborder nos lignes en aucun point. Le chiffre des prisonniers f its pur nous dans cette région atteint 225, dont 9 officiers, parmi lesquels ■ un commandant de bataillon et un officier C'bservaieur d'artillerie. Au sud de Herry-au-Bac, l'ennemi a essayé, par une forie attaque, d'enlever hier soir nos posiiions à l'est de la côte 108; i! a été repoussé après un vif combat.Notre ligne a été intégralement maintenue. D'après de nouveaux renseignements, l'ennemi a tenté au nord-ouest de Reims de violentes réactions d'infanterie à la suite de notre, attaque d'hier; la lutte a été particulièrement acharnée. Nos troupes ont repoussé à plusieurs reprises les contre-attaques locales menées à gros effectifs. Dans la soirée, d'importantes réserves ennemies jetées dans il bataille et débouchant d'Aguilcourt, ont tenté sans succès un puissant effort. Nos batteries lourdes et de campagne ont brisé l',attaque qui a coûté à l'ennemi des pertes élevées. Nous avons identifié deux divisions nouvelles sur cette partie du front. Les prisonniers que nous avons faits depuis hier et actuellement dénombrés, sont au nombre de 700. s'ajoutant aux 225 mentionnés. D'autre pari, en Champagne, après une lutte intense d'artillerie, un violent combat s'est engagé hier en fin de journée dans la région du Mont Cornillet. Nous avons progressé à l'est de ce mont et. sur les pentes nord du Mont Blond. Plusieurs tentatives ennemies menées avec acharnement par des éléments appartenant à deux divisions fraîches tout récemment arrivées sur ce front ont été arrêtées par nos feux. Cent prisonniers, dont six officiers, sont restés entre nos mains, ce qui perte le total des prisonniers faits hier à plus d'un millier. Entre Auberive et Navarin, quatre coups de main ■ ennemis n'ont obtenu aucun résultat. PARIS, 5 mai. — Officiel de 11 h. p. m. : Aujourd'hui, nos opérations ont continué à se développer en liaison avec celles des armées britanniques. Dans la région ait nord-est de Soissons et sur le Chemin des Dames, malgré la résistance acharnée de l'ennemi qui a fetê sans compter dans là lutte des contingents importants, nos troupes ont remporté d'' très brillants shficès *n sud-est de Vauxaillon, n■ us avons attaqué le saillant de la ligne Hindenburg et nous avons enlevé les positions ennemies sur un front de six kilomètres environ,d'une part sur la lign» Ferme Moissy - Moulin-de-Laffaux et d'autre part à l'est dv Moulin, où nous irvons porté nos lignes jusqu'aux abords immédiats de la route de Soissons à Laon, au nord de. Nanfenil-la-Fosse et de Satwy. L'ennemi a subi des pertes exceptionnellement élevées au cours des contre-at'aques qu'il a multipliées dans toute cette région et qui ont éié brisées. par nos tirs d'artillerie' et de mitrailleuses. Des colonnes ennemies, a/jerçues en marche vers Chévrégny et Chamonrlle, ont été prises sous le feu de nos batteries lourdes et dispersées. Dans la région du Chemin des. Dûmes, notre infanterie s'est emparée de la totalhé du plateau depuis l'en de , Cerny-en-Laonnois jusqu'à• l'est de Craonne, en dépit de la résistance et des contre-attaques de l'ennemi. Nous avons atteint les arrêtes qui dominent la vallée de l'Ailette au sud de l'Aille et de la forêt de Vaiiclerc. Le chiffre des prisonniers, dénombrés au cours de la journée, dépasse actuellement quatre mille trois cents, qlù s'ajoutent aux mille que nous avons faits hier. RUSSE ' PETROGRAD, 4 mai. — Officiel : Front à l'Ouest: Dans la région de Kowel, dans la direction de Kticharri, l'ennemi a bombardé copieusement nos tranchéJs à coups de mines et de bombes. Dans k région ik KaHro u :e, l'ennemi a fait exploser «se fougasse, qui se trouvait• entre ses réseaux de fils de fer barbelés et les nôtres. L'explosion n'a pas occasionné des dégâts à'nos tranchées. Au nord-ouest de Slnvcntxn, l'exifesion d'une de nos fougasses a détruii les galei f s de mines ennemies. Front en Roumanie: Dans la rég'on de Colascani, à 30 verstes au nord, est do Focsani, nos détachements, appuyés d'éclai-reurs d'intantrrio, ont pënéjré dans les tranchées ennemies près du vilkge ïïp. Voloscany, après avoir coupé les obstacles en fis de fer. Ils ont chassé l'adversaire. Des réserve# allemandes, qui arrivèrent, ont tenté d'eheert leiÇnôs déta,•hements ; ceux-ci s° sent cependant frayé un chemin à coups de baïonnettes et sont revenhs dans nos lignes. Frcnt du Caucase; Feu da tirailleurs et activité d'éclaireurs. AVIATION. — A VestUie Kvklcv.n, notre infanterie a abattu v.n avion tripe-mi qui est tombé dans les lignes ennemies. L'a-'pareil a pris feu en tombent. Dans la région de Zaturcy, notre artillerie a abattu un avion a'iemandmfti est tombé entre nos obstacles de fils de fer et ceux de l'ennemi. ITALIEN ROME, 4 mai ; Sur le front du Trentin ,l'artillerie a été particulièrement active sur le Pasubio dans la vallée de l'Astico et dans la vallée ;|e Travignolo. ' certains . endroits, l'ennemi s'est servi de bombes dégageant des gaz asphyxiants. Sur le front des Alpes Juliennes, activité habituelle de l'artillerie; des Citrouilles et des avions. Au cours de la nuit de-nière, une de nos escadrilles aériennes a lancé des bombes sur Fogliano r et sur Sagrado; les explosions ont occasionné quelques d'gâts. ANGLAIS LONDRES, 4 mai : Le village de Fresnoy, ahi-ff que les positions que nous avons conquises au ,i"rd de ce village, ont été hier scir le but de plusieurs contre-attaques ennemies. Toutes ces positionsont restées entre nos mains; l'ennemi a éié repoussé. Dans les environs de Bujlecourt, ta bataille a éié acharnée. A l'est du village, l'emv mi a prononcé hier soir une énergique Bonite attaque, contre le secteur de la ligne Hindenbur« **•» nous avons occupée hier matin. Cette tentative m complètement échoué; elle a conté de fortes pertes à l'ennemi. An çonrs de la nuit, des combats se sont aussi- livrés près de Chérisy et des côtés d* la route Arràs-Cambrai; nos troupes ont été forcées d'abandonner la position ai'ancée dont elles s'étaient emparées pendant la journée. Nous avons encore progressé au nord-ouesi de Saint-Quentin el au nord-est d'Hargicourt, où nous nous sommes emparés de la ferme de Malakof. Nous avons iait hier plus de ÎC'.O prisonniers,parmi lesquels 28 cff 'ciers. Aujourd'hui, nous avons fortifié notre position dans le, secteur de la ligne Hindenburg, dont nous nous sommes emparés hier. Nous avons progressé vers l'est le long des retranchements ennemis. De nombreux Allemands sont tombés ; quelques-uns ont été faits prisonniers. Nos aviateurs ont exécute hier un certain nombre d'heureuses attaques à coups de bombes; elles ont amené des combats aériens acharnés. Trois appareils ennemis ont été descendus et cinq autres, avariés, forcés d'atterrir; en outre, deux avions àl-lemands ont éié descendus par le feu de nos canons de defense; enfin, un a Aon ennemi a été forcé à atterrir à l'arrière de nos lignes. Deux appareils britanniques manquent à. l'ajipel. I Il HIiTTi-IT — Dernières Dépêches Mort d'un héros. Ber'iii, S mai. — Le vfce-feldwebel Sébastien Festnsr, fréquemment mentionné dans les communiqués de guerre, est tombé en combat aérien, au front de l'Ouest. Festner, qui est Bavarois de naissance, appartenait à l'équipe de poursuite von Richt-hofen, dont il était l'un des aviateurs les plus brillants. Il a remporté un total & 12 victoires aériennes. Son nom figurera panni les plus réputés dans l'histoire de la guerre aérienne. Les combats à l'Aisne et en Champagne. Berlin, 5 mai. — La bataille d'artillerie continue avec une grande violence qui ne se dément pas dans la région de Reims. Le feu a dégénéré en feu roulant des p'us violents dans les principaux secteurs de combat. Sur l'aile de l'Aisne, des attaques ennemies, apparemment préméditées, furent tsoues en échec par notre feu destructeur, et ncijs avons canonné très efficacement les tranchées ennemies. Dans la soirée et pendant 'a nuit, l'ennemi attaqua, au moyen de forts détachements de reconnaissance et après une préparation d'artillerie dés plus violente®, près de. Laffaux, à l'ouest de Braye et au sud-est de Cerny. Il fut repoussé partout et subit de lourdes pertes. Les attaques contie la Montagne d'Hiver furent précédées durant des heures par un feu des plus intenses. Au nord de Craonelle, l'ennemi a prononcé également une foile attaque partielle, qui lui permit de pénétrer passagèrement dans nos lignes, dont il fut néanmoins immédiatement repoussé par contre-attaque. La forte attaque prononcée par quatre divisions françaises dans la région de l'Aisne et du Brimont, que nous avons mentionnée, avait pour but — comme nous l'avons appris par les ordres dti lour tombés entre nos mains, — de s'emparer- de îa voie ferrée Bermeri-court-Aquilcourt. Après que l'attsqir principale eût été repoussée avec des pertes sanglantes, les Fran-1 çalg tentèrent encore plusieurs attaque» partiales vers la soirée, qui furent totalement repoussées.Par deux fols, ils tentèrent des atiaques per surprise, tans préparation d'artillerie, tandis que les vagues d'assaut s'écroulèrent en majeure partie sous notre tir de barrage.En d'autres endroits, ils furent anéantis dans des corps à-corps. L'activité ennemie intense a duré toute la nuit. Dans la région de Reims, le feu d'artillerie avgrrmte considérablement d'intensité. L'attaque mentionnée au nerd de Prosnss a été entreprise vers 10 heures du soir, après un feu d'artillerie et de mines des plus violents, par des forces considérables, sur une largeur de 5 kilomètres. Les pertes françaises en cet endroit sont particulièrement graves. Ce n'est qu'en un seul endroit, que l'ennemi put pénétrer sur environ 1 kilomètre de largeur, mais il fut immédiatement repoussé par contre-fattaque. Une seconde attaque prononcée vers 10 heures du soir fut également re-poussée-par contre-attaque. Plus de 100 prisonniers restèrent entre nos mains. Les Silésiens, les Meck-lembourgeois, les Posnaniens, les Rhénans et les Lorrains se sont distingués à cette occasion en infligeant aux Français les défaites les plus sanglantes. La nouvelle défaite anglaise près d'Arras. Berlin, 5 mai. — La quatrième bataille d'Arras représente pour les Anglais, une déftute plus grande encore que la bataillé du 28 avril. Les troupes de combat allemandes sigralent de nouveau des pertes ang'aises extraordinairement lourdes. Le 4 mai la bataille diminuait déjà visiblement d'intensité, tandis que le.centre de gravité du combat se déplaçait vers l'aile méridionale. Dès la nuit du 4 mai les Ang'ais entreprirent trois vaines attaques à l'aide de fjrces imposantes contre Bulleccurt. A 5 heures du matin la quatrième attaque anglaise, — la plus lourde — s'engagea en cet endroit. Les Anglais attaquèrent en. masses serrées et en vagues d'assaut ccmpïctes avec la dernière énergie des deux côtés du village. Leurs colonnes d'assaut s'écroulèrent sous'notre tir de barrage et sous le feu de nos mi-traiileùsès, et furew abattues. Mais l'adversaire n'y prit garde et combla sans cesse les vides par de nouvelles massés d'hommes, qui se ruèrent de nouveau à l'afsqué en passant sur les davadres de leurs camarades dans l'espoir de forcer cette fois la percée. Mais cette quatrième grande attaque s'écroula également comp'ètement et aboutit à une grave défaite anglaise. L'après-midi et le soir les combats oscillèrent au nord de Builecourt et dans la région de Riencourt. Dans la nuit du 5 niai, le feu ennemi s'ex^spéva au nord delà Scarpe jusqu'à une grande intensité. ,Uue forte, attaque ennemie dans la région de Fresnoy a également échoué. Plus au nord, dans la région d'Achevitls, l'attaque ne parvint pas à se développer sous noire feu destructeur. Des attaques de pairouilles ennemies échouèrent également à l?«uest de Lens. Au sud de la Searpe le feu ennemi a continué. 'ourquoi FoEensive française n'a pas réus i. Berlin, 5 mai. — L'aveu du général Verrstix dans l'« Œuvre » est significatif t Malgré le" laconisme de nos communiqués de guerre, on commence à eomprendie les motifs pour lesquels l'offensive de nos troupes a été restreinte la semaine dernière entre Soissons et Auberive.Les Allemands s'attendaient à être attaqués dans cette position. Ils y avaient concentré toute l'artillerie devenue disponible par, suite de la retraite au nord et au sud de la Somme, lis avaient eu en outre le temps de réunir ces divisions. Finalement ils construisirent leur fameuse position dite u Siegfried », construite d'après un nouveau modèle. C'est pourquoi nos hommes ne se trouvaient plus, le jour de l'offensive, devant une série de lignes situées l'une derrière l'autre, mais devant une ceinturé de terrains fortifiés' d'une profondeur dent on ns peut se faire aucune idée. C'est ce qui permet aux garnisons de tranchée de l'ennemi de se retirer jusque dans les chemins fortifiés après que' leur première ligne eût été nivelée par les grenades. La tactique allemande consistait donc à ne laisser qu'un voile devant la première ligne et à attirer aussitôt que possible l'assaillant derrière le voile sans cesse îé-culant, de façon à ce que celui-ci perde l'appui de son artillerie dans la même mesure ou il parvenait à portée de l'artillerie adverse. La résistance élastique de l'ennemi jointe à la force naturelle de sa position défensive, empêcha Que nos progrès pussent s'accomplir aussi rapidement et avec autant d'importance que l'opinion publique s'y attendit. Le moment de pousser de l'avant au loin n'est pas encore venu. C'est regr' ttable, mais c'est ainsi. Nous n'avons donc atteint que les premières lignes allemandes, mais derrière celles-ci il y en a d'autres qui sont intactes. La personne sacrée de Wiison. Berne, 5 mai. — On annonce de Shanghai au « Morning Pqst », que le missionnaire américain Dr Reid, le propriétaire en nom du Peking Post, a été arrêté par les autorités âméi icaines pour ofteti ses au Président Wilson. Le manque de vérité des communiqués oftide's anglais. La Haye, 5 mai. — Au sujet du tnanque de sincérité du communiqué officiel anglais concernant le bombardement de Ranugate : Le communiqué officiel dit que U plupart des projectiles sont tombés hors de ja vide en rase campagne. La population de Ranisgate se montre par contre très emportée au sujet de l'inactivité de l'Amirauté et regrette que les autorité® locales aient risqué de pu b'1er le communiqué de l'Amirauté d'après lequel les vaisseaux de guerre anglais avaient mis en fuite les vaisseaux allemands. En fait, la population n'a vu aucun défenseur; tout ce qu'elle a vu le lendemain matin, ce furent quelques officiers de marine qui vinrent visiter la ville avec leurs dames. pour contempler les dégâts. Là ville est virtuellement ruinée par les attaquesi répétées des navires de guerre ennemis. Le journal ajoute : C'est le troisième succès en une semaine, que remporte l'escadre de Zeebrugge, et la cinquième attaque 'totale contre Ja côte aUgTaîse. A quoi sert notre flotte, si elle n est pas en elar de déf;ndre nos côtes? L«s perles anglaises. Amsterdam, 4 mai. — Le «Times» du 22 et du 30 avril contient des listes de pertes avec les noms de 400 cff'ciers et 4.P80 hommes; LA GUERRE AERIENNE. La tèie du rittmeiitar baron von Eicînhofen mise à prix par les Anglais. Berlin, 5 mai. — Les Anglais ont composé une escadrille d'avions pour aviateurs volontaires, qui aura pour but unique d'anéantir le plus brûlant des aviateurs allemands, le rittmeister baron von Richt-liofsn, qui a déjà abatiu 52 aviateurs ennemis. L'aviateur qui réussira à abattre ou \ ?;h"e prisonnier le baron von Richthofen, sera décoré de la Croix de Victoria, recevra un avion spéc&l comme cadeau, 5,000 livres sterling et un prix spécial de la fabrique d'avions, dont l'avion aura été utilisé par l'aviateur. Un opérateur cinématographique accompagnera l'escadrille anglaise qui prendra les films représentai l'opération en ière, pour ê re utilisés ultérieure) l nt dans l'armée anglaise. Nous recommandons à ceux qui ont organisé cette entreprise de laisser monter quelques ballons captifs avec places de tribunes, ainsi que quelques avions spéciaux pour spectateurs. L'équipe de combat von Richthofen ne manquera certaine ment pas de soigner que la représentation soit intéressante. LA GLTSBIïE SOTJS-MARINE. Berlin, 5 mai. — Nouveaux succès sous-marins: 7 vapeurs et 5 vci'iers, jaugeant un total brut da 82,600 tonnes, ont été coulés, et 16 navires dans la Manche. Parm' les vaisseaux coule® figurent tes navires suivants : le vapeur anglais «tQussitoch >, jaugeaiu brut 4,470 tonnes, chargé de bois; ja barque trois-mâts anglaise"«ArethuF*», chargée de bois pour Greencok ; le schooner «John W. Pearl» et l'ancien voilier allemand «Eduard»; le schooner trois-mâts français «La Tanche»; un grand vapeur à 2 cheminées et 2 ponts de promenade, peint en gris ; un vaisseau inconnu lourdement chargé ; un vapeur de charge armé inconnu, qui a été crnilé ait milieu d'une escorte, et un vapeur masqué fceonnu et non escorté. Quant aux succès sous-nmrins que nous avons déjà rapportés, nous avons encore appris les détails suivants : Les vapeurs anglais xAbu-ri» (3,730 tonnes) ; «Leno» (2,463 tonnes), et le vapeur-tank «Helena» (4.778 tonnes) ;,un vapeur de charge inconnu, probablement anglais,' chargé apparemment de marchandises.inconnues, no;animent de lainages, et un vapeur de charge anglais à charge complète, ont été coulés. La Pofiiiqys Sud-Américaine La politique ~sud américaine, que' l'on connaît peu, en Europe, — mérite, en ce moment,', qu'on l'examine. Elle n'a rien de commun avec celle de l'Amérique du Nord. Les Etats-Unis dominent un continent, avec la seuls préoccupation de surveiller l'attitude du-Mexi-que et d'avoir l'œil sur quelques autres Etais secondaires. Mais dans l'Amérique du Sud, il existe entre -les divers pay3 qui s'y disputent la supréma tie, Je nombreux peints et des causes multiples de frictions, tout comme cela se é --:'te en Europe. Il y a là-bas des questions d' 'mii'ibre à résoudre et des questions d'amour propre à aplanir ef ce n'est pas chose facile. Tandis que 'a plus grande partie de l'Amérique du sud fut jadis colonisée par l'Espagne, toute la région des Amazones tomba sous la domination portugaise, Il y eui entre les deux pouvoirs conflit d'intérêts, jalousies et compétitions.- Les conflits laujgi prirent un caractère aigu lors des déclarations d^adépendance, car tandis que les-colonies espagnoles adoptèrent la forma de gouvernement républicaine, le Brésil BK'itotiint .le système. .nouarcliigue constitutionnel,sous, la dynastie de Bragance. Tous les efforts tentés pour concilier fts aspirations morales , et matérielles des deux cquraots politiques furent vains et même le génial Bolivar ne réussit pas à aprlanir les difficultés. Les contrastes étaient décidément' trop grands et se trouvaient compliqués de différentes c'ift-atér^quès influant sur l'es tempéraments des peuples, et leur situation économique fort diverse. On peut dire qu'à l'heure actuelle l'Amérique du Sud forme deux secteurs nettement différents. Le premier englobe les Etats du Nord, r— Venezuela, Colombie, Equateur. Ce sont là des pays excessive, ment riches,mais très peu peuplés qui ont, pendant plus d'un siècle, vécu tout à-fait en marge de la démegojje et dont les relations avec l'Europe sa bornèrent à des-frictions avec les « gendarmes » de l'Europe et des Etats-Unis. Ces trois pays-là se sont mêlés au conflit mondial, presque uniquement, pourrait-on dire, peur avoir voix au chapitre lorsque l'heure sonnera d'établir le nouveau, statut mendiai. . Le deuxième groupe est formé des trois grands Etats, Brésil, Ai géminé et Chili, qui sont devenus puissants, l'un gtàce. à son importante production de café et de caoutchouc, l'autre à «es céréales et le troisième par . son quasi-inmiopole .de la production Saîpêtrière, Sjpus la prédominance de ces trois? grands Etats, quatre autres États plus faibles, le Pérou, la Bolivie, 'e Paraguay et fUraguay, ont cherche leur voie et à se hisser à un niveau supérieur. Deux de c^s Etats ont même pris les armes, dans ce but, ce qui eut pour résultat la conclusion, du itaité d'Ancon, si désastreux pour 1» Pérou qui dj.it céder deux de sies provinces au Chili et qui eut pour effet de 'placer Je Paraguay sous îe joug d'une puissante coalition ennemie.Les petits Etats espèrent maintenant pouvoir, à l'occasion, tirer le meilleur profit possible de la situation, tandis que les trc's grands Etats, renonçant à leurs rêves d hégémonie, ont pris le parti de s'accorde? ensemble, ce qui aura pour effet d'«airaîner l'Argentine et le Chili dans le sillon du Brésil, en c« qui concerne l'attitude à observe* vis-à-vis «t« l'Allemagne.

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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